Débat autour de la décriminalisation de toutes les drogues


Déjà que le cannabis est maintenant légal au Canada, j’espère que cela n’ira pas plus loin pour les autres drogues. Je veux bien croire qu’il y a risque de contamination avec le Sida et autre, mais légalisé ces drogues, je crains qu’il y ait aura encore plus de problème que maintenant.
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Débat autour de la décriminalisation de toutes les drogues

 

Criminaliser la possession de drogues, comme l'héroïne, contribue,... (Photo CHERYL SENTER, archives NEW YORK TIMES)

Criminaliser la possession de drogues, comme l’héroïne, contribue, selon le Réseau juridique canadien VIH/sida, à de nouvelles infections du VIH et de l’hépatite C.

PHOTO CHERYL SENTER, ARCHIVES NEW YORK TIMES

 

MYLÈNE CRÊTE
La Presse Canadienne
Ottawa

Maintenant que le cannabis est légal au Canada, le gouvernement fédéral devrait-il songer à décriminaliser voire légaliser toutes les autres drogues ?

Le Réseau juridique canadien VIH/sida, un organisme qui défend les droits des personnes qui sont atteintes de cette maladie, a invité Ottawa mercredi à réfléchir à la question.

Criminaliser la possession de drogues, comme l’héroïne, contribue, selon cet organisme, à de nouvelles infections du VIH et de l’hépatite C. Les consommateurs stigmatisés vont avoir davantage tendance à éviter le système de santé.

L’organisme invite donc les parlementaires changer d’approche et à aborder l’enjeu de la prohibition des drogues sous un angle de santé publique. Cette question est d’autant plus urgente avec la crise des opioïdes, selon son directeur général, Richard Elliott.

Le premier ministre Justin Trudeau a déjà fermé la porte en avril, après l’adoption d’une résolution par les militants libéraux lors de leur dernier congrès. Ceux-ci voulaient que leur parti considère la décriminalisation de « la possession et la consommation de faibles quantités de drogues » pour les transformer en « infractions administratives ».

Les néo-démocrates prônent également la décriminalisation de la possession de drogue tout en augmentant les ressources financières allouées pour le traitement de la toxicomanie. Une résolution en ce sens avait été adoptée lors de leur dernier congrès en février.

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Hépatite C: vers un dépistage généralisé chez les 39-69 ans


Pour le moment au Québec, le dépistage de l’hépatite C n’est pas d’emblée lors de prescription pour des prises de sang, mais on peut toujours demander au médecin de cocher la case
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Hépatite C: vers un dépistage généralisé chez les 39-69 ans

 

S'il y a des milliers de personnes qui... (Rocket Lavoie, Le Quotidien)

S’il y a des milliers de personnes qui ont l’hépatite C sans le savoir, la bonne nouvelle est que des nouveaux traitements efficaces sont disponibles.

Rocket Lavoie, Le Quotidien

Pierre Pelchat
Le Soleil

(Québec) Si vous êtes né entre 1945 et 1975, vous auriez intérêt à demander à votre médecin un test de dépistage de l’hépatite C, selon plusieurs experts. La maladie, qui peut être asymptomatique pendant plusieurs années, peut aussi être à l’origine d’une cirrhose et d’un cancer du foie.

«Ce serait une bonne chose qu’il y ait un test de dépistage généralisé bien que ce ne soit pas encore recommandé au Canada. Ce n’est pas un examen coûteux», a dit, au cours d’un entretien avec Le Soleil, la Dre Marie-Louise Vachon, microbiologiste-infectiologue au CHUL.

Actuellement, au Québec, on recommande un test de dépistage (prise de sang) en tenant compte de la présence de facteurs de risque.

«Quand on rencontre un patient, on va lui demander s’il a déjà utilisé des drogues injectables dans le passé ou maintenant. C’est applicable aussi pour les drogues inhalées parce que les gens ont pu partager le même matériel d’inhalation. On leur demande aussi s’ils ont reçu des transfusions», a indiqué la médecin.

«Un patient a pu utiliser des drogues injectables et inhaler une seule fois dans sa vie, il y a de ça 30 ans, et avoir l’hépatite C. L’hépatite C peut persister dans le corps de façon chronique sans aucun symptôme pendant des décennies. C’est surtout transmis par le sang. Ce n’est pas transmis efficacement par les relations sexuelles entre les hommes et les femmes», a-t-elle ajouté.

Depuis deux ans, les Américains recommandent un test de dépistage une fois à l’occasion d’un examen médical périodique, qu’il y ait ou non un facteur de risque.

«À la suite d’études, ils ont trouvé que 75 % de tous les patients qui ont l’hépatite C aux États-Unis étaient des baby-boomers, soit des personnes nées entre 1945 et 1965. Il y a cinq fois plus d’hépatite C dans ce groupe que chez les autres», a dit la Dre Vachon.

Plus jeunes au Canada

Au Canada, les autorités de santé publique évaluent la situation pour recommander ou non un test de dépistage sans tenir compte des facteurs de risque.

 «Ce n’est pas encore fait, mais c’est en train d’être révisé. C’est bien d’avoir nos données, mais je ne crois pas que notre épidémiologie soit si différente de celle des Américains. D’ailleurs, la majorité des Canadiens infectés ont entre 30 et 59 ans, selon des données récentes», a affirmé la médecin.

Pourquoi inclure les personnes nées entre 1965 et 1975 à la différence de ce que l’on propose aux États-Unis?

«Nos données démontrent que nos patients sont un peu plus jeunes que les patients américains. Ce n’est pas juste des baby-boomers», a-t-elle répondu.

La Dre Vachon reconnaît qu’il n’est pas toujours aisé de reconnaître que l’on a pu être contaminé par le virus de l’hépatite C.

«Ça prend un effort de la part du médecin qui pose la question et du patient qui veut bien admettre qu’il a une fois dans sa vie utilisé une seringue.»

S’il y a des milliers de personnes qui ont l’hépatite C sans le savoir, la bonne nouvelle est que des nouveaux traitements efficaces sont disponibles. Des médicaments oraux qui génèrent moins d’effets secondaires sont maintenant sur le marché.

«Oui. Oui, on les attendait depuis longtemps. Le virus a été découvert en 1989. Ces dernières années, il y a eu un boum pour le développement des traitements. L’hépatite C, ça s’éradique. Quand on traite, c’est dans le but d’éradiquer complètement le virus et c’est possible chez 90 % des gens», a-t-elle affirmé.

D’autre part, la Dre Vachon a minimisé les risques d’avoir l’hépatite C lors d’un tatouage bien qu’il soit possible d’être contaminé de cette façon.

«Actuellement, on ne va pas dépister quelqu’un qui s’est fait tatouer dans une agence professionnelle. S’il a été tatoué en milieu carcéral, c’est autre chose. S’il a été tatoué dans un autre pays, ou par des amis, on va considérer que c’est un facteur de risque», a-t-elle précisé.

La Fondation canadienne du foie recommande un test de dépistage généralisé chez les personnes nées entre 1945 et 1975. On estime qu’un dépistage précoce avant l’apparition de symptômes permettrait de sauver des vies et d’importants coûts au système de santé.

«Un patient sur trois au moment du diagnostic a déjà une maladie avancée, soit une cirrhose du foie. On peut avoir une cirrhose sans avoir bu une goutte d’alcool. L’hépatite C est la cause numéro un de transplantation du foie», a souligné la microbiologiste-infectiologue.

Selon la Fondation canadienne du foie, seulement deux pour cent des 300 000 Canadiens qui ont l’hépatite C ont eu un traitement. La grande majorité d’entre eux ne sont pas au courant qu’ils sont porteurs du virus.

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L’hépatite C en passe d’être vaincue


Une bonne nouvelle pour ceux atteints d’hépatite C et qui sont aux prises avec des pénibles traitements. Pour une fois, un traitement qui serait moins long et avec moins de médicaments serait surement le bienvenu … Malheureusement, ce traitement ne sera pas à la porter des pays en voie de développement
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L’hépatite C en passe d’être vaincue

 

Au moins 185 millions de personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde.

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JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

Un nouveau cocktail de deux médicaments s’est avéré très efficace contre l’hépatite C, selon les résultats mercredi d’un essai clinique montrant que cette infection chronique du foie, qui a tué plus d’Américains que le sida, serait en passe d’être vaincue.

Cette étude, qui porte sur la combinaison de deux antiviraux pris oralement, le daclatasvir et le sofosbuvir, respectivement des laboratoires pharmaceutiques Bristol Myers Squibb et Gilead Sciences, a entraîné un taux de guérison de 98% sans effet secondaire important.

«Cette recherche ouvre la voie à des traitements sûrs, bien tolérés et efficaces pour la grande majorité des cas d’hépatite C», se félicite le Dr Mark Sulkowski, directeur du Centre des hépatites virales de la faculté de médecine Johns Hopkins (Baltimore, Maryland, est), principal auteur de l’étude publiée dans le New England Journal of Medicine du 16 janvier, financée par les deux laboratoires.

«Les médicaments standard contre la maladie vont connaître une amélioration considérable d’ici l’année prochaine, conduisant à des avancées sans précédent dans le traitement des malades», promet-il.

L’essai clinique de phase deux a été mené sur 211 hommes et femmes infectés par l’une des trois principales souches du virus responsable de cette infection hépatique chronique, qui conduit à la cirrhose et au cancer du foie, nécessitant une greffe de cet organe.

Ce cocktail a été efficace, même chez les patients difficiles à traiter, pour qui la triple thérapie conventionnelle (telaprevir ou boceprevir, plus peginterferon et ribavirin), a échoué.

Parmi les 126 participants infectés par le génotype 1 du virus de l’hépatite C, la souche la plus fréquente aux États-Unis, et n’ayant reçu aucun traitement préalable, 98% ont été guéris.

De même, 98% des 41 patients encore infectés après une triple thérapie conventionnelle n’avaient plus aucune trace du virus dans leur sang trois mois après la fin du traitement expérimental.

Le taux de guérison a été similaire chez les 44 autres participants à l’étude, infectés par les génotypes 2 et 3 du virus, moins communs aux États-Unis.

Traitement simplifié

Les participants ont pris quotidiennement une combinaison de 60 milligrammes de daclatasvir et 400 milligrammes de sofosbuvir, avec ou sans ribavirin, pendant trois à six mois.

Un essai clinique mené avec le sofosbuvir, combiné avec l’antiviral ribavirine, dont les résultats ont été publiés en août 2013, avait montré un taux de guérison de 70% chez des malades atteints d’hépatite C avec le foie endommagé.

En décembre, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des médicaments, a approuvé la commercialisation du sofosbuvir combiné au peginterferon et au ribavirin, pour le traitement de l’hépatite C dû au génotype 1, et combiné seulement au ribavirin pour traiter l’hépatite C résultant des génotypes 2 et 3.

Le daclatasvir n’a pas encore été autorisé par la FDA.

Si l’agence donne le feu vert à la mise sur le marché du declatasavir et à d’autres nouvelles molécules efficaces contre l’hépatite C, les injections hebdomadaires tant redoutées de peginterferon seront une chose du passé, selon le Dr Sulkowski.

Le traitement de l’hépatite C sera aussi considérablement simplifié, passant de 18 comprimés par jour plus une injection hebdomadaire, à un ou deux comprimés quotidiens, souligne-t-il.

Selon les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), moins de 5% des 3,2 millions d’Américains atteints d’hépatite C ont été guéris. Les CDC estiment aussi que de 50 à 75% ignorent être infectés, le plus souvent par des injections de drogue, des transfusions de sang contaminé dans les années 70 et 80, ou par des contacts sexuels.

Des ONG françaises comme Médecins du Monde voient un «grand espoir» dans notamment le sofosbuvir de Gilead, mais son coût de plus de 70 000 dollars pour un traitement de 12 semaines le met hors de portée de la majorité des malades des pays en développement. Au moins 185 millions de personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C dans le monde.

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Éclosion inquiétante d’une MTS


Un moment donné va falloir que les gens finissent par prendre leur responsabilité en matière de sexualité. Si l’abstinence où avoir qu’un seul partenaire n’est pas dans leurs cordes qu’ils aient au moins la décence de prendre leurs précautions pour éviter les maladies transmises sexuellement et ce même si le partenaire semble  »clean » ou qu’il dit qu’il a passé un test de dépistage … Sinon, remontez vos culottes !!
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Éclosion inquiétante d’une MTS

 

Selon le Dr Réjean Thomas, les médecins ne... (Photo Archives La Tribune)

Selon le Dr Réjean Thomas, les médecins ne connaissent pas toujours bien les ITSS.

PHOTO ARCHIVES LA TRIBUNE

PASCALE BRETON
La Presse

L’augmentation des cas de lymphogranulomatose vénérienne (LGV), une infection transmise sexuellement, inquiète les autorités de la santé publique, qui mettent en garde les médecins et infirmières devant cette éclosion touchant particulièrement la communauté gaie.

Huit cas ont été rapportés à la Direction de la santé publique de Montréal (DSP) de la mi-juin à la mi-juillet, alors que la moyenne annuelle des dernières années est de neuf cas.

Depuis janvier, déjà 18 patients ont reçu un diagnostic d’infection par la LGV – tous des hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Cette éclosion a incité la DSP à faire parvenir un «appel à la vigilance» cette semaine, autant dans les cliniques que dans les hôpitaux.

«Il y a vraisemblablement un noyau où l’infection se transmet. On constate que quelque chose se passe sur le territoire», note la Dre Sandra Palmieri, médecin spécialiste en santé communautaire à la DSP.

La lymphogranulomatose vénérienne est une infection transmise sexuellement lors d’une relation orale ou par pénétration. Elle est apparue au tournant des années 2000, en provenance principalement des pays africains et des Caraïbes.

«C’est une maladie relativement difficile à diagnostiquer. Il n’existe pas de test de dépistage», explique le Dr Réjean Thomas, de la clinique médical l’Actuel, spécialisée dans les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS).

La personne infectée ne démontre parfois aucun symptôme. Un prélèvement doit être fait, et il peut s’écouler plusieurs semaines avant de recevoir le diagnostic. Pendant ce temps, la personne reste contagieuse pour ses partenaires tant qu’elle n’est pas traitée avec des antibiotiques.

Manque de connaissances

Les médecins ne connaissent pas toujours bien les ITSS. Les patients se promènent parfois d’un cabinet à l’autre avant d’obtenir le bon diagnostic, souligne le Dr Thomas.

Cette semaine, il a ainsi reçu à son cabinet un patient probablement atteint de LGV ou de syphilis qui s’était fait prescrire une crème de cortisone pour traiter l’eczéma par deux médecins différents au cours du dernier mois.

Plusieurs facteurs contribuent à l’éclosion de LGV. Le fait que «la maladie soit difficile à diagnostiquer, une formation inadéquate des médecins et la question des comportements sexuels non sécuritaires plus importants» sont du nombre, souligne d’ailleurs le Dr Thomas.

Hausse des ITSS

Depuis une quinzaine d’années, on assiste à une recrudescence des ITSS au Québec, particulièrement dans la métropole.

Pratiquement disparue, la syphilis est maintenant revenue en force. Une épidémie de cas d’hépatite C inquiète aussi les autorités.

La situation est préoccupante au point de donner lieu à un rapport du directeur de la santé publique de Montréal en 2010.

Les hommes qui ont des relations avec d’autres hommes sont particulièrement touchés par cette recrudescence des ITSS, incluant les cas de VIH. Ils constituent l’un des groupes ciblés en priorité par la DSP.

«La LGV, la syphilis, le VIH, en plus de la gonorrhée, tout cela nous montre qu’il y a beaucoup de transmission d’infections transmises sexuellement dans cette population et qu’il y a vraiment des efforts de prévention à faire, ainsi que des efforts pour les rejoindre et les dépister», indique la Dre Carole Morissette, médecin responsable des ITSS à la Direction de la santé publique de l’Agence de Montréal.

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Rappel de patients: la clinique fautive identifiée


De 2002 a 2010, il était temps qu’on ai remarquer des anomalies dans cette clinique médicale qui le médecin a agit de façon irresponsable mettant en danger ses patients et ceux que ces personnes côtoient .
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Rappel de patients: la clinique fautive identifiée

Rappel de patients: la clinique fautive identifiée

Le Dr Isra Levy affirme avoir agi « dans le meilleur intérêt de la population » lorsqu’il a dévoilé, ce week-end, que près de 6800 patients d’une clinique d’Ottawa pourraient y avoir contracté le virus de l’hépatite ou le VIH. Le nom de l’endroit a été dévoilé, hier : il s’agit de la clinique de la Dre Christiane Farazli.

Archives, LeDroit

 

François Pierre Dufault
Le Droit

Le médecin chef en santé publique de la Ville d’Ottawa dit qu’il a agi « dans le meilleur intérêt de la population » lorsqu’il a dévoilé, ce week-end, sans plus de détails, que près de 6800 patients d’une clinique médicale de la capitale pourraient y avoir contracté le virus de l’hépatite ou le VIH au cours des 10 dernières années.

Le Dr Isra Levy savait que sa sortie aurait l’effet d’une bombe. Il a tout de même décidé d’appuyer sur le détonateur, samedi, après qu’il a eu vent qu’un média de la région se préparait à en faire autant. Lors d’un point presse, hier,

le patron de Santé publique Ottawa (SPO) a dit craindre que ce média se base sur des « informations qui auraient pu être erronées ».

« Ça aurait causé plus de tort que de bien. J’avais devant moi un dilemme », a-t-il déclaré.

Vent de panique inévitable

Un vent de panique était inévitable, aux yeux du Dr Levy. Mais certaines informations étaient tout simplement « trop délicates », selon lui, pour être partagées avec le grand public avant que SPO soit fin prête à faire face à la crise. Hier, au moment même où le médecin chef rencontrait la presse, des lettres étaient envoyées par courrier recommandé afin de joindre les 6800 patients à risque.

On sait à présent que ces personnes pourraient avoir contracté le virus de l’hépatite B, de l’hépatite C ou le VIH lorsqu’elles ont subi un examen endoscopique à la clinique de la Dre Christiane Farazli (située au 1081 avenue Carling, suite 606), entre avril 2002 et juin 2010. Cette clinique n’a maintenant plus le droit de pratiquer ce type d’examen, après qu’une inspection de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario (OMCO) eut révélé que les protocoles de nettoyage et de prévention des infections n’y étaient pas toujours respectés.

En d’autres mots, des instruments médicaux n’étaient pas toujours adéquatement désinfectés ou stérilisés. Certains produits chimiques utilisés pour la désinfection étaient périmés.

Enquête approfondie

Les pratiques de la Dre Farazli font l’objet d’une enquête approfondie de l’OMCO. Sa clinique demeure ouverte entre-temps. Tout dépendant des résultats de cette enquête, l’Ordre pourrait sévir davantage contre la médecin et « les mesures disciplinaires pourraient aller jusqu’à la révocation complète de son droit de pratiquer », a indiqué au Droit la porte-parole Kathryn Clarke.

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