Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse


 L’aspirine est d’abord et avant tout un médicament. Prendre de l’aspirine en guise de prévention contre les maladies cardiaques ou l’AVC même si rien ne laisse prévoir qu’ils frapperont un jour semble illogique. Cela devrait être prescrit pour certains cas.
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Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

 

Aspirine : une prise quotidienne serait dangereuse

Le 23 janvier 2019.

La prise quotidienne d’une micro-dose d’aspirine pour prévenir le risque de crise cardiaque ou d’AVC présenterait « un risque réel » pour la santé.

Les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine contrebalancés par le risque d’hémorragie

De l’aspirine tous les jours pour fluidifier le sang, empêchant la formation de caillots, et limiter les risques de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC) : c’est ce que recommandent certains médecins, notamment aux États-Unis, même lorsque les patients sont en bonne santé et sans antécédent cardiaque. Pourtant, selon une récente analyse parue dans la revue de l’Association médiale américaine (Jama), cette pratique ne serait pas sans danger.

Selon les auteurs, des cardiologues du King’s College de Londres, « pour les personnes en bonne santé, les bénéfices cardiovasculaires de l’aspirine sont à peu près contrebalancés par le risque accru d’hémorragie, notamment dans le cerveau et les intestins », peut-on lire dans les colonnes de Sciences et Avenir.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont repris les 13 meilleurs essais cliniques sur le sujet, réalisés auprès de 164.000 personnes entre 1988 à 2018.

La prise d’aspirine doit être prescrite au cas par cas

Comme tout médicament, la prise d’aspirine en prévention de problèmes cardiovasculaires doit être prescrite au cas par cas Selon les différentes études sur le sujet, il apparaît que l’aspirine réduit en effet le risque de nouvelle crise cardiaque ou d’AVC chez les personnes ayant déjà eu un AVC ou un infarctus.

Chez les personnes sans antécédent en revanche, les « données montrent qu’il existe un risque réel. Les gens ne doivent pas en prendre en pensant que c’est complètement bénin », précisent les auteurs.

Tout en admettant que les risques sont « très faibles ». Pour limiter le risque d’accident cardiovasculaire, ils recommandent ainsi d’adopter certains comportements au quotidien : surveiller son alimentation, pratiquer de l’exercice physique et bien sûr, arrêter le tabac.

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Un nouveau dispositif qui sauve des vies


Lors de fracture pelvienne ou abdominale, il peut y avoir des hémorragies qu’il faut absolument arrêter. Aujourd’hui, le Canada comme d’autres pays ont maintenant un cathéter élaborer par l’armée américaine peut maintenant aider, et même sauver des vies simplement en arrêtant la circulation sanguine dans le bas du corps, le temps de trouver ou provient la fuite
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Un nouveau dispositif qui sauve des vies

 

Gaven Mayo a été opéré à l'Hôpital général de... (Photo Robert Skinner, La Presse)

Gaven Mayo a été opéré à l’Hôpital général de Montréal. Il doit notamment la vie au nouveau cathéter ER-REBOA, qui permet de maîtriser rapidement les hémorragies.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

BÉLINDA BÉLICE
La Presse

 

Première canadienne au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) : un nouveau cathéter permet de sauver la vie de patients victimes de fractures pelviennes ou abdominales en maîtrisant les hémorragies internes en quelques minutes. Une avancée majeure en traumatologie.

Le Dr Andrew Beckett est à l’origine de l’implantation au Canada du cathéter ER-REBOA.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le cathéter est toujours placé au même endroit, soit à l’artère fémorale commune à hauteur de l’aine. Une fois inséré dans l’artère, le cathéter est déplacé de 28 cm jusqu’à l’aorte. Le gonflement du ballon bloque la circulation sanguine dans la partie inférieure du corps.

IMAGE FOURNIE PAR L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL

Il ne faut que cinq minutes pour saigner à mort.

Il y a six semaines, la vie de Gaven Mayo, 27 ans, a basculé à la suite d’un grave accident. Il a été transporté d’urgence à l’Hôpital général de Montréal (HGM) du CUSM.

Ce père d’une fillette de 5 ans doit la vie non seulement à l’équipe de traumatologie, mais aussi à un nouveau dispositif baptisé cathéter ER-REBOA, qui permet de maîtriser rapidement les hémorragies.

Ce cathéter à ballonnet a été utilisé plus de 2000 fois aux États-Unis et au Japon. Santé Canada a approuvé le dispositif en octobre dernier.

M. Mayo est le deuxième patient soigné à l’HGM à avoir la vie sauve grâce à cette nouvelle technologie. Il mesure l’ampleur de sa chance d’être en vie.

« Avec tous les dommages subis et tout ce qu’ils ont pu réparer, c’est fantastique. » – Gaven Mayo

C’est le Dr Andrew Beckett qui l’a soigné. Il est également le médecin à l’origine de l’implantation de ce nouveau dispositif au Canada.

Le Dr Beckett est aussi médecin dans l’armée canadienne. Lors de ses nombreuses missions en Irak et en Afghanistan, le chirurgien traumatologue a découvert ce nouveau cathéter mis au point par des confrères américains spécialistes de la chirurgie vasculaire. Il a été immédiatement convaincu qu’il fallait importer ce dispositif au pays.

Vingt pour cent des soldats morts à la suite d’un traumatisme en Irak et en Afghanistan auraient pu être sauvés grâce au cathéter, affirme le Dr Beckett. L’effort commun de l’équipe de traumatologie, des infirmières et des radiologistes de l’HGM a facilité le développement de ce nouveau programme, tient-il à souligner.

L’IMPORTANCE DE LA RAPIDITÉ D’INTERVENTION

En traumatologie, il est essentiel d’agir rapidement et de limiter les pertes de temps, rappelle le Dr Beckett.

Le cathéter est toujours placé au même endroit, soit à l’artère fémorale commune à hauteur de l’aine. Une fois inséré dans l’artère, le cathéter est déplacé de 28 cm jusqu’à l’aorte. Le gonflement du ballon bloque la circulation sanguine dans la partie inférieure du corps. Les médecins doivent alors agir rapidement pour éviter les conséquences d’une mauvaise circulation sanguine aux jambes ou aux reins.

« Avec le ballon, nous pouvons évaluer si l’hémorragie est maîtrisée. Si on relâche le ballon et qu’il n’y a pas de saignement, c’est une bonne nouvelle. S’il y a encore un saignement, nous regonflons le ballon et nous réessayons de maîtriser le saignement. » – Le Dr Andrew Beckett

Le cathéter permet de contrôler un saignement interne en moins d’une minute et peut rester en place de 45 à 60 minutes. Il permet de rétablir le débit sanguin vers le coeur et le cerveau.

RÉDUCTION DES RISQUES DE COMPLICATIONS

En plus d’éviter les complications d’une opération nécessitant l’ouverture du thorax, le ballon ne fait aucun dommage à l’intérieur de l’artère. L’utilisation du cathéter réduit le nombre de transfusions sanguines et permet au patient de se rétablir plus rapidement.

« Ce qui est le plus gratifiant pour nous est de permettre aux gens de reprendre le cours normal de leur vie le plus rapidement possible et ne pas laisser leurs blessures définir le reste de leur vie », affirme le Dr Beckett.

Hospitalisé depuis six semaines, Gaven Mayo sortira de l’établissement de santé montréalais cette semaine. Le père de famille est optimiste pour la suite : 

« Je suis plein d’espoir. J’ai la tête sur les épaules et j’ai beaucoup de volonté. »

Sa fille, qui lui rend visite trois fois par semaine, est sa plus grande source de motivation à reprendre une vie normale.

« J’espère que tout reviendra à la normale, que je pourrai marcher normalement, c’est mon rêve. Je ne peux pas prédire le futur. Je prends une journée à la fois et nous espérons que les choses s’améliorent », conclut le jeune homme qui souhaite un jour reprendre son travail d’ouvrier spécialisé sur le pont Mercier.

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Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense


On a toujours appris quand un virus, une bactérie, ou autre intrus rentrait dans le corps, que les globules blancs sont les premiers répondants. En réalité, se sont les plaquettes sanguines Armé de cette nouvelle connaissance, les chercheurs croient qu’il serait possible de diminuer les plaquettes sanguines pour des maladie auto-immunes, arthrite rhumatoïde ou encore le lupus.
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Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense

 

Représentation du sang humain

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs. Photo : iStock

Les plaquettes du sang jouent un rôle insoupçonné à ce jour dans la réponse immunitaire du corps humain, ont établi des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval à Québec.

Un texte d’Alain Labelle

Le rôle central des plaquettes sanguines dans la coagulation du sang et la cicatrisation est bien connu.

Le Pr Éric Boilard et ses collègues affirment qu’elles font office de premières répondantes immunitaires lorsqu’un virus, une bactérie ou un allergène entre dans la circulation sanguine.

Le saviez-vous?
Les plaquettes sanguines, également appelées thrombocytes, sont des cellules dépourvues de noyau fabriquées au niveau de la moelle osseuse. Elles sont l’un des éléments qui composent le sang avec les globules rouges et blancs. Un taux normal de plaquettes permet d’éviter une hémorragie (taux trop bas) ou encore des caillots dans le sang (taux trop élevé).

Illustration d'une plaquette sanguine

Illustration d’une plaquette sanguine Photo : iStock/royaltystockphoto

La réponse inflammatoire

Lorsqu’un corps étranger apparaît pour la première fois dans le sang, il entraîne la formation d’anticorps qui se collent par la suite à l’intrus, formant des complexes antigène-anticorps qui déclenchent une réponse inflammatoire.

La médecine savait déjà que les plaquettes sanguines possèdent des récepteurs qui reconnaissent ces complexes antigène-anticorps. C’est d’ailleurs cette connaissance qui a mené l’équipe québécoise à les soupçonner de participer au processus inflammatoire.

Pour établir ce rôle, l’équipe a créé dans le sang de souris des complexes antigène-anticorps à l’aide d’un virus, d’une toxine bactérienne et d’une protéine allergène.

Les résultats montrent que, dans les trois cas, la réponse a été similaire. Les rongeurs ont montré les symptômes classiques de l’état de choc septique ou anaphylactique :

  • une baisse de la température corporelle;
  • des tremblements;
  • une altération des fonctions cardiaques;
  • une vasodilatation;
  • une perte de conscience.

Les chercheurs ont ensuite refait les mêmes tests avec des souris chez lesquelles ils avaient éliminé presque toutes les plaquettes ainsi qu’avec des souris dépourvues de récepteurs des complexes antigène-anticorps sur les plaquettes.

Ces souris n’ont eu aucune réaction physiologique.

Cela démontre clairement le rôle clé des plaquettes dans le processus. Ce sont les plaquettes, et non les globules blancs, qui sont les premiers acteurs à entrer en scène dans la réponse immunitaire. Éric Boilard

Les chercheurs ont ainsi établi que l’état de choc des souris résultait de la libération de sérotonine par les plaquettes.

Il s’agit de la même molécule que le neurotransmetteur du cerveau, mais celle retrouvée dans les plaquettes est produite par des cellules de l’intestin. Éric Boilard

« Les plaquettes entreposent la sérotonine. « Elles renferment 90 % de toute la sérotonine du corps et elles la libèrent dans certaines conditions », précise Éric Boilard.

Le saviez-vous?

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs.

De nouveaux traitements

Cette découverte ouvre la porte à de nouvelles façons de traiter les patients en état de choc septique résultant d’infections virales ou bactériennes ainsi que les personnes atteintes de maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le lupus.

Concrètement, ces travaux permettent d’établir que la transfusion de plaquettes aux patients en état de choc septique ou anaphylactique pourrait aggraver leur état en augmentant la quantité de sérotonine dans le sang.

La transfusion demeure importante, surtout que ces patients présentent souvent des taux de plaquettes très bas, mais pour prévenir cette éventualité il faudrait bloquer le récepteur du complexe antigène-anticorps sur les plaquettes avant la transfusion.

Éric Boilard

L’équipe évalue maintenant le rôle du récepteur des complexes antigène-anticorps des plaquettes dans les maladies auto-immunes comme l’arthrite et le lupus.

On pense qu’en bloquant ce récepteur, il serait possible d’améliorer l’état des malades sans affecter les autres fonctions des plaquettes. Éric Boilard

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

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Le Saviez-Vous ► L’anévrisme cérébral : définition, symptômes, traitement


L’anévrisme cérébral est soit issu de l’hérédité ou de malformation congénitale ce qui est plus fréquent. Malheureusement, il n’y a pas de traitement de prévention pour éviter cette formation de l’anévrisme mais il y a des moyens pour éviter que celui-ci éclate et cause une mort prématurée
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L’anévrisme cérébral : définition, symptômes, traitement

 

Un anévrisme cérébral (en rouge) vu par angioscanner.

Un anévrisme cérébral (en rouge) vu par angioscanner.

©GOMBERGH/SIPA

Par Hugo Jalinière

Entre 1 et 4% de la population serait porteuse d’un anévrisme cérébral sans même le savoir. Si le risque de rupture est très faible (environ 1/10.000 habitants/an), il s’agit d’un événement grave, mortel dans plus de 50% des cas.

Qu’est-ce que c’est ?

 

Cerebral aneurysm-fr

    Un anévrisme désigne la dilatation localisée d’une artère ou, plus rarement, d’une veine due à une faiblesse du tissu vasculaire. Cette dilatation progressive prend le plus souvent la forme d’une poche de sang, un « ballon » qui se gonfle au niveau de la paroi de l’artère (schéma ci-dessus ©NIH/CC).

    Cette poche appelée « sac anévrismal », dans laquelle le sang artériel sous pression circule en tourbillonnant, est reliée au reste de l’artère par une zone plus étroite appelée « collet ». Chez l’humain, l’anévrisme se situe dans la plupart des cas en trois endroits : l’aorte abdominale, l’aorte thoracique et les artères cérébrales. Une fois formé, il grossit lentement et, en fragilisant d’avantage l’artère, créé un cercle vicieux. En effet, plus l’artère se dilate, plus sa paroi est fragile, et plus elle a tendance à se dilater rapidement… Jusqu’à atteindre le point de rupture. L’anévrisme se rompt et provoque une hémorragie interne qui peut être fatale, en particulier s’il s’agit d’une artère cérébrale.

    Comment ça s’explique ?

    En général, cette petite poche de sang est due à une faiblesse du tissu vasculaire qui recouvre la paroi d’une artère. Le plus souvent, c’est au niveau d’une « bifurcation » artérielle qu’elle se forme (cf. schéma ci-dessus). Le danger de l’anévrisme est ainsi associé à l’amincissement de la paroi de l’artère. Car sous la pression sanguine, il peut saigner légèrement (fuite) ou se rompre brutalement.

    Il reste difficile de dire à quoi est due l’apparition d’un anévrisme. Il existe bien sûr des formes dites « familiales » avec contexte héréditaire, mais celles-ci sont loin d’être la règle « et il faut considérer dans la grande majorité des cas que l’anévrisme est le résultat d’une malformation congénitale non héréditaire », précise la Société française de neurologie.

    On considère que les membres d’une famille ont un risque plus élevé de développer un anévrisme cérébral uniquement lorsqu’au moins 2 parents au premier degré (père, mère, frère, sœur) ont un diagnostic avéré d’anévrisme cérébral. En règle général, tous les facteurs affaiblissant l’intégrité de la paroi des artères – en particulier la média, la couche intermédiaire, élastique et résistante de l’artère – augmentent le risque d’anévrisme. C’est notamment le cas de la maladie coronarienne qui se caractérise par une accumulation de dépôts graisseux et autres déchets sanguins sur la paroi interne des artères. Il s’agit d’un phénomène progressif appelé athérosclérose. Mais sans prédisposition génétique, même une forme grave d’athérosclérose ne donnera pas forcément lieu à un anévrisme.

    Quels sont les symptômes ?

    Un anévrisme non rompu n’occasionne généralement pas de symptômes particuliers. Ainsi, la détection d’un anévrisme cérébral se fait le plus souvent de façon fortuite, lors d’un examen radiologique réalisé pour d’autres raisons. Dans certains cas, rares, un gonflement important peut toutefois exercer une pression sur des tissus contenant des terminaisons nerveuses. Certains signes non spécifiques peuvent ainsi alerter : une vision double, une douleur faciale, une perte de la vision, de graves maux de tête dus à un saignement mineur, un strabisme, des tremblements ou des mouvements incontrôlables d’un œil ou d’une paupière... Des signes qui doivent amener à consulter un médecin. Mais dans l’immense majorité des cas, la rupture d’un anévrisme cérébral frappe comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Sa survenue est brutale et, selon la localisation et la taille de l’anévrisme, la mort peut être subite.

    Un événement fréquent « puisqu’on estime que seuls 50 % des patients qui rompent un anévrisme arrivent vivants dans un hôpital », selon la Société française de neurologie. 

    Les symptômes de la rupture d’anévrisme cérébral sont consécutifs à l’hémorragie intra-crânienne qu’elle occasionne. Leur intensité dépend de l’ampleur et de la localisation de l’hémorragie. Si celle-ci est limitée, la raideur de la nuque peut être le seul signe. En revanche, une hémorragie massive peut entraîner un coma rapide et/ou la mort. Un mal de tête d’une violence exceptionnelle peut être ressenti soudainement.

    D’autres symptômes  similaires à ceux occasionnés par un accident vasculaire cérébral (AVC) peuvent être constatés : nausées, vomissements, photophobie, troubles de la vision et/ou de l’élocution, paralysie partielle du corps…

    Quels traitements ?

    Deux cas de figure se présentent dans le traitement d’un anévrisme cérébral. Soit l’anévrisme est détecté de façon fortuite avant la rupture, à l’occasion d’un examen médical indépendant ; soit l’anévrisme s’est rompu et demande une prise en charge en urgence.

    Dans le premier cas, si la taille et les caractéristiques de l’anévrisme détecté le permettent, il peut être décidé d’une simple surveillance. En effet, un anévrisme peut aussi bien ne jamais se rompre. Mais s’il reste très difficile de déterminer le risque réel, un individu présentant plusieurs facteurs de risque (tabagisme, cholestérol, hypertension, antécédent familiaux…) se verra proposer une intervention chirurgicale. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour « neutraliser » l’anévrisme :

  • Le clippage constitue le traitement de référence. Il s’agit de poser un clip au niveau du col de l’anévrisme afin d’interrompre l’apport de sang vers celui-ci ;

  • L’enrobage de l’anévrisme consiste lui à envelopper l’anévrisme, geste qui engendre à terme une cicatrice autour de l’anévrisme et épaissit sa paroi ;

  • La résection-anastomose vise à trancher dans le vif. L’anévrisme est retiré et le tissu est réparé ;

  • La ligature de l’artère porteuse de l’anévrisme : peut aussi être envisagée. Il s’agit alors de nouer l’artère avec un lien pour prévenir ou arrêter l’hémorragie.

    Ces techniques peuvent aussi être appliquées après la rupture afin d’éviter tout nouveau saignement. Outre la chirurgie qui implique d’ouvrir le crâne (craniotomie), les unités neurovasculaires peuvent aussi opter pour le traitement endovasculaire. Celui-ci consiste à atteindre l’anévrisme grâce à un cathéter introduit au niveau du pli de l’aine. Celui-ci suit le chemin de l’artère jusqu’au cerveau. Deux procédures sont alors possibles :

  • La pose d’un stent, peut être utilisée pour empêcher le flux sanguin d’entrer dans la poche de l’anévrisme ;

  • L’embolisation, traitement qui consiste à remplir l’anévrisme avec un fil de platine afin de l’obturer complètement et empêcher l’entrée du sang.

IMPORTANT. 

« Il n’existe aucun traitement préventif permettant d’éviter la formation d’un anévrisme, lésion dont la survenue est fortement conditionnée par des facteurs congénitaux et parfois héréditaires », rappelle la Société française de neurochirurgie sur son site.

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Mort de trois baleines noires: l’activité humaine montrée du doigt


Il y a eu 6 baleines noires de l’Atlantiques qui sont mortes dans le Golfe du Saint-Laurent au Québec, des nécropsies ont été faites sur baleines dont deux sont mortes probablement suite a une collision qui serait peut-être un bateau. Les baleines sont en voie de disparition, il est donc important de mieux comprendre leur migration pour mieux les protéger du trafic maritime
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Mort de trois baleines noires: l’activité humaine montrée du doigt

 

Même si la cause de la mort des... (ARCHIVES AP)

 

Même si la cause de la mort des baleines n’est pas établie avec certitude, les autorités devraient malgré tout tenter de trouver des moyens de diminuer les risques de collision, dit un expert.

ARCHIVES AP

ALISON AULD
Agence France-Presse
Halifax

Les blessures observées sur au moins deux des six baleines noires de l’Atlantique Nord retrouvées sans vie dans le golfe du Saint-Laurent semblent indiquer qu’elles auraient été percutées par des bateaux, selon des spécialistes des mammifères marins.

Tonya Wimmer, de la Marine Animal Response Society, a affirmé mardi que les données préliminaires des nécropsies pratiquées sur trois des baleines suggèrent que deux d’entre elles ont subi un traumatisme contondant, ce qui aurait causé des ecchymoses sur leurs flancs et des hémorragies internes.

La troisième baleine a perdu la vie après s’être emmêlée dans un filet à pêche qui s’est enroulé autour de sa nageoire et dans sa gueule.

L’équipe d’employés fédéraux, de vétérinaires et d’autres experts marins qui a participé aux autopsies à l’Île-du-Prince-Édouard ne peut pas encore dire avec certitude ce qui a causé la mort des baleines et doit attendre les résultats de tests sur les tissus des animaux.

Les spécialistes doivent remettre un rapport final d’ici deux mois.

Mme Wimmer souligne toutefois que les premières informations semblent confirmer que des collisions seraient survenues avec un bateau – l’un des dangers les plus mortels pour ces mammifères en voie de disparition.

«L’animal a été manifestement frappé par quelque chose de gros. Ce que cela pourrait être, nous ne savons pas», a-t-elle expliqué.

«Lorsque nous avons vu cela par le passé, les animaux avaient subi une collision avec des bateaux, mais pour ces deux-là, nous ne savons pas avec certitude ce qui s’est passé, puisque personne n’a vu ces animaux se faire frapper.»

Hémorragies internes

Les six baleines noires de l’Atlantique Nord ont été découvertes sans vie et en état de décomposition dans les eaux situées au nord de l’Île-du-Prince-Édouard et au sud-est de la péninsule de Gaspé le mois dernier. Lundi, les autorités ont annoncé qu’un rorqual commun avait été repéré dans les eaux à l’est de l’Île-du-Prince-Édouard, mais la cause de la mort n’est pas encore connue dans ce cas.

Pierre-Yves Daoust, du Collège vétérinaire de l’Atlantique à l’Île-du-Prince-Édouard, a dirigé les nécropsies sur les baleines noires et dit avoir découvert des hémorragies internes au thorax et dans les tissus mous.

«Cela suggère qu’il pourrait y avoir eu des forces de cisaillement importantes qui ont rompu les vaisseaux sanguins et causé un saignement interne fatal», a-t-il soutenu.

«Ce que nous avons vu est cohérent avec l’hypothèse du traumatisme contondant, et donc une collision avec un bateau (…) mais nous ne pouvons jamais complètement écarter la possibilité que certains changements anormaux soient arrivés après la mort», a-t-il ajouté.

Selon l’expert, même si la cause de la mort des baleines n’est pas établie avec certitude, les autorités devraient malgré tout tenter de trouver des moyens de diminuer les risques de collision, tout en poursuivant les recherches sur ce mammifère, qui a été chassé longtemps avant de devenir en voie d’extinction.

Les six baleines noires de l’Atlantique Nord trouvées mortes représentent environ un pour cent de la population estimée à 525 individus restants.

«Nous ne pouvons pas avoir une autre demi-douzaine de baleines tuées soit cet été ou l’été prochain avant que nous commencions à nous pencher sur les causes potentielles de mortalité», a résumé M. Daoust.

Il faut remonter au XIXe siècle pour voir tant de décès de baleines en si peu de temps, a fait remarquer Mark Baumgartner, de l’Institut océanographique Woods Hole, à Cape Cod.

Selon Tonya Wimmer, davantage de travail doit être fait afin d’identifier le chemin migratoire des baleines et leurs habitats pour s’assurer qu’elles soient protégées du trafic maritime et des activités de pêche.

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Le Saviez-Vous ► 5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang


Ceux qui peuvent donner du sang, ne devraient pas hésiter d’aller aux collectes de sang. Leurs dons peuvent sauver beaucoup de vie et en plus, cela a un impact positif pour le donneur
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5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang

 

1) Donner son sang est bon pour la santé

Pour bien fonctionner, le cœur a besoin d’un certain débit et volume sanguin. D’après le site Blood Flow Online, donner son sang régulièrement aide à réduire l’épaisseur du sang et lui permet de s’écouler plus facilement dans les vaisseaux sanguins pour atteindre le cœur. Donner son sang peut réduire aussi le risque de développer certains cancers. En effet, le don contribue à réduire les réserves de fer (c’est pourquoi les anémiques ne peuvent pas donner) et réduit ainsi la quantité de dommages causés par les radicaux libres dans le corps.

2) Un homme a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang

Une personne qui donne son sang régulièrement peut sauver environ 1 000 vies au cours de son existence. Mais l’Australien James Harrison a réussi à en sauver 2 millions à cause de son sang d’un type très rare. En effet, il contenait des niveaux élevés d’un anticorps spécifique utilisé pour soigner les cas de maladie hémolytique du nouveau-né.

3) Les dons aident les patients atteints d’un cancer

Les produits sanguins sont prescrits principalement pour les hémorragies (accouchement, intervention chirurgicale ou accident) et pour les cancers et maladies du sang. Le traitement de ces maladies nécessite, selon les cas, des transfusions régulières et en grandes quantités. De plus, le traitement par chimiothérapie entraîne une destruction des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des cellules sanguines. L’organisme ne pouvant plus les renouveler, il a besoin de transfusions de plaquettes et de globules rouges.

4) Les besoins augmentent pendant les vacances

Nos journées sont bien remplies avant les vacances d’hiver ou d’été, et le don du sang n’est plus une priorité. Le sang ne peut pas être conservé très longtemps (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges), c’est pourquoi les réserves de l’EFS diminuent pendant ces périodes pourtant cruciales car le nombre d’accidents de la route a tendance à augmenter.

5) Le type 0+ est le plus demandé

Bien que tous les groupes sanguins soient nécessaires et bienvenus, les personnes 0 positives sont celles dont le sang est le plus demandé. Ce groupe étant le plus répandu, il est plus susceptible d’être transfusé, rappelle le site Medical Daily.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

Une invention qui pourrait sauver de nombreuses vies


Une simplicité déconcertante pour contrôler des hémorragies suite à une blessure et facile à utiliser. Je pense qu’ils se sont inspiré des tampons pour femmes lors de leurs menstruations
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Une invention qui pourrait sauver de nombreuses vies

 

L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a autorisé la mise en marché d’une invention qui pourrait sauver la vie de nombreuses personnes.

Le «X-STAT 30» est une seringue contenant 92 petites éponges permettant de stopper une hémorragie presque instantanément.

L’an dernier, le produit avait été autorisé par les militaires après un plaidoyer du vice-président de la compagnie qui insistait sur son utilité.

«Après plusieurs tours en Irak et en Afghanistan, nous recevions toujours les mêmes plaintes des soldats: « Il nous faut de meilleurs produits pour contrôler les hémorragies ». Vous pouvez rapidement utiliser ce produit sur plusieurs personnes et sauver beaucoup de temps», avait dit John Steinbaugh, vice-président de Revmedx.

Les éponges peuvent être utilisées pendant quatre heures, permettant à une personne blessée de se faire soigner.

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Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine


Un ver marin semble permettre l’espoir d’une belle révolution médicale, que ce soit pour des hémorragies, la conservation de greffons, des pansements et plus encore
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Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine

 

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10... (PHOTO FRED TANNEAU, AFP)

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

PHOTO FRED TANNEAU, AFP

Sandra FERRER
Agence France-Presse

Le sang d’un simple ver marin pourrait bientôt révolutionner la médecine, grâce à son pouvoir oxygénant et à sa compatibilité avec tous les groupes sanguins, une découverte fortuite développée par une jeune société bretonne, Hemarina.

«J’ai identifié une molécule qui est un transporteur d’oxygène universel et qui pourrait ainsi être transfusée à tous les groupes sanguins», explique le Dr Franck Zal, l’un des fondateurs de la société implantée à Morlaix, dans le Finistère, premier département français dans le secteur des biotechnologies marines.

«Cette molécule est issue d’un ver marin, l’arénicole», poursuit le Dr Zal, en montrant un spécimen d’aspect plutôt repoussant, enfermé dans un tube à essai.

Un ver dont l’hémoglobine – molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l’oxygène dans le corps – est capable d’acheminer cinquante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle de l’arénicole est extracellulaire.

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

C’est en 2002 que le Dr Franck Zal, alors chercheur au CNRS, découvre, en tentant de comprendre comment le ver parvient à respirer entre la marée haute et la marée basse, ses étonnants pouvoirs. En 2007, il abandonne la recherche fondamentale et crée la start-up Hemarina, qui emploie aujourd’hui une trentaine de personnes, a déposé pas moins de 18 brevets internationaux et levé un total de 15 millions d’euros.

Depuis, le Dr Zal et son équipe s’emploient à développer différents produits thérapeutiques et industriels.

Des produits, très élaborés, destinés notamment à la préservation d’organes.

«L’hémoglobine de ce ver permet d’oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe», assure l’entrepreneur de 47 ans, dont les résultats ont été publiés dans de nombreuses revues scientifiques. «L’organe est conservé dans un état physiologique proche de l’organisme du donneur», assure-t-il.

Pansements thérapeutiques

«Pour toute la communauté de la transplantation c’est un énorme espoir parce que c’est la première fois depuis très longtemps qu’on a peut-être une possibilité d’améliorer la conservation et la préservation des greffons», s’enthousiasme le Pr Yannick Le Meur, chef du service néphrologie à l’hôpital de la Cavale Blanche à Brest et responsable de l’essai clinique portant sur une soixantaine de patients qui aura lieu à la fin de l’année dans six centres hospitaliers en France.

Actuellement élevés aux Pays-Bas, les vers utilisés pour la production industrielle de ce produit baptisé HEMO2Life, le seront prochainement dans une ferme de Noirmoutier (Vendée), avec à la clé la création de plusieurs dizaines d’emplois.

Mais l’hémoglobine  de l’arénicole permet aussi d’imaginer des pansements thérapeutiques capables de soigner des plaies chroniques, comme des ulcères du pied diabétique ou des escarres, grâce à un apport ciblé d’oxygène.

«L’utilité de ce pansement est grande pour la médecine, car il y a, rien qu’en France, plus de 350 000 plaies chroniques par an en attente d’un traitement réellement efficace», explique le Dr Zal.

Autre application, développée avec la marine américaine cette fois-ci : la lutte contre les pathologies d’anémie aiguë ou les syndromes hémorragiques lors de chocs traumatiques.

«La Navy voudrait avoir des doses d’hémoglobine en poudre, pouvant être reconditionnées et injectées directement sur des militaires blessés sur des champs de bataille», explique le Dr Zal, qui souligne qu’il manque 100 millions de litres de sang par an pour satisfaire les besoins de la population mondiale.

Actuellement, les seuls produits comparables, issus d’hémoglobine humaine ou bovine modifiée chimiquement, ont des effets secondaires importants.

«On pourrait pallier ce manque avec un produit sur étagère, lyophilisé et pouvant être transfusé sans problème de typage sanguin», assure-t-il, à propos du substitut sanguin développé dans ses laboratoires.

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Une seringue qui pourrait révolutionner les secours au combat


On moins une chose positive qu’on peut tirer des guerres, l’avancement de la médecine pour des blessures extrêmes. Un outil qui pourra enfin, diminuer les morts du a des hémorragies et qui par le fait même pourra aussi servir en obstétrique
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Une seringue qui pourrait révolutionner les secours au combat

 

L'outil est simple mais susceptible de révolutionner la médecine de guerre: une... (Photo AFP)

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MATHIEU RABECHAULT
Agence France-Presse
WASHINGTON

L’outil est simple mais susceptible de révolutionner la médecine de guerre: une seringue remplie d’éponges injectables directement dans la blessure pour stopper une hémorragie massive, une des principales causes de décès au combat.

Le taux de survie pour les soldats touchés au combat en Irak et en Afghanistan a atteint un niveau record de près de 90% avec 6800 morts pour 51 900 blessés. Cette survie est en grande partie due à l’amélioration des secours portés sur le terrain pendant cette «heure d’or» où le blessé doit être évacué par hélicoptère vers un hôpital.

Pourtant près d’un quart des décès au combat sont encore considérés comme «potentiellement évitables», selon une étude de l’US Army menée sur 4596 morts au combat entre 2001 et 2011. Dans neuf cas sur dix, ces décès «évitables» sont dus à une perte sanguine massive.

«L’hémorragie est la principale cause de mort sur le champ de bataille et l’une des formes les plus difficiles à endiguer (…) est celle qui provient de blessures profondes sur lesquelles il est impossible d’appliquer un garrot ou de faire pression manuellement», explique le Dr Anthony Pusateri, responsable du programme de recherche sur les hémorragies au Pentagone.

Le garrot, dont chaque soldat est équipé depuis 2005, a permis de réduire de 85% la mortalité des militaires touchés aux bras ou aux jambes.

Mais quand une artère est sectionnée au niveau de l’aine, de l’aisselle ou dans l’abdomen, le «medic» est bien souvent démuni.

Cela devrait prochainement changer: l’agence américaine du médicament (Food and Drug Administration, FDA) a donné son aval la semaine passée à la commercialisation du XStat, une grosse seringue de trois centimètres de diamètre remplie de 92 petites éponges expansibles ressemblant à des comprimés.

«Le XStat est un outil nouveau qui peut être rapidement déployé, permettant un contrôle rapide de l’hémorragie pour stabiliser un blessé avant son transport», salue la FDA dans un communiqué.

Les éponges sont injectées au coeur de la blessure, leur expansion remplit la cavité et fait pression sur la source de l’hémorragie, la stoppant en une quinzaine de secondes.

«Il n’y a même pas besoin de faire pression», explique à l’AFP John Steinbaugh, directeur du développement de RevMedX, la start-up médicale qui a créé XStat.

Pour les hémorragies post-partum 

Chaque éponge, d’un centimètre de diamètre, est couverte d’un produit hémostatique et d’un marqueur la rendant visible aux rayons X pour éviter le risque de l’oublier dans la blessure quand celle-ci est refermée.

Ce sont les forces spéciales de l’US Army qui sont en fait à l’origine du projet. Puis l’armée a accordé une bourse de 5 millions de dollars à RevMedX en 2009 pour mettre au point le système, pensant à l’origine à un système similaire à celui des kits de réparation rapide pour les pneus crevés.

«On a commencé avec de la mousse expansive, des gels, aucun ne marchait, ils étaient expulsés» sous l’effet de la pression sanguine, explique John Steinbaugh. C’est un collègue qui a eu l’illumination en pensant aux petites capsules pour enfants qui se transforment en «dinosaures géants» une fois plongés dans l’eau.

«On a décidé d’utiliser des éponges comprimées et ça a marché du premier coup», raconte John Steinbaugh.

L’armée américaine commence à passer commande et plusieurs armées étrangères s’y intéressent selon lui.

La seringue à éponges va vraisemblablement avoir des applications bien plus larges dans le domaine civil: la start-up a obtenu l’été dernier une bourse de la Fondation Bill et Melinda Gates. L’objectif, explique-t-il, est de mettre au point une version de la seringue adaptée aux hémorragies post-partum, qui «tuent bien plus de personnes dans le monde que les combats».

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Un gel qui arrête les hémorragies


Un produit que s’il viens qu’a être sur le marché serait indispensable dans les ambulances, a l’urgence et même en salle d’opération … C’est rassurant de voir des jeunes s’intéressé a la recherche et de trouver des solutions réalisables
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Un gel qui arrête les hémorragies

 

 

Un étudiant Américain a mis au point un gel révolutionnaire qui pourrait rendre les pansements obsolètes. Ce nouveau produit appelé Veti-Gel contiendrait une substance permettant d’arrêter les pires saignements.

 

 

Joe Landolina est un étudiant Américain en génie chimique de l’université de New York qui vient d’élaborer un pansement pouvant stopper net les hémorragies internes.

Dans le New York Post, l’étudiant âgé de 20 ans explique : « il n’existe pas vraiment de moyen pour mettre fin rapidement à une hémorragie. Je me suis dit que si l’on pouvait verser ce gel dans une blessure, il pourrait se solidifier et arrêter tout saignement ».

Le jeune garçon a passé des journées entières à la bibliothèque pour en arriver au constat qu’il fallait utiliser des polymères végétaux pour créer un film protecteur sur la blessure qui

« une fois dans la plaie, c’est comme si le gel ordonnait au corps d’arrêter de saigner » précise le scientifique.

Avant de commercialiser Veti-Gel, qui rendra sûrement les pansements obsolètes, Joe Landolina a testé son produit sur des rats mais aussi des morceaux de viandes crues. Le résultat est très prometteur comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessus

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