Nouvelles mises en garde face au vapotage


    Est-ce mieux la cigarette ou le vapotage ? Surement pas les deux ! Quoi qu’il en soit le vapotage n’est pas sans risque.
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Nouvelles mises en garde face au vapotage

(Montréal) Trois nouvelles études publiées récemment mettent en lumière les dangers potentiellement associés au vapotage, surtout lorsque l’activité est combinée à la consommation de cigarettes traditionnelles.

LA PRESSE CANADIENNE

La première étude indique, dans les pages de l’American Journal of Preventive Medicine, que les jeunes adultes qui utilisent à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles doublent pratiquement leur risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), comparativement à ceux qui fument uniquement des cigarettes traditionnelles. Leur risque d’AVC est aussi trois fois plus élevé que celui des non-fumeurs.

Les chercheurs de l’Université George Mason indiquent dans un communiqué qu’on « commence à comprendre l’impact sur la santé des cigarettes électroniques concomitantes au tabagisme, et les nouvelles ne sont pas bonnes ».

Par ailleurs, les travaux réalisés par des scientifiques de l’Université Johns Hopkins établissent une association entre le vapotage, l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Leurs conclusions sont publiées par le journal médical BMC Pulmonary Medicine et par l’American Journal of Preventive Medicine.

Dans le cas de la première étude, les utilisateurs actuels de la cigarette électronique étaient 39 % plus susceptibles que les non-utilisateurs de déclarer souffrir d’asthme. Cette hausse variait entre 31 % pour les utilisateurs occasionnels et 73 % pour les utilisateurs quotidiens.

Lors de la deuxième étude, environ 11 % des utilisateurs de la cigarette électronique ont indiqué souffrir de bronchite chronique, d’emphysème ou de MPOC, comparativement à 5,6 % pour les non-utilisateurs.

Le risque de MPOC était six fois plus élevé chez ceux qui utilisaient les deux types de cigarettes, comparativement aux non-fumeurs. Le risque était trois fois plus élevé chez les utilisateurs de la cigarette traditionnelle.

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De la poussière de la campagne contre l’asthme


D’après une étude que les enfants vivant dans des maisons rurales seraient moins susceptibles d’avoir l’asthme que ceux qui habitent dans les maisons urbaines. Pourquoi pas !! La pollution n’est pas la même à la campagne que dans la ville.
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De la poussière de la campagne contre l’asthme

Des chercheurs finlandais ont montré qu'en saupoudrant de... (PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE)


Des chercheurs finlandais ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

MATHIEU PERREAULT
La Presse

On savait déjà que les enfants des campagnes souffrent moins souvent de l’asthme que ceux des villes. Des chercheurs finlandais sont allés plus loin : ils ont montré qu’en saupoudrant de la poussière de maisons rurales dans un appartement urbain, on peut prévenir l’asthme.

Explications.

La théorie de l’hygiène

À partir des années 70, les pneumologues occidentaux ont observé une montée en flèche de l’asthme. La théorie de l’hygiène, théorie selon laquelle un excès d’hygiène est associé à une augmentation des pathologies, a été proposée dans les années 90 quand on a observé après la réunification que les Allemands de l’Est avaient beaucoup moins d’asthme que ceux de l’Ouest. Certains épidémiologistes ont fait un lien avec la pollution plus importante à l’Est. D’autres études ont montré que les enfants grandissant sur les fermes aux États-Unis avaient moins d’asthme que ceux des villes. Mais l’étude de Pirkka Kirjavainen, de l’Institut national de la santé de Finlande, est la première à mener ces observations à leur conclusion logique.

« Il y a encore des études qui ne voient pas plus d’asthme en ville qu’à la campagne », souligne le Dr Kirjavainen, qui est l’auteur principal de l’étude publiée à la mi-juin dans la revue Nature Medicine. « Alors, nous avons décidé de faire des études plus poussées sur les biomarqueurs de l’asthme chez les enfants des campagnes et des villes, et surtout de voir si reproduire l’environnement microbien rural dans un appartement urbain protégeait les petits citadins de l’asthme. Dans les deux cas, nous avons des résultats qui appuient clairement la théorie de l’hygiène. »

Le paradoxe de l’air pur

N’est-il pas paradoxal que l’« air pur » des campagnes soit bénéfique justement par ses contaminants ?

« En effet, on peut voir ça de cette façon », dit le Dr Kirjavainen, qui a collaboré avec des collègues d’une dizaine d’universités allemandes et américaines. « Mais personnellement, je ne vois pas les microbes comme des contaminants. L’air des campagnes a plus de microbes animaux et végétaux, mais moins de microbes d’origine humaine. »

N’y a-t-il pas davantage de risque de tomber malade à cause de microbes d’animaux de ferme ?

« Nous n’avons pas examiné spécifiquement les autres maladies, mais tous les enfants étaient généralement en bonne forme, mis à part l’asthme de certains, dit l’épidémiologiste finlandais. L’air des fermes a d’autres bénéfices, de toute façon. »

Peut-on déjà penser à des administrations préventives de microbes ruraux pour les bébés citadins ?

« Il faut encore faire d’autres études, dit le Dr Kirjavainen. Nous faisons une étude pour voir si les microbes du plancher, qui sont plus susceptibles d’être en contact avec un bébé qui rampe, sont plus importants que ceux des meubles. Et nous testons la possibilité d’un vaporisateur nasal contenant des microbes ruraux. »

Planchers et matelas

L’étude, qui portait sur les maisons de 1500 enfants finlandais et 1000 enfants allemands suivis depuis leur naissance, a analysé les microbes de la poussière du salon des maisons. Pourquoi pas le matelas ou les meubles ?

« Dans la portion allemande de l’étude, il y avait également une analyse des microbes des matelas, dit le Dr Kirjavainen. Mais les matelas contenaient beaucoup des microbes de l’enfant, alors l’exposition aux nouveaux microbes se faisait surtout ailleurs, et principalement près du plancher. »

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Le Saviez-Vous ► 25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer


Il arrive souvent que le corps lance des alertes de possibilité de maladie. Certains symptômes sont plus évidents que d’autres, et il faut agir immédiatement. Seul une visite médicale, ou à l’urgence au besoin peut diagnostiquer un problème de santé et non les réseaux sociaux
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25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer

Une altération de la voix peut être une symptômes du cancer de la gorge.DEJAN DUNDJERSKI/SHUTTERSTOCK

Trouble d’élocution, vision brouillée ou douleur dans le cou : ces sensations étranges, voire dérangeantes, peuvent être les symptômes d’un trouble de santé grave. Voici 25 symptômes de maladie que vous devez connaître.

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Trouble d’élocution

Tenir soudain des propos inintelligibles signale peut-être un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Le sujet déforme ou confond des mots ou est incapable de comprendre ce qui est dit », précise la Dre Leanna K. Casaubon, neurologue à l’hôpital Toronto Western.

L’affaissement d’un côté du visage en est un autre symptôme. Si vous pensez être victime d’un AVC, appelez rapidement les urgences.

Éclairs de lumière ou augmentation des corps flottants

En vieillissant, il n’est pas rare que la vision soit gênée par des corps flottants et des éclairs de lumière. Ces symptômes souvent inoffensifs suivent la transformation du vitré dans l’œil. Mais si le changement est brutal, les éblouissements et l’augmentation du nombre de corps flottants traduisent peut-être une déchirure de la rétine. Cette urgence oculaire exige une prise en charge dans les 24 à 48 heures.

« Sinon, le liquide risque de s’infiltrer sous les larmes et d’entraîner un décollement de la rétine pouvant mener à la cécité », prévient le Dr Lorne Bellan, chef du département d’ophtalmologie de l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Modification de l’état mental

Si vous notez un changement brusque dans le comportement ou les fonctions intellectuelles d’un proche – même si un diagnostic de démence a déjà été établi – il faut vite consulter.

« Être soudain très confus n’est pas normal », indique le Dr Paul Pageau, ancien président de l’Association canadienne des urgentistes.

Le symptôme peut être causé par un problème de santé qu’il faut traiter. Il peut également résulter d’une glycémie faible (chez les diabétiques), d’un déséquilibre électrolytique ou de médicaments.

Ne vous inquiétez pas d'un mal de têteGPOINTSTUDIO/SHUTTERSTOCK

Vision brouillée

Une vision double ou trouble, ou qui disparaît dans un œil, ou encore la perte du champ visuel d’un seul côté sont des signes possibles d’AVC. Si les causes d’un changement brutal de la vision sont parfois mineures – une migraine avec aura, par exemple –, elles peuvent aussi être beaucoup plus graves.

« Cela peut être un anévrisme cérébral qui appuie sur le nerf responsable du mouvement de l’œil, explique le Dr Bellan. Cela se manifeste généralement par un dédoublement soudain de la vision. Il faut traiter de toute urgence pour prévenir la rupture d’anévrisme. »

Pression au niveau de la mâchoire, du cou ou des bras

Les victimes d’un infarctus n’éprouvent pas toutes la douleur classique à la poitrine, selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, et c’est particulièrement vrai des femmes. On peut en fait ne ressentir qu’une pression, un inconfort ou une douleur dans un bras, au cou, à la mâchoire ou dans le dos. Mais ces sensations peuvent aussi avoir d’autres causes, précise le Dr Peter Bogaty de la Clinique de cardiologie de Montréal.

« Le cœur, l’œsophage et les organes logés dans le thorax partagent un réseau nerveux avec la mâchoire et les bras ; il ne s’agit donc pas forcément d’un symptôme cardiaque. »

Mais si la sensation est nouvelle, si elle vous paraît étrange et si elle ne disparaît pas après quelques minutes, appelez à l’aide.

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Raideur dans le cou et symptômes pseudo-grippaux

Aux premiers stades de la méningite, les maux de tête et la forte fièvre font penser à des symptômes de grippe saisonnière. Mais ceux qui sont atteints d’une infection des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière éprouvent une raideur dans le cou, douloureuse quand ils essaient d’appuyer le menton sur la poitrine. Une certaine confusion et une gêne à la lumière s’ajoutent parfois au tableau clinique.

« La méningite bactérienne peut être mortelle si elle n’est pas rapidement soignée, dit le Dr Pageau. Chaque heure de retard dans l’administration d’un antibiotique approprié augmente le risque de handicap – et de mortalité. »

Douleur thoracique

C’est le symptôme le plus courant de l’infarctus, qu’on ignore pourtant souvent, déplore le Dr Bogaty. L’indigestion, le reflux acide et l’anxiété sont certes responsables de douleurs thoraciques, mais pour être fixé, il faut se rendre aux urgences où différents examens pourront être entrepris.

« Si c’est un infarctus grave, il sera aussitôt traité. Cela pourrait prévenir une mort subite », ajoute le médecin.

Perte de poids

Prévenez votre médecin si vous avez perdu plus de 5 % de votre masse corporelle en 6 à 12 mois, sans que ce soit volontaire. Et prenez rendez-vous plus rapidement si à cela s’ajoutent d’autres symptômes comme une douleur, un gonflement abdominal ou une nausée. La perte de poids est souvent associée à d’autres affections, notamment gastro-intestinales, comme l’ulcère ou la maladie cœliaque, ou à une infection, à un problème de thyroïde, à un trouble psychiatrique ou à l’effet secondaire d’un médicament. Le cancer n’est pas à écarter non plus.

« Retarder le diagnostic d’un cancer, c’est risquer de le voir évoluer à un stade où il est plus difficile à contenir », prévient Monica Behl, médecin-chef et oncologue pour l’Agence du cancer de la Saskatchewan.

Rougeurs sous la peau

Quand des bactéries de surface comme les streptocoques ou les staphylocoques traversent la barrière cutanée – souvent par une coupure, une fissure ou une piqûre d’insecte – et contaminent les tissus plus profonds, l’infection peut se diffuser et entraîner des complications graves, voire la mort. « 

Les diabétiques sont particulièrement à risque », explique le Dr Pageau.

Il faudra sans doute recourir aux antibiotiques si une tache rouge et chaude s’étend après une journée ou deux ou fait des traits sur le corps.

« Si vous ne vous sentez pas bien ou si votre condition s’aggrave rapidement, rendez-vous aux urgences », suggère-t-il.

Vertiges ou évanouissements

Un étourdissement passager quand on se relève est souvent dû à une chute de la tension artérielle. Simple réaction physiologique chez les uns, c’est parfois le signe d’un problème plus grave chez les autres. S’il s’agit d’une déshydratation ou de l’effet secondaire à un médicament, il est facile à corriger.

Mais « les problèmes cardiaques, les infections et les troubles neurologiques peuvent aussi entraîner une baisse de tension », souligne le Dr Brett Belchetz, médecin urgentiste de Toronto.

Un étourdissement signale parfois une anémie causée par des règles abondantes ou un saignement gastro–intestinal. Les vertiges sont le plus souvent associés à un problème d’oreille moyenne. Prenez rendez-vous avec un médecin – mais consultez aussitôt si la sensation demeure, même quand vous n’êtes pas debout, ou si l’intensité du vertige est telle que vous ne pouvez pas marcher droit.

Sang dans les urines ou les selles

Certains médicaments et aliments colorent les selles ou l’urine ; c’est aussi vrai d’affections bénignes comme les hémorroïdes. Mais il faut consulter si on saigne sans raison connue dans la cuvette des toilettes. Il peut s’agir d’un cancer, ou de bien d’autres problèmes de santé – infection de la vessie, calcul rénal, fissure anale, maladie inflammatoire de l’intestin…

La leucémie peut être caractérisée par un essoufflement important.SHUTTERSTOCK

Essoufflement

Si on est essoufflé au point de ne pouvoir faire plus de quelques pas ou terminer une phrase, il faut appeler les urgences sans tarder, dit le Dr Belchetz.

« Les causes possibles sont nombreuses et toutes assez graves. Elles doivent faire l’objet d’une prise en charge rapide pour éviter une évolution négative au point d’être fatale. »

Il peut s’agir d’un infarctus, de pneumonie, d’asthme, d’emphysème ou d’un caillot dans les poumons. Un essoufflement qui ne compromet pas les activités quotidiennes n’est pas une urgence, mais le médecin voudra examiner votre cœur et vos poumons, et s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes.

Voix rauque ou toux

Le tabagisme, la pollution, l’air sec ou une fatigue vocale peuvent causer une laryngite ou une irritation persistante de la gorge. Il peut aussi s’agir de reflux gastro-œsophagien. Le problème se manifeste plus souvent avec l’âge et, faute d’être diagnostiqué, il peut entraîner des saignements et des lésions de l’œsophage. Consultez un médecin qui verra si un traitement est nécessaire et s’assurera qu’il n’y a pas de tumeur pulmonaire ou dans la gorge.

Ronflements bruyants

Si vous ronflez très fort, vous souffrez peut-être d’apnée obstructive du sommeil – les muscles du fond de la gorge se détendent quand vous dormez, ce qui obstrue vos voies respiratoires. Plus d’un quart des Canadiens non diagnostiqués ont un profil à haut risque, qui tient compte d’au moins trois facteurs, dont l’obésité et l’hypertension. Et quand l’apnée du sommeil fait chuter le niveau d’oxygène dans le sang, d’autres problèmes surviennent, comme l’arythmie cardiaque, sans compter que l’insuffisance coronarienne est susceptible de s’aggraver.

« Heureusement, il existe des traitements, comme la ventilation en pression positive continue, les interventions chirurgicales et au laser ainsi que des appareils buccaux qui maintiennent les voies respiratoires ouvertes », rassure le Dr Belchetz.

Symptôme de cancer chez l'homme : surveillez vos grains de beauté.WAVEBREAKMEDIA/SHUTTERSTOCK

Grains de beauté qui se modifient

En 2017 seulement, quelque 7200 nouveaux cas de mélanome ont été diagnostiqués. Examinez votre peau une fois par mois et surveillez toute grosseur qui augmente, change d’aspect ou saigne, insiste la Dre Behl.

« Placez une règle à côté du grain de beauté et photographiez-le. Il sera plus facile de noter un changement. »

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Les coquerelles, de plus en plus résistantes aux insecticides


Ah, les coquerelles, n’importe qui peut avoir ces indésirables, même si leur demeure est très propre. Ils sont de plus en plus résistants aux insecticides. Et c’est toute une histoire pour s’en débarrasser. Il est important de signaler la présence de ces blattes pour éviter la propagation dans d’autres logements.
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Les coquerelles, de plus en plus résistantes aux insecticides

Une blatte germanique se nourrit d'un insecticide dans un laboratoire  de l'Université Purdue.

Une blatte germanique se nourrit d’un insecticide dans un laboratoire de l’Université Purdue.

PHOTO : UNIVERSITÉ PURDUE/JOHN OBERMEYER

Alain Labelle

Les coquerelles sont de plus en plus difficiles à éliminer, car elles développent rapidement une résistance croisée aux meilleurs insecticides utilisés par les exterminateurs, préviennent des entomologistes américains.

Communément appelée coquerelle au Québec, la blatte (Blattella germanica) porte plusieurs noms. En Europe, elle est appelée cafard ou cancrelat, et en Haïti, ravet.

Ces insectes représentent une menace réelle pour la santé humaine.

Ils transportent des dizaines de types de bactéries, comme E. coli et Salmonella, qui peuvent être transmises aux humains. De plus, leurs excréments et les restes de mues peuvent déclencher des allergies et de l’asthme, mais également causer des problèmes chez certaines personnes, comme la gastro.

Le saviez-vous?

  • La Blattella germanica mesure de 12 à 16 mm.
  • D’origine asiatique, elle s’est répandue presque partout dans le monde et vit près des habitations humaines.
  • Les infestations sont très fréquentes et très répandues au Québec.

Selon Michael Scharf et ses collègues de l’Université Purdue, le problème est particulièrement criant dans les zones urbaines et dans les logements pour personnes à faible revenu ou subventionnés par l’État, où les actions pour lutter efficacement contre ces insectes ravageurs ne sont pas toujours prises.

Les blattes développent une résistance à plusieurs classes d’insecticides à la fois, ce qui rendra la lutte contre ces insectes presque impossible avec uniquement des produits chimiques. Michael Scharf, entomologiste à l’Université Purdue

Chacune des classes d’insecticides agit d’une manière différente pour tuer les coquerelles. Les exterminateurs préparent souvent un mélange de plusieurs classes d’insecticides. Ainsi, si un petit pourcentage d’insectes résiste à une classe, les insecticides des autres classes les élimineront.

Les chercheurs américains ont testé ces méthodes dans des immeubles à logements multiples en Indiana et en Illinois pendant six mois.

Dans le cadre d’un premier traitement, trois insecticides de classes différentes ont été utilisés en alternance chaque mois pendant trois mois, puis de nouveau. Dans un second, ils ont utilisé un mélange de deux insecticides de classes différentes pendant six mois. Et dans le troisième, ils ont choisi un insecticide auquel les coquerelles avaient une faible résistance initiale et l’ont utilisé tout le temps.

Dans chaque endroit, des coquerelles ont été capturées avant l’étude et testées en laboratoire pour déterminer les insecticides les plus efficaces pour chaque traitement, ce qui a permis aux scientifiques d’obtenir les meilleurs résultats possible.

« Si vous avez la possibilité de tester les coquerelles avant et de choisir un insecticide qui a une faible résistance, cela augmente les chances », explique Michael Scharf. « Mais même là, nous avions du mal à contrôler les populations. »

En ayant recours à trois insecticides, les chercheurs ont réussi à contenir les populations de coquerelles pendant une période de six mois, mais ils n’ont pas réussi à les réduire.

De plus, le mélange de deux insecticides n’a pas fonctionné et les populations ont prospéré.

Comment venir à bout des coquerelles?

Dans l’une des expériences avec un insecticide unique, Scharf et ses collègues ont constaté qu’il y avait peu de résistance à l’insecticide choisi, et ils ont été en mesure d’éliminer presque entièrement la population d’insectes. Dans une autre, il y avait environ 10 % de résistance au départ, et les populations ont fini par augmenter.

Des tests ultérieurs menés en laboratoire sur les cafards restants ont montré que la résistance croisée jouait probablement un rôle important. Un certain pourcentage de coquerelles ont présenté une résistance à une classe de pesticides. En fait, celles qui ont survécu à un traitement et leur progéniture seraient essentiellement immunisées contre cet insecticide à l’avenir.

De plus, elles ont également acquis une résistance à d’autres classes d’insecticides, même si elles n’avaient pas été exposées et qu’elles ne présentaient pas de résistance avant.

Nous avons vu la résistance quadrupler ou sextupler en une seule génération. Nous n’imaginions absolument pas qu’une chose pareille pouvait arriver si vite. Michael Scharf, entomologiste à l’Université Purdue

Les femelles ont un cycle de reproduction de trois mois au cours duquel elles peuvent avoir jusqu’à 50 petits. Or, si un petit pourcentage de coquerelles sont résistantes à un insecticide et qu’elles acquièrent une résistance croisée, une population éliminée par un seul traitement pourrait exploser à nouveau en quelques mois.

Ces chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Scientific « (en anglais), affirment que seule une approche intégrée de lutte antiparasitaire peut venir à bout d’un problème de coquerelles. Ils recommandent de combiner les traitements chimiques avec des pièges, des aspirateurs, mais aussi des installations sanitaires améliorées.

« Ces techniques sont souvent plus coûteuses que l’utilisation d’insecticides, mais si ces derniers ne permettent pas de contrôler ou d’éliminer une population, alors on gaspille de l’argent », explique M. Scharf.

« Combiner plusieurs méthodes sera bientôt le seul moyen efficace d’éliminer les coquerelles », conclut Michael Scharf.

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Le changement climatique nuit aussi à nos poumons


Cette année, j’ai senti un peu plus les conséquences des changements climatiques point de vue respiratoire. Avec les chaleurs, l’humidité rien pour aider. Comme on tarde à agir si ce n’est que pour ralentir les conséquences, cela s’annonce difficile pour nos poumons.
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Le changement climatique nuit aussi à nos poumons

 

Les effets du changement climatique peuvent également être... (Photo Max Whittaker, New York Times)

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects: « Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

PHOTO MAX WHITTAKER, NEW YORK TIMES

 

Agence France-Presse
Paris

« Le changement climatique a des effets sur notre santé respiratoire » et tarder à l’enrayer aura « des conséquences irréversibles sur la santé », assurent vendredi cinq organisations, dont la Société européenne des maladies respiratoires (ERS), basée à Lausanne, avant son congrès à Paris.

« Durant les périodes de forte chaleur et d’humidité élevée, les symptômes peuvent se déclencher chez les personnes asthmatiques », soulignent ces organisations dans une « Déclaration de Paris sur le climat, l’environnement et la santé respiratoire », publiée avant le Congrès international de l’ERS, du 15 au 19 septembre à Paris.

Le rassemblement sera l’occasion de lancer la campagne de sensibilisation « Healthy lungs for life » (« Des poumons sains pour la vie »).

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects:

« Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

« En outre, l’amplification de la pollution de l’air, en termes de niveaux d’ozone plus élevés, réduit la fonction pulmonaire et est responsable de plusieurs effets néfastes sur le système respiratoire », indiquent ces cinq organisations, dont la Société de pneumologie de langue française (SPLF).

« Des prises de décision tardives pour limiter les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques à courte durée de vie auront des conséquences irréversibles sur la santé de tous les citoyens », préviennent les signataires.

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Le Saviez-Vous ► Les enfants et les microbes : 4 choses à savoir


    Les enfants qui n’ont pas appris à se salir comme en allant jouer dehors, dans l’eau, la boue, le sable pourraient seraient peut-être une cause de l’apparition de certaines allergies et asthme. Les microbes sont importants pour notre microbiote et c’est à l’enfance qu’on peut préparer la santé de demain. Ainsi que les virus, les aides à parfaire leur système immunitaire
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    Les enfants et les microbes : 4 choses à savoir

      VICTORIA SNOWBER

      C’est bien connu, les enfants ont une propension à se salir. Pour peu qu’on les laisse faire, ils reviendront souillés de leur promenade au parc durant laquelle ils auront touché — et parfois même goûté ! — aux feuilles, insectes, cailloux et diverses saletés à leur portée.

      Plusieurs affirment que c’est là une bonne façon de développer une meilleure défense immunitaire qui les protégerait de troubles comme l’asthme et les allergies. Mais qu’en est-il alors de notre obsession de la propreté, s’est demandé le Détecteur de rumeurs.

      Les « bons » microbes, plus nombreux que les méchants

      Depuis le XIXe siècle, on a appris que les microbes peuvent être responsables de maladies, comme la grippe. Or, on sait aujourd’hui que sur les milliers de variétés de microbes auxquelles nous sommes exposés, seule une centaine sont dangereuses. Les autres sont de « bons » microbes, des alliés insoupçonnés de notre santé. Leur rôle serait si important que les scientifiques considèrent le microbiote intestinal — soit l’ensemble des microbes qui habitent nos intestins — comme un organe à part entière, au même titre que le foie, les poumons et le cœur.

      Un ventre à peupler et un système immunitaire à entraîner

      Les bébés sont exposés dès la naissance aux microbes. Lors d’un accouchement naturel, à ceux qui peuplent le vagin de leur mère ; lors de l’allaitement, aux microbes qui résident sur sa peau. Une alimentation riche en fibres dont les microbes se nourrissent permettra à l’écosystème intestinal de l’enfant de proliférer. Puis, explorant le monde à quatre pattes et portant ses mains à sa bouche, il se confrontera aux microbes logés dans la poussière, dans la bave du chien ou sur les jouets qu’il partage avec ses amis. Si un virus s’y cache, ils tomberont malades, mais ces expositions entraîneront aussi son système immunitaire à tolérer les microbes inoffensifs.

      Diversifier son microbiote

      Le hic, c’est qu’avec notre obsession de l’hygiène, les enfants d’aujourd’hui sont exposés à une moins grande variété de bons microbes qu’autrefois. De plus en plus d’études portent à croire que le système immunitaire des enfants qui vivent dans des environnements trop stériles serait trop peu diversifié et resterait partiellement immature, puisqu’il n’aurait pas appris à réagir adéquatement durant la petite enfance. Cette immaturité du système immunitaire pourrait être la cause de troubles de santé qui se développent beaucoup plus tard dans la vie de l’enfant, comme les allergies et l’asthme. Tout ça est encore à confirmer par des études plus poussées, mais l’importance d’un microbiote diversifié dès le plus jeune âge semble désormais faire consensus auprès de la communauté scientifique.

      Une question de gros bon sens

      Bien entendu, les maladies chroniques, comme l’asthme et les allergies, sont multifactorielles. Cependant, les gels antibactériens qu’on accroche maintenant aux sacs à dos des enfants, notre volonté de les garder propres en tout temps et le fait qu’ils passent deux fois moins de temps à jouer dehors qu’il y a 20 ans, s’exposant ainsi à une moins grande variété de microbes, sont autant d’habitudes qui pourraient nuire à leur santé à long terme. Pour y remédier, il ne s’agit pas de bazarder l’hygiène élémentaire, de les laisser mâcher une gomme trouvée sur le sol ou de jouer dans la litière du chat. Se laver les mains avant les repas ou après une visite aux toilettes demeure une mesure d’hygiène à préconiser. Il faut toutefois réapprendre à les laisser jouer librement dans la boue, marcher pieds nus dans le sable, mâchouiller des brins d’herbe, s’ébouriffer dans la poussière. Bref, les laisser se salir comme seuls les enfants savent le faire, pour leur propre santé et celle de leurs microbes !

      Pour en savoir plus, le Détecteur de rumeurs vous recommande :

      Les microbes, nos alliés : arrêtons d’aseptiser nos enfants, de Marie-Claire Arrieta et B. Brett Finlay

      Mille milliards d’amies : comprendre et nourrir son microbiome, de Marianne Desautels-Marissal

      Ce texte est initialement paru dans la dernière édition papier du magazine Planète F, consacrée aux territoires, une collection de réflexions sur la famille et la parentalité.

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

    Le Saviez-Vous ► Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé


    Le sucre, il en a partout sous différentes formes et sous différents noms. Il est donc difficile de tous les trouver. Il peut être la cause de diverses maladies en plus de l’embonpoint. Vouloir remplacer le sucre par des substituts n’est pas non plus une solution. Le mieux est de mieux choisir nos aliments et boissons pour diminuer notre apport en sucre
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    Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé

     

    Lorsque vous en consommez, son petit goût plaisant vous fait oublier le danger du sucre. Mais sachez qu’il peut être extrêmement dommageable pour votre santé : voici pourquoi.

     PAR SYDNEY LONEY

     

    Il malmène votre cœur

     

    Les chercheurs de l’Université Harvard ont suivi des milliers d’adultes américains sur une période de 15 ans, et ont découvert que ceux qui consomment 25% ou plus de leur apport quotidien de sucre ajouté ont deux fois plus de chance de mourir d’une maladie cardiaque que ceux qui s’en tiennent à 10% ou moins par jour.

    La plus grande source de sucre?

    • les breuvages sucrés
    • les boissons fruitées
    • les aliments à base de grains comme les muffins
    • les desserts lactés comme la crème glacée

    « Sans sucre ajouté » ne signifie pas « santé »

    Même si l’emballage indique « jus à 100% », cela ne signifie pas qu’il faut tout boire d’un coup. Le breuvage ne contient peut-être pas d’édulcorant ajouté, mais le sucre naturel qu’on y retrouve est bien plus concentré que ce que vous pourriez trouver dans un morceau de fruit. Contrairement aux oranges et aux pommes qui contiennent un haut taux de fibres, les jus proposent des calories vides et une valeur nutritionnelle minimale.

    L’abus de sucre est lié à la démence

    En 2017, des chercheurs de l’Université de Bath ont découvert un lien moléculaire entre les régimes sucrés et les causes de l’Alzheimer. Ils ont ainsi découvert que la glycation – une réaction naturelle dans laquelle le glucose agit sur les cellules – cause des dommages à une enzyme qui permet de réduire l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, une des caractéristiques de la maladie.

    Le sucre n’excitera pas vos enfants, il fera pire que cela!

     

    Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association démontre que le sucre n’affecte pas le comportement des enfants.

    « Ce pourrait tout simplement être la résultante de l’environnement où la nourriture est consommée (une fête par exemple), qui rendrait les enfants plus excités », selon Andrea D’Ambrosio, nutritionniste de Kitchener-Waterloo en Ontario.

    Toutefois, le sucre augmente leur pression sanguine et leur taux de cholestérol. Une étude de 2016 sur l’obésité montre qu’en réduisant la quantité de sucre consommée par un enfant pendant 9 jours, les taux reviennent à la normale. Il faut faire attention au sucre qui bousille le cerveau.

    Du sucre caché dans les collations

    Smoothies : un demi-litre du précieux liquide contient de 30 à 80 grammes de sucre (une tablette de chocolat Hershey en contient 24).

    Assortiment de fruits secs : toujours avoir un sac de fruits secs sous la main peut paraître un choix santé, mais 25% des marques commerciales contiennent jusqu’à 16 grammes de sucre par sachet.

    Yogourt : un pot individuel de yogourt aux fruits peut contenir jusqu’à 22 grammes de sucre. Si vous y ajoutez des céréales granolas, vous faites monter ce chiffre à 28. Pourquoi ne pas opter pour le yogourt grec ? Découvrez 25 recettes pour vous régaler.

    Vinaigrette : une salade comme repas s’avère être un choix judicieux… à moins de choisir la mauvaise vinaigrette. Certaines marques proposent des vinaigrettes françaises ou aux framboises qui contiennent plus de 5 grammes de sucre pour 2 cuillerées à soupe.

    Gruau : Du gruau aromatisé semble être un bon choix santé pour les matins pressés, mais chaque sachet peut contenir jusqu’à 12 grammes de sucre. Doublez le chiffre si vous y ajoutez une cuillère à soupe de cassonade.

    13 sachets de 5 livres

    C’est la quantité de sucre que consomme en moyenne un Américain au cours d’une année, sans s’en apercevoir la plupart du temps. L’American Heart Association recommande que les hommes ne consomment pas plus de 9 cuillères à café (36 grammes) de sucre ajouté par jour (soit l’équivalent d’une barre de chocolat sucré) et pas plus de 6 (24 grammes) pour les femmes. Nous consommons en moyenne 19,5 cuillères à café (78 grammes) de sucre par jour… Voici des alternatives pour réduire votre consommation.

    Un expert affirme que vous devez diminuer votre consommation – immédiatement!

    Laura A. Schmidt, professeure à l’Université de Californie à San Francisco, s’inquiète des dommages causés par le sucre à notre organisme.

     C’est pourquoi elle est aujourd’hui chercheuse en chef pour SugarScience, un site universitaire créé dans le but d’être « la source incontestée de recherche et de documentation sur le sucre et ses impacts sur la santé ». Son conseil : «Avec tout ce que l’on peut lire de négatif sur le sucre, devrions-nous nous tourner vers autre chose?»

    Les preuves s’accumulent contre la saccharine, l’aspartame et le sucralose. Certaines études démontrent que ces édulcorants causent du tort au microbiome que l’on retrouve dans les intestins. On les associe également au gain de poids et à l’intolérance au glucose – deux éléments pour lesquels on se tourne pourtant vers ce type de produit!

    Comment faites-vous pour éviter de consommer ces sucres ajoutés qui s’immiscent dans notre alimentation? Je n’en ai tout simplement pas à la maison. Évacuez tout cela de votre environnement. Une fois que vous commencez à couper, vous perdrez cette envie de sucre. C’est une habitude liée au palais, et ça ne prendra pas beaucoup de temps pour s’en débarrasser. Vous remarquerez que vous serez soudainement capable de goûter le sucre naturel dans les aliments non transformés, et vous trouverez la nourriture transformée déplaisante.

    Le sucre est aussi mauvais pour votre foie que l’alcool

    Contrairement à d’autres formes de sucre, le fructose est transformé dans le foie. Bien qu’il se trouve dans sa forme naturelle dans les fruits, nous en consommons beaucoup trop en raison de notre amour de la nourriture contenant des édulcorants, ce qui augmente le nombre de maladies du foie non liées à l’alcool. Une preuve visible : le ventre de sucre (oui, comme le ventre de bière!). Comment cela survient-il? Le foie divise l’excédent de fructose en globules gras qui entament alors leur périple dans nos vaisseaux sanguins pour s’accumuler dans nos organes internes et dans le ventre. À l’instar des dommages causés par l’alcool, cela cause de l’inflammation et des cicatrices.

    « C’est l’une des principales causes de la greffe du foie », indique la professeure Schmidt.

    Les édulcorants « santé » ne sont pas meilleurs pour vous

    Ceux qui tentent de couper dans leur consommation de sucre sont parfois attirés par les bienfaits antioxydants du sirop d’érable ou le pouvoir de guérison du miel. C’est une erreur.

    Selon la nutritionniste Andrea D’Ambrosio, « le sucre n’ajoute pas une quantité intéressante d’ingrédients autres. Du sucre, c’est du sucre, alors il vaut mieux l’utiliser avec parcimonie, quelle que soit la forme sous laquelle il se présente ».

    35 cuillères à café

    L’adolescent moyen canadien consomme environ 172 grammes de sucre par jour, selon le Canadian Community Health Survey. Le plus grand responsable chez les 9-18 ans? Les boissons gazeuses. La surconsommation de sucre est directement liée au gain de poids, au diabète de type 2, à l’apparition de caries et à un haut taux de cholestérol chez les enfants. Au cours des 30 dernières années, le taux d’obésité chez les jeunes a triplé, selon les plus récents chiffres gouvernementaux.

    Sucre et cellules cancéreuses

    Une étude de l’Université du Texas à Dallas montre qu’un lien existe entre le sucre et les cellules cancéreuses du carcinome, qui sont difficiles à traiter et sont responsables du quart des cancers du poumon. Toujours selon l’étude, quatre types de cellules cancéreuses se « nourrissent » de sucre.

    4,6

    À l’instar d’un fumeur régulier, c’est le nombre d’années que vieillira prématurément votre corps si vous buvez un breuvage sucré de 20 onces tous les jours.

    Le sucre pourrait vous tenir éveillé toute la nuit

    Une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine datant de 2016 démontre que la consommation d’une quantité appréciable de sucre (et de gras saturés, tout en délaissant les fibres) est directement associée à des nuits de sommeil agité et de mauvaise qualité.

    Nous buvons trop de sucre liquide

     

    Bonne nouvelle : nous buvons moins de boissons gazeuses. Les ventes de tels produits sont à leur plus bas depuis les 30 dernières années. Mauvaise nouvelle : les boissons de remplacement ne sont guère mieux. Les ventes d’eau aromatisée, de cafés et thés prêts à boire, de boissons énergétiques ou « sportives » sont en expansion. Chaque canette de boisson énergétique contient environ 30 grammes de sucre. Ce chiffre monte à 40 pour les boissons sportives, et 45 pour un café au lait (café latte). Voici 4 façons faciles de couper dans le sucre.

    Le sucre s’en prend à votre cholestérol

    Une étude de 2010 auprès de 8 495 Américains adultes publiée dans le Journal of the American Medical Association démontre que lorsqu’il y a augmentation de la consommation de sucre chez un individu, son taux de bon cholestérol descend, amplifiant ainsi le risque de maladie cardiovasculaire. Les femmes seraient plus sensibles à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol lorsqu’elles consomment du sucre, dans la nourriture ou les liquides.

    74%

    C’est le pourcentage de nourriture « emballée » dans laquelle on retrouve du sucre ajouté, selon une étude parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, qui a passé au peigne fin plus de 85 000 aliments vendus aux États-Unis.

    Le sucre peut vous rendre triste

    Terminer une mauvaise journée en vous attaquant à un pot de crème glacée Ben & Jerry’s pourrait empirer la situation. En 2015, des chercheurs du Columbia University Medical Center ont découvert que les femmes en post-ménopause qui consomment beaucoup de sucre et de grains raffinés ont plus de chance de souffrir de dépression, alors que ce risque décroît chez celles qui mangent plus de grains entiers, de légumes et de fruits non transformés. Voici ce qu’il faut faire pour éviter les excès de sucre.

    Certaines étiquettes peuvent masquer la quantité de sucre

     

    Pour la toute première fois en 20 ans, la Food and Drug Administration américaine jette un nouvel œil sur les étiquettes de produits emballés afin de faire la lumière sur le lien entre l’alimentation et les maladies chroniques. Un des changements apportés : identifier clairement la réelle présence du sucre dans les aliments.

    Attention : vous mangez peut-être du sucre incognito

    Voici 10 pseudonymes utilisés par les fabricants pour vous donner l’impression que ce que vous mangez ne contient pas de sucre :

    1. Amazake
    2. Caroube en poudre
    3. Sirop de maïs
    4. Dextrose
    5. Jus de canne à sucre évaporé
    6. Fructose
    7. Jus de fruits fait de concentré
    8. Sirop de maïs avec fructose
    9. Miel
    10. Malt

    Le sucre vous fait perdre le souffle

    Les chercheurs ont longtemps pensé qu’un lien existait entre les breuvages sucrés et l’asthme. Après analyse des cas de 146 990 adultes américains, ils ont découvert que ceux qui consommaient au moins deux boissons de ce type par jour étaient plus à risque de développer une maladie respiratoire.

    Le sucre pourrait être pire que le sel pour l’hypertension

    Selon une étude parue en 2010 dans le Journal 
of the American Society of Nephrology, une alimentation riche en fructose peut faire monter votre pression sanguine au-delà du seuil de 120/80, la limite maximale pour une pression dite normale. Dans une étude parue en 2014 dans le BMJ Open Heart, des experts prétendent que le sucre ajouté peut avoir un effet encore plus néfaste que le sel sur la pression sanguine.

    C’est mauvais pour votre indice de masse corporelle

    Des chercheurs de l’Université Reading, de Cambridge et de l’Arizona State ont analysé la consommation de sucre de 1 700 hommes et femmes âgés de 39 à 77 ans à Norfolk, au Royaume-Uni. Selon leur étude parue en 2015, ceux qui consommaient le plus de sucre avaient 54% de chance de souffrir d’embonpoint (un indice de masse corporelle au-delà de 25), en plus d’être plus susceptibles d’avoir masqué la véritable quantité de sucre ingurgité.

    Le sucre ruine votre dentition…

    1. Votre dentiste a bien raison : le sucre cause des caries. Comment? Voici ce qui se passe réellement :
    2. Vous buvez un breuvage sucré au café du coin.
    3. Les bactéries qui se trouvent dans votre bouche prospèrent grâce au sucre qui leur donne de l’énergie.
    4. Ces microorganismes se multiplient, créant du même coup une mince plaque à la surface de vos dents.
    5. Cette plaque libère un acide qui dissout les minéraux en surface qui solidifient vos dents.
    6. Plus la plaque s’épaissit, plus les dommages seront importants. De petits trous apparaissent, et deviennent à la longue une carie. …

    … et fait saigner vos gencives

    La plupart des enfants savent faire le lien entre les bonbons et les dents cariées. Mais il ne faut pas oublier qu’une alimentation riche en sucre cause de l’inflammation au niveau des gencives et augmente le risque de maladie parodontale. C’est ce que démontre une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition en 2014. Les indices de maladie parodontale incluent la mauvaise haleine, le saignement des gencives et l’hypersensibilité des dents.

    Vous êtes peut-être accro

     

    Même si certains chercheurs sont en désaccord sur l’idée que le sucre pourrait créer une dépendance, une étude du Massachusetts Institute of Technology parue en 2015 démontre que la consommation de sucre fait monter le niveau de dopamine, un neurotransmetteur qui « récompense » le cerveau comme le font la nicotine et la morphine.

    « Il y a des preuves que la consommation de sucre provoque des besoins et des réactions de sevrage, des réactions propres aux problèmes de dépendance », selon la professeure Schmidt. « On peut en voir les effets par RIM ».

    De leur côté, des chercheurs australiens ont découvert que la médication utilisée pour soigner la dépendance à la cocaïne et à la nicotine, comme la varénicline, pourrait venir en aide à ceux qui surconsomment des produits sucrés. Voir les 9 signes qui prouvent que vous consommez trop de sucre.

     

    http://selection.readersdigest.ca/

    Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien


    Il impossible pour ceux allergiques aux acariens d’éviter ces petites bêtes et malheureusement cela peut rendre la vie compliquée. Il est donc important d’être diagnostiqué si des symptômes sont présents pour être traités
    Nuage

     

    Allergie aux acariens : un réel handicap au quotidien

     

    phugunfire/shutterstock.com

    Les allergiques aux acariens savent qu’il est difficile d’échapper à ces petits arthropodes, qui prolifèrent toute l’année dans nos maisons. Et les conséquences sur leur vie quotidienne est loin d’être anodine. Sport, sorties entre amis et même travail… une enquête montre que l’impact de cette allergie va plus loin qu’une simple gêne.

    Eternuements, congestion nasale, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité en savoir plus sur les conséquences de ces symptômes sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay.

    Celle-ci a permis de souligner que « les symptômes les plus handicapants sont liés aux affections nasales », note le laboratoire. Ainsi « les éternuements (71% des adultes fortement ou moyennement handicapés) et les écoulements nasaux arrivent en tête des désagréments les plus cités, suivis par les démangeaisons et les yeux gonflés ou rouges ».

    « Mais d’autres symptômes pouvant révéler une maladie plus grave touchent une bonne partie des répondants », poursuit-il. « Les difficultés à respirer, une toux chronique ou encore des sifflements dans la poitrine sont en effet des signes avant-coureurs de l’asthme. » D’ailleurs, « l’asthme touche près d’un patient sur deux ».

    Peur de la crise

    Ce handicap a des conséquences sur la vie au quotidien, sous forme de fatigue et d’irritabilité, y compris dans la vie professionnelle. Pour 76% des patients leurs performances sont altérées au travail.

    Enfin, « plus des deux tiers des répondants déclarent être obligés de renoncer à certaines activités lors d’une crise d’allergie, ou par crainte de la déclencher », ajoute le laboratoire.

    La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème.

    « Cette étude vient donc appuyer la nécessité de faire de la pédagogie auprès des patients pour dépister et soigner le plus tôt possible leur allergie aux acariens », conclut le Dr Antoine Chartier, Directeur médical chez ALK France.

    https://destinationsante.com

    L’humain continue d’évoluer


    L’espèce humaine à bien changer depuis son apparition, à chaque génération des mutations génétiques s’avance vers une sélection naturelle et avec les changements de l’environnement s’ajoute encore des mutations qu’il est plus difficile a prévoir, mais continu de générations en générations
    Nuage

     

    L’humain continue d’évoluer

     

    La révolution génomique en cours permet aux scientifiques de voir le processus de sélection naturelle en action. Photo : iStock

    L’analyse du génome de plus de 210 000 personnes aux États-Unis et au Royaume-Uni montre que des mutations génétiques associées à la maladie d’Alzheimer et au tabagisme sont moins fréquentes chez les personnes ayant une grande longévité.

    Un texte d’Alain Labelle

    Selon le généticien Joseph Pickrell et ses collègues de l’Université Columbia aux États-Unis, cette constatation laisse à penser que la sélection naturelle a éliminé ces deux variantes néfastes dans ces deux populations.

    C’est un signal subtil, mais nous avons trouvé des preuves génétiques que la sélection naturelle est bel et bien en cours dans les populations humaines modernes. Joseph Pickrell, généticien de l’évolution

    Les chercheurs ont aussi remarqué que des séries de mutations génétiques qui prédisposent aux maladies cardiaques, à l’hypercholestérolémie, à l’obésité et à l’asthme apparaissent moins souvent chez les personnes qui vivent plus vieilles et dont les gènes sont donc plus susceptibles d’être transmis et de se retrouver dans la population.

    Pour la survie de l’espèce

    De nouveaux traits favorables évoluent lorsque des mutations génétiques apparaissent et améliorent la capacité de survie d’une espèce.

    Alors que les survivants de chaque génération transmettent ces mutations bénéfiques, les mutations et leurs traits adaptatifs deviennent plus fréquents dans la population générale.

    Un trait complexe, comme le fait de se tenir sur nos deux jambes, peut prendre quelques millions d’années pour évoluer, mais l’évolution elle-même se produit avec chaque génération, car les mutations adaptatives deviennent plus fréquentes dans la population.

    Un processus en action

    La révolution génomique en cours permet aux scientifiques de voir le processus de sélection naturelle en action en permettant de comparer le génome de centaines de milliers de personnes.

    En observant l’augmentation où la baisse de la présence de mutations spécifiques entre des générations de personnes, les chercheurs peuvent ainsi déduire quels traits se propagent ou diminuent.

    Mais difficile de prévoir le futur de l’espèce humaine. Comme l’environnement est en constant changement, un trait associé à une grande longévité d’une population aujourd’hui peut devenir moribond dans quelques générations ou même dans une autre population actuelle.

    Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLOS Biology.

     

    http://ici.radio-canada.ca/

    Les dangers cachés des inondations


    Que ce soit au Québec, aux États-Unis  ou ailleurs, les inondations apportent son lot de problèmes. Bien sûr, il y a les dommages matériels, économiques qui sont gigantesques, mais aussi sur le plan santé. Toutes sortes de maladies physiques ou mentales peuvent survenir qui compliquent énormément les choses
    Nuage

     

    Les dangers cachés des inondations

     

    © afp.

    Les habitants du Texas ont dû réagir vite et abandonner tous leurs biens derrière eux. L’ouragan Harvey a laissé place à des pluies diluviennes. Une fois que les eaux se seront retirées, ils feront face à d’autres problèmes, tout aussi importants.

    Tom Price, secrétaire américain de la santé, a déclaré une urgence sanitaire dimanche dernier pour toute la région concernée. Du personnel médical supplémentaire est donc mis à disposition du Texas. En effet, l’eau stagnante n’est pas simplement de l’eau de pluie, c’est une eau contaminée par l’eau des égouts et certains produits chimiques. Les eaux usées peuvent provoquées des brûlures ou des éruptions cutanées sur les parties du corps immergées. L’eau peut également cacher des objets tranchants en métal ou en verre et occasionner des blessures.

    Les eaux provenant des inondations peuvent entraîner des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou la fièvre jaune dans les pays en voie de développement. Cela ne devrait pas être le cas ici mais il y aura certainement une épidémie de diarrhée. Pour réduire la propagation, il est conseillé de nettoyer les jouets qui ont été dans l’eau, de ne pas consommer de nourriture ou de boissons ayant été contact avec l’eau stagnante. Mais les problèmes d’estomac sont de toute façon fréquents quand les gens sont coincés ensemble dans un endroit confiné, comme c’est le cas des refuges. Les gens avec des plaies ouvertes doivent faire attention: des infections sont fréquentes.

    Tout comme les infections respiratoires. Une fois que l’eau s’est retirée, les gens se précipitent chez eux pour tout nettoyer. Mais les murs sont gorgés d’eau et les champignons se propagent rapidement. Ca peut déclencher des allergies et exacerber l’asthme. Les gens doivent absolument porter des gants et pour bien faire un masque pour éviter d’être en contact direct avec les eaux de crue.

    Les inondations éliminent généralement les moustiques et interrompent leur cycle de reproduction. Mais lorsque les inondations s’arrêtent, ils reviennent en force transportant des maladies comme le Zika et le virus du Nil occidental. Les moustiques ne sont pas les seuls bêtes dont il faut se méfier: les fourmis, les rongeurs et les reptiles menacent.

    L’électrocution reste également possible mais les maladies les plus fréquentes après des inondations sont la dépression, l’anxiété et le stress. Les tempêtes exacerbent les problèmes de santé mentale existants ou en provoque. Le stress est partout, les larmes coulent facilement, on ne trouve plus le sommeil, il est parfois difficile de se souvenir des choses ou d’écouter les gens. Certaines personnes développent des symptômes proches du stress post-traumatique. Pour s’en sortir, un seul conseil: être bien entouré.

    http://www.7sur7.be