Insulte à l’humanité


Que ce soit un homme, une femme, en enfant, des peuples tout entier la famine n’a aucune excuse d’exister.  Il y a tellement de richesse pour subvenir a tous et trop de gaspillage qui pourraient nourir sans problème tous ceux qui ont faim.
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Insulte à l’humanité

 

 

Un homme qui de nos jours, meurt encore de faim, insulte à l’humanité toute entière

Daniel Balavoine

Si Trump était femme


Si le Président des États-Unis aurait été une femme ayant les mêmes défauts que Donald Trump, aurait-elle pu durer 2 ans au pouvoir ? J’en doute ! Il y aurait eu des protestations, des révoltes, elle aurait été destituée bien avant 2 ans.
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Si Trump était femme

 

DENISE BOMBARDIER

Samedi, dans Le Journal, Mathieu Bock-Côté opposait parité et compétence. Vaste et passionnant débat. Mais que dire de Trump, un incompétent ubuesque en train de déchirer son pays de manière irréversible ?

 D’abord, s’il était une femme, il ne serait pas au pouvoir. Vous imaginez un clone de Trump, présidente des États-Unis, qui se vanterait de mettre la main au pénis à tous les mâles qu’elle fréquente ?

 À l’inauguration de la nouvelle présidente, qu’aurait-on pensé des déclarations de celle-ci affirmant que Washington n’avait jamais réuni autant de spectateurs pour assister à son investiture, un total de plus de deux millions de personnes, alors que les pelouses du National Mall étaient à moitié vides ? Cette pratique du mensonge et des demi-vérités aurait eu vite fait de mettre un terme au régime d’une Trumpette. 

 Aurait-il été possible que cette présidente s’entourant à la Maison-Blanche de ses propres enfants comme conseillers sur les affaires internationales survive après de telles nominations ? 

Insultes

 Croit-on que cette présidente aurait traité en toute impunité les Mexicains de violeurs et de criminels ? Qu’une partie des citoyens américains l’auraient encensée et lui auraient emboîté le pas ? Aurait-elle insulté à longueur de semaine la presse et interpellé les journalistes, les accusant d’être des salauds et des enfants de … ?

Serait-elle encore au pouvoir après avoir congédié tant de proches collaborateurs de son administration ? Aurait-elle pu critiquer le président de la Banque mondiale pour ensuite mousser la candidature de sa fille à ce poste ? Jamais une femme n’aurait survécu à la tête du pays. La révolte aurait été générale.

L’immoralité, la grossièreté, l’inculture, l’ignorance de l’Histoire, l’incompétence politique et la désacralisation des institutions, toutes ces tares qui définissent Donald Trump seraient intolérables et auraient éjecté une Trumpette du pouvoir. Qui aurait l’outrecuidance de le nier ? L’égalité hommes-femmes demeure décidément un rêve utopique.

https://www.journaldemontreal.com/

Est-ce important que Trump ridiculise les femmes ?


J’ai l’impression de lire des insultes que les jeunes se font entre eux. Pour un adulte, je trouve que c’est un manque d’éducation. Mais pour que Donald Trump a un comportement si enfantin et misogyne est vraiment ignoble
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Est-ce important que Trump ridiculise les femmes ?

 

 

LAURIE KELLMAN
Associated Press
Washington

Inutile de dire que « face de cheval » et l’actrice porno Stormy Daniels ne sont pas des sujets que les républicains ont envie d’aborder à trois semaines des élections de mi-mandat. Un nombre record de femmes se présentent en effet à ce scrutin, le premier de l’ère #moiaussi, surtout sous la bannière du Parti démocratique.

Cette semaine, le président Donald Trump a ajouté « face de cheval » à la longue liste des commentaires disgracieux qu’il a faits sur les femmes.

Petit coup d’oeil sur la controverse et ses retombées.

FACE DE CHEVAL

M. Trump a qualifié Mme Daniels de « face de cheval » dans un message publié mardi sur Twitter après qu’un juge fédéral eut rejeté une poursuite pour diffamation déposée par l’actrice contre le président.

« Parfait, maintenant, je peux poursuivre Face de cheval et son avocat de troisième ordre, a écrit l’homme d’affaires sur le populaire site de microblogage. Elle ne sait rien à mon sujet, c’est une totale arnaque ! »

Cette dernière phrase semblait faire référence à la description détaillée et peu flatteuse que Stormy Daniels a faite de Donald Trump, avec qui elle aurait eu une liaison en 2006, dans un livre récemment publié.

M. Trump nie avoir eu une relation avec Mme Daniels.

« C’est parti, minus », a répliqué l’actrice mardi sur Twitter.

LES RÉPUBLICAINS EMBARRASSÉS

Les membres du Parti républicain détestent quand les journalistes les invitent à réagir aux propos du président. Interrogés au sujet de l’affaire « face de cheval », ils ont tenté de demeurer le plus neutres possible.

« Il n’y pas de place pour ce type de langage, a déclaré le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, sur les ondes de CBS un peu moins de deux mois avant de quitter la Congrès et la vie politique. Il n’aurait pas dû dire ça. »

Le sénateur John Kennedy a pour sa part déclaré qu’il aurait préféré que Donald Trump s’abstienne de faire pareil commentaire. Il a soutenu avoir communiqué sa désapprobation au principal intéressé.

Quant à la réprésentante Elise Stefanik, elle a estimé que traiter quelqu’un de « face de cheval » sur Twitter était tout à fait « inacceptable ».

LA RÉPLIQUE DE TRUMP

Dans une entrevue avec l’Associated Press quelques heures après avoir publié le fameux message, M. Trump s’est fait demander s’il était approprié d’insulter une femme sur son apparence.

« Vous pouvez l’interpréter comme bon vous semble », a-t-il répondu.

Le président, qui doit participer à un grand nombre de rassemblements pour les candidats républicains, a refusé d’accepter toute responsabilité advenant le cas où son parti perdrait le contrôle du Congrès après les élections de mi-mandat.

« Non, je pense au contraire que j’aide les gens », a-t-il assuré.

UN RÉCIDIVISTE

Ce n’est pas la première fois que le président américain décrit de manière peu élogieuse des femmes qui l’embêtent.

Donald Trump n’a pas caché sa colère contre l’ancienne conseillère Omarosa Manigault Newman, félicitant le chef du personnel de la Maison-Blanche, John Kelly, d’avoir « rapidement congédié cette chienne ».

M. Trump s’est aussi moqué de l’apparence de Carly Fiorina, sa rivale dans la course à l’investiture républicaine.

« Regardez ce visage, aurait-il dit en 2015 en parlant de la candidate selon le magazine « Rolling Stone ». Est-ce que quelqu’un voterait pour ça ? Pouvez-vous imaginer que cette face soit celle de notre prochain président ? »

Il a aussi reproché à Alicia Machado, Miss Univers 1996, d’avoir pris énormément de poids et soutenu qu’il s’agissait d’un réel problème. Le président n’a jamais démenti les allégations de Mme Machado selon lesquelles il l’aurait appelée « Miss Piggy » et « Miss Femme de ménage ».

UN IMPACT SUR LE VOTE ?

D’après le plus récent sondage Gallup, 34 % des électrices approuvent Donald Trump, un nombre qui est resté constant depuis le début de sa présidence.

Les républicaines sont encore très nombreuses à le soutenir.

Les femmes sont toutefois plus enclines que les hommes à appuyer les démocrates. Selon un sondage réalisé par « The Washington Post » et ABC News, 59 % des répondantes ont indiqué qu’elles voteraient pour des candidats démocrates contre 46 % du côté des répondants.

https://www.lapresse.ca/

Les lourdes conséquences du harcèlement illustrées par des plantes


Je trouve que c’est une belle expérience pour les enfants sur les conséquences de le harcèlement, l’intimidation à l’école envers les victimes. Si les plantes réagissent aux paroles blessantes, intimidations, alors que penser d’une personne
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Les lourdes conséquences du harcèlement illustrées par des plantes

 

 

Ikea a utilisé deux plantes pour montrer aux enfants de plusieurs écoles des Émirats arabes unis les effets du harcèlement scolaire.

À l’occasion de la journée contre le harcèlement qui se tenait le 4 mai au Moyen-Orient, Ikea a tenu à montrer aux enfants les effets dévastateurs que peut avoir le harcèlement sur le bien-être d’une personne. Pour cette expérience, deux plantes ont été disposées dans différentes écoles des Émirats arabes unis. Elles ont chacune reçu les mêmes soins à la différence près que l’une d’entre elle était complimentée tous les jours par les enfants tandis que l’autre était critiquée et insultée. 

Les étudiants ont en effet été invités à enregistrer des mots gentils et encourageants pour une plante, et des phrases blessantes pour l’autre. Un mois plus tard, les résultats parlent d’eux-mêmes. La plante qui a reçu des messages positif de la part des élèves est restée en bonne santé. Quant à l’autre, elle a vu son état se détériorer en peu de temps.

Malgré une quantité identique d’eau, d’engrais et de soleil, ce sont finalement les paroles qui ont eu une importance cruciale dans le développement de ces plantes. Si on savait déjà que les mots doux et la musique pouvaient avoir un effet positif sur les plantes, cette campagne prouve surtout la force que peuvent avoir certains mots sur le bien-être d’un individu.

http://www.7sur7.be/

Éthiopie : un mystérieux chant engendrerait des comportements violents


On dit que la musique adoucit les moeurs, mais ce n’est pas toujours vrai. Sur les plateau au nord de l’Éthiopie, les gens qui ne veulent pas de gestes violents, s’empêche de chanter bien que le chant n’a rien de magique, on empêche d’autres a tendance colérique de d’entonner ce chant qui comporte violence et exhortation
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Éthiopie : un mystérieux chant engendrerait des comportements violents

 

Crédits : Pixabay / PeterW1950

par Yohan Demeure

Nous savons depuis longtemps que la musique adoucit les mœurs, et nous avons même appris il y a quelques mois qu’un agriculteur du sud de la France avait réussi à sauver ses cultures d’un virus grâce à la musique !

Cependant, il est question dans cet article d’une musique ou plutôt d’un chant qui déclencherait des actes violents, comme l’explique l’étude de l’ethnomusicologue Katell Morand de l’Université Paris-Nanterre.

Ces recherches, publiées dans la revue Terrain en octobre 2017 font état de témoignages de villageois vivant dans les hauts plateaux du nord de l’Éthiopie. Ces derniers prêtent un dangereux pouvoir à une sorte de poésie nommée « qärärto ». Ce chant provoquerait selon eux la colère, alimenterait le désir de vengeance et serait la cause d’une perte de l’esprit poussant les personnes impactées au meurtre.

Certains villageois prennent d’ailleurs des précautions, c’est-à-dire que certains hommes ayant renoncé à la violence s’interdisent tout bonnement de chanter. D’autres, plus enclins à se laisser facilement emporter, sont défendus d’entonner le fameux chant.

Katell Morand estime qu’il faut replacer cette histoire de chant meurtrier dans son contexte. En effet, les familles honorent une tradition liée à des cycles meurtriers trouvant leur raison dans des querelles de voisinage, des questions d’héritages, des conflits territoriaux ou encore des vols de bétail. Il y a là une obligation de vengeance, et le chant est visiblement le support utilisé pour passer à l’acte.

Par ailleurs, si les hommes « chanteurs » sont fortement susceptibles de passer à l’acte, les femmes, – qui ne doivent pas faire de même – chantent elles aussi afin d’encourager la vengeance qu’elles espèrent. Les mots sont d’ailleurs bien choisis, entre insultes bravades et autres exhortations. Il faut également savoir que le chant s’accompagne de postures spécifiques, ce qui donnerait ce pouvoir à ce même chant, tout comme son contour mélodique (un débit rapide, intonations, sauts d’intervalles).

Évidemment, il est peu probable que ce chant ait des pouvoirs magiques, surtout qu’à chaque fois, il existe des raisons suscitant l’intention de vengeance, et donc de violence. Quoi qu’il en soit, chacun se fera son opinion en lisant l’étude de Katell Morand intitulée Le désir de tuer, Musique et violence en Éthiopie du Nord.

Sources : The ConversationMashable

http://sciencepost.fr/

Un employé trisomique se fait intimider par des clients.


Peter est trisomique, il est victime de certains clients qui trouve qu’il ne devrait pas travailler comme emballeurs dans une épicerie. En fait, c’est une expérience sociale pour voir les réactions des clients face à une personne intolérante.
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Un employé trisomique se fait intimider par des clients.

 

Les mots de cette fille troublent des millions de gens : « Cher papa, ils me traitent de trainée »


Cette vidéo mérite d’être visionnée , pour ceux qui ne parlent pas anglais comme moi, elle est écrit en français plus bas. En fin 2017, il y a eu un ouragan sur de dénonciations sur les agressions, le harcèlement, les attouchements sexuels. Si on commençait à éduquer les garçons à respecter les filles dès leur jeune âge. On commence par des blagues en disant putain, fille facile, et encore bien des mots pires .. Est-ce des blagues, impressionnés les autres ? Le respect commence tôt.
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Les mots de cette fille troublent des millions de gens : « Cher papa, ils me traitent de trainée »

 

Je suis tellement contente de voir que tous les cas d’agression sexuelle font désormais surface à travers les médias, grâce à des mouvements tels que #metoo qui prennent de l’ampleur sur internet.

L’organisme de charité CARE en Norvège milite pour les droits des femmes. Ils ont publié un petit film exposant l’impact de la violence masculine à l’égard des femmes et des dangers auxquels à la fois des filles et femmes doivent faire face dans notre société actuelle…

Le petit film a déjà été visionné par des millions de personnes, et je ne pense pas qu’il y ait une personne qui n’a pas été troublée par son message si important, véhiculé de façon très percutante. Prenez donc cinq minutes de votre temps pour regarder cela. Si ce n’est pas pour vous-même, faites-le pour vos enfants, vos petits-enfants, vos arrière-petits-enfants, et pour tout le monde autour de vous. C’est très important tout simplement.

« Cher papa, merci d’avoir aussi bien pris soin de moi. Même si je ne suis pas encore venue au monde.

Je sais que tu te démènes comme Superman, tu ne laisses même pas maman manger des sushis.

Mais je dois te demander une faveur, attention, ça concerne les garçons, car tu vois, je serai une fille ce qui veut dire que d’ici à ce que j’aie 14 ans, les garçons de ma classe m’auront traité de trainée, une pute et bien d’autres surnoms encore.

Bien sûr, ce sera pour rigoler. Quelque chose que font les garçons. Donc tu ne t’inquièteras pas, et je peux le comprendre. Tu l’as peut-être fait également quand tu étais plus jeune. Essayant d’impressionner les autres garçons. Je suis sûre que tu ne le pensais pas en faisant ça.

Mais quand même, certaines personnes ne comprendront pas que c’est une plaisanterie… et étonnamment, ce ne seront pas les filles. Ce sera certains garçons.

Donc d’ici à ce que j’aie 16 ans, quelques garçons auront tenté de glisser leurs mains dans mon pantalon quand je serai trop bourrée pour même me tenir debout. Et même si j’avais dit NON, ils ne feront que rigoler. C’est marrant n’est-ce pas ? Si tu m’avais vue papa, tu aurais eu honte. Car je suis saoule.

Pas étonnant que je sois violée à l’âge 21 ans. 21 ans et en route pour la maison dans un taxi conduit par le fils du mec avec qui tu allais nager tous les mercredis. Le mec qui faisait toujours des blagues de mauvais gout… mais bien sûr ce n’étaient que des blagues… donc tu rigolais. Comment aurais-tu pu savoir que son fils aurait fini par me violer… tu leur aurais dit de la fermer. Mais comment aurais-tu pu le savoir ? Il n’était qu’un garçon, faisant des blagues déplacées. Et de toute façon, ça ne te concernait pas. Tu étais juste sympa. Mais son fils, qui a grandi en entendant ces blagues, moi ça me concerne.

Puis, finalement, j’ai rencontré M. Parfait et tu es tellement content pour moi papa, car il m’adore vraiment. Et il est intelligent avec un super job et tout l’hiver, il s’en va traverser le pays pour skier trois fois par semaine tout comme toi.

Mais un beau jour, il n’était plus M. Parfait. Et je ne sais pas pourquoi.

Attends, est-ce que je surréagis ? Une chose que je sais pour sûr, c’est que je ne suis pas celle qui aime jouer la victime. J’ai été élevée pour être une femme indépendante et forte. Mais un soir, ce sera juste trop pour lui, le travail, la belle-famille, et le mariage qui approche. Donc il me traite de trainée. Tout comme tu le faisais avec les filles au collègue, puis un autre jour, il m’a frappé. Je veux dire, je sais que j’ai dépassé les bornes, je sais que je peux être pénible parfois, mais nous sommes toujours le plus beau couple au monde et je suis tellement confuse, car je l’aime et je le déteste en même temps et je ne suis pas sûre si j’ai vraiment fait quelque chose de mal et puis un jour il m’a presque tuée.

Tout a viré au noir. Même si j’ai un doctorat, un boulot formidable, je suis aimée par ma famille et mes amis, j’ai été bien éduquée, mais personne n’a vu cela venir.

Cher papa, voilà la faveur que je souhaiterai te demander, une chose menant toujours à une autre, donc je t’en prie, essaie d’arrêter ça avant que ça n’ait l’occasion d’arriver.

Ne laisse pas mes frères traiter les autres filles de trainées, car elles ne le sont pas. Et un beau jour, un petit garçon se dira peut-être, « C’est vrai ! » Ne tolère jamais des blagues insultantes des mecs à la piscine ou même des amis, car derrière toute blague se cache un fond de vérité.

Cher papa, je sais que tu vas me protéger des lions, des tigres, des armes, des voitures et même des sushis sans même considérer les risques pour ta propre vie, mais cher papa, je vais naitre en tant que fille donc fais tout ce qui sera en ton pouvoir pour faire que ça ne soit pas la chose la plus dangereuse qui puisse arriver. »

https://fr.newsner.com

Le Saviez-Vous ► Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque


Un nouveau mot dans notre vocabulaire, du moins pour certain. Le somniloque est un terme médical pour désigner un trouble du sommeil que presque tout le monde a déjà expérimenté durant son sommeil soit : parler en dormant ! Ce trouble ne change pas la qualité du sommeil sauf s’il est accompagné de somnambulisme
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Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque

 

JUANMONINO VIA GETTY IMAGES

SOMME- IL Vous parlez la nuit? Bonne nouvelle, la science s’intéresse enfin à vous! Une équipe de chercheurs français a recueilli et analysé les paroles nocturnes de 232 patients par ailleurs somnambules et/ou atteints de TCSP (Troubles du Comportement en Sommeil Paradoxal), deux pathologies qui associent le mouvement et la parole aux rêves.

Ginevra Uguccioni, neuropsychologue à la Piété Salpêtrière qui dirigé cette étude, dévoile ses conclusions lors du Congrès du Sommeil organisé à Lille les 20, 21 et 22 novembre (2014). Le HuffPost a pu l’interroger.

C’est un phénomène d’apparence assez courant

71% des hommes et 75% des femmes expliquent avoir au moins une fois dans leur vie parlé dans leur sommeil. Cela arrive presque à tout le monde.

« Cependant, modère Ginevra Uguccioni, seuls 1,5% des personnes en souffrent quotidiennement ».

La plupart du temps, les personnes somniloques sont aussi somnambules ou présentent un TCSP. Les somniloques purs sont en fait assez rares et ils ne consultent pas leur médecin. La neuropsychologue a eu donc plus facilement accès à des patients somniloques et somnambules.

En majorité c’est pour dire des insultes ou poser des questions

« Seules 36% des vocalisations nocturnes sont des paroles compréhensibles », affirme Ginevra Uguccioni.

« Les 74% restants sont constitués de pleurs, de rires, de cris, des chuchotements ».

Et quand le somniloque parle distinctement, c’est le plus souvent pas très joli à entendre…

« Il s’agit principalement d’un langage ordurier, très vulgaire, beaucoup de gros mots, beaucoup de répétitions comme ‘qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais’. Le ton des somniloques est plutôt interrogatif et/ou négatif ».

La cible préférée de ces bavards? Le boulot.

« C’est très lié au contenu du rêve et très souvent, c’est lié au travail, aux réunions sans fin par exemple. »

Cela ne veut pas dire que vous dormez mal

A tort, on a tendance à croire qu’un somniloque dort mal. Parler la nuit n’a en fait aucune conséquence sur votre sommeil.

« La qualité du sommeil n’est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin ».

Parler dans son sommeil arrive même plus souvent en cas de sommeil profond :

« on peut être somniloque dans tous les stades du sommeil. Cela arrive surtout dans le sommeil profond et paradoxal », affirme encore la chercheuse.

Cela ne fait pas de vous un somnambule

Si vous parlez la nuit, vous n’êtes pas malade. La somniloquie n’a aucune conséquence sur votre santé :

« La somniloquie est considérée comme une variante de la normale, ce n’est pas une pathologie », explique Ginevra Uguccioni. « Un somnambule ouvre les yeux, fait des mouvements, un somniloque ne se réveille pas, ne se met pas en danger. »

sleepwalking

On ne peut rien faire contre… Si ce n’est acheter des boules Quies

Les enfants plus que les adultes ont tendance à parler la nuit. Très souvent en grandissant, la somniloquie disparaît comme le somnambulisme.

Si cela continue, « le seul risque sera de réveiller son conjoint et de dire des choses désagréables ».

Il faut consulter un médecin quand ces bavardages nocturnes sont associés à un autre trouble du sommeil.

http://www.huffingtonpost.fr/

Des Amérindiens outrés par une "insulte raciste" de Trump


Donald Trump a le don de se mettre les deux pieds dans les plats pendant un hommage aux amérindiens en appelant une ennemie démocrate Pocahontas. Pour ceux qui ont vu le dessin animé de Pocahontas de Walt Disney, qui a été certes romancé, à vraiment existé, elle est une héroïne que les amérindiens respecte et ne veulent pas voir son nom pour désigner une ennemie
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Des Amérindiens outrés par une « insulte raciste » de Trump

 

Les principales organisations amérindiennes ont dénoncé « l’insulte raciste » de Trump après son allusion à une opposante surnommée « Pocahontas »

Les principales organisations amérindiennes ont dénoncé « l’insulte raciste » de Donald Trump après son allusion à une de ses opposantes surnommée « Pocahontas », un commentaire qui a occulté la portée d’une cérémonie à la Maison Blanche en l’honneur de trois anciens combattants navajos.

En recevant ces Navajos engagés comme « code talkers » (décodeur-traducteur) lors de la Seconde Guerre mondiale, M. Trump rendait hommage aux centaines d’Amérindiens de différentes tribus qui ont servi dans l’armée américaine et utilisé leur dialecte ancestral comme code de communication indéchiffrable par les ennemis. Mais l’opération séduction est tombée à l’eau en une phrase.

« Vous étiez ici longtemps avant nous. Même si nous avons une représentante au Congrès qui est – disent-ils – là-bas depuis longtemps. Ils l’appellent Pocahontas », a lancé lundi le président américain aux anciens soldats.

 Il visait la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui revendique des origines cherokee alors que M. Trump en conteste l’authenticité.

La Maison Blanche a réfuté le caractère raciste des propos présidentiels.

Dans un communiqué, le Congrès national des Amérindiens (NCAI) a dit regretter « l’utilisation par le président du nom de Pocahontas pour insulter un adversaire politique qui a occulté le véritable objet de la cérémonie ».

« Nous appelons une nouvelle fois le président à éviter d’utiliser son nom dans un sens qui dénigre son héritage », a ajouté le président du NCAI, Jefferson Keel, rappelant que Pocahontas était « une héroïne pour son peuple, la tribu indienne Pamunkey de Virginie ».

M. Trump a plusieurs fois surnommé la sénatrice « Pocahontas », affirmant qu’elle ment sur ses origines pour promouvoir sa carrière, dont la dernière fois en avril.

A l’époque, le NCAI avait dit « espérer que cela ne soit qu’un faux pas » du président.

Une autre organisation représentative, l’Alliance des tribus de l’ère coloniale (ACET), a estimé dans un communiqué que « les noms amérindiens, historiques ou contemporains, ne sont pas faits pour être utilisés comme insulte. Le faire, c’est les réduire à une insulte raciste ».

– ‘Ignorance profonde’ –

« Le droit de déterminer si c’est une insulte appartient à ceux qui ont été insultés, pas à celui qui a prononcé cette insulte », a rappelé le collectif dans un communiqué.

Une responsable de la communauté navajo, Amber Kanazbah Crotty, a pour sa part estimé que les commentaires « maladroits » de M. Trump était « un exemple de plus d’une ignorance systémique et profonde des Amérindiens et de notre droit inhérent à exister et à pratiquer nos modes de vie ».

L’histoire de la princesse indienne a été popularisée par le dessin animé de Walt Disney qui transforme en romance la rencontre entre Pocahontas et l’Anglais John Smith, chef de la première colonie de Jamestown en 1607. Baptisée Rebecca, elle a épousé en 1614 un autre Anglais, John Rolfe, avant de mourir en Angleterre, à l’âge supposé de 21 ans.

La presse a également dénoncé une autre insulte faite aux vétérans lors de la cérémonie à la Maison Blanche. Le pupitre où M. Trump faisait son discours était placé devant un portrait d’Andrew Jackson (1767-1845), l’un des présidents américains préférés de Donald Trump et l’un des plus controversés de l’histoire du pays pour son rôle dans l’expulsion des Indiens d’Amérique de leurs terres dans les années 1830.

Les relations entre les tribus amérindiennes et Donald Trump sont tendues depuis que le président a relancé en mars la construction d’un oléoduc dans le Dakota du Nord, le Dakota Access Pipeline. La tribu sioux de Standing Rock en conteste le tracé qui, selon elle, passe sur des sites sacrés et menace ses sources d’eau potable. Le projet avait été suspendu par l’administration Obama.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Nous parlons tous en dormant, souvent pour jurer


Quasi tout le monde parle en dormant, mais ce que l’on dit cela est autre chose. Il semblerait que nous soyons plus vulgaires que polies pendant nos rêves
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Nous parlons tous en dormant, souvent pour jurer

 

Sleep par Kirill Kondratyev via Flickr.

Sleep par Kirill Kondratyev via Flickr.

Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel

Repéré sur Newsweek, The Times

Pour la première fois, des chercheurs ont analysé ce que l’on dit pendant notre sommeil. Résultat ? Beaucoup d’insultes.

Vous avez forcément déjà vécu cette situation si vous dormez à deux : être réveillé en pleine nuit par votre partenaire, alors que celui-ci, endormi, tente de discuter avec vous. Et c’est normal. D’après une étude française, la plupart des gens parlent en dormant, le plus souvent en jurant.

L’étude, rapportée par Newsweek, a été par réalisée par une équipe de chercheurs de la Sorbonne et a analysé le sommeil de 232 adultes. Il s’agit de la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet, peu exploré par la communauté scientifique. D’après les conclusions de la recherche, publiées par le Sleep Journal, seulement 15 personnes ont eu un sommeil parfait.

L’étude révèle que parler en dormant n’est pas plus différent que de parler en étant éveillé. 

Comme l’explique The Times, les chercheurs notent que quasiment toutes ces prises de parole «étaient grammaticalement correctes». 

Le mot prononcé le plus de fois par les participants était «non» alors que près de 10% des discussions contenaient des injures et des obscénités. Le mot «putain» aurait été utilisé par les participants 800 fois plus la nuit que dans la journée.

À l’inverse, l’usage de politesses était largement plus rare qu’en journée, n’apparaissant que dans 12 des 361 cas observés. Et même lorsqu’un discours ne contenait pas de jurons, il n’était pas forcément plaisant. Newsweek explique même qu’un volontaire s’est écrié «Menteur ! Je te tape dessus si tu les signes», tandis qu’un autre menaçait de mettre la Princesse Stéphanie de Monaco enceinte.

Pour expliquer le contenu violent de ces discussions endormies, les chercheurs expliquent que le fait de parler dans son sommeil pourrait correspondre à une perte d’inhibition ou tout simplement représenter le contenu d’un rêve.

Attention tout de même à ne pas interpréter trop littéralement ce que vous dites en dormant. C’est ce qu’explique Jim Horn, le directeur du centre de recherche du sommeil à l’Université de Loughborough au Guardian :

«Parler en dormant se passe normalement lors de phases de sommeil léger. Le cerveau vagabonde et rumine. Il s’agit vraiment des élucubrations d’un esprit embrouillé.»

http://www.slate.fr