Retrouver des personnes disparues en épluchant le web



Voilà une activité utile est instructif en même temps qu’un organisme au Québec organise dans le but de retrouver des personnes disparues. Au lieu de pirater les as en informatique exploitant leur savoir faire pour éplucher le web.e. C’est une compétition, plus les indices sont utiles pour les policiers, plus cela donne des points.
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Retrouver des personnes disparues en épluchant le web


Les mains en gros plan d'un jeune homme qui utilise un téléphone cellulaire.

Le Hackfest a lieu les 1er et 2 novembre à Québec.

PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / BOMBUSCREATIVE

Joëlle Girard

Des pirates informatiques au grand cœur mettent leur talent à profit afin de retrouver des personnes disparues.

Pour la deuxième année consécutive, le Hackfest de Québec est l’hôte ce samedi d’une compétition inusitée. Des experts en cybersécurité, et autres adeptes du piratage éthique, mettent leur talent au service de la police pour retrouver des personnes disparues. Si la technique est nouvelle, elle a toutefois déjà fait ses preuves.

Fondé il y a environ un an et demi, Trace Labs est un organisme à but non lucratif de Vancouver qui s’est donné comme mission d’utiliser le renseignement de sources ouvertes (OSINT) afin d’aider les corps policiers à relancer des enquêtes non résolues et, au bout du compte, localiser des personnes disparues.

Le concept est plutôt simple : il s’agit d’extraire des données accessibles au public sur Internet, de les analyser, puis de s’en servir pour obtenir des renseignements qui peuvent aider à retrouver des disparus. Ces données, les participants les trouvent un peu partout : sur les médias sociaux, sur le web caché (dark web) ou le web invisible (deep web), dans des bases de données en ligne du gouvernement ou d’entreprises, par exemple. Les possibilités sont infinies.

C’est très gratifiant de pouvoir mettre à profit nos compétences pour aider concrètement des gens, affirme Rae Baker, qui est étudiante au baccalauréat en sécurité et analyse de risques à l’Université d’État de Pennsylvanie.

Mme Baker est bénévole pour Trace Labs et a pris part à plusieurs événements de l’organisme, comme participante, organisatrice ou juge.

L’idée de retrouver de véritables personnes m’a attirée dès le départ. J’ai toujours été fascinée par les histoires policières et ce genre de chose, alors de pouvoir y prendre part, en quelque sorte, sans faire partie d’un corps de police, ça m’a tout de suite paru excitant.

Une technique qui a porté ses fruits

En dépit du sérieux qu’imposent de telles enquêtes, il s’agit bel et bien d’une compétition où l’on couronne des gagnants. Les participants gagnent des points lorsqu’ils arrivent à fournir certaines informations au sujet des personnes disparues, de leurs amis, de leurs activités, etc. Plus les informations sont susceptibles d’aider à retrouver la personne, plus elles valent un nombre important de points.

Mme Baker se souvient notamment d’un cas, lors de l’événement de Trace Labs qu’elle a organisé sur son campus.

Un des participants a trouvé un commentaire sur Airbnb dans lequel un hôte affirmait que la personne disparue avait loué sa maison. Et c’était la dernière fois que cette personne avait été vue, lors de son séjour dans la maison en question. Le participant a remporté beaucoup de points, et il a fini par gagner.

Une information de ce type peut sembler anodine, mais encore faut-il savoir la trouver. Or, souvent, les corps de police ne disposent pas des ressources nécessaires pour y arriver. En ce sens, l’initiative de Trace Labs est accueillie de manière très positive par les forces de l’ordre.

Les forces policières sont très enthousiastes à l’idée de travailler avec nous, parce que c’est un nouveau moyen pour elles de mettre la technologie à profit pour tenter de résoudre leurs enquêtes, explique Adrian Korn, directeur des opérations de renseignement de sources ouvertes et des initiatives stratégiques chez Trace Labs.

Nous avons vu par le passé que des renseignements que nous avions fournis ont mené à la réouverture de plusieurs disparitions non résolues. Adrian Korn, directeur des opérations chez Trace Labs

Je ne peux pas vous donner un nombre exact concernant les dossiers que nous avons contribué à régler, mais il y en a eu au moins trois ou quatre au cours de la dernière année, précise M. Korn, qui tient à spécifier que les corps policiers ne peuvent pas toujours leur offrir de rétroaction sur leur travail étant donné la confidentialité des enquêtes.

Des cas « fascinants »

Rae Baker affirme que l’expérience peut être parfois troublante pour les participants.

 On trouve plein de détails au sujet d’une personne et des circonstances de sa disparition, le genre de choses qu’on ne devrait pas normalement savoir. […] C’est fascinant de remonter le fil des événements et de comprendre ce qui s’est passé.

Lorsque j’étais juge au Defcon de Las Vegas, un participant a découvert qu’un jeune homme disparu avait en fait rejoint un gang de rue. Grâce aux médias sociaux, on a pu voir avec qui il passait du temps, quels tatous il s’était fait faire, et on a ainsi déterminé qu’il était probablement devenu membre des Crisp, un gang de rue de Los Angeles.

Les raisons pour lesquelles des gens disparaissent sont très diverses, explique Mme Baker.

On a des gens qui échappent à des relations abusives, des adolescents qui fuguent, des enlèvements d’enfants, des cas de trafic d’êtres humains.

Selon elle, les cas les plus difficiles à résoudre sont ceux qui concernent les enfants, parce qu’ils laissent moins de traces en ligne. Ils n’ont pas d’emplois donc pas de profil LinkedIn. Ils n’ont pas non plus de prêt auto ni d’hypothèque. Ils utilisent peu Facebook et se tournent vers des médias sociaux comme Snapchat ou TikTok, où ils ne laissent pas de traces. Ou encore ils verrouillent leur profil.

Adrian Korn explique pour sa part que les cas qui représentent les plus grands défis sont ceux qui remontent à plusieurs années.

 Lorsque la personne est portée disparue depuis plus de deux ans, il faut vraiment fouiller pour trouver de l’information.

Ce n’est toutefois pas impossible d’y arriver, précise-t-il. Une fois, un de nos participants a trouvé une vidéo YouTube dans laquelle une personne disparue se trouvait dans un véhicule. En la mettant sur pause, il a réussi à noter l’immatriculation du véhicule. On a fait suivre l’information à la police, qui a pu rouvrir son enquête alors que la personne était disparue depuis plus de deux ans.

« Réaliser l’impossible »

Samedi, lors du Hackfest de Québec, les participants à l’événement de Trace Labs pourront travailler sur six cas différents. Des représentants du Service de police de la Ville de Montréal seront présents afin de collecter les informations jugées pertinentes.

Michaël Giguère, qui étudie en cybersécurité à l’École Polytechnique de Montréal, en sera à sa première participation à une compétition du genre.

 J’ai eu un coup de cœur en découvrant ce que fait Trace Labs en juillet dernier, a-t-il expliqué.

Ça m’a vraiment dépassé de voir que des gens avaient pensé à fonder un organisme pour utiliser le pouvoir de l’OSINT et générer des pistes d’enquêtes assez solides pour permettre de réaliser l’impossible : retrouver des personnes disparues parfois depuis des années.

Je me suis dit qu’il fallait absolument que je participe à ça.

htthttps://ici.radio-canada.ca

La “compétition” sinistre du saut de balcon


Ils ont quoi dans le crâne ? C’est quand les gens vont réfléchir avant d’agir ? Le défi balconing est de sauter le plus haut possible d’un balcon pour atterrir dans une piscine. Comment peut-on penser qu’on ne risque pas de se blesser, voir mourir pour une stupidité aussi idiote ?
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La “compétition” sinistre du saut de balcon

Le "balconing" consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine.

Le « balconing » consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine. © DR

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

La “compétition” sinistre du saut de balcon

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

Dans ce bilan sarcastiquement sinistre, le Royaume-Uni règne en maître avec trois morts. La Belgique se classe pour le moment à la quatrième place avec un blessé. Chaque année, depuis 2010, entre 6 et 12 personnes perdent la vie en relevant ce défi insensé. 

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Science décalée : des physiciens établissent la recette de la parfaite pizza


L’Italie est reconnu pour ses pizzas. Il y a même des compétitions à chaque année, mais ce n’est pas toujours des Italiens qui remporte la victoire. Chacun a sa méthode pour la meilleure pizza. Ceci dit, même la science s’est intéressée à la pizza parfaite. Que ce soit la pâte, le fromage, le temps de cuisson. Pour y répondre, il y a eu la mathématique, la physique, et même l’anthropologie
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Science décalée : des physiciens établissent la recette de la parfaite pizza

Nathalie Mayer
Journaliste

Pour déguster une pizza parfaite, vous avez le choix. Prenez l’avion pour l’Italie et dénichez un pizzaiolo qui travaille sa pâte et sa garniture avec simplicité et amour, puis qui passe le tout au four à brique réfractaire. L’autre solution est de suivre les conseils de deux physiciens. Ils ont établi une équation qui garantit la cuisson parfaite de votre pizza, même dans un four électrique.

Saviez-vous qu’il existe un championnat du monde de pizza ? Il se tient chaque année… en Italie, bien sûr ! Des centaines pizzaiolos d’une quarantaine de pays s’y affrontent pour décrocher le titre suprême et ce, dans différentes catégories. Et ce ne sont pas toujours des Italiens qui sont récompensés.

Ainsi, en 2016, c’est un français qui a été sacré dans la catégorie « classique » avec une pizza façon bouillabaisse. Audacieux ! En 2018, un autre français se distingue au palmarès, en catégorie « in teglia », comprenez « pizza rectangulaire », préparée dans un moule. Pour lui, le secret de la pizza parfaite, c’est la simplicité. Et beaucoup d’amour Rien que ça…

Pour d’autres, le secret de la pizza parfaite repose dans la pâte. Il semblerait, par exemple, que la qualité de l’eau utilisée pour la confectionner ait toute son importance. Une eau dure entraverait le processus de fermentation qui permet à la pâte de lever. Une eau douce donnerait une pâte molle et collante. En cas de doute, des chefs conseillent même d’employer plutôt du lait.

Selon des physiciens italiens, cette équation complexe donne le temps de cuisson parfait pour une pizza préparée au four classique. Ils préviennent qu’il est indispensable d’avoir une idée précise de la teneur en eau de la garniture. En effet, une pizza couverte de légumes aura besoin d’un temps de cuisson plus important, car elle retournera plus de chaleur par évaporation. © Andrey Varlamov et Andreas Glatz

    Selon des physiciens italiens, cette équation complexe donne le temps de cuisson parfait pour une pizza préparée au four classique. Ils préviennent qu’il est indispensable d’avoir une idée précise de la teneur en eau de la garniture. En effet, une pizza couverte de légumes aura besoin d’un temps de cuisson plus important, car elle retournera plus de chaleur par évaporation. © Andrey Varlamov et Andreas Glatz

    Les chercheurs s’intéressent de près à la pizza

    En 2014, des chercheurs s’étaient de leur côté posé une question qui semble tout aussi capitale : celle du fromage. Mozzarella, cheddar, colby, édam, emmental et provolone ont été passés au crible. Parmi les critères retenus par les chercheurs : l’élasticité, le goût, mais aussi la couleur après cuisson. Vous ne serez peut-être pas surpris d’apprendre que la mozzarella apparaît comme étant idéale. Mélangée avec du cheddar, le résultat est encore meilleur, le petit plus du second critère étant une affaire de goût.

    L’année précédente, une chaîne de pizzerias avait demandé à une mathématicienne d’étudier le rapport entre l’épaisseur de la pâte et la garniture. Elle avait pu établir une formule permettant de trouver la quantité idéale de garniture en fonction du diamètre de la pizza. Une formule qui attirait l’attention sur les risques d’une surcharge de garniture, susceptible de détremper la pâte.

    Aujourd’hui, ce sont deux physiciens et un anthropologue qui prennent la question de la pizza parfaite par le bout de la cuisson. Leur étalon : la pizza Margherita, telle qu’elle est préparée par les pizzaiolos italiens, dans un four en briques réfractaires. Car ce mode de cuisson, semble-t-il, permet une cuisson uniforme de la pizza. Dans l’idéal, pendant 2 minutes à 330 °C. Mais dans un four électrique, la donne change bien sûr. La conductivité thermique de nos plats en métal est en effet bien supérieure à celle des briques. Lois de la thermodynamique à l’appui, les chercheurs montrent toutefois qu’une pizza de qualité tout à fait satisfaisante peut être obtenue après une cuisson de 170 secondes à 230 °C.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les champions du monde de pizza ne sont pas tous italiens.

  • La mozzarella est le meilleur des fromages à pizza. Le cheddar aussi ! 

  • En fonction du diamètre de la pizza, il existe une quantité idéale de garniture à prévoir.

  • Dans un four électrique, les pizzas doivent cuire un peu plus longtemps et à une température inférieure à celle d’un four à briques réfractaires.


https://www.futura-sciences.com/

Le premier cham­pion­nat d’Eu­rope du cri du goéland a eu lieu en Belgique


Comment redonner des titres de noblesse au goéland ? Sachant que ces oiseaux sont partout a chercher pitance n’importe où, même s’il faut éventrer les sacs à poubelles, se comporter comme un voleur pour manger, sans compter les excréments dans des endroits plutôt gênant pour l’humain. Pourquoi pas une compétition du cri du goéland ? Les participants qu’on peut voir, sont assez bluffant.
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Le premier cham­pion­nat d’Eu­rope du cri du goéland a eu lieu en Belgique

 

par  Malaurie Chokoualé

L’évé­ne­ment a rassem­blé dans un bar des imita­teurs venus de toute l’Eu­rope. Le 24 mars, la station balnéaire de La Panne en Belgique accueillait un événe­ment hors du commun : le premier cham­pion­nat d’Eu­rope du cri du goéland, rapporte News­flare.

Dans les compé­ti­tions de cri du goéland, tout est bon pour impres­sion­ner les juges, car il ne s’agit pas unique­ment de repro­duire ce son stri­dent si carac­té­ris­tique. En effet, la perfor­mance est égale­ment notée. Certains se contentent de battre des bras alors que d’autres sortent leur costume de goéland pour impres­sion­ner les juges.

À La Panne, depuis quelques années, les goélands n’ont pas très bonne répu­ta­tion. Parce qu’ils volent les gaufres des prome­neurs, crottent les cuis­tax ou éventrent les sacs poubelle, ils sont deve­nus des nuisances. Mais des fans de ces oiseaux ont décidé de les présen­ter sous un jour plus posi­tif et c’est ainsi que ce cham­pion­nat est né.

Reggy Laatsch d’Am­ster­dam aux Pays-Bas et Bregje Iding de Hasselt en Belgique ont fina­le­ment remporté la compé­ti­tion.

https://www.ulyces.co/

Gloutonmania: vivre de son ventre


Je trouve cela dégoutant et honteux ! Faire des compétitions de gloutonnerie, une activité très recherchée aux États-Unis. Il y a même des professionnels qui gagnent leur vie et paient les études de leurs enfants en participants a ces concours. Pourtant ce  »sport » est dangereux pour la santé, voir mortel. Pire encore sur YouTube, plus tu bouffes plus tu as des adeptes plus tu es payé. Pour avoir des fans, certains sont prêts à faire n’importe quoi et aller dans l’extrême comme des aliments avariés, des cafards vivants, etc. .. Sachez que même des enfants font des vidéos sur des  »cochonneries » qu’ils mangent, mais eux, c’est lentement, on les enfants manger.
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Gloutonmania: vivre de son ventre

 

Concours d'empiffrage de tarte à la lime, à... (PHOTO ROB O'NEAL, FLORIDA KEYS NEWS BUREAU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

Concours d’empiffrage de tarte à la lime, à Key West, en Floride.

PHOTO ROB O’NEAL, FLORIDA KEYS NEWS BUREAU, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

YVES SCHAEFFNER

Collaboration spéciale

La Presse

(Philadelphie) Aux États-Unis, les compétitions de bouffe sont un véritable phénomène suivies par des centaines de milliers de fans. Ailes de poulet, burgers géants, hot-dogs: au rayon malbouffe, il y en a pour tous les goûts. L’objectif: se goinfrer au maximum en un temps limité. Quelques superstars de l’oesophage en ont même fait un métier, à leurs risques et périls. Estomacs sensibles s’abstenir.

Cinq cent une ailes en 30 minutes

En février, la ville de Philadelphie s’apprête à accueillir le Wing Bowl, le Super Bowl de la bouffe: une gigantesque compétition d’ailes de poulet. Plus de 20 000 personnes sont attendues à l’aréna local pour voir la crème des mangeurs de compétition engouffrer plusieurs milliers d’ailes de poulet en 30 minutes.

Après le concours de hot-dogs de Coney Island, à Brooklyn, retransmis en direct à la télé chaque 4 juillet, le Wing Bowl est la seconde compétition de bouffe au pays. Plus de 40 000 $ de prix sont en jeu.

Alors, les gloutons professionnels prennent leur préparation au sérieux. Très au sérieux dans le cas de Bob Shoudt alias Notorious B.O.B. Champion en titre, Bob Shoudt s’entraîne quotidiennement depuis trois mois dans le but d’être au «sommet de sa forme» pour le jour J.

«C’est mon boulot. Cela peut paraître ridicule, mais c’est ce qui me permet de soutenir ma famille, de payer les études de mes enfants», explique le grand gaillard au crâne rasé et à la barbichette surdéveloppée.

Chaque jour, Bob Shoudt travaille l’élasticité de son estomac en ingurgitant des quantités phénoménales d’eau. À un jour de la compétition, il engouffre plus de 10 L d’eau en quelques secondes sous nos yeux. Un exercice qu’il compte répéter encore trois fois au cours des 24 prochaines heures.

Il peine à parler.

 «Cela devient dur de respirer avec toute cette flotte dans l’estomac», balbutie-t-il.

Rapidement, il se dirige vers les toilettes pour régurgiter tout le liquide qu’il vient de boire.

Il n’a pas le choix. Une telle quantité d’eau dans l’organisme pourrait lui être fatale.

«Cela pourrait provoquer un oedème cérébral. Je sais que je ne devrais pas faire ça.»

«Mais bon, cela en vaut vraiment la peine. L’année dernière, j’ai gagné 48 500 $ à ce concours», plaide-t-il.

Au cours des années, Bob Shoudt a amassé des tonnes de trophées. Il détient notamment les records pour la soupe au saumon (9 L en 6 minutes), les pâtes au chili (6,3 kg en 10 minutes), et les hamburgers Crystal (39 en 2 minutes).

Comme lui, ils sont quelques-uns à gagner des sommes importantes avec leurs mandibules. Certains, comme Joey Chestnut (11 fois vainqueur du concours de hot-dogs de Coney Island) ou Molly Schuyler (un minuscule brin de femme qui peut engloutir des centaines d’ailes de poulet en quelques minutes) ou Matt Stonie (qui a plus de 6 millions d’abonnés à sa chaîne YouTube) ne vivent que de leur ventre.

En juillet dernier, le légendaire Joey Chestnut a remporté son 11e titre au concours Nathan’s grâce à une performance de 74 hot-dogs ingurgités en 10 minutes, battant ainsi son propre record.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

L’été, des compétitions sont organisées pratiquement tous les week-ends à travers le pays. Il y a même des ligues! La plus importante, la Major League Eating, organise notamment le concours de Coney Island et établit un classement des «meilleurs» mangeurs. Bob Shoudt s’est déjà hissé au second rang du palmarès, derrière la mégastar Joey Chestnut.

Comment expliquer l’engouement pour une telle activité?

«Vouloir gagner à tout prix, c’est le truc le plus américain qui soit», avance James Splendore, un fan du «sport».

 Avec Mike Sullivan, il anime depuis quatre ans un podcast consacré à la discipline à partir de New York.

«C’est tellement fou, c’est tellement ridicule, c’est un truc presque primal», dit son collègue pour expliquer sa fascination pour le phénomène.

Un nouveau record!

Retour à Philadelphie. Le Wing Bowl va débuter à l’aréna des Flyers. Les participants font leur entrée sur des chars allégoriques. Ils sont 29 : 27 hommes et 2 femmes. Ils sont accompagnés de Wingettes, jeunes femmes en petite tenue qui sont chargées d’alimenter les concurrents en assiettes d’ailes de poulet.

Trois, deux, un… C’est parti. La compétition dure 30 minutes au total. À mi-parcours, bien des concurrents abandonnent. Le concours est retransmis sur des écrans géants au centre de l’aréna. Ce n’est pas joli-joli. Certains mangeurs sont sur le point de vomir, ce qui semble autant révulser qu’exciter la foule.

Le décompte final retentit. Les arbitres font l’addition. Molly Schuyler exulte. Elle vient de fracasser le record en engloutissant 501 ailes en 30 minutes, du jamais vu dans l’histoire du Wing Bowl.

À la clé pour la Californienne: plus de 35 000 $ de prix et une horrible couronne de poulets en plastique.

Troisième, Bob Shoudt repart les mains vides.

«Ça fait mal de ne rien gagner. Mais ça va. Cela me donne juste envie de revenir plus fort la prochaine fois», conclut-il, bon mangeur.

Trois records notables

> 74 hot-dogs: En juillet dernier, le légendaire Joey Chestnut a remporté son 11e titre au concours Nathan’s grâce à une performance de 74 hot-dogs ingurgités en 10 minutes, battant ainsi son propre record.

> 25,5 livres de poutine: Le même Chestnut, un Américain, détient aussi le record pour la quantité de poutine avalée, soit 25,5 livres de poutine en 10 minutes.

> 22,5 livres de kale: Est-ce que manger 22,5 livres de chou frisé cru peut être considéré comme «santé»? Le Nigérian Gideon Oji a défendu son titre en 2017, à la World’s Healthy Eating Competition, en réalisant cet exploit.

Bob Shoudt se filme en train d’engloutir des nouilles coréennes super-épicées.

PHOTO YVES SCHAËFFNER, COLLABORATION SPÉCIALE

Un «sport» extrême

Bob Shoudt ne le dit généralement pas en public de peur de susciter des moqueries, mais il est convaincu que les compétitions de bouffe sont un sport.

«Je faisais de l’athlétisme plus jeune, du cross-country, et ce que je fais aujourd’hui est plus exigeant», soutient-il.

Fasciné par les quantités gargantuesques de nourriture englouties par les mangeurs de compétition, le gastroentérologue David Metz de l’Université de Pennsylvanie a publié une étude scientifique sur le phénomène en 2007.

Pour comprendre comment les compétiteurs pouvaient engouffrer autant de nourriture, le docteur et son équipe ont comparé l’estomac d’un mangeur de compétition et celui d’un humain «normal». Ils ont découvert que les gloutons professionnels parvenaient à dilater de façon exceptionnelle leur estomac et à ignorer les signes de satiété.

«L’estomac du mangeur de compétition était tellement dilaté qu’on n’arrivait plus à le photographier avec une seule radiographie. Cela nous a pris plusieurs radiographies pour le capturer en entier», précise le gastroentérologue.

Plus alarmant: leur étude dressait la liste des dangers et des complications liés à cette pratique.

Et la liste est longue. Elle comprend notamment une perforation de l’estomac, une perforation de l’oesophage, un oedème cérébral, l’obésité et un étouffement…

Chaque année, plusieurs personnes meurent d’ailleurs en essayant de repousser les limites de leur estomac.

«Le problème, explique le Dr Metz, c’est que si vous avez de la nourriture dans l’oesophage qui s’empile pour se rendre dans l’estomac, cela peut déborder et bloquer la trachée. Les étouffements sont un vrai problème. Il y a des gens qui en sont morts, même durant des compétitions.»

Les chaînes gloutonnes

Mais tout cela ne décourage pas les adeptes, particulièrement sur la plateforme de diffusion YouTube. De plus en plus de mangeurs se filment en train de relever des défis alimentaires pour multiplier les «vues» et être ainsi rémunérés.

Raina Huang, youtubeuse de 23 ans installée à Los Angeles, a amassé plus de 10 millions de visionnements, en un peu plus d’un an, d’elle engouffrant de gigantesques pizzas et autres gargantuesques burgers.

Elle est bien consciente que son régime n’est guère recommandable, mais elle enregistre tout de même plusieurs vidéos par semaine, voire par jour.

«Je sais bien que ce n’est pas bon pour la santé, mais je suis jeune, j’ai le droit d’être stupide!», dit-elle en avalant neuf hamburgers, plusieurs frites et trois milk shakes pour une vidéo qu’elle compte mettre en ligne sous peu.

Naturellement, pour multiplier les visionnements, les youtubeurs ont tendance à se lancer des défis toujours plus extrêmes. Certains se filment en train de manger des cactus, d’autres des aliments avariés, voire des cafards vivants.

«Il y a des youtubeurs qui gagnent très bien leur vie ainsi.»

«Certains peuvent faire plusieurs centaines de milliers de dollars par année juste avec leurs vidéos», explique Bob Shoudt.

Si bien qu’à 50 ans, Bob Shoudt s’est lui aussi mis à filmer ses exploits dans l’espoir d’augmenter ses revenus. Pour l’instant, sa chaîne YouTube peine en comparaison des stars du genre. Alors, pour se faire remarquer, il a lui aussi tendance à relever des défis plus extrêmes.

En ce dimanche soir, il compte se filmer en train d’engloutir 10 paquets de nouilles coréennes super-épicées dans son salon.

 «Si j’y parviens, je crois que cela sera une première», dit-il.

C’est sa seconde tentative.

Les nouilles sont tellement épicées qu’il transpire à grosses gouttes. Rapidement, son nez coule. Il en pleure même.

Sept minutes et quarante-trois secondes plus tard, il parvient finalement à vider l’énorme saladier.

«Ma bouche est en feu. Ce n’est vraiment pas plaisant», grogne-t-il avant d’aller éteindre ses deux caméras.

https://www.lapresse.ca/

Le problème des prix Nobel dans les sciences


Les prix Nobel n’ont pas changé depuis 1901. La science à évoluer, avant c’était plus des particuliers qui faisaient des découvertes alors qu’aujourd’hui, ce sont des groupes qui travaillent en coopération, Pour une même découverte seulement 3 seront récompensés.
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Le problème des prix Nobel dans les sciences

 

La médaille du Nobel de chimie | Adam Baker via Flickr CC License by

La médaille du Nobel de chimie | Adam Baker via Flickr CC License by

Repéré par Nina Pareja

Sont-ils encore vraiment adaptés à notre époque?

 

Repéré sur The Guardian

Cette première semaine d’octobre, une poignée de scientifiques va recevoir des prix Nobel en médecine, en chimie et en physique. Leurs vies et leurs notoriétés seront transformées par cette haute distinction internationale, et ils et elles (qui sait?) recevront de surcroît beaucoup d’argent.

Mais pour le cosmologue Brian Keating, de l’université de Californie, les Nobel «récompensent une version archaïque de la science».

De plus en plus de scientifiques s’opposent à ces prix jugés inadaptés au monde moderne de la recherche, notamment parce qu’ils encourageraient la compétition plutôt que la coopération.

Prix trop personnel

Pour le Lord Martin Rees, astronome, un Nobel donne au public une idée faussée de ce qui serait important dans le domaine scientifique:

«Seulement trois sciences sont récompensées: la chimie, la physique et la médecine».

Il déplore que les mathématiques, l’informatique, la robotique, l’intelligence artificielle et les sciences environnementales soient ignorées.

Venkatraman Ramakrishnan, président de l’académie scientifique indépendante britannique, la Royal Society, a remporté un Nobel en 2009 mais ne se prive pas de critiquer le système de récompenses dans son livre Gene Machine, expliquant que «le prix devient de plus en plus une loterie» et serait biaisé par du «copinage».

Pour le cosmologue Keating, la procédure de sélection est trop secrète:

«Vous ne savez pas qui était nommé pour le prix, ni comment s’est passée la nomination». Il ose la comparaison avec «un procédé sacré comme la nomination d’un nouveau pape».

Depuis la création des Nobel en 1901, plus d’un milliard de dollars ont été attribués aux lauréats et lauréates. Les premiers prix ont récompensé des scientifiques comme Marie et Pierre Curie ou Albert Einstein, qui travaillaient à l’époque d’une science plus individualiste qu’aujourd’hui, marquée par les grandes inventions. Au début du XXe siècle, le comité d’attribution du prix Nobel a décidé qu’une récompense ne pourrait être accordée à plus de trois personnes pour la même découverte. C’est ainsi qu’en 2013, Peter Higgs et François Englert ont été récompensés pour leur découverte d’une particule subatomique nommée boson de Higgs, alors que six personnes avaient participé à la recherche. En 2017, le prix Nobel de physique a été décerné pour la première observation d’ondes gravitationnelles, découverte exposée dans un article signé par plus de 1.000 scientifiques dont seulement trois ont remporté le prix.

Le mythe du génie isolé

Ramakrishnan, tout comme Keating, estime que cette règle des trois personnes récompensées n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui.

«La règle de trois renforce l’impression que la science est le fruit d’un ou deux génies –souvent des hommes blancs– travaillant sans le vaste réseau de soutien derrière eux», assure le cosmologue Keating au Guardian. Il ajoute que «si une femme remporte [un prix] cette année, ce sera la première en cinquante ans» seulement deux femmes ont déjà été distinguées du Nobel de physique.

Le mythe du génie isolé donne une voix à certains scientifiques dont l’expertise est finalement restreinte, explique aussi Lord Rees.

«Leur opinion sur des sujet plus généraux ne devrait pas avoir de poids, mais certains exploitent ce statut de prix Nobel», assure-t-il.

 Le Norvégien Ivar Giaver, qui a gagné le Nobel de physique en 1973, nie aujourd’hui le réchauffement climatique. William Shockley, lui, s’est servi de son statut pour diffuser des théories racistes.

Les scientifiques critiques des Nobel dans le domaine des sciences estiment qu’il faudrait leur appliquer les mêmes règles qu’au Nobel de la paix, à savoir la possibilité de récompenser aussi des associations ou collectifs, comme la Croix Rouge ou le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat par exemple.

http://www.slate.fr/

Bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments


Sous nos pieds, il y a des compétitions sans merci entre les champignons et les bactéries pour acquérir les nutriments pour leur survie et le bien-être de l’écosystème dépendant du type de sol, du climat et s’il y a l’activité humaine ou non.
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Bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments

 

Cette étude pourrait permettre de préciser comment les gènes qui conduisent à la résistance aux antibiotiques se propagent. Et de localiser les endroits dans lesquels la production d’antibiotiques naturels est la plus élevée. © Hildebrand/Krolik incollaboration with Campbell Medical Illustration, EMBL

Cette étude pourrait permettre de préciser comment les gènes qui conduisent à la résistance aux antibiotiques se propagent. Et de localiser les endroits dans lesquels la production d’antibiotiques naturels est la plus élevée. © Hildebrand/Krolik incollaboration with Campbell Medical Illustration, EMBL

Nathalie Mayer
Journaliste

 

Sous nos pieds et sans que nous en ayons conscience se déroule une guerre mondiale sans merci. Une guerre qui oppose des bactéries à des champignons qui luttent pour s’approprier les nutriments nécessaires à leur survie.

À première vue, les sols peuvent sembler des milieux morts. Mais ils sont au contraire grouillants de vie. Une vie essentielle notamment à assurer les cycles de nutriments dans les écosystèmes. C’est pourquoi une équipe de chercheurs a mené une étude globale sur les sols. Leurs résultats laissent entendre que bactéries et champignons sont en constante compétition pour les nutriments. Et qu’ils produisent un véritable arsenal d’antibiotiques destinés à prendre l’avantage l’un sur l’autre.

Des résultats obtenus en analysant près de 60.000 échantillons de sol collectés sur quelque 1.450 sites répartis dans le monde entier, mais sélectionnés pour être vierges d’activité humaine. L’étude montre que les sols plus riches en champignons présentent une diversité bactérienne moindre. La présence de champignons encourage par ailleurs celle de bactéries résistantes à certains antibiotiques.

Le microbiome impacté par le climat et les activités humaines

L’étude apporte d’autres informations. La diversité génétique des bactéries est plus importante dans les zones tempérées au climat modéré. Et celles-ci apprécient tout particulièrement les endroits chauds et humides. Les champignons en revanche préfèrent les climats froids et secs. Selon les continents, les populations de champignons prélevées sont différentes.

Enfin, une comparaison avec des échantillons de terrains agricoles ou de jardins révèle des rapports bactéries, champignons, antibiotiques radicalement différents. Une preuve de l’impact des activités humaines sur le microbiome du sol. Avec de conséquences encore inconnues.

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Une pilule informatisée pour se préparer à la chaleur aux Jeux de Tokyo


Avec les changements climatiques, les Jeux olympiques et paralympiques se préparent aux chaleurs à Tokyo en 2020. Avec une petite pilule informatiser qui donnera des informations lors d’un entrainement ou une compétition sur la chaleur corporelle pour préparer la course en fonction des données
Nuage

 

Une pilule informatisée pour se préparer à la chaleur aux Jeux de Tokyo

 

Après s'être écroulé à l'arrivée du 50 km des Jeux de Rio en 2016, le Canadien Evan Dunfee, 4e, reçoit de l'eau des officiels.

Après s’être écroulé à l’arrivée du 50 km des Jeux de Rio en 2016, le Canadien Evan Dunfee, 4e, reçoit de l’eau des officiels. Photo : Getty Images/JEWEL SAMAD

L’équipe olympique canadienne des Jeux de Tokyo de 2020 se prépare à faire face à la chaleur étouffante de la capitale nippone grâce à une pilule informatisée capable de mesurer la température corporelle.

RADIO-CANADA AVEC LA PRESSE CANADIENNE

Développée par une entreprise française, cette technologie permet aux athlètes de mieux réguler leur température durant l’entraînement ou la compétition.

« Nous pouvons prendre quelqu’un comme [le marcheur olympique] Evan Dunfee, lui faire avaler la pilule, puis le laisser faire un entraînement d’une heure et revenir. Nous pouvons alors télécharger l’information contenue dans la pilule : sa température interne prise toutes les 30 secondes pendant l’ensemble de son entraînement », explique Trent Stellingwerff, un spécialiste de la science du sport qui travaille pour l’équipe canadienne.

« Les deux facteurs principaux qui influencent la température corporelle sont l’indice humidex, la chaleur ambiante combinée à l’humidité et évidemment l’intensité de l’exercice », ajoute-t-il.

La technologie Bluetooth permet à Stellingwerff d’obtenir immédiatement les données contenues dans la pilule grâce à un appareil portatif, qui n’est pas sans rappeler le fameux tricordeur de Star Trek.

La pilule contient jusqu’à 16 heures d’enregistrement des données corporelles qui peuvent être transmises sans-fil (et au travers de la paroi abdominale) par la suite.

Dunfee, 4e au 50 km des Jeux de Rio, sera l’un des d’athlètes canadiens qui testeront cette technologie aux Championnats d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (NACAC), qui auront lieu du 10 au 12 août à Toronto.

« Cette pilule changera la manière dont nous comprenons la réponse du corps à la chaleur parce que nous obtiendrons une quantité d’informations qu’il était impossible d’avoir auparavant », dit Dunfee.

Il suffit d’avaler la pilule et juste après la course ou l’entraînement, Trent va venir à nous, tenir l’appareil contre notre estomac et télécharger toutes les données. C’est plutôt fou! Evan Dunfee

Dunfee et Stellingwerff disent que la pilule leur permettra d’apprendre jusqu’à quelle température corporelle les athlètes d’endurance peuvent aller avant que leur corps commence à cesser de fonctionner. Ensuite, ils pourront planifier la course en fonction des données recueillies.

« Ça ira comme suit : « Alors, nous avons fait ton profil de chaleur corporelle et s’il fait 40 degrés Celsius avec 90 % d’humidité à Tokyo, voici le rythme que tu devrais avoir pour la première moitié de la course. Et s’il fait 30 degrés Celsius, alors nous pouvons être un peu plus dynamiques et nous pouvons probablement aller à ce rythme » », dit Stellingwerff.

C’est un peu de la science, ça reste des décisions éclairées, mais c’est toujours un peu une forme d’art. Trent Stellingwerff

La chaleur étouffante qui pourrait s’abattre sur Tokyo aux Jeux de 2020 a été au cœur des discussions des organisateurs après qu’une vague de chaleur sans précédent eut frappé le Japon le mois dernier. Au moins 116 personnes sont mortes et le mercure a monté jusqu’à 41 degrés le 23 juillet, la température la plus haute jamais enregistrée au Japon.

En plus de cette pilule informatisée, d’autres technologies sont à l’essai auprès des athlètes canadiens, dont un timbre mesurant le taux de sodium, de glucose et de protéines dans l’organisme grâce à la sueur.

« Nous pouvons donc utiliser quantité de choses pour avoir la meilleure idée possible de comment nous nous adaptons à la chaleur », poursuit Dunfee.

Un thermomètre montre la température (43,6 degrés Celcius) qui règne sur le chantier de construction du nouveau stade olympique national de Tokyo, en juillet dernier.

Un thermomètre montre la température qui règne sur le chantier de construction du nouveau stade olympique national de Tokyo, en juillet dernier. Photo : Getty Images/KAZUHIRO NOGI

Stellingwerff souligne qu’être bien préparé pour la chaleur de Tokyo sera encore plus important pour les athlètes paralympiques, puisque les blessures à la colonne vertébrale inhibent la capacité de suer.

« Si vous ne pouvez pas suer, vous ne pouvez pas dissiper la chaleur. Et si vous ne pouvez pas dissiper la chaleur, il y a un potentiel que le corps entre dans une spirale qui est rapidement impossible de contrôler », insiste-t-il.

La meilleure arme contre la chaleur sera l’acclimatation, conclut le spécialiste. Ainsi, la majorité des athlètes canadiens s’envoleront pour le Japon plusieurs semaines avant leur compétition.

Les Jeux olympiques de Tokyo auront lieu du 24 juillet au 9 août 2020 et les Jeux paralympiques suivront du 25 août au 6 septembre. En 1964, les premiers Jeux de Tokyo avaient eu lieu en octobre afin d’éviter les mois les plus chauds du calendrier.

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Ces photos de chiens primées vont illuminer votre journée


    Une compétition internationale entre photographes dont le sujet est le chien. La gagnante est une photographe des Pays-Bas. C’est vraiment une superbe photo, la 3 ème aussi est géniale, car elle est vraiment pris sur le vif.
    Nuage

     

    Ces photos de chiens primées vont illuminer votre journée

    Faire asseoir un chien sans bouger est tout un défi. Alors imaginez comment les différents récipiendaires du concours «Photographe de chien de l’année» ont eu de la patience pour capturer leurs clichés.

    Les juges de la compétition internationale organisée par l’organisme britannique The Kennel Club ont reçu près de 10 000 candidatures provenant de plus de 70 pays.

    La grande gagnante de cette 13e édition du concours est Monica van der Maden des Pays-Bas avec son image de son chien Noa, un Danois, prise dans une forêt sombre. Elle est effectivement majestueuse.

    Les meilleures de 2018!

  • Rédaction, HuffPost Québec

Oldies (et grand prix 2018)

MONICA VAN DER MADEN

Chien d’assistance

DEAN MORTIMER

Chien qui s’amuse

ELINOR ROIZMAN

Chiens au boulot

TRACEY KIDD

J’aime les chiens parce que…

TAMARA KEDVES

Meilleur ami de l’homme

JOANA MATOS

Portrait

CAROL DURRANT

Chiots

KLAUS DYBA

Chiens sauveteurs

SONYA KOLB

Jeune chien

MARIAH MOBLEY

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité


Un modèle à suivre ! Certains l’ont déjà vue dans des vidéos sur YouTube, cette femme de 91 ans qui fait beaucoup de sport, barres parallèles, nage, vélo, danse artistique, etc .. Rien ne l’arrête. Sa célébrité à commencé quand une étudiante l’a filmé (la première vidéo ci-bas) et posté sur YouTube. Depuis, elle a un ménager qui s’occupe d’elle. Pourtant, si elle avait écouté son médecin plus jeune à cause de ses pieds-plats, elle n’aurait jamais été au bout de ses rêves et participer à des compétitions
Nuage

 

Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité

 

C’est une vieille dame qui va très bien. Elle mange beaucoup de fromage et fait des tutoriels de gymnastique pour une marque de literie.

 

Elle a toujours fait du sport. Mais ce n’est qu’une fois devenue octogénaire que Johanna Quaas, la plus vieille gymnaste en activité, a connu la célébrité.

Sa notoriété commence en 2008, lorsqu’une étudiante filme sa prestation lors d’une compétition à Cottbus (est de l’Allemagne) et la poste sur YouTube. On y voit l’octogénaire en justaucorps vert aussi souple qu’un roseau finir son poirier par une roulade arrière, et poser gracieusement son buste sur ses jambes, avant d’être acclamée par la foule.

 

Rapidement, la vidéo atteint le million de vues, et les invitations déferlent de partout. Par téléphone, cette semaine, l’ancienne professeure de sport de Halle (nord-est de l’Allemagne) nous raconte :

« J’ai été un peu submergée. J’ai signé un contrat avec un manager. Il s’occupe des invitations à l’étranger, des médias et des sponsors. »

 

Programme de la semaine

Le manager (qui a été celui de l’athlète slovène Leon Stukelj) se consacre désormais à elle seule. Et verrouille sa communication : impossible de rencontrer Johanna Quaas en personne.

Un jour, elle parade sur la Ve avenue à New York pour la fête germano-américaine (Steuben Day).

Un autre, elle fait un saut en parachute en l’honneur d’une de ses idoles du même âge, la reine d’Angleterre.

Johanna Quaas, sacrée en 2013 « gymnaste la plus âgée encore en activité » par le livre Guinness des records…

 

Son manager finit par nous accorder une heure au téléphone avec la star senior. Au bout du fil, elle ne cherche pas ses mots, semble hypermnésique et rigole à toutes les blagues. Elle nous dit :

« Le lundi je vais à mon cours de danse, le mardi et le jeudi, je suis à la salle de sport, le mercredi j’ai mon cours de gym pour seniors, et le vendredi je vais faire des longueurs à la piscine. »

Un programme ambitieux quand on a 91 ans.

Star de YouTube, elle est désormais invitée par les télévisions du monde entier. Mais sa célébrité continue de la surprendre :

« C’est fou le nombre de jeunes qui veulent se faire prendre en photo avec moi dans les compétitions ! »

Les barres parallèles

Née en octobre 1925 pas loin de Leipzig, alors que l’Allemagne est encore sous la République de Weimar, elle grandit à côté d’un terrain de sport.

Son père, employé de la poste, entraîne une équipe de gym de garçons, et Johanna Quaas passe tous ses étés d’enfant au gymnase. Son agrès préféré ? Les barres parallèles. Mais quand elle veut en faire son métier, le médecin douche ses espoirs. Une gymnaste avec des pieds aussi plats ? Impossible.

« Je sais maintenant que ce n’était pas une fatalité, confie-t-elle avec douceur. Il y a des exercices pour corriger ça ; mes pieds se sont arrangés avec le temps. »

Johanna Quaas ne se laisse pas abattre. Elle continue la gymnastique et devient championne de handball de RDA en 1954 tout en travaillant comme professeure de sport.

En 1963, elle se marie à Gerhardt, un autre gymnaste et ils ont trois enfants ensemble (des filles).

« Elles n’ont jamais été intéressées par le sport de haut niveau. Je l’ai regretté un temps, mais quand je vois à quel point ce sport est devenu dur et à quel point il malmène les corps, ce n’est pas si grave que ça… »

Reprise à 56 ans

Ce n’est qu’après le départ de ses enfants que Johanna Quaas reprend, à 56 ans, la compétition avec une copine de son âge.

La gymnaste raconte, en passant, que l’émancipation des femmes n’était pas vraiment un sujet en RDA, parce que toutes les femmes étaient plutôt actives (leur travail était encouragé).

Après cette reprise, elle ne s’est plus arrêtée : entre 2000 et 2011, elle remporte chaque année le titre de championne d’Allemagne dans la catégorie senior (à 91 ans, elle est la femme la plus âgée à concourir). Elle vit pour le sport. C’est ce qui l’a aidée à se tenir debout quand son mari est décédé à l’automne dernier. 

Ses rivales sur le tapis sont souvent des jeunettes de 70 ans.

« Comme je continuais à les battre, je me suis dit un temps qu’il faudrait que j’arrête la compétition… Mais en fait, je n’ai pas du tout envie d’arrêter ! »

Elle n’a pas peur de se faire mal et pense que c’est le sport qui la maintient aussi alerte. Elle assure manger de tout, beaucoup de poisson et de fromage. Elle veut montrer aux autres personnes âgées qu’elles peuvent rester en forme à tout âge, et donne des tutoriels de gymnastique au lit pour une marque de literie.

 

Le succès n’a pas fondamentalement changé sa vie. Elle habite toujours dans le sud de la ville Halle, dans un immeuble préfabriqué, et fait du vélo le long de la rivière pour aller au marché.

« Quand on est en forme, on maîtrise mieux sa vie. Regardez-moi, à 91 ans, je lave encore mes carreaux et je cueille des fraises pour en faire de la confiture qui va me tenir tout l’hiver. »

Elle est juste invitée dans des destinations un peu plus exotiques que ses voisines. Elle part bientôt au Japon.

 

Emmanuelle François


 

http://tempsreel.nouvelobs.com/