Ouvrir une porte


L’inconnu peut parfois faire peur, mais si nous n’osons pas avancé, il se peut que nous manquerions des occasions exceptionnelles
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Ouvrir une porte

 

 

C’est difficile d’ouvrir une porte quand on ignore ce que ‘on va trouver derrière. Mais c’est encore plus difficile de passer sa vie devant la porte sans l’ouvrir. Et le pire, tu sais quoi ? C’est de mourir sans savoir ce qu’il y avait derrière la porte

Jean-Paul Jody

Le Saviez-Vous ► Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?


Les temps plus froids s’en viennent à grand pas, avec toutes les conséquences de grippe, gastro qui sont toutes heureuses de se propager. Dépendant de la surface ou les germes sont installés, leur temps de contamination peuvent varier de quelques minutes à quelques heures, voir même des jours
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Virus : combien de temps survivent-ils sur nos vêtements?

 

Le corps humain est porteur d’une quantité très importante de germes. Une très large majorité des microorganismes sont non pathogènes et très utiles pour notre système immunitaire, mais d’autres non… Et à chaque fois que nos mains rencontrent une surface porteuse d’une mauvaise bactérie, on risque de tomber malade. 

Le virus de l’influenza, responsable de la grippe saisonnière, ne vit que 5 minutes sur notre peau. Cependant, il peut rester actif plus de 8 heures sur un vêtement, et entre 24 heures et 48 heures sur une surface sèche (comme un meuble, une poignée de porte etc.).

Gastro-entérite, un calvaire 

Deux virus sont responsables de la gastro-entérite : le norovirus et le rotavirus. Le premier, généralement le coupable de notre épidémie saisonnières, survit au moins 8 heures sur les surfaces… Et parfois même jusqu’à sept jours !

Le rotavirus, quant à lui, est un véritable supplice pour les hôpitaux et les garderies ! Il peut survivre entre 6 et 60 jours sur nos vêtements, coussins, meubles… 

Nettoyage efficace 

Pour éviter d’être sans cesse réinfecté par la même maladie, il est donc primordial de jeter ses mouchoirs usagés immédiatement après s’en être servit, et de ne surtout pas les poser sur une surface (comme un bureau ou une table). 

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser des produits ménagers désinfectants sur vos surfaces – sans pour autant tomber dans la paranoïa.

Inutile de le répéter : il faut se laver les mains. D’abord pour éviter d’être infecté, ensuite pour ne pas transmettre ses germes.

Aussi, se tenir à distance (raisonnable) d’une personne malade n’est pas un mythe : si une personne a une infection des voies aériennes, elle émet des microgouttelettes par la toux… Mais aussi par la parole ! Et ces gouttelettes ont une portée d’un mètre cinquante.

Cependant, contrairement à l’idée reçue, retenir son souffle n’a aucun intérêt : portés par les gouttelettes, les germes sont précipités sur notre visage et les risques de maladie sont aussi importants qu’après avoir touché une poignée de porte infectée.

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Algues rouges et ouragans ne font pas bon ménage


La Floride était aux prises avec des algues rouges, toxique pour les poissons et en plus, elles peuvent être nocives pour la santé pulmonaire pour l’homme. Avec l’ouragan Michael qui on le sait a fait beaucoup de dégâts, un phénomène a été observé. L’ouragan a repoussé les algues des plages de la Floride enfin … tout dépend de la quantité d’eau lors  des inondations
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Algues rouges et ouragans ne font pas bon ménage

 

L'algue rouge est toxique, capable d'empoisonner les poissons... (ARCHIVES AFP)

L’algue rouge est toxique, capable d’empoisonner les poissons et de causer des problèmes respiratoires aux humains.

Agence Science Presse

D’un point de vue froidement scientifique, l’ouragan Michael qui a frappé la Floride mercredi après-midi sera l’auteur d’une expérience inédite, dont les résidants se seraient bien passés : qu’arrive-t-il lorsqu’une invasion d’algues rouges à proximité des côtes est soulevée par une telle tempête et retombe sur la terre ferme ?

Il faut rappeler que l’algue rouge est toxique, capable d’empoisonner les poissons et de causer des problèmes respiratoires aux humains. Elle ne peut pas survivre sur la terre, mais les biologistes marins interrogés cette semaine semblaient n’avoir jamais été témoins d’une situation au cours de laquelle le déplacement d’aussi énormes masses d’eau avait déplacé dans son sillage ces algues jusqu’à l’intérieur d’une ville ou des champs.

Ce serait la première fois, aux États-Unis du moins, qu’une invasion d’algues rouges de cette importance et un ouragan majeur entraient en collision. Mais ce ne sera sûrement pas la dernière, considérant que les invasions d’algues rouges, à travers le monde, semblent se faire plus fréquentes, réchauffement climatique aidant. Le bon côté des choses, c’est qu’un ouragan apporte aussi avec lui d’énormes quantités de pluie, donc de l’eau douce, laquelle est néfaste pour les algues. Mais le mauvais côté, c’est que des pluies abondantes peuvent aussi faire déborder les égouts et rejeter dans la mer quantité de nos déchets organiques, dont raffolent les algues.

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Ce champignon de 2.500 ans est un des plus grands organismes vivants sur Terre


Un champignon qui évolue très lentement depuis 1 500 ans, qui pèse au moins 400 tonnes et le plus important, il est toujours vivant, c’est impressionnant. Cependant, je doute qu’il soit comestible.
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Ce champignon de 2.500 ans est un des plus grands organismes vivants sur Terre

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

Si la baleine est le plus gros animal sur notre planète, l’être vivant le plus grand est probablement un champignon. À la fin des années 1980, des chercheurs ont découvert un immense champignon qui couvrait 37 hectares de forêt dans le Michigan. D’après une nouvelle étude, il aurait au moins 2.500 ans.

Le champignon Armillaria gallica couvre 37 hectares, une surface plus vaste que le jardin des Tuileries, à Paris. Des chercheurs l’ont découvert à la fin des années 1980 dans la péninsule supérieure du Michigan. En se basant sur la vitesse de croissance du champignon, ils ont estimé sa masse à 100 tonnes et son âge à plus de 1.500 ans. Près de 30 ans plus tard, des chercheurs américains et canadiens sont retournés étudier ce champignon géant : il était toujours bien vivant ; mais d’après leurs nouvelles estimations, ce mastodonte serait finalement bien plus vieux et bien plus lourd !

Armillaria est un champignon basidiomycète qui possède des chapeaux de couleur jaune-brun. Ses filaments, les hyphes, se développent sous terre en dégradant du bois mort. Ce champignon est aussi un parasite qui peut tuer les tissus de la plante hôte grâce à des enzymes, ce qui lui permet de se développer sur de nombreux arbres.

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Le saviez-vous ?

Les basidiomycètes sont des champignons chez qui les spores, issues de la reproduction sexuée, sont portées par des structures appelées basides. Les cèpes et les amanites sont des basidiomycètes.

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L’espèce Armillaria gallica est présente en Amérique du nord. Pour connaître l’étendue du réseau formé par le champignon géant découvert dans les années 1980, les chercheurs ont prélevé 245 échantillons et analysé leurs gènes. Leurs résultats sont présentés en ligne sur le site de bioRχiv, une pré-publication qui n’est pas évaluée par un comité de lecture.

Un champignon qui évolue très lentement

Les chercheurs se sont aperçus que le champignon avait bien plus que 1.500 ans, au moins 2.500 ans : il serait né dans la même période antique que la démocratie grecque ! Les auteurs estiment désormais son poids à 400 tonnes, soit quatre fois plus que l’estimation initiale.

Le plus grand champignon connu est une armillaire d'Ostoya (Armillaria ostoyae) trouvée dans l’Oregon. © W.J.Pilsak/ Wikimedia commons, CC BY-SA 3.0

Le plus grand champignon connu est une armillaire d’Ostoya (Armillaria ostoyae) trouvée dans l’Oregon. © W.J.Pilsak/ Wikimedia commons, CC BY-SA 3.0

Les chercheurs ont aussi séquencé 15 échantillons du champignon pour évaluer la vitesse à laquelle le génome évoluait. Globalement les cellules étaient identiques, mais avec quelques petites différences. Des mutations sont apparues dans des cellules somatiques, mais, étrangement, le champignon mutait très lentement : pendant ces siècles d’évolution, il n’y avait eu que 163 modifications génétiques dans ce génome qui compte 100 millions de bases.

Pour les auteurs, il est possible que la vie souterraine, à l’abri d’agents mutagènes de l’environnement, comme les UV du soleil, préserve le champignon de mutations. Peut-être aussi possède-t-il des systèmes de réparation de l’ADN particulièrement efficaces. Armillaria pourrait donc constituer un modèle d’étude intéressant pour comprendre comment éviter qu’une cellule mute trop vite, comme c’est le cas dans le cancer.

Le champignon géant trouvé dans le Michigan n’est plus le plus grand organisme connu sur Terre, il a été détrôné par d’autres champignons. En 1998, un autre Armillaria encore plus grand a été trouvé dans l’Oregon, dans la forêt de Malheur. Ce champignon couvre 8,9 km2 (890 hectares), soit plus que la surface du bois de Boulogne…

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un champignon Armillaria gallica trouvé dans le Michigan recouvre 37 hectares de forêt.
  • Il pèserait 400 tonnes et aurait au moins 2.500 ans.
  • Ce champignon évolue très lentement, avec un faible taux de mutations.

https://www.futura-sciences.com/

L’avertissement des chercheurs : “Notre vie aquatique baigne dans une soupe d’antidépresseurs


Des antidépresseurs sont des médicaments largement précrit. Le problème quand on évacue cela se retrouvent tôt ou tard dans l’environnement et toute la vie aquatique se retrouve droguée. Pour que cela soit visible dans l’eau, il en faut des antidépresseurs …
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L’avertissement des chercheurs : “Notre vie aquatique baigne dans une soupe d’antidépresseurs”

 

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par Brice Louvet

De plus en plus prescrits et consommés, les antidépresseurs semblent présenter un réel danger pour la biodiversité. Une fois évacués par nos corps puis rejetés dans l’environnement, leurs agents biochimiques affectent en effet l’ensemble de la vie aquatique, révèle une étude publiée dans le BJPsych Bulletin.

Le monde occidental est un grand consommateur d’antidépresseurs. Des millions de personnes sont en effet concernées (la France est le pays qui en consomme le plus en Europe). Certains agents biochimiques permettent effectivement à de nombreuses personnes de se sentir mieux, ne traitant pas la dépression, mais permettant d’en supporter certains effets. Mais il ressort aujourd’hui des conséquences environnementales insoupçonnées, ou du moins sous-évaluées. Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Portsmouth, au Royaume-Uni, les antidépresseurs terminent dans les eaux une fois évacués, affectant la vie aquatique.

« Notre vie aquatique baigne dans une soupe d’antidépresseurs, explique en effet le biologiste marin Alex Ford, de l’Institut de biologie marine de Portsmouth et principal auteur de l’étude. Les antidépresseurs et les anxiolytiques se retrouvent partout, dans les eaux usées, les eaux de surface, les eaux souterraines, l’eau de boisson, le sol et s’accumulent dans les tissus de la faune ».

Problème : les effets de tels agents se font très vite ressentir.

« Des études en laboratoire rapportent des changements dans la façon dont certaines créatures se reproduisent, grandissent. On observe des changements dans leur vitesse de maturation, leur métabolisme, leur immunité, leurs habitudes alimentaires, leur façon de se déplacer, leur couleur et leur comportement », poursuit le chercheur.

Ainsi, la vie aquatique serait tout simplement “droguée” tout au long de son cycle de vie. Les chercheurs appellent à ce que davantage de recherches soient faites au sujet des prescriptions de psychotropes et de leurs risques pour l’environnement. Ils proposent également une mise à niveau de toutes les stations d’épuration des eaux usées qui ne seraient pas conformes à la réglementation de l’UE. De même, ils invitent les patients à ne plus jeter leurs médicaments non usagés et à les rapporter en pharmacie. Les scientifiques encouragent aussi vivement les fabricants à mettre en place des moyens visant à favoriser leur décomposition en toute sécurité.

Source

https://sciencepost.fr/

La Nouvelle-Zélande met son air frais en bouteille et le facture 85 €


99 dollars de la Nouvelle-Zélande équivalente plus ou moins à 85 dollars canadiens. Qui est assez fou pour payer des bouteilles d’air à ce prix ? Comment se fait-il qu’on autorise ce genre d’arnaque ?
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La Nouvelle-Zélande met son air frais en bouteille et le facture 85 €

 

Crédits : Kiwiana

par  Laura Boudoux

 

Le produit est vendu par paquets de quatre, sous la formule « Pur air frais de Nouvelle-Zélande ». En vente à l’aéroport d’Auckland, ces bouteilles contiennent effectivement de l’air, que les consommateurs pourront allègrement respirer pour la modique somme de 99 $ (85 €), rapporte le site néo-zélandais News Now.

Commercialisées par la marque Kiwiana, ces bouteilles d’air trouvent leur justification dans le fait que « la position unique de la Nouvelle-Zélande dans l’océan Austral permet à l’air de ne traverser aucune masse continentale importante avant d’atteindre les Alpes immaculées du Sud de la Nouvelle-Zélande ».

« Voilà l’air le plus pur que vous pourrez jamais respirer », peut-on lire au dos des bouteilles. Contactée par plusieurs médias locaux, qui dénoncent le « paroxysme du capitalisme » qu’atteint la commercialisation d’un tel produit, la marque n’a pas souhaité s’exprimer.

Ce n’est pas la première fois qu’un pays met son air en vente. En 2016 déjà, Leo De Watts, un Britannique de 27 ans, créait sa marque Aethaer, pour séduire le marché chinois. L’air vient cette fois du Somerset et du Dorset, au Pays de Galles, et chaque pot est vendu environ 90 €. Sur son site, la marque explique que « chaque bocal est unique et contient 580 ml d’air pur et naturel, issu de l’une des cinq zones sélectionnées dans la campagne britannique. L’air n’a pas été filtré, ni mis sous pression ou traité de quelque manière que ce soit ».

Très sérieusement, le site montre même des photos de Leo De Watts sur des collines verdoyantes, un pot en verre à la main, visiblement très concentré sur sa tâche : « remplir » le pot d’air. On est sceptiques.

Sources : Daily Mail / News Now

https://www.ulyces.co/

Découverte rare de traces d’un bateau viking en Norvège


La coutume des Vikings était d’enterrer les rois et les chefs a bord d’un bateau pour être ensuite enseveli. Il y a déjà trois de ces sépultures qui sont dans un musée en Norvège et voilà qu’ils en ont trouvé un autre, sauf que pour le moment, ils ne savent pas encore dans quel état et s’ils peuvent donner suite pour l’excavation du bateau.
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Découverte rare de traces d’un bateau viking en Norvège

 

« Au beau milieu de la sépulture, on a découvert ce qu’on appelle une anomalie, quelque chose qui se distingue du reste et qui a clairement la forme et les dimensions d’un bateau viking », a déclaré à l’AFP l’archéologue Knut Paasche de l’Institut norvégien pour la recherche sur le patrimoine culturel (Niku).

PHOTO NIKU, AFP

 

Agence France-Presse
Oslo

Des archéologues ont annoncé lundi avoir découvert les traces d’un bateau viking enfouis dans le sud-est de la Norvège, une découverte rare qui pourrait aider à éclairer les expéditions de ces talentueux navigateurs du Moyen Âge.

La forme typique de l’embarcation a été détectée, à l’aide d’un radar à pénétration de sol, à environ 50 cm sous terre dans un tumulus recouvrant une sépulture viking à Halden, municipalité au sud-est d’Oslo. 

« Au beau milieu de la sépulture, on a découvert ce qu’on appelle une anomalie, quelque chose qui se distingue du reste et qui a clairement la forme et les dimensions d’un bateau viking », a déclaré à l’AFP l’archéologue Knut Paasche de l’Institut norvégien pour la recherche sur le patrimoine culturel (Niku).

« Ce que l’on ne peut pas dire avec certitude, c’est l’état de conservation. Oui, il y a eu un bateau à cet endroit, mais il est difficile de dire combien de bois il reste », a-t-il expliqué.

À l’âge des Vikings au cours duquel ces guerriers et marchands d’Europe du Nord ont sillonné les mers entre les VIIIe et XIe siècles, il était de coutume d’enterrer les rois et les chefs à bord d’un bateau hissé à terre et enseveli sous un monticule.

Seuls trois bateaux vikings en bon état de conservation ont été découverts dans le passé en Norvège, la dernière fois (le bateau d’Oseberg) en 1903. Tous trois sont aujourd’hui exposés dans un musée près d’Oslo.

« On a besoin d’autres découvertes pour pouvoir dire à quoi ressemblaient ces bateaux et déterminer comment les Vikings naviguaient », a fait valoir M. Paasche.

Bien que privée d’étrave et de poupe, la silhouette découverte à Halden en préalable à des opérations de drainage agricole mesure 20 mètres de long, ce qui en fait potentiellement l’un des plus grands bateaux vikings découverts dans le pays, selon le Niku.

L’institut dit maintenant réfléchir aux suites à donner à cette découverte, une tentative d’excavation étant de toute façon exclue à cette période de l’année.

https://www.lapresse.ca/