Se maquiller avant d’accoucher: la tendance qui fait débat


Qu’une femme se maquille pour aller travailler, sortir, visiter la famille est une chose, mais se maquiller quand les contractions lors d’un accouchement me semble un trop exagéré. Ce n’est pas une partie plaisir, ni pour épater la galerie, c’est de mettre au monde un bébé, c’est plus important que de bien paraitre pour des photos ou la visite. Ka femme n’a pas à être parfaite, mais simplement être elle-même
Nuage


Se maquiller avant d’accoucher: la tendance qui fait débat


© Getty Images.

Selon une étude britannique, 68% des femmes se maquilleraient avant de donner naissance à leur enfant. Une tendance qui fait réagir.

Si certaines n’envisagent pas de passer par la salle de bains pour une mise en beauté avant de donner naissance à leur enfant, d’autres n’imaginent pas accoucher sans un maquillage parfaitement exécuté. La preuve en est ces nombreuses vidéos intitulées « Mon make-up avant d’accoucher » qui ont vu le jour sur YouTube. 

De l’épilation au brushing

Et cette tendance se confirme à en croire une étude menée par l’enseigne de make-up Cosmetify auprès de femmes britanniques, et reprise par Harpers Bazaar. Selon cette enquête, 68% des femmes âgées de 18 à 31 ans affirment se maquiller une fois les contractions ressenties et le travail entamé. 65% s’épilent, 43% se font une pédicure, 37% s’appliquent de l’auto-bronzant et 32% se font un brushing.

Les photos en cause

Lorsque l’on demande à ces femmes pourquoi elles sont si préoccupées par leur apparence à leur accouchement, les principales raisons qui reviennent sont de vouloir être jolie sur les photos (31%), d’être présentable pour les visiteurs (26%) ou d’éviter de paraître malade, épuisée et fatiguée (22%).

Bien sûr, toutes les femmes sont libres de se préparer à leur accouchement comme bon leur semble. Mais pour certains, cette tendance souligne la pression de la société à laquelle sont soumises les femmes. Celle de devoir constamment paraître radieuse, à l’instar de Kate Middleton qui nous a habitués à afficher un look irréprochable quelques heures seulement après chacun de ses accouchements… Une image à laquelle sa belle-sœur Meghan Markle a refusé de coller, attendant deux jours après avoir donné naissance à son fils Archie avant de se montrer en public.

https://www.7sur7.be/

Des associations dénoncent l’épilation de fourrure de lapin angora


Si vous aimez la fourrure d’angora, saviez-vous comment on les récolte ? C’est à glacé le sang. Car le poil est arraché sur des lapins angoras, imaginez la souffrance que subissent ces animaux
Nuage

 

Des associations dénoncent l’épilation de fourrure de lapin angora

 

  • Par Diane Berger

Pour dénoncer la violence de l’épilation subie les lapins angora, deux associations de défense des animaux l’ont «mise en scène», ce jeudi, devant le ministère de l’Agriculture. Les éleveurs, eux, se défendent de toute maltraitance et prennent déjà des mesures.

Étrange tableau devant le ministère de l’Agriculture ce matin: en pleine rue, un hommé déguisé en lapin géant, étendu et ligoté sur une table, se faisait mutiler sous les yeux des passants. La mise en scène était volontiers gore: costume sanguinolent, corps qui se débat et hurlements de lapins préenregistrés. À l’origine de cette communication choc, deux associations de défense des animaux habituées des coups d’éclat médiatiques: PETA (Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux) et One Voice.

«Le lieu est symbolique, c’est un appel au ministre de l’agriculture pour interdire la production d’angora en France» explique au Figaro Anissa Putois, chargée de campagne de PETA France.

Pour obtenir la fourrure angora, pas d’abattage mais un prélèvement régulier des poils, au cours duquel l’animal est attaché, se débat et gémit.

«Quiconque voit des images de lapins mutilés et entend leurs cris de douleur quand ils sont épilés de la sorte comprendra que cette matière cruelle n’a pas lieu d’être au 21ème siècle et il est grand temps que sa production soit interdite», déclare Muriel Arnal, présidente de One Voice dans un communiqué.

Par cette action, PETA et One Voice ont souhaité alerter l’administration mais aussi les citoyens de ce qui se cache derrière le secteur de la fourrure angora car «beaucoup de gens ignorent la cruauté derrière cette fourrure angora» selon Anissa Putois. Or, des révélations récentes de PETA sur l’élevage des lapins angora en Asie et une enquête en septembre de One Voice sur la réalité des élevages français ont de quoi glacer le sang: minuscules cages individuelles, abattage brutal des mâles, mauvaises conditions d’hygiène, hurlements de souffrance des lapins…

9000 tonnes de poils de lapin commercialisés dans le monde

 

«Beaucoup de gens ignorent la cruauté derrière cette fourrure angora.» Anissa Putois, de PETA France.

Chaque année, 9000 tonnes de poils de lapin seraient commercialisées dans le monde selon One Voice, à 90% en provenance de Chine. Mais il y a encore en France une trentaine d’élevages de lapins angora:

«c’est une production très limitée qui passe donc un peu en dessous des radars du ministère de l’Agriculture» explique Mme Putois qui dénonce une activité très mal légiférée et très peu encadrée.

«La fourrure angora est utilisée surtout pour les vêtements, en petites proportions dans beaucoup de vêtements pour les rendre plus chauds. Mais c’est inutile car nous vivons à une époque où les matières véganes remplacent très bien les produits d’origine animale» affirme Anissa Putois.

Des courriers avaient déjà été adressés au ministère par les associations, mais ils étaient restés sans réponse. Suite à l’action de ce matin, deux représentantes des associations ont été reçues au ministère de l’Agriculture pour discuter du sujet avec l’administration.

Une charte des bonnes pratiques en cours d’adoption

 

«Il s’agit surtout d’élevage familial, artisanal.» Un éleveur de lapins angora.

Contacté par Le Figaro, un éleveur de lapins angora se défend de maltraitance animale.

«Ici c’est différent de la Chine qui assure la majorité de la production mondiale avec des élevages de 100.000 lapins parfois. Le rapport à l’animal est très différent: le plus gros élevage en France doit faire 450 lapins, et sinon il s’agit surtout d’élevage familial, artisanal.»

Néanmoins, il reste ouvert au dialogue avec les associations, qui ont le mérite de secouer les pratiques des éleveurs:

«Quelque part les attaques de l’année dernière ont interrogé les éleveurs qui hésitaient à s’engager en faveur du bien-être animal, ce n’est pas plus mal. Mais ce qui m’écœure c’est qu’on s’attaque à des petites filières artisanales, qui tiennent à leurs animaux.»

Lorsque l’association One Voice a publié en septembre dernier son rapport sur les élevages français, un projet de guide des bonnes pratiques de l’élevage angora était en cours de rédaction, mais peinait à attirer beaucoup d’éleveurs: aujourd’hui, vingt-et-un se sont dits prêts à le signer. Cette charte de l’élevage du lapin angora contient une série de dispositions censées assurer les bonnes conditions de vie des animaux. Elle demande notamment aux éleveurs de donner aux animaux du lagodendron, un mimosa africain censé faciliter la chute des poils et donc l’épilation des lapins: une solution qui ne convient pas à One Voice, pour qui l’efficacité de l’aliment ne compense pas le reste des souffrances endurées par les bêtes à grandes oreilles.

http://www.lefigaro.fr

Ces fruits sont passés chez l’esthéticienne


La torture des fruits ! Personnellement, je suis tout à fait contre que les femmes s’imposent des supplices pour répondre à des critères de beauté. Enlever des poils est une chose, mais à la cire, pourquoi souffrir alors qu’il y a d’autres moyens qui sont sans douleurs
Nuage

 

Ces fruits sont passés chez l’esthéticienne

 

Le HuffPost  |  Par Damien Choppin

 

« Détricoter les préjugés et l’aspect politique de l’attirance physique. »

C’est ce que promet la série « Define Beauty » du site NOWNESS.

Chaque semaine, le site fait appel à des artistes pour donner leur vision de l’attraction sous forme de vidéo. Dans le dernier épisode, mis en ligne mercredi, les photographes londoniennes Metz+Racine ont fait passer le supplice de l’épilation… à des fruits.

Dans la vidéo en tête de cet article, vous pouvez ainsi voir un kiwi se faire épiler à la cire chaude ou une framboise se faire arracher les poils à la pince.

Contrer l’absurdité du culte du corps imberbe ou célébrer la beauté de la crème dépilatoire? Le sens de la vidéo est libre d’interprétation. 90 secondes étranges, mais néanmoins captivantes.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Histoire de la beauté : 8 faits surprenants


À chaque époque, en Occident, la beauté chez la femme, avait sa propre définition. Mais, la femme est rester esclave d’une certaine façon à ces modes qui pouvaient être parfois dangereux pour sa santé ou carrément dégoutant selon notre vision d’aujourd’hui
Nuage

 

Histoire de la beauté : 8 faits surprenants

 

Double menton et genoux mous ont déjà été aussi affriolants que le sont aujourd’hui la mâchoire découpée et les jambes fines. Tout plein de faits divertissants sur l’histoire de la beauté en Occident.

La mine triste

Afficher une mine de dépressif au seuil du précipice faisait très « distingué » au 19e siècle. Pour se défaire les traits et creuser leurs cernes, les femmes buvaient du vinaigre, se privaient de sommeil pendant des jours ou ingéraient des drogues à base de belladone. En plus de cultiver le teint cadavérique, ces précurseurs du mouvement gothique se noircissaient les cheveux à l’aide de racines et d’écorces d’arbres bouillies dans le vin.

histoire-de-la-beaute-cernes

Photo : Geoffrey Clements / Corbis (Millicent, Duchess of Sutherland, John Singer Sargent)

Les remèdes miracle

Le caca d’humains et d’animaux a été fort populaire dans les recettes de cosmétiques à travers les siècles. On s’en enduisait les cheveux pour les fortifier ou activer leur repousse, la peau du visage pour lutter contre les rides, le corps pour le raffermir. On osait aussi la sangsue macérée 60 jours, l’eau de pigeon bouilli, le hachis de limaçons rouges, la cervelle de tortue, le sperme, la bave… Peu ragoûtant, certes, mais moins nocif que le sulfure d’arsenic utilisé à l’époque pour s’épiler. Ou encore le plomb, le vitriol et le mercure dans les fonds de teint blanchissants. Ces plâtres étaient si toxiques qu’ils brûlaient et trouaient la peau du visage, en plus de donner mauvaise haleine et de noircir les dents. Mais tout cela n’était rien, apparemment, à côté de l’humiliation du bronzage. Tellement paysan.

Les joyeuses courbes

À part le menuet et l’équitation, le sport n’avait pas du tout la cote chez les filles avant la fin de la Première Guerre mondiale. Le bourrelet s’assumait alors joyeusement. Une des premières à renverser cette mode fut cependant l’impératrice Sissi (Élisabeth de Wittelsbach, 1837–1898). Extrêmement soucieuse de garder sa taille de guêpe sculptée par les corsets, elle avait fait installer des salles de culture physique dans toutes ses résidences, où elle s’exerçait plusieurs heures par jour aux anneaux, aux haltères, aux barres parallèles et au cheval d’arçons.

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine d’Hongrie)

Crédit photo : Alinari via Getty Images (Portrait d’Elizabeth of Wittelsbach, Imprératrice d’Autriche et Reine de Hongrie)

Les odeurs intimes

Une femme dont le sexe dégageait une mauvaise odeur aux 15e et 16e siècles était considérée comme « honnête », puisque seules les prostituées pratiquaient l’hygiène intime, enseignée par les mères maquerelles (certaines poussaient la coquetterie jusqu’à enjoliver leurs poils pubiens de rubans) Mais, pour les bonnes catholiques, pas question de s’approcher de « là », même avec une perche de 10 pieds. Les hommes non plus n’étaient pas très tentés. Au 19e siècle, les médecins ont fini par exhorter les jeunes filles à être « propres » si elles voulaient « trouver et garder un mari ».

Les perruques vertigineuses

Au temps de Louis XIV, en France, certaines perruques s’élevaient si haut dans les airs que la bouche semblait être au milieu du corps. On les décorait de bateaux miniatures, de moulins à vent, de fleurs, de miroirs, de figurines d’animaux, le tout abondamment recouvert de poudre d’amidon. Outil indispensable : une baguette munie de petites mains en ivoire pour se gratter le fond de la tête. Car ces échafaudages complexes étaient très prisés par la vermine…

iStock by Getty Images

iStock by Getty Images (Comic Sketches from English History for Children of Various Ages. With Descriptive Rhymes.”, Lieutenant-Colonel T.S. Seccombe, London, in 1884)

Les atouts enchanteurs

À partir de 1770, il est devenu illégal pour les Anglaises d’user d’eaux de senteurs, de « peintures », de dents artificielles, de faux cheveux et de talons hauts pour « abuser » des hommes ou les « conduire au mariage ».

Le pétard suprême

Pour être qualifiée de méchant pétard il y a 400 ans, une femme devait avoir un « menton court et fourchu, si grasset et charnu par-dessous que descendant à la gueule, il semble faire comme un second menton » ; des « bras assez charnus et massifs » ; une « petite bouche aplatie » ; des pieds « rondelets » ; des cheveux blonds « crépus »  (Trois livres de l’embellissement et ornement du corps humain, Jean Liébault, 1582). Quant au bas du corps, on s’en fichait : les jambes, recouvertes de tissus jusqu’au sol, ne servaient que de « socle » pour le haut.

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Crédit photo : Francis G. Mayer / Corbis

Les charmantes aisselles

Une Française s’épilant les aisselles était totalement éteignoir au 19e siècle. Les hommes étaient fous de ces touffes de poil « diverse[s] comme la couleur des cheveux, ondoyante[s] comme les boucles qui la recèlent », mais plus encore des émanations qui s’en dégageaient. Les variations de ces « fumets » ont d’ailleurs été décrites avec subtilité par l’écrivain Joris-Karl Huysmans :

« Nul arôme n’a plus de nuances ; c’est une gamme parcourant tout le clavier de l’odorat, touchant aux entêtantes senteurs du seringat et du sureau, rappelant parfois le doux parfum des doigts qu’on frotte après y avoir tenu et fumé une cigarette. Audacieux et parfois lassant chez la brune et chez la noire, aigu et féroce chez la rousse, le gousset est flottant et capiteux ainsi que certains vins sucrés chez la blonde (…) ».

Sources :
L’éternel féminin – Une histoire du corps intime, par Béatrice Fontanel (Seuil) ;
Histoire de la beauté – Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, par Georges Vigarello (Seuil).

http://fr.chatelaine.com/