Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Les boissons sucrées, les jus de fruits avec ou sans sucre ajouté, le café et thé si sucré, augmenteraient le cancer en plus des autres maladies qui sont déjà connu. Aujourd’hui, les enfants et adultes boivent beaucoup de jus de fruits ainsi que des boissons sucrées en tout genre. Il serait bon de changer les habitudes.
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Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer


Des verres de cola et de jus de fruits vus de près.

L’avertissement qui accompagne l’étude touche les boissons gazeuses, mais aussi les jus de fruits.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Boire régulièrement des boissons sucrées, même si ce n’est qu’un petit verre par jour, pourrait favoriser l’apparition de cancers, suggère une étude française publiée jeudi. Et il n’est pas seulement question des boissons gazeuses ou ultratransformées : les jus de fruits purs sont aussi au banc des accusés.

En hausse depuis plusieurs décennies un peu partout dans le monde, mais en particulier en Occident, la consommation de boissons sucrées est déjà associée à un risque accru d’obésité, un problème lui-même reconnu comme contribuant à l’augmentation du risque de cancers. Elle est également associée à une plus grande incidence de diabètes de type 2 et à un risque plus élevé d’hypertension ou de troubles cardiaques, entre autres.

Des chercheurs de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN) française ont voulu évaluer le lien, moins étudié, entre les boissons sucrées et le risque de cancer. Ils ont publié les résultats de leur travail dans The British Medical Journal (BMJ).

Nous avons constaté qu’une augmentation de la consommation de boissons sucrées était clairement associée au risque global de cancer et de cancer du sein. Les auteurs de l’étude

« Une augmentation de 100 ml par jour en moyenne de la consommation de boissons sucrées, ce qui correspond à un petit verre ou près d’un tiers de cannette standard [330 ml en Europe et 355 ml en Amérique du Nord], est associée à une augmentation de 18 % du risque de cancer », relève la Dre Mathilde Touvier, directrice de l’ErenÉquipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle, une équipe mixte InsermInstitut national de la santé et de la recherche médicaleInraInstitut national de la recherche agronomiqueCnamConservatoire national des arts et métiers-Université de Paris.

La hausse du risque est de 22 % pour le cancer du sein.

Un élément qui peut surprendre est que l’augmentation du risque de cancer est présente, qu’il s’agisse de boissons gazeuses, de cocktails sucrés ou de jus de fruits purs sans sucre ajouté, selon l’étude. Le thé ou le café, s’ils sont sucrés, sont aussi du lot.

Les chercheurs ont constaté une progression de 30 % du diagnostic de « tous les cancers » chez les participants consommant le plus de boissons sucrées.

La mammographie d'une femme.

Boire un petit verre de boisson sucrée par jour est lié à une hausse de 22 % du risque d’être atteinte d’un cancer du sein.

PHOTO : ISTOCK

On parle d’« association », puisque l’étude dite observationnelle ne permet pas de démontrer un lien de cause à effet. Mais elle montre bel et bien une « association significative », d’après la Dre Touvier, dont l’équipe a tenu compte des autres facteurs qui auraient pu influer sur les résultats, comme l’âge, le mode de vie, l’activité physique ou le tabagisme.

« C’est le sucre qui semble jouer le rôle principal dans cette association avec le cancer », qui ne semble pas pouvoir être expliquée simplement par une prise de poids des participants, explique la chercheuse.

Mieux vaut donc « réduire le sucre », souligne-t-elle.

Ces résultats devront encore être reproduits dans d’autres études à grande échelle avant d’être considérés comme éprouvés, soulignent les chercheurs. D’autres recherches seront donc nécessaires.

Néanmoins, les présents résultats laissent croire que les boissons sucrées, qui sont largement consommées dans les pays occidentaux, pourraient représenter un facteur de risque modifiable pour la prévention du cancer, ajoutent-ils.

C’est là la bonne nouvelle : il s’agit d’une habitude alimentaire que chacun a le pouvoir de modifier.

Qu’en est-il de l’aspartame et de la saccharine?

Aucun lien n’a été établi entre la consommation de boissons artificiellement sucrées, donc avec des édulcorants, et le risque de cancer.

Toutefois, la portée statistique de l’analyse à ce chapitre est probablement limitée par la consommation relativement faible de boissons contenant des édulcorants artificiels chez les participants, estiment les chercheurs.

Ainsi, ce n’est pas parce qu’un lien n’a pas été trouvé dans cette étude qu’il n’y a pas de risque, avertit Mathilde Touvier.

Les édulcorants ne représentent pas une alternative et ne sont clairement pas recommandés sur le long terme. La Dre Mathilde Touvier, directrice de l’Eren et une des auteures de l’étude

Une boisson sucrée contient au moins 5 % de sucre : 250 ml de pur jus d’orange sans sucre ajouté contient plus de 20 grammes de sucre – environ deux cubes.

Si tu te mettais 10 cuillerées à thé de sucre dans la bouche, je ne suis pas certaine que tu aurais le goût de prendre ça, illustre la nutritionniste Thérèse Laberge Samson. Les gens ne le réalisent pas, parce que c’est tout dilué.

Un tableau qui illustre les quantités de sucre pour chaque boisson.

L’Organisation mondiale de la santé recommande au plus 12,5 grammes de sucre par jour pour un enfant.

PHOTO : RADIO-CANADA / KRISTEL MALLET

Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, souligne que les enfants doivent être habitués à ne pas boire trop de ces boissons : Un jus dans la boîte à lunch tous les jours, c’est trop.

C’est du sucre liquide, donc ça entre rapidement dans l’organisme. C’est ça, la problématique autour de la boisson sucrée : la vitesse à laquelle ce sucre est métabolisé. Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids

Que boire, alors?

S’il est facile de comprendre que réduire sa consommation de boissons sucrées ne peut être que bénéfique, passer à l’action paraît moins simple.

Ce n’est pas facile de se défaire de ça, mais avec le temps, on peut y arriver, signale Thérèse Laberge Samson, qui recommande d’y aller progressivement, en diminuant les quantités et la fréquence.

La solution, c’est une bouteille d’eau dans la boîte à lunch, plaide Corinne Voyer. On a perdu ce réflexe, on a l’impression qu’on n’accompagne pas le repas de notre enfant en mettant une bouteille d’eau, mais ça reste la boisson idéale.

Si l’eau reste la meilleure boisson à consommer au quotidien, Mme Laberge Samson admet qu’on peut s’en lasser.

La diététiste et nutritionniste conseille donc d’y ajouter un peu de saveur, même si c’est en y pressant quelques gouttes d’essence artificielle, disponible en épicerie, en autant que ce soit fait avec modération. Mais elle suggère surtout d’y ajouter des morceaux de fruits écrasés, du concombre, de la menthe, voire des fines herbes, ou encore de la gazéifier soi-même avec un appareil prévu à cette fin.

 Je pense que l’eau gazéifiée que tu peux faire à la maison est tellement un bon substitut.

Il faudra toutefois apprivoiser les goûts moins prononcés. Les gens ont pris des habitudes et c’est difficile de se débarrasser de ces habitudes, de délaisser les boissons gazeuses, convient Mme Laberge Samson.

Il y a aussi le lait, mais tu ne partiras pas pour la journée avec une bouteille de lait!

Le café et surtout le thé, idéalement sans sucre, restent de bons choix en quantités raisonnables, mais il faudra faire attention à la caféine. Les jeunes prennent beaucoup de thé glacé qu’ils achètent tout fait et qui est donc très sucré. Ils devraient plutôt se faire du thé maison, pas trop fort, parce qu’il y a de la caféine dans le thé, et y mélanger un peu de jus de citron, de lime ou d’orange , suggère aussi Mme Laberge Samson. Même pour les plus jeunes, un thé très doux peut être approprié, croit-elle.

Cela dit, il ne faut pas éliminer tout ce qui nous fait plaisir.

Un petit verre de jus d’orange de temps en temps ne fera pas trop de mal, en autant qu’on n’en boive pas toute la journée. Thérèse Laberge Samson, diététiste et nutritionniste


Méthodologie de l’étude

Les chercheurs ont interrogé plus de 101 000 adultes participants à l’étude française NutriNet-Santé, âgés en moyenne de 42 ans et dont 79 % étaient des femmes. Ils ont répertorié leur consommation de quelque 3300 aliments et boissons.

Les participants ont été suivis sur une période allant jusqu’à neuf ans, de 2009 à 2018. Mais la durée médiane de ce suivi a été d’un peu plus de cinq ans.

Ils ont rempli au moins deux questionnaires diététiques validés en ligne portant sur leur alimentation et leur consommation quotidienne de boissons sucrées [dont les 100 % jus de fruits] ou artificiellement sucrées.

Au cours du suivi, 2193 cas de cancer ont été relevés en moyenne à 59 ans.

Pour les auteurs, ces résultats « confirment la pertinence des recommandations nutritionnelles existantes pour limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les jus de fruits purs à 100 %, ainsi que des mesures politiques » telles que les taxes et restrictions commerciales à leur encontre.

Pourtant, il y a un an, le comité sur les maladies non transmissibles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris ses distances par rapport à un appel en faveur d’une taxation des boissons sucrées que celle-ci avait elle-même lancé deux ans plus tôt.

En 2016, l’OMS avait estimé qu’une augmentation de 20 % du prix des boissons sucrées en réduirait considérablement la consommation.

Mais en 2018, le comité concluait que certains points de vue étaient contradictoires et ne pouvaient être résolus, une position qui avait surpris et troublé de nombreux experts.

Thérèse Laberge Samson préconise pour sa part une approche plus musclée : elle souhaiterait que Santé Canada impose une limite sévère à la quantité de sucre que peuvent contenir les boissons, en particulier les boissons énergétiques colorées qui sont prisées des jeunes.

Avec les informations de Agence France-Presse

https://theoldreader.com/

Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe


Heureusement que la médecine en obstétrique ! Si les archéologues ont raison, cette femme enceinte aurait été enterrée après avoir subi la trépanation pour éclampsie. Elle serait morte plus tard après cette chirurgie primitive. Le bébé serait né probablement suite au gaz produit lors de la décomposition de la mère.
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Il y a plus de 1000 ans, cette femme a accouché dans sa tombe

 

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Crédits : Pasini et al. / World Neurosurgery

par Brice Louvet

Une ancienne tombe médiévale retrouvée près de Bologne, en Italie, contenait une femme enceinte blessée à la tête avec un fœtus entre ses jambes. Grâce au positionnement des os, les chercheurs ont conclu qu’il s’agissait d’une « naissance de cercueil », quand un bébé est expulsé de force du corps de sa mère après sa mort.

La tombe, datant du VIIe-VIIIe siècle après J.-C., était retrouvée en 2010 à Imola, au nord de l’Italie. C’est parce que le squelette adulte avait été retrouvé face visible et intact que les archéologues ont déterminé qu’il s’agissait d’une sépulture. Le fœtus entre ses jambes et la blessure à la tête, cependant, ont demandé une enquête approfondie, récemment publiée dans la revue World Neurosurgery par des chercheurs des universités de Ferrare et de Bologne.

En se basant sur la longueur de l’os du fémur, les chercheurs ont tout d’abord déterminé que le fœtus était à environ 38 semaines de gestation. La tête et le haut du corps du bébé se trouvaient sous la cavité pelvienne, alors que les os de la jambe étaient toujours à l’intérieur. Cela signifie qu’il commençait à se préparer à la naissance. Bien que rare dans la littérature médico-légale contemporaine – et encore plus dans le dossier bioarchéologique – il pourrait s’agir ici d’un cas d’expulsion fœtale post-mortem, ou naissance de cercueil. La bioarchéologue Siân Halcrow, de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande), explique que dans le cas de la mort d’une femme enceinte, le gaz produit lors de la décomposition normale du corps s’accumule parfois au point que le fœtus est expulsé de force.

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Crédits : Pasini et al. / World Neurosurgery

Cet exemple de naissance est intéressant d’un point de vue archéologique, mais l’état de santé de la mère le rend tout à fait unique : elle avait une petite marque sur son front et un trou circulaire de 5 mm juste à côté. Ce pourrait être, selon les chercheurs, les signes d’une trépanation, une ancienne forme de chirurgie du crâne. Non seulement la femme enceinte a été trépanée, mais elle a aussi vécu au moins une semaine après la chirurgie primitive. Dans l’article, les chercheurs italiens proposent une corrélation entre la chirurgie de la mère et sa grossesse : l’éclampsie

« Parce que la trépanation était autrefois utilisée dans le traitement de l’hypertension pour réduire la pression artérielle dans le crâne, écrivent-ils, nous avons émis l’hypothèse que cette lésion pourrait être associée au traitement d’un trouble de grossesse hypertensive ».

L’éclampsie est l’apparition de crises chez une femme enceinte souffrant d’hypertension artérielle liée à la grossesse. Et particulièrement il y a quelques siècles, cette affection était probablement une cause fréquente de décès maternel. Une femme enceinte qui souffre de fièvres, de convulsions et de maux de tête au début du Moyen Âge pourrait très bien avoir été trépanée.

« Compte tenu des caractéristiques de la plaie et de la grossesse tardive, notre hypothèse est que la femme enceinte a subi une éclampsie, et qu’elle a ensuite été traitée avec une trépanation frontale pour soulager la pression intracrânienne », notent les chercheurs.

Si les conclusions des chercheurs sont correctes, l’état de la mère ne s’est malheureusement pas amélioré, et elle a été enterrée toujours enceinte dans une tombe bordée de pierres. Son corps se décomposant, son fœtus décédé a ensuite été partiellement expulsé.

http://sciencepost.fr/

L’accident vasculaire cérébral, une (autre) inégalité homme-femme ?


Une des raisons que la médecine devrait être plus personnalisée est bien la différence entre les hommes et les femmes. Beaucoup de maladies très connues ont des inégalités entre les sexes et qu’en plus les études cliniques comportent plus d’hommes que de femmes. Alors que les traitements et la prévention devraient être différents que l’on soit un homme ou une femme
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L’accident vasculaire cérébral, une (autre) inégalité homme-femme ?

 

Accident vasculaire cérébral

Femme avec une douleur de tête.

STEVE PREZANT / IMAGE SOURCE

Par Stéphane Desmichelle

Une équipe de chercheuses européennes a réalisé une analyse des travaux disponibles sur l’accident vasculaire cérébral. Résultat, la femme et l’homme ne sont pas du tout égaux face à cette pathologie. Zoom sur ces différences et les hypothèses pouvant l’expliquer.

Dans la liste des inégalités entre les hommes et les femmes, ajoutez l’AVC, accident vasculaire cérébral, première cause de mortalité chez la femme dans le monde. Et pour cause, les deux sexes ne sont pas égaux face au risque de survenue de la pathologie. Non seulement certains facteurs de risque, comme la fibrillation auriculaire ou l’hypertension, sont plus fréquents chez les femmes mais, en outre, l’effet de plusieurs d’entre eux, dont le diabète sucré, est plus important.

Pourtant, la population féminine est souvent sous-représentée dans les études cliniques, biaisant ainsi les données disponibles. Une équipe de chercheuses européennes a publié dans la revue Nature reviews Neurology une méta-analyse des travaux disponibles, dans le but de dégager des données spécifiques chez la femme afin d’améliorer la connaissance et la prévention des AVC au sein de cette population.

L’âge, plus gros facteur de risque

Les chercheurs ont étudié les données à trois périodes particulières de la vie : les femmes en âge de procréer, la ménopause et un âge supérieur à 80 ans. Il en ressort que la survenue d’hypertension durant la grossesse est un facteur de risque important d’AVC, persistant malheureusement de nombreuses années après l’accouchement. A noter que l’hémorragie cérébrale est la première cause de mortalité maternelle. Une détection précoce de l’hypertension devrait donc être recommandée, selon les scientifiques, afin de prévenir les complications et proposer un traitement avant, pendant et après la grossesse.

En revanche, les traitements hormonaux n’auraient qu’un impact modéré sur l’augmentation du risque d’AVC.

« On pense que la contraception orale augmente légèrement le risque, et principalement celles qui contiennent des œstrogènes », explique le Pr Charlotte Cordonnier (Inserm, CHU Lille), qui a coordonné l’étude. 

Et de recommander d’individualiser la prise en charge lors de la ménopause, les femmes souffrant d’hypertension ne devant pas être exposées à un traitement hormonal substitutif. Mais, même si environ 25% des AVC surviennent chez les jeunes, le plus gros facteur de risque reste l’âge. Et chez les plus de 80 ans, les accidents vasculaires cérébraux sont – là encore – plus sévères et plus fréquents chez les femmes que chez les hommes.

Concernant les facteurs de risque, les résultats ne sont pas plus réjouissants. Ils sont retrouvés plus souvent chez les femmes mais sont également parfois plus sévères : la fibrillation auriculaire est associée à un risque d’AVC deux fois plus important dans la population féminine que dans la population masculine.

« Cela reflète l’inégalité de traitement dans la société en général »

Et pour couronner le tout, les femmes sont sous-représentées dans les essais cliniques sur la maladie, ce qui entraîne une carence des données indispensables pour connaître la pathologie et apporter des réponses adaptées en terme de prévention et de traitement. D’ailleurs, on ignore les mécanismes expliquant ces différences physiologiques.

« Les hormones pourraient peut-être expliquer ces variations, tout comme les différences de coagulation qui existent entre les deux sexes, commente le Pr Charlotte Cordonnier.

Mais, insiste-t-elle, ce qui m’a marqué le plus en réalisant ce travail, c’est qu’à l’échelle mondiale, dans les pays ayant subi une catastrophe naturelle ou une guerre, la mortalité par AVC augmente largement davantage chez les femmes que chez les hommes. Est-ce lié au stress ? A un moindre accès aux soins dans des pays en situation difficile ? Toujours est-il que cela reflète l’inégalité de traitement dans la société en général ».

Car, même en France où la différence est moins grande, on constate que les délais sont plus long pour arriver à l’hôpital, et le diagnostic moins vite posé que chez les homme, ce qui entraîne inévitablement un traitement moins approprié.

Des facteurs socioculturels pourraient donc être en jeu. C’est pourquoi les auteurs estiment qu’un meilleur contrôle des facteurs de risque spécifiques chez les femmes, et des recommandations internationales spécifiques sont nécessaires pour réduire l’incidence de l’AVC féminin.

« L’idée c’est de stimuler la curiosité des scientifiques à ces spécificités féminines qui ne sont pas suffisamment évaluées et prises en charge », explique le Pr Charlotte Cordonnier.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Les dangers insoupçonnés du bruit


Une étude faite en Suisse démontre les côtés négatifs sur la santé causée le bruit qui nous entourent. Il semble que dépendant du bruit et de décibel, cela peut faire augmenter les risques de problème cardiovasculaire, diabète, etc.
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Les dangers insoupçonnés du bruit

 

Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque. © thinkstock.

Le bruit de la circulation augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète. C’est ce que montrent les premiers résultats de l’étude suisse SiRENE, présentés mardi.

Les résultats de cette enquête menée depuis 2014 indiquent jusqu’ici que le bruit des circulations aérienne, ferroviaire et routière en Suisse peut avoir des répercussions indésirables sur la santé. Ce sont les bruits de la route qui provoquent le plus de maladies cardio-vasculaires.Le risque de mourir d’un infarctus s’accroît de 4% à chaque fois que les nuisances sonores à domicile augmentent de 10 décibels. Le bruit de la circulation amplifie aussi le risque d’hypertension et d’insuffisance cardiaque.

Nuisances sonores nocturnes

Selon Martin Röösli, directeur de l’étude SiRENE et professeur à l’Institut tropical et de santé publique suisse, « les épisodes de bruit nocturnes, qui perturbent régulièrement le sommeil, semblent particulièrement critiques ».

Le bruit de la circulation augmente aussi les risques de diabète, selon le résultat d’une enquête effectuée auprès de 2.631 personnes dont le degré d’exposition au bruit diffère.

Selon Nicole Probst-Hensch, directrice du département Epidémiologie et santé publique, « deux mécanismes jouent un rôle dans ce phénomène. D’une part, la sécrétion chronique d’hormones de stress influence le métabolisme de l’insuline. D’autre part, on sait que le métabolisme général subit à long terme l’effet négatif des problèmes de sommeil ».

http://www.7sur7.be

Les boissons sucrées nuiraient à la santé du cerveau


Bien que les scientifiques veulent continuer leurs études sur les boissons sucrées, il semblerait qu’ils sont nuisible pour le cerveau et la mémoire et possiblement que cela apporterait d’autres problèmes
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Les boissons sucrées nuiraient à la santé du cerveau

 

Les consommateurs réguliers de boissons gazeuses diètes sont... (ARCHIVES AP)

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Les consommateurs réguliers de boissons gazeuses diètes sont presque trois fois plus susceptibles que les autres de subir un accident vasculaire cérébral ou de souffrir de démence, y compris de la maladie d’Alzheimer.

La Presse Canadienne

La consommation régulière de boissons sucrées – comme des boissons gazeuses et des jus de fruits – semble nuire à la santé du cerveau, selon une nouvelle étude américaine.

Cette consommation a notamment été associée à des problèmes de mémoire, à un volume cérébral plus modeste et à un hippocampe (une structure du cerveau essentielle à la mémoire) plus petit.

De plus, les chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Boston ont constaté que les consommateurs réguliers de boissons gazeuses diètes sont presque trois fois plus susceptibles que les autres de subir un accident vasculaire cérébral ou de souffrir de démence, y compris de la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques préviennent que même l’inclusion de problèmes préexistants comme la maladie cardiaque, le diabète ou l’hypertension n’explique pas complètement ce qu’ils ont découvert.

Ils ajoutent que de nouvelles études seront nécessaires pour approfondir le lien apparent entre les boissons sucrées et ces problèmes de santé.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans les pages du journal médical Alzheimer’s & Dementia.

http://www.lapresse.ca

3 bonnes raisons de se promener tous les jours


Si vous n’êtes pas sportif, la marche est tout indiquée. Elle est facile et accessible. En plus, la marche a beaucoup d’atout sur la santé physique et morale.
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3 bonnes raisons de se promener tous les jours

3 bonnes raisons de se promener tous les jours

3 bonnes raisons de se promener tous les jours

Une sortie quotidienne d’une demi-heure réduit considérablement les risques de maladies et apporte de nombreux bénéfices.

C’est la façon dont la plupart des personnes se déplacent, et c’est aussi une très bonne forme d’exercice. La marche à pied est souvent sous-estimée, alors qu’elle apporte de nombreux bénéfices pour le corps et pour l’esprit, allant de la réduction du stress au maintien d’une bonne santé cardiovasculaire. Voici donc trois excellentes raisons de se promener chaque jour.

Pour rester en forme

Le fait de bouger est toujours utile pour brûler des calories, mais la marche à pied aide également à limiter le stockage de graisse abdominale en améliorant la réponse de l’organisme à l’insuline, d’après une étude citée par Medical Daily. Se promener après un repas facilite la digestion et aide le métabolisme à se mettre en route.

Pour garder le moral

Se promener en extérieur améliore le moral car la marche stimule la production d’endorphine, l’hormone de la bonne humeur, et réduit ainsi le stress et l’anxiété. Des études ont d’ailleurs observé une amélioration des symptômes de la dépression chez les patients ayant pris l’habitude de marcher. Passer du temps à l’extérieur expose le corps au soleil, donc à la vitamine D (n’oubliez pas la crème solaire). Et d’après certaines études, les promenades boostent la créativité !

Pour préserver sa santé

Marcher régulièrement aide à prévenir les risques de troubles cardiaques, d’hypertension, de mauvais cholestérol et de diabète de type 2. Cette activité renforce les poumons, active la circulation et réduit ainsi les risques de varices tout en tonifiant les muscles des jambes. La santé du cerveau en tire également bénéfice, puisque la marche est associée à une diminution des cas de démence liés à l’âge.

http://www.santemagazine.fr

Une «prescription» pour marcher


Je trouve intéressant comme initiative a faire bouger les gens qui sont aux prises avec des maladies que l’exercice aiderait à améliorer leur habitude de vie. Puis même si ce n’est pour que pour une saison, rien n’empêche de continuer pendant le reste de l’année
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Une «prescription» pour marcher

 

Deux parcours sont prévus à chaque séance, un... (Patrick Woodbury, LeDroit)

Deux parcours sont prévus à chaque séance, un rapide et un pour ceux dont le pas est un peu plus lent.

PATRICK WOODBURY, LEDROIT

JUSTINE MERCIER
Le Droit

Ils souffrent d’hypertension, de diabète ou encore d’un haut taux de cholestérol. Ils ont tous reçu une «prescription» bien particulière du personnel soignant du Groupe de médecine familiale (GMF) de Gatineau: accumuler des cubes énergie. Comment? En bougeant, tout simplement.

C’est ainsi que depuis le 9 juin, ces patients se retrouvent deux matins par semaine afin de marcher pendant 30 minutes, accompagnés de deux membres de l’équipe du GMF du boulevard Maloney Est.

Le concept des cubes énergie, qui vient du Grand défi Pierre Lavoie, prévoit que chaque tranche d’exercice de 15 minutes procure un cube. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a conclu le printemps dernier une entente de partenariat afin que les médecins de famille «prescrivent» des cubes énergie pour favoriser de saines habitudes de vie.

L’équipe du GMF de Gatineau a réussi à jongler avec les horaires de cinq de ses professionnels afin d’y dégager deux demi-heures par semaine pour embarquer dans l’aventure des cubes énergie, explique l’infirmière clinicienne Josée Brassard.

Avec leurs tenues d’exercice et leurs espadrilles aux pieds, Mme Brassard et sa collègue nutritionniste Isabelle Gagnon étaient au rendez-vous, hier matin, pour accueillir les six participants du jour. Il y en a parfois plus, parfois moins. Deux parcours sont prévus chaque fois: un rapide, et un pour ceux dont le pas est un peu plus lent.

«Il y a beaucoup de patients qui travaillent ou qui ont une mobilité réduite, alors on a recruté ceux qui pouvaient, souligne Mme Brassard. […] Tu sais, quand une mère voit ses enfants grandir et qu’elle en est fière, et bien c’est un peu comme ça que je me sens avec eux.»

Gilles St-Laurent, un patient diabétique, a ajouté ces deux marches hebdomadaires aux promenades qu’il prenait de sa propre initiative.

«On a du plaisir dans le groupe, et ça nous aide à rester en forme», a-t-il lancé. Jean Canuel, lui, a décidé d’essayer après que son médecin lui eut indiqué que son taux de cholestérol était élevé.

Depuis le début juillet, il a perdu dix livres, a-t-il dit avec fierté.

Madeleine Lacelle et son conjoint diabétique, Denis Racine, apprécient aussi les moments passés avec le groupe, au sein duquel une solidarité s’est créée au cours de l’été. Josée Brassard n’a pas manqué l’occasion de rappeler à M. Racine, pendant la marche, qu’un verre de jus d’orange est bien mieux qu’une gâterie au chocolat pour faire remonter sa glycémie.

L’activité des cubes énergie du GMF de Gatineau prendra fin jeudi prochain, et des prix de participation seront remis pour l’occasion. Déjà, les participants souhaitent que l’activité reprenne l’été prochain, et plusieurs songent à profiter des centres commerciaux pour marcher à l’abri des intempéries au cours des prochains mois. À défaut d’y accumuler des cubes énergie, ils continueront à prendre soin de leur vie.

http://www.lapresse.ca/