Faut croire que même au temps de Voltaire, la politique n’est que mensonge et supercherie. Rien n’a changé aujourd’hui.
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La politique
La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire.
Voltaire
Les chauves-souris ont mauvaise réputation et pourtant elles sont d’une grande utilité pour l’écosystème, et même pour nous.
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Elles ne sont pas (du tout) assoiffées de sang…
Le mythe des vampires leur est associé, elles vivent la nuit, elles ont des dents pointues, et elles sont même le symbole d’un superhéros… Les chauves-souris sont aussi mal connues que mal aimées !
Dans l’imaginaire collectif, les chauves-souris sont des animaux qui ont plutôt tendance à faire peur. Pourtant, voici quelques faits qui vous feront les aimer davantage !
Les chauves-souris sont les seuls mammifères volants au monde.
Leurs os sont donc plus légers que les autres… Au point que leurs membres inférieurs sont trop faibles pour tenir debout. C’est pour cette raison qu’elles dorment la tête en bas.
Leurs ailes sont en fait… Des mains !
Leurs doigts sont allongés et reliés par une fine membrane de peau. Cependant, puisque leur peau est très fine, leurs ailes ne sont pas adaptées à une exposition au soleil.
Elles ne sont pas (du tout) assoiffées de sang…
Les chauves-souris se nourrissent exclusivement d’insectes, le sang humain ne fait pas du tout partie de leur régime. Cela dit, elles sont très gourmandes : elles peuvent consommer l’équivalent de leur poids en insectes en une journée !
Elles ont un point commun avec les sous-marins et les dauphins
Les chauves-souris voient… Avec leurs oreilles ! Elles émettent des sons qui, en rebondissant, leur permettent de distinguer et d’évaluer leur environnement et leurs proies : on parle d’écholocalisation. Un procédé utilisé par les cétacés et, artificiellement, dans la navigation (on parlera alors d’un sonar).
Pouvoir aller se promener et ne pas être assaillis par les publicités, ce serait une bonne chose. Voici des lunettes IRL qui peuvent cacher toute publicité.
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par Laura Boudoux
Les utilisateurs de ces lunettes IRL pourront enfin dire adieu aux pubs intempestives des couloirs de métro, des bus et des vitrines.
« Inspirée du film culte de John Carpenter “They Live”, dans lequel des lunettes de soleil bloquent les pubs », cette invention a été créée par Ivan Cash, un Américain qui finance en partie son projet sur Kickstarter.
« Il n’y a encore pas si longtemps, les téléphones étaient accrochés au mur, les télés pesaient aussi lourd que les frigos et les ordinateurs rivalisaient avec les minivans en terme de taille. Puis, tout a changé. Les Américains passent en moyenne 11 heures par jour à regarder des écrans, d’après le New York Times », explique l’inventeur de ces lunettes anti-écrans.
Sur la plateforme de financement participatif, les lunettes IRL sont pour le moment vendues à 49 dollars, avant d’être commercialisées à 79 dollars. Elles rendent tous les écrans LCD et LED noirs grâce à une technologie optique de polarisation horizontale.
« En aplatissant et en faisant pivoter la lentille polarisé à 90 degrés, la lumière émise par les écrans est bloquée, ce qui donne l’impression que le téléviseur ou l’ordinateur en face de vous est éteint », explique Ivan Cash. Et elles font aussi lunettes de soleil !
Les lunettes anti-pubs de l’inventeur fonctionnent avec « la plupart des téléviseurs, certains ordinateurs, mais aucun smartphone », précise leur créateur.
Il espère, avec sa campagne, attiser l’intérêt de nouveaux investisseurs, afin de poursuivre ses recherches et ainsi d’améliorer son prototype.
« Les lunettes IRL ne sont pas juste un produit, c’est un engagement. La vie n’est pas faite pour être vécue en 2D », estime Ivan Cash. Il espère avec sa nouveauté « permettre aux gens de contrôler la technologie, et non pas l’inverse ».
Sources : Kickstarter / Motherboard
Avec un titre pareil, on peut sauter vite aux conclusions très négatives. Pour la barbe, si elle et bien taillée et peut être rasé en cas de nécessité, pourquoi pas. Par contre le cannabis, je suis contre qu’il devient légal dans quelques jours, mais comme c’est le cas, au moins il y a des restrictions pour ne pas être influencer par la drogue pendant leur service
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Crédits : Canada Armed Forces/Ulyces
par Laura Boudoux
Assouplir les règles, pour attirer les jeunes recrues et booster le moral des troupes. Depuis mardi 25 septembre 2018, les soldats canadiens peuvent ainsi se laisser pousser la barbe. Un code vestimentaire plus permissif, accordé aux militaires par l’état-major des Forces armées canadiennes (FAC) suite à plusieurs pétitions, explique l’adjudant-chef Alain Guimond à Radio Canada. Il leur sera également permis, sous certaines conditions, de fumer du cannabis comme le reste des citoyens du pays.
Plusieurs consignes seront tout de même à respecter. Les militaires ne pourront donc pas porter de barbes de hipster style bûcheron, mais devront se contenter d’une toison de deux centimètres de long maximum, avec moustache obligatoire. Les commandants d’unités se réservent également le droit d’ordonner aux soldats de se raser, notamment pour des raisons de sécurité. S’ils interviennent dans une zone où le port du masque à gaz est nécessaire, les militaires devront par exemple renoncer à leur barbe.
En septembre 2018, les militaires ont également également appris qu’ils allaient pouvoir consommer de la weed sous certaines conditions. La légalisation sera effective le 17 octobre prochain au Canada. Désormais, les soldats pourront donc fumer ou ingérer de la marijuana jusqu’à 8 heures avant leur service. Évidemment interdite sur les heures de travail, cette permission ne sera pas étendue aux opérations se déroulant à l’étranger, pour des raisons de législation évidente. Enfin, certains postes, comme les pilotes d’aéronefs, les conducteurs de sous-marins, ou encore les plongeurs, devront respecter un délai de 28 jours de sobriété.
Sources : Radio Canada / Stars and Strips / Défense nationale et Forces armées canadiennes
Les égoportraits tuent plus que les attaques de requins dans le monde. On pense mettre des zones interdites pour des égoportraits, cela fera-t-il réfléchir pour autant, sachant que la plupart des victimes ont moins de 30 ans, donc plus téméraire
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La première cause de mort par selfie est la noyade | Ben_Kerckx via Pixabay CC License by
Repéré par Nina Pareja
Repéré sur VICE
Vous avez peut-être déjà posé vos yeux sur un article indiquant que les selfies sont plus meurtriers que les attaques de requins. C’est vrai. En moyenne, chaque année six personnes trouvent la mort à cause d’une attaque de requin. Entre octobre 2011 et novembre 2017, 259 personnes sont mortes en prenant un selfie.
Une équipe de recherche indienne est parvenue à obtenir ce résultat, publié dans un journal indien de médecine et recherche, en analysant les données de la presse mondiale avec les mots-clef «mort par selfie», «accident de selfie», «mort et mobile», etc. Comme les selfies ne sont jamais indiqués comme cause de mort dans les bases de données officielles, les scientifiques pensent même sous-estimer le nombre de morts. En revanche, d’après eux, leur nombre ne cesse d’augmenter, trois en 2011, deux en 2013, treize en 2014, cinquante en 2015, quatre-vingt-dix-huit en 2016 et quatre-vingt-treize en 2017.
Passé 30 ans, le risque de mourir par selfie diminue
Certaines de ces morts par selfie ont fait couler beaucoup d’encre. En mai, un homme est mort en tentant de faire un selfie avec un ours blessé, certains médias osent même le diaporama des photos capturées avant le drame.
En moyenne, les victimes ont entre 22 et 23 ans, selon les scientifiques. Passé 30 ans, le risque de mourir à cause d’un selfie diminue drastiquement. Il est également plus élevé pour les hommes, qui comptabilisent les trois quarts des décès.
L’équipe de recherche s’est également penchée sur l’origine géographique des personnes décédées: le plus grand nombre d’accidents et de morts ont eu lieu en Inde, suivie de la Russie, puis des États-Unis et enfin du Pakistan.
L’Inde comptabilise à elle seule 50% des décès, sûrement à cause de la jeunesse de sa population estiment les scientifiques. Le pays compte en moyenne deux victimes par accident mortel, contre une pour le reste des pays concernés, «ce qui devrait être attribué au fait que les selfies de groupe sont plus à la mode en Inde que dans les autres pays», peut-on lire dans l’étude.
«No selfies zones» nécessaires?
L’étude indique également les différentes causes de morts et les classifie. En premier, on trouve la noyade, suivie des accidents de transports –surtout à cause des trains car certaines personnes posent directement sur les lignesdevant un train à l’approche– et des chutes. Sans grande surprise, les États-Unis comptabilisent le plus grand nombre de morts par armes à feu en prenant une photo.
Pour les auteurs et autrices de l’étude, il est nécessaire de renforcer les «no selfies zones», ou zone sans selfies, que l’Inde a déjà commencé à mettre en place dans plusieurs grandes villes.
«Les selfies en eux-mêmes ne sont pas dangereux, mais le comportement humain qui accompagne les selfies l’est. Les individus ont besoin d’être éduqués face à certains comportements à risques et endroits risqués où sont pris des selfies», conclut l’étude.
Pour les scientifiques indiens, les «no-selfies zones» doivent comprendre les zones touristiques avec de l’eau, les sommets des montages et les très haut bâtiments.
Pourrait-on croire qu’il y a plus de bactérie, protiste, champignons, archées sur terre que d’étoile dans notre galaxie ? Si c’est vraiment le cas, il en reste énormément à découvrir
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Crédits : Adrian Pelletier / Pixnio
par Brice Louvet
Notre planète est habitée par près de 10 millions d’espèces animales. Mais qu’en est-il des formes de vie qui nous sont invisibles ? Combien d’espèces de bactéries, d’archées, de protistes ou autres champignons peuplent la Terre ?
Réponse : beaucoup. Plus que d’étoiles dans toute notre Galaxie.
Et il y en a des étoiles, dans notre Galaxie : environ 200 milliards, au bas mot. Mais ce n’est rien à côté des 1000 milliards d’espèces de micro-organismes (10 puissance 12 espèces). C’est du moins ce que suggèrent des estimations faites en 2016 par des biologistes de l’Université d’Indiana (États-Unis). Si tel est le cas, nous n’aurions connaissance que d’un millième de 1 % de toutes les espèces de la planète, et ce malgré tous nos efforts déployés pour documenter le catalogue du vivant. Si la compréhension de la biodiversité microbienne s’est transformée au cours de la dernière décennie (grâce au séquençage à haut débit et bio-informatique), il y a encore du chemin.
« Estimer le nombre d’espèces présentes sur Terre est un des plus grands défis de la biologie », déclarait en effet il y a quelques mois Jay T. Lennon, de l’Université de l’Indiana et principal auteur de l’étude.
Les chercheurs expliquent ici avoir recensé pas moins de 5,6 millions d’espèces de 35 000 endroits différents à travers le monde. Des modèles permettant de prévoir le développement de la biodiversité ont alors permis d’estimer le nombre d’espèces à plus de mille milliards. On ne parle pas ici du nombre de micro-organismes, mais bien du nombre d’espèces. Le nombre total d’organismes vivants sur Terre – un nonillion (10 puissance 30) dépasserait ainsi de loin le nombre total d’étoiles dans l’Univers.
Et qui dit espèces inconnues, dit également organismes inexploités. Connaître le nombre d’espèces microbiennes sur Terre – outre le fait de satisfaire la curiosité intrinsèque propre à Homo Sapiens – pourrait en effet avoir des implications bénéfiques à notre espèce. La perspective d’une biodiversité encore à exploiter pourrait en effet stimuler le développement de carburants alternatifs ou de traitements médicamenteux. De telles découvertes permettraient peut-être le développement de nouvelles cultures pour nourrir notre population en croissance rapide, malgré la pauvreté des terres, par exemple.
Une thérapie que je ne voudrais pas essayer. La seule fois que j’accepterais de me coucher dans un cercueil et être enterrée, sera que la vie me quittera.
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Crédits : Andreï Zhelvetro
par Malaurie Chokoualé
Imaginez que lors d’une séance chez le psy, celui-ci vous prescrive un séjour express dans un cercueil fraîchement recouvert par de la terre meuble pour vous tranquilliser.
C’est exactement ce qu’a décidé de proposer le psychologue de Kiev Andreï Zhelvetro. Le média britannique Mirror expliquait le 25 septembre que dans le cadre de ses thérapies psychologiques – sans pour autant préciser ce qu’il désire soigner –, Zhelvetro invite ses patients à se faire enterrer vivants, la tête paisiblement posée sur un coussin blanc, le regard vissé au couvercle.
Après d’ultimes goulées d’air frais, le patient s’allonge de tout son long dans la boîte. Zhelvetro commence alors à donner des pelletées énergiques jusqu’à recouvrir presque entièrement le cercueil ; seul un tuyau dépasse alors du monticule, donnant un peu d’air au « mort-vivant » du jour, pendant ses quelques heures sous terre. Andreï Zhelvetro raconte avoir créé ce traitement il y a quelques années – il aurait été la première personne à l’essayer. Selon lui, cette expérience, qu’il décrit comme une résurrection, aide à se sentir vivant.
Ce traitement pour le moins inhabituel a été rendu célèbre après qu’un villageois a trouvé douze cercueils vides abandonnés dans une forêt proche de la capitale, avec leurs tombes préalablement creusées. Après enquête, la police a réussi à remonter jusqu’à Zhelvetro, qui a admis sans complexe la nature de ses méthodes. La police a ensuite tenté de l’arrêter pour empêcher de nouvelles thérapies en boîte, mais personne n’a jamais voulu témoigner de son plein gré contre Zhelvetro et aucun blessé n’a jamais été regretté. Le psychologue a ainsi pu poursuivre ses activités.
On se demandait il y a quelques temps s’il y avait encore des risques d’être enterré vivant aujourd’hui, apparemment oui.
Sources : Mirror Online