Son fils de trois ans verrouille son iPad pour… 49 ans!


Justement, hier Sydney voulait ouvrir ma tablette à mon insu. Après quelques reprise, intriguée, je regarde ma tablette et l’accès était indisponible pour 1 minute. Ici, l’enfant a essayé tellement de fois que l’iPad du père s’est bloqué pour 49 ans.
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Son fils de trois ans verrouille son iPad pour… 49 ans!

 

Par: Deborah Laurent

La bonne blague qui n’a probablement dû le faire rire…

Les enfants de trois ans sont des petits démons ou en tout cas des aimants à bêtises. Ils touchent tout ce qu’il ne faut pas toucher. Les téléphones et les tablettes parentales font généralement partie de leur convoitise.

Le petit garçon d’Evan Osnos s’est récemment emparé de son iPad et a tenté de le déverrouiller. Il a essayé tant de fois d’y avoir accès qu’il l’a verrouillé pour la période insolite de… 49 ans, soit 26 millions de minutes.

Evan Osnos a partagé l’image de son iPad condamné à l’inactivité pendant un demi-siècle sur Twitter en demandant de l’aide. Certains lui ont suggéré « un voyage dans le temps » ou une « réinitialisation de l’enfant ».

La solution consiste en fait à restaurer l’appareil. Toutes les données sont alors supprimées. C’est ce qu’Evan a fini par faire

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Parole d’enfant ► Jeu


Quand je vois Mlle jouer un jeu que la vitesse d’action est un atout, je la trouve pas mal bonne. Elle rit quand j’essaie de faire comme elle
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Jeu

 

Grand-maman raconte :

Mlle joué à un jeu sur mon IPad : une course contre un voleur parmi des camions et d’autobus et autres obstacles, le jeu se déroule assez vite et elle est très bonne

Je dit :

– Moi ça m’énerve de jouer à ce genre de jeu

– Arrête de t’énerver sinon, c’est ton cerveau qui s’énerve

Ana-Jézabelle, 4 ans (5 ans) 14 décembre

La tablette efficace contre les problèmes de vision?


On nous met en garde contre les écrans, cependant la tablette possède un atout non-négligeable. En effet pour ceux qui ont des problèmes de vision, il est plus facile de lire sur une tablette que sur tout autre support
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La tablette efficace contre les problèmes de vision?

 

La tablette efficace contre les problèmes de vision?

L’équipe de recherche a sélectionné 100 participants.Photo Fotolia

Aussi efficace qu’un dispositif d’aide visuelle traditionnel, mais moins couteux et moins stigmatisant, une tablette aiderait les personnes souffrant de troubles de la vision ou d’une maladie des yeux à voir mieux, constate une étude de l’Université de Concordia, à Montréal.

Aucune expérience n’était arrivée à de tels résultats jusqu’à présent. La célèbre tablette aurait ainsi de nombreux avantages, dont celui de permettre à des patients souffrant de troubles ou maladies de la vision, de mieux voir et d’améliorer leur lecture.

L’équipe de recherche a sélectionné 100 participants âgés de 24 à 97 ans. Un peu plus de la moitié d’entre eux souffrait de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie dégénérative touche la zone centrale de la rétine entrainant une perte progressive de la vision centrale. Elle rend ainsi certaines tâches, comme la lecture, plus difficiles. S’il n’existe pas de traitement capable de restaurer la vue, à ce jour, plusieurs outils d’aide à la vision existent.

Les chercheurs ont soumis les volontaires à un questionnaire et testé leurs capacités visuelles avec l’iPad ainsi que 2 dispositifs de grossissement. Ils ont ensuite comparé les résultats de taux de lecture obtenus par les participants.

Leurs constatations indiquent que la plupart ont eu plus de mal à déchiffrer des textes comportant des petits et moyens caractères. Pour un quart d’entre eux, lire un texte de taille plus large était bien plus facile.

«Il est intéressant de souligner que la technologie utilisée pour effectuer le grossissement importe peu: un iPad marchait aussi bien qu’un dispositif traditionnel comme un système de télévision en circuit fermé», explique Elliott Morrice, étudiant en psychologie à Concordia et co-auteur de cette étude.

L’expérience jouait aussi. Les chercheurs ont constaté que les participants ayant déjà utilisé un iPad lisaient en moyenne 30 mots par minute de plus que ceux s’en servant pour la première fois.

Contrairement aux dispositifs d’aide visuelle, les tablettes tactiles sont moins stigmatisantes et le handicap ou trouble de la vue, moins facilement identifiable, notent aussi les chercheurs.

«Les tablettes offrent les mêmes bénéfices tout en étant socialement acceptables», souligne Aaron Johnson, auteur principal de l’étude.

Les problèmes de baisse de la vue et de basse vision impactent aujourd’hui un canadien sur trois après l’âge de 50 ans et s’accentuent avec le vieillissement de la population. Ils rendent non seulement la vie quotidienne plus difficile, mais favorisent le risque de chute, de fracture ou d’isolement social.

http://fr.canoe.ca/

iPhone: 5 choses qu’Apple sait sur votre vie privée (et partage parfois avec d’autres entreprises)


Lisez-vous les conditions d’utilisation de vos appareils intelligents ? C’est long, et souvent écrit en petits caractères dans un langage souvent ambigu que même des experts ne sont pas capables de les expliquer avec précision
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iPhone: 5 choses qu’Apple sait sur votre vie privée (et partage parfois avec d’autres entreprises)

 

Chaque iPhone, iPad et iPod est vendu avec une documentation aussi longue que dense et indigeste. Son but? Vous informer que l’utilisation de ces gadgets va de pair avec la divulgation d’une tonne d’informations très sensibles.

Pour Apple, il est parfaitement légal d’ingurgiter toutes ces données personnelles puisque vous lui en avez donné l’autorisation. Cela ne vous dit rien? Vous vous en seriez rendu compte si vous n’aviez pas lu les conditions générales d’utilisation de cette manière:

Mais si vous vous êtes plongés dans les conditions générales d’utilisation de l’iOS Apple et sa politique de confidentialité – que vous avez accepté à la première utilisation puis à chaque mise à jour – son langage extrêmement vague concernant les données personnelles ne vous aura pas échappé. Au lieu de préciser tous les scénarios où Apple pourrait garder ces informations, les documents restent flous.

Le HuffPost a soumis à des experts juridiques les conditions générales de l’iOS 8.1 etsa politique de confidentialité pour mieux comprendre ce que chacun abandonne de sa vie privée à Apple.

Voici donc cinq types de données sensibles que vous communiquez à Apple ou à l’un de ses partenaires, juste à travers une utilisation normale de votre iPhone.

1. Tout ce que vous dites à Siri et où vous le lui avez dit

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Quand vous parlez à Siri, ou à l’un des systèmes de dictée de votre iPhone, un prestataire d’Apple peut vous écouter aussi.

Votre iPhone permet à Apple d’utiliser et partager toutes sortes de données « telles que vos noms et pseudonymes, les noms, pseudonymes et relations entre vos contacts et vous-même. »

Les « filiales et agents » qui peuvent mettre la main dessus ne sont pas du tout définis. S’agit-il de sous-traitants? D’après Ryan Calo, professeur à l’université de droit de Washington, cela peut inclure des milliers de personnes.

Cette collecte a bien un but pour Apple. Elle vise à aider Siri à être le plus pertinent dans la compréhension et l’interprétation des questions posées.

2. Certaines informations « non personnelles » très personnelles

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La politique de confidentialité d’Apple divise les informations en deux camps: personnelles et non personnelles. Elle insiste bien sur le fait qu’elle ne communique pas les infos personnelles au service marketing. Mais ces deux catégories ne sont pas définies avec le même luxe de détails.

La définition du caractère « personnel » d’une information est très étroite, elle se limite au nom, adresse, courriel, numéro de téléphone, préférences de contact, et numéro de carte bancaire. Des données ultra-sensibles qu’Apple n’utilise « que » pour l’amélioration de ses produits et de ses publicités.

D’un autre côté, les données « non personnelles » recouvrent un domaine beaucoup plus large qu’Apple peut partager. Cela inclut pourtant des informations telles que le métier, le code postal, l’identifiant unique de l’appareil, l’URL de référence, la localisation de l’appareil…

« Nous pouvons également collecter des informations sur les activités des clients par l’intermédiaire de notre site web, des services iCloud, de l’iTunes Store et à partir de nos autres produits et services », poursuit Apple.

Elles sont « non personnelles » parce qu’elles ne permettent pas, à elles seules, votre identification directe. Malgré tout, il est certainement possible d’extraire de ce fatras de données insignifiantes des dossiers complets sur de véritables personnes – le « qui, quand et où » explique Chip Pitts, de Stanford.

3. Où se trouve votre téléphone (et vous aussi a priori)

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N’importe quel « service » – quelle qu’en soit la définition – qui a recourt à la localisation peut connaître votre position. Puisque nous emmenons notre téléphone intelligent à peu près n’importe où, notre journée entière peut potentiellement être cartographiée. Surtout, ces données peuvent être conservées.

Apple précise malgré tout que ces données de géolocalisation ne sont pas collectées afin de les relier à un individu. Même dans ces conditions, il reste toujours possible d’établir un lien en les combinant avec d’autres données.

Votre localisation est également transmise à chaque achat et utilisation d’une application. On ne voit pas bien en quoi cela est nécessaire, mais si une application est capable de vous localiser, elle a le droit d’envoyer ces données à Apple et à ses partenaires.

4. À quelle vitesse vous vous déplacez

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Toute application qui utilise vos données de géolocalisation peut aussi récupérer « les informations relatives à la vitesse de votre parcours ». À priori, cela intéresse surtout celles qui donnent des informations sur le trafic routier.

Dans les faits, il existe au moins un exemple où des données liées à la vitesse ont été détournées dans un but précis. En 2011, les GPS Tom Tom ont dû présenter leurs excuses pour avoir transmis ce type d’informations à la police néerlandaise, qui les a ensuite utilisées pour placer ces radars.

5. Tous vos iMessage, au moins pendant « une période limitée »

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Pour s’assurer que les iMessage sont bien envoyés, Apple les stocke sous forme cryptée pour « une période limitée ». Une minute? Un an? Un siècle? Aucune idée.

Comme pour toutes les données confidentielles, ce stockage pose problème. Les messages peuvent très bien être la cible de pirates, même si leur cryptage en font des cibles difficiles a priori. En revanche, Apple ne garde pas les données de FaceTime. Cela demanderait trop d’espace, et reviendrait trop cher.

BONUS: l’acceptation par défaut d’autres termes et conditions

Les conditions d’utilisation d’Apple iOS, son système d’exploitation, signalent très succinctement qu’en utilisant son logiciel « en connexion avec un Apple ID, ou un autre service Apple, vous acceptez les termes et conditions applicables à ce service. » En clair, vous acceptez les « termes et conditions » d’iTunes rien qu’en le faisant tourner sur votre iPhone.

Mais cela pourrait avoir d’autres conséquences. Télécharger une application avec votre Apple ID peut impliquer une validation automatique des termes et conditions de cette application. Mais il est presque impossible de dire quand et si ce genre de choses arrivent.

Il est bon de noter que si Apple et d’autres entreprises se réservent le droit de rassembler un grand nombre d’informations à notre sujet, il est très difficile de savoir s’ils le font effectivement, ou ce qu’ils en font – si tant est qu’ils en fassent quoi que ce soit.

Le langage employé dans les documents de références et la politique de confidentialité d’Apple est si vague qu’aucun expert en droit n’est capable de l’interpréter avec précision, assure Ryan Calo, professeur à l’université de droit de Washington.

Apple affirme que son activité n’est pas de vendre des données sur ses clients aux publicitaires. Contrairement à Google et Facebook, ses profits viennent de la vente de ses produits. Certaines conditions générales précisent que les données amassées servent à voir ce qui marche et ne marche pas. De plus, Apple semble prendre très au sérieux le cryptage de ces données.

Malgré tout, les revendeurs de données – des entreprises qui collectent, analysent et vendent des études sur les consommateurs- prospèrent grâce aux informations que les détenteurs de téléphones intelligents les laissent récolter. Une fois que vous avez accepté d’en céder une poignée à Apple, vous êtes libre d’allumer votre iPhone, de surfer sur internet, de télécharger des tonnes d’applications marrantes, etc. À chaque fois, ce sont de nouvelles entreprises qui surveillent vos faits et gestes pour leur compte.

« [Les consommateurs utilisent et] parlent à leur téléphone comme si c’était leur meilleur ami, et ils ne réalisent pas que tout cela tombe dans un grand aspirateur à données », explique Chip Pitts, de l’école de droit de Stanford.

Aux États-Unis, ces entreprises peuvent compiler des informations sur la religion, les origines ethniques, les préférences politiques, les noms d’utilisateurs, les revenues, et l’historique médical familial, entre autres choses, d’après une enquête de CBS News investigation en 2014. L’un des acteurs majeurs de cette industrie des données, Acxiom, prétend détenir 1500 informations sur la majorité des Américains adultes.

Pourtant, les consommateurs ne sont pas démunis face aux géants des technologies. La plupart d’entre eux restent très sensibles au mécontentement de leurs clients

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ce film d’animation sur plusieurs écrans va vous bluffer


Moi, je trouve ces vidéos sur plusieurs supports étonnants. Réussir a tout faire synchroniser, tablettes, téléphones intelligents ensembles pour arriver a ce résultat ? C’est vraiment bien fait
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Ce film d’animation sur plusieurs écrans va vous bluffer

 

 

Impressionnant. Ce film d’animation est composé de plusieurs segments vidéos qui se jouent en même temps, mais sur des supports différents.

Au début de la vidéo, plusieurs personnes ont le doigt sur le bouton play d’une multitude d’iPhones et d’iPads. La vidéo est lancée exactement au même moment sur tous les appareils.

On peut ainsi suivre les aventures des deux personnages en 2D qui sautillent d’écran en écran avec le plus grand naturel. Tout cela au prix de nombreuses tentatives pour atteindre ce degré de synchronisation, à en croire des internautes visiblement bluffés. Mise en ligne le 17 octobre sur Youtube par le site d’achat et de vente d’art Art Fido, la vidéo comptabilise déjà plus de 70.000 vues. Le futur du film d’animation?

Mise à jour: la vidéo originale a été mise en ligne le 17 septembre. Elle fait office de clip pour la chanson Knock knock du groupe Brunettes Shoot Blondes, qui a eu l’idée de cette animation, réalisée par le studio SYT-X-Video

http://www.huffingtonpost.fr/

Les chiens et l’iPad, une grande histoire d’amour


On sait que les chats aiment tout ce qui bouge, et même sur les tablettes tactiles, mais les chiens peuvent-ils s’amuser aussi avec la technologie ?
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Les chiens et l’iPad, une grande histoire d’amour

 

Par Sophie Le Roux

Vous avez une tablette ? Et si vous la prêtiez à votre toutou ? Car vous l’ignorez peut-être, mais les chiens adorent l’iPad et autres tablettes tactiles. Il existe d’ailleurs des jeux développés rien que pour eux. Et pour les chats aussi, pas de jaloux !

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils s’en donnent à coeur joie, donnant coups de pattes, de truffe et de langue à tout va pour attraper, en vain évidemment, les petites bêtes étonnantes qui se baladent sur l’écran.

A ce rythme, pas sûr que les tablettes de ces toutous survivent bien longtemps à leurs assauts…

Mais les fous rires qu’ils nous offrent quand ils jouent n’ont pas de prix ! La preuve dans cette petite compilation :

 

http://wamiz.com

Le mystère des écouteurs qui s’emmêlent enfin résolu


Ceux qui ont des écouteurs pour leur téléphone ou tout autres gadgets, savent que le fil est que trop souvent emmêler quand on le met dans les poches, un sac … Bien que cela ne soit pas grave, mais demande de défaire les nœuds à chaque fois, un chercheur a résolu, semble-t-il le problème
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Le mystère des écouteurs qui s’emmêlent enfin résolu

 

C’est une loi scientifique : lorsqu’on les transporte, les câbles d’écouteurs s’emmêlent. © SIPA

Londres, Frédérique Andréani

Un scientifique britannique a défini la « conjecture de la boucle », qui explique la tendance des câbles d’écouteurs à s’emmêler, et propose une solution.

Si vous êtes un utilisateur régulier d’écouteurs, vous connaissez le problème : quelle que soit la façon dont vous les disposez – dans un sac à main, dans une valise, dans votre poche – ils en ressortiront emmêlés, leurs fils formant un sac de noeuds, nécessitant quelques bonnes minutes de manipulations aussi minutieuses que fastidieuses avant d’être de nouveau en état d’utilisation. Cependant, cette contrariété quotidienne – pas très grave mais ennuyeuse, comme les utilisateurs d’iPhone, iPod et autres gadgets portables pourront en attester – pourrait bientôt être éradiquée. Robert Matthews, un professeur de sciences physiques de l’université britannique d’Aston, à Birmingham, semble ainsi avoir résolu le problème.

Après 12 000 tests, menés avec l’aide d’écoliers anglais sur des fils mesurant de 55 à 183 centimètres, le chercheur a confirmé que les fils d’écouteurs formaient spontanément des noeuds quand ils ne sont pas tendus, et que ces noeuds se forment d’autant plus vite que les fils sont longs et mous, souvent en quelques secondes.

Le professeur Matthews a cependant trouvé une solution pratique à ce problème en se basant sur un phénomène qu’il a nommé la « conjecture de la boucle » : selon lui, il suffit d’attacher la partie des deux câbles la plus proches des oreillettes avec un petit clip, puis d’utiliser un autre petit clip pour attacher ensemble les deux écouteurs et la partie du fil qui se termine avec la prise audio, pour éviter la formation de noeuds : pas tout simple, mais plus rapide néanmoins que le démêlage…

http://www.lepoint.fr/

Réparer : l’art oublié


Aujourd’hui, quand quelque chose brise, on le met à la poubelle, car notre mode de consommation est d’acheter toujours du neuf. Avec la technologie que les compagnies mettent une date de péremption, c’est encore plus vrai, Au États-Unis, un groupe de tout âge semble vouloir changer les choses, Ils réparent n’importe quoi même des ordinateurs … Mais Apple est un très mauvais joueur, car il ne met pas en ligne des informations pertinentes comme les autres modèles
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Réparer : l’art oublié

 

 

Crédits photo : ThinkStock

Nous jetons à la poubelle beaucoup trop d’objets… Il faut arranger ça!

Madison Sheffield ouvre le four-grilloir, passe une main à l’intérieur et met l’appareil en marche, apparemment indifférente au risque d’électrocution. « Thermostat ou élément chauffant ?» marmonne-t-elle en triturant des fils et en farfouillant avec un multimètre. «Qu’est-ce qui ne va pas?» Elle n’est pas la seule dans la pièce bondée à ausculter un appareil détraqué.

À quelques mètres d’elle, trois personnes fouillent l’intérieur d’un antique magnétoscope, et une autre équipe dissèque une lampe à lave. C’est l’ordinaire du Fixers Collective de Brooklyn, un groupe de bricoleurs new-yorkais qui se réunit une fois par mois dans une galerie d’art pour réparer tous les objets brisés que les gens du quartier peuvent y déposer: ordinateurs, lampes, électroménagers et autres bidules qu’on a tendance à jeter au premier faux contact. Pendant mes trois heures d’observation, ces réparateurs bénévoles remettront tout en marche, sauf la lampe à lave.

Chacune de ces résurrections est non seulement utile; pour le propriétaire de l’objet rescapé, c’est une révélation.

«Je n’étais plus la même après le sauvetage de mon portable, avoue la cinéaste Nicole DeLuca à propos du MacBook confié au groupe l’an dernier. Je sais maintenant que je ne suis pas obligée d’acheter du neuf quand un appareil tombe en panne.»

Vous avez peut-être entendu parler des «makers», ces maniaques d’internet qui relancent la tradition artisanale et l’art de la réparation. Le succès populaire de ce mouvement ranime l’intérêt des jeunes pour la technique et leur apprend à utiliser des outils. Maintenant, il faut aller plus loin, appliquer ces méthodes aux objets existants et redonner une seconde vie aux appareils endommagés.

Bref, il faut réapprendre à réparer. Ce serait une véritable révolution culturelle. Au siècle dernier, les entreprises nord-américaines ont imposé l’obsolescence programmée de leur marchandise. Acheter du neuf est devenu un impératif économique:

«Il nous faut des objets qui se consument, s’abîment, s’usent, se remplacent et se jettent toujours plus vite», écrivait le spécialiste du marketing Victor Lebow en 1955.

Les rebuts électroniques sont l’une des catégories de déchets les plus envahissantes. Les Nord-Américains en ont produit plus de 2,2 millions de tonnes en 2010, et seulement 27% de ces e-déchets ont été recyclés – si l’on peut dire, car la récupération se résume souvent à une expédition dans un pays en développement où les composants toxiques polluent l’environnement. Un terrible gâchis. Réapprendre à réparer conjurerait cette malédiction séculaire.

Les ordinateurs sont d’excellents candidats à la réparation, car les vieux modèles n’ont presque rien à envier aux nouveaux. En prime, les ordinateurs se réparent avec une facilité déconcertante. Vincent Lai, un membre du Fixers Collective, a retapé un portable «mort» pour 20$.

«La pièce se remplaçait comme un charme ! Le propriétaire l’aurait fait tout seul au même prix.»

Le contexte actuel est on ne peut plus favorable à la réparation. YouTube regorge de vidéos explicatives, des sites comme iFixit vendent des pièces de rechange et mettent en ligne des guides de dépannage pour matériels jeunes et vieux, et les nouvelles imprimantes 3D à bas prix élargissent la gamme des possibilités.

Pour s’enraciner solidement, ce mouvement a toutefois besoin de plus que de la bonne volonté de ses adeptes. Les fabricants aussi doivent s’y mettre. Trop d’appareils électroniques sont irréparables à dessein. Leurs composants ne peuvent pas être remplacés ou sont collés les uns aux autres.

«Leur design est anorexique : mince, mince et encore plus mince», râle Kyle Wiens de iFixit.

Certains sont meilleurs que d’autres: selon Kyle, les produits de Dell se réparent bien, ceux d’Apple, beaucoup moins. Simplement pour ouvrir un iPad, il a dû fabriquer un coussin rempli de riz, le chauffer et le poser sur la tablette afin d’assouplir délicatement l’adhésif du boîtier.

Quelques interventions politiques ne feraient pas de tort : des lois obligeant les industriels à prévoir des pièces de rechange pour leurs produits, par exemple. Ou encore, de manière plus concrète, proposer des avantages fiscaux aux entreprises dont les produits sont conçus pour pouvoir être réparés. Si les fabricants sont tenus de prolonger la garantie (actuellement, de quelques semaines à peine), ils seront portés à rendre réparables leurs produits. Ce qui ferait travailler les réparateurs tant professionnels qu’amateurs.

Encore plus simple : faisons une exception à la loi sur les droits d’auteur pour les manuels d’entretien. Beaucoup de fabricants – Apple le premier – ne mettent pas leurs manuels en ligne et envoient une mise en demeure à quiconque ose le faire. Et pourquoi ne pas créer un répertoire de matrices en ligne ? Quand une pièce en plastique, disons la charnière de votre portable HP, se casse, vous n’auriez qu’à télécharger sa matrice et à imprimer la pièce. (Ce n’est pas interdit ; on peut breveter un dispositif, mais rarement une pièce.)

Le vrai défi n’est pas technique, il est culturel. Réparer peut-il devenir classe ? Faire durer peut-il faire rêver ? Pour ma part, j’y crois. Il n’y a pas longtemps, mes enfants voulaient un portable. Nous avons exhumé d’un placard un Dell de cinq ans d’âge. Après avoir regardé quelques vidéos sur YouTube et compulsé le manuel que Dell distribue gratuitement, nous avons conclu qu’il nous fallait remplacer le dissipateur thermique, le clavier et le lecteur de DVD. Sur réception des pièces, nous avons ouvert le boîtier et nous sommes mis au travail.

Vous savez quoi ? C’était presque trop facile. Trois heures plus tard, le portable marchait à la perfection. Nous avions même remplacé cette saloperie de Windows Vista par Ubuntu, un système d’exploitation libre. Pour 90$ de pièces détachées, mes enfants ont un portable aussi bon qu’un neuf. Mais le plus beau, c’est que nous avons eu l’impression de nous transformer en magiciens. Nous avons démystifié la machine, percé ses secrets, endigué la déferlante de déchets. Et nous y avons pris un tel plaisir que nous avons recommencé avec les portables mal en point des voisins.

Nous pensions réparer une machine, mais c’est aussi nous, au final, qui sommes sortis grandis de cette expérience!

http://selection.readersdigest.ca