Le Saviez-Vous ► 7 choses inattendues que votre chien peut "flairer"… bien avant vous


Les chiens ont du flair ! On sait depuis longtemps, qu’ils sont très utiles pour retrouver des personnes disparues, ou même des voleurs. Depuis quelques années, les chiens sont de plus en plus reconnus pour leur flair dans d’autres domaines. Ils sont capables de détecter certains cancers, grossesse, glycémie, et même les changements du temps.
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7 choses inattendues que votre chien peut « flairer »… bien avant vous

image: Flickr

Les chiens sont les meilleurs amis de l’homme. Encore plus que les chats, ces anges à quatre pattes sont aussi considérés comme de véritables gardiens qui veillent sur nos vies, mais aussi sur notre santé. Saviez-vous que l’odorat développé des chiens peut aussi « intercepter » des maladies organiques d’une ampleur considérable ?

C’est donc vrai que le flair de nos amis à quatre pattes peut parfois « sauver » nos vies ! Voici sept choses que nos amis les chiens arrivent à repérer pour notre plus grande surprise !

Ils peuvent « flairer » les pathologies cancéreuses : les recherches scientifiques les plus récentes ont confirmé la théorie selon laquelle les chiens peuvent « sentir » de nombreuses pathologies cancéreuses dans notre organisme ; par exemple, grâce à l’odeur de l’urine, nos amis à quatre pattes peuvent détecter le cancer de la prostate et de la vessie, car les cellules atteintes dans notre organisme produisent un type spécifique de protéines que les chiens peuvent intercepter.

  • Ils peuvent « prédire » une crise d’épilepsie : non seulement les chiens ont un « nez » exceptionnel pour les maladies cancéreuses en cours, mais ils peuvent aussi prédire environ 45 minutes à l’avance si une crise d’épilepsie surviendra, car les animaux domestiques ont une prédisposition génétique à percevoir une odeur spécifique que cette condition médicale produit. Pour attirer notre attention, il aboiera continuellement, sans raison apparente.

  • Ils peuvent flairer une grossesse en cours : en plus de tout cela, les chiens peuvent aussi remarquer des changements dans notre corps et notre physique, notamment en cas de grossesse en cours. Des mouvements corporels changeants et de nouvelles odeurs sont les signaux olfactifs que nos chiens perçoivent que quelque chose de totalement nouveau est sur le point de… naître !
  • Ils peuvent percevoir l’arrivée d’une tempête ou d’un ouragan : les chiens ont un contact plus étroit avec la nature que les humains, ce qui leur permet de sentir plus précisément si un phénomène naturel important, tel qu’un tremblement de terre, un cyclone ou une tempête, s’approche. Leur odorat est aussi infaillible dans ce cas !

  • Ils peuvent comprendre que vous avez eu des interactions avec un autre chien : nos amis à quatre pattes comprennent tout, même si nous avons eu une « interaction » avec un autre spécimen à quatre pattes. Il suffira qu’il vous sente à votre retour à la maison pour qu’il reconnaisse avec précision la race, la taille et l’état de santé de l’autre « prétendant ».

  • Ils peuvent sentir une baisse de la glycémie : les chiens ont aussi la capacité extraordinaire de sentir un changement soudain de la glycémie dans notre sang grâce au fort sens de l’odorat qui perçoit une odeur différente dans notre sueur. Cela peut être crucial pour tous les maîtres de chiens qui souffrent de diabète mais qui ne le savent pas encore avec un diagnostic médical précis.


image: Imgur

Ils peuvent distinguer l’identité d’une personne des autres : le sens de l’odorat des chiens est aussi très souvent utilisé par les forces de police pour retrouver des personnes disparues ; c’est parce que leur instinct exceptionnel pour les odeurs est aussi une question de « particularités«  entre une personne et une autre. Pour nos amis à quatre pattes, chaque personne a une empreinte olfactive différente, tout comme chaque environnement, même si celui-ci est dégradé par des parfums ou des signes différents.

Avoir un chien à la maison n’est pas seulement le meilleur remède contre la solitude, une recette parfaite pour le bonheur et la compagnie des jeunes et des plus vieux, il peut aussi avoir des qualités salvatrices que nous n’avions pas imaginées. On pourrait donc dire que tout est question de… nez !

Source:

https://www.curioctopus.fr/

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement


Les animaux aussi peuvent avoir le diabète. Chez le chat, c’est surtout le diabète II qui se voit plus souvent. La médecine vétérinaire, ne sait pas tout ce qui peut affecter un chat, mais des indices comme certains médicaments, l’obésité, la génétique … Cela se traite, et une rémission est envisageable.
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Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

 

Quintus, 18 ans, en rémission du diabète depuis un an

Le diabète du chat est une endocrinopathie grave qui gagne du terrain. Il touche environ 1 chat sur 200. Son traitement est contraignant, mais on peut obtenir de bons résultats (jusqu’à 80% de rémissions) avec une gestion stricte et une détection précoce.

Qu’est-ce que le diabète du chat ?

Le diabète apparaît quand l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, n’arrive plus à faire son travail : faire passer le glucose (sucre) du sang vers les cellules où il sert de carburant (cerveau, muscles…). Une hyperglycémie persistante s’installe : il y a trop de glucose dans le sang de votre matou.

Le diabète du chat peut être provoqué par une incapacité des cellules à bien utiliser l’insuline (insulino-résistance, diabète de type II) ou une insuffisance de la production d’insuline par le pancréas (diabète de type I). Chez le chat, le diabète est en général de type II, mais cette résistance à l’insuline épuise les cellules bêta qui produisent l’insuline dans le pancréas, associant donc au trouble de l’activité de l’insuline des troubles de la sécrétion.

L’excès de glucose dans le sang a des effets néfastes sur les organes du chat, y compris sur le pancréas. Il entrave le fonctionnement des cellules-mêmes qui produisent l’insuline et les endommage. C’est la glucotoxicité.

Il favorise également les infections. Le déficit de glucose dans les cellules de l’organisme met celles-ci en souffrance car elles ne reçoivent plus l’énergie dont elles ont besoin : le chat perd rapidement du poids.

La glycémie normale chez le chat se situe entre 0,6 et 1,45 g/l de sang. En cas de diabète chez le chat, il n’est pas rare de voir ce taux monter au-dessus de 4g/l.

Symptômes du diabète chez le chat

  • Augmentation de la prise d’eau, de la fréquence et du volume des urines (PUPD : (polyuro-polydipsie) ; c’est un des signes les plus précoces de diabète chez le chat.
  • Mictions à côté de la litière
  • Urines collantes
  • Amaigrissement
  • Augmentation de l’appétit
  • Démarche plantigrade (le chat marche sur les talons au lieu des orteils)
  • Modification du comportement (fatigue, léthargie) ou excitation en rapport avec l’alimentation (chat boulimique)

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

 

Diagnostic

Généralement, on remarque que le chat diabétique boit, mange, et urine beaucoup. Le vétérinaire va faire une prise de sang pour mesurer la glycémie. Si elle est élevée, il fera une analyse de fructosamine, qui reflète la moyenne de la glycémie sur les dernières semaines.

Une unique mesure de glycémie pourrait en effet amener à une erreur de diagnostic, le stress provoqué par la visite chez le vétérinaire pouvant faire augmenter la glycémie. La fructosamine confirme que l’hyperglycémie est persistante. On peut aussi répéter les dosages de glycémie à divers moments.

Traitement

Votre vétérinaire va mettre en place une insulinothérapie (injection d’insuline, deux fois par jour). Vous devrez apprendre à faire des injections sous-cutanées, simples à faire.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Il faut savoir que les insulines les plus lentes donnent les meilleurs résultats avec les meilleures chances de rémission. Le suivi de la glycémie à domicile à l’aide d’un glucomètre est aussi un facteur important dans la qualité de la régulation et les chances de rémission.

En parallèle, il est essentiel de trouver une alimentation adaptée qui réponde aux besoins du chat diabétique : riche en protéines, pauvre en glucides. Un taux de glucides de 10% environ est préconisé. Il faut faire maigrir les chats diabétiques en surpoids et grossir les chats maigres.

Le traitement par hypoglycémiants oraux ne donne que 25% de réponse, au mieux une stabilisation avec très peu d’espoir de rémission. Il est inefficace en cas de diabète compliqué d’acidocétose. De plus, il peut être toxique pour les cellules bêta du pancréas qui sont sur-stimulées.

Le traitement du chat diabétique va aussi passer par la correction de tous les facteurs qui peuvent l’être et qui seront traités dans le chapitre Prédisposition.

Rémission

Le chat diabétique peut entrer en rémission et ne plus avoir besoin d’injections d’insuline. Les chances de rémission varient de 25% à 85% suivant l’insuline utilisée et le type de prise en charge.

Les meilleurs taux de réussite sont obtenus avec un suivi intensif de la glycémie à domicile, une insuline à action très lente et une alimentation pauvre en glucides (moins de 10%).

Tous les chats ne sont toutefois pas égaux devant les chances de rémission.

Voici les facteurs qui favorisent une rémission :

  • Chat âgé

  • Diabète récent
  • Diabète induit par un traitement aux corticoïdes.

Un chat souffrant de diabète lié au surpoids a peu de chances de rémission sans revenir d’abord à son poids de forme.

Complications

  • L’hyperglycémie à long terme fait courir des risques aux organes (reins, foie, coeur).
  • L’absence de glucose disponible pour les cellules peut entraîner une acidification de l’organisme. L’obligation d’utiliser les graisses comme carburant va en effet produire des corps cétoniques qui vont faire baisser le pH du sang. Le chat vomit, perd l’appétit. Cette acidocétose peut entraîner un coma, voire la mort, si elle n’est pas traitée très rapidement.
  • Plantigradie : le glucose va “attaquer” la myéline des nerfs et empêcher une bonne posture des pattes arrière, et parfois avant. Le chat marche sur ses talons, a du mal à courir et sauter.
  • Contrairement aux chiens, les chats ne font qu’exceptionnellement des cataractes diabétiques.

Prédisposition

Toutes les causes du diabète chez le chat ne sont pas encore élucidées. Certains facteurs sont sous notre contrôle, d’autres pas, mais leur connaissance nous permettra d’augmenter notre vigilance.

Facteurs hors contrôle

  • Age : les chats de plus de sept ans sont le plus souvent atteints, avec un pic entre 10 et 13 ans.
  • Sexe : les mâles sont plus souvent atteints.
  • Génétique : certains chats ont une prédisposition génétique au diabète, entre autres les chats de race Burmese ; on trouve aussi des lignées ou fratries de chats qui développent un diabète.

Obésité

Les adipocytes (cellules graisseuses) libèrent des facteurs de l’inflammation qui induisent une insulino-résistance pouvant conduire au diabète chez le chat.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Les causes de l’obésité sont nombreuses :

  • Chats confinés à l’intérieur ayant un mode de vie sédentaire.
  • Ennui, stress ou anxiété chroniques pouvant mener à une surconsommation de nourriture.
  • Distribution de nourriture à volonté, sans contrôle des portions par le propriétaire.
  • Nourriture très appétente, à haute teneur énergétique.
  • Stérilisation : les chats stérilisés ont des besoins énergétiques réduits et sont en général moins actifs.

Maladies

  • Insulino-résistance sévère : hyperadrénocorticisme (maladie de Cushing), acromégalie (tumeur de l’hypophyse) ou présence d’anticorps anti-insuline (AAI).
  • Insulino-résistance modérée : pancréatite, pathologie de la cavité buccale, inflammation chronique, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, hyperthyroïdie, infections (notamment la cystite, sans signes cliniques dans 20% des cas), hyperlipidémie, néoplasie, progestéronémie liée à un lymphome.

Médicaments

Certains médicaments augmentent la glycémie et peuvent donc induire un diabète chez votre chat (glucotoxicité) :

  • Les corticoïdes, surtout à haute dose ou en injection longue durée.
  • Les progestagènes, contenus dans la fameuse pilule contraceptive. Elle est à proscrire totalement, lui préférant la stérilisation chirurgicale.

Stress

Outre son action sur le comportement alimentaire (boulimie), le stress chronique peut conduire à une hyperglycémie, des maladies comme la cystite et à de la glucotoxicité.

Diabète chez le chat : causes, symptômes et traitement

Conclusion

Si votre chat présente un diabète, sachez que cette maladie n’est pas une fatalité pour peu qu’on la prenne à bras le corps. Votre vétérinaire est là pour vous montrer comment injecter l’insuline et tester la glycémie de votre chat à domicile. En parallèle des groupes constitués de propriétaires de chats diabétiques se sont créés sur Facebook afin de vous fournir un soutien moral et répondre à toutes vos questions.

Sylviane Cazenelle, docteur vétérinaire (Alfort 85), membre du groupe Facebook sur le diabète du chat

Stephanie Booth, fondatrice du groupe Facebook Diabète félin, apprendre à gérer son chat diabétique

https://wamiz.com

Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !


Les Japonais auraient trouvé le moyen de prédire le risque dans les années à venir d’avoir le diabète de type 2. Ce qui pourrait sûrement la prévenir pour les personnes les plus susceptibles d’être atteint
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Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !

Diabète de type 2 : les premiers signes visibles 20 ans avant son diagnostic !

Le 9 octobre 2018.

Des chercheurs viennent de découvrir plusieurs marqueurs de notre corps pouvant donner des indices sur la probalité ou non de développer un diabète de type 2.

Déceler le diabète de type 2 avant l’arrivée de la maladie

Des scientifiques japonais permettent d’avancer encore un peu plus dans la connaissance du diabète de type 2. Grâce à leurs découvertes publiées dans le Journal of Endocrine Society, il serait désormais possible de déceler quelques indices laissant penser que la personne pourrait développer un diabète de type 2 dans les années qui suivraient.

Les chercheurs sont même capables de prédire l’arrivée de la maladie parfois vingt ans avant que celle-ci ne se déclare réellement. Comment cela est-il possible ? Trois marqueurs sont détectables et peuvent alerter les médecins : la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline.

Des symptômes qui ne trompent pas

Si la glycémie à jeun, l’indice de masse corporelle (IMC) et la sensibilité à l’insuline, peuvent être contrôlés avant que la maladie ne se déclare, les chercheurs expliquent néanmoins qu’une fois le prédiabète confirmé, il n’est déjà plus possible de soigner la maladie.

« Nous devrons peut-être intervenir beaucoup plus tôt que le stade de prédiabète, afin de prévenir la progression vers le diabète complet », estime Hiroyuki Sagesaka, auteur principal de l’étude.

Aujourd’hui, la Fédération internationale du diabète estime que 425 millions de personnes sont atteintes du diabète dans le monde et rappelle qu’une personne meurt du diabète toutes les secondes. C’est plus que le sida, la tuberculose et la malaria. 

Maylis Choné

https://www.passeportsante.net/

5 aliments bannis à tord des régimes


On parle souvent d’interdire certains aliments pour éviter de prendre du poids, et pourtant, ils peuvent être justement un atout dans toute alimentation équilibrée
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5 aliments bannis à tord des régimes

 

Ils sont les mal-aimés des régimes et pourtant, avocat, banane, flageolets, pois chiches sont très intéressants au niveau nutritionnel et ne font pas grossir. Mieux, ils constituent des alliés forme et minceur.

L’AVOCAT

L’avocat n’est pas si calorique que ça, 160 calories pour 100 grammes, soit la moitié du fruit environ. Les adeptes le glissent même dans des gâteaux ou des glaces comme substitut au beurre ou au lait. En plus de sa texture crémeuse qui le rend délicieux, son index glycémique est bas. Autrement dit, il n’affole pas le taux d’insuline et donc la production des graisses. Bourré de vitamines E et K, il contient du bon gras et réduit le LDL-cholestérol.

LA BANANE

La banane, avec ses 89 calories pour 100 grammes, remplace idéalement un dessert ou les biscuits du goûter. Riche en potassium, magnésium et manganèse, elle est excellente pour la santé en agissant sur le transit et la satiété. On la mange malin en la choisissant peu mûre pour garder un index glycémique bas. Mûre et en compote, elle devient plus sucrée.

LES POIS CHICHES

Les pois chiches, le plus souvent associés aux cuisines traditionnelles riches, n’ont pas toujours bonne presse. Ce sont pourtant des protéines avec un index glycémique très bas, car riches en fibres. Ils peuvent cependant créer des désordres chez les personnes aux intestins fragiles.

LES FLAGEOLETS

Comme les lentilles et les pois chiches, les flageolets font partie des légumineuses qui diminuent l’absorption du sucre et du gras. Ce sont par ailleurs des antioxydants coupe-faim qui favorisent l’élimination des toxines. Ils sont peu caloriques: 84 calories pour 100 grammes. Ils sont en revanche déconseillés aux personnes souffrant de la maladie du côlon irritable, car ils peuvent produire des ballonnements et des flatulences.

LES NOIX

Les noix sont excellentes pour la santé à condition de ne pas avoir la main trop lourde sur les quantités consommées (460 calories pour 100g). Riches en bons lipides (oméga-3), elles préservent le coeur et sont source d’antioxydants et de fibres.

Elles contiennent également de la mélatonine, des phytostérols, de l’arginine, qui sont tous indispensables pour la santé. Plusieurs études ont prouvé qu’elles pouvaient aider à perdre du poids et réduire l’envie de grignoter. L’idéal est d’en parsemer quelques-unes dans les salades ou bols de céréales.

http://fr.canoe.ca

Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?


C’est un fait quand un médecin prescrit généralement les patients sont plus enclins de suivre l’ordonnance. Alors, prescrire la marche, il est possible que cela puisse inciter plusieurs personnes à marcher, quoique cela devrait inné que sans être un sportif, la marche demeure un sport idéal
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Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?

 

WALKING FEET

La prescription formelle de marche par un médecin, combinée à l’utilisation d’un podomètre, peut augmenter de 20 % le nombre de pas quotidiens réalisés par les patients, selon une étude menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.

Cela s’accompagne en plus de bienfaits mesurables sur la santé, comme une baisse de la glycémie et de la résistance à l’insuline chez les personnes souffrant d’hypertension et de diabète de type 2.

L’étude a été menée auprès de 364 patients et 74 médecins dans différents hôpitaux de Montréal. Tous les patients continuaient leur routine médicale habituelle avec leur médecin, mais certains d’entre eux devaient effectuer, en plus, un nombre de pas donné et les quantifier à l’aide d’un podomètre. Après un an, les patients s’étant vu prescrire de la marche avaient effectué 1200 pas de plus par jour en moyenne que les autres. En outre, on note chez les deux tiers de ces patients une baisse de la glycémie, et parfois une amélioration de la résistance à l’insuline.

Publiée dans la revue Diabetes, Obesity, and Metabolism, cette étude serait la première à prouver qu’une ordonnance de pas remise par un médecin peut s’avérer bénéfique pour la santé du patient.

Il est recommandé de faire au moins 10 000 pas par jour pour ressentir les bienfaits de l’exercice sur notre santé. Les personnes qui font moins de 5000 pas par jour s’exposeraient à un risque élevé d’hypertension et de diabète de type 2 – des maladies qui peuvent occasionner une crise cardiaque, un infarctus ou une cécité

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ►Les 6 pires aliments à consommer pour votre santé


On choisit parfois des aliments pensant faire un bon coup, mais ils sont en fait plus néfastes qu’autre chose ou c’est leur mode de fabrication qui nous sauve du temps, comme, le mais soufflée au micro-ondes est plus nuisible pour notre santé, alors que le faire nature et rajouter du beurre fondue est mieux
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Les 6 pires aliments à consommer pour votre santé

 

Les aliments que nous ingérons chaque jour ont un impact considérable sur notre corps. Voici 6 aliments surprenants à éviter pour demeurer en bonne santé. 

Les bagels

Crédits photo: Thinkstock

Les bagels ont un index glycémique très élevé et font monter l’inflammation dans le corps, ce qui accélère le vieillissement et les imperfections de la peau. Un bagel contient à lui seul de deux à trois portions de glucides et est donc un aliment très riche à éviter.

Substitut: Un muffin anglais ou une tranche de pain intégral avec du beurre d’arachide.

La margarine

Crédits photo: Thinkstock

La margarine se vante d’être une alternative plus santé que le beurre, mais il n’en est rien. La margarine est très riche en gras trans et fait augmenter le niveau de cholestérol dans le sang. Il est préférable de choisir les gras riches en oméga-3 et le beurre. 

Substitut: Prenez l’habitude de lire les informations nutritionnelles sur vos aliments et choisissez ceux qui sont préparés avec du beurre et non de la margarine.

Le maïs éclaté au micro-ondes

Crédits photo: Thinkstock

Seulement trois tasses de maïs éclaté en sachet (ou 3 cuillérées à soupe de grains) contiennent entre quatre et cinq grammes de gras trans. La plupart d’entre nous mange de deux à trois fois cette quantité devant un film. Il est donc facile de manger entre huit et douze grammes de gras trans en quelques minutes seulement!

Les sachets de maïs que l’on trouve sur le marché contiennent aussi des carcinogènes, des radicaux libres cancérigènes.

Substitut: achetez plutôt du maïs nature auquel vous ajouterez vous-même du beurre fondu et du seul en beaucoup plus petite quantité. 

Les édulcorants artificiels

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Les sucres artificiels comme la saccharine, l’aspartame et le sucralose ne contiennent peut-être pas de calories, mais sont tout de même très néfastes pour la santé. Les chercheurs ont en effet trouvé des corrélations directes entre les sucres artificiels et l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

Substitut: Choisissez plutôt les sucres naturels comme le sirop d’érable ou le miel. 

Les viandes transformées

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Les viandes transformées incluent les saucisses, le bacon et, aussi, les jambons et autres viandes que l’on utilise quotidiennement dans nos boîtes à lunch. Les viandes transformées contiennent quatre fois plus de sodium et 50% plus de nitrates que les viandes non transformées. Elles jouent donc un rôle important dans le développement des maladies cardiovasculaires et des cancers. 

Substitut: Pour vos sandwichs, privilégiez les oeufs les légumes ou les viandes non transformées comme un reste de poulet ou de boeuf, par exemple. 

Les repas congelés

Crédits photo: Thinkstock

Ils peuvent être de bons dépanneurs, mais les repas congelés n’offrent que très peu de valeurs nutritives. Ils sont aussi très riches en gras, en sodium et en calories vides. Méfiez-vous aussi des repas congelés qui se vantent d’être faibles en gras. Ils contiennent beaucoup d’aliments transformés, de sel et d’additifs chimiques qui ne sont pas très bons pour votre santé.

Substitut: Cuisinez plutôt vous-mêmes vos repas et congelez-les individuellement pour les décongeler une fois que vous serez pressé par le temps. 

http://selection.readersdigest.ca/

Tests médicaux : que mesurent-ils, au juste?


Rendez-vous chez votre médecin? Écrivez vos questions pour ne pas oublier d’en parler et les symptômes de vos malaises !! Votre médecin, demandera surement quelques analyses qui le renseigneront un peu plus sur votre santé
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Tests médicaux : que mesurent-ils, au juste?

 

Deux médecins nous expliquent.

Par Chantal Éthier | Illustrations : iStockPhot

 

On sort souvent du bureau du médecin avec un formulaire pour passer divers tests. Loin d’être inutiles, les tests médicaux en disent beaucoup sur l’état de santé.

Quels sont les plus utiles ? Et que signifient les résultats obtenus ?

Deux médecins expliquent quels sont les tests de routine les plus prescrits, ce que les chiffres signifient et quels scores viser pour s’assurer une bonne santé.

Nos experts

serge-goulet-300Dr Serge Goulet

Omnipraticien, professeur de médecine familiale à l’Université de Sherbrooke et coauteur du livre Comment améliorer mon médecin ? Le patient efficace, un guide pratique qui permet de tirer le maximum de ses rendez-vous médicaux, paru chez Fides.

 

johanne-blais-300Dre Johanne Blais

Médecin de famille et professeure titulaire de clinique à l’Université Laval,
à Québec.

 

 

Que signifient ces chiffres ?

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 Ils reflètent la pression qu’exerce le sang contre les parois des vaisseaux sanguins. Le nombre supérieur indique la force exercée lorsque le cœur expulse le sang (pression systolique) ; le nombre inférieur, la pression exercée au moment où le cœur se détend entre deux battements (pression diastolique). Avec un score de 120/80, les risques de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) sont faibles. À partir de 140/90, on est en présence d’hypertension.

Pourquoi c’est important ? Avec le temps, l’hypertension abîme les parois des vaisseaux sanguins. Résultat, il risque de s’y déposer des plaques adipeuses qui rétrécissent les artères et peuvent les obstruer.

Comment améliorer son score ? En bougeant 30 minutes par jour, cinq jours sur sept et en limitant sa consommation d’alcool à 10 verres par semaine. Il faut également apprendre à se détendre, car le stress a un effet sur la tension artérielle.

Attention au sel. On devrait consommer un maximum de 2 300 mg de sodium par jour, l’équivalent de 1 c. à thé de sel. Il se cache dans les aliments transformés et les repas préparés : sur la liste des ingrédients, s’il compte pour plus de 10 % de la valeur nutritionnelle quotidienne recommandée, c’est trop ! Le sodium travaille en synergie  avec le potassium – dont nos besoins augmentent à cause de notre alimentation trop salée. Mieux vaut se tourner vers les aliments riches en potassium, comme les grains entiers, les fruits (surtout les bananes) et les légumes.

 

Que signifie ce chiffre ?

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Il représente le taux de glucose en millimoles par litre de sang. À partir de 7,0 mmol/L à jeun, il y a un grand risque de diabète de type 2.

Pourquoi c’est important ? Un excès de sucre dans le sang endommage les reins, les yeux, le système nerveux, le cœur et les vaisseaux sanguins. Si l’hyperglycémie est dépistée à temps, on peut prévenir l’apparition du diabète de type 2.

Comment améliorer son score ?

« Le taux de sucre peut varier d’un jour à l’autre et grimper sans que les tests le détectent », note le Dr Serge Goulet.

Son conseil : prévenir maintenant, pour empêcher d’éventuels problèmes. Faut-il manger moins sucré ?

« Ce sont surtout l’indice de masse corporelle et le tour de taille qui comptent », répond le médecin.

Diminuer le sucre, oui, mais aussi le gras et l’alcool. Pour réduire le taux de glucose sanguin et optimiser l’efficacité de l’insuline – hormone sécrétée par le pancréas qui, un peu comme une clé, permet au sucre de pénétrer dans les cellules et d’être ensuite utilisé comme énergie –, l’activité physique s’impose.

Que signifie ce chiffre ?

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C’est le tour de taille maximum – chez les femmes – pour qui veut demeurer en bonne santé. Pour prendre la mesure, on place le galon sur la partie la plus haute de l’os de la hanche, à peu près à la hauteur du nombril.

Pourquoi c’est important ? Le gras situé sur le ventre est un indice de la graisse viscérale qui s’accumule autour des organes vitaux, dans l’abdomen. Même si le poids est normal, le gras abdominal augmente les risques de maladie cardiaque, de diabète et de certains cancers. Il diminue même l’espérance de vie !

Comment améliorer son score ? La Direction de santé publique de Montréal recommande de pratiquer une activité physique modérée de 30 à 60 minutes par jour.

Que signifient ces chiffres ?

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Ils indiquent la quantité de millimoles de cholestérol par litre de sang. Le cholestérol LDL, parce qu’il se dépose sur la paroi interne des artères, est néfaste. Le bon cholestérol, ou HDL, au contraire, aide à évacuer le mauvais hors de la circulation sanguine.

Pourquoi c’est important ? Chez 4 Canadiens sur 10, le taux de LDL est trop élevé, ce qui les expose à des troubles cardiovasculaires.

Comment améliorer son score ? Environ 80 % du cholestérol de l’organisme est produit par le foie et les 20 % restants proviennent de ce que l’on mange. On peut bonifier son score en optant pour des produits laitiers et des viandes faibles en gras et en évitant les gras trans et saturés. Des alliés précieux ? Les aliments riches en fibres solubles, qui éliminent le cholestérol de l’organisme. Par exemple, l’avoine, les pois chiches, les lentilles, les fèves soya, les haricots rouges, l’aubergine, la poire et l’okra.

Que signifie ce chiffre ?

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« Ce score diminue le risque d’accident cardiovasculaire et de maladie cardiaque », dit le Dr Serge Goulet.

Pourquoi est-ce important ? Un nombre de battements peu élevé par minute signifie que l’on est en bonne forme. On peut le mesurer soi-même en tournant la paume de la main vers le haut et en plaçant deux doigts sur le poignet. Certains tensiomètres, en pharmacie ou dans le bureau du médecin, sont outillés pour prendre le pouls.

Comment améliorer son score ? Encore une fois, en s’activant !

« Certains grands sportifs ont aussi peu que 48 battements cardiaques par minute », signale la Dre Johanne Blais.

À noter : Le pouls est plus élevé chez les fumeurs.

Que signifie ce chiffre ?

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L’ostéodensitométrie mesure la densité de l’os. Une fois calculée, la densité osseuse est comparée à celle d’adultes de 30 à 40 ans en bonne santé – il s’agit d’une norme. La différence entre les deux est ce qu’on appelle le T-score, une valeur exprimée en nombre d’écarts-types. Le score idéal doit être égal ou supérieur à -1 SD (pourstandard deviation).

Pourquoi c’est important ? Une femme sur trois subira au cours de sa vie une fracture à cause de l’ostéoporose. Ce type de fracture est plus répandu que la crise cardiaque, l’AVC et le cancer du sein réunis ! Selon une étude publiée en 2008 par l’Université Laval, l’ostéoporose est sous-diagnostiquée.

« Il faut donc parler de ce test à son médecin », ajoute le Dr Goulet.

Comment améliorer son score ? Pour accroître sa densité osseuse, il faut un apport suffisant en calcium et en vitamine D. De 19 à 50 ans, on recommande un apport quotidien de 1 000 mg de calcium et de 400 à 1 000 UI de vitamine D, provenant de l’alimentation et sous forme de suppléments. Il faut aussi s’assurer de pratiquer des exercices qui forcent les muscles à travailler contre la gravité : par exemple, la randonnée pédestre, la course, la danse, le patin à roues alignées.

À éviter : Le tabac, de même que l’excès de sel, de caféine ou d’alcool, épuisent les réserves de calcium des os.

Qui fixe les normes des tests ?

Qui décide que la tension artérielle normale se situe autour de 120/80 ? Qu’un diabète est diagnostiqué à partir d’une glycémie de 7 mmol/L à jeun ?

« On se réfère à de grands organismes scientifiques qui ont épluché les  principales recherches, comme la Société canadienne d’hypertension artérielle ou l’Association canadienne du diabète », explique le Dr Claude Thivierge de la Direction de santé publique de Montréal.

Ainsi, les études menées sur plusieurs années auprès de vastes populations démontrent que, à partir de 140/90, les problèmes de santé et les hospitalisations dus à l’hypertension augmentent de façon appréciable. Ce sont les valeurs seuils. Celles-ci sont à peu près les mêmes au Canada et dans le monde, car aujourd’hui, la moindre découverte est partagée par les experts de tous les pays.

Par contre, on peut noter des différences biologiques, comme le tour de taille.

« Alors qu’ici on fixe le seuil santé à 88 cm, au Japon, il est de 80 cm », ajoute le Dr Thivierge. Question de gabarit : les Asiatiques sont beaucoup plus frêles.

Qui conseille aux médecins de prescrire un test plutôt qu’un autre ? Dans la province, la Direction de santé publique de Montréal publie, en collaboration avec le Collège des médecins du Québec, un document intitulé L’évaluation médicale périodique, qui indique quels sont les tests nécessaires à chaque étape de la vie.

« Il y a eu une époque où les médecins américains prescrivaient beaucoup plus de tests que nous, note la Dre Blais. Mais ces différences ont tendance à s’atténuer. »

La question des coûts aurait-elle un rôle à jouer ?

« Si vous bénéficiez d’une assurance santé au travail ou si vous êtes abonnée aux services d’une clinique privée, il est possible qu’on vous propose une batterie de test plus étendue, répond le Dr Goulet. Mais sont-ils tous vraiment nécessaires ? J’en doute… »

Bien se préparer avant de voir son médecin

C’est souvent au sortir du cabinet du médecin qu’on se rappelle (trop tard) LA question qu’on voulait lui poser…

« Pour profiter au maximum d’un rendez-vous, on met par écrit tous les sujets dont on veut parler », dit le Dr Serge Goulet, coauteur avec le psychologue Bruno Fortin de Comment améliorer mon médecin ? Le patient efficace.

« On note aussi les symptômes et on essaie de les décrire de la façon la plus précise possible. Dès le début de la visite, on établit ce qu’on a besoin de tirer au clair. »

C’est en observant ses étudiants derrière un miroir sans tain que le Dr Goulet a découvert à quel point certaines rencontres entre patients et médecins étaient… infructueuses. Ce petit guide a été conçu pour aider à tirer le maximum de ces – trop rares – rendez-vous.

cover-livre-tests-medicaux

Comment améliorer mon médecin ? Le patient efficace
Bruno Fortin et le Dr Serge Goulet
Éditions Fides, 19,95 $.

 

 

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Que se passe-t-il quand…


Nous prenons de bonnes et de mauvaises habitudes, mais souvent les mauvaises habitudes prennent plus de places. Alors peut-être sachant plus en détails les conséquences sur le corps, comme ne pas déjeuner le matin, être toute la journée de la mauvaise humeur etc …
Nuage

 

Que se passe-t-il quand…

 

Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais la plupart des choix que vous faites au quotidien ont un effet immédiat et significatif sur votre corps et, par extension, votre santé. En voici sept qui peuvent augmenter – ou réduire – les risques de développer une grave affection comme le diabète ou une maladie cardiaque.

1. Que se passe-t-il quand… je saute le petit-déjeuner?

Crédit photo : Thinkstock

Au réveil, après une longue nuit de sommeil, votre corps a passé pas moins de 12 heures sans repas. Cela signifie que vous avez besoin de carburant. Plus précisément, votre système sanguin est sans doute à court de glucose. Si vous sautez le petit-déjeuner et quittez la maison avec une glycémie basse, votre cerveau, qui a besoin d’un taux constant de sucre dans le sang pour être efficace, ne fonctionnera pas à pleine capacité. Vous vous sentirez peut-être nauséeux, nerveux, ou bien moins alerte. On a relevé à plusieurs reprises que les élèves qui mangent le matin ont une meilleure mémoire et apprennent plus que ceux qui ne le font pas.

«Le petit-déjeuner est important pour rester maître de votre appétit le reste de la journée», affirme Suma Dronavalli, endocrinologue.

La plupart des gens compensent les kilojoules non absorbés au repas du matin en mangeant trop le midi et le soir, principalement des aliments riches en gras saturés – ceux qui obstruent les artères.

Ceux qui omettent le petit-­déjeuner ont aussi plus facilement tendance à mal s’alimenter entre les repas. Des chercheurs du Venezuela et des États-Unis ont découvert que les femmes obèses qui prenaient un bon petit-déjeuner riche en glucides et en protéines pendant un régime perdaient plus de poids – sans le reprendre – que celles qui ne mangeaient rien le matin. Faites donc honneur au petit-déjeuner et non seulement vous perdrez du poids, mais votre glycémie retrouvera la forme.

Conclusion

Plus des trois quarts des personnes qui perdent du poids et gardent la ligne prennent un petit-déjeuner tous les jours. S’asseoir pour manger le matin peut aussi diminuer de moitié le risque de développer une résistance à l’insuline, responsable du diabète de type 2.

2. Que se passe-t-il quand… je mange du chocolat entre les repas?

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Le sucre est le principal ingrédient de toutes les friandises. Lorsque vous savourez des jujubes, de la réglisse ou des sucreries qui ne contiennent pratiquement rien d’autre, votre glycémie monte en flèche immédiatement (et parfois dangereusement). L’effet du chocolat sur la glycémie n’est pas aussi mauvais : le gras qu’il contient ralentit légèrement la digestion. Cela signifie que le sucre présent dans une barre chocolatée augmentera votre glycémie, mais jamais autant que des glucides simples comme les bonbons, le pain blanc, les pâtes ou les pommes de terre.

Cela dit, les collations au chocolat présentent tout de même beaucoup d’inconvénients. Pour commencer, le chocolat au lait – celui des barres les plus populaires – contient beaucoup de gras saturés qui obstruent les artères. Certes, une partie de ces gras est une forme appelée acide stéarique, qui n’augmente pas beaucoup le cholestérol. Mais une grande quantité de lipides signifie beaucoup de calories ; quel que soit l’angle sous lequel vous le croquez, le chocolat au lait fait grossir votre ventre et n’a que peu de nutriments. Sauf si vous optez pour le chocolat noir – contenant des antioxydants qui diminuent la tension artérielle. Si vous en mangez un carré par jour (ou une petite barre par semaine), votre tension pourrait baisser de quelques degrés.

Conclusion

Certes, le chocolat est attirant, mais considérez-le comme un plaisir occasionnel, ou votre ligne en paiera le prix.

3. Que se passe-t-il quand… je mange une pomme en collation ?

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Chaque bouchée d’une pomme juteuse fournit des nutriments essentiels et d’autres éléments qui gardent votre métabolisme sur les rails, modèrent l’appétit et alimentent le cœur. Les fibres en sont les principales sources, en particulier les fibres solubles. Toutes les formes de fibres sont bonnes pour la santé, mais les solubles ont une particularité indispensable pour contrôler la glycémie : elles deviennent gluantes dans vos intestins. Cela ralentit la digestion, ce qui veut dire que le sucre contenu dans une pomme – et il y en a beaucoup – est absorbé lentement ; en manger une provoque à peine un changement dans votre glycémie.

Les pommes possèdent aussi un antioxydant appelé quercétine. Ce composé très puissant (également présent dans le thé vert et les oignons) permet de réduire les risques d’asthme, de maladie cardiaque et peut-être même de certaines formes de cancer.

Conclusion

Des études à grande échelle ont prouvé que les amateurs de pommes courent moins de risques de développer le diabète ou de faire un infarctus que les autres. Et que manger une pomme par jour permet aussi de perdre du poids. Oh, et les pommes sont délicieuses – comment ne pas les apprécier? Croquez-en une dès aujourd’hui.

4. Que se passe-t-il quand… je passe la journée assis?

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Passer une journée à paresser sur un canapé n’est peut-être pas si terrible à vos yeux, mais votre corps trouve toutes sortes de façons de semer la pagaille avec le glucose qui flâne dans votre système sanguin. Faire une promenade ou n’importe quel autre type d’activité physique force les cellules musculaires à absorber le glucose, qu’elles utilisent pour produire de l’énergie. Lors d’une journée où vous ne donnez pas à vos muscles assez de travail, le glucose n’est pas utilisé. Avec le temps, un mode de vie trop sédentaire expose à deux problèmes majeurs : votre corps convertit une partie du sucre non utilisé en graisse ; et le glucose qui reste présent dans le sang peut augmenter les taux de dangereux composés appelés PTG, qui endommagent les nerfs et les cellules sanguines. C’est pourquoi une glycémie élevée peut entraîner des complications liées au diabète, comme des insuffisances rénales, des lésions nerveuses et la cécité.

Sortir marcher peut vous permettre de les éviter. L’exercice est un excellent brûleur de graisses sans compter que l’activité physique diminue aussi les taux de PTG – entre autres avantages.

Conclusion

Rester assis est l’assurance d’une mauvaise glycémie, d’une prise de poids et de tous les problèmes que cela entraîne.

5. Que se passe-t-il quand… je passe la journée en colère ?

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Il n’y a rien de mal à se mettre occasionnellement en colère – c’est parfaitement normal d’être furieux de temps en temps. Mais rester en colère est autre chose : c’est mauvais pour la santé. En plus de ruiner votre humeur et d’éloigner les autres, passer toute la journée à fulminer peut augmenter les risques de problèmes de santé comme la prise de poids et le diabète. La colère est une forme de stress émotionnel, qui entraîne une libération d’adrénaline et d’autres hormones liées au stress. L’un des effets de ces « hormones du stress » est d’augmenter votre glycémie. De plus, le stress peut vous rendre plus enclin à céder aux mauvaises habitudes, comme la malbouffe.

Laisser bouillir votre colère toute la journée peut aussi endommager votre cœur. Une étude récente de l’Université Yale a découvert que les gens portés à ruminer ont aussi des taux élevés d’une substance appelée endothéline, connue pour déclencher des crises cardiaques en provoquant un éclatement des plaques dans les artères (des amas de graisse, cholestérol et autres déchets) qui vont ensuite former des caillots de sang. D’autres recherches ont démontré qu’une colère intense et prolongée peut provoquer une arythmie, des battements de cœur erratiques pouvant mener à un arrêt cardiaque – définitif.

Conclusion

La colère prolongée peut devenir toxique. Alors si la moutarde vous monte au nez, trouvez un moyen d’extérioriser. Couchez votre rage sur le papier. Si un ami ou un parent vous irrite, dites-le-lui. Ou sortez et hurlez – tout ce qui peut vous permettre de relâcher la pression.

6. Que se passe-t-il quand… je passe une bonne journée ?

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Quand vous êtes joyeux, votre corps se prédispose au calme et semble plus apte à prendre soin de lui. Puisque vous êtes en paix avec le monde, il n’y a aucune raison de libérer des hormones du stress, qui non seulement augmentent votre glycémie, mais également votre tension artérielle et votre rythme cardiaque.

De fascinantes recherches suggèrent aussi que les gens heureux développeraient moins facilement des infections et d’autres maladies. Des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon ont exposé des hommes et des femmes à divers virus. Ils ont découvert que ceux qui étaient enjoués et positifs produisaient un nombre significativement plus élevé de protéines de lutte contre les infections, appelées cytokines – des substances sécrétées par le système immunitaire et transportant des signaux entre les cellules.

Ce que vous éprouvez peut aussi affecter votre comportement. D’autres études ont révélé que les personnes optimistes sont plus enclines à bien manger et à faire de l’exercice – et possèdent une glycémie plus basse pour le prouver.

Conclusion

Vous souvenez-vous du dicton : un sourire fait travailler plus de muscles faciaux qu’un froncement de sourcils ? Eh bien, il semble qu’un beau sourire aide aussi à combattre la glycémie élevée.

7. Que se passe-t-il quand… je ne dors que cinq heures ?

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Le manque de sommeil peut saboter votre corps. Des recherches montrent que cela réduit le taux de leptine, une hormone qui permet de contrôler l’appétit. Conséquence : si vous ne dormez pas assez, vous risquez fort de trop manger. Cela augmente également le taux d’hormones du stress, qui poussent votre organisme à libérer plus de glucose dans le système sanguin. Trop peu de sommeil rend votre corps moins sensible à l’insuline.

Mais ce n’est qu’un début. Une courte période de sommeil empêche la production de certains composés du système immunitaire qui défendent le corps contre les bactéries. Une étude de 2009 a découvert que les gens qui dorment moins de sept heures par nuit ont trois fois plus de chances d’attraper un rhume.

Enfin, il y a les effets immédiats. Lorsque la sonnerie du réveil vous arrache douloureusement à un sommeil profond, vous risquez de commencer la journée de mauvaise humeur. Au cours de cette journée, vous pourrez aussi sentir que votre esprit est engourdi et brumeux. Les personnes bien reposées assimilent plus vite de nouvelles informations et possèdent une mémoire plus précise. Les nuits trop courtes ralentissent aussi le temps de réaction.

Conclusion

Bien que certaines personnes puissent fonctionner avec relativement peu de sommeil, la plupart des gens ont besoin de dormir sept ou huit heures par nuit.

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5 conseils pour favoriser le sommeil


D’habitude quand on donne des trucs pour dormir la nuit… ce sont des trucs juste avant le dodo alors qu’ici ce sont des trucs qui commencent dès le réveil …
Nuage

 

5 conseils pour favoriser le sommeil

 

Propos recueillis par Cindy Synnett | Photo : © iStock

 

1. Remplacez le café par le thé

Grâce à la caféine qu’ils contiennent, le thé vert et le thé noir sont parfaitement en mesure de vous donner le coup de fouet dont vous avez tant besoin, le matin.

« À la différence du café, toutefois, ils renferment aussi de la L-théanine – ou théanine –, un acide aminé qui aide à diminuer le stress sans pour autant provoquer de somnolence », souligne Kate Rhéaume-Bleue, docteure en naturopathie.

 

2. Évitez le sucre ; privilégiez les fibres


Il vous arrive régulièrement de vous réveiller en plein milieu de la nuit? Surtout vers 3 h du matin? Dents sucrées, prenez garde : les fluctuations du taux de sucre dans le sang sont souvent responsables de ce type de trouble du sommeil. Pour lutter contre cette agitation nocturne, Kate Rhéaume-Bleue conseille d’éviter les aliments transformés (muffins, certaines céréales…) ou sucrés et de privilégier des aliments riches en fibres et en protéines, contenant des quantités modérées de matières grasses. En agissant ainsi, vous aiderez votre corps à maintenir un taux de sucre stable, tout au long de la journée, ce qui contribuera à l’obtention d’un sommeil plus réparateur, la nuit. Attention, l’experte prévient que cette règle s’applique dès le déjeuner!

 

3. Ne sautez pas de repas


Si trop de temps s’écoule entre deux repas, votre glycémie chutera.

« Cette condition stressante pour le corps va pousser vos glandes surrénales à sécréter deux hormones : l’adrénaline et lecortisol. La première vous gardera éveillée, alors que la seconde donnera au foie l’ordre de transformer vos réserves de graisse en sucre afin de rétablir votre glycémie. Pour plus d’efficacité, le cortisol enverra aussi au cerveau de puissants signaux, qui vous donneront envie de manger des aliments contenant du sucre ou des graisses… D’où les fameuses rages de sucre », note l’experte.

Le problème, c’est qu’après avoir succombé à ce désir de chocolat ou de croustilles, votre taux de sucre montera en flèche, pour ensuite subir une nouvelle baisse, déclenchant une fois de plus le cycle stress-cortisol-faim-hausse/baisse de sucre. Résultat : bien qu’allant en diminuant, ces fluctuations glycémiques se prolongeront, au fil de la journée, et viendront perturber votre sommeil.

 

4. Éliminez les sources de lumière dans votre chambre


Installez des rideaux qui ne laissent pas pénétrer la lumière ou encore utilisez un masque de sommeil.

« De cette manière, vous contribuerez à augmenter les niveaux naturels de mélatonine, une hormone qui régit les cycles d’éveil et de sommeil », explique l’experte en naturopathie.

 

5. Donnez-vous un petit coup de pouce!


Si vous avez malgré tout besoin d’utiliser un somnifère, Kate Rhéaume-Bleue suggère de chercher des produits qui contiennent de la mélatonine et de la L-théanine. Dans le cas des produits de santé naturels, assurez-vous qu’ils sont homologués par Santé Canada en vérifiant les étiquettes : celles-ci devraient afficher un numéro de produit naturel (NPN) ou un numéro de médicament homéopathique (DIN-HM).

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L’effet boomerang des régimes mieux compris


Ceux qui suivent des régimes .. et qui en ont suivi plusieurs savent c’est quoi l’effet yoyo et le stress, le découragement et … la reprise de poids. Mieux comprendre pourquoi les régimes ne fonctionnent et plutôt d’opter pour une alimentation saine même avec nos petits extra aura surement un meilleur effet positif sur la perte de poids
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L’effet boomerang des régimes mieux compris

 

Ce n’est pas par manque de volonté que les personnes reprennent le poids perdu après un régime.

Les habitués des régimes alimentaires connaissent bien les effets yo-yo ou encore boomerang, c’est-à-dire qu’ils reprennent tout le poids perdu après un régime, et même plus.

Des chercheurs viennent de faire la lumière sur ce phénomène dans le Journal of the American Medical Association.

« La perte de poids entraîne des adaptations biologiques, notamment une diminution de la dépense énergétique de base et une augmentation de la faim, qui conduisent à une reprise de poids après le régime », mentionnent les chercheurs.

Le corps a un nombre de calories de base qu’il brûle chaque jour pour assurer son fonctionnement de routine. Lors de régimes, l’organisme tente de compenser la privation et se met alors en mode ralenti.

Après le régime, il conserve ce mode plus lent, ce qui fait que la dépense énergétique est moins grande qu’avant le régime. Il y a donc une reprise du poids perdu, et même plus encore.

La reprise de poids est aussi plus grande avec le régime réduit en graisse, car le corps s’est mis encore plus au ralenti qu’avec le régime faible en sucre. Toutefois, l’un et l’autre ne sont pas à choisir.

« Globalement, ce sont les variations de glycémie qui sont nocives, car elles entraînent des envies de sucre et des stockages excessifs », dit le Dr Alain Scheimann, nutritionniste.

« Pour maintenir la perte de poids, l’essentiel est d’éviter les privations qui conduisent inéluctablement à la frustration. Pour le reste, il faut conserver une alimentation équilibrée : limiter les sucres rapides, sans les exclure, garder les sucres lents (féculents, légumineuses), maintenir les protéines et les lipides en quantité très raisonnable. »

http://sante.canoe.ca