Pour un grand-parent, c’est réconfortant de sentir que les petits-enfants sont attachés et aiment notre présence
Nuage
Un vieux parent
Qu’est-ce qu’un vieux parent ? C’est un petit vieux qui nous appartient,
Andy 3 ans
Tout le monde aime les câlins, même les animaux sauvages, mais espérons qu’il retrouvera sa maman
Nuage
Que faire avec des bouts de bougies ? Les jeter c’est dommage alors qu’elles peuvent être à la fois décorative et utile
Nuage
Recyclez les bougies fondues
Source photo de couverture: img.ehowcdn.com
Source tutoriel photo: diycozyhome.com
Recycler les bougies fondues de toutes les couleurs pour en faire une décoration multicolore!
Avec une râpe à fromage, râper les restants de bougies. Dans une coupe à vin, ou un pot Mason, ou tout autre contenant de verre qui ferait une belle décoration, placer au centre une longue bougie, déposer tout autour de la longue bougie les zestes de cire, donneront une nouvelle vie à vos vieilles bougies.
Quelle personne de moindrement sensée mangerait un plat de pain doré ayant 2780 calories ? Ou un hamburger de 3 540 calories qui est servi avec des frites à volonté et un milkshake au caramel ? Et pourtant, ces plats trouvent preneur. C’est vraiment dégoutant de voir autant de malbouffe et sûrement qu’il y a beaucoup de gaspillage
Nuage
Marie-Joëlle Parent
NEW YORK — Avec ses 3450 calories, le combo hamburger, frites et milkshake de la chaîne Red Robin remporte la palme de la malbouffe aux États-Unis.
Chaque année, et ce, depuis 2007, le Center for Science in the Public Interest (CSPI) décerne les prix «Xtreme Eating» aux restaurants servant les plats les plus caloriques des États-Unis.
Le but est d’attirer l’attention sur l’épidémie d’obésité au pays. Plus d’un tiers de la population adulte est obèse aux États-Unis, selon les Centers for Disease Control and Prevention. Ce taux est de 17 % chez les jeunes, soit 12,5 millions d’enfants et adolescents.
Les dépenses en soins de santé reliés à l’obésité s’élèvent à 190 milliards de dollars.
Le CSPI a commencé à remettre ces prix en 2007. Cette année, plus de 200 chaînes de restaurants ont été visitées. Les prix sont remis aux plats particulièrement élevés en calories, lipides, sucre et sel.
La chaîne The Cheesecake Factory se retrouve au palmarès à trois reprises grâce à une pointe de gâteau au fromage contenant 1500 calories, un plat de pâtes au poulet de 2410 calories et un plat de pain doré de 2780 calories.
Effrayant
Le «Monster Burger» de la chaîne Red Robin est si élevé en calories qu’il représente l’équivalent de sept doubles cheeseburgers de McDonald et un litre de Coke. Il faudrait faire 12 heures de marche rapide pour brûler les calories.
«Un seul de ces plats représente l’apport calorique d’une journée au complet», dit Corinne Voyer, directrice de la Coalition Poids.
«Quand on voit des plats comme ça de 3000 calories, c’est effrayant. C’est dommage de voir que certains restaurants offrent des plats aussi monstrueux», dit pour sa part le nutritionniste Bernard Lavallée.
Québec
«On observe aussi au Québec des portions énormes dans nos restaurants. Il faudrait réglementer pour qu’il n’y ait plus de gras trans, qu’on cesse d’avoir de la consommation de boissons gazeuses à volonté et changer toutes les normes en termes de portions et de formats», dit Mme Voyer.
Selon Santé Canada, un homme actif entre 31 et 50 ans devrait manger 2900 calories par jour et une femme active dans la même tranche d’âge devrait consommer 2250 calories par jour.
La guerre au sucre est ouverte
Un projet de loi visant à taxer le sucre dans les boissons a été déposé hier (30 juillet) aux États-Unis.
Surnommé le «Sweet Act», le projet de loi vise à prévenir le diabète, les maladies cardiaques et l’obésité, et à améliorer la santé dentaire des Américains.
Cinq pour cent d’entre eux consomment au moins quatre canettes de boissons gazeuses par jour.
Taxe
Rosa DeLauro, la représentante démocrate du Connecticut au Congrès américain, propose d’imposer une taxe d’un sou par cuillère à thé (4,2 g) de sucre, de sirop de maïs à haute teneur en fructose ou d’autres édulcorants caloriques ajoutés aux boissons.
Cette taxe serait payée par le fabricant et ferait grimper l e coût d’une canette de Coca-Cola d’environ 10 ¢, ce qui serait suffisant, selon elle, pour faire diminuer la consommation.
La taxe permettrait au gouvernement de récolter 10 milliards de dollars par an pour financer les programmes de santé et de prévention.
« Au Québec, ça fait déjà cinq ans qu’on demande une loi semblable, soit une taxe de 10 ¢ par litre de boisson sucrée. La taxe viserait également le fabricant», dit Corinne Voyer, directrice de la Coalition Poids.
« On estime que ça représenterait plus de 80 millions de dollars qui pourraient être redirigés vers des programmes d’accès aux aliments sains » , ajoute Mme Voyer.
Plusieurs qualifient l es boissons gazeuses de nouvelle cigarette du 21e siècle.
« Les compagnies de boissons gazeuses utilisent les mêmes stratégies de marketing que les compagnies de cigarettes dans le passé», dit Bernard Lavallée, nutritionniste.
« Les gens ne savent pas encore réellement l’impact sur leur santé de la consommation quotidienne d’une boisson gazeuse», dit Mme Voyer.
La France et le Mexique ont déjà adopté une taxe sur le sucre. Au Mexique, la loi aurait déjà réduit de 5 % la consommation de boissons gazeuses.
3540 calories Le «Monster Burger» de la chaîne Red Robin est servi avec des frites à volonté et un milkshake au caramel. Ce repas représente l’équivalent de deux jours d’apport calorique, trois jours et demi de gras saturés (69 g), quatre jours de sel (6280 mg) et 38 cuillères à thé de sucre ajouté.
Photo Marie-Joëlle Parent / JdeM
2780 calories Le pain doré «Bruléed French Toast» de la chaîne The Cheesecake Factory. Le pain doré est servi avec du sirop au beurre, du bacon ou du jambon, et contient 93 g de gras saturés, 2230 mg de sel et 24 cuillères à thé de sucre. Il faudrait nager pendant sept heures pour brûler ce plat.
Photo Marie-Joëlle Parent / JdeM
2270 calories «The Big Slab» de la chaîne Famous Dave’s. Les côtes levées sont servies avec un muffin au maïs, des fèves et des frites. Le plat contient 54 g de gras saturés, 4320 mg de sel et 14 cuillères à thé de sucre. Il faudrait tondre le gazon pendant plus de sept heures pour brûler les calories de ce plat.
Photo Marie-Joëlle Parent / JdeM
2410 calories Le plat de pâtes «Farfalle with Chicken and Roasted Garlic» de la chaîne The Cheesecake Factory. Ce plat contient 63 g de gras saturés, soit trois fois le taux recommandé.
Photo Marie-Joëlle Parent / JdeM
2420 calories Le «Prime New York Steak Contadina style» de la chaîne Maggiano’s Little Italy. Le plat contient 66 g de gras saturés et 5620 mg de sel. Pour brûler ces calories, il faudrait s’entraîner sur la machine à ramer pendant plus de sept heures.
Photo Marie-Joëlle Parent / JdeM
Il semblerait que probablement, la baisse de la testostérone aurait eu un impact majeur sur la socialisation des hommes de la préhistoire. En effet, moins violent, moins porter à se battre, ils ont construit l’avenir humain. Mais, la question à se demander s’il existe autant de conflit dans le monde est que la testostérone serait plus haute et que nous détruisons ainsi ce que nos ancêtres ont mis des millénaires à ériger ?
Nuage
Une exposition sur l’homme de Neandertal à Krapina (Croatie) en 2010. REUTERS/Nikola Solic.
L’homme moderne est apparu il y a environ 200 000 ans, mais il n’a commencé à développer des outils avancés qu’il y a environ 50 000 ans. Pourquoi?
Une étude publiée le 1er août dans la revue Current Anthropology apporte peut-être une réponse à cette question. Elle conclut que l’espèce humaine a connu une évolution majeure justement il y a 50 000 ans qui a permis la naissance d’abord des outils et des savoir-faire et ensuite des civilisations et des sociétés quand la concentration de testostérone (hormone mâle) a commencé à baisser. Cela a permis de réduire la violence, de développer la coopération entre les individus, d’améliorer les outils, d’augmenter l’habileté manuelle et de découvrir l’art.
L’étude a été menée par l’Université de l’Utah sur 1 400 cranes humains modernes et anciens. Elle a permis de prouver la baisse au fil des millénaires du niveau de testostérone et les transformations physiques et comportementales qui en ont résulté. Parmi les cranes étudiés, 13 avaient plus de 80 000 ans, 41 avaient entre 10 000 et 38 000 ans et 1 367 étaient récent et représentaient une trentaine d’origines ethniques différentes.
«Le comportement humain moderne et l’innovation technique permettant des échanges culturels rapides et la naissance de l’art sont probablement apparus dans le même temps que nous avons développé un comportement plus coopératif» explique Robert Cieri l’un des auteurs de l’étude.
La baisse du niveau de testostérone est notamment visible dans la transformation progressive des cranes humains avec les arcades sourcilières qui deviennent moins épaisses et les visages plus ronds.
Brian Hare et Jingzhi Tan, des chercheurs de l’Université de Duke associés à l’étude et spécialistes de l’évolution animale, soulignent que l’évolution des comportements liés à des changements hormonaux et morphologiques existe relativement fréquemment dans le monde animal.
Reste à savoir si la baisse du niveau de testostérone chez les mâles humains a été la conséquence d’un changement de comportement ou à l’origine de celui-ci ?
«Si les hommes préhistoriques ont commencé à vivre plus proches les uns des autres et à se transmettre des techniques et des savoir-faire, ils devaient être plus tolérants les uns envers les autres. La clé de notre succès est la capacité à coopérer, à s’entendre avec les autres et à apprendre les uns des autres», souligne Robert Cieri.
Des chiens qui s’affrontent près de soi, c’est quelque chose d’éprouvant. Une fois, j’ai échappé un morceau de carotte par terre, et 3 chiens se sont battus à mes côtés, mais mon fils a su prendre la situation en main. C’est important, si vous avez un chien qui soit instigateur ou non d’une bagarre avec un autre chien de savoir réagir sans se blesser
Nuage
Crédits photo : / juL / – Flickr
Cela arrive malheureusement régulièrement : on promène tranquillement son chien ou on le laisse se défouler dans un parc canin, et puis un autre chien arrive, et là, rien ne va plus : les deux chiens commencent à se battre. Que faire dans cette situation ? Et que ne faut-il surtout pas faire ?
Comment séparer deux chiens qui se battent ? Y a t-il un moyen efficace pour arrêter un combat de chiens ?
Jean-Luc Fourtier, éducateur canin et auteur du blog eduquersonchien.com, nous livre quelques conseils pour mieux gérer le conflit :
Un accrochage qui commence entre deux chiens est souvent lié à un problème de sociabilisation. Cependant il est aussi possible que ce comportement agressif de l’un ou des deux chiens soit dû à une mauvaise éducation… Et quelque soit la nature de la confrontation, il n’est jamais facile d’intervenir en personne surtout sans savoir quoi faire.
Comment faire pour arrêter une bagarre de chiens ?
La prévention avant tout
Avant d’arriver au conflit, la première chose à faire est d’anticiper la bagarre en observant le langage corporel des chiens. C’est de cette manière que vous saurez exactement lequel des deux ira ou pas jusqu’à l’affrontement.
Et si malgré votre vigilance l’altercation semble inévitable, essayez de ne pas vous laisser envahir par votre impulsivité au risque de regretter votre geste mal attentionné.
Si cela se produit, restez calme mais en alerte, il ne sert à rien de faire exploser ses cordes vocales en criant dans le but de faire décrocher les chiens. De plus vous risquerez d’engendrer de la peur chez l’un ou l’autre mais aussi d’augmenter l’intensité de la situation.
4 méthodes pour stopper deux chiens qui se battent
Il n’est pas évident d’interrompre une bagarre de chiens lorsque l’on est à l’extérieur étant donné que les solutions ne sont pas bien nombreuses. Mais voici quelques possibilités qui s’offrent à vous :
1. Une voix forte mais ferme peut permettre de faire cesser un combat de chiens, mais gardez à l’esprit que cette astuce ne garantit pas à coup sûr la séparation des chiens puisque tout dépend de la gravité du comportement agressif. Mais rien ne vous empêche d’essayer !
2. Autre technique plus délicate et qui nécessite deux personnes physiques, c’est d’intervenir en attrapant chacun son chien par les pattes arrières en formant un arc de cercle opposé. Cette méthode est très connue et a déjà fait ses preuves.
3. Si vous vous trouvez dans une maison, la meilleure solution est le jet d’eau, réglez-le au maximum et pulvérisez sans scrupule les deux chiens jusqu’à cessation définitive.
4. Dernière solution qui peut aussi très bien fonctionner : prendre une grande couverture bien épaisse et de la jeter sur les deux chiens dans le but d’interrompre le conflit. Ce textile aveuglera la visibilité des animaux et perturbera leurs sens.
Si les astuces citées ci-dessus vous semblent effrayantes et difficiles à réaliser, vous avez la possibilité d’opter pour un spray à base de citronnelle comme le Pet corrector spray. L’objectif de cette bombe anti-combat ou répulsive est de détourner ou d’arrêter chez le chien le comportement agressif. Personnellement je ne connais pas l’efficacité de ce jet, mais libre à vous de le tester !
À ne surtout pas faire
Ne faites jamais irruption au milieu d’une bagarre de chiens en cherchant à ouvrir leur gueules pour qu’ils lâchent prise. Croyez-moi cette méthode est la meilleure façon de vous faire arracher une main. N’attrapez pas non plus le chien par la queue au risque de lui déplacer une vertèbre.
Jean-Luc Fourtier
Educateur canin
www.eduquersonchien.com
Cela arrive a tout le monde, de penser de faire quelque chose par exemple dans le salon et aller dans une autre pièce et oublier complétement ce que nous devions faire. Et bien, c’est comme si les portes sont des fichiers de la mémoire dont les pièces stockent les souvenirs
Nuage
On passe la porte et on oublie…
Chacun d’entre nous a déjà vécu cela, passer une porte, entre dans une autre pièce et … oublier ce que nous venons y faire.
Cette étude de l’Université de Notre Dame montre que franchir des portes peut réellement causer ces fameux trous de mémoire. Car le passage de la porte servirait de frontière entre les différents événements, dans notre cerveau, segmentant ainsi dans notre mémoire, les épisodes de notre activité quotidienne. Des conclusions surprenantes publiées dans le Journal of Experimental Psychology. Bref, si vous avez un trou de mémoire une fois parvenu(e) dans la pièce voisine, ne vous inquiétez pas, c’est « normal ».
Gabriel Radvansky, professeur de psychologie à l’Université de Notre Dame, s’explique : « Se rappeler la décision ou l’activité à accomplir dans l’autre pièce est difficile parce nos décisions sont compartimentées. »
Le chercheur a mené 3 expériences dans des environnements réels et virtuels, avec des participants étudiants en leur demandant d’accomplir des efforts de mémoire lors de la traversée d’une salle et en franchissant une porte.
· Dans la première expérience, les sujets placés dans un environnement virtuel devaient passer d’une pièce à l’autre, en sélectionnant un objet sur une table puis l’échanger contre un autre objet placé sur une table différente, dans une autre pièce. Les participants devaient faire ensuite la même chose en se déplaçant à travers la pièce, mais sans franchir de porte. L’auteur constate que les sujets oublient bien plus fréquemment ce qu’ils ont à faire s’ils doivent passer une porte que s’ils doivent simplement se déplacer dans la pièce. Cela suggère que la porte ou «limite de l’événement » entrave la capacité d’une personne à suivre le fil de ses pensées ou à garder en mémoire les décisions prises dans une pièce différente.
· La deuxième expérience se déroulait dans le monde réel, dans le laboratoire du chercheur .
Il s’agissait de dissimuler dans des boîtes des objets choisis sur une table et de se déplacer soit à travers une pièce, soit de parcourir la même distance mais en franchissant la porte. Les résultats sont identiques à ceux de la précédente expérience, en environnement virtuel. Franchir la porte diminue la mémoire des sujets.
· La dernière expérience a été conçue pour tester si les portes servent de limites réelles aux différents événements ou si notre capacité de mémoire immédiate est liée à l’environnement dans lequel la décision a été conçue et prise. Des recherches antérieures ont montré que les facteurs environnementaux peuvent en effet affecter la mémoire et que l’information mémorisée dans un environnement donnée est mieux retranscrite dans le même contexte. Dans cette expérience, les sujets ont dû passer plusieurs portes pour se retrouver dans la pièce de départ où leur décision avait été conçue.
Mais, là encore, les résultats ne montrent aucune amélioration de la mémoire, ce qui suggère que l’acte de passage d’une porte est un moyen pour l’esprit, de segmenter les « fichiers de nos souvenirs».
Source : Quarterly Journal of Experimental Psychology, 64, 1632-1645 Walking through doorways causes
Une étude très intéressante qu’au retour à l’école bientôt, les étudiants devraient prendre en considération. Mais aussi pour tout le monde qui veut mieux retenir les informations. Pour la mémorisation, la main avec un crayon est mieux que le clavier
Nuage
Les gestes exécutés par la main sont plus complexes que ceux de la frappe au clavier. L’engagement du cerveau serait différent, et permettrait un meilleur accès aux concepts.
Lorsque nous prenons des notes avec un crayon ou un stylo lors d’un cours ou d’une conférence, nous retenons plus de choses que si nous notons à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur.
De plus en plus, les tablettes, claviers et smartphones prennent la place du stylo et du calepin pour prendre des notes, que ce soit en cours, en réunion professionnelle ou lors de conférences. Au point qu’aux Etats-Unis, 45 états sur 50 ont abandonné l’apprentissage de l’écriture manuscrite pour engager les enfants sur la voie du tout numérique.
Ce choix pourrait bien être le mauvais. Nous pourrions avoir sous-estimé la puissance de la main et de ses connexions avec la pensée. Récemment, des travaux de recherche menés à l’Université de Princeton ont montré que des personnes prenant des notes avec un crayon lors d’une conférence gardaient un meilleur souvenir de la présentation que des personnes ayant pris leurs notes à l’aide d’un clavier.
Dans cette expériences, les participants devaient écouter une mini-conférence sur un sujet donné (par exemple, la vie et la mort des civilisations) puis répondre à des questions posées par un examinateur qui testait ce qu’ils avaient retenu. L’examinateur testait deux choses le nombre de données factuelles retenues par les auditeurs (À quel siècle est apparue la civilisation de l’Indus ?) et le nombre de données conceptuelles qu’ils avaient mémorisées (Comment Grecs et Phéniciens se distinguaient-ils dans leur vision du monde ?).
Pour la mémorisation de données factuelles, le stylo et le clavier arrivaient à égalité. En revanche, pour le nombre de données conceptuelles, le stylo livrait de bien meilleurs résultats. Les participants ayant pris leurs notes à la main arrivaient à extraire l’essentiel de ce qu’ils avaient entendu, à mettre en relation plusieurs contenus de la présentation et à en tirer de grandes lignes.
Les raisons de cet avantage sont essentielles : à cause de la plus grande rapidité de prise de notes offerte par le clavier, les auditeurs ont tendance à tout noter, y compris de façon littérale en rapportant les propos exacts de l’orateur. Ce faisant, ils placent chaque information sur un pied d’égalité alors que les personnes prenant des notes à la main sont obligées d’établir une hiérarchie dans les faits et de ne retenir que le plus important. Un travail de conceptualisation est automatiquement réalisé et le résultat est plus structuré.
Réfléchissons bien avant de sacrifier l’usage de la main à un outil technologique qui pourrait bien s’avérer à double tranchant. D’autres études ont d’ores et déjà révélé que la qualité des textes produits par des élèves de CE2 munis de stylos est supérieure au niveau conceptuel à celle des textes produits par les mêmes élèves avec des claviers. A cela s’ajoute un étonnant pouvoir de la main de réduire les problèmes de dyslexie, et ce pour une raison à la fois simple et étonnante : pour le cerveau, toutes les touches d’un clavier se ressemblent, alors que le geste réalisé par les muscles de la main pour exécuter différentes lettres cursives sont programmés par des schémas moteurs entièrement distincts dans le cerveau… Une leçon de neurosciences et de pédagogie à méditer !