Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée


Il semblerait que les sodas, boissons énergisantes ou jus de fruit industriels sucré ou avec du faux sucre soit un danger pour une mort prématurée et surtout pour les femmes. Les scientifiques ne savent pas pourquoi les femmes sont plus touchées. De toute manière, les boissons gazeuse et le restes ne devraient pas être une habitude de consommation
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Les sodas pourraient entraîner une mort prématurée

 

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Résiste. | Fancycrave via Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Les femmes sont les plus touchées.

Si votre péché mignon est le Coca-Cola, cet article est pour vous. La consommation fréquente de sodas, boissons énergisantes et jus de fruits industriels entraînerait un risque élevé de mort prématurée, particulièrement chez les femmes, selon Vasanti Malik, chercheuse et chargée de cours au département de nutrition de l’école de santé publique Harvard T.H. Chan, qui s’est penchée sur le sujet.

D’anciennes études montraient déjà une corrélation entre les boissons sucrées, la prise de poids, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, explique-t-elle à CNN. Pour elle, il était temps de déterminer s’il y avait un lien entre les sodas et les morts prématurées.

Des risques très élevés chez les femmes

Vasanti Malik et ses collègues ont utilisé les données de 37.716 hommes américains provenant d’une étude sur le suivi des professionnels de la santé, commencée en 1986. Pour les femmes, ils ont collecté celles de 80.647 Américaines, issues d’une recherche sur la santé des infirmières, débutée en 1980. L’équipe scientifique a examiné les différentes données à un instant T, en 1994.

Elle a remarqué que les principales causes de morts prématurées étaient les maladies cardiovasculaires, puis les cancers, notamment du colon et du sein.

Les résultats ont montré que les femmes qui buvaient deux portions (cannette, verre, bouteille) de soda par jour avaient 63% de risques supplémentaires de mourir prématurément, par rapport à celles qui en consommaient moins d’une fois par mois. Les buveurs réguliers, quant à eux, ne présentaient que 29% de risques en plus de mourir prématurément, comparé aux consommateurs très modérés de ce type de boissons. Les scientifiques n’ont pas encore réussi à déterminer pourquoi les femmes étaient beaucoup plus touchées que les hommes.

Globalement, le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire augmente de 31% et celui de mourir d’un cancer de 18%, entre les groupes qui boivent plus de deux portions par jour et ceux qui en boivent moins d’une par mois.

Le lien entre la consommation de sodas et une mort prématurée est toujours présent même lorsque des facteurs comme l’activité physique, l’alimentation, les données démographiques, les antécédents familiaux de diabète de type 2 sont pris en compte.

Faux sucre, fausse bonne idée

Vasanti Malik a également examiné les effets des boissons sucrées par des substituts comme l’aspartame. Au premier abord, ces sodas dits «sans sucres» semblent être une bonne idée. Cependant, les mêmes risques de mort prématurée par maladies cardiovasculaires se présentent pour les femmes qui en boiraient en moyenne quatre par jour. Les hommes, eux, ne sont pas touchés.

Une étude nationale de la Women’s Health Initiativemenée sur le long terme aux États-Unis a également révélé une corrélation entre les morts prématurées des femmes de plus de 50 ans et les boissons contenant du faux sucre.

Robert Rankin, président du Calorie Control Council, une organisation représentant l’industrie des aliments et des boissons hypocaloriques, recommande de ne pas tirer de conclusions hâtives de cette étude.

«Il est probable que les sujets de l’étude couraient déjà un risque plus élevé de développer ces affections et ont choisi des boissons sucrées hypocaloriques pour gérer leur consommation de calories et de sucres, ces produits s’avérant sans danger et bénéfiques pour ceux qui gèrent leur poids et leur glycémie.»

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ►14 aliments encore pires pour les dents que les bonbons


Il n’y a pas juste les bonbons qui abîment les dents. Il y a des aliments qui peuvent aussi faire des dommages à l’émail et provoqués des caries. Parmi eux, on peut trouver des alternatives, mais bon, d’autres, c’est plus difficile car on aime cela .. Donc, il faut trouver des compensations pour éviter le désastre
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14 aliments encore pires pour les dents que les bonbons

 

Les dents sont abîmées par le sucre des fruits secs.

nada54/Shutterstock

Par Daisy Chan, RD.com

Vous êtes peut-être en train de saboter votre beau sourire sans même vous en rendre compte. Sachez que les dents réagissent aux aliments que vous mettez dans votre bouche. En voici certains – autres que les bonbons – à éviter, selon les dentistes.

Fruits secs

« Manger des fruits séchés, c’est comme manger des bonbons, dit Stephen J. Stefanac, professeur de médecine orale et de parodontie à la faculté de dentisterie de l’Université du Michigan. Ils sont tout aussi collants et riches en sucre. »

 Cela signifie que ce dernier reste coincé entre les dents – la formule parfaite pour les caries. Oubliez les fruits secs et préférez-leur les fruits frais.

Soda

Il n’est pas surprenant que le soda ne soit pas bon pour vos dents. Une canette de soda de 350 ml (12 onces) contient 39 grammes de sucre, soit près de dix cuillères à café! Mais ce n’est pas le seul problème.

« C’est très acide, dit Tricia Quartey, dentiste à Brooklyn, New York. Et l’acidité peut éroder l’émail. »

Le pire, c’est de siroter du soda toute la journée, parce qu’alors vos dents sont longuement exposées au sucre et à l’acide.

Jus

Comme le soda, le jus embouteillé peut être acide et contenir des sucres ajoutés, parfois jusqu’à dix cuillères à café par portion. Ce sucre nourrit les bactéries qui causent la carie dentaire. Mais il existe au moins un dentiste qui recommande une surprenante alternative: le jus de pomme.

« Il n’y a généralement pas de sucres ajoutés dans le jus de pomme », explique Tyrone Rodriguez, directeur du service de dentisterie pédiatrique au Yale-New Haven Hospital.

Le Dr Rodriguez suggère de couper le jus de pomme avec de l’eau pour réduire davantage le sucre naturel ou de faire soi-même ses propres jus maison.

Sauce pour les pâtes

Les tomates sont bonnes pour la santé, mais très acides :

« Manger de la sauce tomate avec des spaghettis multiplie par deux les dommages à l’émail », dit la Dre Quartey.

La sauce acide peut attaquer l’émail des dents et les glucides contenus dans les pâtes aident à nourrir les bactéries responsables de la carie. La Dre Quartey recommande plutôt des pâtes au fromage.

Les dents sont sensibilisées par l'eau en bouteille.

aastock/Shutterstock

Eau embouteillée

Même l’eau ordinaire peut contenir des minéraux ajoutés pour en rehausser la saveur – et ceux-ci peuvent faire grimper l’acidité. En fait, ces eaux peuvent être aussi acides que le café ou le thé. Il est difficile de dire quelles marques sont plus acides que d’autres.

Par contre, si vous prenez de l’eau distillée, vous obtiendrez une eau moins acide (la distillation abaissant le pH – une échelle qui indique l’acidité – à un état plus neutre). Ou buvez simplement de l’eau du robinet.

Vinaigre de cidre de pomme

On a beaucoup vanté les vertus détoxifiantes de ce vinaigre, mais peu de gens réalisent que sa grande acidité peut éroder l’émail des dents en un rien de temps. Deux dentistes à qui nous avons parlé ont constaté une augmentation du nombre de personnes dont les dents ont été endommagées à cause du vinaigre de cidre de pomme.

Si vous en consommez, diluez-le toujours avec de l’eau, buvez-le en une fois et rincez-vous bien la bouche ensuite.

Café ou thé glacé

Le café et le thé peuvent vous aider à bien démarrer vos journées, mais ce ne sont pas des amis pour les dents. Ils sont en effet acides et diurétiques, ce qui signifie qu’ils peuvent assécher votre bouche.

« La salive est le système tampon que nous offre la nature pour tout rincer, explique le Dr Rodriguez. Quand on a la bouche sèche, on est plus vulnérable aux caries et aux maladies des gencives. »

Les café et thé glacés? Encore pire pour les dents, à cause du sucre ajouté. Un conseil : rincez-vous la bouche avec de l’eau après en avoir bu, cela vous aidera à protéger vos dents.

Les dents sont abîmées par le sucre des jujubes vitaminés.

Olga Malysheva/Shutterstock

Jujubes vitaminés

Ne perdez jamais de vue que les jujubes vitaminés ou les suppléments de fibres sont essentiellement des bonbons. Ils contiennent du sucre et sont à la fois moelleux et collants, ce qui leur permet de se nicher entre vos dents et de causer des caries. Protégez vos dents en choisissant les vitamines que vous avalez.

Croustilles aromatisées

Tout d’abord, les éclats durs peuvent couper vos gencives. Ensuite, ce sont des glucides raffinés et dont des aliments dont les bactéries de la bouche se nourrissent.

Enfin, leurs arômes, qui sont souvent acides, agissent comme du papier de verre sur vos dents, dit le Dr Rodriguez. Et plus l’arôme est prononcé, pire c’est. Essayez plutôt du maïs soufflé à l’air ou, mieux encore, des noix.

Pastilles contre la toux

Comme pour les jujubes vitaminés, les pastilles contre la toux ne sont peut-être pas considérées comme des bonbons, mais pour vos dents, c’est exactement ce qu’ils sont.

Le Dr Stefanac se souvient d’une patiente qui avait beaucoup de caries parce qu’elle prenait ces pastilles comme des médicaments : « Elle en suçait toute la journée. »

Alcool

La bière, le vin, les alcools forts et les cocktails peuvent tous abîmer vos dents, surtout si vous aimez siroter tranquillement votre verre. En plus des sucres qu’elle contient – sucres dont se nourrissent les bactéries – la bière subit un processus de carbonatation qui la rend acide, ce qui érode également l’émail des dents.

Le vin pourrait contenir plus de sucre que vous ne le pensez (un verre de blanc doux peut en contenir jusqu’à huit grammes), mais ce sont les cocktails sucrés que vous devriez vraiment surveiller : en plus du sucre, les boissons à forte teneur en alcool peuvent assécher la bouche, ce qui vous rend plus vulnérable aux caries et aux maladies des gencives.

 

Les dents sont abîmées par la glace.

Sergiy Kuzmin/Shutterstock

Glace

Le coupable, ici, c’est la dureté de la glace : en mâcher peut facilement casser une dent

« Je vois ça souvent, dit le Dr Stefanac. On le voit souvent chez les gens qui ont beaucoup de plombages, qui affaiblissent les dents. Ils mordent sur de la glace et se cassent un morceau de dent. »

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène


Même l’alimentation a une mode, la nourriture d’autrefois est soit mit aux oubliettes ou reviennent de façon plus exotique. À Paris, un salon de l’alimentation expose différents produits provenant partout dans le monde.
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10 aliments bientôt dans nos assiettes : sucette lyophilisée, chewing-gum à l’or fin, thé au collagène

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le SIAL Paris, le plus grand salon alimentaire mondial, rassemble tous les deux ans plus de 7.200 exposants de 119 pays qui viennent présenter leurs dernières innovations. Nous en avons sélectionné 10 qui illustrent les grandes tendances alimentaires actuelles..

Que va-t-on manger demain ? Plusieurs grandes tendances se dessinent lorsque l’on parcourt le SIAL dont l’édition 2018 s’est tenue du 21 au 25 octobre à Paris. Ce salon alimentaire présente les dernières innovations en matière d’alimentation avec plus de 400.000 produits venus du monde entier.

« Cette année marque le grand retour du goût, ou plutôt des goûts nouveaux et puissants », asserte Nicolas Trentesaux, le directeur du salon.

 On voit ainsi émerger la mode des aliments fermentés, inspirés de la K-Food (nourriture coréenne).

De plus en plus de Français se déclarent aussi « flexitariens », ce qui encourage les fabricants à multiplier les produits à base de protéines végétales comme les « faux » burgers aux légumineuses, les desserts au lait d’amande ou de chanvre et même du foie gras vegan. On note aussi une volonté de manger « responsable », avec une offre exponentielle de produits bio ou locaux. Les alicaments, un temps passés de mode, reviennent sous le prisme de la santé, avec du thé au collagène ou une boisson au melon enrichie en acide hyaluronique. Enfin, les aliments sophistiqués, comme le jambon Bellota aux inclusions de truffe ou le ketchup aux paillettes d’or doivent apporter plaisir et découverte. Bon appétit !

    Soda fermenté Mygutness

    Ce soda biologique riche en probiotiques artisanal et vegan surfe sur la vague coréenne des produits fermentés comme le fameux kimchi (chou fermenté aux épices). Disponible en trois saveurs (cola, framboise et citron gingembre), il contient des bactéries bénéfiques pour la flore intestinale.

  • Fabricant : Captain Kombucha

  • Pays : Portugal

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

Soda fermenté riche en probiotiques. © SIAL Paris 2018

    Ail noir du Nord

    Fabriqué par une PME française de Cuincy (Nord), cet ail noir est issu d’une très ancienne variété d’ail, appelée Rose du Nord. Son goût doux et sucré est semblable à celui de la réglisse, avec des saveurs de pruneaux, de chocolat et des arômes balsamiques. L’ail noir est considéré comme cinquième saveur appelée « umami ». Il est utilisé depuis des siècles en Asie pour ses pouvoirs antioxydants.

  • Fabricant : Potdevin-Caron

  • Pays : France

 

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

Ail noir du Nord. © SIAL Paris 2018

    Sucette de fruits lyophilisés Bekids

    Ces bâtonnets de fruits lyophilisés, nomades et sans sucre ajouté, constituent une alternative saine aux glaces ou aux biscuits pour le goûter des enfants. Présentés en sachets individuels, ils sont pratiques à emporter et se déclinent en quatre parfums exotiques : pastèque, mangue, ananas et banane.

  • Fabricant : Betters International

  • Pays : Monaco

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

Fruits lyophilisés en bâtonnet. © SIAL Paris 2018

    Café arabica infusé à l’azote Vobe nitro

    Avec seulement 18 calories pour 100 ml, ce café infusé à l’azote donne à la boisson une texture « crémeuse » alors qu’il ne contient ni lait ni crème. Peu sucré, il contient autant de caféine qu’une tasse de café normale. Le fabricant compte à présent utiliser cette technologie d’infusion à l’azote pour d’autres types de boissons.

  • Fabricant : Vobe Nitro

  • Pays : Irlande

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

Café arabica infusé à l’azote. © SIAL Paris 2018

    Thé au collagène Eternitea

    Ce thé « beauté » contient 2,5 g de collagène par bouteille, une protéine qui donne à la peau son élasticité. Il contient également du moringa, réputé pour ses propriétés antioxydantes et sa richesse en vitamine E, ainsi que de l’aloe vera, aux vertus hydratantes et censées favoriser la régénération cellulaire. Pauvre en calories, il est disponible en deux goûts (yuzu et pamplemousse).

  • Fabricant : Eternitea

  • Pays : Royaume-Uni

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

Thé au collagène bon pour la peau. © SIAL Paris 2018

    Steak végétarien Beyond Burger

    Ce burger 100 % végétal est fabriqué à partir de pois qui apportent les protéines, de pommes de terre pour la texture, d’huile de coco pour le côté « juteux » et de betterave pour donner la couleur rouge. Au final, une « fausse viande » aux aspects de steak haché qui contient 20 g de protéines par portion, soit autant qu’un steak de viande normal.

  • Fabricant : Beyond Meat

  • Pays : États-Unis

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

Steak 100 % végétal. © SIAL Paris 2018

    Cardamome dorée en chewing-gum

    La cardamome est une épice habituellement en poudre pour parfumer le curry ou le café, mais elle est aussi croquée en fin de repas pour rafraîchir l’haleine. C’est justement cette propriété qui a conduit à l’invention de ce chewing-gum, composé d’une capsule de cardamome infusée de safranet recouverte d’or comestible 24 carats. Une gomme 100 % biodégradable qui ne laisse pas de trace.

  • Fabricant : KLG Spice

  • Pays : États-Unis

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

Cardamome en chewing-gum recouverte d’or. © SIAL Paris 2018

    Légumes secs germés

    Les graines germées sont plus digestes et plus riches en nutriments que les aliments secs. Prêtes à cuisiner, ces graines fermées de pois chiche, quinoa ou lentilles évitent la corvée de trempage qui prend plusieurs jours. Source de vitamines, protéines et Gaba (acide aminobutyrique), réputé pour ses vertus antistress, elles se consomment en salade chaude ou froide.

  • Fabricant : Sabarot

  • Pays : France

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

Lentilles, pois chiche et quinoa germés. © SIAL Paris 2018

    Bretzels aux carottes

    Les biscuits apéro se résument le plus souvent aux chips et aux snacks salés bourrés de sel et d’huile. Avec ces sticks de bretzels aux carottes et à la farine d’épeautre bio affichant moins de 3,8 g de lipides aux 100 g, le fabricant allemand Freche Freunde cible spécialement les enfants.

  • Fabricant : Freche Freunde

  • Pays : Allemagne

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

Snacks bretzels aux carottes. © SIAL Paris 2018

    Poudre de protéines Big bang food

    À base de criquets, de spiruline ou de krill antarctique, ces poudres superprotéinées s’ajoutent aux plats salés ou sucrés. Elles permettent de compléter l’apport en protéines pour les personnes dénutries ou les sportifs. Malgré leurs atouts, les aliments à base d’insectes ont cependant encore du mal à émerger en France.

  • Fabricant : Globexplore

  • Pays : France

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

Poudre protéinée de spiruline, criquet et krill antarctique. © SIAL Paris 2018

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science


Boire du café à de bons et mauvais côtés, il faut quand même être raisonnable sur la quantité ingurgité (sans oublier que la caféine est présente dans certaines boissons et aliments). Même si on dit que cela peut aider à diminuer le cancer de la peau, si on ne se protège pas du soleil, café ou pas, les risques sont grands
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Le café: ses effets positifs et négatifs selon la science

JASON REED / REUTERS

Ouf, le café ne serait pas cancérogène, nous pouvons reprendre notre routine matinale.

D’après une étude de l’Organisation mondiale de la santé, en boire ne favoriserait pas le développement de tumeurs malignes, c’est la température de la boisson qui est en cause. Une boisson chaude, café ou autre, consommée à 65°C ou plus serait « probablement cancérogène ».

Alors, est-ce bien raisonnable de boire du café à température ambiante? À en croire l’OMS, cela ne favoriserait en tout cas pas l’apparition d’un cancer. Mais la boisson chaude adorée des Français a bien autres effets sur la santé, certains néfastes, d’autres très positifs.

Commençons par les mauvaises nouvelles.

Boire du café augmenterait les risques d’infarctus et le cholestérol

Une étude publiée en 2006 dans la revue JAMA montrait que la consommation de cette boisson pourrait favoriser le cholestérol et augmenter les risques de faire un infarctus.

Les personnes ayant une tension élevée devraient aussi, selon cette étude, limiter leur consommation de café à 3 tasses par jour pour ne pas empirer la situation.

Boire du café entraînerait tachycardie, énervement, problèmes de sommeil

Globalement, les scientifiques s’accordent à dire qu’au-delà de 400 mg de caféine ingurgitée par jour, on peut aussi se sentir nerveux, sentir quelques tremblements, faire de la tachycardie.

Selon une étude de 2013 de chercheurs de l’hôpital Henry-Ford de Detroit (États-Unis), boire du café, et ce n’est pas une surprise, pourrait empêcher certaines personnes de dormir.

« Une dose de caféine de 150 mg, prise une demi-heure avant le coucher a pour effet d’allonger beaucoup la période d’endormissement, de réduire notablement la durée du sommeil, mais aussi d’agir sur d’autres éléments de l’architecture du sommeil, en particulier en réduisant le temps consacré aux stades les plus profonds du sommeil à ondes lentes, les plus réparateurs », selon le professeur Jean Costentin interrogé par Le Figaro.

Boire du café serait dangereux pour le fœtus

Femmes enceintes, faites attention. En 2015, l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) mettait en garde sur la consommation de plus de 400 mg de caféine par jour, soit plus de quatre expressos. Selon cette agence, cette dose est trop importante pour les femmes enceintes, qui devraient limiter leur consommation à 200 mg par jour si elles veulent éviter que celle-ci ait des effets négatifs sur le fœtus.

Mais dans cette étude, ce sont surtout les boissons énergisantes et les sodas qui étaient incriminés.

Voilà pour les potentiels aspects négatifs du café.

 Mais heureusement, celui-ci a plus d’un tour dans son sac, et la science n’a cessé, ces dernières années, de vanter certains de ses bienfaits.

Le café protégerait le foie des cirrhoses

Deux tasses de café par jour pourraient être bonnes pour les fonctions hépatiques, selon une étude publiée en 2016 dans la revue Alimentary Pharmacology and Therapeutics.

Les chercheurs, qui ont étudié les données médicales de près de 500.000 profils de 6 pays différents, ont montré que les buveurs modérés de café avaient moins tendance à développer des cirrhoses dues à l’alcoolisme ou à des maladies comme l’hépatite C.

Le café est la première source d’antioxydants

Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants.

Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.

Le seul fait de sentir le café peut avoir un effet déstressant

Des chercheurs de l’université nationale de Séoul ont examiné le cerveau de rats en état de stress (provoqué par un manque de sommeil) et ont découvert, dans le cerveau des sujets exposés à des arômes de café, que les protéines liées au stress réagissaient.

Pour information, cette étude sur l’arôme n’est pas liée au stress à proprement parler, mais au stress provoqué par un manque de sommeil. On ne peut donc pas vous conseiller avec certitude de garder un sac de grains de café torréfiés sur votre table de chevet, mais rien ne vous empêche d’essayer.

Le café réduirait les symptômes de la maladie de Parkinson

Selon un article de la revue ScienceDaily, paru en 2012, boire du café aiderait les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à contrôler leurs mouvements. Ronald Postuma, auteur de l’étude, a déclaré:

« Des études ont déjà démontré que les consommateurs de caféine sont moins enclins à développer la maladie de Parkinson, mais il s’agit là d’une des premières études concluant que la caféine peut être un remède pour les personnes déjà atteintes de la maladie. »

Le café réduirait les chances de développer un cancer de la peau (si vous êtes une femme)

L’hôpital Brigham and Women de Boston et l’école de médecine d’Harvard ont suivi 112.897 hommes et femmes sur une période de plus de 20 ans et, selon leurs conclusions, les femmes buvant au moins trois tasses de café par jour sont beaucoup moins enclines à développer un cancer de la peau que celles qui n’en boivent pas.

Le café réduirait les risques de diabète de type 2

Le café réduit aussi les risques de diabète de type 2, selon une étude de l’institut American Chemical Society. Les chercheurs ont découvert que les personnes buvant au moins quatre tasses de café par jour réduisaient de 50% leurs chances de développer un diabète de type 2. Par la suite, avec chaque tasse supplémentaire, le risque est encore réduit de 7%.

Boire du café permettrait de préserver la santé de votre cerveau plus longtemps

Des chercheurs de l’université de Floride sud et de l’université de Miami ont découvert que les personnes âgées de plus de 65 ans avec un taux de caféine élevé dans le sang contractaient la maladie d’Alzheimer en moyenne deux à quatre ans plus tard que les personnes dont le taux de caféine est moins élevé.

Le docteur Chuanhai Cao, neuroscientifique à l’université de Floride sud et co-auteur de l’étude, a déclaré:

« Nous ne disons pas qu’une consommation modérée de café est en mesure de protéger complètement une personne de la maladie d’Alzheimer. Cependant, nous sommes fermement convaincus que cela peut réduire de manière significative les risques de maladie d’Alzheimer ou retarder son approche. »

Que conclure de toutes ces différentes études? Comme de nombreux aliments, le café n’a pas d’incidence sur la santé, s’il est consommé de façon modérée. Vous pouvez donc continuer à consommer votre boisson préférée, dans le doute, à moins de 65°.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Coca-Cola et cannabis, un bon mélange?


Le 17 octobre, le cannabis sera autorisé au Canada. Alors les compagnies alimentaires, les boissons diverses voit une vache à lait pour faire plus d’argent. Coca-Cola veut aussi sa part avec une boisson à base de cannabis. Même s’ils ne mettent pas le THC qui donne l’euphorie, je considère qu’on va vraiment trop loin
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Coca-Cola et cannabis, un bon mélange?

 

LIGHTROCKET VIA GETTY IMAGES

L’entreprise étudie la possibilité de créer des boissons infusées au cannabidiol.

Très en vogue en ce moment, le cannabis pourrait aussi intéresser le géant américain des sodas Coca-Cola: le groupe dit envisager l’utilisation dans les boissons du cannabidiol (CBD), une molécule présente dans la marijuana.

« Comme beaucoup d’autres dans l’industrie des boissons, nous étudions de près la croissance un peu partout dans le monde du CBD, un principe non-psychoactif (du cannabis), comme ingrédient dans des boissons destinées au bien-être », a indiqué le groupe dans un communiqué.

« Ce secteur évolue rapidement », a ajouté Coca-Cola. « Aucune décision n’a encore été prise. »

Le CBD ne provoque pas d’euphorie. C’est le THC, un autre élément actif du cannabis, qui procure cette sensation.

Coca-Cola, qui réagissait à des informations de presse évoquant des discussions avec le groupe canadien Aurora, affirme d’ailleurs « ne pas être intéressé par la marijuana ou le cannabis ».

Plusieurs boissons à venir

Reste que la plante suscite actuellement un véritable engouement chez les géants de l’agro-alimentaire, plusieurs d’entre eux faisant le pari que la marijuana sera légalisée dans de nombreux pays à travers le globe dans les prochaines années.

La consommation et la culture du cannabis deviendront déjà légales au Canada le 17 octobre, faisant du pays le premier du G7 à autoriser cette drogue douce.

Le brasseur Molson Coors a déjà annoncé qu’il se lançait dans la production de boissons non alcoolisées à base de cannabis en partenariat avec le groupe canadien The Hydropothecary Corporation (Hexo), un producteur de cannabis thérapeutique.

Constellation Brands, le propriétaire des bières Corona et Modelo et de la vodka Svedka, a lui récemment injecté plusieurs milliards de dollars dans l’entreprise canadienne Canopy Growth.

https://quebec.huffingtonpost.ca//

«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre


Nash, c’est une abréviation pour une épidémie d’une dépendance du sucre pouvant mener à une cirrhose qui n’est pas donc liée à l’alcool. C’est un gros problème de santé qui est relié au surpoids pouvant aussi entraîner le diabète. On vise en autre les boissons sucrées comme les boissons gazeuse qui sont grandement consommées
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«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre

 

 Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC

Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC

Jean-Yves Nau

Les pouvoir publics sont en alerte. «Nash», une cirrhose qui n’est pas due aux boissons alcooliques mais à la consommation de sucres, se répand rapidement à travers le monde, dans le sillage du diabète et de l’obésité. Une seule solution : modifier nos comportements.

Outre-Atlantique, on l’a baptisée «Nash»:  Non alcoholic steato hepatitis. Traduire: stéato-hépatite non-alcoolique ou, mieux cirrhose en devenir qui n’est pas due à des boissons alcooliques. On pourrait aussi, de manière plus prosaïque, parler de foie trop «gras». Certains, en France, préfèrent «stéato-hépatite métabolique». C’est le cas du Pr Vlad Ratziu, spécialiste d’hépatologie au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). On parle encore  de NAFLD (Non-alcoholic fatty liver disease).

Beaucoup de mots pour une seule entité ; une pathologie dont la progression commence à inquiéter les spécialistes et les responsables de santé publique. Un premier symposium franco-américain lui est consacré qui se tiendra à l’Institut Pasteur de Paris les 25 et 26 juin. Il y a quelques jours une publication lui était consacrée dans le Journal of Hepatology. Dirigés par Nicola M. McKeown (Tufts University, Boston), les auteurs y démontrent l’existence d’un lien, inquiétant, entre cette affection et la consommation régulière de boissons sucrées (sodas).

Reflet de nombre de nos comportements alimentaires, le foie est un organe qui ne trompe guère. On le sait depuis longtemps avec l’alcool. C’est donc aussi vrai avec le sucre. En pratique la stéatose hépatique non alcoolique est une maladie dont le diagnostic repose sur :

· des anomalies du bilan hépatique visibles à partir d’un simple examen de sang (augmentation du taux de transaminases ou de Gamma GT;

· des anomalies du tissu hépatique visibles à partir d’une biopsie;  

· l’apparition de ces éléments chez une personne qui n’a pas d’autres maladies du foie  (d’origine virale, auto-immune, génétique ou toxique) et surtout qui ne souffre pas d’une dépendance à l’alcool.

Chez un malade sur trois, l’évolution se fait vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie

Les spécialistes du centre Paul-Brousse

Accumulation de graisses

Chez les personnes atteintes l’analyse de la biopsie hépatique met en évidence la présence de graisses (stéatose) dans le foie accompagnée de lésions cellulaires inflammatoires (hépatite).

«Chez un malade sur trois, l’évolution se fait, à différents degrés, vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie», résument les spécialistes du centre hépato-bilaire Paul-Brousse (Villejuif).

Les facteurs de risque d’apparition et de développement de la stéato-hépatite non-alcoolique sont désormais bien connus : surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2), hyperglycémie à jeun (supérieure à 6,1mmol/l), hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7mmol/l) ; «adiposité centrale» (tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes) ; un taux sanguin bas d’HDL-cholestérol bas (inférieur à 0,5 g/l pour les femmes et inférieur à 0,4 g/l pour les hommes).

Il ne semble pas y avoir, ici, une cause unique. L’une d’entre elles est une pathologie du métabolisme appelée «résistance à l’insuline». Elle se traduit, le plus souvent chez les personnes en surpoids, par le fait que leur organisme synthétise une grande quantité d’insuline circulante (hyper-insulinémie) pour réduire la concentration de sucre dans le sang. Ce déséquilibre peut rester silencieux pendant des années jusqu’à ce que les capacités sécrétrices du pancréas en insuline s’épuisent. Les taux sanguin d’insuline diminuent, ceux de glycémie augmente. C’est l’apparition progressive d’un diabète de type II tandis que l’hyper-insulinémie bouleverse  le métabolisme des cellules du foie en y provoquant une accumulation de graisses (stéatose).

Diabète et obésité

Sans être original, le traitement est difficile à mettre en œuvre, comme celui de toutes les maladies chroniques longtemps silencieuses. Avant le stade de la cirrhose, il consiste à contrôler au mieux chacun des facteurs de risque. En pratique, cela consiste à limiter autant que faire se peut le surpoids (via les régimes et les exercices physiques) et à combattre l’insulino-résistance (via des par médicaments qui améliorent la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Arrivé au stade de la cirrhose, la prise en charge se complique comme c’est le cas dans les cirrhoses d’origine alcoolique. Dans les cas les plus graves, on peut arriver jusqu’à la greffe de foie.

 En France, un adulte sur cinq aurait un foie atteintde stéatose

On mesure encore mal, en France, le poids montant de cette maladie chronique. Daté de 2012, un rapport de la «World Gastroenterology Organisation» dresse un inquiétant état des lieux.

«La Nash est une maladie hépatique chronique de plus en plus répandue avec une distribution mondiale et qui est étroitement liée au diabète et à l’obésité, qui ont toutes deux atteint les proportions d’une épidémie. On estime qu’il y a au moins 1,46 milliard d’adultes souffrant d’obésité dans le monde. Et environ 6 millions de personnes aux États-Unis ont montré une progression vers une Nash tandis que 600.000 souffrent d’une cirrhose liée à une Nash.

Il existe des différences culturelles et géographiques importantes dans la prévalence de l’obésité […]  Aux États-Unis, l’obésité est particulièrement épidémique dans les groupes socio-économiques peu favorisés qui se nourrissent en grande partie d’aliments riches en graisses et en calories (restauration rapide…). Le contraire se rencontre dans beaucoup de pays pauvres où la prévalence de l’obésité est plus marquée dans les populations aisées et mieux éduquées. Entre 30% et 50% des adultes américains auraient aujourd’hui un foie trop gras.»

Les fontaines de soda bientôt interdites

En France, et au vu du nombre de personnes obèses ou en surpoids, certains estiment déjà qu’un adulte sur cinq a un foie atteint de stéatose. Une épidémie directement liée à une alimentation trop riche en graisses et en fructose, hautement toxique pour les cellules hépatiques. Les habitudes médicales font que cette entité, longtemps sans symptômes, n’est pas encore perçue comme une priorité. La surveillance se fait de manière segmentée: artériosclérose, diabète, système cardio-vasculaire. Et le foie, qui peut résister longtemps aux souffrances que l’alimentation lui impose, demeure le grand oublié – du moins quand l’alcool n’est pas dans le paysage.

La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel

S’intéresser à la Nash, c’est de fait, mettre la lumière sur une autre addiction également redoutable et nettement plus sournoise: la dépendance au sucre. Il y a quelques semaines, en première lecture du projet de loi de modernisation du système de santé les députés ont adopté un amendement prohibant les «fontaines de soda» dans les espaces publics:

«La mise à disposition en libre service, payant ou non, de fontaines proposant des boissons avec ajout de sucres ou d’édulcorants de synthèse est interdite en tous lieux ouverts au public ou recevant du public.»

La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel. Ce texte doit encore être voté par le Sénat. On peut y voir le premier signe, bien timide, d’une prise de conscience, par les politiques, d’une nouvelle menace sanitaire

http://www.slate.fr

Trucs Express ► Nettoyez la maison en dormant: 8 trucs insolites


Qui aime frotter sans pour autant avoir les résultats espérés ? Des trucs pour des objets à nettoyer a faire pendant que vous dormez, vous facilitera la vie
Nuage

 

Nettoyez la maison en dormant: 8 trucs insolites

 

 

Laissez le sel, le citron, le soda et même les feuilles d’assouplisseurs nettoyer votre maison et faire tout le travail pendant que vous dormez.

Faites tremper votre pomme de douche

Les dépôts de calcaire peuvent obstruer votre pomme de douche et en réduire la pression avec le temps. Pour la nettoyer, remplissez un sac de plastique de vinaigre. Placez la pomme de douche dans un sac pour qu’elle soit recouverte de liquide. Fixez le sac sur le manche de la douche avec un lien torsadé, et laissez tremper toute la nuit. Le lendemain, le vinaigre aura dissout tous les dépôts.

Éliminez les taches des casseroles et des poêles

Si votre dernier ragoût a laissé votre plus belle casserole toute crasseuse, demandez à une feuille d’assouplissant pour sécheuse de la nettoyer pendant la nuit. Mettez la feuille dans la casserole et remplissez-la d’eau chaude. Les agents nettoyants présents dans la feuille aideront à déloger la saleté et les taches. Au matin, il vous suffira de passer un coup d’éponge.

Nettoyez les brûleurs de la cuisinière

Nettoyer les brûleurs bien gras et dans lesquels les aliments se sont incrustés est franchement pénible. Avant d’aller vous coucher, plongez chaque brûleur dans un grand sac de plastique rempli de 60 ml (1/4 tasse) d’ammoniaque. Au bout d’une nuit de trempage, il vous suffira de passer l’éponge sur le dessus de votre four pour terminer le boulot.

Bannissez la rouille de vos outils

 

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Si la rouille s’en est prise à vos outils, qui ont vu de meilleurs jours, remplissez un plateau de Coke et immergez-y les outils pendant toute une nuit. Au matin, frottez-les avec une brosse rigide. Cette boisson contient de l’acide phosphorique qui aidera à dissoudre la rouille et la crasse

Éliminez les dégâts mouillés

Si votre tapis ou votre canapé a été victime d’une vilaine souillure encore humide (vomi, urine, etc.), faites une pâte à l’aide de bicarbonate de soude et d’eau, puis imbibez-en la tache. Servez-vous d’une cuillère pour bien étaler la pâte sur toute la zone. Laissez sécher toute la nuit puis, au matin, passez l’aspirateur.

Détartrez une bouilloire

Le tartre, qui se forme à partir du carbonate de calcium présent dans l’eau, finit par laisser un dépôt blanchâtre et laiteux au fond de votre bouilloire. Pour la nettoyer, coupez un citron en tranches épaisses, jetez-les dans la bouilloire, remplissez d’eau et faites bouillir. Retirez ensuite la bouilloire du feu, et oubliez-la toute la nuit. L’acide citrique du citron viendra déloger le tartre. Au matin, jetez l’eau et le citron et rincez bien la bouilloire avant de la réutiliser.

Nettoyez les jouets de baignoire

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Pour redonner un coup de neuf aux canards et petits bateaux de plastique répugnants de saleté ou à tout autre jouet de baignoire, mélangez 4 litres (16 tasses) d’eau et 200 ml (2/3 tasse) de vinaigre. Laissez tremper les jouets dans cette mixture toute la nuit. Rincez bien et laissez sécher à l’air.

Faites briller vos diamants et bijoux

Polissez votre bague de diamant en un clin d’œil en remplissant un bouchon de bouteille de Windex. Laissez-y tremper la bague toute la nuit et essuyez-la ensuite avec un chiffon doux pour enlever la saleté et mettre du brillant.

http://selection.readersdigest.ca/

 

Les édulcorants sont-ils si dangereux pour notre santé?


On fait attention au sucre, dans les bonbons, les gâteaux, le café, les sodas etc … On prend des édulcorant pour éviter ce sucre soit pour éviter le diabète ou pour maigrir, alors qu’en fait c’est le contraire qui se passe.
Nuage

 

Les édulcorants sont-ils si dangereux pour notre santé?

 

L'aspartame, édulcorant controversé | Jeff Golden via Flickr CC License by

L’aspartame, édulcorant controversé | Jeff Golden via Flickr CC License by

Guy Fagherazzi

De nouveaux résultats confirment les inquiétudes entourant ces produits alimentaires et notamment l’aspartame.

On les consomme en buvant des sodas dits «light» ou en sucrette avec le café. Les édulcorants comme l’aspartame, le plus courant, ou le sucralose, le plus récent, sont utilisés depuis plus de trente ans en remplacement du sucre, dans le but de ne pas grossir. Ils sont cependant controversés, suspectés de favoriser la prise de poids et le diabète de type 2, ou encore d’être cancérigènes. The Conversation

La quantité d’édulcorants dans notre alimentation a augmenté massivement ces dernières années sous des formes plus ou moins visibles, les industriels les intégrant de façon croissante dans les céréales, les biscuits, les gâteaux, les produits laitiers comme les yaourts aux fruits allégés en sucre, et même dans certains médicaments.

Dans le même temps, une recherche indépendante de l’industrie agro-alimentaire s’est développée à l’échelle internationale pour tenter de mesurer leurs effets sur la santé, en particulier leur impact sur les maladies métaboliques. Notre équipe du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm apporte depuis 2012 sa contribution à travers son programme sur les facteurs de risque de diabète de type 2.

Ses résultats incitent à la plus grande prudence vis-à-vis de la consommation de faux sucre. Dans une étude publiée en février, nous venons en effet de montrer que le risque de diabète augmente avec la consommation de sucrettes. Nous avions montré auparavant que ce risque était également supérieur avec les boissons dites «light», par comparaison avec les sodas classiques.

Près de 100.000 femmes suivies depuis vingt-sept ans

Ces travaux se fondent sur les données issues d’une cohorte de près de 100.000 femmes baptisée E3N, pour Étude épidémiologique auprès des femmes de l’Éducation nationale, l’une des rares de cette taille dans le monde.

Cette étude de cohorte prospective suit depuis maintenant vingt-sept ans la santé de femmes adhérentes à la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN). Initiée par l’épidémiologiste Françoise Clavel-Chapelon, cette étude vise à mieux comprendre la santé des femmes et leurs risques de développer des pathologies chroniques comme le cancer ou le diabète de type 2.

À

L’aspartame fait grossir, pas maigrir

Les participantes ont rempli des questionnaires très détaillés sur leur alimentation en 1993, passant en revue chaque repas, y compris les collations et apéritifs précédant les trois repas principaux, et la collation du soir. Les chercheurs disposent ainsi d’informations précises à la fois sur les aliments consommés, mais également sur les apports nutritionnels moyens pour chacune.

Les sodas «light», plus à risque que les sodas classiques

En étudiant ces données, notre équipe a mis pour la première fois en évidence, en 2013, un risque de diabète supérieur avec les boissons dites «light», par comparaison avec les sodas classiques.

Sur les 66.118 femmes suivies entre 1993 et 2007, 1.369 ont en effet reçu un diagnostic de diabète de type 2. Notre équipe a modélisé le risque de développer cette maladie en fonction de la consommation de trois types de boissons: sodas classiques, sodas édulcorés et jus de fruit 100 % pur jus. Nous avons pris en compte d’autres facteurs comme l’activité physique, l’indice de masse corporelle et les antécédents familiaux.

Risque de diabète de type 2 dans l’étude E3N en fonction de la consommation de boissons sucrées (à gauche), de boissons édulcorées (au centre), et de jus de fruits 100% pur jus (à droite). Le trait continu indique le risque en fonction de la quantité consommée. Guy Fagherazzi

D’autres études avaient déjà montré, auparavant, une augmentation du risque de diabète associée à une consommation élevée de boissons sucrées en général. Cette fois, nous avions réussi à les distinguer. À consommation égale, par exemple 1,5 litre par semaine, soit l’équivalent d’une grande bouteille, le risque de diabète était 60% plus élevé avec les boissons «light», comparé aux boissons sucrées classiques. Des résultats d’autant plus marquants que leur consommation, à l’époque, était moins élevée qu’aujourd’hui. Les femmes de l’étude consommaient alors en moyenne chaque semaine 328 ml de boissons sucrées, soit environ une canette, et 568 ml de boissons «light».

Autre enseignement majeur de l’étude: on ne constatait aucune augmentation du risque de diabète avec les jus de fruits 100% pur jus, des produits sucrés naturellement.

Un risque accru de diabète avec les sucrettes

Récemment, notre équipe s’est intéressée à la consommation d’édulcorants en sucrettes et en sachets chez les femmes de l’étude E3N. Dans l’étude que nous venons de publier, citée plus haut, celles qui en consomment «toujours ou presque» voient augmenter de 83% leur risque de développer un diabète, par rapport à celles qui n’en consomment «jamais, ou rarement». Les participantes qui en ont consommé régulièrement pendant plus de 10 ans voient leur risque augmenter de 110% par rapport à celles qui n’en consomment jamais ou rarement, ce qui suggère un effet cumulatif avec le temps.

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Nouvelle étude: le sucre dans les boissons tue plus vite qu’on le croît


Nous avons remplacé l’eau et le lait par des boissons plus sucré croyant que cela nous désaltère, mais en fait, cela peut nous entraîner a de graves conséquences sur la santé
Nuage

Nouvelle étude: le sucre dans les boissons tue plus vite qu’on le croît

 

Une nouvelle étude de l’Université de Boston révèle que les boissons gazeuses et les jus sucrés peuvent causer d’importants problèmes de santé et causer éventuellement la mort, et encore plus vite qu’on le croyait auparavant.

Globalement, on dénote 184 000 décès liés à la consommation de sucre en 2010. Au Canada, les experts parlent de 1600 morts par année attribuées aux boissons sucrées.

Lesley James, analyste sur la santé à la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC, raconte qu’elle n’est pas surprise des résultats.

« J’espère que cela va alerter les Canadiens et les sensibiliser aux dangers du sucre, particulièrement quand il est ajouté aux liquides. »

L’étude a comparé les boissons gazeuses, les boissons énergisantes, les boissons sportives et même le café ou le thé, où on ajoute du sucre.

« Je peux affirmer que les boissons avec du sucre ajouté sont parmi les facteurs les plus importants dans les décès reliés aux cancers, aux maladies du coeur et aux anévrismes. »
— Dr Eilish Cleary, médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick

Lesley James affirme que la plupart des gens ne sont pas conscients de la quantité de sucre qu’ils ingèrent lorsqu’ils boivent une de ces boissons.

« C’est la tactique de l’industrie alimentaire de nous faire croire que tout ce que nous consommons est bon pour notre santé. »

Elle cite en exemple les boissons énergisantes et les boissons sportives qui sont destinées aux athlètes.

« La vérité est que seulement 2 % de ceux et celles qui en consomment dépensent assez d’énergie pour justifier de boire ça. »

La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC encourage la création d’une politique pour restreindre la publicité et le marketing sur les aliments et boissons, surtout à l’égard des enfants. Elle souhaite également que l’on ajoute une mise en garde sur les boissons contenant du sucre.

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Boissons sucrées: 184 000 décès par an, selon une étude


Les boissons sucrées, comme par exemple, les cocktails aux fruits, les sodas, thé glacées sont très nocifs surtout si ingéré en grande quantité. Tellement qu’il y aurait plus de jeunes adultes aux prises avec des maladies qui serait imputées par ses boissons sucrées que des personnes plus âgées.
Nuage

 

Boissons sucrées: 184 000 décès par an, selon une étude

 

Boissons sucrées: 184 000 décès par an, selon une étude

Les jus de fruits pressés entièrement naturels ont été exclus de la recherche.

WASHINGTON – Les sodas et autres boissons sucrées provoqueraient jusqu’à 184 000 morts par an dans le monde, selon une étude publiée lundi dans la revue américaine Circulation.

Il s’agit de la première recherche détaillée au niveau mondial analysant l’impact de ces boissons en termes de mortalité et de handicap résultant du diabète, des maladies cardiovasculaires et de cancers liés à leur consommation.

Dans cette étude, les chercheurs ont déterminé que 133 000 morts liées à la consommation de ces boissons ont résulté du diabète, 45 000 de pathologies cardiovasculaires et 6450 de cancers.

«De nombreux pays enregistrent un nombre élevé de décès résultant d’un seul facteur diététique à savoir les sodas et autres boissons fruitées ou sucrées comme les thés glacés, dont une forte réduction de la consommation ou leur élimination devrait être une priorité planétaire», explique le Dr Dariush Mozaffarian, doyen de la faculté des sciences de la nutrition à l’Université Tufts à Boston (Massachusetts) et principal auteur de l’étude.

Les jus de fruits pressés entièrement naturels ont été exclus de la recherche.

Les estimations de consommation ont été faites à partir de 62 enquêtes diététiques qui ont porté sur 611 971 personnes entre 1980 et 2010 dans 51 pays. Les chercheurs ont également estimé les quantités de sucre disponibles au niveau national dans 187 pays et fait une corrélation avec la fréquence du diabète, des pathologies cardiovasculaires et du cancer selon les zones géographiques et les populations.

L’impact de la consommation de sodas et d’autres boissons sucrées sur la mortalité varie de façon importante entre les différentes populations allant d’un taux de moins d’un pourcent au Japon chez les plus de 65 ans à 30 % chez les Mexicains de moins de 45 ans.

Parmi les vingt pays les plus peuplés, le Mexique avait durant la période de l’étude, le taux annuel le plus élevé de mortalité attribuée à la consommation de sodas et d’autres boissons sucrées avec 405 décès par million d’adultes ou 24 000 au total sur un an. Les États-Unis se situaient au deuxième rang avec 125 décès par million par an ou 25 000 au total.

Environ 76 % des morts liées à la consommation de sodas et autres boissons sucrées ont eu lieu dans des pays à bas et moyens revenus.

Au total, la proportion de jeunes adultes souffrant de maladies chroniques comme le diabète attribuées aux sodas et autres boissons sucrées était plus élevé que chez les adultes plus âgés.

http://fr.canoe.ca/