Le Manitoba déclare l’état d’urgence après la tempête de neige


A ma connaissance, il n’y a pas de neige au Québec, enfin pas d’accumulation jusqu’è maintenant, cela fait un peu étrange d’entendre parler de tempête de neige à l’extérieur de la province. Le Manitoba a dû faire face à une tempête de neige qui a fait des dégâts considérables que l’état d’urgence à été demandé par l’hydro Manitoba au gouvernement. Même des routes sont fermées et ils attendent encore une bonne accumulation de neige. Comme si ce n’est pas suffisant, dans certaines municipalités, il y a des risques d’inondation.
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Le Manitoba déclare l’état d’urgence après la tempête de neige

Une équipe technique s'emploie à nettoyer, à Winnipeg, au lendemain d'une tempête de neige.

Une équipe technique s’emploie à nettoyer, à Winnipeg, au lendemain d’une tempête de neige.

PHOTO : THE CANADIAN PRESS / JOHN WOODS

À la demande d’Hydro Manitoba, le gouvernement manitobain a déclaré l’état d’urgence dimanche, au lendemain d’une tempête de neige prématurée et dévastatrice dans le sud de la province.

Le fournisseur d’électricité explique que la tempête hivernale extrêmement puissante et lente a endommagé de grandes tours de transmission et brisé des centaines de poteaux électriques dans les régions de Portage la Prairie, de Westbourne, d’Amaranth, d’Alonsa, du lac Manitoba, de Ashern, de Lundar, la région d’Entre-les-lacs et d’autres localités.

Environ 34 000 clients étaient toujours privés d’électricité dimanche midi. « Les effets de la tempête sont bien pires que ce que nous avions initialement prévu », déclare Jay Grewal, président et chef de la direction d’Hydro Manitoba.

Selon lui, les réparations prendront des jours.

Une tour de transmission de Portage la Prairie brisée

Hydro Manitoba explique que la tempête a endommagé de grandes tours de transmission et brisé des centaines de poteaux électriques.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-MICHELLE BORDUAS

Entre autres, la déclaration de l’état d’urgence permet à Hydro Manitoba d’invoquer les accords d’aide mutuelle avec les provinces voisines et des États américains afin d’obtenir du matériel supplémentaire tel que des poteaux, des câbles aériens et de l’équipement, selon M. Grewal.

C’est la première fois qu’Hydro Manitoba sollicite l’aide mutuelle d’autres services publics.

« Hydro Manitoba a officiellement demandé au gouvernement de déclarer l’état d’urgence afin d’obtenir l’accès aux ressources matérielles et humaines dont elle a besoin pour rétablir le courant électrique le plus rapidement possible », soutient Brian Pallister.

Le centre de coordination des urgences de la province a augmenté son niveau d’alerte en raison « des inquiétudes plus élevées », explique le premier ministre.

Il ajoute que certains Manitobains pourraient encore être privés d’électricité pendant plusieurs jours.

De 20 mm à 25 mm de précipitations sont encore attendus dans le sud de la province.

En plus de nombreux secteurs laissés sans courant électrique, le niveau de certains cours d’eau donne également des sueurs froides aux autorités.

La province surveille notamment la vallée de la rivière Rouge, la région d’Entre-les-lacs, celle de Whiteshell et l’ensemble du sud-est de la province.

La Ville de Winnipeg avait déjà activé ses mesures de prévention des inondations mercredi. Des opérations de pompage sont également en cours à Emerson, Morris, Dominion City et dans quelques autres municipalités.

Winnipeg tente aussi de se relever

De son côté, le maire de Winnipeg, Brian Bowman, soutient que les employés de la province et de la Ville travaillent de concert pour rétablir les services.

M. Bowman admet que la situation que vit la province est inédite.

La Winnipeg Transit, les services de pompiers, les services de police, le 311, Hydro Manitoba et de nombreux autres services travaillent d’arrache-pied depuis des heures, et pourtant beaucoup de choses restent encore à faire, dit M. Bowman.

Le maire réitère que la priorité demeure la sécurité des citoyens. Il demande aux uns et aux autres d’éviter de s’approcher des fils électriques qui jonchent certaines rues, d’éviter les déplacements non essentiels et d’être patients.

Je sais que ce n’est pas facile, dit-il, nous demandons aux Winnipegois de veiller avant toute chose sur leur sécurité et celle de leur proche. Autant que possible, prenez des nouvelles vos voisins, amis et familles.

Il déclare que la Ville mettra à jour les informations relatives aux travaux de nettoyage et de rétablissement de services sur son site Internet et ses différentes plateformes sociales.

Dommages importants aux arbres

Une ligne électrique est écrasée sous une branche d'arbre.

Des lignes électriques ont été endommagées par les chutes de branches et d’arbres, notamment dans le quartier Norwood Flats.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANIE CLOUTIER

La Ville dit également avoir reçu près de 2000 appels en lien avec des arbres et des branches tombés.

Elle indique qu’environ 50 équipes sont à pied d’œuvre pour les dégager.

La tempête a terrassé trop d’arbres dans notre ville, souligne M. Bowman. Nous aurons un plan de restauration après le nettoyage.

L’administration municipale ajoute que les autobus enregistrent actuellement des retards et que toutes ses installations de loisirs et ses bibliothèques demeurent fermées.

Fermetures d’autoroutes

Un certain nombre d’autoroutes du sud-ouest sont toujours fermées en raison des conditions météorologiques.

Des dizaines d’autoroutes et de routes traversant le sud du Manitoba, jusqu’à la frontière américaine, et l’ouest, jusqu’à la frontière de la Saskatchewan sont fermées à la circulation en raison des mauvaises conditions de conduite.

On ignore quand elles rouvriront. Certaines autoroutes sont fermées depuis plus de 24 heures.

Avec des informations d’Austin Grabish

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Météo de l’extrême


J’ai toujours pensé que le Québec était un endroit privilégié sur le plan de l’environnement. Bien sûr une petite tornade de temps à autre quelque part dans la province, des pluies torrentielles, etc… mais sans plus, enfin, les choses ont accéléré comme partout ailleurs dans le monde. En 2018, jusqu’à maintenant, c’est un avant-goût de ce que nous devrons faire face. Tornade, incendie de forêt, smog, inondation sécheresse, froid intense, canicule, beaucoup plus de neige feront partie de ce que nous devrons affronter et s’adapter.

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Météo de l’extrême


SARA CHAMPAGNE
La Presse

Une tornade qui a semé la terreur dans Lanaudière jeudi soir, des alertes au smog au cours des derniers jours dans le Grand Montréal, une semaine chaude et humide qui s’annonce : l’été est encore jeune, mais semble vouloir s’inscrire dans une tendance aux extrêmes déjà bien amorcée, selon les spécialistes. Il vaut mieux s’y habituer.

La canicule

De la chaleur incessante, suffocante. Des records fracassés. Deux vagues de chaleur extrême se sont abattues sur le Québec l’été dernier, la première à la fin juin, l’autre au début août. La grande région de Montréal a connu son mois de juillet le plus chaud jamais enregistré avec une canicule meurtrière. Au total, 86 personnes ont perdu la vie, la région de Laval ayant été particulièrement frappée, selon les données de l’Institut national de la santé publique du Québec.

« La question n’est plus de savoir si on vivra un jour une méga-canicule dépassant l’imagination, comme en Europe [en 2003, et à la fin du mois de juin dernier avec plus de six jours de records de chaleur], mais plutôt de savoir quand elle aura lieu », estime Alain Bourque, directeur général d’Ouranos, un consortium d’experts en science du climat. Il vaut mieux s’adapter, résume-t-il.

La sécheresse

Après les canicules, la sécheresse. Les orages n’ont pas été suffisants pour les agriculteurs à l’automne 2018. Les récoltes de brocolis, de choux et de laitues ont été touchées. Mais plus inquiétant : la pénurie de foin, nourriture principale des bestiaux.

« Au moment où l’on se parle, les producteurs ont déjà dû sortir les fauches », déplore Gilbert Marquis, président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent.

Face à cette pénurie, les agriculteurs ont le choix de se départir d’une partie de leur cheptel ou d’acheter des balles de foin. En renfort, la Financière agricole du Québec a dû verser près de 60 millions à 4550 producteurs dans le cadre du programme d’assurance récolte (foin et pâturages), indique l’UPA. C’est six fois plus d’indemnités que la moyenne des 10 dernières années.

Tornades

Les météorologues ont peine à en faire le compte exact, mais 49 tornades au pays ont été dénombrées par la Société canadienne de météorologie et d’océanographie (SCMO) en 2018. C’est moins que la normale des dernières années, mais les tornades ont revêtu un caractère exceptionnel au Québec. Le 21 septembre dernier, une tornade a traversé la rivière des Outaouais, balayant le Pontiac, pour ensuite soulever le quartier Mont-Bleu de Gatineau. D’autres tornades ont suivi. À la SCMO, on indique que la tornade a été classée EF3, avec des vents atteignant une pointe de 265 km/h. Il s’agit de la tornade la plus forte depuis 1903. À Environnement Canada, on a dénombré sept tornades au Québec. Même si les tornades demeurent un « phénomène marginal », on peut penser que le climat devient plus propice à leur formation avec des orages violents plus fréquents. En juin dernier, une tornade a encore frôlé un secteur résidentiel de Gatineau et causé des dommages à Ottawa.

Novembre glacial

Le mois de novembre n’avait jamais été aussi froid en 29 ans au Québec. Au petit matin, le 22 novembre 2018, des températures sous la barre des – 18 °C ont été enregistrées dans certaines régions du Québec. Seul novembre 1995 avait été plus froid à Montréal depuis 1936. À Environnement Canada, Simon Legault, météorologue de sensibilisation aux alertes, souligne que le froid a eu ceci de particulier qu’il s’est installé pour rester durant huit mois sous les normales saisonnières.

« À Montréal, même le mois de mai a été le plus froid enregistré depuis 20 ans », ajoute-t-il.

Des toits effondrés

Une bonne tempête laissant de 30 à 40 cm de neige a donné le ton à l’hiver autour de la Saint-Valentin. Un hiver très enneigé. À Gaspé, par exemple, 559 cm de neige ont été reçus. C’est deux mètres de plus que la normale. À la fin de l’hiver, on comptait par dizaines les toitures effondrées à divers endroits : Terrebonne, Joliette, Saint-Jérôme, Montréal-Nord aussi. Les différents observateurs du climat expliquent qu’une croûte de glace s’est formée avec l’alternance de froid et de redoux. Selon Alain Bourque, expert chez Ouranos, il s’agit d’un exemple clair du besoin de s’adapter au climat. Il y a lieu de réviser les codes du bâtiment, estime-t-il.

Verglas

Entre le 8 et le 10 avril, une partie du Québec a été balayée par une tempête de pluie verglaçante. Ce système a eu ceci de particulier qu’il a touché un grand nombre de gens dans différentes régions, dont Laval et Lanaudière. Des gens ont été privés d’électricité durant plusieurs jours. À Hydro-Québec, Cendrix Bouchard, conseiller en communication, indique que 756 pannes de plus de 24 heures ont été répertoriées, pour un total de 174 491 clients.

« À un moment, jusqu’à 315 000 clients étaient privés d’électricité simultanément dans les Basses-Laurentides. Il a fallu des équipes en renfort du Vermont et d’Hydro-Sherbrooke. »

Crue des eaux

« Avec l’érosion des côtes, les inondations sont l’un de nos dossiers les plus importants, explique l’expert du consortium Ouranos Alain Bourque. Je ne sais pas combien de temps on va continuer à s’entêter avec le développement le long du littoral. Il y a eu de mauvaises décisions territoriales. »

Selon le dernier bilan de la sécurité publique du Québec, plus de 10 000 personnes ont été évacuées au plus fort de la crue printanière. Une dizaine de plans d’eau ont dépassé les seuils un peu partout au Québec. Que ce soit à Environnement Canada, à Ouranos ou à l’Union des producteurs agricoles, on s’entend pour dire qu’il faut s’adapter aux changements climatiques.

Juin, on gèle

Il est difficile de prévoir la météo, mais ce qui est clair, c’est que le début du mois de juin a été plutôt froid. Les agriculteurs ont semé en retard, il n’y a pas eu assez de temps chaud, particulièrement dans le Bas-Saint-Laurent. Selon Environnement Canada, la région métropolitaine ne devrait pas être frappée par des canicules comme en 2018.

« Sauf que c’est un peu comme des pools de hockey, la marge d’erreur est grande », dit l’expert Simon Legault.

Du côté des agriculteurs, on souhaite aussi des précipitations.

« Nous, ce qu’on a, les producteurs, c’est de la patience. On a l’agriculture tatouée sur le coeur. En ce moment, ce n’est pas trop mal parti, on souhaite de la chaleur et de la pluie », résume Gilbert Marquis, de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles.

Le temps semble avoir entendu les agriculteurs. Depuis le 21 juin, on a enregistré des journées plus chaudes et plusieurs averses.

Incendies de forêt

Les gigantesques incendies de forêt sont devenus la norme dans l’ouest du pays, au cours des dernières années. À la fin du mois de mai, des pompiers du Québec ont été appelés en renfort dans le nord de High Level, en Alberta, où un ordre d’évacuation a frappé la communauté de 5000 citoyens. L’incendie s’étendait sur 107 000 hectares, à seulement 2 ou 3 km de la civilisation.

« Avec les changements climatiques, le facteur de risque d’incendies de forêt est de quatre à six fois plus probable. Il y a plus de sécheresse dans l’Ouest, mais le Québec pourrait aussi être frappé par d’autres grands incendies », note Simon Legault, d’Environnement Canada.

Smog

Cette semaine, une alerte au smog a retenu l’attention dans la grande région métropolitaine, avec un indice de la qualité de l’air tout juste « acceptable ». Mardi, en fin de journée, Environnement Canada a lancé un avis pour l’île de Montréal, Laval, Longueuil-Varennes et Châteauguay-La Prairie. L’augmentation des particules fines dans l’air serait due aux incendies de forêt dans le nord-est de l’Ontario, précise André Cantin, météorologue à Environnement Canada.

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La neige pourrait être la prochaine source d’énergie propre


C’est encore en mode d’expérimentation et amélioration du système, mais il semble que peut-être un jour, les tempêtes de neige pourraient devenir une énergie propre pour l’électricité. Imaginez avec les tempêtes que nous avons eu en janvier jusque tard au printemps au Québec ….
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La neige pourrait être la prochaine source d’énergie propre


La neige porte une charge électrique positive qu'aucune technologie n'avait encore réussi à transformer en énergie. | Denys Nevozhai via Unsplash

La neige porte une charge électrique positive qu’aucune technologie n’avait encore réussi à transformer en énergie. | Denys Nevozhai via Unsplash

Repéré par Hakim Mokadem

Repéré sur Popular Science

Deux scientifiques ont développé un appareil qui capture la charge électrique de ces flocons tombés du ciel.

Bien souvent, lorsqu’on parle d’énergies propres et renouvelables, on pense au vent, à l’eau, au soleil. Mais une autre source d’énergie naturelle serait encore inexploitée: la neige.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les chutes de neige sont chargées d’électricité. Si les scientifiques en avaient déjà connaissance depuis des décennies, deux chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA)  affirment avoir trouvé le moyen de transformer ces précipitations en électricité, rapporte le site Nexus Media.

Ils ont inventé un dispositif qui se sert du silicone pour capturer la charge électrique des flocons pour créer de l’électricité. Le principe est simple, alors que la neige porte une charge électrique positive, le silicone, un matériau caoutchouteux synthétique, est quant à lui chargé d’électricité négative. Le contact entre ces deux éléments de charges opposées crée ainsi de l’énergie.

Avec une couverture de neige annuelle moyenne de près d’un tiers de la masse terrestre, «nous avons une grande source d’énergie prête à être collectée», précise Maher El-Kady co-créateur de l’appareil et chercheur à l’UCLA.

Potentiel illimité

Si cette invention reste pour l’instant une simple expérience, à laquelle il faudrait ajouter des réglages et d’autres travaux, les chercheurs pensent que son potentiel est illimité.

«De grandes améliorations sont normales dans ce domaine de recherche. Il y a possibilité de développement et d’autres améliorations en revoyant la structure et le mode de fonctionnement de l’appareil»,commente Maher El-Kady.

Lui et le co-inventeur Richard Kaner projettent de nombreuses utilisations futures. Leur invention pourrait alimenter par exemple une station météo portable ou encore un outil de mesure des performances sportives par temps froid. Le dispositif pourrait également être intégré à des panneaux solaires, générant ainsi une puissance supplémentaire lors de tempêtes de neige.

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Dans l’Oregon, un homme survit cinq jours dans sa voiture enneigée grâce à des paquets de sauce piquante


C’est Taco Bell qui va être content ! C’est une belle publicité pour eux. Lors d’une tempête de neige en Oregon aux États-Unis, un homme et son chien ont vécu 5 jours dans l’auto  trop enterrée dans la neige. Il a survécu avec de la sauce piquante du restaurant Taco Bell.
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Dans l’Oregon, un homme survit cinq jours dans sa voiture enneigée grâce à des paquets de sauce piquante

 

Une voiture enneigée | MoneyforCoffee via Pixabay License by

Une voiture enneigée | MoneyforCoffee via Pixabay License by

Repéré sur The Guardian

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

C’étaient des sauces de la marque Taco Bell.

Jeremy Taylor partait tranquillement faire le plein d’essence du côté de Sunriver, dans l’état américain de l’Oregon, quand il se retrouva coincé dans une tempête de neige sur la route. Accompagné de son chien, Ally, il s’endormit dans sa voiture, en espérant que la neige allait passer. Sauf que lors de son réveil, plus de neige était tombée encore, raconte le Guardian.

Il a alors tenté de sortir de sa voiture mais la quantité de neige était trop importante. Il a ensuite pris la décision de retourner dans sa voiture avec son chien. Il a survécu dedans pendant cinq jours, du 24 au 29 février, en mangeant des paquets de sauce piquante de chez Taco Bell, une chaîne de restauration américaine, et en allumant le moteur de sa voiture pour se chauffer. Il a ensuite été retrouvé par une motoneige. Les autorités ont ensuite déblayé la voiture grâce à un tracteur.

«Merci à tout le monde, a déclaré Jeremy Taylor sur Facebook. J’ai vraiment apprécié l’aide que vous m’avez apportée. J’ai eu de la chance, mais je ne le ferai plus jamais».

À un commentaire qui lui demandait comment il avait mangé trois paquets de sauce piquante Taco Bell durant cette épreuve, il a répondu en plaisantant: «La fire sauce de Taco Bell sauve des vies!».

L’homme de 36 ans et son chien ont été trouvés en bonne santé par les autorités mais «étaient affamés» indique le quotidien anglais.

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Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été


Alors qu’il fait beau et chaud chez moi dans mon coin du Québec, les fleurs ont fait leur apparition et les arbres de son habillé de leurs feuilles. Plus à l’est dans la province de Terre-Neuve, ils ont eu une bonne bordée de neige jusqu’à 35 cm de neige. Cela doit être décourageant cette blancheur a la fin du printemps.
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Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été

 

La température oscillait autour de -2°C à Gander,... (PHOTO PC)

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été.

PHOTO PC

La Presse Canadienne
Gander

 

Une tempête de fin de printemps qui a enseveli des voitures dans la neige et forcé la fermeture de plusieurs écoles à Terre-Neuve-et-Labrador a causé la consternation – et l’incrédulité – chez bien des résidants de la côte nord-est de l’île, jeudi matin.

Des photos publiées sur les médias sociaux montrent un barbecue enseveli et des bancs de neige qui atteignaient la moitié d’une porte d’entrée. Des dizaines d’écoles ont retardé leur ouverture ou ont été fermées, jeudi matin.

La météorologue Linda Libby, d’Environnement Canada, a indiqué que plus de 35 centimètres de neige étaient tombés à l’aéroport international de Gander mercredi soir et durant la nuit de jeudi, alors que plus de 36 centimètres ont été enregistrés dans le parc national Terra-Nova.

Environnement Canada s’attendait à ce que la neige s’amenuise jeudi après-midi, mais de forts vents du nord-est, soufflant à 80 kilomètres/heure, devaient persister tout au long de la journée, selon Mme Libby. Les automobilistes étaient donc prévenus que la visibilité pouvait être réduite en raison de la poudrerie.

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été. Pendant ce temps, à l’autre bout du pays, certaines régions de l’Alberta et de la Saskatchewan étaient toujours visées par un avertissement de chaleur, jeudi; les températures devaient atteindre 29°C.

Mais ces tempêtes de neige de fin de printemps ne sont pas rares à Terre-Neuve-et-Labrador. Mme Libby rappelle qu’il y a cinq ans, les 18 et 19 mai 2013, plus de 69 centimètres étaient tombés sur Gander.

En fait, certains Terre-Neuviens accordent même des vertus thérapeutiques à ces tempêtes de mai. Larry Dohey raconte que ses ancêtres irlandais de la région de Cape Shore suggéraient d’appliquer cette neige fondue sur le visage pour faire disparaître les taches de rousseur…

Selon une autre tradition, la neige de mai constituerait un excellent remède pour les yeux endoloris des chasseurs de phoques qui rentrent de longs séjours sur les aveuglantes glaces de mer.

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Un camion de police «libéré, délivré» grâce à une drag queen habillée en Reine des neiges


Je me demande ce que la police a pensé quand il a été aider par Elsa la Reine des neiges à sortir leur camion enlisé dans la neige. Il faut avouer que c’est assez cocasse comme scène. En fait, c’est un drag Queens qui déguisé en la reine des Neiges a sorti d’un bar pour libérer et délivrer la police
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Un camion de police «libéré, délivré» grâce à une drag queen habillée en Reine des neiges

 

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Capture d’écran | via YoutubeLicense by

Ce mardi soir, un homme habillé en princesse Elsa de La Reine des neiges est venu au secours d’un camion de la police de Boston. La ville du nord-est de États-Unis venait d’être frappée par une tempête de neige, et les policiers étaient bloqués par un tas de neige.

Jason Triplett, trente-sept ans, s’est rué à l’extérieur du bar duquel il buvait un verre avec ses amis pour venir en aide aux policiers coincés.

«J’avais mis ce costume pour faire rire mes amis», a déclaré cette drag Queens d’un soir.

La scène a été filmée par un client du bar. La vidéo montre un homme coiffé d’une perruque blonde et vêtu d’une robe bleue et argentée, en train de braver hardiment le blizzard: il se bat contre les éléments et pousse le camion de police de toutes ses forces. Après quelques minutes, la Reine des neiges parvient à «libérer, délivrer» les policiers sous les applaudissements et les acclamations des clients du bar. Sur l’enregistrement vidéo, on peut d’ailleurs les entendre crier: «Libère le Elsa, délivre le!».

La vidéo a fait le tour du web et a été visionnée plus de six millions de fois. Un chiffre qui n’impressionne pas le principal intéressé, qui a d’autres ambitions:

«Si ce sont mes quinze minutes de gloire, alors j’aimerais en profiter pour aller sur le plateau d’Ellen DeGeneres et rencontrer le patineur artistique Adam Rippon».

 

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Le Saviez-Vous ► Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire


L’Abitibi-Témiscamingue se situe au nord-ouest du Québec, c’est ma région natale, mais je n’étais pas encore née au moment de cette grande tempête de 1947. Ma mère était présente et probablement, mon père. La neige est notre quotidien au Québec et quand s’annonce le printemps, l’hiver n’aime pas tirer sa révérence trop vite et certaines années, il est moins pressé et laisse sa marque avant de quitter pour le prochain hiver. Si cette tempête a paru plus importante que celle que le Québec a eue dernièrement (qui pourtant a fait des morts et des carambolages importants en 2017), c’est bien le déneigement était différent et moins d’automobiles en circulation dans ces années-là.
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Il y a 70 ans, l’Abitibi-Témiscamingue subissait la plus importante tempête de son histoire

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.

Un train enlisé dans la neige à Rouyn-Noranda lors de la grande tempête de 1947. En arrière plan, la mine Noranda.   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Il y a 70 ans, une tempête monstre s’abattait sur l’Abitibi-Témiscamingue. Durant trois jours, soit du 25 au 27 mars 1947, des dizaines de centimètres de neige ont enseveli la région. Train perdu, transports paralysés, rues impraticables, mines, boutiques et écoles fermées… du jamais vu auparavant, ni depuis!

Un article de Félix B. Desfossés

La tempête se lève

« Depuis une semaine, il faisait une véritable température printanière. Les amateurs de pêche commençaient déjà à penser à leurs excursions et les jeunes filles à leur prochain costume de bain. Et comme on avait déjà eu un hiver très neigeux, on était loin de s’imaginer que ce n’était pas fini. Puis voilà que lundi soir, il commence à neiger, à neiger et à neiger. Un vent violent s’élève au début de la nuit. Il va, prétend-on, à une vitesse de 60 miles à l’heure […] et mardi matin, on se réveille partout dans la neige. Pour sortir, il faut d’abord commencer par l’enlever à la porte de sa demeure pour avoir ensuite la consolation de tomber dans des rues où il faudrait des raquettes. […] Le vent continue et la neige continue de tomber. Cela, pendant toute la journée de mardi, toute la nuit de mercredi, jusqu’à mercredi après-midi alors qu’on commence à avoir l’espoir que c’est enfin fini », écrivait-on dans l’édition du 27 mars 1947 du journal La Frontière.

Désorganisation générale

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Des photos de Rouyn-Noranda disponibles à la Bibliothèque et aux Archives nationales du Québec nous montrent des trains qui non seulement ont été paralysés par la tempête, mais qui ont aussi été ensevelis. Dans le secteur d’Évain, 50 à 60 hommes ont été appelés pour vider une dénivellation qui s’était remplie de neige sur la voie ferrée, bloquant le passage au train du Nipissing Central.

Entre Barraute et Senneterre, un train aurait littéralement été perdu!

« Ils ont essayé de rebrousser chemin, mais ils sont restés coincés dans une dépression. Les gens ont passé la nuit dans le train, ils ont mangé dans le train. Le lendemain, ils ont été évacués vers Barraute. Ils ont fini par envoyer une charrue pour sortir le train de son mauvais pas. Les gens sont accueillis à Barraute, logés et nourris pendant trois jours chez les familles, le curé et son presbytère », raconte Guillaume Trottier, de la Société d’histoire d’Amos.

Une fois le train dégagé, une foule de 500 personnes attendait le convoi sur le quai de la gare d’Amos.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Les autoneiges taxis – un moyen de transport important à l’époque – avaient de la difficulté à circuler. Plusieurs automobiles ont été abandonnées en bordure de rues devant l’impossibilité d’aller plus loin.

La grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue. Crédit : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Plusieurs mines ont cessé leurs activités étant donné que leurs employés n’arrivaient simplement pas à cheminer jusqu’au travail.

Le centre-ville de Rouyn-Noranda était désert selon La Frontière, puisque la majorité des commerces étaient également fermés. Inutile de dire que les écoles aussi.

Aucun mort, mais plusieurs naissances!

Malgré cela, on ne rapporte aucun mort, mais des urgences médicales sont tout de même survenues.

Une femme devant accoucher a été transportée à l’hôpital en voiture de police précédée d’un bulldozer pour ouvrir le chemin! Une femme a aussi donné naissance à un enfant à l’hôtel Albert, à Rouyn, étant donné qu’il était difficile même de marcher jusqu’à l’hôpital, qui se trouve à quelques coins de rue de là. Un médecin a aussi utilisé le bon vieux traîneau à chiens pour se rendre au chevet d’un mourant à Rouyn-Sud.

Des quantités de neige

Les données historiques confirment que l’accumulation de neige a été beaucoup plus abondante que la moyenne lors de cette tempête.

« Ce que je constate, c’est qu’il y a vraiment eu beaucoup de neige pour ces dates-là, affirme Simon Legault, météorologue à Environnement Canada. C’est très variable aussi à travers la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Il y a des endroits qui ont accumulé une trentaine de centimètres, 25-30, et j’ai vu des pointes à 71 centimètres pour la région de Ville-Marie. Donc, c’est vraiment des grandes différences, ce qui me laisse croire que la situation était vraiment très variable et qu’il y avait aussi, je suppose, beaucoup de vent dans la région. […] Ça devait ressembler à des conditions de blizzard. »

Cette neige venait s’ajouter à celle tombée lors de deux tempêtes précédentes.

« Avant d’arriver au 25 mars, il y avait eu quand même des accumulations plus tôt au mois de février et au mois de mars. [Vers le] 3 mars, ça variait autour d’une vingtaine à une quarantaine de centimètres qui étaient accumulés. Avec toutes ces accumulations-là, s’il a continué à faire froid, on avait une accumulation de neige au sol qui pouvait aussi être déplacée par les forts vents possibles du 25 mars en 1947 », explique M. Legault.

À Ville-Marie, les accumulations totalisaient 1,2 mètre!

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue

Solidarité lors de la grande tempête de 1947 en Abitibi-Témiscamingue   Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Comparable à la dernière tempête au Québec?

La grande tempête d’Abitibi-Témiscamingue est comparable à celle qui a frappé le sud du Québec au cours des dernières semaines, selon Simon Legault, étant donné que la quantité de neige tombée varie de 40 à 70 cm selon les endroits.

Il souligne toutefois que les façons de faire étaient complètement différentes à l’époque, que ce soit pour le déneigement, pour lequel on n’avait pas les machines qu’on peut avoir aujourd’hui, ou pour la quantité de véhicules sur les routes. En 1947, il y avait beaucoup moins d’automobiles en circulation, donc nécessairement moins de carambolages et de risques mortels.

Il n’en demeure pas moins que l’Abitibi-Témiscamingue n’a probablement pas revu de tempête aussi importante dans son histoire.

Dans le journal La Frontière du 27 mars 1947, on dit que

« des pionniers de Rouyn-Noranda qui ont vécu en différents endroits de la province et du pays n’hésitent pas à dire que jamais ils n’ont vu un temps pareil et jamais même ils n’auraient pu l’imaginer. »

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Les extrêmes météo et le climat


Aujourd’hui, il a fait beau et doux, mais ce n’était pas le cas depuis plusieurs jours, le vent, de grands froids et pour finir une tempête de neige gigantesque qui a fait des morts tellement que les accumulations ont été spectaculaires surtout dans certaines régions du Québec. Cela peut paraitre un peu bizarre quand on ne fait que parler du réchauffement climatique et malheureusement, ce sont des atouts pour les climatospectiques qui distribuent l’argent pour les programmes de protection de l’environnement, comme on le voit présentement avec Donald Trump qui fait un vrai fiasco avec l’environnement, Ce n’est pas une bonne nouvelle pour personne
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Les extrêmes météo et le climat

 

Lendemain de tempête à Montréal

Lendemain de tempête à Montréal Photo : La Presse canadienne/Graham Hughes

Une vague de froid sibérien, suivie d’une fameuse tempête de neige. L’actualité météo des derniers jours n’a pas manqué de temps forts. Et comme chaque fois que l’hiver nous tape dessus à froids raccourcis, la vieille blague du « vous-repasserez-pour-le-réchauffement-climatique » est ressortie.

Un texte de Yanick Villedieu, animateur de l’émission Les années lumière

Tant qu’elle est dite sur le ton de la boutade, la phrase fait sourire. Mais dans la tête de plusieurs personnes, la phrase en question a valeur de vérité. Après tout, rien de plus contre-intuitif que de parler de réchauffement climatique quand on gèle, quand des personnes restent coincées dans leur véhicule et même en meurent, ou simplement quand on manie la pelle à neige à qui mieux mieux. Un animateur d’une radio privée de Québec, Éric Duhaime, a par exemple commenté un article du Journal de Québec intitulé « Un record de froid vieux de 45 ans battu à Québec ». Sur sa page Facebook, l’animateur a lancé « À quand le réchauffement climatique ??? ».

On pourrait s’amuser d’un tel commentaire, tant il est démagogique et usé. Ou croire que son auteur est un pince-sans-rire, mais son penchant pour les thèses climatosceptiques ne porte pas à croire qu’il faisait de l’humour. On pourrait aussi remarquer que la science n’est pas toujours facile à comprendre, justement parce qu’elle est souvent contre-intuitive. On pourrait aussi tout simplement répondre qu’il ne faut pas avoir inventé le bouton à quatre trous pour confondre le temps qu’il fait avec le climat, et la météorologie avec la climatologie.

On pourrait rire, effectivement, de cet entêtement à refuser les données de la science et la solidité du consensus des scientifiques du climat. Mais il faut rester vigilant. Les arguments climatosceptiques font encore mouche dans une partie de la population. Ils contribuent à repousser des décisions salutaires, et nécessaires, pour l’avenir de la planète. Ils confortent certains politiciens dans leur opposition aux mesures qu’il faut prendre, et rapidement, pour limiter les dégâts annoncés à cause des changements climatiques.

Ces arguments, surtout, peuvent contribuer à amener au pouvoir des politiciens ouvertement climatosceptiques et, du même coup, résolument opposés à tout ce qui s’appelle protection de l’environnement. On l’a vu aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump, qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de choisir un climatosceptique endurci, Scott Pruitt, pour diriger l’EPA, l’Agence de protection de l’environnement.

Il y a quelques jours, Scott Pruitt a déclaré sur les ondes d’une chaîne de télévision qu’il ne croit pas que le CO2 a un rôle important dans le climat. Parce que, selon lui, il y aurait « un énorme désaccord » quant à l’impact des activités humaines sur le climat.

Or, ce désaccord n’existe pas. Les scientifiques du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, s’entendent pour faire des émissions de CO2 causées par l’humain, ainsi que d’autres gaz à effet de serre, la cause principale des changements climatiques en cours. L’EPA a formellement reconnu la même chose en 2009. Même de grandes compagnies pétrolières comme Exxon Mobil et Shell en conviennent.

Pas Scott Pruitt qui, de plus, plaide ouvertement pour la disparition de l’agence qu’il dirige. Il s’est bien sûr entouré de responsables tout aussi climatosceptiques et anti-réglementations environnementales que lui.

L’un d’entre eux a déjà déclaré que « le réchauffement climatique est la plus grande fraude de l’histoire de la science ».

Un peu plus d’un mois après être entré en fonction, le nouveau patron de l’EPA a déjà une feuille de route catastrophique. Et pas seulement pour les Américains, pour nous aussi. Il a mis en branle la déréglementation de la protection des eaux et veut sabrer le programme de protection des Grands Lacs, qui sont, soit dit en passant, aussi canadiens qu’américains. Il a arrêté un programme de collecte de données sur les émissions de méthane des puits de pétrole et de gaz. Il s’apprête à déréglementer les émissions polluantes des centrales au charbon. Il va diminuer les exigences sur les normes de consommation, donc d’émissions, des véhicules. Sans compter que la Maison-Blanche propose de réduire le budget de l’EPA de 31 %, et de diminuer son personnel de plus de 20 %.

Voilà pourquoi, quand le froid et la neige nous frappent durement, à quelques jours du printemps, il faut se rappeler que les extrêmes météo sont et seront favorisées par le changement climatique. Et pourquoi, aussi, il n’est pas bon non plus de faire des blagues sur le réchauffement climatique, qui serait en fait un refroidissement. Car il y a toujours des gens, des animateurs de radio et des politiciens qui prennent ces blagues au sérieux. Malheureusement pour nous. Et malheureusement pour notre planète.

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Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?


Cela fait longtemps qu’ils en parlent les dangers du déneigement à la pelle lors de grosse tempête, pourtant, il y a encore beaucoup de personnes qui meurent suite à un infarctus du myocarde et ils semble que ce soit surtout les hommes qui en sont atteint
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Tempêtes de neige, la pelle votre meilleur ennemi?

 

RCQC  |  Par Explications d’Olivier Bachand

Des chutes de neige importantes et de longue durée, comme celles que nous observons ces jours-ci au Québec, sont associées à un risque plus élevé d’hospitalisation pour infarctus du myocarde (IDM), en particulier chez les hommes, montre une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal.

Les Drs Brian Potter et Nathalie Auger pensent que c’est l’action de pelleter qui relie les chutes de neige aux infarctus du myocarde.

La « tempête parfaite »

Déneiger est un exercice cardiovasculaire très exigeant qui sollicite plus de 75 % de la fréquence cardiaque, surtout lorsqu’il s’agit de charges lourdes. Le fait de pelleter par temps froid peut mener à une « tempête parfaite » qui frappe particulièrement les personnes qui ne sont pas en forme qui ont subi ou qui risquent de subir un infarctus.

Les hommes peuvent être plus enclins à déneiger que les femmes, notamment après des chutes de neige importantes. – Dre Nathalie Auger, première auteure

Pour arriver à établir un lien entre tempêtes de neige et un infarctus du myocarde, l’équipe de chercheurs a examiné deux bases de données administratives distinctes contenant des informations sur 128 073 hospitalisations et 68 155 morts à la suite d’un IDM dans la province de Québec entre 1981 et 2014.

Les chercheurs ont aussi utilisé des informations météorologiques détaillées d’Environnement Canada pour la période de novembre à avril de chaque année, pour chacune des régions sanitaires comprises dans cette étude.

Pas moins de 60 % des hospitalisations et des morts causées par un IDM concernaient des hommes. En outre, le jour suivant une chute de neige est le plus significatif. C’est à ce moment qu’environ un infarctus sur trois se produit, et l’association est encore plus forte lorsque les chutes de neige durent deux ou trois jours.

La quantité de neige est associée à un risque plus élevé d’hospitalisation et de décès causés par des IDM chez les hommes le jour suivant les chutes de neige. – Dr Brian Potter

« Le lien entre les chutes de neige et les IDM a été plus significatif auprès des hommes, et moins visible, voire inexistant, chez les femmes », poursuit le cardiologue Brian Potter.

Ces risques demeurent élevés, quels que soient l’âge, les facteurs de risque cardiovasculaires ou tout autre état de santé. Cependant, ces effets n’ont pas été observés chez les femmes.

Le saviez-vous? Plus de 70 000 Canadiens subissent une crise cardiaque chaque année, ce qui correspond à une crise cardiaque toutes les 7 minutes.

Sensibiliser pour sauver des vies

Les auteurs de cette étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne encouragent la mise en place de campagnes de sensibilisation visant à informer le public des risques d’infarctus à la suite de chutes de neige et du fait qu’il est préférable d’éviter cette activité selon son état de santé.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► La drôle d’histoire de la naissance du basket


Le basket-ball fut créé aux États-Unis lors d’un blizzard qui sévissait dans le Massachusetts. Il fallait occuper les élèves qui ne pouvaient pas sortir dehors pour dépenser leur énergie. Le créateur de ce jeu a pu voir de son vivant ce sport devenir une discipline Olympique
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La drôle d’histoire de la naissance du basket

 

James Naismith via wikimedia

James Naismith via wikimedia

Par Grégor Brandy Journaliste

Ou comment le blizzard américain a fait naître un des sports les plus plébiscités de la planète.

C’est une histoire que la plupart des fans de basket connaissent. En 1891, dans le Massachusetts, une tempête de neige s’abat sur la ville de Springfield. Sans le savoir, c’est lors de cet hiver que James Naismith, un professeur de gymnastique, va inventer le basket-ball. En 1939, le professeur avait été interrogé par We The People, une émission de radio new-yorkaise. Il y a quelques années, l’université du Kansas a mis la main sur cet enregistrement (qui est à ce jour le seul connu de James Naismith), où l’on peut entendre sa version de l’invention du sport:

«C’était l’hiver 1891, quand j’étais instructeur d’éducation physique à Springfield, dans le Massachusetts. Nous avons eu droit à un vrai blizzard. Pendant des jours, les étudiants n’ont pas eu le droit de sortir. Donc ils ont commencé à courir partout dans les couloirs. Nous avons tout essayé pour qu’ils restent calmes. Nous avons essayé de les faire jouer à une version modifiée du football américain dans le gymnase, mais au bout d’un moment ils en ont eu marre. Il fallait faire quelque chose. Et puis un jour, j’ai eu une idée.»

James Naismith décide alors d’amener les garçons dans la salle de gym, les sépare en deux équipes de neuf joueurs (le basket se joue aujourd’hui à cinq) et leur donne un vieux ballon de football. Il pose ensuite deux paniers de pêches vides en hauteur de chaque côté de la salle, et leur explique que l’idée consiste à envoyer le ballon dans le panier de l’équipe adverse.

«J’ai sifflé et le premier match de basket-ball a débuté.»

Seul petit problème, explique-t-il dans l’enregistrement près de cinquante ans plus tard: il n’y avait pas assez de règles.

«C’était ma grosse erreur. Les garçons ont commencé à se plaquer, se taper dessus, et à s’empoigner.»

Premier match, premier KO

Une petite bagarre générale s’ensuit au milieu de la salle. Quand il réussit enfin à les séparer, un des garçons est KO, un autre s’est démis l’épaule plusieurs autres ont un œil au beurre noir.

«Après ce premier match, j’avais peur qu’ils s’entretuent. Mais ils n’ont pas arrêté de me demander de les laisser rejouer. Donc j’ai inventé un peu plus de règles. Et la plus importante était que l’on ne pouvait pas courir avec le ballon dans les mains. Cela a mis fin aux plaquages et aux coups. On a essayé de jouer avec ces règles et il n’y a pas eu un seul blessé.»

Ce match a d’ailleurs été décrit en longueur par James Naismith. Il y explique d’ailleurs comment il en était venu à imaginer l’entre-deux pour lancer un match, car il permettait «d’éliminer la brutalité et donner à chaque camp une chance égale».

Ces treize règles ont depuis acquis un statut quasi-mythique dans le monde du basket. Le site basket-infos rappelait d’ailleurs pour leur 123e anniversaire en 2015, que le document originel sur lequel James Naismith avait été adjugé aux enchères pour un peu plus de quatre millions de dollars, en 2010.

Le premier match public a eu lieu le 11 mars 1892 entre les professeurs et les étudiants,comme le racontait alors un quotidien local.

Au final ce sont ces derniers qui se sont imposés sur le score de 5 à 1, devant un public «qui a suivi le match avec beaucoup d’intérêt et d’amusement».

 Depuis, le basket et ses règles ont largement évolué. La dernière version du règlement FIBA (la fédération internationale) compte 86 pages.

Pas les mêmes règles pour tout le monde

Le podcast Dunkumentaries (en collaboration avec 99% Invisible dans lequel j’ai entendu parler de l’enregistrement de James Naismith pour la première fois) racontait de son côté comment le championnat américain a autorisé le dunk, interdit le dunk, réintroduit le dunk, placé une ligne à trois points, pour faire évoluer le jeu.

D’ailleurs, les règles sont différentes entre le championnat nord-américain et le reste du monde qui suit les règles FIBA (même si l’on tend vers une certaine uniformisation ces dernières années –avec la découpe du match en quart-temps ou le recul de la ligne à trois points, par exemple). C’est ce qui explique que les joueurs américains ont parfois du mal à accepter les coups de sifflets des arbitres sur quelques actions lors des tournois internationaux (dont les Jeux olympiques), où s’appliquent les règles FIBA.

C’est d’ailleurs avec les JO que James Naismith finissait son interview, en 1939:

«En 1936, j’ai vu pour la première fois un match de basket au Jeux olympiques. Et tout a commencé avec deux paniers de pêches que j’avais placés dans une petite salle de gym, en 1891.»

 

http://www.slate.fr/