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J’aime cette citation. Elle exprime bien que le bonheur n’est pas quelque chose qui arrive sur commande, mais qu’il faut de la patience et du naturel.
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Le bonheur ne se fabrique pas en série, il est artisanal

Louis Fortin

Le Saviez-Vous ► La viande humaine n’aurait pas vraiment d’intérêt nutritionnel !


Si cela vous tenterait de manger un autre humain pour un apport nutritionnel, serait peut-être déçu. Heureusement, que le cannibalisme n’a pas évolué avec le temps. Beurk !!
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La viande humaine n’aurait pas vraiment d’intérêt nutritionnel !

 

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Anthony Hopkins dans le rôle principal du Silence des agneaux (Jonathan Demme). Crédits : Wikipédia / Hasaw öztürk

par Yohan Demeure

Le cannibalisme existe depuis la nuit des temps, cela est un fait. En revanche, un chercheur récemment récompensé pour son étude a expliqué que la viande humaine n’était pas vraiment intéressante d’un point de vue nutritionnel !

Depuis que l’humanité existe, des humains en ont mangé d’autres. Cela n’est pas un scoop et s’est évidemment produit jusqu’à aujourd’hui. Citons par exemple l’histoire du serial killer américain Jeffrey Dahmer – « le cannibale de Milwaukee » – qui a assassiné dix-sept jeunes hommes entre 1978 et 1991. L’intéressé s’était rendu coupable de viols, de démembrements, de cannibalisme et même de nécrophilie !

L’archéologue James Cole de l’Université de Brighton (Royaume-Uni) a récemment reçu un prix Ig-Nobel pour ses travaux publiés le 6 avril 2017 dans la revue Scientific Reports. Le chercheur a tenté de comprendre pourquoi les hommes de Néandertal mangeaient d’autres humains à l’époque.

Selon lui, il s’agirait de « permettre à leurs congénères de survivre à travers eux », c’est-à-dire une raison plus complexe que la simple survie d’un point de vue physique, touchant peut-être à une certaine spiritualité.

cannibalisme

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Représentation de cannibalisme en Afrique du Sud, Caspar Plautius, 1621.
Crédits : Wikimedia Commons

Pour l’archéologue, la viande d’être humain n’a pas une valeur calorique exceptionnelle : 1300 kcal par kilogramme. Par exemple, comparée à la viande de sanglier (4000 kcal par kg), la viande humaine n’est effectivement pas vraiment intéressante. Surtout, l’humain n’est pas une bonne affaire dans la mesure où d’autres animaux à valeur calorique équivalente (cerf, cheval et autres) sont beaucoup plus lourds et donc plus “rentables”.

De plus, James Cole a affirmé que si le cannibalisme n’a jamais été favorisé par l’évolution, cela est également dû au fait qu’un humain est peut-être plus à même de se défendre que bon nombre d’animaux. Par ailleurs, celui-ci a peut-être une famille prête à le venger.

« J’oserais dire qu’il est sans doute plus difficile de chasser ou de capturer un membre de sa propre espèce – aussi intelligent et tout aussi capable de se battre que vous – que de chasser le représentant d’une autre espèce, comme un cheval, par exemple » a notamment déclaré James Cole.

L’expert s’est également prononcé sur le goût de la viande humaine. Selon lui, celle-ci avait un goût de cerf – donc de gibier – en raison du train de vie de l’époque !

Sources : Futura SciencesCourrier International

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Débat autour de la décriminalisation de toutes les drogues


Déjà que le cannabis est maintenant légal au Canada, j’espère que cela n’ira pas plus loin pour les autres drogues. Je veux bien croire qu’il y a risque de contamination avec le Sida et autre, mais légalisé ces drogues, je crains qu’il y ait aura encore plus de problème que maintenant.
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Débat autour de la décriminalisation de toutes les drogues

 

Criminaliser la possession de drogues, comme l'héroïne, contribue,... (Photo CHERYL SENTER, archives NEW YORK TIMES)

Criminaliser la possession de drogues, comme l’héroïne, contribue, selon le Réseau juridique canadien VIH/sida, à de nouvelles infections du VIH et de l’hépatite C.

PHOTO CHERYL SENTER, ARCHIVES NEW YORK TIMES

 

MYLÈNE CRÊTE
La Presse Canadienne
Ottawa

Maintenant que le cannabis est légal au Canada, le gouvernement fédéral devrait-il songer à décriminaliser voire légaliser toutes les autres drogues ?

Le Réseau juridique canadien VIH/sida, un organisme qui défend les droits des personnes qui sont atteintes de cette maladie, a invité Ottawa mercredi à réfléchir à la question.

Criminaliser la possession de drogues, comme l’héroïne, contribue, selon cet organisme, à de nouvelles infections du VIH et de l’hépatite C. Les consommateurs stigmatisés vont avoir davantage tendance à éviter le système de santé.

L’organisme invite donc les parlementaires changer d’approche et à aborder l’enjeu de la prohibition des drogues sous un angle de santé publique. Cette question est d’autant plus urgente avec la crise des opioïdes, selon son directeur général, Richard Elliott.

Le premier ministre Justin Trudeau a déjà fermé la porte en avril, après l’adoption d’une résolution par les militants libéraux lors de leur dernier congrès. Ceux-ci voulaient que leur parti considère la décriminalisation de « la possession et la consommation de faibles quantités de drogues » pour les transformer en « infractions administratives ».

Les néo-démocrates prônent également la décriminalisation de la possession de drogue tout en augmentant les ressources financières allouées pour le traitement de la toxicomanie. Une résolution en ce sens avait été adoptée lors de leur dernier congrès en février.

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Est-ce important que Trump ridiculise les femmes ?


J’ai l’impression de lire des insultes que les jeunes se font entre eux. Pour un adulte, je trouve que c’est un manque d’éducation. Mais pour que Donald Trump a un comportement si enfantin et misogyne est vraiment ignoble
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Est-ce important que Trump ridiculise les femmes ?

 

 

LAURIE KELLMAN
Associated Press
Washington

Inutile de dire que « face de cheval » et l’actrice porno Stormy Daniels ne sont pas des sujets que les républicains ont envie d’aborder à trois semaines des élections de mi-mandat. Un nombre record de femmes se présentent en effet à ce scrutin, le premier de l’ère #moiaussi, surtout sous la bannière du Parti démocratique.

Cette semaine, le président Donald Trump a ajouté « face de cheval » à la longue liste des commentaires disgracieux qu’il a faits sur les femmes.

Petit coup d’oeil sur la controverse et ses retombées.

FACE DE CHEVAL

M. Trump a qualifié Mme Daniels de « face de cheval » dans un message publié mardi sur Twitter après qu’un juge fédéral eut rejeté une poursuite pour diffamation déposée par l’actrice contre le président.

« Parfait, maintenant, je peux poursuivre Face de cheval et son avocat de troisième ordre, a écrit l’homme d’affaires sur le populaire site de microblogage. Elle ne sait rien à mon sujet, c’est une totale arnaque ! »

Cette dernière phrase semblait faire référence à la description détaillée et peu flatteuse que Stormy Daniels a faite de Donald Trump, avec qui elle aurait eu une liaison en 2006, dans un livre récemment publié.

M. Trump nie avoir eu une relation avec Mme Daniels.

« C’est parti, minus », a répliqué l’actrice mardi sur Twitter.

LES RÉPUBLICAINS EMBARRASSÉS

Les membres du Parti républicain détestent quand les journalistes les invitent à réagir aux propos du président. Interrogés au sujet de l’affaire « face de cheval », ils ont tenté de demeurer le plus neutres possible.

« Il n’y pas de place pour ce type de langage, a déclaré le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, sur les ondes de CBS un peu moins de deux mois avant de quitter la Congrès et la vie politique. Il n’aurait pas dû dire ça. »

Le sénateur John Kennedy a pour sa part déclaré qu’il aurait préféré que Donald Trump s’abstienne de faire pareil commentaire. Il a soutenu avoir communiqué sa désapprobation au principal intéressé.

Quant à la réprésentante Elise Stefanik, elle a estimé que traiter quelqu’un de « face de cheval » sur Twitter était tout à fait « inacceptable ».

LA RÉPLIQUE DE TRUMP

Dans une entrevue avec l’Associated Press quelques heures après avoir publié le fameux message, M. Trump s’est fait demander s’il était approprié d’insulter une femme sur son apparence.

« Vous pouvez l’interpréter comme bon vous semble », a-t-il répondu.

Le président, qui doit participer à un grand nombre de rassemblements pour les candidats républicains, a refusé d’accepter toute responsabilité advenant le cas où son parti perdrait le contrôle du Congrès après les élections de mi-mandat.

« Non, je pense au contraire que j’aide les gens », a-t-il assuré.

UN RÉCIDIVISTE

Ce n’est pas la première fois que le président américain décrit de manière peu élogieuse des femmes qui l’embêtent.

Donald Trump n’a pas caché sa colère contre l’ancienne conseillère Omarosa Manigault Newman, félicitant le chef du personnel de la Maison-Blanche, John Kelly, d’avoir « rapidement congédié cette chienne ».

M. Trump s’est aussi moqué de l’apparence de Carly Fiorina, sa rivale dans la course à l’investiture républicaine.

« Regardez ce visage, aurait-il dit en 2015 en parlant de la candidate selon le magazine « Rolling Stone ». Est-ce que quelqu’un voterait pour ça ? Pouvez-vous imaginer que cette face soit celle de notre prochain président ? »

Il a aussi reproché à Alicia Machado, Miss Univers 1996, d’avoir pris énormément de poids et soutenu qu’il s’agissait d’un réel problème. Le président n’a jamais démenti les allégations de Mme Machado selon lesquelles il l’aurait appelée « Miss Piggy » et « Miss Femme de ménage ».

UN IMPACT SUR LE VOTE ?

D’après le plus récent sondage Gallup, 34 % des électrices approuvent Donald Trump, un nombre qui est resté constant depuis le début de sa présidence.

Les républicaines sont encore très nombreuses à le soutenir.

Les femmes sont toutefois plus enclines que les hommes à appuyer les démocrates. Selon un sondage réalisé par « The Washington Post » et ABC News, 59 % des répondantes ont indiqué qu’elles voteraient pour des candidats démocrates contre 46 % du côté des répondants.

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Une ville chinoise envisage de lancer une lune artificielle pour remplacer ses lampadaires


Grâce à un satellite, une ville de Chine prévoit s’éclairer avec une lune artificielle. Il prétendent que cela n’affectera pas les animaux de cette absence de noirceur.  Pourtant, la lumière artificiel dérange déjà les animaux avec les villes trop lumineuses, alors pourquoi faire pire ?
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Une ville chinoise envisage de lancer une lune artificielle pour remplacer ses lampadaires

 

face cachée lune

Une lune artificielle pourrait fournir huit fois plus de lumière qu’une pleine lune, supprimant ainsi le besoin de lampadaires. Crédits : TheDigitalArtist / Pixabay

par Brice Louvet

Dans la ville chinoise de Chengdu, les responsables prévoient de remplacer les lampadaires par un satellite projetant une lueur artificielle, appuyant ainsi le clair de la Lune. Tout pourrait se jouer en 2020.

Avec ses plus de 14 millions d’habitants, Chengdu est la capitale de la province de Sichuan, au centre-ouest de la Chine. Baignée par la lueur des lampadaires, la ville promet de bientôt remplacer son système d’éclairage au sol par une forme nouvelle de lueur artificielle « conçue pour compléter la Lune ». L’idée serait ici de concevoir un satellite capable d’éclairer une zone d’un diamètre de 10 à 80 km. Selon Wu Chunfeng, un entrepreneur privé dans le domaine de la science et de la technologie aérospatiale à l’origine du projet, les tests effectués seraient suffisamment concluants pour envisager un lancement en 2020.

Selon les médias locaux, le remplacement des sources d’énergie traditionnelles par une lueur artificielle placée dans le ciel pourrait permettre une réduction de la consommation d’énergie. Elle amènerait à faire une économie de 20 milliards de yuans après cinq ans seulement. Mais un problème se pose. Si les niveaux de lumière peuvent effectivement être contrôlés depuis la Terre pour n’offrir qu’une lueur équivalente à celle du crépuscule, beaucoup s’interrogent en revanche sur l’impact de cette “absence de nuit” sur la vie nocturne animale. Les responsables de ce projet affirment que non.

Ce nouveau programme n’est pas sans rappeler un système similaire mis en place en 2013 par la ville norvégienne de Rjukan, au nord du pays, qui ne bénéficie d’aucun ensoleillement pendant une bonne partie de l’année. Trois miroirs contrôlés par ordinateur avaient en effet été mis en place pour dévier la lumière du Soleil depuis l’espace, ainsi reflétée sur la place principale de la ville.

Source

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Gloutonmania: vivre de son ventre


Je trouve cela dégoutant et honteux ! Faire des compétitions de gloutonnerie, une activité très recherchée aux États-Unis. Il y a même des professionnels qui gagnent leur vie et paient les études de leurs enfants en participants a ces concours. Pourtant ce  »sport » est dangereux pour la santé, voir mortel. Pire encore sur YouTube, plus tu bouffes plus tu as des adeptes plus tu es payé. Pour avoir des fans, certains sont prêts à faire n’importe quoi et aller dans l’extrême comme des aliments avariés, des cafards vivants, etc. .. Sachez que même des enfants font des vidéos sur des  »cochonneries » qu’ils mangent, mais eux, c’est lentement, on les enfants manger.
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Gloutonmania: vivre de son ventre

 

Concours d'empiffrage de tarte à la lime, à... (PHOTO ROB O'NEAL, FLORIDA KEYS NEWS BUREAU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

Concours d’empiffrage de tarte à la lime, à Key West, en Floride.

PHOTO ROB O’NEAL, FLORIDA KEYS NEWS BUREAU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

YVES SCHAEFFNER

Collaboration spéciale

La Presse

(Philadelphie) Aux États-Unis, les compétitions de bouffe sont un véritable phénomène suivies par des centaines de milliers de fans. Ailes de poulet, burgers géants, hot-dogs: au rayon malbouffe, il y en a pour tous les goûts. L’objectif: se goinfrer au maximum en un temps limité. Quelques superstars de l’oesophage en ont même fait un métier, à leurs risques et périls. Estomacs sensibles s’abstenir.

Cinq cent une ailes en 30 minutes

En février, la ville de Philadelphie s’apprête à accueillir le Wing Bowl, le Super Bowl de la bouffe: une gigantesque compétition d’ailes de poulet. Plus de 20 000 personnes sont attendues à l’aréna local pour voir la crème des mangeurs de compétition engouffrer plusieurs milliers d’ailes de poulet en 30 minutes.

Après le concours de hot-dogs de Coney Island, à Brooklyn, retransmis en direct à la télé chaque 4 juillet, le Wing Bowl est la seconde compétition de bouffe au pays. Plus de 40 000 $ de prix sont en jeu.

Alors, les gloutons professionnels prennent leur préparation au sérieux. Très au sérieux dans le cas de Bob Shoudt alias Notorious B.O.B. Champion en titre, Bob Shoudt s’entraîne quotidiennement depuis trois mois dans le but d’être au «sommet de sa forme» pour le jour J.

«C’est mon boulot. Cela peut paraître ridicule, mais c’est ce qui me permet de soutenir ma famille, de payer les études de mes enfants», explique le grand gaillard au crâne rasé et à la barbichette surdéveloppée.

Chaque jour, Bob Shoudt travaille l’élasticité de son estomac en ingurgitant des quantités phénoménales d’eau. À un jour de la compétition, il engouffre plus de 10 L d’eau en quelques secondes sous nos yeux. Un exercice qu’il compte répéter encore trois fois au cours des 24 prochaines heures.

Il peine à parler.

 «Cela devient dur de respirer avec toute cette flotte dans l’estomac», balbutie-t-il.

Rapidement, il se dirige vers les toilettes pour régurgiter tout le liquide qu’il vient de boire.

Il n’a pas le choix. Une telle quantité d’eau dans l’organisme pourrait lui être fatale.

«Cela pourrait provoquer un oedème cérébral. Je sais que je ne devrais pas faire ça.»

«Mais bon, cela en vaut vraiment la peine. L’année dernière, j’ai gagné 48 500 $ à ce concours», plaide-t-il.

Au cours des années, Bob Shoudt a amassé des tonnes de trophées. Il détient notamment les records pour la soupe au saumon (9 L en 6 minutes), les pâtes au chili (6,3 kg en 10 minutes), et les hamburgers Crystal (39 en 2 minutes).

Comme lui, ils sont quelques-uns à gagner des sommes importantes avec leurs mandibules. Certains, comme Joey Chestnut (11 fois vainqueur du concours de hot-dogs de Coney Island) ou Molly Schuyler (un minuscule brin de femme qui peut engloutir des centaines d’ailes de poulet en quelques minutes) ou Matt Stonie (qui a plus de 6 millions d’abonnés à sa chaîne YouTube) ne vivent que de leur ventre.

En juillet dernier, le légendaire Joey Chestnut a remporté son 11e titre au concours Nathan’s grâce à une performance de 74 hot-dogs ingurgités en 10 minutes, battant ainsi son propre record.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

L’été, des compétitions sont organisées pratiquement tous les week-ends à travers le pays. Il y a même des ligues! La plus importante, la Major League Eating, organise notamment le concours de Coney Island et établit un classement des «meilleurs» mangeurs. Bob Shoudt s’est déjà hissé au second rang du palmarès, derrière la mégastar Joey Chestnut.

Comment expliquer l’engouement pour une telle activité?

«Vouloir gagner à tout prix, c’est le truc le plus américain qui soit», avance James Splendore, un fan du «sport».

 Avec Mike Sullivan, il anime depuis quatre ans un podcast consacré à la discipline à partir de New York.

«C’est tellement fou, c’est tellement ridicule, c’est un truc presque primal», dit son collègue pour expliquer sa fascination pour le phénomène.

Un nouveau record!

Retour à Philadelphie. Le Wing Bowl va débuter à l’aréna des Flyers. Les participants font leur entrée sur des chars allégoriques. Ils sont 29 : 27 hommes et 2 femmes. Ils sont accompagnés de Wingettes, jeunes femmes en petite tenue qui sont chargées d’alimenter les concurrents en assiettes d’ailes de poulet.

Trois, deux, un… C’est parti. La compétition dure 30 minutes au total. À mi-parcours, bien des concurrents abandonnent. Le concours est retransmis sur des écrans géants au centre de l’aréna. Ce n’est pas joli-joli. Certains mangeurs sont sur le point de vomir, ce qui semble autant révulser qu’exciter la foule.

Le décompte final retentit. Les arbitres font l’addition. Molly Schuyler exulte. Elle vient de fracasser le record en engloutissant 501 ailes en 30 minutes, du jamais vu dans l’histoire du Wing Bowl.

À la clé pour la Californienne: plus de 35 000 $ de prix et une horrible couronne de poulets en plastique.

Troisième, Bob Shoudt repart les mains vides.

«Ça fait mal de ne rien gagner. Mais ça va. Cela me donne juste envie de revenir plus fort la prochaine fois», conclut-il, bon mangeur.

Trois records notables

> 74 hot-dogs: En juillet dernier, le légendaire Joey Chestnut a remporté son 11e titre au concours Nathan’s grâce à une performance de 74 hot-dogs ingurgités en 10 minutes, battant ainsi son propre record.

> 25,5 livres de poutine: Le même Chestnut, un Américain, détient aussi le record pour la quantité de poutine avalée, soit 25,5 livres de poutine en 10 minutes.

> 22,5 livres de kale: Est-ce que manger 22,5 livres de chou frisé cru peut être considéré comme «santé»? Le Nigérian Gideon Oji a défendu son titre en 2017, à la World’s Healthy Eating Competition, en réalisant cet exploit.

Bob Shoudt se filme en train d’engloutir des nouilles coréennes super-épicées.

PHOTO YVES SCHAËFFNER, COLLABORATION SPÉCIALE

Un «sport» extrême

Bob Shoudt ne le dit généralement pas en public de peur de susciter des moqueries, mais il est convaincu que les compétitions de bouffe sont un sport.

«Je faisais de l’athlétisme plus jeune, du cross-country, et ce que je fais aujourd’hui est plus exigeant», soutient-il.

Fasciné par les quantités gargantuesques de nourriture englouties par les mangeurs de compétition, le gastroentérologue David Metz de l’Université de Pennsylvanie a publié une étude scientifique sur le phénomène en 2007.

Pour comprendre comment les compétiteurs pouvaient engouffrer autant de nourriture, le docteur et son équipe ont comparé l’estomac d’un mangeur de compétition et celui d’un humain «normal». Ils ont découvert que les gloutons professionnels parvenaient à dilater de façon exceptionnelle leur estomac et à ignorer les signes de satiété.

«L’estomac du mangeur de compétition était tellement dilaté qu’on n’arrivait plus à le photographier avec une seule radiographie. Cela nous a pris plusieurs radiographies pour le capturer en entier», précise le gastroentérologue.

Plus alarmant: leur étude dressait la liste des dangers et des complications liés à cette pratique.

Et la liste est longue. Elle comprend notamment une perforation de l’estomac, une perforation de l’oesophage, un oedème cérébral, l’obésité et un étouffement…

Chaque année, plusieurs personnes meurent d’ailleurs en essayant de repousser les limites de leur estomac.

«Le problème, explique le Dr Metz, c’est que si vous avez de la nourriture dans l’oesophage qui s’empile pour se rendre dans l’estomac, cela peut déborder et bloquer la trachée. Les étouffements sont un vrai problème. Il y a des gens qui en sont morts, même durant des compétitions.»

Les chaînes gloutonnes

Mais tout cela ne décourage pas les adeptes, particulièrement sur la plateforme de diffusion YouTube. De plus en plus de mangeurs se filment en train de relever des défis alimentaires pour multiplier les «vues» et être ainsi rémunérés.

Raina Huang, youtubeuse de 23 ans installée à Los Angeles, a amassé plus de 10 millions de visionnements, en un peu plus d’un an, d’elle engouffrant de gigantesques pizzas et autres gargantuesques burgers.

Elle est bien consciente que son régime n’est guère recommandable, mais elle enregistre tout de même plusieurs vidéos par semaine, voire par jour.

«Je sais bien que ce n’est pas bon pour la santé, mais je suis jeune, j’ai le droit d’être stupide!», dit-elle en avalant neuf hamburgers, plusieurs frites et trois milk shakes pour une vidéo qu’elle compte mettre en ligne sous peu.

Naturellement, pour multiplier les visionnements, les youtubeurs ont tendance à se lancer des défis toujours plus extrêmes. Certains se filment en train de manger des cactus, d’autres des aliments avariés, voire des cafards vivants.

«Il y a des youtubeurs qui gagnent très bien leur vie ainsi.»

«Certains peuvent faire plusieurs centaines de milliers de dollars par année juste avec leurs vidéos», explique Bob Shoudt.

Si bien qu’à 50 ans, Bob Shoudt s’est lui aussi mis à filmer ses exploits dans l’espoir d’augmenter ses revenus. Pour l’instant, sa chaîne YouTube peine en comparaison des stars du genre. Alors, pour se faire remarquer, il a lui aussi tendance à relever des défis plus extrêmes.

En ce dimanche soir, il compte se filmer en train d’engloutir 10 paquets de nouilles coréennes super-épicées dans son salon.

 «Si j’y parviens, je crois que cela sera une première», dit-il.

C’est sa seconde tentative.

Les nouilles sont tellement épicées qu’il transpire à grosses gouttes. Rapidement, son nez coule. Il en pleure même.

Sept minutes et quarante-trois secondes plus tard, il parvient finalement à vider l’énorme saladier.

«Ma bouche est en feu. Ce n’est vraiment pas plaisant», grogne-t-il avant d’aller éteindre ses deux caméras.

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L’ingrédient horrible de ces cookies ingérés par plusieurs élèves


Si l’histoire est vraie, il faut être tarée pour ajouter un ingrédient humain dans ces biscuits, mais si c’est faux, c’est toujours aussi glauque, mais en plus, cela implique les soi-disant victimes et tout le processus d’enquête mis en marche pour une blague Quoiqu’il en soit, la ou les personnes en causes devraient en subir les conséquences.
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L’ingrédient horrible de ces cookies ingérés par plusieurs élèves

 

© thinkstock.

Par: Deborah Laurent

Des lycéens de Californie ont peut-être mangé des cookies contenant des cendres humaines. La police, en tout cas, mène l’enquête.

Selon la chaîne CBS, deux étudiants du lycée Da Vinci Charter Academy High School à Davis auraient distribué des cookies dans lesquels ils avaient mis les cendres de l’un de leurs grands-parents.

Le lieutenant Paul Doroshov trouve la situation très étrange.

« Je n’ai pas entendu parler de malade ou de blessé, ni physiquement ni mentalement. »

Neuf étudiants auraient ingéré ces biscuits. L’enquête a débuté après des propos d’une jeune fille dans les couloirs de l’école.

« Cette fille dit à tout le monde qu’elle a apporté à l’école des cookies à base de cendres humaines », témoigne un élève sur la Fox.

L’école a exprimé son inquiétude mais ne désire pas commenter l’affaire pour l’instant.

https://www.7sur7.be/