Le Saviez-Vous ► 13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Le foie est un organe important du corps humain, a lui seul, il agit sur plus ou moins 500 fonctions vitales. C’est une très bonne raison pour en prendre soin.

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13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Jenn Sinrich

Le foie est l’un des organes les plus importants du corps humain. Il exerce environ 500 fonctions vitales: nettoyage du sang, élimination des toxines, transformation des nutriments en énergie et stockage des vitamines et minéraux, entre autres. Pour que cet organe indispensable reste longtemps en santé, voici les mauvaises habitudes à éliminer.

Boire trop d’alcool est dommageable pour le foie

Les dommages de l’alcool sur l’organisme – et en particulier sur le foie – sont bien connus. Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’est pas nécessaire de boire de grosses quantités d’alcool pour affecter sérieusement le foie.

« Ce qui constitue un excès d’alcool varie selon les patients, les races, le sexe et la culture. Mais “trop d’alcool” pour vous peut entraîner une inflammation chronique et une surcharge de travail pour votre foie », selon John Iskander, gastroentérologue du centre médical Kaiser Permanente (Los Angeles).

« Des années d’inflammation continue peuvent favoriser la formation de tissu cicatriciel, une cirrhose ou une insuffisance hépatique chronique, principale cause de défaillance du foie en Amérique du Nord. »

Un adulte en santé peut boire de l’alcool avec modération, mais en présence d’antécédents familiaux d’alcoolisme ou de maladie du foie liée à la consommation d’alcool, il vaut mieux qu’il limite sa consommation régulière.

Ne pas boire assez d’eau peut causer des problèmes de foie

On dit souvent qu’il faut boire au moins 8 verres de 250 ml d’eau par jour. Cela peut sembler beaucoup, mais l’organisme est formé à 65 % d’eau, donc ça se comprend.

« La déshydratation peut affecter directement la capacité de détoxification du foie », selon Michele Neil-Sherwood, ostéopathe au Functional Medical Institute et co-auteure du livre The Quest for Wellness. « Quand le foie n’est pas assez hydraté, il perd les réserves dont il se sert pour prendre soin du reste de l’organisme », ajoute-t-elle.

Lorsque cela se produit, vous risquez davantage d’être malade. Assurez-vous de reconnaitre les symptômes de déshydratation. La règle habituelle est de consommer un nombre de millilitres d’eau propre selon l’équation suivante : multipliez par 25 votre poids idéal en kilos.

«Lorsque l’eau contient des contaminants – xénobiotiques, substances ajoutées (chlore, fluor, adoucissants) et BPA provenant de contenants en plastique –, le système de détoxification de l’organisme est compromis », avertit Mme Neil-Sherwood.

La cigarette, une mauvaise habitude pour le foieISTOCK/LJUBAPHOTO

Fumer la cigarette, une habitude néfaste pour le foie

La cigarette tue chaque année environ 230 000 Canadiens, selon Santé Canada. Autre preuve de la nocivité du tabac, une étude de 2011 révèle que le tabagisme cause près de la moitié des cancers du foie.

« Fumer nuit à tout notre organisme en raison des produits chimiques ingérés et du stress oxydatif que cela provoque, dit Mme Neil-Sherwood. Ce stress peut finir par affecter le foie et endommager non seulement les cellules hépatiques, mais aussi l’ensemble des cellules du corps humain. »

Avoir des kilos en trop

Personne n’aime être en surpoids, mais le problème comporte aussi une conséquence souvent méconnue : l’accumulation de gras autour du foie peut mener à une stéatose hépatique non alcoolique.

Cette expression regroupe un éventail de pathologies du foie allant de la stéatohépatite à la cirrhose ou à une scarification permanente du foie découlant d’une inflammation chronique.

« On parle de stéatose hépatique “non alcoolique” pour distinguer cette maladie d’une pathologie très semblable causée par l’alcool », explique le Dr Brown.

Si vous souffrez d’une de ces maladies, vous devez adopter un régime alimentaire particulièrement sain et faire de l’exercice pour protéger votre foie. Même s’il n’existe pas encore de traitement pharmacologique de la stéatohépatite, des essais cliniques sont en cours.

Consommer trop de sucre

Vous savez qu’il important de limiter la quantité de sucre dans les aliments et boissons que vous avalez, mais vous ignoriez peut-être qu’une alimentation riche en sucre peut aussi entraîner une maladie du foie. La cause principale en est le sirop de ma très populaire dans l’alimentation nord-américaine. Pourquoi? Parce qu’il est riche en fructose.

« Alors que n’importe quelle cellule de l’organisme peut métaboliser le glucose, seules les cellules hépatiques peuvent traiter le fructose », affirme Mark Sherwood, naturopathe au Functional Medicine Institute de Tulsa (Oklahoma). « Une trop grande consommation de fructose au fil du temps peut engorger le foie et causer des dommages irréparables. »

Faites de votre mieux pour limiter les aliments contenant des sucres raffinés et du sirop de maïs riche en fructose – boissons gazeuses, pâtisseries et autres sucreries. Mangez plutôt des fruits qui sont des sources naturelles de sucre.

Manger des aliments riches en glucides ou de gros repas avant le coucher

Le foie s’active surtout la nuit alors l’ingestion d’aliments riches pendant la soirée complique son travail. Évitez donc ce qui contient de la margarine, du shortening ou de l’huile de canola.

« Grignotez plutôt des carottes crues ou des betteraves le soir, car ce sont deux aliments excellents pour nettoyer le foie et le régénérer », affirme George Kosmides, médecin californien.

Popcorn et autres gras trans sont mauvais pour la santéSHUTTERSTOCK/ROMAN SAMBORSKYI

Accumuler les gras trans

Si votre cholestérol est élevé, vous connaissez probablement les risques associés aux gras trans, ces huiles transformées par l’ajout d’hydrogène qui visent à augmenter la durée de vie des aliments. Les gras trans font grimper le « mauvais » cholestérol (LDL) tout en réduisant le « bon » cholestérol (HDL). Ces 8 mythes sur le cholestérol peuvent vous aider à y voir plus clair. La plupart des pâtisseries, les collations préemballées, comme les croustilles et le maïs éclaté de même que les aliments frits en contiennent. Certains restaurants ajoutent même des gras trans à l’huile de leur friteuse pour changer l’huile moins souvent. Dégoûtant, non?

Avoir des activités sexuelles à risque

Une vie sexuelle non protégée, en particulier avec de multiples partenaires, peut réellement menacer le foie. Vous risquez en effet de contracter l’hépatite, maladie parfois mortelle qui peut être transmise sexuellement.

« Il existe trois formes courantes d’hépatite : A, B et C. La forme la plus souvent transmise par contact direct avec du sang ou des liquides corporels lors d’activités sexuelles est l’hépatite B, alors que les deux autres sont transmises par le sang ou les selles », explique le Dr Brown.

Pour protéger votre foie et votre santé en général, il est essentiel d’avoir des relations sexuelles sans risque, en tout temps.

Certaines vitamines et suppléments à base de plantes

Trop de suppléments nutritionnels peuvent contribuer à la détérioration du foie, même s’il s’agit de produits de qualité. Un supplément dit « naturel à 100 % » n’est pas nécessairement sans risque.

« Le foie filtre les toxines par un processus métabolique complexe qui repose sur la décomposition de tout ce que nous mangeons, explique le Dr Brown. Au cours de ce processus, certains suppléments peuvent endommager le foie. »

Pour déterminer si un supplément vous convient ou non, mieux vaut vérifier auprès de votre pharmacien ou de votre médecin de famille qui prendra en compte vos antécédents médicaux.

Le stress est mauvais pour le foieISTOCK/AFRICAIMAGES

Se laisser envahir par le stress ou la frustration

Un stress intense et prolongé peut nuire à la santé et même affecter le foie. Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont publié dans le journal Gastroenterology des preuves d’un lien possible entre de grandes détresses psychologiques, se traduisant par des symptômes d’anxiété et de dépression, et des décès résultant de diverses maladies du foie. Même si ces résultats exigent d’autres évaluations scientifiques, bien des membres de la communauté médicale reconnaissent les liens entre le corps et l’esprit.

La médecine chinoise traditionnelle en fait d’ailleurs état depuis des siècles et affirme que presque chaque organe est lié à une émotion.

« La plupart des gens ne font pas le lien entre le foie et la colère, mais la colère empêcherait l’énergie de circuler dans le foie », dit Mme Neil-Sherwood.

Le manque d’exercice

Même si vous n’avez pas de poids à perdre, l’exercice devrait faire partie de vos habitudes de vie pour la bonne santé de votre foie.

Selon Mme Neil-Sherwood, « pendant l’exercice, les pores s’ouvrent et la transpiration augmente, ce qui favorise la détoxification. C’est utile pour le foie et cela lui facilite le travail, puisqu’il s’affaire à temps plein à débarrasser l’organisme des toxines. »

Les Directives canadiennes en matière d’activité physique recommandent de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine, ce qui peut se traduire tout simplement par trois sorties de 50 minutes en marchant d’un bon rythme!

Prendre trop de médicaments en vente libre

C’est merveilleux de pouvoir soulager un mal de tête, une fièvre ou une douleur musculaire avec un médicament en vente libre, acheté à la pharmacie du quartier. Une consommation trop grande ou trop fréquente de ces médicaments peut cependant être toxique.

« Comme tout ce que nous ingérons, ces médicaments passent par le foie et peuvent comporter une toxicité qui affectera le foie à long terme, explique le Dr Brown. L’acétaminophène, par exemple, est un produit sans danger si sa posologie (4000 mg/jour) est respectée. Trop en prendre pourrait cependant endommager le foie et causer bien des problèmes, allant d’anomalies lors des analyses sanguines, à une insuffisance aiguë du foie et même au décès. »

Et comme l’acétaminophène est un ingrédient qui entre dans le composition de nombreux comprimés ou sirops contre la douleur, les maux de tête ou le rhume, vous pourriez en prendre trop sans vous en rendre compte. Lisez toujours attentivement les étiquettes des médicaments afin de bien respecter la posologie, surtout si vous avez pris un autre médicament ce jour-là, car les deux produits pourraient contenir de l’acétaminophène.

Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Ne pas faire de test sanguin de fonction hépatique

Les gens sont en général conscients de l’importance de faire vérifier leur taux de cholestérol et leur fréquence cardiaque au moment d’un bilan de santé, mais ils oublient parfois de faire tester le fonctionnement de leur foie, surtout si ce ne sont pas de gros buveurs.

« C’est dangereux parce que certaines maladies du foie n’ont rien à voir avec la consommation d’alcool et restent asymptomatiques jusqu’à un stade avancé, averti le Dr Brown. Une biopsie est parfois nécessaire pour confirmer un diagnostic de maladie du foie, mais la plupart des maladies, y compris la cholangite primaire et la stéatohépatite, sont des pathologies graves que de simples analyses de sang peuvent révéler dans le cadre d’un bilan de santé. » 

Demandez à votre médecin si vous ne devriez pas passer des tests de fonction hépatique.

Contenu original Reader’s Digest

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Le Saviez-Vous ► Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science


Boire du café à de bons et mauvais côtés, il faut quand même être raisonnable sur la quantité ingurgité (sans oublier que la caféine est présente dans certaines boissons et aliments). Même si on dit que cela peut aider à diminuer le cancer de la peau, si on ne se protège pas du soleil, café ou pas, les risques sont grands
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Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science

JASON REED / REUTERS

Ouf, le café ne serait pas cancérogène, nous pouvons reprendre notre routine matinale.

D’après une étude de l’Organisation mondiale de la santé, en boire ne favoriserait pas le développement de tumeurs malignes, c’est la température de la boisson qui est en cause. Une boisson chaude, café ou autre, consommée à 65°C ou plus serait « probablement cancérogène ».

Alors, est-ce bien raisonnable de boire du café à température ambiante? À en croire l’OMS, cela ne favoriserait en tout cas pas l’apparition d’un cancer. Mais la boisson chaude adorée des Français a bien autres effets sur la santé, certains néfastes, d’autres très positifs.

Commençons par les mauvaises nouvelles.

Boire du café augmenterait les risques d’infarctus et le cholestérol

Une étude publiée en 2006 dans la revue JAMA montrait que la consommation de cette boisson pourrait favoriser le cholestérol et augmenter les risques de faire un infarctus.

Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à 3 tasses par jour pour ne pas empirer la situation.

Boire du café entraînerait tachycardie, énervement, problèmes de sommeil

Globalement, les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de 400 mg de caféine ingurgitée par jour, on peut aussi se sentir nerveux, sentir quelques tremblements, faire de la tachycardie.

Selon une étude de 2013 de chercheurs de l’hôpital Henry-Ford de Detroit (États-Unis), boire du café, et ce n’est pas une surprise, pourrait empêcher certaines personnes de dormir.

« Une dose de caféine de 150 mg, prise une demi-heure avant le coucher a pour effet d’allonger beaucoup la période d’endormissement, de réduire notablement la durée du sommeil, mais aussi d’agir sur d’autres éléments de l’architecture du sommeil, en particulier en réduisant le temps consacré aux stades les plus profonds du sommeil à ondes lentes, les plus réparateurs », selon le professeur Jean Costentin interrogé par Le Figaro.

Boire du café serait dangereux pour le fœtus

Femmes enceintes, faites attention. En 2015, l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) mettait en garde sur la consommation de plus de 400 mg de caféine par jour, soit plus de quatre expressos. Selon cette agence, cette dose est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à 200 mg par jour si elles veulent éviter que celle-ci ait des effets négatifs sur le fœtus.

Mais dans cette étude, ce sont surtout les boissons énergisantes et les sodas qui étaient incriminés.

Voilà pour les potentiels aspects négatifs du café.

 Mais heureusement, celui-ci a plus d’un tour dans son sac, et la science n’a cessé, ces dernières années, de vanter certains de ses bienfaits.

Le café protégerait le foie des cirrhoses

Deux tasses de café par jour pourraient être bonnes pour les fonctions hépatiques, selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alimentary Pharmacology and Therapeutics.

Les chercheurs, qui ont étudié les données médicales de près de 500.000 profils de 6 pays différents, ont montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.

Le café est la première source d’antioxydants

Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants.

Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.

Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant

Des chercheurs de l’université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.

Pour information, cette étude sur l’arôme n’est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d’essayer.

Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l’étude, a déclaré:

« Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s’agit là d’une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie. »

Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme)

L’hôpital Brigham and Women de Boston et l’école de médecine d’Harvard ont suivi 112.897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n’en boivent pas.

Le café réduirait les risques de diabète de type 2

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l’institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.

Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau plus longtemps

Des chercheurs de l’université de Floride sud et de l’université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sang contractaient la maladie d’Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé.

Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l’université de Floride sud et co-auteur de l’étude, a déclaré:

« Nous ne disons pas qu’une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d’Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d’Alzheimer ou retarder son approche. »

Que conclure de toutes ces différentes études? Comme de nombreux aliments, le café n’a pas d’incidence sur la santé, s’il est consommé de façon modérée. Vous pouvez donc continuer à consommer votre boisson préférée, dans le doute, à moins de 65°.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé


Le sucre, il en a partout sous différentes formes et sous différents noms. Il est donc difficile de tous les trouver. Il peut être la cause de diverses maladies en plus de l’embonpoint. Vouloir remplacer le sucre par des substituts n’est pas non plus une solution. Le mieux est de mieux choisir nos aliments et boissons pour diminuer notre apport en sucre
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Danger du sucre : 25 raisons qui prouvent ses méfaits sur votre santé

 

Lorsque vous en consommez, son petit goût plaisant vous fait oublier le danger du sucre. Mais sachez qu’il peut être extrêmement dommageable pour votre santé : voici pourquoi.

 PAR SYDNEY LONEY

 

Il malmène votre cœur

 

Les chercheurs de l’Université Harvard ont suivi des milliers d’adultes américains sur une période de 15 ans, et ont découvert que ceux qui consomment 25% ou plus de leur apport quotidien de sucre ajouté ont deux fois plus de chance de mourir d’une maladie cardiaque que ceux qui s’en tiennent à 10% ou moins par jour.

La plus grande source de sucre?

  • les breuvages sucrés
  • les boissons fruitées
  • les aliments à base de grains comme les muffins
  • les desserts lactés comme la crème glacée

« Sans sucre ajouté » ne signifie pas « santé »

Même si l’emballage indique « jus à 100% », cela ne signifie pas qu’il faut tout boire d’un coup. Le breuvage ne contient peut-être pas d’édulcorant ajouté, mais le sucre naturel qu’on y retrouve est bien plus concentré que ce que vous pourriez trouver dans un morceau de fruit. Contrairement aux oranges et aux pommes qui contiennent un haut taux de fibres, les jus proposent des calories vides et une valeur nutritionnelle minimale.

L’abus de sucre est lié à la démence

En 2017, des chercheurs de l’Université de Bath ont découvert un lien moléculaire entre les régimes sucrés et les causes de l’Alzheimer. Ils ont ainsi découvert que la glycation – une réaction naturelle dans laquelle le glucose agit sur les cellules – cause des dommages à une enzyme qui permet de réduire l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, une des caractéristiques de la maladie.

Le sucre n’excitera pas vos enfants, il fera pire que cela!

 

Une étude parue dans le Journal of the American Medical Association démontre que le sucre n’affecte pas le comportement des enfants.

« Ce pourrait tout simplement être la résultante de l’environnement où la nourriture est consommée (une fête par exemple), qui rendrait les enfants plus excités », selon Andrea D’Ambrosio, nutritionniste de Kitchener-Waterloo en Ontario.

Toutefois, le sucre augmente leur pression sanguine et leur taux de cholestérol. Une étude de 2016 sur l’obésité montre qu’en réduisant la quantité de sucre consommée par un enfant pendant 9 jours, les taux reviennent à la normale. Il faut faire attention au sucre qui bousille le cerveau.

Du sucre caché dans les collations

Smoothies : un demi-litre du précieux liquide contient de 30 à 80 grammes de sucre (une tablette de chocolat Hershey en contient 24).

Assortiment de fruits secs : toujours avoir un sac de fruits secs sous la main peut paraître un choix santé, mais 25% des marques commerciales contiennent jusqu’à 16 grammes de sucre par sachet.

Yogourt : un pot individuel de yogourt aux fruits peut contenir jusqu’à 22 grammes de sucre. Si vous y ajoutez des céréales granolas, vous faites monter ce chiffre à 28. Pourquoi ne pas opter pour le yogourt grec ? Découvrez 25 recettes pour vous régaler.

Vinaigrette : une salade comme repas s’avère être un choix judicieux… à moins de choisir la mauvaise vinaigrette. Certaines marques proposent des vinaigrettes françaises ou aux framboises qui contiennent plus de 5 grammes de sucre pour 2 cuillerées à soupe.

Gruau : Du gruau aromatisé semble être un bon choix santé pour les matins pressés, mais chaque sachet peut contenir jusqu’à 12 grammes de sucre. Doublez le chiffre si vous y ajoutez une cuillère à soupe de cassonade.

13 sachets de 5 livres

C’est la quantité de sucre que consomme en moyenne un Américain au cours d’une année, sans s’en apercevoir la plupart du temps. L’American Heart Association recommande que les hommes ne consomment pas plus de 9 cuillères à café (36 grammes) de sucre ajouté par jour (soit l’équivalent d’une barre de chocolat sucré) et pas plus de 6 (24 grammes) pour les femmes. Nous consommons en moyenne 19,5 cuillères à café (78 grammes) de sucre par jour… Voici des alternatives pour réduire votre consommation.

Un expert affirme que vous devez diminuer votre consommation – immédiatement!

Laura A. Schmidt, professeure à l’Université de Californie à San Francisco, s’inquiète des dommages causés par le sucre à notre organisme.

 C’est pourquoi elle est aujourd’hui chercheuse en chef pour SugarScience, un site universitaire créé dans le but d’être « la source incontestée de recherche et de documentation sur le sucre et ses impacts sur la santé ». Son conseil : «Avec tout ce que l’on peut lire de négatif sur le sucre, devrions-nous nous tourner vers autre chose?»

Les preuves s’accumulent contre la saccharine, l’aspartame et le sucralose. Certaines études démontrent que ces édulcorants causent du tort au microbiome que l’on retrouve dans les intestins. On les associe également au gain de poids et à l’intolérance au glucose – deux éléments pour lesquels on se tourne pourtant vers ce type de produit!

Comment faites-vous pour éviter de consommer ces sucres ajoutés qui s’immiscent dans notre alimentation? Je n’en ai tout simplement pas à la maison. Évacuez tout cela de votre environnement. Une fois que vous commencez à couper, vous perdrez cette envie de sucre. C’est une habitude liée au palais, et ça ne prendra pas beaucoup de temps pour s’en débarrasser. Vous remarquerez que vous serez soudainement capable de goûter le sucre naturel dans les aliments non transformés, et vous trouverez la nourriture transformée déplaisante.

Le sucre est aussi mauvais pour votre foie que l’alcool

Contrairement à d’autres formes de sucre, le fructose est transformé dans le foie. Bien qu’il se trouve dans sa forme naturelle dans les fruits, nous en consommons beaucoup trop en raison de notre amour de la nourriture contenant des édulcorants, ce qui augmente le nombre de maladies du foie non liées à l’alcool. Une preuve visible : le ventre de sucre (oui, comme le ventre de bière!). Comment cela survient-il? Le foie divise l’excédent de fructose en globules gras qui entament alors leur périple dans nos vaisseaux sanguins pour s’accumuler dans nos organes internes et dans le ventre. À l’instar des dommages causés par l’alcool, cela cause de l’inflammation et des cicatrices.

« C’est l’une des principales causes de la greffe du foie », indique la professeure Schmidt.

Les édulcorants « santé » ne sont pas meilleurs pour vous

Ceux qui tentent de couper dans leur consommation de sucre sont parfois attirés par les bienfaits antioxydants du sirop d’érable ou le pouvoir de guérison du miel. C’est une erreur.

Selon la nutritionniste Andrea D’Ambrosio, « le sucre n’ajoute pas une quantité intéressante d’ingrédients autres. Du sucre, c’est du sucre, alors il vaut mieux l’utiliser avec parcimonie, quelle que soit la forme sous laquelle il se présente ».

35 cuillères à café

L’adolescent moyen canadien consomme environ 172 grammes de sucre par jour, selon le Canadian Community Health Survey. Le plus grand responsable chez les 9-18 ans? Les boissons gazeuses. La surconsommation de sucre est directement liée au gain de poids, au diabète de type 2, à l’apparition de caries et à un haut taux de cholestérol chez les enfants. Au cours des 30 dernières années, le taux d’obésité chez les jeunes a triplé, selon les plus récents chiffres gouvernementaux.

Sucre et cellules cancéreuses

Une étude de l’Université du Texas à Dallas montre qu’un lien existe entre le sucre et les cellules cancéreuses du carcinome, qui sont difficiles à traiter et sont responsables du quart des cancers du poumon. Toujours selon l’étude, quatre types de cellules cancéreuses se « nourrissent » de sucre.

4,6

À l’instar d’un fumeur régulier, c’est le nombre d’années que vieillira prématurément votre corps si vous buvez un breuvage sucré de 20 onces tous les jours.

Le sucre pourrait vous tenir éveillé toute la nuit

Une étude du Journal of Clinical Sleep Medicine datant de 2016 démontre que la consommation d’une quantité appréciable de sucre (et de gras saturés, tout en délaissant les fibres) est directement associée à des nuits de sommeil agité et de mauvaise qualité.

Nous buvons trop de sucre liquide

 

Bonne nouvelle : nous buvons moins de boissons gazeuses. Les ventes de tels produits sont à leur plus bas depuis les 30 dernières années. Mauvaise nouvelle : les boissons de remplacement ne sont guère mieux. Les ventes d’eau aromatisée, de cafés et thés prêts à boire, de boissons énergétiques ou « sportives » sont en expansion. Chaque canette de boisson énergétique contient environ 30 grammes de sucre. Ce chiffre monte à 40 pour les boissons sportives, et 45 pour un café au lait (café latte). Voici 4 façons faciles de couper dans le sucre.

Le sucre s’en prend à votre cholestérol

Une étude de 2010 auprès de 8 495 Américains adultes publiée dans le Journal of the American Medical Association démontre que lorsqu’il y a augmentation de la consommation de sucre chez un individu, son taux de bon cholestérol descend, amplifiant ainsi le risque de maladie cardiovasculaire. Les femmes seraient plus sensibles à l’augmentation du taux de mauvais cholestérol lorsqu’elles consomment du sucre, dans la nourriture ou les liquides.

74%

C’est le pourcentage de nourriture « emballée » dans laquelle on retrouve du sucre ajouté, selon une étude parue dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, qui a passé au peigne fin plus de 85 000 aliments vendus aux États-Unis.

Le sucre peut vous rendre triste

Terminer une mauvaise journée en vous attaquant à un pot de crème glacée Ben & Jerry’s pourrait empirer la situation. En 2015, des chercheurs du Columbia University Medical Center ont découvert que les femmes en post-ménopause qui consomment beaucoup de sucre et de grains raffinés ont plus de chance de souffrir de dépression, alors que ce risque décroît chez celles qui mangent plus de grains entiers, de légumes et de fruits non transformés. Voici ce qu’il faut faire pour éviter les excès de sucre.

Certaines étiquettes peuvent masquer la quantité de sucre

 

Pour la toute première fois en 20 ans, la Food and Drug Administration américaine jette un nouvel œil sur les étiquettes de produits emballés afin de faire la lumière sur le lien entre l’alimentation et les maladies chroniques. Un des changements apportés : identifier clairement la réelle présence du sucre dans les aliments.

Attention : vous mangez peut-être du sucre incognito

Voici 10 pseudonymes utilisés par les fabricants pour vous donner l’impression que ce que vous mangez ne contient pas de sucre :

  1. Amazake
  2. Caroube en poudre
  3. Sirop de maïs
  4. Dextrose
  5. Jus de canne à sucre évaporé
  6. Fructose
  7. Jus de fruits fait de concentré
  8. Sirop de maïs avec fructose
  9. Miel
  10. Malt

Le sucre vous fait perdre le souffle

Les chercheurs ont longtemps pensé qu’un lien existait entre les breuvages sucrés et l’asthme. Après analyse des cas de 146 990 adultes américains, ils ont découvert que ceux qui consommaient au moins deux boissons de ce type par jour étaient plus à risque de développer une maladie respiratoire.

Le sucre pourrait être pire que le sel pour l’hypertension

Selon une étude parue en 2010 dans le Journal 
of the American Society of Nephrology, une alimentation riche en fructose peut faire monter votre pression sanguine au-delà du seuil de 120/80, la limite maximale pour une pression dite normale. Dans une étude parue en 2014 dans le BMJ Open Heart, des experts prétendent que le sucre ajouté peut avoir un effet encore plus néfaste que le sel sur la pression sanguine.

C’est mauvais pour votre indice de masse corporelle

Des chercheurs de l’Université Reading, de Cambridge et de l’Arizona State ont analysé la consommation de sucre de 1 700 hommes et femmes âgés de 39 à 77 ans à Norfolk, au Royaume-Uni. Selon leur étude parue en 2015, ceux qui consommaient le plus de sucre avaient 54% de chance de souffrir d’embonpoint (un indice de masse corporelle au-delà de 25), en plus d’être plus susceptibles d’avoir masqué la véritable quantité de sucre ingurgité.

Le sucre ruine votre dentition…

  1. Votre dentiste a bien raison : le sucre cause des caries. Comment? Voici ce qui se passe réellement :
  2. Vous buvez un breuvage sucré au café du coin.
  3. Les bactéries qui se trouvent dans votre bouche prospèrent grâce au sucre qui leur donne de l’énergie.
  4. Ces microorganismes se multiplient, créant du même coup une mince plaque à la surface de vos dents.
  5. Cette plaque libère un acide qui dissout les minéraux en surface qui solidifient vos dents.
  6. Plus la plaque s’épaissit, plus les dommages seront importants. De petits trous apparaissent, et deviennent à la longue une carie. …

… et fait saigner vos gencives

La plupart des enfants savent faire le lien entre les bonbons et les dents cariées. Mais il ne faut pas oublier qu’une alimentation riche en sucre cause de l’inflammation au niveau des gencives et augmente le risque de maladie parodontale. C’est ce que démontre une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition en 2014. Les indices de maladie parodontale incluent la mauvaise haleine, le saignement des gencives et l’hypersensibilité des dents.

Vous êtes peut-être accro

 

Même si certains chercheurs sont en désaccord sur l’idée que le sucre pourrait créer une dépendance, une étude du Massachusetts Institute of Technology parue en 2015 démontre que la consommation de sucre fait monter le niveau de dopamine, un neurotransmetteur qui « récompense » le cerveau comme le font la nicotine et la morphine.

« Il y a des preuves que la consommation de sucre provoque des besoins et des réactions de sevrage, des réactions propres aux problèmes de dépendance », selon la professeure Schmidt. « On peut en voir les effets par RIM ».

De leur côté, des chercheurs australiens ont découvert que la médication utilisée pour soigner la dépendance à la cocaïne et à la nicotine, comme la varénicline, pourrait venir en aide à ceux qui surconsomment des produits sucrés. Voir les 9 signes qui prouvent que vous consommez trop de sucre.

 

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Alzheimer : la prévention fait ses preuves


On prévoit une augmentation dans les années avenir de la maladie d’Alzheimer, mais d’un côté dans certains pays, on voit un léger déclin. Il semble qu’on puisse agir en prévention pour l’avenir du moins retardé la maladie
Nuage

 

Alzheimer : la prévention fait ses preuves

 

Un mode de vie adapté  améliore la cognition après 60 ans.

Un mode de vie adapté améliore la cognition après 60 ans.

MAY / BSIP

Par Elena Sender

Une vaste enquête incluant 23 laboratoires internationaux a mis en évidence l’efficacité de certaines actions pour faire baisser le risque d’Alzheimer.

Toutes les trois secondes, un nouveau cas de démence, ce déclin graduel des capacités mentales, est diagnostiqué. Soit 47 millions de malades dans le monde, selon les chiffres du World Alzheimer Report de l’University College de Londres (Royaume- Uni) (2015).

La démence inclut ici 60 à 70% de maladies d’Alzheimer mais aussi des démences vasculaires, celles dites à corps de Lewy ou fronto-temporales. En raison du vieillissement de la population, ce nombre pourrait tripler en 2050 ! Cependant, surprise : depuis quelques années, un léger déclin de l’incidence – le nombre de nouveaux cas sur une période donnée a été observé aux États- Unis, au Royaume-Uni, en Suède, aux Pays-Bas et au Canada ! En France, cette baisse est retrouvée, en particulier chez les femmes.

Explication avancée :  » Les personnes âgées aujourd’hui de 65 ans auraient été moins exposées à certains facteurs de risque au cours de leur vie, explique le Pr Philippe Amouyel, président de la Fondation Plan Alzheimer. L’âge de début des premiers signes de la maladie serait plus tardif dans les générations du baby boom, après la Seconde Guerre mondiale. « 

 Un petit calcul suffit pour réaliser à quel point cette information est cruciale : la maladie survenant dans trois quarts des cas après 80 ans et mettant dix années à s’installer, beaucoup de personnes atteintes mourraient avant d’en présenter les premiers signes.

 » Si nous parvenions à repousser l’apparition des symptômes de cinq ans, nous diminuerions de moitié le nombre de cas dans la population « , estime le chercheur.

Une première victoire ! Pour enquêter sur une possible prévention, la revue The Lancet a formé avec 23 laboratoires internationaux une commission coordonnée par Gill Livingston, professeure au département de Psychiatrie de l’University College de Londres.

 » Nous avons réalisé une vaste méta-analyse des études existantes, explique-t-elle. Ce qui nous permet de proposer un nouveau modèle chiffré de facteurs de risque à l’échelle d’une vie. »

35 % des cas de démence seraient évitables

Selon ces calculs, « 35% des cas de démence pourraient être théoriquement évités ».

Car si personne ne peut modifier son patrimoine génétique, chacun peut en revanche mettre d’autres atouts dans sa manche, et ce dès l’école. Selon la méta-analyse lancée par The Lancet, une scolarité prolongée au-delà de l’âge de 12 ans diminuerait de 8% le risque de démence à l’âge adulte. Des études longues conféreraient une protection en favorisant la constitution et le maintien d’une réserve cognitive (somme des neurones et de leurs connexions) qui permet de résister aux pathologies neurodégénératives.

D’autres éléments sont à prendre en compte avec l’âge. À partir de 45 ans, il faut ainsi veiller à… la perte auditive.

« Ne plus bien entendre, c’est se désengager socialement, ce qui peut mener à la dépression, facteur de risque de la démence », affirme Gill Livingston.

Onze études ont révélé ainsi un lien entre perte auditive et risque de déclin mental à long terme ! Autre nécessité : une bonne santé cardio-vasculaire. Protéger ses vaisseaux en réduisant notamment l’excès de cholestérol et l’hypertension – par l’hygiène de vie ou des traitements -, c’est aussi préserver son cerveau. Cesser de fumer est salutaire, la cigarette ayant un impact cardio-vasculaire négatif connu. Le diabète (résistance à l’insuline) est à surveiller tout autant : les dérèglements de l’insuline dans le cerveau affecteraient en effet le « nettoyage » de la protéine amyloïde qui aurait tendance à s’accumuler, formant les plaques délétères. Sans oublier bien sûr la nécessité de faire de l’exercice. Une méta-analyse de 15 études a montré que l’activité physique faible à modérée réduisait d’un tiers le risque de troubles cognitifs. Les recommandations sont ainsi de 30 à 60 minutes d’activités quotidiennes (jardinage…) plus deux séances de 20 à 60 minutes d’exercices physiques hebdomadaires. L’effet de la prévention est en revanche moins clair concernant les bénéfices attendus de l’alimentation :

« Les personnes adoptant un régime méditerranéen (pauvre en viande et laitages, riche en fruits, légumes et poissons) ont moins de risque cardio-vasculaire, souligne la psychiatre. Mais les données d’observation sont insuffisantes pour calculer l’effet sur le risque global de démence. »

Prévenir la dépression : un enjeu majeur

Prévenir la dépression constitue en revanche un enjeu majeur. Selon une étude récente, des symptômes dépressifs dans les dix ans précédant le diagnostic de démence sont en effet significatifs (Singh-Manoux A, Jama, 2017).

« Cause de la pathologie ou simple symptôme précoce de son arrivée ? Difficile à dire », souligne Philippe Amouyel.

 Reste que la dépression altère l’axe cérébral du stress, les facteurs de croissance neuronaux et le volume de l’hippocampe (mémoire), une situation favorable au déclin cognitif. Le remède ? Les antidépresseurs feraient baisser l’incidence du déclin cognitif et réduiraient – du moins chez l’animal – la production de protéine amyloïde (Yi Sheline, Sci Transl Med 2014). En revanche, la prise de somnifères ou anxiolytiques de la classe des benzodiazépines est associée à un risque accru d’Alzheimer.

In fine, chacun peut-il adopter un mode de vie « antidémence » ? Les chercheurs fondaient beaucoup d’espoir sur trois études dites d’intervention – constituant à modifier activement les facteurs de risque dans un groupe d’individus – lancées dans le cadre de l’European Demantia Prevention Initiative (EDPI), créée en 2011. Las ! l’étude néerlandaise Prediva, dont le but était de réduire le risque vasculaire pendant six ans chez 3526 volontaires, n’a pas donné de résultat positif. Pas plus que l’essai français MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial), pour lequel plus de 1500 participants de 70 ans avaient entrepris un programme ciblé sur trois ans. Seule l’étude finlandaise Finger (Finnish Geriatric Intervention Study to Prevent Cognitive Impairment and Disability) s’est révélée positive. 631 sujets à haut risque de démence âgés de 60 à 77 ans ont adopté un mode vie supposé protecteur (nutrition, entraînement cognitif et sportif…).

BRUNO BOURGEOIS - SOURCE : ÉTUDE FINGER

Les performances d’un groupe bénéficiant d’un entraînement cognitif et physique ont dépassé celles d’un groupe témoin, qui a toutefois lui aussi progressé. © Bruno Bourgeois – Source : étude Finger

Après deux ans, le groupe traité a montré une meilleure cognition que le groupe témoin (voir schéma ci-dessus).

« Nous avons maintenant une bonne preuve que la combinaison de ces facteurs peut améliorer la cognition après 60 ans », note Miia Kivipelto, professeure à l’Institut Karolinska (Suède), coauteure de l’étude.

Convaincant ?

 « Pour avoir une preuve solide, il faudrait lancer une vaste recherche internationale sur des dizaines de milliers de personnes durant plusieurs années, tempère Philippe Amouyel. Mais financer un tel travail est une gageure, et les résultats définitifs ne seraient pas connus avant sept à dix ans. »

L’heure du pragmatisme a donc sonné :

« Nous devrions lancer sans attendre une campagne de prévention. Cela réduirait le nombre d’accidents vasculaires cérébraux et pourrait baisser l’incidence de la démence. »

Déjà, les National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine des États-Unis ont publié des recommandations fin juin 2017 comprenant exercices cognitifs et physiques et surveillance de l’hypertension. L’OMS prépare les siennes. En France, le Haut Conseil de la santé publique est en cours de consultation.

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C’est la graisse ou le sucre qui nous tuent?


On entend partout a qui veut bien l’entendre, que le gras, le sucre est destructeur pour la santé. Alors, on préconise des régimes qui n’ont pas nécessairement le taux de réussite surtout à long terme. De plus, les scientifiques ont découvert avec le temps qu’il y a plusieurs sortes de graisse : blanche, brune et beige. Bref, la meilleure méthode est une alimentation équilibrée, de l’exercice avec une bonne hygiène de vie.
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C’est la graisse ou le sucre qui nous tuent?

 

 
Full English Breakfast / Phil Campbell via FlickrCC Licence by

 

Ce que la diététique sait ou ne sait pas.

Le très sérieux et respecté magazine New Yorker… consacre une très longue enquête à la diététique, ce qu’elle sait et ce qu’elle ne sait pas. Et les thèses et théories de cette science ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies.

A partir des années 1960, l’ennemi numéro un de la santé est devenu le cholestérol, la graisse qui bouche nos artères. Mais au fil du temps, cette analyse a été de plus en plus contestée et affinée. La graisse est indispensable à la vie. Le New Yorker évoque même «le retour de la graisse». Il y a de nombreuses graisses différentes.

La graisse nécessaire pour penser…

Il y a la graisse blanche, celle que nous voulons perdre. Elle stocke l’énergie. Il y la graisse brune, que l’on trouve dans le cou , le dos et autour du cœur. Elle contient des  micro structures appelées mitochondries qui ont pour fonction de brûler l’énergie pour maintenir notre température corporelle.

Il y a aussi la graisse beige, qui a été identifiée il y a 5 ans. Pendant l’exercice physique, elle reçoit des messages de nos muscles lui demandant de se transformer en graisse brune, c’est une réserve. Enfin, la graisse est un moyen essentiel pour transmettre à nos cellules des nutriments comme les vitamines A,D,E et K. La fameuse myéline qui protège nos nerfs est constitué à 80% de lipides, c’est-à-dire de graisse.

Cela signifie que «la graisse est nécessaire pour penser».

Il y a donc la bonne et la mauvaise graisse et le bon et le mauvais cholestérol. La diététique ayant découvert cela, la mode a été un temps au fameux régime méditerranéen et sa bonne graisse qui provient de l’huile d’olives et des noix, noisettes et autres amandes.

Une célèbre étude publiée en 2013 par le New England Journal of Medicine montrait que suivre le régime méditerranéen pouvait réduire le risque de crise cardiaque, d’infarctus et de maladies cardiovasculaires de 30%. En fait, ces statistiques impressionnantes étaient des extrapolations dans le temps… La réalité est différente. Ainsi, 3,8% des gens consommant de l’huile d’olive et 3,4% de ceux consommant des noix, des noisettes et des amandes souffrent de maladies cardiovasculaires contre 4,4% de ceux qui ne suivent pas le régime méditerranéen. La différence est au mieux de 1%!

L’industrie agro-alimentaire et son sucre ajouté

Changement radical de paradigme, des chercheurs et des diététiciens ont considéré que la graisse n’est finalement pas un problème et ont préconisé des régimes avec beaucoup de protéines et pas de restrictions sur les graisses considérant que le véritable ennemi c’est le sucre… L’auteur du livre, «The Case Against Sugar» (La thèse contre le sucre), Gary Taubes, est devenu célèbre pour avoir remis en cause en 2002 les régimes anti-graisses et en montrant que les carbohydrates (sucres) étaient bien plus dangereux. Là encore, il s’en est pris à tous les sucres, les industriels et ceux que l’on trouve naturellement dans les aliments et notamment les céréales. Il a aussi dénoncé, à juste raison, les obstructions de l’industrie agro-alimentaire qui a longtemps voulu masquer les méfaits des quantités considérable de sucres ajoutés à ses productions qu’elle nous fait ingurgiter.

Mais dans les faits, les régimes sans sucres produisent aussi des résultats décevants. En 2003, des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont comparé deux régimes, l’un avec beaucoup de graisse et peu de carbohydrates et l’autre avec peu de graisse, peu de calories et beaucoup de carbohydrates. Après un an, il n’y avait pas de différences significatives entre la perte de poids et la santé des deux populations y compris dans leurs niveaux de cholestérol dans le sang…

Se méfier des explications simples

Conclusion, la diététique est une science complexe. Elle dépend évidemment de ce que nous mangeons mais aussi de nos gènes, de nos hormones, de notre environnement…

Tout le monde veut être en bonne santé et bon nombre de gens aiment bien manger. Les diététiciens et les éditeurs le savent. Le problème avec les régimes, les études et les livres à succès, c’est qu’ils donnent en général des réponses simplistes. C’est la faute de la graisse, du sucre, du nombre de repas par jour, de l’intervalle entre ces repas, de la combinaison de certains types de nourriture…

«Dans les laboratoires, l’histoire est différente et il semble parfois que plus la science de la nutrition devient complexe moins un seul facteur domine et moins nous sommes sûrs de quelque chose. Aujourd’hui, les découvertes ont tendance à détruire les hypothèses d’hier.»

Il faut s’en tenir au bon sens. Manger et faire de l’exercice avec modération. Maintenir un régime équilibré avec des protéines, de la graisse et des carbohydrates. Manger des fruits et des légumes et de temps en temps une petite pâtisserie… Il faut aussi suivre les calories consommées. C’est l’un des rares domaines de la diététique qui n’est pas contesté.

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5 aliments bannis à tord des régimes


On parle souvent d’interdire certains aliments pour éviter de prendre du poids, et pourtant, ils peuvent être justement un atout dans toute alimentation équilibrée
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5 aliments bannis à tord des régimes

 

Ils sont les mal-aimés des régimes et pourtant, avocat, banane, flageolets, pois chiches sont très intéressants au niveau nutritionnel et ne font pas grossir. Mieux, ils constituent des alliés forme et minceur.

L’AVOCAT

L’avocat n’est pas si calorique que ça, 160 calories pour 100 grammes, soit la moitié du fruit environ. Les adeptes le glissent même dans des gâteaux ou des glaces comme substitut au beurre ou au lait. En plus de sa texture crémeuse qui le rend délicieux, son index glycémique est bas. Autrement dit, il n’affole pas le taux d’insuline et donc la production des graisses. Bourré de vitamines E et K, il contient du bon gras et réduit le LDL-cholestérol.

LA BANANE

La banane, avec ses 89 calories pour 100 grammes, remplace idéalement un dessert ou les biscuits du goûter. Riche en potassium, magnésium et manganèse, elle est excellente pour la santé en agissant sur le transit et la satiété. On la mange malin en la choisissant peu mûre pour garder un index glycémique bas. Mûre et en compote, elle devient plus sucrée.

LES POIS CHICHES

Les pois chiches, le plus souvent associés aux cuisines traditionnelles riches, n’ont pas toujours bonne presse. Ce sont pourtant des protéines avec un index glycémique très bas, car riches en fibres. Ils peuvent cependant créer des désordres chez les personnes aux intestins fragiles.

LES FLAGEOLETS

Comme les lentilles et les pois chiches, les flageolets font partie des légumineuses qui diminuent l’absorption du sucre et du gras. Ce sont par ailleurs des antioxydants coupe-faim qui favorisent l’élimination des toxines. Ils sont peu caloriques: 84 calories pour 100 grammes. Ils sont en revanche déconseillés aux personnes souffrant de la maladie du côlon irritable, car ils peuvent produire des ballonnements et des flatulences.

LES NOIX

Les noix sont excellentes pour la santé à condition de ne pas avoir la main trop lourde sur les quantités consommées (460 calories pour 100g). Riches en bons lipides (oméga-3), elles préservent le coeur et sont source d’antioxydants et de fibres.

Elles contiennent également de la mélatonine, des phytostérols, de l’arginine, qui sont tous indispensables pour la santé. Plusieurs études ont prouvé qu’elles pouvaient aider à perdre du poids et réduire l’envie de grignoter. L’idéal est d’en parsemer quelques-unes dans les salades ou bols de céréales.

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Se plaindre quotidiennement rend malade physiquement


Je savais qu’une personne qui se plaint tout le temps, il peut devenir malade physiquement, mais cela va encore plus loin. Les mots négatifs auraient réellement un impact sur notre cerveau et notre corps
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Se plaindre quotidiennement rend malade physiquement

 

Voilà, c’est dit. Se plaindre rend malade physiquement.

Une étude publiée par l’Université de Stanford révèle que le fait de se plaindre de façon quotidienne et de cultiver de l’énergie négative, discipline favorite pour certaines personnes, peut rendre malade physiquement et contribue à développer des problèmes de santé importants.

Le piège de se plaindre est subtil, car lorsque l’on se plaint, on a bien souvent l’impression que l’on se libère de quelque chose, qu’on libère les tensions, mais c’est tout le contraire que notre cerveau et notre corps comprend.

Dans l’étude, on apprend que le cerveau adore la simplicité et la répétition, ce qui fait en sorte que lorsqu’on répète une action ou une parole, en l’occurrence se plaindre de façon quotidienne, celui-ci emmagasine cette routine et tend à la reproduire de façon naturelle.

Cette «routine plaignarde» fait en sorte qu’éventuellement pour l’individu, être négatif deviendra beaucoup plus facile que d’être positif. De plus, ce cercle vicieux change l’image des gens envers l’individu, ce qui n’est jamais positif.

On apprend aussi dans l’étude que se plaindre crée des dommages à une région du cerveau, l’hippocampe, essentielle à la résolution de problèmes et à l’intelligence. C’est aussi une des premières régions du cerveau attaquées par la maladie d’Alzheimer

Pas encore convaincu d’arrêter de «chialer»?

Les dommages causés par le fait de se plaindre vont plus loin que ceux du cerveau.

Lorsque l’on se plaint, on crée du stress. Ce stress fait en sorte que le corps libère une hormone qui se nomme le cortisol.

Le cortisol est cette hormone qui est utilisée habituellement en cas d’immense stress, d’urgence ou peur pour sa vie. Le cortisol prend l’oxygène, le sang et l’énergie du corps pour la diriger essentiellement vers cet «état de survie» auquel le corps pense devoir faire face.

Cette production du cortisol fait augmenter la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang, ce qui, de façon répétée, est nettement dommageable pour la santé.

Le surplus de cortisol sécrété à cause de l’énergie négative affaiblit le système immunitaire et favorise l’apparition du cholestérol, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de l’obésité.

Les preuves sont là.  À Go, on devient positif la gang!

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Trucs ► Cuisson: quelle huile choisir?


Les huiles ne sont pas égales dans la cuisson, mais aussi pour la santé. L’huile d’olive est, bien sûr, la privilégiée, alors les autres, leurs valeurs, l’utilisation ?
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Cuisson: quelle huile choisir?

 

Bien que les gras saturés redorent leur image en matière de maladies... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

CATHERINE LEFEBVRE

Bien que les gras saturés redorent leur image en matière de maladies cardiovasculaires, il n’en reste pas moins que les gras insaturés demeurent les plus intéressants pour veiller à la santé du coeur. Ceux-ci se cachent souvent dans les huiles végétales, plus ou moins stables à la chaleur. Quelles huiles sont à privilégier pour cuisiner santé?

OLIVE

Ingrédient phare de la diète méditerranéenne, l’huile d’olive est possiblement celle qui remporte la palme d’or en matière d’option santé avec laquelle cuisiner. Tout d’abord, elle est surtout composée de gras mono-insaturés. Ceux-ci ont la bonne habitude d’abaisser le taux de cholestérol. Qui plus est, ils sont plus stables à la chaleur, à l’air et à la lumière que les gras polyinsaturés. Ainsi, ils supportent des températures de cuisson élevées, si bien qu’il est même possible de frire des aliments à l’huile d’olive. Ceci dit, ça risque de faire gonfler la facture des patates frites et de leur donner un goût plus ou moins souhaitable. À noter qu’une huile d’olive moins raffinée aura un goût plus prononcé et qu’elle résistera moins bien à la chaleur que l’huile d’olive vierge, par exemple.

CANOLA

L’huile de canola aussi contient majoritairement des gras mono-insaturés et elle tolère des températures élevées. Elle se distingue de l’huile d’olive par son côté local, puisque le canola pousse très bien ici. Malheureusement, c’est une plante souvent génétiquement modifiée. Bien que les modifications se produisent dans les protéines et que l’huile soit faite de matières grasses à 100 %, elle est exempte de protéines potentiellement modifiées. Toutefois, les consommateurs conscients des impacts de ce mode d’agriculture sur l’environnement et les autres espèces préféreront la version biologique de cette huile.

HUILE DE TOURNESOL

Il est important de choisir une huile de tournesol à teneur élevée en acide oléique, un type de gras plus stable et provenant d’une variété précise de tournesol. Sinon, son point de fumée sera trop faible pour la cuisson à haute température. Le point de fumée est la température à laquelle l’huile commence à émettre une fumée à la cuisson. Idéalement, il vaut mieux ne pas l’atteindre, puisque c’est à ce moment que ses composantes se transforment en substances nocives pour la santé, en plus d’être irritantes pour les voies respiratoires. C’est d’ailleurs pourquoi il vaut mieux utiliser la plupart des huiles de noix et de graines à froid seulement, dans les vinaigrettes ou pour aromatiser des légumes grillés au service, par exemple.

ARACHIDE

L’huile d’arachide contient une plus grande proportion de gras saturés que les huiles végétales précédentes. C’est pourquoi elle résiste particulièrement bien à la cuisson à des températures élevées. Sa saveur délicate, mais reconnaissable est souvent ce qui nous encourage à la choisir pour la friture. En matière de prévention des maladies cardiovasculaires, ce n’est peut-être pas le choix exemplaire, mais l’huile d’arachide demeure tout de même composée majoritairement de gras insaturés.

PÉPINS DE RAISIN

Pratiquement sans goût et ayant un point de fumée plutôt élevé – deux avantages en cuisine -, l’huile de pépins de raisin est toutefois composée en majeure partie de gras polyinsaturés. Ceux-ci sont pourtant les plus sensibles à la chaleur, à l’air et à la lumière. Il est donc préférable de l’utiliser pour la cuisson en température moyennement élevée et d’éviter de l’utiliser à plusieurs reprises (ex.: friture). Ça vaut le coup de la conserver au réfrigérateur, tout comme les huiles de noix, de lin et de sésame. Elles se conserveront plus longtemps et cela évitera qu’elles rancissent trop rapidement.

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Une «prescription» pour marcher


Je trouve intéressant comme initiative a faire bouger les gens qui sont aux prises avec des maladies que l’exercice aiderait à améliorer leur habitude de vie. Puis même si ce n’est pour que pour une saison, rien n’empêche de continuer pendant le reste de l’année
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Une «prescription» pour marcher

 

Deux parcours sont prévus à chaque séance, un... (Patrick Woodbury, LeDroit)

Deux parcours sont prévus à chaque séance, un rapide et un pour ceux dont le pas est un peu plus lent.

PATRICK WOODBURY, LEDROIT

JUSTINE MERCIER
Le Droit

Ils souffrent d’hypertension, de diabète ou encore d’un haut taux de cholestérol. Ils ont tous reçu une «prescription» bien particulière du personnel soignant du Groupe de médecine familiale (GMF) de Gatineau: accumuler des cubes énergie. Comment? En bougeant, tout simplement.

C’est ainsi que depuis le 9 juin, ces patients se retrouvent deux matins par semaine afin de marcher pendant 30 minutes, accompagnés de deux membres de l’équipe du GMF du boulevard Maloney Est.

Le concept des cubes énergie, qui vient du Grand défi Pierre Lavoie, prévoit que chaque tranche d’exercice de 15 minutes procure un cube. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a conclu le printemps dernier une entente de partenariat afin que les médecins de famille «prescrivent» des cubes énergie pour favoriser de saines habitudes de vie.

L’équipe du GMF de Gatineau a réussi à jongler avec les horaires de cinq de ses professionnels afin d’y dégager deux demi-heures par semaine pour embarquer dans l’aventure des cubes énergie, explique l’infirmière clinicienne Josée Brassard.

Avec leurs tenues d’exercice et leurs espadrilles aux pieds, Mme Brassard et sa collègue nutritionniste Isabelle Gagnon étaient au rendez-vous, hier matin, pour accueillir les six participants du jour. Il y en a parfois plus, parfois moins. Deux parcours sont prévus chaque fois: un rapide, et un pour ceux dont le pas est un peu plus lent.

«Il y a beaucoup de patients qui travaillent ou qui ont une mobilité réduite, alors on a recruté ceux qui pouvaient, souligne Mme Brassard. […] Tu sais, quand une mère voit ses enfants grandir et qu’elle en est fière, et bien c’est un peu comme ça que je me sens avec eux.»

Gilles St-Laurent, un patient diabétique, a ajouté ces deux marches hebdomadaires aux promenades qu’il prenait de sa propre initiative.

«On a du plaisir dans le groupe, et ça nous aide à rester en forme», a-t-il lancé. Jean Canuel, lui, a décidé d’essayer après que son médecin lui eut indiqué que son taux de cholestérol était élevé.

Depuis le début juillet, il a perdu dix livres, a-t-il dit avec fierté.

Madeleine Lacelle et son conjoint diabétique, Denis Racine, apprécient aussi les moments passés avec le groupe, au sein duquel une solidarité s’est créée au cours de l’été. Josée Brassard n’a pas manqué l’occasion de rappeler à M. Racine, pendant la marche, qu’un verre de jus d’orange est bien mieux qu’une gâterie au chocolat pour faire remonter sa glycémie.

L’activité des cubes énergie du GMF de Gatineau prendra fin jeudi prochain, et des prix de participation seront remis pour l’occasion. Déjà, les participants souhaitent que l’activité reprenne l’été prochain, et plusieurs songent à profiter des centres commerciaux pour marcher à l’abri des intempéries au cours des prochains mois. À défaut d’y accumuler des cubes énergie, ils continueront à prendre soin de leur vie.

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Des produits allégés… pas si légers


Ce que je déteste à l’épicerie, c’est le nombre de produits qui affichent des mots magiques comme : à l’ancienne, allégée, améliorée et tout leur vocabulaire culinaire pour faire plaisir à tous les clients, alors que la réalité serait plus de mieux tromper le consommateur.
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Des produits allégés… pas si légers

 

Les produits dits légers ne comptent pas toujours moins de calories puisque ces derniers contiennent souvent plus de sucre, ce qui n’est pas très intéressant sur la balance.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Claudette Samson

Le Soleil

(Québec)  Le marché des produits allégés en gras a connu une explosion dans les années 90, alors que les maladies cardiovasculaires faisaient des ravages, souligne Paul Boisvert, «coach poids santé» et docteur en kinésiologie.

Avec les campagnes de sensibilisation sur les méfaits du cholestérol, l’industrie nous a offert une foule de produits réduits en lipides : vinaigrettes, mayonnaises, fromages, yogourts… Mais alors que les maladies cardiovasculaires ont plafonné, l’obésité et le diabète ont grimpé en flèche!

Le problème, c’est qu’en réduisant le gras dans les portions, la proportion de sucre a augmenté. Et au bout du compte, la quantité de calories n’est pas beaucoup moindre, à moins qu’il s’agisse d’un produit relativement pur, comme le lait ou le fromage. Mais vous avez déjà goûté un fromage à 4 % de gras? Entre ça et le caoutchouc…

La nutritionniste Marie-Josée Leblanc, du centre de recherche Extenso à l’Université de Montréal, prône plutôt la consommation des vrais produits – de la vraie crème glacée faite avec de la vraie crème -, mais en petite quantité et de façon occasionnelle.

La mention léger est souvent imprécise, dit-elle, et peut induire de fausses croyances.

«S’il est écrit 25 % moins de sodium par rapport au produit régulier, c’est clair. Mais le mot léger n’est pas toujours significatif.»

Bien souvent, on remplace le gras par des additifs de toutes sortes afin de conserver la texture et le goût de l’aliment, qui ne sont pas toujours mieux.

La nutritionniste Anne Deslauriers, de la clinique Nutrition santé à l’Université Laval, abonde dans le même sens. Elle distingue par contre une catégorie de produits allégés plus intéressante, celle des terrines, pâtés de foie, cretons…

«Ce sont des aliments avec des pourcentages élevés de gras qui ne sont pas intéressants, des gras saturés en grande partie.»

Les deux nutritionnistes se rejoignent pour dire que manger des produits allégés pour perdre du poids n’est pas une option très prometteuse. Parce qu’ils contiennent (en principe) moins de calories, il n’est pas rare que l’on mange davantage, disent-elles.

Paul Boisvert reconnaît pour sa part qu’il conseille les aliments allégés à ses clients, qui sont souvent des gens obèses qui veulent perdre du poids. Et pour ça, «les calories, c’est le nerf de la guerre», dit-il. Par contre, lorsque ses clients atteignent leur objectif, ils doivent revenir à une alimentation régulière de contrôle de poids tout en augmentant leur apport calorique.

Petites portions

Une autre option pour réduire les calories est celle de la réduction des portions. C’est ce qu’ont compris les fabricants de boissons gazeuses, qui offrent maintenant de petits formats. Mais encore là, Marie-Josée Leblanc émet des doutes.

«Est-ce que les gens sont capables de se discipliner? Si oui, tant mieux. Mais si ça ouvre la porte, par exemple, à en donner à de jeunes enfants, ce n’est pas bon», dit-elle à propos de ce qu’elle appelle les «aliments camelotes».

D’ailleurs, elle souligne que plusieurs boissons gazeuses allégées, qui ne contiennent pas de calories, sont néfastes pour les dents et les os. C’est l’acide phosphorique, qui produit l’effervescence et l’acidité, qui en serait responsable.

Histoire de prendre le pouls de l’industrie des produits allégés et de son potentiel, voici quelques données tirées d’une étude canadienne* réalisée en 2012 et transmise par Metro.

42 % des Canadiens maintiennent toujours/souvent une diète faible en sodium.

37 % des Canadiens maintiennent toujours/souvent une diète faible en gras.

65 % des Canadiens considèrent qu’ils devraient consommer moins de gras saturés.

62 % des Canadiens considèrent qu’ils devraient consommer moins de gras trans.

En outre, les informations que les Canadiens veulent le plus voir sur le dessus de l’emballage d’un aliment afin de connaître son contenu sont :

Sodium/sel (à 41 %)

Calories (à 39 %)

Sucre (à 36 %)

Gras trans (à 24 %)

Gras (à 24 %)

Gras saturés (à 24 %)

Néanmoins, on observe que le développement de produits légers semble avoir atteint un plafond et laissé la place aux produits «améliorés». Améliorés en quoi? Par l’ajout d’omégas-3, de polyphénols, de probiotiques…

Modération, variété, équilibre

Ce qui est clair, en tout cas, c’est que tout ça n’est pas toujours clair, justement, pour ceux qui essaient de choisir de bons aliments sans sacrifier pour autant le plaisir de manger.

Selon Paul Boisvert, les trois grands principes d’une alimentation santé sont la modération, la variété et l’équilibre. Fort bien. Mais dans la vraie vie, il arrive qu’on triche. Alors, peut-on le faire simplement, avec plaisir, en prenant le temps de savourer aussi bien une bonne salade qu’une petite poutine… de temps en temps, bien sûr.

Au fond, c’est ce que prône l’organisme ÉquiLibre (voir monequilibre.ca), qui recommande en ce début d’année de ne prendre qu’une seule résolution, celle de ne pas faire de diète.

Le dira-t-on assez : les diètes miracles n’existent pas, pas plus que les aliments miracles. Le seul truc qui ait fait ses preuves est vieux comme le monde : manger sainement et bouger régulièrement.

* HealthFocus International, 2012 HealthFocus® International Trend Report, Primary Food Shoppers and Their Quest for Health and Nutrition

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