Devrons-nous bientôt marcher pour déverrouiller notre téléphone?


Cela sera sûrement pratique dans bien des cas… c’est donc à suivre. Même si cela aiderait à diminuer le piratage, rien n’est infaillible.
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Devrons-nous bientôt marcher pour déverrouiller notre téléphone?

 

Dessin d'une main qui tient un téléphone intelligent avec un cadenas sur l'écran.

Protection des données sur un téléphone intelligent Photo: Freepik.com

Le Pentagone conçoit actuellement une technologie permettant d’authentifier une personne à partir de sa façon de marcher, de sortir son téléphone de sa poche ou de taper sur l’écran. Ce système serait plus sécuritaire que les méthodes actuelles.

D’après le Washington Post(Nouvelle fenêtre), qui a révélé cette histoire, la technologie pourrait être déployée en 2020. Le département américain de la Défense travaillerait conjointement avec les fabricants d’appareils et de processeurs pour respecter cette échéance.

Le système serait déjà en train d’être testé par le Pentagone sur une cinquantaine de téléphones.

Plus sécuritaire

Cette technologie fonctionne à l’aide d’un système de pointage. Lorsqu’un utilisateur sort son téléphone de sa poche ou de son sac, qu’il se déplace ou qu’il appuie avec ses doigts sur l’écran, les capteurs comparent son comportement à celui déjà enregistré.

Si les comportements sont assez similaires, le téléphone accorde un pointage élevé à l’utilisateur, reflétant sa certitude qu’il s’agit de la bonne personne. Si le pointage est bas, l’utilisateur doit s’identifier d’une autre façon, par exemple en entrant un mot de passe.

Cette technologie serait plus sécuritaire que les systèmes actuels comme la reconnaissance faciale et les empreintes digitales. En effet, les mesures comportementales, notamment la façon dont une personne bouge, sont beaucoup plus difficiles à falsifier que des mesures biométriques.

Cela devrait rendre les appareils volés plus difficiles à déverrouiller et à revendre, et nuire ainsi durement au marché noir.

La nouvelle technologie serait intégrée directement au matériel, et les mesures effectuées ne seraient pas rendues disponibles aux concepteurs de logiciels et d’applications.

Une question de sécurité nationale

Si les consommateurs y trouveront leur compte, le gouvernement américain y voit aussi des avantages. En sécurisant davantage les téléphones de toute la population, les vastes campagnes de piratage seront plus difficiles à réaliser, ce qui devrait améliorer la sécurité nationale.

De plus, si les fabricants de téléphones adoptent cette technologie, le département de la Défense pourra offrir des appareils plus sécuritaires à ses employés. Actuellement, des téléphones dotés d’une protection comparable coûtent plus de 4500 $US. Les autorités doivent donc se contenter d’en fournir seulement aux hauts gradés.

Malgré cette sécurité améliorée, le système ne sera sans doute pas infaillible, puisque le Pentagone ne compte pas offrir de téléphone de ce genre aux employés qui ont accès à des informations classifiées.

Steven Wallace, l’un des scientifiques affectés à ce projet, a indiqué au Washington Post que cette nouvelle technologie sera probablement intégrée à la plupart des téléphones aux États-Unis. Cela laisse sous-entendre que les grands fabricants comme Apple, Samsung et Google feraient partie des partenaires du Pentagone, bien que M. Wallace ait refusé de le confirmer.

La nouvelle technologie ne devrait pas rendre les appareils plus coûteux, puisqu’elle se sert des capteurs déjà présents dans la plupart des téléphones pour authentifier les utilisateurs, tels que l’écran tactile, le gyroscope, etc.

Avec les informations de The Washington Post

https://ici.radio-canada.ca

La vitesse de votre marche témoigne de votre santé


On ne parle pas de marathon, mais bien la vitesse qu ‘une personne marche généralement serait un indice de bonne ou mauvaise santé, et même de l’âge biologique d’une personne
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La vitesse de votre marche témoigne de votre santé

La vitesse de marche d’un individu pourrait aider à déterminer son âge biologique. © MabelAmber, Pixabay, CC0 Creative Commons

La vitesse de marche d’un individu pourrait aider à déterminer son âge biologique. © MabelAmber, Pixabay, CC0 Creative Commons

Nathalie Mayer Journaliste

Votre médecin pourrait bientôt s’intéresser à la vitesse à laquelle vous marchez. Cette information trahirait votre état de santé général. Des chercheurs affirment, en effet, que le fait d’être en bonne santé encourage à marcher plus vite.

Pression artérielle, IMC, bilan sanguin. Autant d’indicateurs qui permettent à un médecin de se faire une idée de votre état de santé général. Aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Californie du Sud (États-Unis) proposent d’y ajouter une donnée quelque peu étonnante : la vitesse à laquelle vous vous déplacez.

L’idée est qu’une personne malade ou sous traitement est affectée dans sa force et donc, dans sa capacité de mouvement. Elle devrait marcher moins vite qu’une personne en bonne santé. C’est ce que les travaux des chercheurs semblent démontrer. Les marcheurs rapides affichent une santé meilleure que les marcheurs lents. Ils ont aussi tendance à mieux se remettre d’une opération ou du traitement d’une maladie grave comme le cancer.

Un rythme ralenti, synonyme de maladie

Cela ne signifie pas qu’il suffit d’accélérer le pas pour gagner en santé. Même s’il est important de continuer à marcher, quel que soit votre âge. C’est bien votre rythme naturel qui est en question. En revanche, si votre démarche vient à ralentir, surtout si c’est de manière significative, vous devriez peut-être soupçonner une affection sous-jacente.

À terme, les médecins pourraient en venir à utiliser la vitesse de votre démarche pour déterminer assez facilement votre âge biologique — qui donne une idée plus réelle de l’état du vieillissement de votre corps. Car, en effet, celui-ci ne correspond pas nécessairement à celui qui est inscrit sur votre état civil

https://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► Combien de pas faut-il faire par jour ?


Combien de pas qu’ils faut faire en une journée ? Le but en fait dépend nos activités de la journée. Si c’est pour rester assis presque toute journées 10 000 pas n’est peut-être pas suffisant. Cependant, il est possible d’en faire plus si nous sommes actifs, et cela n’a pas besoin d’être quelque chose de sportif. Juste le fait de bouger change beaucoup de chose en ajoutant une bonne marche
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Combien de pas faut-il faire par jour ?

 

Depuis l’avènement des bracelets connectés, chacun peut mesurer la distance qu’il parcourt au quotidien et avoir accès à des informations sur sa santé, notamment pour réduire sa sédentarité. Il est souvent recommandé de faire 10.000 pas par jour. Que dit la science à ce sujet ?

En marchant, on augmente son activité physique quotidienne, on réduit sa sédentarité. Mais combien de pas faut-il faire pour en tirer des bénéfices significatifs pour sa santé ?

Plusieurs études suggèrent un objectif de 10.000 pas par jour. Par exemple une étude japonaise parue en 2000 a montré que des hommes souffrant d’hypertension améliorent leur pression sanguine avec 10.000 pas par jour. Une autre étude a montré que 10.000 pas par jour favorisent la santé cardiovasculaire et le bien-être psychologique. 10.000 pas représentent environ 1 h 30 de marche.

10.000 pas c’est bien, 15.000 pas c’est encore mieux

Cependant, marcher plus de 10.000 pas procure encore plus de bénéfices. Ainsi, dans une étude britannique parue dans International Journal of Obesity, les chercheurs ont équipé 111 agents de la poste avec des traqueurs d’activité pendant une semaine. Il est apparu que ceux qui marchaient au moins 15.000 pas par jour ou qui passaient au moins sept heures debout n’avaient aucun facteur de risque cardiovasculaire (par exemple triglycérides, cholestérol, tour de taille). De plus, quand le temps passé assis était élevé, le risque cardiovasculaire augmentait. Les bénéfices provenaient donc aussi de la réduction du temps passé assis.

Le nombre de pas nécessaires pour être en forme dépend également des autres activités physiques pratiquées.

http://www.futura-sciences.com

Faire le ménage et marcher pour aller au travail peut sauver des vies


30 minutes par jour au moins 5 jours semaine ou mieux, 750 minutes par semaine d’exercices intense répartie l’activité tout au long de la journée peut avoir de grands bénéfices pour les maladies cardiovasculaires. Pas besoin d’aller dans une salle de sport ou courir sur une piste pour y arriver, mais simplement en marchant d’un bon pas, faire le ménage (quelle horreur), les escaliers etc est tout aussi bon.
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Faire le ménage et marcher pour aller au travail peut sauver des vies

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Selon une étude

 

Plumeau et aspirateur bons pour la santé? Une mort sur douze survenues dans une période de cinq ans pourrait être évitée grâce à 30 minutes d’activité physique quotidienne cinq jours par semaine, comme faire le ménage ou aller au travail à pied, selon une étude parue vendredi.

« Une activité encore plus forte (750 minutes par semaine) est associée à une réduction (de la mortalité et des maladies cardiovasculaires, ndlr) encore plus importante, surtout pour ceux qui répartissent leur activité physique tout au long de la journée, grâce à leur mode de transport, leur type de travail ou leurs tâches ménagères », selon les auteurs de cette étude publiée par la revue The Lancet.

Cette étude, qui porte sur 130.000 personnes dans 17 pays, « confirme à une échelle globale que l’activité physique est associé à un risque moindre de mortalité et de maladies cardiovasculaires », selon les auteurs de ces travaux.

Selon eux, ce constat s’applique indépendamment du pays des participants, du type d’activité physique ou du fait qu’elle soit faite dans le cadre de loisirs ou de la vie quotidienne.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande au moins 150 minutes hebdomadaires d’activité physique « d’intensité modérée » (75 minutes si elle est « d’intensité soutenue »).

Selon les auteurs de l’étude, près d’un quart de la population mondiale n’atteint pas ces objectifs.

Ces travaux montrent que « marcher 30 minutes la plupart des jours de la semaine représente un bénéfice substantiel », selon l’auteur principal de l’étude, Scott Lear, de l’Université canadienne Simon-Fraser.

L’étude concernait des personnes âgées de 35 à 70 ans venant de zones urbaines et rurales de pays riches et défavorisés. Les participants ont été suivis durant près de sept ans.

« Sur les 106.970 personnes qui remplissaient les conditions en termes d’activité physique, 3,8% étaient touchés par des maladies cardiovasculaires. Cette proportion montait à 5,1% chez ceux dont l’activité physique était insuffisante », note l’étude.

« Le risque de mortalité était également supérieur chez ceux qui n’atteignaient pas les niveaux recommandés d’activité physique, à 6,4% contre 4,2% pour les autres », poursuivent les auteurs de ces travaux.

La forme la plus commune d’activité physique observée était celle qui relevait de la vie quotidienne: transport, travail, tâches ménagères.

Les précédentes études sur le sujet s’étaient surtout intéressées à des pays à hauts revenus, soulignent les auteurs de l’étude.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Rester trop longtemps assis nuit à votre cerveau


On sait que rester assis trop longtemps à chaque jour nuit a la santé en générale, mais aussi au cerveau. Les scientifiques ne sont pas tous d’accord les effets de la position assis sur le cerveau, mais ils sont tous d’accord que pour la mémoire, déjouer la démence, il est important de bouger
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Rester trop longtemps assis nuit à votre cerveau

 

 Entrepreneur | Startupstock Photos via Pixabay CC License by

Entrepreneur | Startupstock Photos via Pixabay CC License by

Michael Wheeler et Daniel Green et David Dunstan et Paul Gardiner

Plusieurs études suggèrent que l’approvisionnement du cerveau en glucose est défaillant chez les personnes qui passent beaucoup de temps assises. L’impact réel sur la santé cérébrale reste incertain.

École, travail, examens, mots croisés: souvent, lorsque nous pratiquons une activité qui nous fait utiliser nos capacités cérébrales, nous sommes assis. Notre dernière étude nous a pourtant permis de découvrir que rester assis trop longtemps pouvait affecter l’approvisionnement du cerveau et avoir un impact négatif sur sa santé.

Alors qu’il ne représente que 2% du poids de notre corps, le cerveau requiert 20% de nos besoins énergétiques au repos. Il est particulièrement gourmand en glucose, son principal carburant. Une interruption de cet approvisionnement peut altérer, voire endommager, les cellules du cerveau, et donc avoir des conséquences sur la santé cérébrale.

Des taux de glucose trop faibles, mais aussi trop élevés, sont susceptibles d’augmenter le risque de démence. Enfin, passer d’un taux élevé à un taux faible de glucose présente également des risques: une variabilité glycemique importante peut provoquer une baisse des fonctions cognitives. Un contrôle rigoureux du glucose est donc essentiel à la santé de notre cerveau.

Levez-vous davantage!

Passer trop de temps assis peut augmenter le risque de mort précoce. On estime que, si vous restez en position assise plus de huit heures par jour, 60 à 75 minutes d’exercice physique quotidien sont nécessaires pour compenser ce risque.

Ce qui représente beaucoup de temps, au moins deux fois plus que le minimum recommandé aux adultes. Penser à se lever plus régulièrement dans la journée peut donc être une stratégie payante pour la santé.

De nombreuses études ont montré les bienfaits d’une marche à basse intensité, en particulier après les repas, sur le contrôle du glucose. Ce qui veut dire que le taux de glucose, dans cette situation, ne monte pas trop haut, ni ne descend trop bas. Ce phénomène pourrait trouver son explication dans le fait que les muscles en action dépensent une partie du glucose présent dans notre système, et permettent donc à celui-ci de conserver un taux optimal.

Schéma hypothétique illustrant le contrôle du glucose après un repas, chez une personne qui reste assise (en haut) et chez une personne qui marche à faible intensité (en bas). Author provided/The Conversation, CC BY-ND

Certains travaux suggèrent qu’une activité physique de faible intensité, mais étalée sur l’ensemble de la journée, a davantage de bienfaits sur le contrôle du glucose qu’un court effort pratiqué le matin. Et ce même si la quantité d’énergie dépensée est équivalente.

Quels effets sur le cerveau?

Il est donc possible que tout cela ne soit qu’une histoire de régulation du glucose. Mais qu’en est-il des effets sur le cerveau ?

Les résultats des études qui se sont penchées sur la question sont contrastés. L’idée selon laquelle une journée entière à rester assis peut, par rapport à une autre régulièrement entrecoupée d’activité physique, avoir un impact négatif sur les tâches en lien avec la mémoire, est soutenue par certains laboratoires. Mais d’autres ne parviennent pas à la corroborer.

Pourquoi ne pas travailler debout ? Unsplash/Grovemade, CC BY

D’autres études ont choisi de suivre un grand nombre de personnes pendant plusieurs années. Et elles suggèrent un lien entre le temps passé en position assise et une altération des fonctions cérébrales. Mais il est difficile d’en tirer des conclusions, au vu de la multitude des données mesurées. En général, celles qui ne demandent pas aux participants de reporter eux-mêmes leurs données sont plus fiables. Mais il est parfois difficile de procéder autrement.

Marcher envoie du sang à votre cerveau

D’autres approches existent, en dehors de celle qui consiste à mesurer directement les performances des participants sur des tâches qui leur demandent d’utiliser leur cerveau. Des chercheurs de l’université de New Mexico Highlands ont, par exemple, démontré que, lorsque nous marchons, l’impact des pieds sur le sol envoie des ondes de pression à travers les vaisseaux sanguins, ce qui entraîne une hausse du débit sanguin dans le cerveau.

Or, ce débit est lié à la régulation de l’approvisionnement du cerveau en glucose. Sa variation peut donc avoir des effets sur la santé de notre cerveau. On sait par exemple qu’une chute du débit sanguin dans le cerveau accélère la perte des fonctions cérébrales chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Pour les scientifiques, le lien entre le fait d’être assis et l’altération des fonctions du cerveau est un vrai défi. Les études menées jusqu’ici tendent à montrer que la réduction du temps passé en position assise a certes tendance à ralentir le déclin des fonctions cognitives, mais ne les améliore pas.

Pour le reste de la population, et même si les conclusions scientifiques sont encore incertaines, il vous est d’ores et déjà conseillé de passer moins de temps assis, en particulier après les repas: une régulation défaillante du glucose peut avoir d’autres effets néfastes pour la santé.

Alors, n’hésitez pas à aller vous promener après le déjeuner, à faire la vaisselle à la main après le dîner, à vous rendre au travail à pied ou à vélo. Les possibilités d’éviter de rester assis sont nombreuses tout au long de la journée, et votre santé n’en sera que meilleure.

http://www.slate.fr/

La chouette astuce de ce père pour apprendre à son fils à marcher


Gerry Bell, un canadien a trouvé un moyen pour aider son fils Cayden à apprendre à marcher. Il s’agrippe sur un hula hoop, se lève et marche alors que son père n’a pas le dos courbé pour l’exploit de son fils. En tout cas, je crois que c’est mieux qu’un jouet marcheur avec des roues
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La chouette astuce de ce père pour apprendre à son fils à marcher

3 bonnes raisons de se promener tous les jours


Si vous n’êtes pas sportif, la marche est tout indiquée. Elle est facile et accessible. En plus, la marche a beaucoup d’atout sur la santé physique et morale.
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3 bonnes raisons de se promener tous les jours

3 bonnes raisons de se promener tous les jours

3 bonnes raisons de se promener tous les jours

Une sortie quotidienne d’une demi-heure réduit considérablement les risques de maladies et apporte de nombreux bénéfices.

C’est la façon dont la plupart des personnes se déplacent, et c’est aussi une très bonne forme d’exercice. La marche à pied est souvent sous-estimée, alors qu’elle apporte de nombreux bénéfices pour le corps et pour l’esprit, allant de la réduction du stress au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire. Voici donc trois excellentes raisons de se promener chaque jour.

Pour rester en forme

Le fait de bouger est toujours utile pour brûler des calories, mais la marche à pied aide également à limiter le stockage de graisse abdominale en améliorant la réponse de l’organisme à l’insuline, d’après une étude citée par Medical Daily. Se promener après un repas facilite la digestion et aide le métabolisme à se mettre en route.

Pour garder le moral

Se promener en extérieur améliore le moral car la marche stimule la production d’endorphine, l’hormone de la bonne humeur, et réduit ainsi le stress et l’anxiété. Des études ont d’ailleurs observé une amélioration des symptômes de la dépression chez les patients ayant pris l’habitude de marcher. Passer du temps à l’extérieur expose le corps au soleil, donc à la vitamine D (n’oubliez pas la crème solaire). Et d’après certaines études, les promenades boostent la créativité !

Pour préserver sa santé

Marcher régulièrement aide à prévenir les risques de troubles cardiaques, d’hypertension, de mauvais cholestérol et de diabète de type 2. Cette activité renforce les poumons, active la circulation et réduit ainsi les risques de varices tout en tonifiant les muscles des jambes. La santé du cerveau en tire également bénéfice, puisque la marche est associée à une diminution des cas de démence liés à l’âge.

http://www.santemagazine.fr

Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?


C’est un fait quand un médecin prescrit généralement les patients sont plus enclins de suivre l’ordonnance. Alors, prescrire la marche, il est possible que cela puisse inciter plusieurs personnes à marcher, quoique cela devrait inné que sans être un sportif, la marche demeure un sport idéal
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Les médecins devraient-ils prescrire la marche à leurs patients?

 

WALKING FEET

La prescription formelle de marche par un médecin, combinée à l’utilisation d’un podomètre, peut augmenter de 20 % le nombre de pas quotidiens réalisés par les patients, selon une étude menée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.

Cela s’accompagne en plus de bienfaits mesurables sur la santé, comme une baisse de la glycémie et de la résistance à l’insuline chez les personnes souffrant d’hypertension et de diabète de type 2.

L’étude a été menée auprès de 364 patients et 74 médecins dans différents hôpitaux de Montréal. Tous les patients continuaient leur routine médicale habituelle avec leur médecin, mais certains d’entre eux devaient effectuer, en plus, un nombre de pas donné et les quantifier à l’aide d’un podomètre. Après un an, les patients s’étant vu prescrire de la marche avaient effectué 1200 pas de plus par jour en moyenne que les autres. En outre, on note chez les deux tiers de ces patients une baisse de la glycémie, et parfois une amélioration de la résistance à l’insuline.

Publiée dans la revue Diabetes, Obesity, and Metabolism, cette étude serait la première à prouver qu’une ordonnance de pas remise par un médecin peut s’avérer bénéfique pour la santé du patient.

Il est recommandé de faire au moins 10 000 pas par jour pour ressentir les bienfaits de l’exercice sur notre santé. Les personnes qui font moins de 5000 pas par jour s’exposeraient à un risque élevé d’hypertension et de diabète de type 2 – des maladies qui peuvent occasionner une crise cardiaque, un infarctus ou une cécité

http://quebec.huffingtonpost.ca

Marcher, c’est du sport!


Si vous n’êtes pas sportive comme moi, la marche est une excellente activité qui a beaucoup de bienfaits pour la santé physique et psychologique
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Marcher, c’est du sport!

 

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE)

Judy Ségion est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

 

ISABELLE AUDET
La Presse

Aux côtés de la course et d’autres activités physiques plus compétitives, la marche fait parfois pâle figure. Mettre un pied devant l’autre, est-ce vraiment du sport? Incontestablement, assurent experts et adeptes.

Le philosophe allemand Nietzsche disait à qui voulait l’entendre que «les seules pensées valables viennent en marchant». Va pour la créativité ou la prise de décisions… mais la marche a-t-elle autant de bienfaits que les sports plus intenses, comme la course?

«Si vous le faites vraiment 5 fois 30 minutes par semaine, on se reparlera dans six mois pour voir si c’est un sport!», lance, moqueur, Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique à l’Université Laval.

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of the American College of Cardiology a d’ailleurs détaillé les différences entre les effets physiques de la marche et de la course à pied. Or, il semble que 15 minutes de marche apportent les mêmes bienfaits physiques qu’une course de 5 minutes. De même, 105 minutes de marche équivalent à environ 25 minutes de course.

«Ça travaille beaucoup le corps : on ne réalise pas ce que ça peut nous faire si on marche pour la peine. Je vois la différence dans mon cardio si j’arrête de marcher un moment», explique Judy Séguin.

La femme de 56 ans a intégré la marche à son quotidien il y a quelques années. Elle est retraitée depuis peu, mais marcher 3,7 km dans son quartier chaque matin avant de se rendre au travail a été salutaire pour la planificatrice financière.

«Quand je travaillais, je faisais 2 fois 12 heures d’affilée le mercredi et le jeudi, alors le vendredi, c’était la journée où la marche était le plus bénéfique. Ça me donnait l’énergie pour faire ma journée, alors j’y allais, beau temps mauvais temps. Il y a de réels effets», assure-t-elle.

Et si l’on opte pour la marche, à quelle fréquence doit-on chausser ses chaussures sport pour atteindre le sommet de sa forme physique?

«Cette question que vous posez là, on fait des congrès internationaux là-dessus, et à la fin, après 48 heures de débats, on se dit: « Bon, les journalistes nous attendent à la sortie, alors on va se mettre d’accord pour dire que déjà, bouger un peu, c’est mieux que pas du tout », résume M. Després avec humour. N’oublions pas qu’on a au moins le tiers de la population qui ne fait strictement rien. Une fois que ça, c’est dit, moi, je peux ajouter qu’une marche d’une demi-heure par jour, cinq fois par semaine, fait en sorte qu’on va chercher 150 minutes d’activité physique modérée, et l’impact sur la santé sera très important.»

Popularité croissante

Chez Rando Québec, l’organisme voué à la promotion de la marche au Québec, les intervenants interrogés sont formels: il y a de plus en plus d’adeptes de la marche, sous toutes ses formes, au Québec.

«C’est en augmentation. On ressent une augmentation de fréquentation dans le milieu du plein air au Québec, et cette hausse amène de plus en plus de marcheurs», explique Olivier Bélanger, directeur technique chez Rando Québec.

Et pourquoi? 

«C’est une activité très peu coûteuse et dont les bénéfices pour la santé sont importants. C’est le premier pas pour se remettre en forme, si on est sédentaire.»

Il précise que la popularité de la marche entraîne même un déplacement de nombre d’adeptes du ski de fond vers la raquette.

«Il y a vraiment quelque chose qui se passe à ce niveau», résume le directeur, lui-même adepte de la marche en forêt.

La promotion d’un mode de vie sain joue un rôle dans la pratique accrue de la marche urbaine et de la randonnée pédestre.

«La marche, c’est la forme d’activité physique qui est la plus naturelle. On estime qu’il y a des milliers d’années, avant qu’il ne devienne sédentaire, l’homme marchait probablement 15 à 20 km par jour, juste pour survivre. On est configurés pour marcher! C’est certainement la forme d’activité physique dont les bénéfices sont les plus sous-estimés», ajoute Jean-Pierre Després.

Les jeunes et le dépassement

Si la clientèle des clubs de marche est toujours majoritairement âgée de 45 ans et plus, les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’y joindre.

«On voit quand même de plus en plus de jeunes dans la trentaine, constate Nicole Blondeau, rédactrice en chef chez Rando Québec. Ces jeunes sont conscients qu’il faut faire de l’activité physique régulièrement. C’est bien de faire de la randonnée pédestre la fin de semaine, mais ce n’est peut-être pas suffisant. Ils ont alors tendance à se joindre à un club de marche plus urbain. Ils ajoutent alors une ou deux sorties par semaine en soirée, après le travail.»

Son collègue Olivier Bélanger remarque que chez les jeunes familles, la marche a de plus en plus la cote. Lui-même nouveau père, il compte maintenant intégrer la marche au quotidien de sa famille.

«On essaie de marcher le plus souvent possible. On fait de courtes sorties en milieu urbain, en ce moment. Et cet été, je vais m’équiper d’un sac à dos avec porte-bébé intégré pour faire de la randonnée en moyenne montagne.»

Il ajoute que les jeunes sont davantage attirés par des défis: ils marchent, oui, mais ils visent des sommets, des montagnes plus importantes.

«Comme ce n’est pas un sport de compétition, la marche va toujours rester à un niveau contemplatif dans l’imaginaire des gens, croit-il. Ce n’est pas le sport le plus flashy, mais il y a vraiment beaucoup de niveaux à la marche.»

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

Des impacts majeurs

«Si une société pharmaceutique sortait un médicament ayant les mêmes bienfaits que la marche, elle ne ferait pas des milliards de dollars, elle ferait des centaines de milliards», croit Jean-Pierre Després, chercheur.

Voici quelques-uns de ces impacts sur le corps.

Muscles et os plus forts

«Le mouvement exercé par les muscles qui tirent sur les os stimule la reconstruction et le remodelage osseux», explique le Réseau canadien pour la santé des femmes.

Les risques de souffrir d’ostéoporose sont donc réduits par un exercice régulier, même léger comme la marche. Les effets sur le tonus musculaire sont aussi notables, ajoute Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique.

Coeur solide

Marcher ne serait-ce que 15 minutes par jour réduit les risques de mortalité provoquée par une maladie cardiaque d’environ 25 %, révèle une étude publiée en 2011 dans The Lancet, journal médical, fréquemment reprise par les spécialistes de la santé.

Plus minces

D’après une étude relayée par la Chaire internationale de recherche sur le risque cardiométabolique, le fait de faire 60 minutes d’activité physique modérée comme la marche presque tous les jours entraîne une diminution des graisses, particulièrement au niveau abdominal (le gras intra-abdominal).

Moins malades

Des études à grande échelle le prouvent: un exercice régulier et modéré, comme la marche, permet de diminuer considérablement les risques de souffrir notamment de cancer, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. L’hérédité joue un rôle dans l’apparition de certaines affections, mais le simple fait de marcher 15 minutes chaque jour entraîne une réduction d’environ 15 % des risques de succomber à ces maladies.

Vieillir «jeune»

L’inactivité entraîne un vieillissement prématuré, ajoute Jean-Pierre Després.

«Si on faisait marcher nos personnes âgées au lieu de les « parquer » dans des centres, on pourrait faire une différence sur leur qualité de vie», ajoute le chercheur.

Une vaste étude menée par une équipe de Taiwan et publiée en 2011 a révélé que l’exercice modéré, 90 minutes par semaine, permet d’augmenter l’espérance de vie d’environ trois ans.

Cerveau plus vif

«L’espèce humaine n’est pas conçue pour l’immobilité. Si vous voulez rallumer votre cerveau, bougez! Si vous voulez vous protéger contre le déclin cognitif et la démence, bougez!», s’enthousiasme le chercheur.

Esprit oxygéné, et heureux

«Les vaisseaux sanguins qui perfusent votre cerveau vont se dilater, explique Jean-Pierre Després. Ça donne une sensation de bien-être. Si vous marchez presque tous les jours, il y a des bénéfices chroniques qui vont s’installer.»

L’Association canadienne pour la santé mentale affirme d’ailleurs qu’une activité modérée comme la marche ou la natation a des effets contre l’anxiété et la dépression légère à modérée.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ►7 infractions au code de la route que vous ne saviez pas que vous faisiez


Je ne sais pas dans les autres pays, mais au Québec, il y a des infractions au code de la sécurité routière que nous respectons pas à cause de notre ignorance. Cela peut aller à la marche, le vélo, et même la trottinette des enfants
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7 infractions au code de la route que vous ne saviez pas que vous faisiez

Gyrophare d'auto de police

Crédit photo: Thinkstock

Au volant de votre voiture, à vélo ou à pied, vous étirez régulièrement l’élastique de la loi sans même le savoir! Quelles sont les infractions qu’on commet sans nous en rendre compte?

Marcher dans le sens de la circulation

Piéton marchant sur le bord d'une route paysagée

Crédit photo: Pixabay.com

Si l’on se fie à l’article 453 du Code de la sécurité routière du Québec, promener son chien ou marcher dans le sens de la circulation des véhicules est illégal. En l’absence de trottoir, il faudrait plutôt circuler dans le sens contraire, c’est-à-dire face aux automobiles.

Négliger de ralentir lorsque nécessaire

Pluie sur l'autoroute et voitures qui ralentissent

Crédit photo: Pixabay.com

Ça peut tomber sous le sens, mais ceux qui ne ralentissent pas lorsque les conditions routières l’exigent (brouillard, pluie forte, etc.) s’exposent à une amende de 60 à 100 $ en vertu de l’article 330, et ce, même s’ils respectent la limite de vitesse!

Conduire une trottinette sans frein

Garçon à trottinette

Crédit photo: Pixabay.com

Est-ce à dire que tous les enfants roulant librement en trottinette sont susceptibles de recevoir une contravention? Selon l’article 247, toute trottinette doit être munie d’au moins un système de freins agissant sur la roue arrière et être suffisamment puissant pour bloquer rapidement la rotation de la roue… sinon, c’est 15 $ à 30 $ d’amende!

Rouler sans casque à vélo… électrique

Deux femmes avec vélo électrique à l'arrêt

Crédit photo: http://www.velo-electrique-attitude.com

Les cyclistes québécois sont libres de porter ou non un casque à vélo. Seule exception: si ce dernier est mû par l’électricité. Le cas échéant, la disposition 2 de l’article 492.2 du Code de la sécurité routière exige « de porter un casque protecteur conforme aux normes établies par règlement ».

Pédaler côte à côte

Deux femmes roulent côte à côte à vélo dans la ville

Crédit photo: Pixabay.com

Si vous désirez papoter côte à côte avec votre ami alors que vous roulez paisiblement sur une route de campagne, oubliez tout de suite ce plan. Le Code de la sécurité routière stipule que les cyclistes qui circulent en groupe de deux ou plus doivent le faire à la queue leu leu.

Un vélo sans réflecteurs

Vieux vélo vintage rouge appuyé contre le mur

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À en croire l’article 233.1 du Code de la sécurité routière, vous possédez peut-être une bicyclette illégale! En effet, ce dernier prévoit que les vélos doivent être « au moins » munis de réflecteurs à l’avant, à l’arrière, sur chaque pédale et dans les rayons des roues avant et arrière.

Écouter de la musique derrière le guidon

Fille à vélo avec iPod

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Sillonner les rues à vélo au son de votre artiste préféré est illégal, tranche l’article 440 du Code de la sécurité routière. Sur son site Internet, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) explique cette interdiction en faisant valoir qu’« il faut être en mesure de bien entendre ce qui se passe autour de soi ».

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