On ne rend pas service à personne si on ne dit pas ce qui peut nuire à une personne
Nuage
Envie d’entendre
Ce n’est pas en disant ce que les gens ont envie d’entendre qu’on les aide à évoluer
Laurent Gounelle
On ne rend pas service à personne si on ne dit pas ce qui peut nuire à une personne
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Envie d’entendre
Ce n’est pas en disant ce que les gens ont envie d’entendre qu’on les aide à évoluer
Laurent Gounelle
À cette époque de l’année, les prix des fruits et légumes sont intéressants. Alors que l’hiver, les prix montent. On peut quand même économiser sur certains légumes en plus ils sont frais, mais il faut quand même de l’espace.
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13 Plantes Que Vous Pouvez Régénérer à Partir De Déchets Alimentaires.
Il est normal de produire des déchets alimentaires, mais nous en produisons plus que nous ne le devrions. Très souvent, ce que nous jetons dans la poubelle peut être encore utiliser d’une manière ou d’une autre : dans ce cas, certains aliments (principalement des légumes et des légumes) peuvent même être régénérés chez vous, produisant ainsi des aliments gratuitement.
Voici ce que vous pouvez régénérer et comment le faire !
1. Basilic
image: instructables.com
C’est une plante aromatique très facile à régénérer : il suffit d’enlever une brindille quand la plante n’est pas en fleur, de la mettre dans un verre avec de l’eau et d’attendre que les racines blanches sortent au fond. Vous pouvez ensuite transférer le basilic dans un pot.
2. Pomme de terre américaine
image: YouTube / LDSPrepper
Tout d’abord, lavez bien les pommes de terre, enfermez-les dans un sac et laissez-les dans l’obscurité pendant 10 jours (pour stimuler la production de racines). Placez chaque pomme de terre dans un bocal en verre de la bonne circonférence pour qu’elle reste en suspension au milieu de l’eau. Placez le bocal dans un endroit éclairé mais non exposé à la lumière directe du soleil et attendez que les pommes de terre forment les racines en dessous et des feuilles au-dessus.
3. Oignons
image: thegardeningcook.com
Les oignons sont très faciles à cultiver à la maison. Vous pouvez cultiver ces nouvelles plantes à partir de déchets, en particulier à partir du fond d’oignons. Pour les faire pousser, vous pouvez aussi décider de construire un « vase » adapté : vous prenez une bouteille d’eau et vous percez des trous pour y mettre les fonds d’oignons et le terreau. Gardez le sol constamment humide et en peu de temps vous verrez les pousses des nouveaux oignons germer ! A ce stade, vous pouvez doucement séparer les différentes plantes et les placer dans un vrai pot.
4. Gingembre
image: California Gardening/Youtube
Vous pouvez vous approvisionner en gingembre à partir des racines que vous achetez (assurez-vous qu’elles n’ont subi aucun traitement anti-germination). Pour faire germer le gingembre, vous devez le placer horizontalement dans un pot de terre et le recouvrir légèrement. Arrosez régulièrement le gingembre et en peu de temps vous verrez la racine s’élargir et germer.
5. Pommes de terre
image: sowtrueseed.com
Pour cultiver les pommes de terre à la maison, laissez-les d’abord dans un endroit frais et lumineux pendant 4-5 jours, jusqu’à ce qu’elles aient germé. Ensuite, coupez-les en deux et placez-les dans un pot profond avec beaucoup de terre, les bourgeons vers le haut.Gardez toujours le sol humide : pendant un certain temps, vous verrez germer de nouvelles plantules, puis vous remarquerez que les feuilles changent de couleur. À ce moment-là, vos pommes de terre seront prêtes à être récoltées.
6. Rosmarin
image: 17apart.com
Enlevez une partie de l’extrémité d’un rameau d’une plante mature : enlevez les feuilles inférieures et placez le rameau dans un verre avec de l’eau. Changez souvent l’eau et attendez que les racines blanches se forment. Ensuite, vous pourrez enterrer le romarin et profiter de la nouvelle plante !
7. Navets
image: Homesteading.com
Conservez l’extrémité des navets et placez-les sur une assiette avec une couche d’eau. Attendez 4-5 jours, puis vous pouvez les transférer en pot ou à l’extérieur.
8. Tomates
image: tomatodirt.com
A partir des tomates, vous pouvez obtenir les graines qui conviennent à la croissance de nouvelles plantes : tout d’abord, vous devrez faire sécher la pulpe, éventuellement au soleil, que vous allez inévitablement enlever en même temps que les graines. Ensuite, vous pouvez faire germer les graines. Vous pouvez utiliser un verre en plastique pour y mettre de la terre : enterrez la graine, couvrez-la légèrement et gardez le sol humide jusqu’à ce que le semis apparaisse.
9. Chou rouge
image: myheartbeets.com
Coupez le fond du chou et mettez-le dans une assiette avec un fond d’eau : attendez 2-3 jours, puis vous devriez voir le légume pousser à nouveau à partir du centre. À ce stade, vous pouvez transférer le chou dans un pot ou dans la terre, en veillant à ce qu’il reste constamment humide.
10. Oignon frais
image: taliachristine.blogspot.it
Lorsque vous utilisez des oignons frais dans la cuisine, gardez le bout avec les racines : mettez-les dans un récipient avec de l’eau pendant quelques jours et vous verrez la partie verte centrale repousser. A ce moment-là, transférez l’oignon dans le sol et continuez à l’arroser : attendez le temps nécessaire à sa croissance, puis vous pourrez l’utiliser dans la cuisine.
11. Carottes
image: ehow.com
Conserver la dernière partie des carottes, mettez-la sur une assiette avec un fond d’eau. Attendez quelques jours, changez le fond d’eau, et vous verrez la partie verte repousser. À ce moment-là, transférez les carottes dans un pot avec un peu de terre.
12. Laitue
image: Edible Patio/Youtube
Conservez la souche dont vous avez détaché les feuilles de la laitue, placez-la dans un plat avec un fond d’eau : en quelques jours vous verrez la partie centrale enrichie de nouvelles feuilles.
13. Celeri
image: the-diy-life.com
Comme la laitue, pour faire repousser le cèleri, vous devrez stocker la souche, la mettre dans un petit récipient avec de l’eau et attendre qu’elle se régénère à partir du centre.
Du nouveau pour les traitements des grands brulés, un capteur permet de mieux répartir l’hydratation du corps ce qui permet de sauver plus de vie
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© getty.
Des scientifiques du centre de grands brûlés de Rotterdam ont mis au point un capteur capable de réguler précisément la répartition de l’hydratation du corps, une méthode qui permettrait d’aider la guérison des patients souffrant de brûlures
Leur séjour en soins intensifs devrait en être réduit et ils garderaient moins de cicatrices.
« Un traitement plus adéquat des patients souffrant de brûlures pourrait sauver des dizaines de vie chaque année. Une hydratation optimale est la solution », explique-t-on à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Maasstad de Rotterdam.
« Nous ne disposions pas jusqu’ici d’une méthode fiable pour mesurer l’hydratation », explique le chirurgien Kees van der Vlies. « Tant la sous-alimentation que la sur-alimentation posent de graves problèmes ».
Une hydratation optimale agit en soutien des fonctions vitales, du rythme cardiaque, de la pression artérielle et de la température du corps. En outre, cela aide à combattre la rétention d’eau.
Je trouve cela bluffant ! On dirait de vieilles pantoufles tricotées d’enfants, mais ces pantoufles ont quand même 1 700 ans et vienne de l’Égypte ancienne. C’est grâce a de nouvelles technologies qu’on peut voir la couleur est et les rayures de ces chaussettes.
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Image en fausse couleur de la chaussette réfléchie par infrarouge. Crédits : Dyer et al, PLOS One
par Brice Louvet
Une nouvelle technique d’imagerie non invasive a récemment permis d’analyser une chaussette d’enfant à rayures vieille de 1 700 ans retrouvée en Égypte. Trois colorants naturels et plusieurs modes de tissage auraient été utilisés.
Les détails de l’étude sont rapportés dans Plos One.
Si vous avez des chaussettes à rayures dans vos placards, dites-vous que vous n’êtes pas les seuls. Certains anciens Égyptiens en portaient aussi. Une équipe de paléontologues du British Museum de Londres s’est en effet récemment appuyée sur une nouvelle technique d’imagerie multispectrale pour analyser une petite chaussette portée par un enfant il y a 1 700 ans environ. Celle-ci a été retrouvée à Antinoupolis, une ancienne cité romaine basée en Égypte. Il en ressort que les habitants de la cité ont utilisé plusieurs colorants – garance (rouge), pastel (bleu) et réséda (jaune) – pour colorer la chaussette. Plusieurs modes de tissage – doubles et séquentiels – ainsi que des fibres torsadées ont ensuite permis de faire les rayures.
« Il était intéressant de constater que les différentes rayures colorées trouvées sur la chaussette de l’enfant avaient été créées à l’aide d’une combinaison de trois colorants naturels », explique Joanne Dyer, du département de recherche scientifique du musée et principale auteure de l’étude.
Une découverte rendue possible grâce à une toute nouvelle technique d’imagerie non invasive.
« Le procédé d’imagerie est un moyen beaucoup moins cher, moins fastidieux et moins destructif d’étudier les textiles anciens, poursuit-elle. Auparavant, vous deviez prendre un petit morceau de matériau provenant de différentes zones. Et cette chaussette date de 300 après Jésus-Christ. C’est minuscule, fragile et il aurait fallu détruire physiquement une partie de cet objet ».
Trois colorants naturels auraient ici été utilisés comme base pour produire six ou sept couleurs différentes, travaillées ensuite pour former plusieurs rayures. L’analyse de ce textile – et d’autres – par imagerie multispectrale permettra d’en apprendre davantage sur l’évolution du textile à cette époque.
« L’Antiquité tardive est une très longue période, de 200 à 800 apr. J.-C., poursuit la chercheuse. Pendant cette période en Égypte, il se passe beaucoup de choses. Il y a la conquête arabe de l’Égypte, les Romains quittent l’Égypte. Ces événements affectent l’économie, le commerce, l’accès aux matériaux, ce qui se reflète dans la manière dont les gens fabriquaient et portaient ces objets ».
Rappelons que bien que le principe de la “chaussette” existe depuis le paléolithique, les anciens Égyptiens seraient de leur côté à l’origine des premières chaussettes en laine tricotée. Elles présentaient notamment un espace réservé pour le gros orteil. Ces chaussettes étaient ensuite portées avec des sandales.
Il semble qu’avec une nouvelle police de caractères qui a été créée aiderait a mieux se souvenir ce que nous lisons, car il fait travailler le cerveau pour décoder chaque mot lu.
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Sans Forgetica, une police de caractères mise au point pas des chercheurs qui permettra de mieux vous souvenir de ce que vous lirez. Crédits : SANSFORGETICA.RMIT
par Brice Louvet
Une équipe de chercheurs annonce avoir mis au point une toute nouvelle police de caractères permettant de se souvenir plus facilement de ce que nous lisons. L’idée générale ? Un peu de difficultés, mais pas trop non plus.
Appelée Sans Forgetica, des chercheurs de l’Université australienne du Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) expliquent avoir fondé cette nouvelle police de caractères sur le principe d’apprentissage dit de “difficulté souhaitable”. L’idée n’est pas de proposer une police parfaitement lisible qui implique un travail cognitif assez faible, ni une police trop compliquée qui serait illisible. Il s’agit de trouver le juste milieu : une police qui ne présente que quelques obstacles à la lecture. Le travail cognitif est alors approfondi, permettant ainsi de mieux se rappeler de ce que nous avons lu, les textes étant plus facilement “gravés” dans la mémoire.
«Dans de nombreux cas les lecteurs ne font que regarder le texte sans créer de mémoire de trace. De même, si ce que la personne lit est en grande partie illisible, le cerveau ne peut pas traiter les informations pour les conserver», explique Janneke Blijlevens, du RMIT Behavioral Business Lab, et principale auteure de l’étude.
Pour en arriver à cette police de caractères, les chercheurs en ont testé plusieurs sur 400 étudiants. Il en ressort que contrairement aux autres “Sans Forgetica” est suffisamment “difficile” pour que les lecteurs s’attardent un peu plus longtemps sur chaque mot, mais pas assez pour les amener à renoncer.
Cette petite dose de difficulté dans la lecture de chaque mot permettrait ainsi de stimuler nos capacités mémorielles.
Comme l’explique John Aggleton, professeur de neuroscience cognitive à l’Université de Cardiff, au Pays de Galles, «la mémoire n’est pas un processus passif. Pour cette raison, une simple exposition à l’information ne garantit pas une mémoire durable, dit-il. La mémoire fonctionne mieux lorsque nous sommes activement impliqués dans l’information, car nous devons en traiter le sens».
Une agence marketing propose aujourd’hui une police similaire à Times New Roman, mais 5 à 10% plus large, permettant ainsi de remplir le nombre de pages exigé pour un devoir par manque de connaissances. Désormais, certain·e·s pourront donc adopter une stratégie différente : mieux apprendre. Pour les intéressé·e·s, Sans Forgetica peut d’ores et déjà être utilisée sur votre ordinateur (cliquez ici).
C’est une très bonne idée. C’est un ancien directeur d’hôtel qui a eu cette initiative, en donnant l’occasion à des enfants défavorisés d’aller à l’école au Cambodge. La condition est de rapporter des déchets pour construire l’école. Ils peuvent apprendre diverses matières comme les mathématiques, le khmer, l’informatique et l’anglais.
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Située à une centaine de kilomètres de Phnom Penh, au coeur de la chaîne des Cardamomes, l’école Coconut School est presque entièrement construite à partir de déchets. Les murs ont été érigés avec des pneus peints, les toits avec des bouteilles en plastique et des centaines de capsules colorées dessinent le drapeau national à l’entrée de l’établissement.
SUY SE
Agence France-Presse
Kirirom
Des déchets plastiques en guise de frais d’inscription : au sommet d’une montagne dans un luxuriant parc national, une petite école a été édifiée à partir de pneus, de bouteilles et d’emballages que les élèves collectent pour pouvoir étudier.
Roeun Bunthon, ancien enfant des rues, est l’un d’eux.
« J’ai arrêté de mendier. C’est comme si on m’avait donné une seconde chance », raconte l’adolescent de 12 ans, tout en prenant des notes pendant un cours d’anglais.
Sun Sreydow, 10 ans, espère, elle, que cet apprentissage lui permettra d’accomplir son rêve : devenir médecin.
Située à une centaine de kilomètres de Phnom Penh, au coeur de la chaîne des Cardamomes, l’école Coconut School est presque entièrement construite à partir de déchets. Les murs ont été érigés avec des pneus peints, les toits avec des bouteilles en plastique et des centaines de capsules colorées dessinent le drapeau national à l’entrée de l’établissement.
Ouverte en 2017, elle ne remplace pas l’école publique à laquelle les enfants sont toujours tenus d’aller, mais complète l’enseignement dans plusieurs matières – l’anglais, les mathématiques, le khmer, l’informatique – tout en apprenant aux élèves à recycler.
Le but de Ouk Vanday, un ancien directeur d’hôtel à l’origine de cette initiative, est double.
Il s’agit d’abord d’offrir une éducation complémentaire aux enfants les plus défavorisés dans un pays où ces derniers sont souvent envoyés mendier pour contribuer à subvenir aux besoins de leur famille.
Soutenue par des enseignants bénévoles et des dons, Coconut School, qui accueille une soixantaine d’élèves, « ne demande pas d’argent, même si elle n’est pas gratuite pour autant », souligne Ouk Vanday.
Pour s’acquitter du droit d’entrée et payer les frais mensuels, les élèves apportent des emballages plastiques qui serviront notamment à agrandir l’établissement.
« Je dis toujours aux enfants : donnez-moi des ordures et je vous donnerai une instruction », souligne Ouk Vanday, 34 ans, qui a lancé une première école de ce type sur une île près de Phnom Penh en 2013.
3,6 mégatonnes de déchets
L’objectif est aussi de lutter contre la prolifération des déchets alors que le petit pays d’Asie du Sud-Est en a produit 3,6 millions de tonnes en 2017, d’après les statistiques du ministère de l’Environnement.
Seuls 11 % des ordures sont recyclées dans le royaume, 48 % sont brûlées ou jetées dans des rivières, le reste étant acheminé vers des sites d’enfouissement ou des dépotoirs en constante expansion, ce qui comporte de grands risques sanitaires et écologiques.
Ouk Vanday estime qu’il faudra peut-être « 10 à 15 ans » aux Cambodgiens pour prendre conscience de ces enjeux, mais espère que ses élèves vont aider au changement.
« Ces jeunes deviendront de nouveaux militants (environnementaux) au Cambodge, qui auront compris comment utiliser, gérer et recycler les déchets », relève-t-il.
En attendant, il a plusieurs projets en tête.
Il souhaite construire à partir de déchets recyclés, notamment de pneus usagés, une réplique du célèbre temple Angkor Vat et ouvrir « un musée des ordures ».
Il prévoit aussi en 2022 une école flottante à partir des déchets jetés dans le lac Tonlé Sap près de Siem Reap (centre), le plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est.
Quant à Coconut School, une classe maternelle va ouvrir l’année prochaine et l’établissement espère pouvoir accueillir prochainement quelque 200 enfants.
L’homme du Neandertal n’était pas un être brusque et un animal sauvage, mais il était aussi doté de compassion et un sens d’entraide pour les malades, les blessés ainsi que pour la femme enceinte. C’est aussi probablement une question de survie.
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Crédits : Pixabay / 12019
par Brice Louvet
Les analyses d’une trentaine de squelettes de Néandertaliens suggèrent que nos anciens cousins soignaient leurs malades et blessés, et venaient en aide aux femmes enceintes.
Les détails de l’étude sont rapportés dans la revue Quaternary Science Reviews.
Nos cousins néandertaliens nous ressemblaient bien plus qu’on ne le pense. En témoignent ces nouvelles recherches menées par une équipe d’anthropologues de l’Université d’York, en Irlande. Après les analyses de plusieurs squelettes, il en ressort que des blessures apparentes – mais résorbées – ont été soignées non pas naturellement, mais grâce à des interventions extérieures. Quelques malades et beaucoup de blessés semblaient alors pris en charge par les autres membres du groupe par souci de survie. Les femmes enceintes étaient également encadrées. Néandertal était donc doué de compassion.
« Nous avons eu connaissance de plusieurs cas isolés de soins montrant que les Hommes de Néandertal pouvaient soigner des personnes gravement malades ou blessées, souvent pendant une longue période, explique Penny Spikins, du département d’archéologie d’York et principale auteure de l’étude. Cependant, ces cas ont été considérés comme un comportement intéressant isolé. Nous voulions examiner l’ensemble des cas de soins, leur signification et comprendre pourquoi ils étaient importants pour la survie ».
Les Néandertaliens vivant en petits clans de quelques membres seulement, perdre l’un·e des leurs pouvait ainsi gravement nuire à la survie du groupe tout entier. C’est pourquoi la santé de chacun·e était vitale.
« Nous avons montré que la fréquence élevée des blessures et du rétablissement [observée dans les dépouilles] correspondait à un mode de vie dans lequel les Néandertaliens devaient être en mesure de survivre aux blessures afin de trouver suffisamment de nourriture pour subsister dans les environnements où ils vivaient, poursuit la chercheuse. Le niveau élevé de blessures et le rétablissement d’affections graves, comme une jambe cassée, suggèrent que d’autres doivent avoir collaboré à leurs soins et aidé non seulement à soulager la douleur, mais à se battre pour leur survie de manière à pouvoir retrouver la santé et participer activement à nouveau au groupe ».
Il en est de même pour les accouchements, évidemment beaucoup plus risqués à cette époque. Maintenir l’intégrité physique de la mère et de l’enfant à naître était semble-t-il aussi essentiel à la survie de la communauté. Ainsi, les soins de santé ont visiblement joué un rôle stratégique dans la survie de Néandertal, malgré sa disparition il y a environ 40 000 ans. En s’appuyant sur cette base, les chercheurs tenteront maintenant de poursuivre les recherches afin d’étudier les méthodes utilisées par les “soignants”.