Le Saviez-Vous ► Que contiennent les aliments sans gluten ?


À moins de souffrir de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten, suivre un régime sans gluten dans pensant que c’est mieux pour la santé, il faudrait y réfléchir deux fois, surtout si on achète des produits sans gluten. L’industrie étant ce qu’il est cherche à plaire aux consommateurs, par la texture, la saveur etc .. Donc plus de gras, plus de sucre ou de sel, plus d’additifs.
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Que contiennent les aliments sans gluten ?

© Flickr

Si vous pensez arrêter le gluten pour retrouver la ligne, c’est une fausse bonne idée !

Un épi de blé barré, inscrit dans un cercle. Ce logo, qui fleurit désormais sur les emballages, atteste que le produit contient moins de 20 mg / kg de gluten. Il peut donc être consommé sans risque par une personne atteinte de la maladie cœliaque, totalement intolérante à ces protéines céréalières.

Nous avons demandé à Amélie Lemray, diététicienne-nutritionniste, de décrypter les étiquettes de produits industriels sans gluten les plus consommés. Son verdict est clair : cette substance est le plus souvent remplacée par davantage de gras, de sucre et/ou de sel, au détriment du fer, des fibres et du calcium contenus dans les grains de céréales.

« Cela ne créera pas de carences chez un malade accompagné dans son régime par un professionnel, précise notre experte. Mais sans suivi, le régime sans gluten peut conduire à des déséquilibres, voire des pathologies telles que le diabète ou des maladies cardiovasculaires. »

La bière, une affaire de goût

« Les formulations sont réussies, rien à redire sur leur composition. Mais est-ce plus amer, moins sucré qu’une bière classique ? La sensation en bouche est-elle la même ? »

La diététicienne-nutritionniste Amélie Lemray laisse chaque amateur juger. À la rédaction, les bières au millet et au quinoa n’ont pas convaincu, seules les bières au malt d’orge « déglutenisé » pendant la fermentation ont franchi l’épreuve de la première gorgée.

Des galettes moins protéinées

Souvent utilisés comme substitut à la viande ou au poisson pour leur apport en protéines, les « steaks végétaux » sans gluten n’assurent plus ce rôle car ils contiennent presque trois fois moins de protéines que la version avec gluten.

« Quand on est végétarien et atteint de la maladie coeliaque, respecter les apports en protéines devient difficile avec ce type de produits transformés. Leurs recettes sans gluten sont souvent pauvres en protéines mais enrichies en matières grasses et en sucre », note la spécialiste.

Des biscuits plus caloriques

Ils apportent 456 kcal pour 100 g contre 435 pour les petits-beurres classiques. En cause ? Les glucides utilisés à la place de la farine de blé : fécule de pomme de terre, farine de maïs, de riz… La teneur en sucre est élevée mais semblable à celle des biscuits classiques (22 g pour 100 g, soit autant que les petits-beurres classiques), et celle des matières grasses un peu plus élevée (13 g au lieu de 12). Une addition calorique qui finit par peser pour qui avale plusieurs biscuits au quotidien.

Une pâte brisée à éviter

Cette recette contient deux fois moins de matières grasses que son homologue avec gluten. Un bon point ! En revanche, la longueur de l’étiquette fait frémir notre diététicienne. Amidon de maïs, farine de riz, huiles de palme et de colza, fibres végétales, farine de pois, sucre, alcool éthylique, sel, épaississants, acidifiants…

« Il vaut mieux préparer une pâte brisée maison, avec de la farine de riz, de l’eau et du beurre, point à la ligne », conseille Amélie Lemray.

Trop de sucre dans les gressins

Ils contiennent deux fois plus de sucre (7,6 g pour 100 g, contre 3,3 g), deux fois moins de protéines et un peu plus de matières grasses que la version classique. À noter, la présence d’épaississants (gomme de xanthane et gomme de guar) ajoutés pour redonner du moelleux à la texture.

« Ces additifs ne sont pas les plus mauvais mais on ignore leurs effets à long terme sur la santé », pointe Amélie Lemray.

Des pâtes moins savoureuses

Elles contiennent moins de sucre que les penne classiques, un bon point. Mais l’étiquette est beaucoup plus longue. La farine de blé est remplacée par trois types de farine (maïs blanc, maïs jaune et riz) et divers émulsifiants pour compenser l’absence de gluten. Sur le plan gustatif, ces pâtes ont moins de saveur et sont d’une texture plus ferme à temps de cuisson égal. Ce qui, selon les personnes atteintes de la maladie coeliaque qui les ont intégrées à leur alimentation, incite à ajouter plus de beurre ou de sauce… Une mauvaise idée sur le plan calorique.

Un pain moins salé mais sans texture

Emblème de l’alimentation française, la baguette s’accommode mal du sans gluten. Et pour cause, il permet d’obtenir une mie bien aérée. Sur le plan nutritionnel, le pain sans gluten compte généralement moins de sel et moins de protéines que le pain classique. Mais pour obtenir une texture et un goût adéquats, des matières grasses et de l’amidon de maïs sont souvent ajoutés au mélange de farines. Amélie Lemray déconseille donc le pain sans gluten à ceux qui peuvent s’en passer.

Des tartines craquantes à croquer

Voici un aliment sans gluten très intéressant ! Ces tartines craquantes contiennent moins de gras et de sucre que leur célèbre modèle les Cracottes. Elles rivalisent sur le plan gustatif et elles font l’impasse sur l’huile de palme. Farine de sarrazin, farine de riz et sel : leur étiquette très courte a tout pour plaire.

« C’est sans doute un produit mis sur le marché plus récemment. Les formulations s’améliorent d’année en année », souligne la diététicienne.

La sauce soja, une bombe salée !

La sauce soja est un mélange de graines de soja et de blé fermentées. La version traditionnelle est déjà très salée (14 g de sel pour 100 g), mais celle sans gluten (qui ne contient que des graines de soja) est catastrophique : 18,3 g de sel aux 100 g pour compenser la disparition de saveur des grains de blé torréfiés avant fermentation. Un bon point quand même : zéro sucre dans la sauce soja sans gluten, contre 13 g dans la recette standard. Avis aux amateurs de sushis, avec ou sans gluten cette sauce est donc à consommer avec parcimonie.

Par Sophie Cousin

https://www.caminteresse

Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire


Il n’est jamais trop tard pour se mettre en forme, même si le coeur a subit des dommages. Il suffit de bouger, de faire des efforts et de diminuer le mauvais gras, le sel sucre .. On peut améliorer la santé cardiovasculaire et pulmonaire.
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Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire

 

 

Le truc: manger mieux et bouger plus.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Il n’est jamais trop tard pour améliorer sa santé cardiovasculaire, même pour les individus les plus amochés.

C’est ce qu’ont découvert la cardiologue Marie-Ève Piché, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, et ses collègues lorsqu’ils ont demandé à une cinquantaine de patients gravement malades, et surtout à très haut risque de récidive d’événement cardiovasculaire, de manger mieux et de bouger plus.

«C’était une maladie cardiovasculaire sévère, a précisé la docteure Piché en entrevue avec La Presse canadienne. Ce sont tous des patients qui avaient bénéficié d’une chirurgie de pontage. Pour nous, par définition, ce sont des patients qui ont une maladie coronarienne sévère, et plusieurs de ces patients avaient plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.»

Au bout d’un an, les participants à l’étude, qui étaient âgés de 42 à 76 ans, avaient atténué certains facteurs de risques de complications cardiaques et amélioré leur capacité cardiorespiratoire.

Sur le plan alimentaire, l’intervention visait principalement à réduire la consommation d’acides gras saturés et d’aliments ou boissons contenant du sucre ou du sel ajouté.

«Chez les sujets avec surpoids, la diète proposée créait un déficit énergétique d’environ 500 calories par jour», a-t-on expliqué dans un communiqué.

Du côté de l’exercice physique, on ne visait certainement pas à envoyer les participants compléter le marathon de New York ou à faire d’eux des champions de CrossFit; on les encourageait plutôt à faire 150 minutes d’activités aérobiques par semaine, en plus d’exercices de résistance effectués sur des appareils en gymnase.

«À l’ère moderne, avec les médicaments dont on dispose, on sait que nos gens sont bien traités (…), mais on sait que cette clientèle-là demeure à risque, a expliqué la docteure Piché. Même si on (…) leur offre le meilleur traitement pharmacologique, on sait que le risque demeure très important de récidive et de développer une insuffisance cardiaque. Donc on a voulu intervenir au niveau des habitudes de vie parce qu’il y a plusieurs évidences (sic) qui démontrent (…) qu’en favorisant l’activité physique et en apportant des modifications au niveau de l’alimentation, on a des bénéfices sur le risque cardiovasculaire, mais aussi sur la capacité cardiorespiratoire, et on aurait des effets protecteurs au niveau du coeur.»

«On ne demande pas aux gens d’aller s’entraîner deux ou trois heures par jour, a-t-elle ajouté. On demande aux gens de bouger, de faire des marches, d’être actifs dans leur quotidien. Diminuer le temps de sédentarité, ça fait toute la différence, et on le voit chez nos patients qui sont actifs, ce sont des gens qui ont une belle qualité de vie, (…) qui sont plus heureux, on voit les effets bénéfiques. Ça touche toutes les sphères de la vie en général.»

Réduction des gras néfastes

L’intervention n’a eu que peu d’impact sur le poids des participants, qui ont perdu en moyenne 1,4 kilo sur douze mois. En revanche, certains dépôts de gras particulièrement néfastes pour la santé avaient fondu: le gras viscéral abdominal (-9 pour cent), le gras présent dans l’enveloppe du coeur (-31 pour cent) et le gras déposé sur le coeur (-13 pour cent). La protéine C réactive, un indicateur de l’inflammation, avait reculé de 40 pour cent.

Les participants avaient aussi amélioré leur capacité cardiorespiratoire de 13 pour cent. Chez les sujets diabétiques et prédiabétiques, la fonction diastolique du ventricule gauche s’était améliorée de 53 pour cent.

«Même les gens qui étaient les plus malades ont bien répondu, a dit la docteure Piché. Ceux qui avaient une moins bonne tolérance à l’effort au départ, par exemple, ceux qui avaient plus de facteurs de risque, ont répondu autant que les groupes qui étaient plus avantagés au départ. Donc, c’est très intéressant de voir que peu importe notre condition cardiovasculaire de base, on a un potentiel de s’améliorer (…) et d’aller chercher des bénéfices très intéressants.»

Le message qu’envoie cette étude est donc très simple: il n’est jamais trop tard pour bien faire. Des entraîneurs individuels aux applications qui suivent nos progrès,

«il y a une offre incroyable. Il faut trouver ce qui nous convient», a conclu Marie-Ève Piché.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical «Metabolic Syndrome and Related Disorders».

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi avez-vous toujours froid? Voici les 11 raisons médicales


Avec la canicule, je connais une seule personne qui doit être contente de ces chaleurs difficiles à supporter. La sensation de froid, alors que la température est normale est probablement dût à un trouble médical.
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Pourquoi avez-vous toujours froid? Voici les 11 raisons médicales

 

Vous avez souvent froid aux mains ou aux pieds ou avez parfois le frisson? Des experts expliquent les 11 raisons médicales pourquoi vous avez toujours froid.

PAR MARISSA LALIBERTÉ

Vous avez toujours froid car vous souffrez d’une carence en vitamine B12 ou en fer

« Ce problème pourrait provenir d’une carence en fer ou en vitamine B12», explique d’entrée de jeu Andrea Moss, coach en nutrition.

L’anémie due à un manque de fer ou de vitamine B12 peut causer une sensation de froid, des engourdissements et une baisse d’énergie, dit-elle. La vitamine B12, comme le fer, est surtout d’origine animale, et il est possible que les végétariens aient de la difficulté à en obtenir suffisamment. On trouve de la B12 dans les œufs, le yogourt et le fromage. Les végétaliens peuvent toujours saupoudrer de levure nutritionnelle (une poudre à goût de fromage) leur maïs éclaté ou leurs pommes de terre au four.

Assurez-vous également de consommer assez de fer que l’on retrouve notamment dans la viande et les légumes verts. Et afin d’optimiser l’absorption du fer, consommez ces aliments avec des fruits et légumes riches en vitamine C, comme des poivrons rouges, par exemple.

Vous avez un problème de thyroïde

Quand votre corps ne produit plus assez d’hormones thyroïdiennes pour réguler votre métabolisme, vous pouvez finir par vous sentir frigorifié tout le temps, note Margarita Rohr, MD, spécialiste de médecine interne au Centre médical Langone de l’université de New York. Vous observez les symptômes d’une maladie thyroïdienne tels que la perte de cheveux ou la constipation? Demandez à votre médecin de vous faire subir des tests sanguins pour dépister une éventuelle hypothyroïdie, recommande-t-elle.

Vous devez prendre du poids

Avoir un poids insuffisant peut vous donner froid pour deux raisons, note Alyssa Tucci. D’abord, le gras fonctionne comme un isolant, alors une carence en gras peut empêcher votre corps de retenir la chaleur. Ensuite, réduire votre apport en calories ralentit votre métabolisme et votre corps dispose de moins d’énergie pour se réchauffer.

«Votre corps est malin : il ne veut pas dépenser d’énergie s’il s’inquiète d’une raréfaction de l’énergie», expose Alyssa Tucci.

 Si vous essayez de prendre du poids, privilégiez les aliments à forte teneur en calories chargés en bon gras. Parmi ceux-ci, le beurre de noix, les yogourts grecs de lait entier et les fruits secs.

Vous avez toujours froid car vous ne dormez pas assez

Bien que les recherches liant sommeil et sensation de froid aient donné des résultats mitigés, on sait que le manque de sommeil peut ralentir votre métabolisme, ce qui peut causer une sensation de froid durant la journée, commente Andrea Moss. Par ailleurs, votre température corporelle fluctue durant la nuit et votre corps s’habitue à ce cycle, ajoute Margarita Rohr. Si vous restez éveillé plus tard qu’à l’habitude, il est probable que votre température corporelle baisse comme si vous étiez endormi.

Vous êtes déshydraté

Quand votre corps manque d’eau, la circulation sanguine n’est pas aussi efficace, soutient Alyssa Tucci. L’eau aussi retient la chaleur, ce qui signifie que la déshydratation pourrait priver votre corps des effets bénéfiques de la rétention de chaleur associée à l’eau. Pour être bien hydraté, il faut boire entre un et deux litres d’eau par jour, recommande-t-elle

Votre diabète connaît des complications

Le diabète peut causer des neuropathies périphériques qui endommagent les nerfs responsables des sens. Cette complication du diabète peut entraîner une sensation de froid, de la douleur ou des bouffées de chaleur sans raison apparente.

«Ce n’est pas forcément physique, juste une sensation, dit-elle. Le message envoyé au cerveau par les pieds et les mains est erroné.», explique Margarita Rohr.

Vous avez toujours froid car vous ne mangez pas assez de gras

Vos fringales hivernales pour les plats copieux et mijotés existent pour une raison précise

«Le gras nous aide à nous sentir rassasiés et plus chauds», explique Andrea Moss.

Les régimes faibles en gras qui remplacent les bons aliments tels que l’avocat, les noix et les graines par des aliments qui nous refroidissent tels que les fruits et les jus pourraient expliquer les sensations de froid, dit-elle.

Vous souffrez du syndrome de Raynaud

Un faible pourcentage de la population souffre du syndrome de Raynaud, qui cause des spasmes artériels des mains, des pieds et du visage, commente Margarita Rohr.

«Lorsque vous êtes exposé au froid, dit-elle, les spasmes nuisent à l’irrigation de ces régions, qui tendent alors à devenir plus froides.»

Une mauvaise circulation sanguine

Vos extrémités sont froides et cela n’est pas lié à un mal chronique? C’est peut-être simplement que vous avez une mauvaise circulation sanguine. Andrea Moss suggère de faire de l’exercice régulièrement et d’essayer l’acupuncture. Ce faisant, vous pourriez accroître la sensation de chaleur dans les mains et les pieds.

Vous devez augmenter votre masse musculaire

La masse musculaire peut produire de la chaleur et garder votre corps bien au chaud, confirme Margarita Rohr. Assurez-vous de rester actif et de garder de bonnes habitudes en matière d’exercices, dit-elle.

Vous êtes une femme

La température des femmes tend à être légèrement plus élevée que celle des hommes. Toutefois, une étude de l’université de l’Utah a découvert que leurs mains sont en moyenne plus froides de 1,5°C (3°F) que celles des hommes.

« Ce n’est pas énorme, mais ça pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi certaines femmes éprouvent plus souvent une sensation de froid », conclut Margarita Rohr.

Tiré de Rd.com: Always Cold? Reasons You’re Cold All the Time

http://selection.readersdigest.ca/

Le Saviez-Vous ► Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?


Peut-être si on comprend mieux comment notre corps fonctionne, on peut prendre conscience des choix que nous faisons pour nous garder en santé. Le poids peut devenir une obsession si nous perdons quelques kilos pour les reprendre et plus encore. Le problème, c’est que nos cellules ne savent pas ce qu’est l’excès et trop d’excès de gras, le corps a des difficultés a dépenser toutes cette énergie, alors il garde le gras en réserve en cas de besoin.
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Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?

 

Qui a faim? | Carles Rabada via Unsplash License by

Quora — Traduit par Peggy Sastre

Voyons comment la digestion fonctionne.

La réponse de Bart Loews:

Votre corps n’est pas un disque dur qui décompresse à la fin de la journée. Votre corps n’est pas une base de données qui programme un index à des intervalles précis.

Votre corps est un incroyable amas de substances chimiques et, en l’état actuel des connaissances, il est relativement non déterministe. On ne peut pas généraliser la marche normale de notre organisme, mais ses fonctions dépendent énormément du contexte. Il y a des milliers de variables en jeu, mais, à la base, les choses sont toujours les mêmes.

Une question d’opportunité

La réponse est loin d’être simple, mais pour la réduire à l’essentiel: les nutriments sont constamment stockés en graisses et les graisses sont constamment transformées en énergie.

Un «excès de calories par jour» relève simplement d’une mesure arbitraire sur une unité de temps arbitraire permettant de mieux concevoir et planifier votre régime alimentaire, ainsi que votre déficit/surplus calorique (en fonction de vos objectifs).

Pour vraiment répondre à la question, nous devons voir comment la digestion fonctionne, en sautant les étapes de la bouche et de l’estomac. Une fois dans vos intestins, vos aliments sont désagrégés en composants de base par les enzymes et digérés par votre flore intestinale. S’ils sont assez petits pour passer et qu’ils viennent à taper contre la muqueuse intestinale, les nutriments arrivent dans le flux sanguin ou rejoignent le foie via le système lymphatique.

Lorsque les nutriments circulent dans le sang et dans votre organisme, le phénomène devient un jeu de hasard et d’opportunité. Lorsque vos cellules ont besoin de nutriments, elles deviennent plus sensibles à ces nutriments en activant plus de récepteurs sur les parois.

Slide du docteur Tasnim

Et quand elles n’en ont pas besoin, elles éteignent certains de ces récepteurs. Sauf que même dans un état d’«insensibilité», elles sont toujours disponibles pour prendre des nutriments.

C’est là qu’intervient l’opportunité: vos cellules ne savent pas ce qui est «excessif» et ce qui ne l’est pas, elles savent simplement ce dont elles ont besoin. En leur donnant plus d’opportunités, il y a plus de chance qu’elles chopent des nutriments qui traînent dans les parages.

Votre corps ne sait pas ce qu’un excès veut dire

Dans votre sang, c’est aussi une question de hasard. Rien ne peut vraiment «voir» ce qui y rentre et sa destination. Le nutriment tourne jusqu’à ce qu’il croise un récepteur et soit assimilé par une cellule.

À la seconde où vous digérez un aliment, une partie est donc assimilée par les cellules graisseuses.

Reste que cela peut ressembler à de l’eau versée dans un entonnoir. Il est possible que vos cellules graisseuses produisent de l’énergie aussi vite ou plus vite que vos ajouts. Ou ne produisent pas d’énergie du tout.

Votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres

Votre corps ne sait pas ce qu’un «excès» veut dire. Les cellules peuvent réaliser ce dont elles ont besoin ou si elles en ont eu assez. D’un point de vue holistique, votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres. Le but de votre corps, c’est de survivre. Tout au long des millénaires d’évolution, le corps humain a survécu à des famines en stockant de la graisse. La méthode a fonctionné. Il est possible d’envoyer des signaux différents à votre corps, mais ce n’est pas comme si vous pouviez lui brancher un clavier et un moniteur pour télécharger un nouveau système d’exploitation et mettre à jour le firmware. Tout ce que vous pouvez faire, c’est changer vos habitudes en matière d’alimentation et d’activité physique. Votre corps le captera et se modifiera en conséquence.

En conclusion, un «excès» est un concept que votre corps ne comprend pas.

Votre corps génère continuellement de la graisse et s’en sert constamment pour générer de l’énergie. Le secret de la perte de poids consiste simplement à faire en sorte d’utiliser assez d’énergie et d’en consommer suffisamment pour que le gain net soit négatif.

Les jours et les semaines sont des mesures arbitraires, mais beaucoup de choses peuvent changer du jour au lendemain lorsque votre corps utilise de l’énergie et n’en consomme pas (même s’il continuera toujours à digérer la nourriture ingérée). Il est donc possible que des changements semblent plus évidents au réveil.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Quels sont les 10 aliments industriels à éviter ?


Il y a tellement d’aliments qui sont vendu qui cachent des additif, sucre, gras etc … Et ce n’est pas ce que nous devons privilégier. Il est important de faire de bons choix pour une meilleure alimentation et pour notre santé
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Quels sont les 10 aliments industriels à éviter ?

 

Crédits : Pixabay

par Yohan Demeure

Il y a quelques semaines, le magazine 60 millions de consommateurs publiait un hors-série consacré aux « aliments qui nous empoisonnent » omniprésents dans les produits industriels. Entre sucres, gras, additifs ou encore pesticides, il est possible de répertorier une dizaine de produits à éviter.

Le ketchup contiendrait plus d’une vingtaine de grammes de sucre pour 100 grammes de sauce. Il s’agit tout de même de l’équivalent de trois morceaux de sucre ! Les nouilles déshydratées en sachet sont quant à elles truffées d’additifs tels que des arômes, du glutamate et autres exhausteurs de goût. Les mélanges contiendraient seulement 1 % de végétaux !

La charcuterie serait également à bannir, car contenant des nitrates, souvent de synthèse. Également, il s’agit d’aliments très gras (45 g de graisse pour 100 g au total). Aussi, les yaourts aux fruits sont élaborés avec de nombreux additifs tels que des colorants, des épaississants, des correcteurs d’acidité, etc.

Les bouillons cubes sont des concentrés de sel et additifs dont des exhausteurs de goût tels que le glutamate monosodique ou encore le guanylate disodique. À peine la moitié d’un cube couvrirait déjà 20 % de l’apport maximal en sel recommandé par l’OMS. Ceux-ci contiennent également énormément de sucre, tout comme le cacao en poudre (parfois jusqu’à 90 %), lui aussi déconseillé.

Les aliments végétariens transformés seraient également à éviter, car ceux-ci seraient bourrés d’additifs, de matières grasses et de sucre – entre autres. Les sodas ainsi que les aliments sans sucre (ou sans gluten) sont déconseillés pour les mêmes raisons, un constat similaire pour les céréales du petit- déjeuner

http://sciencepost.fr/

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !


La malbouffe n’apporte pas des bienfaits pour le corps, surtout s’il trône trop souvent sur le menu. Il change les règles pour le système immunitaire en modifiant les gènes épigénétiques et ouvrir la porte aux maladies cardiovasculaires, obésité, AVC, diabète …
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Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

 

Fast-food : des conséquences néfastes pour nos gènes !

Le 7 mars 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Bonn (Allemagne), consommer régulièrement une nourriture riche en gras et en sucres serait mauvais pour notre système immunitaire. 

Une modification de notre équilibre génétique

Les hamburgers, les frites, les pizzas, les crèmes glacées… L’ensemble des plats que nous trouvons dans les fast-foods sont appréciés des petits et des grands, mais ils ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Ces aliments riches en gras et en sucres et pauvres en fibres peuvent en effet être des facteurs de maladies cardiovasculaires et d’obésité, mais ce n’est pas tout.

Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Cell, cette nourriture est reçue par l’organisme comme une attaque infectieuse et provoque une réaction de défense du corps. L’organisme se met alors à sécréter des cellules immunitaires supplémentaires qui contribuent à modifier durablement notre équilibre génétique. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont soumis des souris à un régime riche en lipides et en glucides.

Un risque de développer des maladies

« Le système immunitaire inné a une forme de mémoire », explique le professeur Eicke Latz, principal auteur de l’étude. « Après une infection, les défenses du corps restent dans une sorte d’état d’alarme et réagissent même aux plus petits stimuli avec des réponses inflammatoires plus fortes ».

Ces réponses inflammatoires pourraient favoriser le développement accéléré de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

Selon les auteurs de cette étude, « la malbouffe provoque des modifications épigénétiques induisant une réponse immunitaire exagérée qui enflamme l’organisme ».

Les personnes qui consomment régulièrement la nourriture proposée dans les fast-foods multiplieraient ainsi significativement leurs risques d’AVC et d’infarctus. Il est donc très important de préserver les enfants et de leur proposer une alimentation saine indispensable pour rester en bonne santé. 

Marine Rondot

https://www.passeportsante.net/f

Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?


Les régimes alimentaires, on ne sait plus qui dit vrai, qui dit faux. Manger moins gras ou plus gras selon une étude, saler ou moins saler …. Il est clair que manger sainement est un atout, et manger des produits industrialisés est un très mauvais choix. Reste maintenant les régimes alimentaires pour maigrir ont un effet yo-yo, alors vaut mieux adapter un mode d’alimentation sain et combiné a l’exercice physique
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Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

On a vu dans le monde une abondance d’« experts » fournir des conseils nutritionnels qui semblent indiscutables et fondés sur des preuves. Beaucoup d’entre nous ont suivi toutes les recommandations : diminuer les matières grasses, puis les augmenter; couper le sel, car il est néfaste, puis l’augmenter parce qu’il n’est plus un problème; un jour, les œufs sont bons pour la santé, le lendemain, ils ne le sont plus; le beurre est très mauvais, la margarine est bonne, non, le beurre est bon à nouveau; favoriser un régime avec glucides élevés, puis couper les glucides, et ainsi de suite.

Cette confusion a conduit à la fois les professionnels de la santé et les membres du grand public à faire des recommandations ou même à apporter des changements à leur propre alimentation, un mouvement de yoyo planétaire. Avec tant d’instabilité en matière de conseils nutritionnels, la profession médicale a fini par paraître indécise et parfois carrément loufoque.

Donc, nous y revoilà!

Il y a quelques semaines, une vaste et longue étude de cohorte sur la nutrition (dix-huit pays, cinq continents, 135 000 personnes, sur 7,4 ans) a été publiée dans The Lancet. Les titres extraits étaient riches d’hyperboles :

 « Les régimes à faible teneur en matières grasses pourraient vous tuer » ou encore « Une vaste étude sur les régimes montre que les glucides et non les graisses posent problème ».

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

Tout d’abord, une étude de cohorte de cet ordre ne peut pas déterminer la cause et l’effet, mais seulement suggérer ce qui pourrait arriver lorsque les populations consomment des quantités variables de macronutriments, c’est-à-dire des glucides, des lipides et des protéines. Les personnes soumises à l’étude ont ingéré un large éventail de macronutriments (de 45 à 75 % des calories provenant des glucides, de 10 à 20 % des protéines et de 10 à 35 % des lipides). Les chercheurs ont ensuite examiné l’association entre le pourcentage d’apport en macronutriments et les principales maladies cardiovasculaires et la mortalité en général.

On a constaté que malgré les gammes variées de macronutriments, il n’y avait aucune association entre le pourcentage de macronutriments ingérés sur 7,4 ans et le risque de développer une maladie cardiovasculaire – une cause majeure de maladie et de décès.

On a toutefois fait une association avec le taux global de mortalité. Cependant, même dans ce cas, une augmentation du nombre de décès n’a été associée qu’aux personnes ayant ingéré des glucides au pourcentage le plus élevé (environ 75 %) ou aux personnes ayant ingéré des protéines ou des matières grasses au pourcentage le plus faible (environ 10 %) parmi les gammes à l’étude.

Il est important de noter que l’augmentation du risque de décès n’était que de l’ordre de 1 à 2 % plus élevé chez les personnes se situant dans ces « extrêmes ». Même dans le cas de valeurs aberrantes, 98 à 99 % des participants n’ont pas été affectés. En d’autres termes, cette étude semble suggérer que la composition de macronutriments dans un régime donné n’est pas un facteur important pour déterminer si un régime est sain ou non.

Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent.

Quand on se penche sur la consommation de macronutriments à l’échelle planétaire, elle se compose en moyenne de glucides à 63 pour cent des calories, de protéines à 11 pour cent et de matières grasses à 26 pour cent. Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent. Donc, si cette étude du TheLancet est juste, la grande majorité d’entre nous ingèrent une « saine » composition de macronutriments.

Maintenant, mettons cette étude de cohorte en contexte, à côté d’essais par contrôle aléatoire de différents régimes – la forme la plus élevée de preuve. Beaucoup pourraient être surpris d’apprendre que seuls trois grands essais portant sur des résultats cliniques importants ont déjà été réalisés en nutrition : l’étude de Lyon de 1994 sur les maladies cardiovasculaires (Lyon Diet Heart Study) (principalement les hommes atteints de maladies cardiovasculaires), l’étude PREDIMED de 2013 (hommes et femmes sans maladie cardiovasculaire) et l’étude de 2006 de la Women’s Health Initiative (femmes sans maladie cardiovasculaire).

Les deux premiers essais ont porté sur des versions d’un régime de type méditerranéen et ont montré que les maladies cardiovasculaires mortelles et non mortelles étaient réduites d’environ 8 % sur deux ans et d’environ 1 % sur quatre ans, respectivement. La Women’s Health Initiative a constaté qu’un régime pauvre en matières grasses n’avait aucune incidence sur les maladies cardiovasculaires ou sur les résultats médicaux sur une période de huit ans.

En d’autres termes, les meilleures preuves disponibles – bien qu’elles soient de toute évidence restreintes – semblent soutenir un régime de type méditerranéen qui contient des glucides en quantité légèrement plus faible et des matières grasses en plus grande quantité que ce qui a été évalué dans l’étude du TheLancet.

Si l’on considère toutes ces études dans leur ensemble, tant qu’une personne ne mange pas d’un macronutriment à outrance, elle devrait être sur la bonne voie.

Donc, à toutes ces personnes qui tentent de nous convaincre de suivre un régime à faible ou à haute teneur en glucides, faible ou riche en matières grasses, aucune preuve solide n’étaye l’un par rapport à l’autre.

Deux mises en garde importantes s’imposent toutefois.

Premièrement, il y a évidemment des personnes qui ne mangent pas sainement, mais le plus gros problème avec la nourriture n’est pas tellement le type, mais la quantité ingérée. Deuxièmement, les preuves sur les régimes alimentaires sont également assez évidentes lorsqu’il s’agit d’un apport excessif d’aliments surtraités et contenant des sucres raffinés. Ceux-ci semblent toujours être de mauvais choix alimentaires.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’ambivalence, cette fois. Si l’on s’appuie sur les preuves, beaucoup d’entre nous ont une bonne alimentation au chapitre des macronutriments.

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

Traitement de l’épilepsie: Se soigner avec de la mayonnaise et de la crème 35 % ?



 Si j’aurais trouvé cet article sur un site douteux, j’aurais surement penser que c’est une de ces arnaques de recette miracle, mais le site de nouvelles est sérieux. Il semble que des enfants atteint d’épilepsie qui suivent un régime a base de gras comme la mayonnaise et de crème fraiche peuvent améliorer leur condition
Nuage

 

Traitement de l’épilepsie: Se soigner avec de la mayonnaise et de la crème 35 % ?

MATHIEU PERREAULTLA PRESSE

Quand Tiana avait deux ans et demi, sa garderie a appelé sa mère, Linda Florio, pour l’avertir que Tiana était tombée de la cuvette des toilettes et que depuis elle vomissait. C’était la première apparition de la maladie grave qui mine sa vie depuis.

« Aux urgences, elle faisait de la fièvre, elle était agressive, puis elle a cessé de parler et de marcher, elle avait des tics faciaux », explique la jeune mère de Laval, rencontrée hier matin à l’Hôpital de Montréal pour enfants, où elle avait un rendez-vous de suivi pour Tiana, qui a maintenant six ans et demi. « Un neurologue a eu l’idée de vérifier son activité cérébrale. Il s’est avéré qu’elle avait une encéphalite à anticorps anti-récepteur NMDA. »

Cette encéphalite est une maladie auto-immune rare – seuls deux ou trois nouveaux cas sont recensés chaque année au Québec – qui n’a été identifiée qu’en 2005. Elle est accompagnée de symptômes ressemblant à l’épilepsie et peut parfois être traitée avec des médicaments réduisant les excès du système immunitaire. Mais les médicaments ne fonctionnaient pas pour Tiana, et son neurologue a opté pour une nouvelle approche surprenante : un régime extrêmement riche en gras.

« Elle faisait des pneumonies quand on lui donnait les médicaments », explique Bradley Osterman, un neurologue au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) qui faisait sa résidence à l’Hôpital de Montréal pour enfants quand Tiana a été hospitalisée pour la première fois. « Alors j’ai pensé à recourir au régime cétogène. »

Tiana avait un peu plus de 4 ans quand elle a commencé ce régime à très forte teneur en gras, en février 2016.

« Après trois mois, on a fait un électroencéphalogramme et Bradley a été époustouflé de voir une aussi grande réduction, dit Mme Florio, qui travaille aux finances d’une PME. J’ai fait un test psychologique au début, et elle avait l’âge de développement d’un bébé. Un an plus tard, le même test a montré qu’elle avait un âge de développement de 9 à 12 mois. Je croise les doigts, je pense qu’il est possible qu’elle continue à progresser. »

Une étape importante surviendra en février prochain, quand Tiana arrêtera de suivre le régime cétogène.

ADAPTATION DES FAMILLES

Malgré les restrictions et l’obligation de peser rigoureusement tous les aliments, les familles s’adaptent généralement assez bien au régime cétogène, selon Marie-Josée Trempe, la nutritionniste de Tiana.

« Au bout de deux semaines, elles trouvent généralement des recettes par elles-mêmes. Si l’enfant ne veut pas boire la crème 35 %, on la mélange avec de l’eau pour faire un genre de lait ou avec des œufs pour faire une omelette. » — Marie-Josée Trempe, nutritionniste de Tiana

Linda Florio, elle, a trouvé difficile de manger des mets dont raffolait Tiana.

« Elle a toujours aimé manger, des légumes, des pâtes, de la pizza. Au début, on se cachait pour manger de la pizza. Mais maintenant, je trouve tous les jours des nouvelles recettes, on va au restaurant en apportant notre nourriture. On est même allés en avril faire une croisière Disney. »

La grande sœur de Tiana, Giada, qui a 9 ans, souffre de paralysie cérébrale et la croisière a été offerte par l’organisme Fais un vœu. Tiana aussi aura droit à un « vœu », mais sa mère attend qu’elle soit plus vieille pour pouvoir faire son choix de manière éclairée.

Mme Florio et son mari Jason Raposo, qui travaille de nuit chez Pepsi, auraient aimé avoir d’autres enfants, mais ont décidé que les soins pour leurs deux filles les occupent déjà bien assez.

« On en a plein les mains, dit Mme Florio. Heureusement, on peut compter sur beaucoup d’aide des deux grands-mères. »

SCIENCE

UN EXEMPLE DE MENU CÉTOGÈNE

 

MATHIEU PERREAULTLA PRESSE

Voici un exemple de menu d’un régime cétogène, fourni par la nutritionniste Marie-Josée Trempe de l’Hôpital de Montréal pour enfants. La boisson est toujours l’eau.

DÉJEUNER

55 g de crème 35 %, 44 g d’œuf (un peu moins qu’un œuf), 21 g de beurre, 12 g de compote de pomme sans sucre

DÎNER

24 g de thon, 31 g de mayonnaise, 20 g de concombre, 10 g de carottes crues, 40 g de crème fraîche 40 %

COLLATION

27 g de fromage, 34 g de mayonnaise

SOUPER

45 g de crème 35 %, 19 g de bœuf haché, 20 g de brocoli, 18 g de mayonnaise, 7 g d’ail

COLLATION

21 g de fraises, 40 g de crème fraîche 40 %

Qu’est-ce que le régime cétogène ?

Inventé dans les années 20, mais tombé en désuétude jusqu’au début du millénaire, le régime cétogène remplace les glucides par du gras.

« Il y a le même nombre de calories, mais comme il n’y a plus de glucides, le cerveau pense que le corps est en état de jeûne, dit Bradley Osterman. Le cerveau va utiliser les corps cétoniques, qui sont des métabolites des acides gras, plutôt que le sucre pour son énergie. On ne sait pas pourquoi ça fonctionne avec l’épilepsie. Il y a plusieurs hypothèses. La principale est une augmentation de l’inhibition des neurones. L’épilepsie est un état trop actif des neurones. Il faut un équilibre entre activation et inhibition. Il se pourrait aussi qu’il y ait une explication plus métabolique, impliquant les canaux sodiques ou potassiques. »

Alors qu’un régime normal compte 70 % de glucides, le régime cétogène a 90 % de gras. Les enfants ne peuvent suivre un régime cétonique pendant plus de deux ans, à cause de sa richesse en gras et de sa pauvreté en vitamines (des suppléments vitaminiques sont nécessaires).

En chiffres

40 % des enfants avec une épilepsie réfractaire ont

50 % moins de convulsions avec le régime cétogène

15 % des enfants avec une épilepsie réfractaire n’ont plus de convulsions avec le régime cétogène et peuvent abandonner la médication

5 % des enfants avec une épilepsie réfractaire n’ont plus de convulsions si on essaie un nouveau médicament

4 % de la population canadienne souffre d’épilepsie

Source : CHUL, Statistique Canada

http://plus.lapresse.ca

Sans-gluten : des produits gras et sucrés qui augmentent les risques d’obésité


Sans avoir eu une confirmation médicale pour commencer une restriction d’un régime sans gluten, cela pourrait entraîner de multiples problèmes et de carences. De plus, les produits vendus sans gluten ne sont pas nécessairement plus santé, car il semble qu’elles contiennent plus de gras et plus de sucre … Ce qui est tout autant néfaste pour les enfants avec la consommation de céréales, biscuits et autres
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Sans-gluten : des produits gras et sucrés qui augmentent les risques d’obésité

 

Les aliments sans gluten peuvent contenir jusqu’au double de graisses que les produits classiques. Les scientifiques appellent l’industrie alimentaire à trouver des alternatives plus saines.

De plus en plus de chercheurs pointent du doigt l’inutilité, voire l’effet néfaste, d’une alimentation sans gluten pour les personnes qui ne souffrent pas de la maladie coeliaque, soit environ 1% de la population française. Et d’après une récente étude espagnole présentée lors de la conférence annuelle de l’European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition, ce type de régime pourrait aller jusqu’à favoriser l’obésité.

En effet, les produits utilisés pour substituer le gluten contiennent plus de graisses et de sucres que les aliments originaux. Les scientifiques ont analysé et comparé la composition de 655 aliments classiques avec 654 produits équivalents sans gluten. Ils ont ainsi remarqué que le pain sans gluten contient le double de graisses, en moyenne, par rapport au pain avec gluten. Même constat pour les biscuits. Et les pâtes seraient plus sucrées que leur version conventionnelle. Tous ces produits sont donc plus gras ou plus sucrés, et contiennent également beaucoup moins de protéines.

Les risques de carences

« Il est de la responsabilité de l’industrie alimentaire de produire ce type de produits sans gluten provenant d’autres matériaux qui sont beaucoup plus sains ou ont un profil nutritionnel amélioré que les matières premières actuelles utilisées, comme la farine de maïs ou l’amidon de pomme de terre », indique Calvo Lerma, l’un des auteurs de l’étude.

Les enfants seraient particulièrement à risque, en raison de leur consommation de biscuits et de céréales de petit-déjeuner.

Les chercheurs mettent donc en garde les personnes qui adoptent ce type d’alimentation :

« Une fois que vous entrez dans le territoire de restrictions alimentaires sans symptômes médicaux, alors vous courez le risque de manquer des vitamines ou des différents minéraux sans vous en rendre compte. »

http://www.santemagazine.fr

Le Saviez-Vous ► 8 vérités sur l’huile de noix de coco selon des spécialistes en nutrition


Il y a des modes en alimentation qui fait croire que certains aliments sont des superaliments, qu’ils peuvent guérir nombres de maladies et qu’ils sont bons pour la santé. C’est le cas de l’huile de noix de coco. Il y a de bons côtés, mais aussi des mauvais côtés qu’ils faut prendre en compte
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8 vérités sur l’huile de noix de coco selon des spécialistes en nutrition

Ces dernières années, l’huile de coco suscite un fort engouement sur les réseaux sociaux et sur internet. Cependant, il faut y regarder à deux fois avant d’acheter de l’huile de noix de coco à gogo.

PAR ERICA LAMBERG

Noix de coco et gras saturés

Aussi incroyable que cela puisse sembler, l’huile de noix de coco renferme six fois plus de gras saturé que l’huile d’olive, soit près de 12 grammes par cuillère à table.

« Pour la plupart des gens, cela représente plus de la moitié de l’apport quotidien recommandé », souligne Edwina Clark, diététicienne et directrice du département de nutrition et de santé de l’application et du site Yummly.

Il est vrai que tous les gras saturés ne sont pas égaux. Par exemple, l’huile de noix de coco recèle un taux particulièrement élevé d’acide laurique, un gras saturé qui augmente le niveau de bon cholestérol (HDL) comme le font les gras insaturés. Mais, l’acide laurique fait également grimper le mauvais cholestérol (LDL) et le cholestérol total. Edwina Clark souligne que, à l’opposé, les gras polyinsaturés et mono-insaturés de l’huile d’olive et des autres huiles végétales contribuent à abaisser le mauvais cholestérol et le cholestérol total.

Attention à l’abus

Une fois tombé sous le charme du goût tropical de l’huile de noix de coco, vous pourriez être tenté de l’utiliser pour faire revenir, frire, griller ou cuire tous vos plats.

« L’huile de noix de coco apportera une touche d’exotisme aux rôties, aux barres granolas, aux beurres de noix, aux smoothies, au maïs soufflé et aux soupes, précise Edwina Clark. Mais n’oubliez pas qu’une toute petite quantité suffit. »

Pour la cuisson en général, l’huile d’olive (extra vierge en particulier) et les autres huiles végétales comme les huiles de canola, de carthame et de tournesol sont les plus appropriées.

« Ne dépassez pas 1 à 2 c. à café d’huile de noix de coco par jour pour respecter les recommandations en gras saturés et prendre soin de la santé de votre cœur », précise Edwina Clark.

L’huile de noix de coco n’est pas un superaliment

C’est peut-être dur à croire après tout ce qu’on a entendu dire sur la blogosphère, mais l’huile de noix de coco n’est pas un superaliment comme le saumon.

« Il n’existe pas jusqu’à maintenant d’étude exhaustive ni de recherche sérieuse sur lesquelles s’appuyer pour affirmer que les huiles et beurres de noix de coco stimulent l’énergie, renforcent l’immunité, guérissent l’hypothyroïdie, augmentent la satiété ou diminuent les fringales », écrit la diététicienne Nicole Morrissey sur son blogue PreventionRD.com.

L’huile de noix de coco possède des composants antioxydants qui pourraient diminuer le risque de certaines maladies.

« On a parlé de remède “miracle” pour les maladies cardiaques, la perte de poids, la baisse du cholestérol et pour prévenir ou retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer », affirme Gary Appelsies, responsable de l’alimentation saine au YMCA de la Floride centrale. « Que l’huile de noix de coco soit utile pour traiter certaines maladies chroniques, c’est comme pour le reste, on n’a pas encore tout vu. »

Il y a d’autres gras meilleurs pour la santé

Nous savons aujourd’hui que les gras alimentaires ne sont pas aussi dangereux pour la santé qu’on l’a cru il y a quelques décennies. Mais, il y a des sources de lipides meilleures pour la santé que la noix de coco : c’est le cas des noix, des graines et des avocats.

« N’oubliez pas non plus d’ajouter des fruits et des légumes frais, des grains entiers, des protéines maigres ou d’origine végétale à votre alimentation quotidienne, souligne Gary Appelsies. C’est la combinaison de tous ces éléments qui aura un effet positif sur votre santé et votre organisme, pas seulement le produit à la mode qui se prétend le nouveau miracle. »

Des gras trans cachés

Lorsque vous achetez de l’huile de noix de coco, vérifiez sur l’étiquette si elle ne contient pas d’huile hydrogénée ou partiellement hydrogénée, ce qui indiquerait la présence de gras trans.

« Le gras trans ne sera jamais un bon gras pour la santé », précise Nicole Morrissey.

Des bienfaits surprenants

L’huile de noix de coco est efficace contre la plaque dentaire.

« Les bains de bouche d’huile (oil pulling) s’utilisent en médecine traditionnelle ayurvédique », précise Monica Amsterdam, directrice de la nutrition au Medical and Wellness Center of New Jersey à Cedar Knolls.

Pendant 15 minutes, faites circuler de l’huile de noix de coco (sans l’avaler) entre vos dents pour déloger la plaque dentaire, conseille-t-elle. Poursuivez 30 à 45 minutes supplémentaires afin d’améliorer votre santé générale.

« Ce processus permet à huile d’aspirer les virus, les bactéries et les levures », dit-elle.

Le meilleur moment pour le faire est le matin avant le déjeuner : ce traitement buccal améliore la santé de vos dents et votre état de santé général.

L’huile de noix de coco ne fait pas maigrir

La consommation modérée d’huile de noix de coco peut faire partie d’une alimentation saine et équilibrée, mais elle ne vous fera pas perdre de poids, comme l’ont suggéré certains.

« L’huile de noix de coco comprend beaucoup de calories et plus de gras saturés que le lard (90 % contre 40 %) », nous dit Farzaneh Daghigh, professeure en biochimie et en gastroentérologie au College of Osteopathic Medecine (Philadelphie).  Une dose de 15 ml (1 c. à table) fournit plus de 13 g de gras et 125 calories. Si vous en consommez trop, vous absorberez des calories qui vont amener votre organisme à emmagasiner plus de graisse. »

Plus de satiété mais plus de calories aussi

La concentration en gras de l’huile de noix de coco indique faussement aux récepteurs de la leptine que vous êtes rassasiés, ce qui peut diminuer votre faim et éventuellement votre appétit. Tant mieux si cela vous éloigne de la boîte à biscuits, mais cela n’a aucun effet sur votre consommation totale de calories.

« Une dose de 15 ml d’huile de noix de coco contient environ 125 calories », rappelle Patrick Henigan, propriétaire du centre d’entraînement Jacksonville Fitness Academy (Floride).

« Bien qu’il puisse s’agir de “bonnes” calories, ça ne change rien au fait qu’un excès de calories se traduira par une prise de poids. »

Si vous ajoutez l’huile de noix de coco à votre alimentation, vous devrez réduire d’autant les calories provenant d’autres aliments.

« D’où qu’elles proviennent, les calories supplémentaires vous feront prendre du poids », conclut-il.

http://selection.readersdigest.ca