Handicap


Personne ne souhaite avoir un enfant handicapé, mais quand c’est le cas, cela ne doit pas être un échec. C’est une belle occasion de démontrer à tous les jours un amour inconditionnel et d’un accomplissement personnel a chaque évolution si grand ou si petit soit-il de l’enfant
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Handicap

 

« Un enfant handicapé, ce n’est ni une punition ni une impossibilité à vivre. C’est juste une opportunité pour sublimer son amour parental. »

Jamal Berraoui Père de Yasmine Berraoui atteinte de la trisomie 21 (qui a obtenu un baccalauréat scientifique, option physique-chimie, avec la mention Assez Bien)

Voir :  Atteinte de trisomie 21, elle obtient son bac avec mention

Un youtubeur s’est rendu en Amazonie pour tester la pire souffrance du monde.


 

Je crois que le gars, ne verra plus les fourmis de la même façon. C’est le genre d’insecte qu’on ne veut pas voir dans notre cour. Qu’est-ce qui ne faut pas faire pour épater la galerie !
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Un youtubeur s’est rendu en Amazonie pour tester la pire souffrance du monde.

Le duo de youtubeur Hamish et Andy nous a offert une vidéo terrifiante.

Les deux compères sont allés en Amazonie pour expérimenter la plus forte douleur du monde. Hamish a mis ses deux mains dans des gants tressés remplis de Paraponera, des fourmis surnommées balle de fusil en raison de la douleur que provoque leur piqûre.

La douleur peut durer jusqu’à 12 heures et considérée comme la plus puissante sur l’échelle de Schmidt. On découvre alors le jeune homme paniqué en pleine crise, hurlant et ne sachant pas quoi faire. Lorsque vous vous cognerez le doigt de pied contre le coin de la table, vous ne verrez plus les choses de la même manière.

http://www.meltybuzz.fr

Le Saviez-Vous ► 7 aliments qui ne valent pas la peine d’être achetés bio


L’alimentation bio est très populaire pour ceux qui veulent éviter les produits chimiques employer sur les plants et fruits. Donc qui dit bio, dit payer plus cher. Pourtant, il semble qu’on étiquette facilement bio sur des aliments qui n’ont pas vraiment de risques pour le consommateur
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7 aliments qui ne valent pas la peine d’être achetés bio

 

Le bio est tendance depuis déjà une vingtaine d’années, avec ses promesses de saine alimentation et de meilleure santé pour seulement quelques cents ou dollars de plus. Mais après des années à passer les étiquettes au peigne fin et à essayer différents produits, nous en sommes venus à la conclusion que le bio n’est pas toujours meilleur. En fait, selon la Columbia University, une étude menée en 2012 aurait révélé que les aliments bio ne présentaient pas d’avantage significatif d’un point de vue nutritionnel et n’aidaient pas à réduire le taux d’incidence du cancer.

Nous ne disons pas que limiter votre exposition aux pesticides, hormones et autres produits chimique est une mauvaise chose, mais vous n’avez certainement pas besoin de vous plier en quatre pour trouver une alternative bio et plus coûteuse à tous les aliments.

Voici donc une liste d’aliments qui ne valent pas la peine d’être achetés bio selon Kitchen Daily:

Le sirop d’érable

Le sirop d’érable biologique est vendu à un prix exorbitant, mais mieux vaut épargner quelques dollars et acheter le produit conventionnel, a dit Carolyn Dimitri, professeure associée en alimentation à l’université de New York, à Real Simple.

«Le sirop d’érable est généralement récolté en forêt. On n’y retrouve d’ordinaire ni pesticides ni fertilisants, peu importe si l’étiquette indique « bio » ou non».

La noix de coco

Les produits de la noix de coco – huile, eau, lait – jouissent d’une grande popularité ces temps-ci, en particulier en raison de l’engouement pour le régime paléo. Mais nul besoin de dépenser des fortunes en produits bio, puisque plusieurs études démontrent que les produits de la noix de coco – même ceux utilisant toutes les parties du fruit, incluant l’écorce – contiennent très peu de pesticides, et parfois même aucun.

Les produits emballés

Ce ne sont pas juste les produits frais qui peuvent porter l’étiquette bio, de nombreux produits transformés et emballés se prétendent aussi bio. Mais ne vous laissez pas duper: selon le Wall Street Journal,

«les produits emballés perdent beaucoup de leur valeur nutritive après la cuisson et la transformation».

Le saumon

Les consommateurs consciencieux prennent le temps de vérifier la provenance des produits d’origine animale. Choisir le poisson bio peut donc paraître une bonne idée. Mais pas nécessairement, rectifie la Fondation David Suzuki. Actuellement au Canada, la régulation entourant le saumon bio est plutôt laxiste. Donc vous pourriez aussi bien payer plus cher et quand même être exposé à des pesticides.

Les herbes séchées

«Les herbes et épices constituent une partie tellement minime de notre alimentation que ça ne vaut pas la peine de se soucier de savoir si elles sont bio ou non», a indiqué au Dail Mail la docteure Sarah Schenker de la British Nutrition Foundation.

Les ananas

Voilà un autre aliment duquel on ne mange pas la peau, donc pas besoin de dépenser pour des ananas biologiques. Tout comme les avocats, les ananas font partie de la liste des 15 aliments «propres» de l’Environmental Working Group, c’est-à-dire que ce sont les aliments qui contiennent le moins de pesticides d’après le Département de l’Agriculture des États-Unis et la Food and Drug Administration (FDA).

Les avocats

Les avocats ont une peau très épaisse que la plupart des pesticides ne peuvent pas pénétrer. À moins que vous ne mangiez l’écorce ou léchiez l’extérieur de l’avocat, vous ne craignez donc rien. De plus, les avocats bio ont une durée de vie inférieure aux avocats réguliers et pourriront beaucoup plus vite.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le viol en Inde: quand la mode a la mauvaise idée de s’inspirer de l’actu


La mode se mêle à n’importe quels événements. Semble-t-il que cela est souvent pour des bonnes causes. Personnellement, je déplore ce genre de publicité au nom de la mode. Il y a des causes qui ne devraient pas servir pour ce genre de projet. Des femmes, des hommes ont souffert, des drames ont été vécus et rien ne peut les embellir avec des mannequins sexy qui en plus sont trop maigre qui fait promouvoir les troubles de l’alimentation.
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Le viol en Inde: quand la mode a la mauvaise idée de s’inspirer de l’actu

 

Les photos de Raj Shetye reprises par la BBC

Parfois, les éditeurs de magazine de mode en ont assez des plages et des hôtels particuliers, et ils essayent de faire des séquences photos plus «audacieuse», des images fortes qui ont «quelque chose à dire sur la société ». Il leur arrive alors de s’inspirer d’événements contemporains tragiques.

Dans cette veine, un photographe indien a mis en scène un mannequin femme qui se fait agresser par deux mannequins homme dans un bus. Elle porte une robe noire et des talons dorés, un des «agresseurs» porte une chemise à fleurs et des baskets. L’idée était de «représenter la place de la femme en Inde», selon le photographe Raj Shetye cité par la BBC.

Evidemment, tout le monde a pensé à la jeune étudiante violée et tuée dans un bus à New Dehli en 2012. Ces photos ont donc tout de suite fait scandale; le photographe s’est fait insulté et les images ont été retirées du site.

Ce n’est pas la première fois que le monde de la mode se ridiculise en essayant de parler des dures réalités du monde. Pensez à une catastrophe naturelle ou humaine ayant eu lieu ces dix dernières années et vous trouverez probablement des pages mode ayant «traité» le sujet.

En 2013, l’ouragan Sandy avait détruit des centaines de milliers de logements à New York et dans le New Jersey. Désireux de rendre hommage aux infirmiers, pompiers et autres héros de la ville, les éditeurs du magazine Vogue avaient produit une étrange série d’images.

Des mannequins en robes banches sur un bateau de la garde côtière, des top model en robes moulantes qui se baladent avec des pompiers dans les rues dévastées, ou d’autres en train de fraterniser avec les membres de la garde nationale pendant qu’ils préparent une distribution d’eau et de nourriture.

Les photos étaient de mauvais goût, mais Vogue avait tout de même fait des efforts. Le magazine avait organisé une levée de fonds et récolté 1,7 million de dollars pour aider les victimes de l’ouragan.

Comme le relevait The Guardian en janvier 2013, c’est surtout l’édition italienne de Vogue qui s’est spécialisée dans ce genre de mises en scène douteuses.

Il y a eu une série de photos inspirées par la guerre en Irak, avec des mannequins hommes déguisés en soldats américains qui flirtent avec des top model ultra sexy.

En 2010, le même photographe s’était inspiré de la marée noire de BP dans le Golfe du Mexique pour une série avec un mannequin effondrée dans les rochers qui ressemblait vaguement à un oiseau mort couvert de pétrole. A l’époque, l’éditrice du magazine avait justement déclaré que face à une telle catastrophe, il était impossible de rester silencieux.

C’est là tout le malentendu. Les pages mode des magazines ne sont pas faites pour dénoncer les injustices du monde.

Le site Jezebel avait récemment relevé une incroyable légende photo de Vogue, dans une interview avec les militantes russes de Pussy Riot.

«Nous pensons constamment aux prisons. Nous avons des amis qui y sont encore dans des conditions terribles, explique Masha (à droite, en Michael Kors), qui avec Nadya (en Valentino) a passé deux ans incarcérée en Russie.»

Cette bizarre juxtaposition –la prison, la dictature, Valentino, Michael Kors– est tout a fait symptomatique du problème des magazines de mode avec la réalité. Malgré les bonnes intentions, on ne peut pas tout mélanger, et entre Chanel et l’univers carcéral russe, il faut choisir.

http://www.slate.fr

Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune


Je suis une anti-loterie, cependant, je lève mon chapeau à cette femme qui se rappelle ce qu’est de vivre dans la pauvreté. Imaginez si tous les multi-millionnaire et milliardaires feraient la même chose que ce soit pour relancer une ville, une recherche médicale, l’éducation, la pauvreté dans le monde, ce serait les plus beaux gestes humanitaires
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Une gagnante de 49,6 millions $ donne sa fortune

 

euros argent

Photo Fotolia

Margaret Loughrey a indiqué qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune.

Agence QMI

 

STRABANE, Irlande du Nord Une ancienne chômeuse qui a remporté 34 millions d’euros (49,6 millions $) à la loterie Euro Millions persiste à consacrer sa fortune à la relance de sa ville d’Irlande du Nord et aux pauvres, malgré l’opposition de sa famille qui a même demandé son évaluation psychiatrique.

Selon le quotidien français Le Figaro, Margaret Loughrey, une résidente de 48 ans de Strabane, petite municipalité de 17 000 habitants, a acheté en décembre dernier un billet de loterie sur un coup de tête, en revenant d’un rendez-vous au centre local d’aide à l’emploi.

Après avoir remporté un gros lot de 49,6 millions $, elle a expliqué dans les jours suivants qu’elle en ferait profiter sa famille, soit sa mère, sa sœur et ses quatre frères.

«Pour le bien de la ville»

Cependant, elle a finalement plutôt choisi d’en faire profiter sa collectivité, achetant au prix d’environ 1,8 million $ une ancienne filature de lin pour en faire un lieu de tourisme et de commerce.

«Dès que j’ai eu l’argent, je me suis dit que ça irait au bien-être de la collectivité», a-t-elle dit.

Elle a également tenté d’acheter le parc industriel de Strabane afin d’y développer un village d’artisanat afin de créer près de 80 emplois, mais l’agence municipale de développement s’y oppose, le projet de Mme Loughrey ne respectant pas les critères.

Malgré tout, la multimillionnaire n’en démord pas et veut relancer le tourisme et les projets dans sa ville.

Invoquant des inquiétudes pour son bien-être, sa famille a demandé l’internement de la femme dans un hôpital psychiatrique et son évaluation, mais l’avocat de Mme Loughrey l’a fait libérer après trois semaines.

Déjà la moitié

Margaret Loughrey a indiqué le week-end dernier au Irish News qu’elle a déjà donné la moitié de sa fortune, et qu’elle entend continuer de la même façon.

«J’ai toujours dit : un pour moi, le reste pour la ville», a-t-elle dit, précisant qu’elle ne garderait qu’environ 1 million d’euros (1,4 million $).

Pourquoi tant d’altruisme, de générosité et de détachement?

«Je sais ce que c’est que de ne rien avoir», a expliqué celle qui vivait avec 100 $ par semaine quand elle était au chômage.

«Comment être riche – ce que je n’ai jamais été – pourrait-il me manquer?», a-t-elle conclu.

http://www.journaldequebec.com

À Gibraltar, Néandertal capturait des pigeons pour les manger


On s’imagine bien que les hommes de Néandertal se nourrissaient de viande, mais dans des régions rocailleuses, ils devaient trouver une source alimentaire pour subsister.
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À Gibraltar, Néandertal capturait des pigeons pour les manger

 

L'homme du Néandertal est disparu depuis près de... (PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

L’homme du Néandertal est disparu depuis près de 30 000 ans.

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
Paris

Notre cousin Néandertal capturait vraisemblablement des pigeons pour les manger, selon des chercheurs qui ont découvert des traces d’outils, de dents et de cuisson sur des os de pigeons dans une caverne de Gibraltar.

Ces paléontologues ont passé au crible la Grotte de Gorham, située dans une falaise escarpée faisant face à la Méditerranée, où se sont abrités de nombreux groupes de Néandertaliens, puis des humains modernes, voici 67 000 à 28 000 ans.

Au total, ils ont recensé pour cette période plus de 17 000 os de pigeon de roche, l’ancêtre sauvage de notre pigeon biset domestique (Columba livia), répartis sur vingt sites d’occupation (19 néandertaliens, 1 humain moderne) dans la grotte.

«Nous avons trouvé des preuves d’intervention humaine sur ces ossements de pigeon dans onze sites néandertaliens» de même que pour celui occupé par les humains modernes (Homo sapiens).

La proportion d’os portant des entailles pratiquées à l’aide d’outils est relativement faible, mais les chercheurs relèvent que «la taille de ces proies ne rend pas nécessaire l’utilisation de tels outils pour les consommer».

«Après avoir écorché ou plumé l’oiseau, l’usage des mains et des dents serait le meilleur moyen de détacher la viande et le gras des os. Pour preuve, des traces de dents ont été observées sur certains os de pigeon» (une quinzaine), écrivent-ils dans leur étude, publiée par la revue Nature Scientific Reports.

Dans plus de 10% des cas, les os présentent également des signes de brûlure et/ou de cuisson.

«Nos résultats démontrent sans aucun doute que les Néandertals, et plus tard les humains modernes, consommaient des pigeons de roche», un phénomène qui n’est pas un cas isolé et qui s’est prolongé sur une période très longue, affirment les auteurs.

Les Néandertals qui s’abritaient dans la grotte auraient ainsi pu aisément profiter de la présence de pigeons nichant dans la falaise ou au creux des rochers pour les capturer à la main, estiment-ils.

Le pigeon sauvage aurait donc constitué «une source stable de nourriture dans l’environnement rocailleux de Gibraltar, mais aussi probablement dans de nombreuses autres régions peuplées par l’Homme de Néandertal».

http://www.lapresse.ca/

Adoption: Les erreurs à éviter


Adopter un animal de compagnie, c’est un pensez-y bien ! C’est normal d’être conquis par un chien ou un chat mignon, qui a besoin d’un toit, mais il faut savoir si nous pouvons vraiment prendre avec soi un animal. Car beaucoup d’animaux sont adoptés, mais nombre d’entre eux vont ou retourne dans un refuge
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Adoption: Les erreurs à éviter

 

Adoption: Les erreurs à éviter

© shutterstock

Audrey Lemarbre

 

    L’achat cadeau

    L’idée d’offrir un animal en cadeau à un être cher peut, au premier abord, sembler intéressante. Un jeune enfant pourrait apprendre à être responsable en prenant soin d’un petit animal alors que le quotidien d’une personne âgée pourrait être égayé par l’arrivée d’un compagnon félin. Malheureusement, ces «animaux cadeaux» se retrouvent trop souvent abandonnés dans des refuges, les nouveaux maîtres n’ayant pas été préparés à la grande responsabilité que représente l’adoption d’un animal de compagnie.

    La SPCA de Montréal conseille par conséquent aux gens désireux d’offrir un petit compagnon en cadeau d’opter plutôt pour une «trousse adoption».

    «Vous pouvez par exemple remplir une boîte avec un toutou à l’effigie de l’animal, une laisse, un collier, de la nourriture, des friandises, des jouets et un chèque-cadeau pour les frais d’adoption au refuge de votre quartier, propose Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal. Ensuite, faites de la visite au refuge pour trouver le petit compagnon parfait un évènement!» 

    Ainsi, l’adoption de ce petit être vivant sera bien préparée tout en demeurant l’occasion de fêter et de partager de bons moments en famille.

    L’achat secours

    De nombreux adoptants au grand cœur ne peuvent s’empêcher de vouloir secourir des animaux lorsqu’ils en voient en ligne ou dans des boutiques d’animaux.

    Toutefois, comme l’explique Alanna Devine, les «achats par pitié» sont à éviter absolument! «Vous pensez peut-être qu’en vous procurant un animal de cette façon vous allez le sauver, mais, en fait, vous créez de l’espace pour un autre animal tout en soutenant et en encourageant une industrie basée sur l’exploitation. La seule façon de mettre fin à ces opérations de reproduction en masse est de cesser de les appuyer.»

    L’achat impulsif

    Qui n’a pas déjà eu un coup de foudre pour une belle petite boule de poils dans une vitrine? Malheureusement, beaucoup trop d’animaux achetés sous l’impulsion du moment se retrouvent au bout de quelques semaines, voire de quelques jours, dans un des nombreux refuges du Québec. C’est pourquoi la SPCA de Montréal conseille à tous ses adoptants potentiels de se poser les huit questions suivantes avant de se procurer un animal, et ce, afin de faire un geste réfléchi!

  1. Êtes-vous prêt à vous engager à long terme?

  2. Êtes-vous prêt à modifier vos habitudes de vie?

  3. Vivez-vous en appartement ou dans une maison?

  4. Êtes-vous prêt à accepter que certains de vos biens puissent être abîmés?

  5. Souffrez-vous d’allergies?

  6. Êtes-vous prêt à assumer tous les frais pour les soins de l’animal?

  7. Connaissez-vous quelqu’un de fiable pour prendre soin de votre animal pendant vos vacances?

  8. Avez-vous d’autres animaux de compagnie? Accepteront-ils l’arrivée d’un nouveau venu?

Et rappelez-vous que l’adoption d’un animal est une responsabilité à long terme puisque votre compagnon canin ou félin pourrait bien demeurer avec vous jusqu’à l’âge de 20 ans!

http://fr.canoe.ca

L’anorexie, ce fléau tombé dans l’oubli


Les troubles alimentaires tels que l’anorexie et la boulimie sont difficiles à soigner et il semble selon, une personne anorexie, qu’il manque cruellement des traitements spécialisés. Pourtant les troubles alimentaires sont de 3% des filles âgées de 15 à 25 ans souffrent de troubles alimentaires. Environ 90% des personnes atteintes d’anorexie ou de boulimie sont des femmes, juste au Québec, selon aqpamm.ca Côté médical, ils sont moins alarmant, mais je pense que les patientes qui le vivent sont plus en mesure de voir la réalité des besoins
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L’anorexie, ce fléau tombé dans l’oubli

 

L'anorexie est loin d'être une maladie qui passe... (PHOTO: CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE)

L’anorexie est loin d’être une maladie qui passe avec l’adolescence et plusieurs en meurent, rappelle Laurence Doucet, 22 ans, qui souffre de cette maladie depuis l’âge de 15 ans.

PHOTO: CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Louise Leduc
La Presse

Est-il normal que de 5 à 20% des personnes atteintes d’anorexie meurent de ses complications, si l’on en croit Statistique Canada, et qu’on en parle si peu? Est-il acceptable que le Québec ne compte que six lits pour traiter tous les adultes atteints d’anorexie ou de boulimie? Est-il souhaitable qu’on en vienne à proposer à des gens d’ici d’aller se faire traiter gratuitement à New York?

Ce sont quelques-unes des questions que pose Laurence Doucet, âgée de 22 ans, qui raconte s’être sentie carrément coupable d’occuper pendant huit semaines l’un des six lits de l’hôpital Douglas spécialisés dans le traitement des troubles alimentaires.

«Dans mon département, il y avait une fille qui avait attendu sept mois à l’hôpital Notre-Dame avant d’avoir sa place à l’hôpital Douglas et une autre qui avait attendu quatre mois à l’hôpital Pierre-Boucher. Et moi, j’ai passé cinq semaines dans une unité non spécialisée dont je suis sortie sans avoir pris un seul kilo.»

Au nom de toutes celles qui sont toujours sur des listes d’attente, elle tient aujourd’hui à dire toute son indignation devant le peu de ressources spécialisées.

À son plus bas, Laurence a pesé 38 kilogrammes. Son régime composé surtout de laxatifs et d’amphétamines – «pour me donner de l’énergie» – l’a conduite à maintes reprises aux urgences.

Après avoir passé huit semaines à l’hôpital Douglas, elle a demandé sa sortie. Elle demeure très fragile.

«Je suis partie en étant convaincue que j’allais rechuter et que j’allais mourir d’anorexie.»

Deux semaines plus tard, elle tient le coup.

«Je n’ai perdu qu’un demi-kilo, ce qui n’est pas alarmant», dit-elle.

Elle compte néanmoins toujours le nombre de calories précis qu’elle ingurgite, elle continue de mesurer ses aliments et elle ne voit pas le jour où elle aimera mieux prendre une part de gâteau qu’une branche de céleri.

Une maladie qui reste

L’anorexie, dit-elle, est loin d’être une maladie qui passe avec l’adolescence. Elle-même en est atteinte depuis l’âge de 15 ans et plusieurs en meurent, rappelle-t-elle. En moyenne, selon une étude menée en 2007 (par Hudson et coll.), les personnes atteintes en souffrent pendant 8,3 ans.

Dans ces conditions, comment se fait-il que les soins spécialisés pour les adultes soient si rares? demande-t-elle.

Chef du service des troubles alimentaires de l’hôpital Douglas et professeur titulaire de psychiatrie à l’Université McGill, le docteur Howard Steiger ignorait que Laurence Doucet entendait lancer ce cri d’alarme.

«J’appuie son message et j’espère qu’il sera entendu, dit-il. Nous avons effectivement besoin de plus de programmes spécialisés.»

Cela dit, insiste-t-il, il ne faut surtout pas que les personnes en crise en concluent qu’elles n’ont nulle part où aller.

«Quand la situation est critique, on voit les personnes en deux jours. S’il n’y a pas toujours un lit spécialisé disponible tout de suite, on peut hospitaliser la personne dans un autre département.»

Oui, admet-il, les besoins sont énormes et la liste d’attente pour être évalué par l’hôpital Douglas est de six mois.

Cela ne veut pas dire pour autant que la solution passe par beaucoup plus de lits. En matière de troubles alimentaires, relève-t-il, l’hospitalisation est loin d’être toujours la meilleure solution. L’hôpital Douglas propose donc aussi un suivi en centre de jour, ce qui lui permet de voir 15 autres personnes.

Le docteur Howard Steiger croit aussi beaucoup au partage d’expertise. Son idée, c’est de former des gens un peu partout au Québec pour que des services non spécialisés dans les troubles alimentaires soient mieux outillés pour soigner des personnes qui en souffrent.

Des lacunes

Laurence Doucet sait tout cela, mais elle demeure très sceptique.

Va pour le partage d’expertise, dit-elle, «mais concrètement, même si l’on donne une formation à quelqu’un dans un CLSC ou un hôpital en région, ça ne nous donne pas pour autant davantage de traitements spécialisés».

Le problème avec le centre de jour, par ailleurs, «c’est qu’on y va seulement quatre jours par semaine. La fin de semaine, les filles ne mangent rien et reviennent amaigries au centre. Alors toi, si tu as mangé et gagné du poids, tu te sens démotivée et mal à l’aise par rapport aux autres».

Un séjour dans un service non spécialisé, par ailleurs, ne fait souvent que retarder le processus de guérison, à son avis. «Quand j’y étais, on m’apportait de l’Ensure, je le jetais dans les toilettes et le personnel n’y voyait que du feu.»

Quand on est très malade, un suivi spécialisé et personnalisé est impératif, selon elle, et elle trouve fort dommage que l’état d’une personne doive être critique pour qu’une prise en charge adéquate soit possible.

«On nous propose même d’aller à New York, au centre médical de l’Université Columbia, où l’on nous soigne gratuitement si l’on accepte de faire partie d’une étude. Personnellement, ma mère étant très malade, je n’avais pas envie de m’éloigner.»

«C’est très grave, l’anorexie, rappelle Laurence Doucet. On en meurt souvent et les gens qui sont atteints font très souvent des tentatives de suicide. Il faudrait qu’on se le dise davantage.»

http://www.lapresse.ca