Sous-alimentation et obésité, les deux visages de la malnutrition


Que ce soit dans les pays en développement ou industrialisé, il y a ceux qui ne peuvent manger à leur faim ou ceux qui se nourrissent mal. Il est plus facile d’acheter de la malbouffe et malheureusement cela est souvent moins chers, mais les conséquences sont importantes.
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Sous-alimentation et obésité, les deux visages de la malnutrition

Un médecin avec un stéthoscope écoute le coeur d'un jeune garçon.

Le double fardeau de la malnutrition pèse sur plus d’un tiers des pays à revenu faible ou moyen.

PHOTO : ISTOCK

Agence France-Presse

Ne pas manger assez, mais aussi manger mal : de plus en plus de pays à faible et moyen revenu doivent faire face en même temps à la sous-alimentation et à l’obésité, s’alarme un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié lundi.

Ce double fardeau de la malnutrition pèse sur plus d’un tiers des pays à revenu faible ou moyen (48 sur 126), alerte ce rapport en quatre volets publié dans la revue médicale britannique The Lancet.

Son constat recoupe celui d’un autre rapport publié en octobre par l’UNICEF, et qui ne portait que sur les enfants.

Nous faisons face à une nouvelle réalité en matière de nutrition. Il n’est plus pertinent d’associer pays pauvres avec sous-nutrition et pays riches avec obésité. Francesco Branca, auteur principal du rapport de l’OMS

Ce changement est lié à la transition alimentaire rapide que connaissent ces pays. Tandis qu’une partie de leur population n’a toujours pas accès à un nombre de calories suffisant, une autre frange n’a plus ce problème, mais son alimentation n’est pas de bonne qualité.

Cette transition est si rapide qu’un même individu peut connaître les deux problèmes au cours de sa vie, ce qui accroît d’autant plus les effets négatifs sur sa santé, avec notamment des risques accrus de maladies cardiovasculaires, note l’OMS.

Plus de deux milliards d’adultes et d’enfants

Selon des chiffres cités par le rapport, 2,3 milliards d’enfants et d’adultes dans le monde sont en surpoids ou obèses, et plus de 150 millions d’enfants ont un retard de croissance dû à leur alimentation.

En outre, les mauvais régimes alimentaires sont responsables d’une mort d’adulte sur cinq (22 %) dans le monde.

Toutes les formes de malnutrition ont un dénominateur commun : des systèmes alimentaires qui échouent à fournir à tout le monde une alimentation saine, sûre, durable et à un prix abordable. Dr Branca, directeur du département Nutrition pour la santé et le développement de l’OMS

Les auteurs du rapport pointent les mutations qu’a connues le système alimentaire mondial. Partout sur la planète, on a désormais plus facilement accès aux aliments et boissons très transformés, riches en sucres, en graisses ou en sel.

En cause, la disparition progressive des endroits où on vend des aliments frais, l’augmentation des supermarchés et le contrôle de la chaîne alimentaire par des multinationales dans de nombreux pays, avance l’un des auteurs, le Pr Barry Popkin, de l’Université de Caroline du Nord (États-Unis).

Cela se combine avec une baisse de l’activité physique dans les pays en développement, due à l’amélioration du niveau de vie.

Selon le rapport, ce double fardeau de la malnutrition concerne jusqu’à 35 % des ménages dans certains pays, avec des niveaux particulièrement élevés en Azerbaïdjan, au Guatemala, en Égypte, aux Comores ou à Sao Tomé-et-Principe.

Et parfois, un même enfant peut être à la fois obèse et en retard de croissance, en raison d’une alimentation trop riche en calories, mais pauvre en nutriments. C’est par exemple le cas de la restauration rapide.

Infléchir cette tendance nécessitera des changements sociétaux majeurs, conclut le rapport, qui prône de nouvelles politiques alimentaires ayant pour but principal une alimentation saine.

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Le Saviez-Vous ► 13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Le foie est un organe important du corps humain, a lui seul, il agit sur plus ou moins 500 fonctions vitales. C’est une très bonne raison pour en prendre soin.

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13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Jenn Sinrich

Le foie est l’un des organes les plus importants du corps humain. Il exerce environ 500 fonctions vitales: nettoyage du sang, élimination des toxines, transformation des nutriments en énergie et stockage des vitamines et minéraux, entre autres. Pour que cet organe indispensable reste longtemps en santé, voici les mauvaises habitudes à éliminer.

Boire trop d’alcool est dommageable pour le foie

Les dommages de l’alcool sur l’organisme – et en particulier sur le foie – sont bien connus. Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’est pas nécessaire de boire de grosses quantités d’alcool pour affecter sérieusement le foie.

« Ce qui constitue un excès d’alcool varie selon les patients, les races, le sexe et la culture. Mais “trop d’alcool” pour vous peut entraîner une inflammation chronique et une surcharge de travail pour votre foie », selon John Iskander, gastroentérologue du centre médical Kaiser Permanente (Los Angeles).

« Des années d’inflammation continue peuvent favoriser la formation de tissu cicatriciel, une cirrhose ou une insuffisance hépatique chronique, principale cause de défaillance du foie en Amérique du Nord. »

Un adulte en santé peut boire de l’alcool avec modération, mais en présence d’antécédents familiaux d’alcoolisme ou de maladie du foie liée à la consommation d’alcool, il vaut mieux qu’il limite sa consommation régulière.

Ne pas boire assez d’eau peut causer des problèmes de foie

On dit souvent qu’il faut boire au moins 8 verres de 250 ml d’eau par jour. Cela peut sembler beaucoup, mais l’organisme est formé à 65 % d’eau, donc ça se comprend.

« La déshydratation peut affecter directement la capacité de détoxification du foie », selon Michele Neil-Sherwood, ostéopathe au Functional Medical Institute et co-auteure du livre The Quest for Wellness. « Quand le foie n’est pas assez hydraté, il perd les réserves dont il se sert pour prendre soin du reste de l’organisme », ajoute-t-elle.

Lorsque cela se produit, vous risquez davantage d’être malade. Assurez-vous de reconnaitre les symptômes de déshydratation. La règle habituelle est de consommer un nombre de millilitres d’eau propre selon l’équation suivante : multipliez par 25 votre poids idéal en kilos.

«Lorsque l’eau contient des contaminants – xénobiotiques, substances ajoutées (chlore, fluor, adoucissants) et BPA provenant de contenants en plastique –, le système de détoxification de l’organisme est compromis », avertit Mme Neil-Sherwood.

La cigarette, une mauvaise habitude pour le foieISTOCK/LJUBAPHOTO

Fumer la cigarette, une habitude néfaste pour le foie

La cigarette tue chaque année environ 230 000 Canadiens, selon Santé Canada. Autre preuve de la nocivité du tabac, une étude de 2011 révèle que le tabagisme cause près de la moitié des cancers du foie.

« Fumer nuit à tout notre organisme en raison des produits chimiques ingérés et du stress oxydatif que cela provoque, dit Mme Neil-Sherwood. Ce stress peut finir par affecter le foie et endommager non seulement les cellules hépatiques, mais aussi l’ensemble des cellules du corps humain. »

Avoir des kilos en trop

Personne n’aime être en surpoids, mais le problème comporte aussi une conséquence souvent méconnue : l’accumulation de gras autour du foie peut mener à une stéatose hépatique non alcoolique.

Cette expression regroupe un éventail de pathologies du foie allant de la stéatohépatite à la cirrhose ou à une scarification permanente du foie découlant d’une inflammation chronique.

« On parle de stéatose hépatique “non alcoolique” pour distinguer cette maladie d’une pathologie très semblable causée par l’alcool », explique le Dr Brown.

Si vous souffrez d’une de ces maladies, vous devez adopter un régime alimentaire particulièrement sain et faire de l’exercice pour protéger votre foie. Même s’il n’existe pas encore de traitement pharmacologique de la stéatohépatite, des essais cliniques sont en cours.

Consommer trop de sucre

Vous savez qu’il important de limiter la quantité de sucre dans les aliments et boissons que vous avalez, mais vous ignoriez peut-être qu’une alimentation riche en sucre peut aussi entraîner une maladie du foie. La cause principale en est le sirop de ma très populaire dans l’alimentation nord-américaine. Pourquoi? Parce qu’il est riche en fructose.

« Alors que n’importe quelle cellule de l’organisme peut métaboliser le glucose, seules les cellules hépatiques peuvent traiter le fructose », affirme Mark Sherwood, naturopathe au Functional Medicine Institute de Tulsa (Oklahoma). « Une trop grande consommation de fructose au fil du temps peut engorger le foie et causer des dommages irréparables. »

Faites de votre mieux pour limiter les aliments contenant des sucres raffinés et du sirop de maïs riche en fructose – boissons gazeuses, pâtisseries et autres sucreries. Mangez plutôt des fruits qui sont des sources naturelles de sucre.

Manger des aliments riches en glucides ou de gros repas avant le coucher

Le foie s’active surtout la nuit alors l’ingestion d’aliments riches pendant la soirée complique son travail. Évitez donc ce qui contient de la margarine, du shortening ou de l’huile de canola.

« Grignotez plutôt des carottes crues ou des betteraves le soir, car ce sont deux aliments excellents pour nettoyer le foie et le régénérer », affirme George Kosmides, médecin californien.

Popcorn et autres gras trans sont mauvais pour la santéSHUTTERSTOCK/ROMAN SAMBORSKYI

Accumuler les gras trans

Si votre cholestérol est élevé, vous connaissez probablement les risques associés aux gras trans, ces huiles transformées par l’ajout d’hydrogène qui visent à augmenter la durée de vie des aliments. Les gras trans font grimper le « mauvais » cholestérol (LDL) tout en réduisant le « bon » cholestérol (HDL). Ces 8 mythes sur le cholestérol peuvent vous aider à y voir plus clair. La plupart des pâtisseries, les collations préemballées, comme les croustilles et le maïs éclaté de même que les aliments frits en contiennent. Certains restaurants ajoutent même des gras trans à l’huile de leur friteuse pour changer l’huile moins souvent. Dégoûtant, non?

Avoir des activités sexuelles à risque

Une vie sexuelle non protégée, en particulier avec de multiples partenaires, peut réellement menacer le foie. Vous risquez en effet de contracter l’hépatite, maladie parfois mortelle qui peut être transmise sexuellement.

« Il existe trois formes courantes d’hépatite : A, B et C. La forme la plus souvent transmise par contact direct avec du sang ou des liquides corporels lors d’activités sexuelles est l’hépatite B, alors que les deux autres sont transmises par le sang ou les selles », explique le Dr Brown.

Pour protéger votre foie et votre santé en général, il est essentiel d’avoir des relations sexuelles sans risque, en tout temps.

Certaines vitamines et suppléments à base de plantes

Trop de suppléments nutritionnels peuvent contribuer à la détérioration du foie, même s’il s’agit de produits de qualité. Un supplément dit « naturel à 100 % » n’est pas nécessairement sans risque.

« Le foie filtre les toxines par un processus métabolique complexe qui repose sur la décomposition de tout ce que nous mangeons, explique le Dr Brown. Au cours de ce processus, certains suppléments peuvent endommager le foie. »

Pour déterminer si un supplément vous convient ou non, mieux vaut vérifier auprès de votre pharmacien ou de votre médecin de famille qui prendra en compte vos antécédents médicaux.

Le stress est mauvais pour le foieISTOCK/AFRICAIMAGES

Se laisser envahir par le stress ou la frustration

Un stress intense et prolongé peut nuire à la santé et même affecter le foie. Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont publié dans le journal Gastroenterology des preuves d’un lien possible entre de grandes détresses psychologiques, se traduisant par des symptômes d’anxiété et de dépression, et des décès résultant de diverses maladies du foie. Même si ces résultats exigent d’autres évaluations scientifiques, bien des membres de la communauté médicale reconnaissent les liens entre le corps et l’esprit.

La médecine chinoise traditionnelle en fait d’ailleurs état depuis des siècles et affirme que presque chaque organe est lié à une émotion.

« La plupart des gens ne font pas le lien entre le foie et la colère, mais la colère empêcherait l’énergie de circuler dans le foie », dit Mme Neil-Sherwood.

Le manque d’exercice

Même si vous n’avez pas de poids à perdre, l’exercice devrait faire partie de vos habitudes de vie pour la bonne santé de votre foie.

Selon Mme Neil-Sherwood, « pendant l’exercice, les pores s’ouvrent et la transpiration augmente, ce qui favorise la détoxification. C’est utile pour le foie et cela lui facilite le travail, puisqu’il s’affaire à temps plein à débarrasser l’organisme des toxines. »

Les Directives canadiennes en matière d’activité physique recommandent de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine, ce qui peut se traduire tout simplement par trois sorties de 50 minutes en marchant d’un bon rythme!

Prendre trop de médicaments en vente libre

C’est merveilleux de pouvoir soulager un mal de tête, une fièvre ou une douleur musculaire avec un médicament en vente libre, acheté à la pharmacie du quartier. Une consommation trop grande ou trop fréquente de ces médicaments peut cependant être toxique.

« Comme tout ce que nous ingérons, ces médicaments passent par le foie et peuvent comporter une toxicité qui affectera le foie à long terme, explique le Dr Brown. L’acétaminophène, par exemple, est un produit sans danger si sa posologie (4000 mg/jour) est respectée. Trop en prendre pourrait cependant endommager le foie et causer bien des problèmes, allant d’anomalies lors des analyses sanguines, à une insuffisance aiguë du foie et même au décès. »

Et comme l’acétaminophène est un ingrédient qui entre dans le composition de nombreux comprimés ou sirops contre la douleur, les maux de tête ou le rhume, vous pourriez en prendre trop sans vous en rendre compte. Lisez toujours attentivement les étiquettes des médicaments afin de bien respecter la posologie, surtout si vous avez pris un autre médicament ce jour-là, car les deux produits pourraient contenir de l’acétaminophène.

Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Ne pas faire de test sanguin de fonction hépatique

Les gens sont en général conscients de l’importance de faire vérifier leur taux de cholestérol et leur fréquence cardiaque au moment d’un bilan de santé, mais ils oublient parfois de faire tester le fonctionnement de leur foie, surtout si ce ne sont pas de gros buveurs.

« C’est dangereux parce que certaines maladies du foie n’ont rien à voir avec la consommation d’alcool et restent asymptomatiques jusqu’à un stade avancé, averti le Dr Brown. Une biopsie est parfois nécessaire pour confirmer un diagnostic de maladie du foie, mais la plupart des maladies, y compris la cholangite primaire et la stéatohépatite, sont des pathologies graves que de simples analyses de sang peuvent révéler dans le cadre d’un bilan de santé. » 

Demandez à votre médecin si vous ne devriez pas passer des tests de fonction hépatique.

Contenu original Reader’s Digest

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Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau


Le sucre !!! Cette substance diabolique ! En fait, nous avons besoin de sucre pour notre mémoire, notre cerveau en demande, le hic ce ne sont pas tous les sucres qui sont bons pour nous. Malheureusement, l’industrie alimentaire l’ont bien compris, et ils se sont mis a faire toutes sortes de produits pour qu’on achète plus et encore plus et ils ont axé sur les mauvais sucres en créant ainsi une sorte de dépendance
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Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l'Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Amy Reichelt

La consommation d’aliments sucrés a des incidences sur la mémoire et le comportement.

Nous adorons les gâteries sucrées. Mais trop de sucre dans notre alimentation peut causer un gain de poids et l’obésité, le diabète de type 2 ainsi que la carie dentaire. Nous savons qu’il vaut mieux éviter les bonbons, la crème glacée, les biscuits, les gâteaux et les boissons gazeuses, mais il est parfois très difficile d’y résister. C’est comme si notre cerveau était programmé pour avoir envie de ces aliments.

Mes recherches en neurosciences portent sur la façon dont l’alimentation moderne obésogène –qui entraîne l’obésité– modifie le cerveau. Je veux comprendre comment ce que nous mangeons change notre comportement et si les transformations cérébrales peuvent être atténuées par d’autres aspects du mode de vie.

Le corps fonctionne au sucre –au glucose pour être précis. Ce terme vient du grec glukos, qui signifie doux. Le glucose alimente les cellules qui nous composent, y compris celles du cerveau (les neurones).

Le sucre et les poussées de dopamine

Nos lointains ancêtres étaient des charognards. Comme les aliments sucrés constituent une excellente source d’énergie, l’évolution a fait en sorte que nous les trouvions particulièrement bons. Les aliments au goût désagréable, amer ou aigre peuvent être toxiques, avariés ou pas assez mûrs, et donc entraîner des maladies.

C’est ainsi que pour maximiser nos chances de survie en tant qu’espèce, nous avons un système cérébral inné qui nous porte à aimer les aliments sucrés qui nous donnent de l’énergie.

Lorsqu’on mange des aliments sucrés, le système de récompense du cerveau –appelé système dopaminergique mésolimbique– est activé. La dopamine est une substance chimique libérée par les neurones qui signale qu’un événement est positif. Quand le système de récompense se déclenche, il renforce des comportements qu’on est ensuite plus susceptible de répéter.

Les poussées de dopamine provoquées par la consommation de sucre favorisent un apprentissage rapide, ce qui nous porte à préférer ces aliments.

Aujourd’hui, notre environnement regorge d’aliments sucrés et riches en énergie. Il n’est plus nécessaire de partir à leur recherche, car on en trouve partout. Malheureusement, notre cerveau est toujours semblable à celui de nos ancêtres sur le plan fonctionnel, et il aime vraiment le sucre. Mais que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on en mange trop?

Le sucre peut-il reprogrammer le cerveau?

Le cerveau remodèle continuellement ses connexions par un processus appelé neuroplasticité. Cette reconfiguration peut se produire dans le système de récompense. L’activation répétée de la voie de la récompense par des drogues ou une grande quantité d’aliments sucrés amène le cerveau à s’adapter à une stimulation fréquente, ce qui conduit à une forme de tolérance.

Pour ce qui est des aliments sucrés, cela signifie qu’on doit en manger plus pour obtenir le même sentiment de satisfaction –une caractéristique typique de la dépendance.

La dépendance alimentaire est un sujet controversé parmi les scientifiques et les clinicien·nes. S’il est vrai que l’on peut devenir physiquement dépendant de certaines drogues, on se demande si ça peut être le cas pour la nourriture alors qu’on en a besoin pour la survie élémentaire.

Le cerveau veut du sucre, encore et encore

Indépendamment du besoin de se nourrir pour alimenter le corps, beaucoup de gens éprouvent des fringales, en particulier lorsqu’ils sont stressés, affamés ou simplement confrontés à un bel étalage de gâteaux dans un café.

Pour résister à ces envies, on doit réfréner sa tendance naturelle à vouloir se faire plaisir avec des mets savoureux. Un réseau de neurones inhibiteurs permet de réguler nos comportements. Ces neurones sont concentrés dans le cortex préfrontal –une zone du cerveau impliquée dans la prise de décision, la maîtrise des impulsions et la capacité de retarder la récompense.

Les neurones inhibiteurs constituent le système de freinage du cerveau. Ils libèrent le GABA, un acide aminé. La recherche sur des rats a montré que la consommation d’aliments riches en sucre peut altérer les neurones inhibiteurs. Les rats nourris au sucre arrivent plus difficilement à contrôler leur comportement et à prendre des décisions.

Ainsi, notre alimentation peut influencer notre capacité à résister aux tentations, ce qui explique pourquoi il est si difficile de changer de régime.

Dans le cadre d’une étude récente, on a demandé à des gens d’évaluer leur désir de manger des amuse-gueules hypercaloriques lorsqu’ils ont faim par rapport au désir ressenti quand ils viennent de manger. Les personnes qui consomment régulièrement des aliments riches en matières grasses et en sucre ont répondu avoir davantage envie d’amuse-gueules, et ce, même lorsqu’elles n’avaient pas faim.

Cela porte à croire que la consommation régulière d’aliments à haute teneur en sucre pourrait amplifier les fringales –créant ainsi un cercle vicieux qui nous pousse à en manger toujours plus.

Le sucre et la formation de la mémoire

L’hippocampe –une zone importante pour la mémoire– est une autre région du cerveau touchée par les régimes riches en sucre.

La recherche a démontré que les rats qui mangent des aliments riches en sucre sont moins susceptibles de se rappeler s’ils ont déjà vu des objets à des endroits précis.

Les transformations induites dans l’hippocampe par le sucre sont une réduction de la formation de neurones, essentiels pour coder les souvenirs, ainsi qu’une augmentation des substances chimiques liées à l’inflammation.

Comment protéger votre cerveau du sucre?

L’Organisation mondiale de la santé recommande de limiter la consommation de sucres ajoutés à 5% de notre apport calorique quotidien, ce qui représente environ 25 grammes (six cuillères à café).

Sachant que l’adulte canadien·ne mange en moyenne 85 grammes (20 cuillères à café) de sucre par jour, on voit qu’il s’agit d’un gros changement pour beaucoup de gens.

Il est important de noter que les capacités de neuroplasticité du cerveau lui permettent de se réinitialiser dans une certaine mesure après avoir réduit sa consommation de sucre, et l’exercice physique peut améliorer ce processus. Les aliments riches en acides gras oméga-3 (présents dans l’huile de poisson, les noix et les graines) sont également neuroprotecteurs et peuvent stimuler les substances chimiques du cerveau nécessaires à la formation de nouveaux neurones.

Bien qu’il ne soit pas facile de briser des habitudes comme celle de s’offrir un dessert après chaque repas ou un café avec deux sucres, votre cerveau vous remerciera d’avoir fait des gestes positifs.

Le premier pas est souvent le plus difficile, mais les changements dans l’alimentation deviennent en général de plus en plus faciles avec le temps.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr

Le Saviez-Vous ► Que contiennent les aliments sans gluten ?


À moins de souffrir de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten, suivre un régime sans gluten dans pensant que c’est mieux pour la santé, il faudrait y réfléchir deux fois, surtout si on achète des produits sans gluten. L’industrie étant ce qu’il est cherche à plaire aux consommateurs, par la texture, la saveur etc .. Donc plus de gras, plus de sucre ou de sel, plus d’additifs.
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Que contiennent les aliments sans gluten ?

© Flickr

Si vous pensez arrêter le gluten pour retrouver la ligne, c’est une fausse bonne idée !

Un épi de blé barré, inscrit dans un cercle. Ce logo, qui fleurit désormais sur les emballages, atteste que le produit contient moins de 20 mg / kg de gluten. Il peut donc être consommé sans risque par une personne atteinte de la maladie cœliaque, totalement intolérante à ces protéines céréalières.

Nous avons demandé à Amélie Lemray, diététicienne-nutritionniste, de décrypter les étiquettes de produits industriels sans gluten les plus consommés. Son verdict est clair : cette substance est le plus souvent remplacée par davantage de gras, de sucre et/ou de sel, au détriment du fer, des fibres et du calcium contenus dans les grains de céréales.

« Cela ne créera pas de carences chez un malade accompagné dans son régime par un professionnel, précise notre experte. Mais sans suivi, le régime sans gluten peut conduire à des déséquilibres, voire des pathologies telles que le diabète ou des maladies cardiovasculaires. »

La bière, une affaire de goût

« Les formulations sont réussies, rien à redire sur leur composition. Mais est-ce plus amer, moins sucré qu’une bière classique ? La sensation en bouche est-elle la même ? »

La diététicienne-nutritionniste Amélie Lemray laisse chaque amateur juger. À la rédaction, les bières au millet et au quinoa n’ont pas convaincu, seules les bières au malt d’orge « déglutenisé » pendant la fermentation ont franchi l’épreuve de la première gorgée.

Des galettes moins protéinées

Souvent utilisés comme substitut à la viande ou au poisson pour leur apport en protéines, les « steaks végétaux » sans gluten n’assurent plus ce rôle car ils contiennent presque trois fois moins de protéines que la version avec gluten.

« Quand on est végétarien et atteint de la maladie coeliaque, respecter les apports en protéines devient difficile avec ce type de produits transformés. Leurs recettes sans gluten sont souvent pauvres en protéines mais enrichies en matières grasses et en sucre », note la spécialiste.

Des biscuits plus caloriques

Ils apportent 456 kcal pour 100 g contre 435 pour les petits-beurres classiques. En cause ? Les glucides utilisés à la place de la farine de blé : fécule de pomme de terre, farine de maïs, de riz… La teneur en sucre est élevée mais semblable à celle des biscuits classiques (22 g pour 100 g, soit autant que les petits-beurres classiques), et celle des matières grasses un peu plus élevée (13 g au lieu de 12). Une addition calorique qui finit par peser pour qui avale plusieurs biscuits au quotidien.

Une pâte brisée à éviter

Cette recette contient deux fois moins de matières grasses que son homologue avec gluten. Un bon point ! En revanche, la longueur de l’étiquette fait frémir notre diététicienne. Amidon de maïs, farine de riz, huiles de palme et de colza, fibres végétales, farine de pois, sucre, alcool éthylique, sel, épaississants, acidifiants…

« Il vaut mieux préparer une pâte brisée maison, avec de la farine de riz, de l’eau et du beurre, point à la ligne », conseille Amélie Lemray.

Trop de sucre dans les gressins

Ils contiennent deux fois plus de sucre (7,6 g pour 100 g, contre 3,3 g), deux fois moins de protéines et un peu plus de matières grasses que la version classique. À noter, la présence d’épaississants (gomme de xanthane et gomme de guar) ajoutés pour redonner du moelleux à la texture.

« Ces additifs ne sont pas les plus mauvais mais on ignore leurs effets à long terme sur la santé », pointe Amélie Lemray.

Des pâtes moins savoureuses

Elles contiennent moins de sucre que les penne classiques, un bon point. Mais l’étiquette est beaucoup plus longue. La farine de blé est remplacée par trois types de farine (maïs blanc, maïs jaune et riz) et divers émulsifiants pour compenser l’absence de gluten. Sur le plan gustatif, ces pâtes ont moins de saveur et sont d’une texture plus ferme à temps de cuisson égal. Ce qui, selon les personnes atteintes de la maladie coeliaque qui les ont intégrées à leur alimentation, incite à ajouter plus de beurre ou de sauce… Une mauvaise idée sur le plan calorique.

Un pain moins salé mais sans texture

Emblème de l’alimentation française, la baguette s’accommode mal du sans gluten. Et pour cause, il permet d’obtenir une mie bien aérée. Sur le plan nutritionnel, le pain sans gluten compte généralement moins de sel et moins de protéines que le pain classique. Mais pour obtenir une texture et un goût adéquats, des matières grasses et de l’amidon de maïs sont souvent ajoutés au mélange de farines. Amélie Lemray déconseille donc le pain sans gluten à ceux qui peuvent s’en passer.

Des tartines craquantes à croquer

Voici un aliment sans gluten très intéressant ! Ces tartines craquantes contiennent moins de gras et de sucre que leur célèbre modèle les Cracottes. Elles rivalisent sur le plan gustatif et elles font l’impasse sur l’huile de palme. Farine de sarrazin, farine de riz et sel : leur étiquette très courte a tout pour plaire.

« C’est sans doute un produit mis sur le marché plus récemment. Les formulations s’améliorent d’année en année », souligne la diététicienne.

La sauce soja, une bombe salée !

La sauce soja est un mélange de graines de soja et de blé fermentées. La version traditionnelle est déjà très salée (14 g de sel pour 100 g), mais celle sans gluten (qui ne contient que des graines de soja) est catastrophique : 18,3 g de sel aux 100 g pour compenser la disparition de saveur des grains de blé torréfiés avant fermentation. Un bon point quand même : zéro sucre dans la sauce soja sans gluten, contre 13 g dans la recette standard. Avis aux amateurs de sushis, avec ou sans gluten cette sauce est donc à consommer avec parcimonie.

Par Sophie Cousin

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Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour vous?


À la pharmacie, il y a des rayons complet de vitamines promettant santé, vitalité, protection, renforcement du système immunitaire. Et pour attirer les enfants, on les présente de formes diverses en plus d’être sucrées. Mais en avons-nous vraiment besoin ? À part certaine carence due à des maladies, une grossesse ou des régimes restrictifs, les vitamines ne sont pas essentiels et certains seraient même peu recommandé. C’est une alimentation équilibrée que nous devons privilégier.
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Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour vous?

Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour

BODU9 VIA GETTY IMAGES

Lisez ceci avant de prendre des suppléments.

  • Par Philippe Lépine

Elles goûtent comme des bonbons et sont censées nous sauver d’un vilain rhume pendant la saison froide. Mais les mutivitamines gélifiées sont-elles vraiment efficaces, et même bonnes pour la santé? Tour d’horizon.

«Des vitamines en comprimés et en gélatine, c’est du pareil au même», explique d’abord la nutritionniste Annie Ferland, derrière le blogue Science & Fourchette.

Les adultes et les enfants auraient donc une préférence pour celles de type «jujube» pour leur goût, plus sucré et fruité, mais aussi parce qu’elles sont plus faciles à avaler.

Trop sucré?

Qu’ils soient en forme de Pierrafeu ou simplement de gélules, les bonbons vitaminés ont inévitablement plus de sucre que les comprimés.

Multivitamines

MONTAGE HUFFPOSTMultivitamines

Avec l’alimentation nord-américaine déjà bien riche en sucre, on pourrait bien se passer de ce sucre supplémentaire, mais la teneur demeurerait tout de même inoffensive dans la plupart des produits proposés sur le marché.

La plupart des multivitamines en gelée contiennent entre 1,5g et 3g par portion recommandée (deux jujubes par jour), soit l’équivalent de plus ou moins 1/2 cuillère à thé. À titre indicatif, l’Organisation mondiale de la Santé recommande d’en consommer maximum 12 cuillères à thé par jour.

«La quantité de gélatine [et de sucre] dans un enrobage, c’est insignifiant [en termes d’effets physiologiques] si on le met dans la perspective de la globalité de nos apports énergétiques journaliers», confirme Annie Ferland.

Comme leur goût est alléchant, il faut cependant faire attention de ne pas les consommer comme de réelles friandises, risquant un surplus de vitamines, de sucre ou faux sucre puis une déficience sur le plan de la santé dentaire.

Bon pour le système immunitaire?

Sur les tablettes, la plupart des flacons de suppléments vitaminés font la promotion d’un «système immunitaire renforcé», mais selon plusieurs scientifiques et nutritionnistes, leur apport ne serait que minimal. Autrement dit, une alimentation saine et équilibrée suffit à nous procurer toutes les vitamines nécessaires à un maintien d’un système immunitaire fort. 

Seules les personnes qui souffrent d’une carence due à une maladie comme l’anémie, une grossesse, ou un régime restrictif en retireraient un réel bénéfice.

«Une alimentation riche en végétaux reste toujours la clé tant pour avoir plus d’énergie l’automne venu que pour renforcer son système immunitaire», affirme la célèbre nutritionniste québécoise Isabelle Huot.

Ce qui l’inquiète avec la prise de suppléments, c’est que les gens qui en consomment ont tendance à négliger les fruits et légumes, pensant avoir tous les nutriments nécessaires pour passer à travers leur journée.

Si vous croyez en avoir besoin, avant de dévaliser les pharmacies, Annie Ferland recommande de consulter d’abord un nutritionniste pour faire un bilan nutritionnel et évaluer s’il y a un réel besoin d’avaler des suppléments pour avoir un régime équilibré.

« Parce que prendre des suppléments, ça vide rapidement un portefeuille. Dans la majorité des cas, une rencontre avec une nutritionniste va être rentable assez rapidement», dit-elle.

Supra trop vitaminé

Ceux qui croient qu’on n’a jamais assez de vitamines devraient particulièrement se tenir loin de la pharmacie. Des études démontrent que les excès de suppléments, de bêta-carotène et vitamine E par exemple, augmentent même les risques de cancer. 

Autre exemple : la vitamine A consommée en trop grand quantité peut causer des complications du foie. Cette vitamine liposoluble est absorbée par l’organisme grâce aux acides biliaires, ces acides qui servent à l’absorption du gras, et stimule le système immunitaire. Consommée avec des aliments riches en vitamine A comme le lait, les oeufs ou les poissons gras, une surdose peut devenir préoccupante pour le foie, explique la professeure en médecine et chef du département de nutrition à l’Université de Californie, Zhaoping Li, en entrevue avec nos collègues du HuffPost américain. 

En revanche, la vitamine B serait plus inoffensive pour notre système, selon Dr. Li. Comme elle est soluble dans l’eau, le corps absorbe ce dont il a besoin, puis le reste est filtré dans les reins, évitant qu’un surplus stagne dans le système.

La spécialiste rappelle une chose importante : même si des études font la promotion de certains suppléments, il n’y a aucune preuve qu’il y a une vitamine meilleure qu’une autre. D’autres recherches invalident même les prétendus bienfaits précédemment vantés. La plupart des experts sont d’accord : la clé, c’est une alimentation saine et équilibrée. Pas les pilules.







Les Canadiens font le plein

La plus récente Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, qui s’attardait aux suppléments vitaminiques chez les adultes, révélait en 2004 que pas moins de 38% des femmes et 24% des hommes de 31 à 50 ans avalent des suppléments. Pour les Canadiens de 51 à 70 ans, ce nombre passe de 55% pour les femmes et 29%.


https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Les boissons sucrées, les jus de fruits avec ou sans sucre ajouté, le café et thé si sucré, augmenteraient le cancer en plus des autres maladies qui sont déjà connu. Aujourd’hui, les enfants et adultes boivent beaucoup de jus de fruits ainsi que des boissons sucrées en tout genre. Il serait bon de changer les habitudes.
Nuage


Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Des verres de cola et de jus de fruits vus de près.

L’avertissement qui accompagne l’étude touche les boissons gazeuses, mais aussi les jus de fruits.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Boire régulièrement des boissons sucrées, même si ce n’est qu’un petit verre par jour, pourrait favoriser l’apparition de cancers, suggère une étude française publiée jeudi. Et il n’est pas seulement question des boissons gazeuses ou ultratransformées : les jus de fruits purs sont aussi au banc des accusés.

En hausse depuis plusieurs décennies un peu partout dans le monde, mais en particulier en Occident, la consommation de boissons sucrées est déjà associée à un risque accru d’obésité, un problème lui-même reconnu comme contribuant à l’augmentation du risque de cancers. Elle est également associée à une plus grande incidence de diabètes de type 2 et à un risque plus élevé d’hypertension ou de troubles cardiaques, entre autres.

Des chercheurs de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN) française ont voulu évaluer le lien, moins étudié, entre les boissons sucrées et le risque de cancer. Ils ont publié les résultats de leur travail dans The British Medical Journal (BMJ).

Nous avons constaté qu’une augmentation de la consommation de boissons sucrées était clairement associée au risque global de cancer et de cancer du sein. Les auteurs de l’étude

« Une augmentation de 100 ml par jour en moyenne de la consommation de boissons sucrées, ce qui correspond à un petit verre ou près d’un tiers de cannette standard [330 ml en Europe et 355 ml en Amérique du Nord], est associée à une augmentation de 18 % du risque de cancer », relève la Dre Mathilde Touvier, directrice de l’ErenÉquipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle, une équipe mixte InsermInstitut national de la santé et de la recherche médicaleInraInstitut national de la recherche agronomiqueCnamConservatoire national des arts et métiers-Université de Paris.

La hausse du risque est de 22 % pour le cancer du sein.

Un élément qui peut surprendre est que l’augmentation du risque de cancer est présente, qu’il s’agisse de boissons gazeuses, de cocktails sucrés ou de jus de fruits purs sans sucre ajouté, selon l’étude. Le thé ou le café, s’ils sont sucrés, sont aussi du lot.

Les chercheurs ont constaté une progression de 30 % du diagnostic de « tous les cancers » chez les participants consommant le plus de boissons sucrées.

La mammographie d'une femme.

Boire un petit verre de boisson sucrée par jour est lié à une hausse de 22 % du risque d’être atteinte d’un cancer du sein.

PHOTO : ISTOCK

On parle d’« association », puisque l’étude dite observationnelle ne permet pas de démontrer un lien de cause à effet. Mais elle montre bel et bien une « association significative », d’après la Dre Touvier, dont l’équipe a tenu compte des autres facteurs qui auraient pu influer sur les résultats, comme l’âge, le mode de vie, l’activité physique ou le tabagisme.

« C’est le sucre qui semble jouer le rôle principal dans cette association avec le cancer », qui ne semble pas pouvoir être expliquée simplement par une prise de poids des participants, explique la chercheuse.

Mieux vaut donc « réduire le sucre », souligne-t-elle.

Ces résultats devront encore être reproduits dans d’autres études à grande échelle avant d’être considérés comme éprouvés, soulignent les chercheurs. D’autres recherches seront donc nécessaires.

Néanmoins, les présents résultats laissent croire que les boissons sucrées, qui sont largement consommées dans les pays occidentaux, pourraient représenter un facteur de risque modifiable pour la prévention du cancer, ajoutent-ils.

C’est là la bonne nouvelle : il s’agit d’une habitude alimentaire que chacun a le pouvoir de modifier.

Qu’en est-il de l’aspartame et de la saccharine?

Aucun lien n’a été établi entre la consommation de boissons artificiellement sucrées, donc avec des édulcorants, et le risque de cancer.

Toutefois, la portée statistique de l’analyse à ce chapitre est probablement limitée par la consommation relativement faible de boissons contenant des édulcorants artificiels chez les participants, estiment les chercheurs.

Ainsi, ce n’est pas parce qu’un lien n’a pas été trouvé dans cette étude qu’il n’y a pas de risque, avertit Mathilde Touvier.

Les édulcorants ne représentent pas une alternative et ne sont clairement pas recommandés sur le long terme. La Dre Mathilde Touvier, directrice de l’Eren et une des auteures de l’étude

Une boisson sucrée contient au moins 5 % de sucre : 250 ml de pur jus d’orange sans sucre ajouté contient plus de 20 grammes de sucre – environ deux cubes.

Si tu te mettais 10 cuillerées à thé de sucre dans la bouche, je ne suis pas certaine que tu aurais le goût de prendre ça, illustre la nutritionniste Thérèse Laberge Samson. Les gens ne le réalisent pas, parce que c’est tout dilué.

Un tableau qui illustre les quantités de sucre pour chaque boisson.

L’Organisation mondiale de la santé recommande au plus 12,5 grammes de sucre par jour pour un enfant.

PHOTO : RADIO-CANADA / KRISTEL MALLET

Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, souligne que les enfants doivent être habitués à ne pas boire trop de ces boissons : Un jus dans la boîte à lunch tous les jours, c’est trop.

C’est du sucre liquide, donc ça entre rapidement dans l’organisme. C’est ça, la problématique autour de la boisson sucrée : la vitesse à laquelle ce sucre est métabolisé. Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids

Que boire, alors?

S’il est facile de comprendre que réduire sa consommation de boissons sucrées ne peut être que bénéfique, passer à l’action paraît moins simple.

Ce n’est pas facile de se défaire de ça, mais avec le temps, on peut y arriver, signale Thérèse Laberge Samson, qui recommande d’y aller progressivement, en diminuant les quantités et la fréquence.

La solution, c’est une bouteille d’eau dans la boîte à lunch, plaide Corinne Voyer. On a perdu ce réflexe, on a l’impression qu’on n’accompagne pas le repas de notre enfant en mettant une bouteille d’eau, mais ça reste la boisson idéale.

Si l’eau reste la meilleure boisson à consommer au quotidien, Mme Laberge Samson admet qu’on peut s’en lasser.

La diététiste et nutritionniste conseille donc d’y ajouter un peu de saveur, même si c’est en y pressant quelques gouttes d’essence artificielle, disponible en épicerie, en autant que ce soit fait avec modération. Mais elle suggère surtout d’y ajouter des morceaux de fruits écrasés, du concombre, de la menthe, voire des fines herbes, ou encore de la gazéifier soi-même avec un appareil prévu à cette fin.

 Je pense que l’eau gazéifiée que tu peux faire à la maison est tellement un bon substitut.

Il faudra toutefois apprivoiser les goûts moins prononcés. Les gens ont pris des habitudes et c’est difficile de se débarrasser de ces habitudes, de délaisser les boissons gazeuses, convient Mme Laberge Samson.

Il y a aussi le lait, mais tu ne partiras pas pour la journée avec une bouteille de lait!

Le café et surtout le thé, idéalement sans sucre, restent de bons choix en quantités raisonnables, mais il faudra faire attention à la caféine. Les jeunes prennent beaucoup de thé glacé qu’ils achètent tout fait et qui est donc très sucré. Ils devraient plutôt se faire du thé maison, pas trop fort, parce qu’il y a de la caféine dans le thé, et y mélanger un peu de jus de citron, de lime ou d’orange , suggère aussi Mme Laberge Samson. Même pour les plus jeunes, un thé très doux peut être approprié, croit-elle.

Cela dit, il ne faut pas éliminer tout ce qui nous fait plaisir.

Un petit verre de jus d’orange de temps en temps ne fera pas trop de mal, en autant qu’on n’en boive pas toute la journée. Thérèse Laberge Samson, diététiste et nutritionniste


Méthodologie de l’étude

Les chercheurs ont interrogé plus de 101 000 adultes participants à l’étude française NutriNet-Santé, âgés en moyenne de 42 ans et dont 79 % étaient des femmes. Ils ont répertorié leur consommation de quelque 3300 aliments et boissons.

Les participants ont été suivis sur une période allant jusqu’à neuf ans, de 2009 à 2018. Mais la durée médiane de ce suivi a été d’un peu plus de cinq ans.

Ils ont rempli au moins deux questionnaires diététiques validés en ligne portant sur leur alimentation et leur consommation quotidienne de boissons sucrées [dont les 100 % jus de fruits] ou artificiellement sucrées.

Au cours du suivi, 2193 cas de cancer ont été relevés en moyenne à 59 ans.

Pour les auteurs, ces résultats « confirment la pertinence des recommandations nutritionnelles existantes pour limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les jus de fruits purs à 100 %, ainsi que des mesures politiques » telles que les taxes et restrictions commerciales à leur encontre.

Pourtant, il y a un an, le comité sur les maladies non transmissibles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris ses distances par rapport à un appel en faveur d’une taxation des boissons sucrées que celle-ci avait elle-même lancé deux ans plus tôt.

En 2016, l’OMS avait estimé qu’une augmentation de 20 % du prix des boissons sucrées en réduirait considérablement la consommation.

Mais en 2018, le comité concluait que certains points de vue étaient contradictoires et ne pouvaient être résolus, une position qui avait surpris et troublé de nombreux experts.

Thérèse Laberge Samson préconise pour sa part une approche plus musclée : elle souhaiterait que Santé Canada impose une limite sévère à la quantité de sucre que peuvent contenir les boissons, en particulier les boissons énergétiques colorées qui sont prisées des jeunes.

Avec les informations de Agence France-Presse

https://theoldreader.com/

Le Saviez-Vous ► 17 aliments «santé», mais caloriques ou peu nutritifs


Bien des aliments cité ci-bas, sont bon pour la santé, sauf que ceux préparer par les industries alimentaires, ajoutent des additifs, beaucoup de sucre et de sel et peu d’aliments sains.

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17 aliments «santé», mais caloriques ou peu nutritifs

Aliment santé : les barres énergétiques faibles en sucre.ALEXEILOGVINOVICH / SHUTTERSTOCK


Sélection du Reader’s Digest

Vous croyez que ces aliments «santé» vous aident à perdre du poids ou à bien vous nourrir? Soit parce qu’ils sont très caloriques ou peu nutritifs, ces aliments ne sont pas aussi bons que vous ne le croyez.


Vous croyez que ces aliments «santé» vous aident à perdre du poids ou à bien vous nourrir? Soit parce qu’ils sont très caloriques ou peu nutritifs, ces aliments ne sont pas aussi bons que vous ne le croyez.


Des galettes végé contenant beaucoup d'additifs sont peu nutritivesMARGOUILLAT PHOTO / SHUTTERSTOCK

Des galettes végé contenant beaucoup d’additifs sont peu nutritives

Les galettes végés, qui sont un choix régime pour ceux et celles qui essaient de couper les viandes, peuvent être bonnes pour la santé. Mais beaucoup des versions transformées et congelées contiennent plus d’additifs – utilisés pour créer cette texture de burger – que les légumes réels, a expliqué la nutritionniste Lona Sandon à WomansDay.com. Pour vous assurer que votre galette végé regorge de vrais bons légumes, Lona Sandon vous conseille de vérifier la liste des ingrédients pour vous assurer que les légumes sont bien répertoriés tout en haut.

Aliment santé : les tranches de dinde faibles en sodium.OLGA NAYASHKOVA / SHUTTERSTOCK

La dinde emballée n’est pas vraiment un aliment santé

Oui, la dinde est une bonne protéine maigre, et dans un sandwich de grains entiers avec de la laitue, des tomates et d’autres légumes, ce n’est pas un mauvais choix de lunch. Ici, le coupable, c’est le sodium; une portion de 55 g (2 oz) de certaines marques contient presque un tiers de la limite recommandée de sodium, selon CookingLight.com. Option santé : achetez des tranches de dinde faibles en sodium (recherchez moins de 350 mg de sodium par portion de 55 g/2 oz) ou du rôti de dinde que vous trancherez vous-même.

Aliment santé : les barres énergétiques faibles en sucre.ALEXEILOGVINOVICH / SHUTTERSTOCK

Des barres énergétiques dites santé sont très caloriques

Félicitez les génies du marketing qui ont trouvé le moyen de vendre des aliments « santé » qui contiennent plus de sucre et de calories que certaines barres de friandises!

« Les barres protéinées sont essentiellement des substances chimiques transformées », a dit sur iVillage.com le Dr Garth Davis, chirurgien spécialiste de l’obésité à la Clinique Davis de Houston (Texas) et auteur d’un livre sur la chirurgie bariatrique.

Si vous allez en manger, choisissez celles qui ont moins de 200 calories et moins de 20 g de sucre par portion, recommande WomansDay.com. Très important aussi : lisez les étiquettes pour choisir les barres qui ont aussi peu d’ingrédients que possible. Certaines marques comme KIND et Larabar contiennent seulement des noix, des fruits secs et des graines.

Aliment santé : un muffin fait maison faible en sucre et en matière grasse.BRENT HOFACKER / SHUTTERSTOCK

Les muffins au son sont riches en gras et caloriques

Simples et humbles, les muffins au son semblent être les héros du petit déjeuner. Mais alors que le son lui-même est une bonne source de fibres de grains entiers, il devient beaucoup moins nutritif lorsqu’il est cuit dans un muffin avec plein de sucre, de farine et de gras.

« Selon sa taille, un muffin au son peut avoir plus de calories et de sucre qu’un beigne », a dit la nutritionniste Joan Salge Blake, auteure du livre Nutrition & You, à WomansDay.com.

Si vous avez vraiment envie d’un muffin, faites-le vous-même en suivant une recette à base de farine de blé entier et en remplaçant le beurre par de la compote de pommes.

Aliment santé : le pain à la farine de blé non blanchie.CHAMILLE WHITE / SHUTTERSTOCK

Le pain multigrains contient parfois très peu de fibres et s’avère peu nutritif

Les mots « multigrains », « blé » ou « 7 grains » sont parfois trompeurs, explique CookingLight.com. Beaucoup de pains marqués de cette façon contiennent en fait des grains raffinés, sans les fibres des grains entiers qui peuvent faire monter votre glycémie plus rapidement après en avoir mangé, et vous donner des fringales. Achetez votre pain de façon plus intelligente! Si la première farine qui figure sur l’étiquette est raffinée (cherchez les mots « blanchis » ou « farine de blé enrichie non blanchie »), il ne s’agit pas d’un produit de grains entiers.

Aliment santé : le gruau fait maison.VLADISLAV NOSEEK / SHUTTERSTOCK

Le gruau instantané aromatisé n’est pas une option santé

C’est du grain entier, un choix de petit déjeuner sain et facile à faire, auquel vous pouvez ajouter des petits fruits, des graines de lin et des noix qui sont très santé. Alors qu’est-ce qui ne va pas avec le gruau d’avoine? Eh bien, les sachets aromatisés contiennent plus de sucre, et de sodium que les flocons d’avoine ou l’avoine épointée naturels, note Prevention.com. Une meilleure solution : coiffez du gruau ordinaire de fruits frais ou d’un peu de miel.

Le beurre d'arachide allégé est riche en sucreFORTYFORKS / SHUTTERSTOCK

Le beurre d’arachide allégé est riche en sucre

Oui, le gras des noix est bon pour vous! Une étude récente de Harvard a trouvé que les personnes qui mangeaient 30 g (1 oz) de cacahuètes par jour, soit l’équivalent d’une petite poignée, diminuaient leur risque de décéder de 20 % par rapport à celles qui n’en mangeaient pas. Par ailleurs, si vous comparez l’étiquette de beurre d’arachide régulier et avec moins de gras, vous verrez que le nombre de calories est à peu près égal. La différence, note CookingLight.com, c’est que la version allégée ajoute du sucre pour compenser le manque de gras. Donc, choisissez le type régulier qui contient des gras et permet de mieux calmer les fringales, et tenez-vous-en à 1 à 2 c. à soupe par portion.

Le couscous n'est pas bon pour la santéANASTASIA_PANAIT / SHUTTERSTOCK

Le couscous n’est pas bon pour la santé

Ce grain d’allure exotique, qui semble être un accompagnement vertueux, n’en est pas un. Le couscous est plutôt une pâte minuscule – un grain raffiné semblable aux pâtes blanches, selon BestHealthMag.com. Recherchez le couscous de blé entier, ou choisissez un grain entier comme le quinoa, qui sont riches en fibres.

Les sushis ne contiennent que très peu de fibres et de légumesGRAFVISION / SHUTTERSTOCK

Les sushis ne contiennent que très peu de fibres et de légumes

Du poisson frais, sans sauce – un aliment santé, n’est-ce pas? Nous avons tendance à manger beaucoup de sushis pour nous sentir rassasiés, et ces roulés contiennent surtout du riz et très peu de légumes. Selon la nutritionniste Rachel Beller de The Biggest Loser, un rouleau californien est l’équivalent de deux sandwichs au simili crabe. Un rouleau de thon épicé correspond à un sandwich et demi de thon à la mayonnaise. Une meilleure solution : demandez des rouleaux enveloppés dans du concombre ou avec moins de riz et apaisez votre faim avec une salade très protéinée à l’edamame.

Aliment santé : les craquelins de riz sont peu nutritifs.MMKARABELLA / SHUTTERSTOCK

Les craquelins de riz sont peu nutritifs

Légers et aériens, les craquelins et les gâteaux de riz sont le cliché par excellence d’une collation. Mais ils manquent de fibres et peuvent contenir beaucoup de sodium, fait remarquer BestHealthMag.com. Par ailleurs, les craquelins de riz sont en fait denses sur le plan des glucides : ils ont un ratio élevé de grammes de glucides par rapport à leur poids. (Les aliments « denses » en glucides peuvent modifier l’équilibre de votre flore intestinale et déclencher l’inflammation.) Un craquelin de riz ordinaire ne pèse que 9 g, mais 80 % de ceux-ci sont des glucides. En comparaison, une petite pomme de terre – beaucoup de gens pensent que c’est un « mauvais » glucide – pèse 170 g, mais les glucides ne représentent que 23 % de ce poids.

Le lait de riz n'est pas l'aliment santé que vous croyezRIMMA BONDARENKO / SHUTTERSTOCK

Le lait de riz n’est pas l’aliment santé que vous croyez

À moins qu’il ne soit enrichi, le lait de riz est « simplement de l’eau de riz, naturellement riche en glucides et pauvre en protéines et en calcium », a dit à Prevention.com la nutritionniste Bethany Thayer, directrice du Centre pour la promotion de la santé et la prévention des maladies au Henry Ford Health System, à Detroit.

Si vous pouvez manger des produits laitiers, vous feriez mieux de boire du lait de vache biologique écrémé, qui contient du calcium, du potassium, des vitamines A, D et B12, de la riboflavine et du magnésium. Les laits de soja et d’amande sont les meilleurs substituts des produits laitiers.

Aliment santé : le mélange montagnard fait maison.IGORS RUSAKOVS / SHUTTERSTOCK

Le mélange montagnard n’est pas très nutritif

La plupart des nutritionnistes vont conseiller de prendre des collations comprenant à la fois des glucides, des protéines et des fibres pour une énergie soutenue; un mélange montagnard semble être le parfait exemple. Mais les versions commerciales regorgent souvent d’ajouts qui ne sont pas aussi nutritifs qu’on voudrait, comme des raisins secs enrobés de « yogourt », des chips de banane frite, des bâtonnets de sésame ou des noix salées, selon DrOz.com. Préparez vous-même un mélange santé contenant principalement des noix et des graines, du chocolat noir et des fruits secs.

Aliment santé : les bretzels ne sont pas un choix sain.SHARAF MAKSUMOV / SHUTTERSTOCK

Les bretzels ne sont pas un choix sain

Avec moins de calories et de grammes de lipides que la plupart des croustilles, les bretzels semblent bons pour la santé. Mais « presque toutes les marques de bretzels sont fabriquées à partir des mêmes ingrédients de base : farine blanche (farine de blé dépouillée de ses nutriments et de ses fibres), levure, sel et peut-être un peu d’huile végétale ou de sirop de maïs, selon la nutritionniste Joy Bauer sur Today.com. Il est évident, d’après la liste des ingrédients, que cette collation populaire est à peu près dépourvue d’éléments nutritifs. »

Bauer recommande de chercher une marque faite avec de la farine de blé entier ou de manger à la place des craquelins de grains entiers, des croustilles de soja ou du maïs soufflé.

Aliment santé : évitez les roulés et pâtes à l’épinard.NITR / SHUTTERSTOCK

Les roulés et pâtes à l’épinard ne sont pas de bons choix pour la santé

Ne laissez pas la teinte verte vous tromper.

« La quantité réelle d’épinards dans ces tortillas est ces pâtes est infime par rapport à ce que vous obtiendriez si vous aviez ajouté vous-même des épinards aux roulés ou aux pâtes », selon la diététiste Sarah Haan sur SparkPeople.com.

Mangez des pâtes et des tortillas de grains entiers, en ajoutant des feuilles d’épinard frais pour avoir les vitamines du complexe B, les fibres, le fer et le calcium que ce légume vert feuillu contient.

Aliment santé : les chips de banane sont caloriques.FRANTISEK KECLIK / SHUTTERSTOCK

Les chips de banane sont caloriques et peu rassasiantes

Peu importe comment vous les coupez, elles sont inférieures à leur source originale, selon iVillage.com. Une banane nature vous offre des fibres, du potassium, de la vitamine C et moins de calories et de gras. Une portion de 30 g (1 oz) de ces chips peu rassasiantes, qui sont frites, a environ 150 calories, alors qu’une banane moyenne n’en a que 105.

Aliment santé : évitez les fèves au four.ZIASHUSHA / SHUTTERSTOCK

Les fèves au four ne sont pas un choix santé

Les fèves sont bonnes pour la santé.

Les fèves au four en revanche « sont un mélange désordonné d’haricots pinto, de sucre, de sirop et de mélasse avec un nombre de calories inutilement élevé », a dit la nutritionniste Rania Batayneh iVillage.com.

Ajoutez simplement des haricots pinto ou rognons ou des pois chiches, cuits nature, pour relever salades et plats de pâtes.

TERI VIRBICKIS/SHUTTERSTOCK

Le thé vert en bouteille n’est pas bon pour la santé

Vous buvez une boisson santé bourrée d’antioxydants ou l’équivalent de l’eau sucrée? Un rapport de ConsumerLab.com l’été dernier a révélé que certaines marques de thé en bouteille ne contenaient presque aucun EGCG, l’antioxydant puissant lié à la prévention du cancer et à la perte de poids ou des quantités beaucoup plus faibles que ce qui est revendiqué sur l’étiquette.

« Si vous êtes à la recherche d’une boisson sucrée, rafraîchissante, allez-y pour du thé en bouteille, a déclaré la nutritionniste Conner Middelmann-Whitney sur PsychologyToday.com. Mais si vous buvez du thé pour diminuer votre risque de cancer, de maladies cardiaques, d’ostéoporose et de plein d’autres affections dégénératives, faites infuser votre propre thé ».

https://www.selection.ca/

Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude


En temps que société, nous devons fait un gros ménage en alimentation, surtout les aliments transformés . Interdire toute publicité sur les aliments qui ne signalent rien de bon au corps, et trouver une façon pour rendre l’alimentation plus agréable et plus accessible
Nuage


Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude

Les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

PHOTO DANIEL BECERRIL, ARCHIVES REUTERS

La Presse Canadienne
Montréal

Une nouvelle recherche révèle qu’une alimentation riche en aliments ultra-transformés est associée à l’obésité, au diabète et à l’hypertension artérielle, des facteurs de risque des maladies du coeur et de l’AVC.

La recherche commandée par la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC précise que comparativement à l’ensemble de la population canadienne, les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

Jean-Claude Moubarac, professeur adjoint au département de nutrition de l’Université de Montréal et auteur de la recherche, affirme qu’il s’agit de la première étude au Canada à démontrer le lien entre une consommation accrue de tels aliments et la prévalence de plusieurs maladies chroniques.La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC explique que les aliments ultra-transformés contiennent beaucoup d’ingrédients ajoutés et qui ont subi une panoplie de traitements. Il s’agit, par exemple, des croustilles, des bonbons, de la crème glacée, des céréales à déjeuner sucrées, des soupes emballées, des croquettes de poulet et des hot-dogs.

Ces aliments contiennent peu d’aliments entiers, voire aucuns. Ils sont souvent riches en calories, en sucres libres, en sodium ou en gras saturés. La Fondation signale qu’ils sont fortement présents dans l’offre alimentaire, peu coûteux et intensément publicisés.

La consommation moyenne d’aliments ultra-transformés chez les adultes canadiens représente 47 % des calories quotidiennes, selon l’étude. Une recherche antérieure de M. Moubarac révélait que c’est pire chez les jeunes âgés de 9 à 13 ans : 60 % des calories consommées proviennent de cette catégorie d’aliments.

La Fondation prône un resserrement des politiques et des lignes directrices compte tenu de la prolifération des aliments ultra-transformés, emballés et prêt-à-manger. Elle espère aussi la mise en oeuvre de politiques comme l’étiquetage nutritionnel obligatoire sur le devant des emballages et des restrictions en matière de publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants.

https://www.lapresse.ca/

Les jus de fruits aussi peuvent augmenter le risque de mort prématurée


Quand j’étais petite, on avait droit de temps à autre à une boisson gazeuse, mais généralement au repas, c’était du lait. Je ne me souviens pas d’avoir bu beaucoup de jus de fruits. Aujourd’hui, le jus ou les boissons gazeuse on remplacer le lait et l’eau, ce qui n’est guère mieux, car ils sont souvent trop sucrés.
Nuage


Les jus de fruits aussi peuvent augmenter le risque de mort prématurée



Boire des sodas, ce n’est pas bon pour la santé. C’est un fait établi. Ce qui l’est peut-être moins, c’est que boire des jus de fruits pourrait également mettre notre santé en danger. C’est du moins ce que conclut une récente étude.

Aux États-Unis, la moitié de la population déclare consommer au moins une boisson sucrée par jour. Et les efforts visant à modifier ces habitudes de consommation portent essentiellement sur les enfants et les sodas. Mais une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Harvard (États-Unis) suggère aujourd’hui que les adultes devraient également être visés. Tout comme les jus de fruits.

En effet, les sucres présents dans les jus – même s’ils sont à 100 % naturels – ressemblent beaucoup aux sucres que l’industrie ajoute en masse aux sodas. Et les analyses des données de santé de plus de 13.000 Américains semblent montrer qu’une surconsommation de jus de fruits peut mener à une augmentation du risque de mort prématurée de 9 à 42 %.

Les jus de fruits jouissent d’une image saine. Pourtant, des travaux montrent qu’ils pourraient, tout comme les sodas, nuire à notre santé. © silviarita, Pixabay License

Les jus de fruits jouissent d’une image saine. Pourtant, des travaux montrent qu’ils pourraient, tout comme les sodas, nuire à notre santé. © silviarita, Pixabay License

Rien de tel… que l’eau !

Ainsi les chercheurs associent les jus de fruits – même s’ils restent moins délétères, grâce notamment aux nutriments qu’ils renferment – à un risque accru de développer un diabète ou une maladie cardiaque. 

« Les jus de fruits, mais pas les fruits entiers », précise Marte Guasch-Ferré, chercheur à l’université de Havard.

Les nutritionnistes recommandent d’ailleurs de ne pas consommer plus de 20 centilitres de jus de fruits par jour.

Les smoothies à base de fruits sont, quant à eux, généralement très caloriques. Les jus de légumes sont plus intéressants de ce point de vue, mais souvent riches en sel. 

« Pour ce que nous en savons aujourd’hui, l’eau reste la boisson idéale. Et pour remplacer les boissons sucrées, mieux vaut opter pour du thé ou du café… sans sucre ni lait », conclut Marte Guasch-Ferré


https://www.futura-sciences.com/

Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation


Même si l’étude des liens sur la mauvaise alimentation et les décès n’est pas établi avec autant de certitude que la cigarette, il semble quand même clair qu’une mauvaise alimentation comporte des gros risques sur la santé cardiovasculaire ainsi que le diabète.
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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation

 

Selon l'étude, les boissons sucrées, la viande transformée... (PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS)

Selon l’étude, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

 

Agence France-Presse
Paris

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi.

La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude publiée dans The Lancet.

En janvier, la revue médicale avait publié une première étude réalisée par les mêmes scientifiques. 

Elle préconisait de diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et de doubler celle des fruits, des légumes et des noix pour aboutir à un régime bon pour la santé et pour l’environnement.

L’étude publiée jeudi porte sur 195 pays. Selon ses conclusions, les principales carences dans l’alimentation mondiale concernent les noix et les graines, le lait et les céréales complètes. À l’inverse, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

« Cette étude montre ce que nous sommes nombreux à penser depuis des années : une mauvaise alimentation est responsable de davantage de morts qu’aucun autre facteur de risque au monde », a affirmé l’un des auteurs, Christopher Murray.

Il dirige l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

L’étude met en évidence de grosses disparités selon les pays. Ceux avec les plus importants taux de décès liés à une mauvaise alimentation sont l’Ouzbékistan et l’Afghanistan.

À l’inverse, ceux où cette proportion est la plus faible sont Israël, la France, l’Espagne et le Japon.

Les auteurs reconnaissent toutefois des limites à leur étude. Parmi elles, le fait que le lien entre l’alimentation et les décès ne peut être établi avec autant de certitude que dans le cas d’autres facteurs de risques, par exemple le tabac.

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