Le Saviez-Vous ► 25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer


Il arrive souvent que le corps lance des alertes de possibilité de maladie. Certains symptômes sont plus évidents que d’autres, et il faut agir immédiatement. Seul une visite médicale, ou à l’urgence au besoin peut diagnostiquer un problème de santé et non les réseaux sociaux
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25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer

Une altération de la voix peut être une symptômes du cancer de la gorge.DEJAN DUNDJERSKI/SHUTTERSTOCK

Trouble d’élocution, vision brouillée ou douleur dans le cou : ces sensations étranges, voire dérangeantes, peuvent être les symptômes d’un trouble de santé grave. Voici 25 symptômes de maladie que vous devez connaître.

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Trouble d’élocution

Tenir soudain des propos inintelligibles signale peut-être un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Le sujet déforme ou confond des mots ou est incapable de comprendre ce qui est dit », précise la Dre Leanna K. Casaubon, neurologue à l’hôpital Toronto Western.

L’affaissement d’un côté du visage en est un autre symptôme. Si vous pensez être victime d’un AVC, appelez rapidement les urgences.

Éclairs de lumière ou augmentation des corps flottants

En vieillissant, il n’est pas rare que la vision soit gênée par des corps flottants et des éclairs de lumière. Ces symptômes souvent inoffensifs suivent la transformation du vitré dans l’œil. Mais si le changement est brutal, les éblouissements et l’augmentation du nombre de corps flottants traduisent peut-être une déchirure de la rétine. Cette urgence oculaire exige une prise en charge dans les 24 à 48 heures.

« Sinon, le liquide risque de s’infiltrer sous les larmes et d’entraîner un décollement de la rétine pouvant mener à la cécité », prévient le Dr Lorne Bellan, chef du département d’ophtalmologie de l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Modification de l’état mental

Si vous notez un changement brusque dans le comportement ou les fonctions intellectuelles d’un proche – même si un diagnostic de démence a déjà été établi – il faut vite consulter.

« Être soudain très confus n’est pas normal », indique le Dr Paul Pageau, ancien président de l’Association canadienne des urgentistes.

Le symptôme peut être causé par un problème de santé qu’il faut traiter. Il peut également résulter d’une glycémie faible (chez les diabétiques), d’un déséquilibre électrolytique ou de médicaments.

Ne vous inquiétez pas d'un mal de têteGPOINTSTUDIO/SHUTTERSTOCK

Vision brouillée

Une vision double ou trouble, ou qui disparaît dans un œil, ou encore la perte du champ visuel d’un seul côté sont des signes possibles d’AVC. Si les causes d’un changement brutal de la vision sont parfois mineures – une migraine avec aura, par exemple –, elles peuvent aussi être beaucoup plus graves.

« Cela peut être un anévrisme cérébral qui appuie sur le nerf responsable du mouvement de l’œil, explique le Dr Bellan. Cela se manifeste généralement par un dédoublement soudain de la vision. Il faut traiter de toute urgence pour prévenir la rupture d’anévrisme. »

Pression au niveau de la mâchoire, du cou ou des bras

Les victimes d’un infarctus n’éprouvent pas toutes la douleur classique à la poitrine, selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, et c’est particulièrement vrai des femmes. On peut en fait ne ressentir qu’une pression, un inconfort ou une douleur dans un bras, au cou, à la mâchoire ou dans le dos. Mais ces sensations peuvent aussi avoir d’autres causes, précise le Dr Peter Bogaty de la Clinique de cardiologie de Montréal.

« Le cœur, l’œsophage et les organes logés dans le thorax partagent un réseau nerveux avec la mâchoire et les bras ; il ne s’agit donc pas forcément d’un symptôme cardiaque. »

Mais si la sensation est nouvelle, si elle vous paraît étrange et si elle ne disparaît pas après quelques minutes, appelez à l’aide.

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Raideur dans le cou et symptômes pseudo-grippaux

Aux premiers stades de la méningite, les maux de tête et la forte fièvre font penser à des symptômes de grippe saisonnière. Mais ceux qui sont atteints d’une infection des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière éprouvent une raideur dans le cou, douloureuse quand ils essaient d’appuyer le menton sur la poitrine. Une certaine confusion et une gêne à la lumière s’ajoutent parfois au tableau clinique.

« La méningite bactérienne peut être mortelle si elle n’est pas rapidement soignée, dit le Dr Pageau. Chaque heure de retard dans l’administration d’un antibiotique approprié augmente le risque de handicap – et de mortalité. »

Douleur thoracique

C’est le symptôme le plus courant de l’infarctus, qu’on ignore pourtant souvent, déplore le Dr Bogaty. L’indigestion, le reflux acide et l’anxiété sont certes responsables de douleurs thoraciques, mais pour être fixé, il faut se rendre aux urgences où différents examens pourront être entrepris.

« Si c’est un infarctus grave, il sera aussitôt traité. Cela pourrait prévenir une mort subite », ajoute le médecin.

Perte de poids

Prévenez votre médecin si vous avez perdu plus de 5 % de votre masse corporelle en 6 à 12 mois, sans que ce soit volontaire. Et prenez rendez-vous plus rapidement si à cela s’ajoutent d’autres symptômes comme une douleur, un gonflement abdominal ou une nausée. La perte de poids est souvent associée à d’autres affections, notamment gastro-intestinales, comme l’ulcère ou la maladie cœliaque, ou à une infection, à un problème de thyroïde, à un trouble psychiatrique ou à l’effet secondaire d’un médicament. Le cancer n’est pas à écarter non plus.

« Retarder le diagnostic d’un cancer, c’est risquer de le voir évoluer à un stade où il est plus difficile à contenir », prévient Monica Behl, médecin-chef et oncologue pour l’Agence du cancer de la Saskatchewan.

Rougeurs sous la peau

Quand des bactéries de surface comme les streptocoques ou les staphylocoques traversent la barrière cutanée – souvent par une coupure, une fissure ou une piqûre d’insecte – et contaminent les tissus plus profonds, l’infection peut se diffuser et entraîner des complications graves, voire la mort. « 

Les diabétiques sont particulièrement à risque », explique le Dr Pageau.

Il faudra sans doute recourir aux antibiotiques si une tache rouge et chaude s’étend après une journée ou deux ou fait des traits sur le corps.

« Si vous ne vous sentez pas bien ou si votre condition s’aggrave rapidement, rendez-vous aux urgences », suggère-t-il.

Vertiges ou évanouissements

Un étourdissement passager quand on se relève est souvent dû à une chute de la tension artérielle. Simple réaction physiologique chez les uns, c’est parfois le signe d’un problème plus grave chez les autres. S’il s’agit d’une déshydratation ou de l’effet secondaire à un médicament, il est facile à corriger.

Mais « les problèmes cardiaques, les infections et les troubles neurologiques peuvent aussi entraîner une baisse de tension », souligne le Dr Brett Belchetz, médecin urgentiste de Toronto.

Un étourdissement signale parfois une anémie causée par des règles abondantes ou un saignement gastro–intestinal. Les vertiges sont le plus souvent associés à un problème d’oreille moyenne. Prenez rendez-vous avec un médecin – mais consultez aussitôt si la sensation demeure, même quand vous n’êtes pas debout, ou si l’intensité du vertige est telle que vous ne pouvez pas marcher droit.

Sang dans les urines ou les selles

Certains médicaments et aliments colorent les selles ou l’urine ; c’est aussi vrai d’affections bénignes comme les hémorroïdes. Mais il faut consulter si on saigne sans raison connue dans la cuvette des toilettes. Il peut s’agir d’un cancer, ou de bien d’autres problèmes de santé – infection de la vessie, calcul rénal, fissure anale, maladie inflammatoire de l’intestin…

La leucémie peut être caractérisée par un essoufflement important.SHUTTERSTOCK

Essoufflement

Si on est essoufflé au point de ne pouvoir faire plus de quelques pas ou terminer une phrase, il faut appeler les urgences sans tarder, dit le Dr Belchetz.

« Les causes possibles sont nombreuses et toutes assez graves. Elles doivent faire l’objet d’une prise en charge rapide pour éviter une évolution négative au point d’être fatale. »

Il peut s’agir d’un infarctus, de pneumonie, d’asthme, d’emphysème ou d’un caillot dans les poumons. Un essoufflement qui ne compromet pas les activités quotidiennes n’est pas une urgence, mais le médecin voudra examiner votre cœur et vos poumons, et s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes.

Voix rauque ou toux

Le tabagisme, la pollution, l’air sec ou une fatigue vocale peuvent causer une laryngite ou une irritation persistante de la gorge. Il peut aussi s’agir de reflux gastro-œsophagien. Le problème se manifeste plus souvent avec l’âge et, faute d’être diagnostiqué, il peut entraîner des saignements et des lésions de l’œsophage. Consultez un médecin qui verra si un traitement est nécessaire et s’assurera qu’il n’y a pas de tumeur pulmonaire ou dans la gorge.

Ronflements bruyants

Si vous ronflez très fort, vous souffrez peut-être d’apnée obstructive du sommeil – les muscles du fond de la gorge se détendent quand vous dormez, ce qui obstrue vos voies respiratoires. Plus d’un quart des Canadiens non diagnostiqués ont un profil à haut risque, qui tient compte d’au moins trois facteurs, dont l’obésité et l’hypertension. Et quand l’apnée du sommeil fait chuter le niveau d’oxygène dans le sang, d’autres problèmes surviennent, comme l’arythmie cardiaque, sans compter que l’insuffisance coronarienne est susceptible de s’aggraver.

« Heureusement, il existe des traitements, comme la ventilation en pression positive continue, les interventions chirurgicales et au laser ainsi que des appareils buccaux qui maintiennent les voies respiratoires ouvertes », rassure le Dr Belchetz.

Symptôme de cancer chez l'homme : surveillez vos grains de beauté.WAVEBREAKMEDIA/SHUTTERSTOCK

Grains de beauté qui se modifient

En 2017 seulement, quelque 7200 nouveaux cas de mélanome ont été diagnostiqués. Examinez votre peau une fois par mois et surveillez toute grosseur qui augmente, change d’aspect ou saigne, insiste la Dre Behl.

« Placez une règle à côté du grain de beauté et photographiez-le. Il sera plus facile de noter un changement. »

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La chaleur gonfle le risque d’infarctus


Les chaleurs augmentent et cela devient un problème à plusieurs niveaux. Pour les personnes en moins bonne santé, les chaleurs extrêmes peuvent amener plus de problèmes cardiaques. Les centres pour personnes âgées, les hôpitaux sans climatisations devraient être confrontés avec ce problème de plus en plus grandissant.
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La chaleur gonfle le risque d’infarctus

 

JEAN-BENOIT LEGAULT
La Presse Canadienne

Le nombre de crises cardiaques causées par la chaleur est en hausse depuis quelques années, préviennent des chercheurs allemands dans une édition récente du European Heart Journal.

Les scientifiques de l’Université Ludwig Maximilian, de l’hôpital universitaire d’Augsbourg et de l’hôpital de Nördlingen ont comparé des données compilées entre 1987 et 2000 à des données colligées entre 2001 et 2014. Ils ont constaté que la hausse de la température quotidienne moyenne a été accompagnée d’une hausse du risque de crise cardiaque causée par la chaleur ; les gens souffrant de diabète ou d’hypercholestérolémie étaient particulièrement menacés.

Ils y voient une conséquence du réchauffement climatique, mais également de la prolifération de facteurs de risque qui rendent la population plus vulnérable à la chaleur.

« Je trouve que l’étude est très intéressante, mais très inquiétante aussi parce que ça suggère que des éléments climatiques changent et qui feront qu’on aura plus d’événements ou plus de températures extrêmes qui vont mener à plus d’événements cardiaques, a réagi le cardiologue Peter Guerra, de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. La tendance est clairement là et elle est clairement inquiétante. »

Plusieurs études précédentes avaient témoigné d’un lien clair entre les événements climatiques extrêmes, dont les périodes de chaleur extrêmes, et l’incidence de mortalité et d’hospitalisation due à des causes cardiovasculaires en général.

Cela ne veut pas pour autant dire que les médecins comprennent exactement ce qui se passe.

L’exposition à la chaleur est un stress pour le coeur et « peut-être que le simple fait de répondre (à la chaleur) pourrait être la goutte qui fait déborder le vase » chez certains patients, a dit le professeur Daniel Gagnon, du département de pharmacologie et physiologie de l’Université de Montréal.

« C’est LA question qui est non résolue actuellement, a-t-il admis. On ne connaît pas très bien le mécanisme derrière ça. Quand nous sommes exposés à la chaleur, une des premières réponses du corps pour dissiper la chaleur est une relaxation des vaisseaux sanguins au niveau de la peau […] Mais ça cause un certain stress au coeur parce qu’il y a beaucoup de sang qui est envoyé […] loin des organes internes, donc le coeur doit travailler plus fort pour maintenir une certaine pression artérielle. »

Le docteur Guerra souligne que les chercheurs allemands écrivent dans leur étude que l’accès à la climatisation était rare dans la ville où ils ont mené leur enquête.

« Alors je pense notamment à nos centres pour personnes âgées, certains de nos hôpitaux qui n’ont pas l’air climatisé, c’est une chose à laquelle on devra réfléchir comme société, parce qu’on sait que des patients pourront être plus à risque dans ces endroits-là », a-t-il dit.

Daniel Gagnon voit dans leurs conclusions le reflet d’une nouvelle réalité.

« Les périodes de chaleur deviennent de plus en plus extrêmes, la population est vieillissante et de moins en moins en santé. Il faudrait peut-être particulièrement y porter attention avec les changements démographiques et environnementaux qui se produisent », a-t-il indiqué.

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Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse


 L’aspirine est d’abord et avant tout un médicament. Prendre de l’aspirine en guise de prévention contre les maladies cardiaques ou l’AVC même si rien ne laisse prévoir qu’ils frapperont un jour semble illogique. Cela devrait être prescrit pour certains cas.
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Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

 

Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

Le 23 janvier 2019.

La prise quotidienne d’une micro-dose d’aspirine pour prévenir le risque de crise cardiaque ou d’AVC présenterait « un risque réel » pour la santé.

Les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine contrebalancés par le risque d’hémorragie

De l’aspirine tous les jours pour fluidifier le sang, empêchant la formation de caillots, et limiter les risques de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) : c’est ce que recommandent certains médecins, notamment aux États-Unis, même lorsque les patients sont en bonne santé et sans antécédent cardiaque. Pourtant, selon une récente analyse parue dans la revue de l’Association médiale américaine (Jama), cette pratique ne serait pas sans danger.

Selon les auteurs, des cardiologues du King’s College de Londres, « pour les personnes en bonne santé, les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine sont à peu près contrebalancés par le risque accru d’hémorragie, notamment dans le cerveau et les intestins », peut-on lire dans les colonnes de Sciences et Avenir.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont repris les 13 meilleurs essais cliniques sur le sujet, réalisés auprès de 164.000 personnes entre 1988 à 2018.

La prise d’aspirine doit être prescrite au cas par cas

Comme tout médicament, la prise d’aspirine en prévention de problèmes cardiovasculaires doit être prescrite au cas par cas Selon les différentes études sur le sujet, il apparaît que l’aspirine réduit en effet le risque de nouvelle crise cardiaque ou d’AVC chez les personnes ayant déjà eu un AVC ou un infarctus.

Chez les personnes sans antécédent en revanche, les « données montrent qu’il existe un risque réel. Les gens ne doivent pas en prendre en pensant que c’est complètement bénin », précisent les auteurs.

Tout en admettant que les risques sont « très faibles ». Pour limiter le risque d’accident cardiovasculaire, ils recommandent ainsi d’adopter certains comportements au quotidien : surveiller son alimentation, pratiquer de l’exercice physique et bien sûr, arrêter le tabac.

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Le Saviez-Vous ► Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science


Boire du café à de bons et mauvais côtés, il faut quand même être raisonnable sur la quantité ingurgité (sans oublier que la caféine est présente dans certaines boissons et aliments). Même si on dit que cela peut aider à diminuer le cancer de la peau, si on ne se protège pas du soleil, café ou pas, les risques sont grands
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Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science

JASON REED / REUTERS

Ouf, le café ne serait pas cancérogène, nous pouvons reprendre notre routine matinale.

D’après une étude de l’Organisation mondiale de la santé, en boire ne favoriserait pas le développement de tumeurs malignes, c’est la température de la boisson qui est en cause. Une boisson chaude, café ou autre, consommée à 65°C ou plus serait « probablement cancérogène ».

Alors, est-ce bien raisonnable de boire du café à température ambiante? À en croire l’OMS, cela ne favoriserait en tout cas pas l’apparition d’un cancer. Mais la boisson chaude adorée des Français a bien autres effets sur la santé, certains néfastes, d’autres très positifs.

Commençons par les mauvaises nouvelles.

Boire du café augmenterait les risques d’infarctus et le cholestérol

Une étude publiée en 2006 dans la revue JAMA montrait que la consommation de cette boisson pourrait favoriser le cholestérol et augmenter les risques de faire un infarctus.

Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à 3 tasses par jour pour ne pas empirer la situation.

Boire du café entraînerait tachycardie, énervement, problèmes de sommeil

Globalement, les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de 400 mg de caféine ingurgitée par jour, on peut aussi se sentir nerveux, sentir quelques tremblements, faire de la tachycardie.

Selon une étude de 2013 de chercheurs de l’hôpital Henry-Ford de Detroit (États-Unis), boire du café, et ce n’est pas une surprise, pourrait empêcher certaines personnes de dormir.

« Une dose de caféine de 150 mg, prise une demi-heure avant le coucher a pour effet d’allonger beaucoup la période d’endormissement, de réduire notablement la durée du sommeil, mais aussi d’agir sur d’autres éléments de l’architecture du sommeil, en particulier en réduisant le temps consacré aux stades les plus profonds du sommeil à ondes lentes, les plus réparateurs », selon le professeur Jean Costentin interrogé par Le Figaro.

Boire du café serait dangereux pour le fœtus

Femmes enceintes, faites attention. En 2015, l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) mettait en garde sur la consommation de plus de 400 mg de caféine par jour, soit plus de quatre expressos. Selon cette agence, cette dose est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à 200 mg par jour si elles veulent éviter que celle-ci ait des effets négatifs sur le fœtus.

Mais dans cette étude, ce sont surtout les boissons énergisantes et les sodas qui étaient incriminés.

Voilà pour les potentiels aspects négatifs du café.

 Mais heureusement, celui-ci a plus d’un tour dans son sac, et la science n’a cessé, ces dernières années, de vanter certains de ses bienfaits.

Le café protégerait le foie des cirrhoses

Deux tasses de café par jour pourraient être bonnes pour les fonctions hépatiques, selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alimentary Pharmacology and Therapeutics.

Les chercheurs, qui ont étudié les données médicales de près de 500.000 profils de 6 pays différents, ont montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.

Le café est la première source d’antioxydants

Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants.

Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.

Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant

Des chercheurs de l’université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.

Pour information, cette étude sur l’arôme n’est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d’essayer.

Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l’étude, a déclaré:

« Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s’agit là d’une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie. »

Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme)

L’hôpital Brigham and Women de Boston et l’école de médecine d’Harvard ont suivi 112.897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n’en boivent pas.

Le café réduirait les risques de diabète de type 2

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l’institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.

Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau plus longtemps

Des chercheurs de l’université de Floride sud et de l’université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sang contractaient la maladie d’Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé.

Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l’université de Floride sud et co-auteur de l’étude, a déclaré:

« Nous ne disons pas qu’une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d’Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d’Alzheimer ou retarder son approche. »

Que conclure de toutes ces différentes études? Comme de nombreux aliments, le café n’a pas d’incidence sur la santé, s’il est consommé de façon modérée. Vous pouvez donc continuer à consommer votre boisson préférée, dans le doute, à moins de 65°.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !


La malbouffe n’apporte pas des bienfaits pour le corps, surtout s’il trône trop souvent sur le menu. Il change les règles pour le système immunitaire en modifiant les gènes épigénétiques et ouvrir la porte aux maladies cardiovasculaires, obésité, AVC, diabète …
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Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

 

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Le 7 mars 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne), consommer régulièrement une nourriture riche en gras et en sucres serait mauvais pour notre système immunitaire. 

Une modification de notre équilibre génétique

Les hamburgers, les frites, les pizzas, les crèmes glacées… L’ensemble des plats que nous trouvons dans les fast-foods sont appréciés des petits et des grands, mais ils ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Ces aliments riches en gras et en sucres et pauvres en fibres peuvent en effet être des facteurs de maladies cardiovasculaires et d’obésité, mais ce n’est pas tout.

Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Cell, cette nourriture est reçue par l’organisme comme une attaque infectieuse et provoque une réaction de défense du corps. L’organisme se met alors à sécréter des cellules immunitaires supplémentaires qui contribuent à modifier durablement notre équilibre génétique. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont soumis des souris à un régime riche en lipides et en glucides.

Un risque de développer des maladies

« Le système immunitaire inné a une forme de mémoire », explique le professeur Eicke Latz, principal auteur de l’étude. « Après une infection, les défenses du corps restent dans une sorte d’état d’alarme et réagissent même aux plus petits stimuli avec des réponses inflammatoires plus fortes ».

Ces réponses inflammatoires pourraient favoriser le développement accéléré de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

Selon les auteurs de cette étude, « la malbouffe provoque des modifications épigénétiques induisant une réponse immunitaire exagérée qui enflamme l’organisme ».

Les personnes qui consomment régulièrement la nourriture proposée dans les fast-foods multiplieraient ainsi significativement leurs risques d’AVC et d’infarctus. Il est donc très important de préserver les enfants et de leur proposer une alimentation saine indispensable pour rester en bonne santé. 

Marine Rondot

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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?


Mourir de peur, il semble que cela soit possible, mais d’autres causes comme des malformations cardiaques rares, le syndrome du takotsubo mêler à des émotions fortes puissent aboutir à une mort
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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?

 

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels. © BERTRAND GUAY / AFP

Par Lise Loumé

Aux États-Unis, une adolescente est décédée d’un infarctus du myocarde en visitant une maison hantée. Peut-elle être morte de peur ?

 

Réponse d’un cardiologue.

 

CRISE. Une américaine de 16 ans est décédée il y a quelques jours d’une crise cardiaque alors qu’elle visitait une maison de l’horreur dans un parc d’attraction de l’Ohio aux États-Unis, a révélé le Daily Mail.

L’adolescente n’était pas en parfaite santé : elle vivait avec un poumon en moins et avait des problèmes respiratoires depuis sa naissance. De plus, lors de l’autopsie, les médecins légistes ont découvert qu’elle souffrait d’une malformation cardiaque appelée « hernie diaphragmatique ».

« Son cœur avait quadruplé de volume », selon les experts médicaux.

HERNIE. La hernie diaphragmatique se définit par l’absence de développement de tout ou partie du diaphragme entrainant la compression des poumons. Il s’agit d’une malformation relativement rare, avec une prévalence de 1 à 5/10.000 naissances, indique le site Orphanet, mis en place par le gouvernement français sur les maladies rares.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels

Malgré une mort déclarée naturelle après autopsie, une question subsiste : cette adolescente est-elle décédée à cause de son anomalie au cœur ou est elle en quelque sorte morte de peur ?

« Il n’y a aucun moyen de le savoir », a répondu l’enquêteur Doyle Burke aux médias américains.

Cette incertitude de la police américaine nous apprend au moins une chose : il est bien possible de mourir de peur.

« C’est exact, car une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels », confirme le Pr Philippe Gabriel Steg, cardiologue de l’hôpital Bichat de Paris.

Mais cela ne se traduit pas souvent par un infarctus du myocarde (ndlr : crise cardiaque), mais directement par des troubles du rythme cardiaque. »

INFARCTUS. L’infarctus du myocarde est déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Privées d’oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque. La seule solution est de déboucher l’artère le plus rapidement possible après le début des symptômes. Cette « reperfusion » rapide diminue la mortalité et les complications associées à l’infarctus du myocarde. Source : INSERM

SYNDROME.

« Par ailleurs, ajoute le Pr Philippe Gabriel Steg, il existe aussi le syndrome du takotsubo, décrit par des médecins japonais, où une émotion violente entraîne une anomalie parfois majeure de la contraction cardiaque, et il a été décrit des morts liées à ce syndrome. »

Ce syndrome a été initialement décrit dans la population japonaise, mais il a récemment été rapporté en Europe et aux Etats-Unis, indique le site Orphanet. Il survient le plus souvent après la ménopause chez des femmes âgées de 55 à 75 ans, avec une incidence estimée à 1/36 000 dans la population générale.

« Il a la caractéristique d’être intégralement réversible et, si le sujet survit à la période aigüe, il peut récupérer intégralement toutes ses fonctions », précise le cardiologue.

https://www.sciencesetavenir.fr/

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Les dangers insoupçonnés du bruit


Une étude faite en Suisse démontre les côtés négatifs sur la santé causée le bruit qui nous entourent. Il semble que dépendant du bruit et de décibel, cela peut faire augmenter les risques de problème cardiovasculaire, diabète, etc.
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Les dangers insoupçonnés du bruit

 

Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque. © thinkstock.

Le bruit de la circulation augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète. C’est ce que montrent les premiers résultats de l’étude suisse SiRENE, présentés mardi.

Les résultats de cette enquête menée depuis 2014 indiquent jusqu’ici que le bruit des circulations aérienne, ferroviaire et routière en Suisse peut avoir des répercussions indésirables sur la santé. Ce sont les bruits de la route qui provoquent le plus de maladies cardio-vasculaires.Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque.

Nuisances sonores nocturnes

Selon Martin Röösli, directeur de l’étude SiRENE et professeur à l’Institut tropical et de santé publique suisse, « les épisodes de bruit nocturnes, qui perturbent régulièrement le sommeil, semblent particulièrement critiques ».

Le bruit de la circulation augmente aussi les risques de diabète, selon le résultat d’une enquête effectuée auprès de 2.631 personnes dont le degré d’exposition au bruit diffère.

Selon Nicole Probst-Hensch, directrice du département Epidémiologie et santé publique, « deux mécanismes jouent un rôle dans ce phénomène. D’une part, la sécrétion chronique d’hormones de stress influence le métabolisme de l’insuline. D’autre part, on sait que le métabolisme général subit à long terme l’effet négatif des problèmes de sommeil ».

http://www.7sur7.be

Une feuille d’épinard pour réparer le cœur !


Ce n’est pas la première fois qu’on se sert d’une plante pour à des buts médicaux, au Canada, on a réussi à faire pousser une oreille sur une tranche de pomme. Aujourd’hui, c’est l’épinard la vedette pour venir en aide par le manque d’organe en cas d’insuffisance cardiaque. C’est tout processus qui pourrait un jour être applicable sur l’homme
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Une feuille d’épinard pour réparer le cœur !

 

Par Marie-Céline Jacquier,

 

Des chercheurs américains ont réussi à fabriquer un tissu cardiaque humain fonctionnel dans une feuille d’épinard. L’idée est d’utiliser la structure des vaisseaux de la plante pour alimenter les cellules du cœur en nutriments.

Après un infarctus, les cellules du muscle cardiaque endommagées n’arrivent plus à se contracter, d’où un risque d’insuffisance cardiaque. Ces cellules auraient besoin d’être remplacées par une greffe. En raison du manque de donneurs d’organes, des scientifiques se donnent comme objectif de recréer du tissu cardiaque au laboratoire par génie biologique. Mais il ne suffit pas d’arriver à obtenir un simple tas de cellules, encore faut-il les approvisionner en nutriments. Alors comment reconstruire artificiellement un réseau de vaisseaux capillaires ?

Une solution peut consister à imprimer les vaisseaux en 3D. Ici, une équipe de l’institut polytechnique Worcester propose d’utiliser des vaisseaux… de plantes. Car malgré leurs nombreuses différences, les plantes et les animaux présentent des similitudes dans la structure de leurs réseaux vasculaires. L’utilisation de plantes présente des avantages : la cellulose des végétaux est biocompatible, biodégradableet peu coûteuse ; la culture de plantes pose aussi moins de questions éthiques que des élevages d’animaux de laboratoire.

Quand j’ai regardé la feuille d’épinard, sa tige m’a rappelé une aorte…

Pour cette étude parue dans Biomaterials, les chercheurs ont simplement acheté des feuilles d’épinard chez un commerçant local. Ensuite, ils ont utilisé une solution détergente pour éliminer les cellules végétales : cette étape de « décellularisation » retire le matériel cellulaire tout en conservant une matrice extracellulaire.

« J’avais fait des travaux de décellularisation sur des cœurs humains auparavant, et quand j’ai regardé la feuille d’épinard sa tige m’a rappelé une aorte » a expliqué Joshua Gershlak, un des auteurs de ces travaux, dans Science alert.

D’où l’idée d’utiliser la tige pour faire passer le sang qui sera ensuite réparti dans les minuscules vaisseaux de la feuille.

Un tissu décellularisé est intéressant pour une greffe : sans cellules du donneur, il devrait limiter les risques de rejet. Les cellules du receveur peuvent alors repeupler la structure.

La décellularisation de la feuille d’épinard est opérée en sept jours. © Worcester Polytechnic Institute

La décellularisation de la feuille d’épinard est opérée en sept jours. © Worcester Polytechnic Institute

Une technologie verte qui régénère un tissu vascularisé

Le tissu végétal décellularisé est donc ensuite recellularisé avec des cellules endothéliales humaines : celles-ci colonisent la surface interne des vaisseaux de la plante. Des cellules souches humaines servent à fournir des cardiomyocytes qui adhèrent à la surface externe de la matrice végétale. En 21 jours, les cellules cardiaques ont commencé à se contracter spontanément comme elles l’auraient fait dans un tissu humain.

Il reste encore beaucoup de travail pour que cette découverte soit applicable chez l’Homme, comme l’expliquent les auteurs :

« actuellement, on ne sait pas encore comment le système vasculaire de la plante serait intégré dans le système vasculaire humain natif et s’il y aurait une réponse immunitaire ».

De plus, la décellularisation utilise des détergents qui pourraient rester sous forme de résidus et gêner la viabilité des cellules.

L’équipe a aussi testé d’autres végétaux : des feuilles de persil ou des racines d’arachide. La feuille d’épinard a été préférée en raison de la densité importante de ses vaisseaux. Mais les chercheurs suggèrent qu’à l’avenir d’autres plantes soient utilisées pour mimer différents tissus : la structure creuse et cylindrique d’une tige d’Impatiens capensis (l’Impatience du Cap) pourrait servir à fabriquer un greffon pour une artère ; la structure du bois pourrait être utile pour fabriquer de l’os…

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques utilisent des plantes comme support pour cultiver des tissus humains. L’an passé, des chercheurs canadiens ont fait pousser une oreille humaine sur une tranche de pomme.

http://www.futura-sciences.com

Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?


C’est un fait quand un médecin prescrit généralement les patients sont plus enclins de suivre l’ordonnance. Alors, prescrire la marche, il est possible que cela puisse inciter plusieurs personnes à marcher, quoique cela devrait inné que sans être un sportif, la marche demeure un sport idéal
Nuage

 

Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?

 

WALKING FEET

La prescription formelle de marche par un médecin, combinée à l’utilisation d’un podomètre, peut augmenter de 20 % le nombre de pas quotidiens réalisés par les patients, selon une étude menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.

Cela s’accompagne en plus de bienfaits mesurables sur la santé, comme une baisse de la glycémie et de la résistance à l’insuline chez les personnes souffrant d’hypertension et de diabète de type 2.

L’étude a été menée auprès de 364 patients et 74 médecins dans différents hôpitaux de Montréal. Tous les patients continuaient leur routine médicale habituelle avec leur médecin, mais certains d’entre eux devaient effectuer, en plus, un nombre de pas donné et les quantifier à l’aide d’un podomètre. Après un an, les patients s’étant vu prescrire de la marche avaient effectué 1200 pas de plus par jour en moyenne que les autres. En outre, on note chez les deux tiers de ces patients une baisse de la glycémie, et parfois une amélioration de la résistance à l’insuline.

Publiée dans la revue Diabetes, Obesity, and Metabolism, cette étude serait la première à prouver qu’une ordonnance de pas remise par un médecin peut s’avérer bénéfique pour la santé du patient.

Il est recommandé de faire au moins 10 000 pas par jour pour ressentir les bienfaits de l’exercice sur notre santé. Les personnes qui font moins de 5000 pas par jour s’exposeraient à un risque élevé d’hypertension et de diabète de type 2 – des maladies qui peuvent occasionner une crise cardiaque, un infarctus ou une cécité

http://quebec.huffingtonpost.ca

Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?


Cela fait longtemps qu’ils en parlent les dangers du déneigement à la pelle lors de grosse tempête, pourtant, il y a encore beaucoup de personnes qui meurent suite à un infarctus du myocarde et ils semble que ce soit surtout les hommes qui en sont atteint
Nuage

 

Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?

 

RCQC  |  Par Explications d’Olivier Bachand

Des chutes de neige importantes et de longue durée, comme celles que nous observons ces jours-ci au Québec, sont associées à un risque plus élevé d’hospitalisation pour infarctus du myocarde (IDM), en particulier chez les hommes, montre une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal.

Les Drs Brian Potter et Nathalie Auger pensent que c’est l’action de pelleter qui relie les chutes de neige aux infarctus du myocarde.

La « tempête parfaite »

Déneiger est un exercice cardiovasculaire très exigeant qui sollicite plus de 75 % de la fréquence cardiaque, surtout lorsqu’il s’agit de charges lourdes. Le fait de pelleter par temps froid peut mener à une « tempête parfaite » qui frappe particulièrement les personnes qui ne sont pas en forme qui ont subi ou qui risquent de subir un infarctus.

Les hommes peuvent être plus enclins à déneiger que les femmes, notamment après des chutes de neige importantes. – Dre Nathalie Auger, première auteure

Pour arriver à établir un lien entre tempêtes de neige et un infarctus du myocarde, l’équipe de chercheurs a examiné deux bases de données administratives distinctes contenant des informations sur 128 073 hospitalisations et 68 155 morts à la suite d’un IDM dans la province de Québec entre 1981 et 2014.

Les chercheurs ont aussi utilisé des informations météorologiques détaillées d’Environnement Canada pour la période de novembre à avril de chaque année, pour chacune des régions sanitaires comprises dans cette étude.

Pas moins de 60 % des hospitalisations et des morts causées par un IDM concernaient des hommes. En outre, le jour suivant une chute de neige est le plus significatif. C’est à ce moment qu’environ un infarctus sur trois se produit, et l’association est encore plus forte lorsque les chutes de neige durent deux ou trois jours.

La quantité de neige est associée à un risque plus élevé d’hospitalisation et de décès causés par des IDM chez les hommes le jour suivant les chutes de neige. – Dr Brian Potter

« Le lien entre les chutes de neige et les IDM a été plus significatif auprès des hommes, et moins visible, voire inexistant, chez les femmes », poursuit le cardiologue Brian Potter.

Ces risques demeurent élevés, quels que soient l’âge, les facteurs de risque cardiovasculaires ou tout autre état de santé. Cependant, ces effets n’ont pas été observés chez les femmes.

Le saviez-vous? Plus de 70 000 Canadiens subissent une crise cardiaque chaque année, ce qui correspond à une crise cardiaque toutes les 7 minutes.

Sensibiliser pour sauver des vies

Les auteurs de cette étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne encouragent la mise en place de campagnes de sensibilisation visant à informer le public des risques d’infarctus à la suite de chutes de neige et du fait qu’il est préférable d’éviter cette activité selon son état de santé.

http://quebec.huffingtonpost.ca/