Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?


Mourir de peur, il semble que cela soit possible, mais d’autres causes comme des malformations cardiaques rares, le syndrome du takotsubo mêler à des émotions fortes puissent aboutir à une mort
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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?

 

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels. © BERTRAND GUAY / AFP

Par Lise Loumé

Aux États-Unis, une adolescente est décédée d’un infarctus du myocarde en visitant une maison hantée. Peut-elle être morte de peur ?

 

Réponse d’un cardiologue.

 

CRISE. Une américaine de 16 ans est décédée il y a quelques jours d’une crise cardiaque alors qu’elle visitait une maison de l’horreur dans un parc d’attraction de l’Ohio aux États-Unis, a révélé le Daily Mail.

L’adolescente n’était pas en parfaite santé : elle vivait avec un poumon en moins et avait des problèmes respiratoires depuis sa naissance. De plus, lors de l’autopsie, les médecins légistes ont découvert qu’elle souffrait d’une malformation cardiaque appelée « hernie diaphragmatique ».

« Son cœur avait quadruplé de volume », selon les experts médicaux.

HERNIE. La hernie diaphragmatique se définit par l’absence de développement de tout ou partie du diaphragme entrainant la compression des poumons. Il s’agit d’une malformation relativement rare, avec une prévalence de 1 à 5/10.000 naissances, indique le site Orphanet, mis en place par le gouvernement français sur les maladies rares.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels

Malgré une mort déclarée naturelle après autopsie, une question subsiste : cette adolescente est-elle décédée à cause de son anomalie au cœur ou est elle en quelque sorte morte de peur ?

« Il n’y a aucun moyen de le savoir », a répondu l’enquêteur Doyle Burke aux médias américains.

Cette incertitude de la police américaine nous apprend au moins une chose : il est bien possible de mourir de peur.

« C’est exact, car une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels », confirme le Pr Philippe Gabriel Steg, cardiologue de l’hôpital Bichat de Paris.

Mais cela ne se traduit pas souvent par un infarctus du myocarde (ndlr : crise cardiaque), mais directement par des troubles du rythme cardiaque. »

INFARCTUS. L’infarctus du myocarde est déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Privées d’oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque. La seule solution est de déboucher l’artère le plus rapidement possible après le début des symptômes. Cette « reperfusion » rapide diminue la mortalité et les complications associées à l’infarctus du myocarde. Source : INSERM

SYNDROME.

« Par ailleurs, ajoute le Pr Philippe Gabriel Steg, il existe aussi le syndrome du takotsubo, décrit par des médecins japonais, où une émotion violente entraîne une anomalie parfois majeure de la contraction cardiaque, et il a été décrit des morts liées à ce syndrome. »

Ce syndrome a été initialement décrit dans la population japonaise, mais il a récemment été rapporté en Europe et aux Etats-Unis, indique le site Orphanet. Il survient le plus souvent après la ménopause chez des femmes âgées de 55 à 75 ans, avec une incidence estimée à 1/36 000 dans la population générale.

« Il a la caractéristique d’être intégralement réversible et, si le sujet survit à la période aigüe, il peut récupérer intégralement toutes ses fonctions », précise le cardiologue.

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Des moustiquaires pour opérer… les hernies


Il est vraiment malheureux que des gens ne peuvent se faire opérer à cause des frais de la chirurgie. Voilà qu’une solution de rechange à moindre coût peut permettre de baisser les coûts, par un simple moustiquaire
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Des moustiquaires pour opérer… les hernies

 

Des moustiquaires pour opérer... les hernies

L’avantage de la moustiquaire stérile: le coût.Photo Fotolia

Des carrés de moustiquaire peuvent être utilisés en remplacement des compresses chirurgicales dans les opérations des hernies inguinales, sans aucune différence pour le patient, et à coût bien plus faible, a indiqué jeudi l’Institut Karolinska de Stockholm, en Suède.

L’hernie inguinale, qui touche majoritairement les hommes, est une tuméfaction de l’aine provoquée par un déplacement des viscères.

Sans intervention chirurgicale, elle peut entraîner des complications graves. Elle est responsable de quelque 40 000 décès par an, principalement dans les pays en voie de développement.

L’opération, extrêmement répandue (20 millions dans le monde chaque année), consiste à remettre les viscères à leur place et à poser une compresse pour éviter toute récidive.

Une thèse de doctorat, réalisée avec des chercheurs suédois et ougandais, a révélé qu’il n’y avait aucune différence entre les patients qui avaient été soignés avec une compresse et ceux qui avaient été soignés avec un carré de moustiquaire stérile. À un détail près: le coût.

Les compresses chirurgicales reviennent à plus de 100 dollars pièce, tandis qu’un carré de moustiquaire coûte à peine un dollar, a souligné l’auteur de la thèse, Jenny Löfgren, à la télévision publique suédoise SVT.

«Ces résultats peuvent bénéficier à des millions de personnes qui n’ont pas accès à des soins chirurgicaux corrects pour traiter leurs hernies», a souligné son directeur de thèse, Andreas Wladis, cité dans un communiqué.

Chaque année, près de 200 millions de personnes souffrant d’hernie inguinale ne sont pas opérées pour des raisons économiques.

L’étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, a été réalisée sur 300 patients masculins ougandais qui ont été suivis pendant un an.

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Un poumon coincé entre deux côtes à cause de la toux


Un cas assez bizarre, voir quasi impossible, mais faut croire que ca arrive vue qu’une femme a enfin su pourquoi sa douleur et sa toux persistaient aussi longtemps
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Un poumon coincé entre deux côtes à cause de la toux

© Shutterstock / Agence QMI

Une Américaine de 40 ans atteinte d’une infection respiratoire a tellement toussé qu’un de ses poumons s’est en partie coincé entre deux de ses côtes.

La dame, qui souffre également d’asthme, toussait abondamment depuis deux semaines lorsque les médecins ont découvert le problème, a rapporté le New England Journal of Medecine.

La femme a initialement été traitée par antibiotiques parce qu’elle disait ressentir une douleur aigüe dans le côté droit de sa poitrine.

Un examen approfondi a toutefois permis aux médecins de constater que sa toux persistante a fait en sorte qu’une hernie s’est formée dans son poumon. Lorsqu’elle toussait, les médecins entendaient des crépitements et des craquements dans le côté droit de son torse

«C’est tellement inhabituel que ça méritait un exposé de cas, a expliqué le Dr Rachel Vreeman, de l’école de médecine de l’Université de l’Indiana. C’est inhabituel, mais possible, apparemment.»

Selon le site everydayhealth.com, le problème d’asthme de la patiente a peut-être empiré les effets de sa toux et prolongé sa durée, ce qui a causé une plus forte pression sur ses poumons.

Le site explique également qu’il est naturel et sain de tousser lorsque des irritants ou du mucus se retrouvent dans les voies respiratoires, mais qu’il est bon de consulter un médecin lorsque la toux donne l’impression que la personne «crache ses poumons».

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