Elle posait sur un iceberg en Islande, une touriste est emportée par les flots


C’est peut-être drôle, mais sur le coup, cela à du être assez éprouvant pour la grand-maman. Elle a quand même été chanceuse qu’un homme en voyage aussi en Islande avait une formation de sauvetage pour ramener la dame sur les côtes.
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Elle posait sur un iceberg en Islande, une touriste est emportée par les flots

 

par  Malaurie Chokoualé

Profes­seure d’an­glais de 24 ans en Corée du Sud, Cathe­rine Streng dit s’être litté­ra­le­ment étran­glée de rire en rece­vant les messages de son père.

Photos à l’ap­pui, celui-ci lui a conté la mésa­ven­ture de sa propre mère, tous deux en voyage en Islande. Pendant qu’elle était assise sur un iceberg pour prendre la pose, la grand-mère de Cathe­rine s’est éloi­gnée dans la grande lagune glaciaire de Jökulsárlón. Elle a été empor­tée par les vagues si rapi­de­ment sur son trône de glace qu’elle a dû être secou­rue in extre­mis. Le 28 février, BuzzFeed News parta­geait sa compas­sion et (surtout) son hila­rité pour la pauvre dame.

Cathe­rine raconte à BuzzFeed News que sa grand-mère a tout d’abord été surprise par ce bloc de glace en forme de trône. Elle n’a pas pu résis­ter à l’idée de se faire prendre en photo, assise fière­ment dessus. Alors qu’elle fixait l’objec­tif, le bloc de glace s’est soudain déta­ché à cause d’une puis­sante vague, l’em­por­tant avec lui pour une prome­nade impromp­tue sur les eaux glaciales.

Crédits : Cathe­rine Streng

Par chance, Randy Lacount, un homme origi­naire de Floride ayant suivi une forma­tion de sauve­teur, a assisté à toute la scène et s’est porté à son secours.

« Il s’est donc plongé dans les eaux tumul­tueuses et l’a tirée de l’ice­berg alors qu’il déri­vait vers la mer, la soute­nant jusqu’à ce qu’ils atteignent la côte », a déclaré le père de Cathe­rine Streng, que la situa­tion a beau­coup amusé.

Source : BuzzFeed News

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Ce fossile d’arai­gnée est vieux de 110 millions d’an­nées et ses yeux brillent encore


Trouver un fossile d’araignée de 110 millions d’années et déjà un exploit, mais qu’en plus ses yeux brillent encore malgré toutes ces années est extraordinaire. Il aurait été un prédateur nocturne au temps des dinosaures. Les scientifiques sont encore à étudier cette espèce qui ces yeux sont situés différemment de nos araignées. C’est une belle découverte.
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Ce fossile d’arai­gnée est vieux de 110 millions d’an­nées et ses yeux brillent encore

 

Crédits : Tae-Yoon S Park

par  Laura Boudoux

 

En Corée du Sud, des paléon­to­logues ont retrouvé dix fossiles d’arai­gnées mesu­rant tous moins de 2,5 cm. Parmi eux, deux nouvelles espèces ont été décou­vertes, dont les yeux de l’une brillent encore, 110 millions d’an­nées après sa mort. Une carac­té­ris­tique qui prou­ve­rait que cette arai­gnée était dotée de vision nocturne compa­rable à celle des chats ou des hiboux, rapporte Natio­nal Geogra­phic.

Le tape­tum, aussi appelé « tapis clair », est une couche réflé­chis­sante située derrière la rétine, qui renvoie la lumière et améliore ainsi la vision de nuit. Le fossile, âgé de 110 à 113 millions d’an­nées, présente encore les fameux tape­tum de l’arai­gnée.

« Ils sont telle­ment réflé­chis­sants qu’ils accrochent vrai­ment le regard. Nous avons eu un espèce d’ef­fet eurêka », s’est souvenu Paul Selden, de l’uni­ver­sité du Kansas, en évoquant cette trou­vaille.

Les cher­cheurs savent désor­mais que l’arai­gnée était à l’époque une préda­trice nocturne, dans un envi­ron­ne­ment peuplé de dino­saures. Reste aux paléon­to­logues à étudier plus en détail ces deux nouvelles espèces d’arai­gnées, dont certaines carac­té­ris­tiques sont encore inex­pliquées.

«Leurs yeux sont placés davan­tage sur les coins de leurs têtes que sur le devant, ce qui est encore un mystère », explique Paul Selden. 

Sources : Natio­nal Geogra­phic

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Stressés par la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison


Ce n’est pas vraiment une prison, mais un hôtel qui offre une nuit en isolation sans téléphone, ni horloge, pour s’évader de la vie de tous les jours.
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Stressés par la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison

 

© reuters.

Par: Deborah Laurent

En Corée du Sud, certains habitants ont trouvé un moyen de faire baisser la pression. Stressés par leur travail et les exigences de la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison et être isolés du monde extérieur et injoignables.

Depuis 2013, l’établissement Prison Inside Me propose à ses visiteurs de les isoler pendant 24 heures. Pour 90 dollars la nuit, les gens sont enfermés dans une cellule de 5 mètres carrés sans téléphone et sans horloge. Ils portent un uniforme bleu, ils ont droit à un tapis de yoga, un service à thé, un stylo et un cahier. Ils dorment par terre. Il y a des toilettes individuelles dans cette cellule, quand même plus confortable que celle d’une prison traditionnelle.

Nog Ji-Hyang, qui a fondé l’établissement, dit avoir été inspirée par son mari qui travaillait jusqu’à 100 heures par semaine.

« Il m’a dit qu’il aimerait bien parfois aller en prison une semaine pour se reposer et se sentir mieux. »

L’idée de Prison Indide Me était née. Après un séjour dans son hôtel très particulier, les gens lui disent souvent:

« Ce n’est pas une prison. La vraie prison, c’est là où nous retournons. »

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Le Saviez-Vous ► Ces 10 pays qui pourraient se transformer en “bombe démographique”


L’espérance de vie augmente, nous vivons plus vieux, mais la natalité par contre diminue. Que l’on veuille ou pas, le manque d’enfants et l’augmentation des personnes âgés déséquilibres un pays, et peut même mettre un peuple en voie de disparition.
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Ces 10 pays qui pourraient se transformer en “bombe démographique”

 

par Brice Louvet

De nombreux pays voient leurs taux de natalité et leur espérance de vie diminuer. Les populations vieillissantes entraînent une augmentation des dépenses en soins de santé et en pensions, mais le nombre de personnes travaillant et payant des impôts diminue régulièrement. En conséquence, ces pays se transforment peu à peu en “bombes à retardement démographiques”. Quels sont, concrètement, les pays les plus concernés ?

Les États-Unis

Aux États-Unis, le taux de fécondité a récemment atteint un niveau record de 1,76. Notons que, selon les démographes, un taux de fécondité de 2,2 enfants par femme est recommandé pour qu’un pays puisse trouver une certaine stabilité. L’espérance de vie moyenne des Américains, par ailleurs, se situe à un niveau relativement élevé de 78,7 ans. Résultat, le nombre de retraités ne cesse d’augmenter par rapport au nombre de travailleurs.

De nombreux experts affirment que la récession économique de 2008 et les frais de scolarité élevés dans les collèges contribuent à cette tendance de “faire moins d’enfants”. Selon Child Care Aware of America, notons également que le coût moyen des services de garde à temps plein dépasse 10 000 dollars par an dans plusieurs États.

L’Espagne

En Espagne, le taux de mortalité surpasse régulièrement le taux de natalité; certaines villes sont d’ores et déjà presque abandonnées. Les femmes espagnoles ont également tendance à accoucher plus tard que la plupart des autres femmes européennes, et ont moins d’enfants (environ 1,5 par femme). En outre, les Espagnols vivent en moyenne plus longtemps que quiconque dans l’Union européenne.

L’Italie

Si le nombre d’immigrants en Italie a augmenté l’an dernier et le nombre d’Italiens quittant le pays a diminué, aucune de ces tendances ne semble “régler” les problèmes démographiques du pays. De nombreux Italiens aimeraient avoir deux enfants ou plus, rapporte The Local, mais ils soulignent également les difficultés à trouver un emploi; facteur clé entraînant la décision de ne pas faire d’enfants.

La Bulgarie

La population bulgare diminue plus rapidement que toute autre nation au monde. Elle pourrait bientôt devenir aussi faible qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, rapporte Bloomberg. Les démographes estiment cette population à environ 5,4 millions de personnes en 2050, contre 7 millions l’année dernière.

En outre, le pays connaît une augmentation de l’émigration : ces citoyens cherchant des possibilités d’emploi ailleurs. Le taux de fécondité en Bulgarie n’est par ailleurs que de 1,46 enfant par femme.

La Lettonie

La population lettone diminue elle aussi régulièrement et de nombreux citoyens quittent le pays pour chercher du travail dans d’autres régions de l’Union européenne. Depuis que la Lettonie a rejoint l’Union européenne en 2004, près de 20% de la population du pays s’en est allée. Selon Quartz, la population du pays, estimée à près de 2 millions de personnes l’an dernier, devrait tomber à 1,52 million d’ici à 2050.

En plus de la Lettonie et de la Bulgarie, les populations d’Ukraine, de Croatie, de Roumanie, de Moldavie, de Lituanie, de Pologne, de Serbie et de Hongrie devraient toutes chuter de 15% d’ici 2050.

La Corée du Sud

Certains Sud-Coréens citent le manque de stabilité financière comme l’une des principales raisons pour lesquelles ils ne font pas d’enfants. Le taux de fécondité se situe actuellement à 1,26 enfant par femme – trop faible pour maintenir une population stable.

Par ailleurs, en 2017, l’âge moyen d’une Coréenne ayant un premier enfant dépassait 31 ans (la moyenne la plus ancienne du monde).

Japon

Le gouvernement japonais offre des incitations en espèces pour encourager les femmes à avoir des enfants. Notons que le nombre de naissances le plus bas jamais enregistré fut ressenti l’an dernier. Depuis le taux de fécondité du pays a légèrement augmenté, atteignant récemment 1,44 enfant par femme. Trop peu.

Contrairement à d’autres pays dont les taux de fécondité sont également faibles, le Japon n’a de son côté pas connu d’afflux important d’immigrants. Résultat : Un faible nombre de travailleurs dans le pays réduit le montant des impôts qui vont aux retraites et aux services de santé pour les résidents plus âgés, dont le nombre augmente.

Le Royaume-Uni

L’immigration peut aider à renverser une tendance démographique, mais la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a entraîné une baisse des migrations. Le taux de natalité au Royaume-Uni est récemment tombé à son plus bas niveau en douze ans, rapporte le Times.

Parallèlement, le nombre de résidents britanniques âgés de 65 ans et plus augmente en raison de l’amélioration des soins de santé et du niveau de vie.

Singapour

Singapour a le taux de fécondité le plus faible du monde : 0,83. En 2017, pour la première fois dans l’histoire moderne de Singapour, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus était égal à la proportion de personnes de moins de 15 ans.

La Chine

Il y a deux ans, la Chine a commencé à permettre aux familles d’avoir deux enfants au lieu d’un, mais le changement de politique n’a pas suffi à inverser la tendance à la baisse de la fécondité. Si les choses restent ainsi, en 2030, environ 25% de la population chinoise devrait être âgée de 60 ans ou plus, contre 13% en 2010.

Source

https://sciencepost.fr/

Clonage d’animaux de compagnie, une activité florissante


Personnellement, je suis contre le clonage qu’il importe qui est cloner. Un animal comme une personne, est unique. Ces entreprises savent bien jouer avec les émotions pour faire fortune en reproduisant des copies parfaites d’animaux de compagnie moyennant d’une très grosse somme d’argent.
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Clonage d’animaux de compagnie, une activité florissante

 

Clonage

Pour des dizaines de milliers de dollars, des entreprises peuvent cloner votre animal favori

ViaGen Pets, Sooam Biotech, deux noms d’entreprises spécialisées dans le clonage d’animaux de compagnie qui facturent entre 50 et 100 k$ pour reproduire votre animal domestique qui vient de disparaître.

Sur la page Web de Sooam Biotech, on décrit sans détour la procédure à suivre pour préserver votre animal de compagnie qui vient de décéder :

  • Envelopper le corps de l’animal dans des serviettes de bain humides
  • Le placer dans le réfrigérateur, non dans le congélateur
  • Contacter l’entreprise, remplir le formulaire sur www.notyoubutyou.com et compter environ cinq jours pour le prélèvement de tissus sains.

La suite de la procédure concerne les instructions à suivre par les vétérinaires locaux pour extraire les tissus qui serviront à cloner les animaux en Corée du Sud. Contre un chèque de 100 000 $US, Sooam Biotech vous garantit une copie à l’identique de fido ou de minou en cinq mois ou moins.

Sooam est la première compagnie mondiale à cloner des chiens. Celle-ci dispose de plusieurs chiennes « mères porteuses » pour mener à terme les gestations de clients fortunés prêts à payer le prix fort pour retrouver leurs animaux de compagnie, selon le magazine Quartz.

ViaGen Pets

Sooam Biotech n’est pas seule à vendre le clonage d’animaux. ViaGen Pets, du Texas, s’est forgée une incroyable publicité avec le décès de Samantha, le chien de Barbra Streisand, lequel fut ressuscité en deux copies conformes appelées Miss Violet et Miss Scarlett grâce à des prélèvements de tissus de la gueule et de l’estomac. Vous avez compris, on peut vous produire autant de copies de votre animal de compagnie que vous voulez.

Comme nos animaux domestiques ont une espérance de vie d’environ 15 ans en moyenne, leur décès survient assez rapidement. Si vous êtes du genre prévenant, placer 3000 $ par année, plus les intérêts, devrait suffire à combler la disparition de pitou dans 15 ans… si les défenseurs des animaux n’arrivent pas à faire fermer ces entreprises de clonage.

Passons outre les débats sur le clonage qui a débuté en 2005 avec le premier chien. À l’époque, celui-ci a nécessité 1000 embryons et une centaine de mères porteuses indique le magazine Quartz.

http://fr.canoe.ca/

Il tue le chien de son voisin et l’invite à manger son animal


Un très mauvais voisin qui en plus avoir tué le chien, il invite quelques personnes avec le propriétaire du chien à mangé l’animal. En Corée du Sud, manger du chien fait partie de la tradition, mais les lois changent et ce mets diminue au pays. Le propriétaire à été arrêté
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Il tue le chien de son voisin et l’invite à manger son animal

 

 

Photo d’illustration. © photo news.

Source: The Guardian

Irrité par les aboiements du chien de son voisin, un Coréen a tué l’animal après l’avoir assommé. L’histoire sordide aurait pu s’arrêter là. Mais le fermier de 62 ans en a décidé autrement…

En Corée du Sud, un fermier de 62 ans fou de rage a tué le chien de son voisin. Les aboiements constants de l’animal irritaient cet habitant. Il a alors jeté une pierre sur la tête du chien qui lui a fait perdre connaissance et il l’a ensuite étranglé avant de le faire cuire. Ce Coréen ne s’est pas arrêté là. Après cet acte, il a invité ses voisins à venir manger l’animal, y compris le propriétaire.

Un autre voisin ayant informé le propriétaire de ces faits sordides, le fermier de 62 ans a du reconnaître son crime. L’affaire a alors pris des proportions énormes à la suite d’une pétition en ligne, lancée par une fille de la famille afin que l’agresseur soit puni. Celle-ci a recueilli plus de 15.000 signatures.

Mets délicat, la viande de chien est adorée en Corée du Sud. Bien que sa consommation ait chuté, chaque année plus d’un million de chiens sont mangés dans le pays. Néanmoins, une loi est venue restreindre cette consommation. En effet, en cas de maltraitance animale, les contrevenants risquent une peine allant jusqu’à deux ans de prison.

Le fermier de 62 ans est dans de sales draps.

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Le Saviez-Vous ► Top 5 des animaux zombies


Les zombies existent vraiment, on peut quand même oublier les films de science-fiction avec des morts-vivants humains. Alors reste le monde animal dont les insectes et les arachnides, et même des grenouilles qui contaminé par des champignons ou un parasite, ils perdent le contrôle d’eux même pour finir d’une triste mort
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Top 5 des animaux zombies

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Des animaux transformés en zombies le temps d’un film, au cinéma, d’accord, mais dans la réalité, est-ce possible ? La réponse est oui : la nature peut parfois nous offrir quelques spécimens d’animaux zombies des plus inquiétants. En voici cinq exemples.

Dans la littérature ou au cinéma, c’est généralement un dangereux virus qui est responsable de la transformation de toute une population en zombies. Et, dans le règne animal, il arrive effectivement parfois que des champignons, virus ou bactéries s’en prennent au cerveau de leurs hôtes. Les pauvres victimes perdent alors toute volonté propre, ressemblant à s’y méprendre aux zombies de certaines fictions.

1. Des fourmis transformées en zombies par un champignon

Dans Body Snatchers, un film d’épouvante des années 1990, des extraterrestres transforment les humains en zombies en pénétrant leurs corps par tous les orifices imaginables. Eh bien, quelque part dans la jungle du Brésil, des chercheurs pensent avoir découvert un champignon démoniaque qui procède un peu de même avec des fourmis charpentières.

Le champignon, en effet, aime se frayer un chemin dans leurs corps, les dévorant littéralement de l’intérieur, mais laissant toujours le cerveau intact. En une semaine, ce champignon contraint les fourmis à quitter leur nid et à s’agripper aux feuilles des plantes environnantes. Une fois que mort s’en suit, les spores toxiques du champignon s’échappent du corps des fourmis, n’espérant qu’une chose : croiser le chemin d’un autre candidat. Et, comme la première victime succombe généralement non loin des sentiers de recherche de nourriture de ses congénères, cela crée vite de nombreuses fourmis zombies.

Le champignon qui infecte les fourmis charpentières du Brésil opère en prenant le contrôle des muscles de celles-ci. © David Hughes, Penn State University

Le champignon qui infecte les fourmis charpentières du Brésil opère en prenant le contrôle des muscles de celles-ci. © David Hughes, Penn State University

2. Des grenouilles zombies folles de sexe

En Corée du Sud, des chercheurs ont découvert qu’un champignon pathogène pouvait prendre le contrôle de certaines grenouilles arboricoles d’une manière bien étrange. Les victimes, en effet, semblent devenir de véritables zombies fous de sexe. Les appels à l’accouplement émis les rendent plus attrayantes à de potentiels compagnons. De quoi assurer la survie du champignon en question.

Cette grenouille arboricole que l’on trouve en Corée du Sud semble se transformer en bête de sexe sous l’action d’un champignon pathogène. © masaki ikeda, Wikipédia, DP

Cette grenouille arboricole que l’on trouve en Corée du Sud semble se transformer en bête de sexe sous l’action d’un champignon pathogène. © masaki ikeda, Wikipédia, DP

3. Une araignée « zombifiée » par une guêpe

Leucauge argyra vit, entre autres, au Costa Rica et, comme toutes les araignées, elle tisse des toiles pour attraper de quoi se nourrir. Jusqu’à ce qu’une guêpe parasite décide de planter ses larves en elle. Alors, l’araignée passe une nuit à construire un cocon de soie qui fera office de nid douillet à ces squatteuses. Une fois la tâche achevée par l’araignée zombie, les larves, sans pitié, achèvent la petite bête.

Leucauge argyra est l’une de ces araignées qui vivent en société. © AlaskaDave25, Wikipédia, CC by-sa 3.0

Leucauge argyra est l’une de ces araignées qui vivent en société. © AlaskaDave25, Wikipédia, CC by-sa 3.0

4. Une abeille détournée de ses tâches

Apocephalus borealis est une mouche ayant la fâcheuse tendance à pondre ses œufs dans le corps d’abeilles qui se transforment alors en zombies. En effet, une fois infectées, celles-ci cessent leurs activités classiques et abandonnent leur colonie. Elles se comportent alors comme des papillons de nuit et finissent par s’échouer au pied de sources de lumière. Elles meurent lorsque les larves de mouches éclatent dans leur tête.

Si trop d'abeilles sont transformées en zombies par les mouches, c'est toute la colonie qui peut se trouver déstabilisée. © Oldiefan, Pixabay, CC0

Si trop d’abeilles sont transformées en zombies par les mouches, c’est toute la colonie qui peut se trouver déstabilisée. © Oldiefan, Pixabay, CC0

5. Des cafards zombies

Les cafards ne sont pas les plus appréciés des insectes et il leur arrive d’être « zombifiés », par des guêpes sans pitié. Comment ? Celles-ci les piquent et le venin qu’elles injectent alors paralyse les cafards.

Il arrive que des cafards soient transformés en zombies par des guêpes qui pondent en eux. © cherokee4, Fotolia

Il arrive que des cafards soient transformés en zombies par des guêpes qui pondent en eux. © cherokee4, Fotolia

Elles peuvent ensuite les traîner jusque dans leur repaire pour y implanter leurs œufs. Lorsque les larves éclosent, elles mangent les cafards de l’intérieur. Et c’est à ce moment-là seulement que ces petites bêtes finissent par mourir.

https://www.futura-sciences.com/

Grippe canine: le virus H3N2 détecté chez cinq autres chiens en Ontario


C’est la première fois au Canada qu’on entends parler de la grippe du virus H3N2 canin très contagieux. Il aurait commencé par 2 chiens qui seraient venus de l’Asie et aurait été en contact étroit avec 5 autres chiens.
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Grippe canine: le virus H3N2 détecté chez cinq autres chiens en Ontario

 

TWINSTERPHOTO VIA GETTY IMAGES

Le virus H3N2 est très contagieux pour les chiens.

Les responsables de la santé de l’Ontario ont annoncé, samedi, que des tests avaient révélé la présence d’une souche particulière de la grippe canine chez cinq autres chiens dans le sud-ouest de la province, portant le nombre total de bêtes contaminées à sept dans le cadre de que les autorités ont décrit comme la première manifestation du virus au Canada.

Selon l’Unité sanitaire de Windsor comté d’Essex, les deux premiers chiens infectés par le virus canin H3N2 sont arrivés au Canada en provenance de la Corée du Sud et via les États-Unis le mois dernier.

L’organisme a ajouté que les cinq chiens récemment contaminés avaient été «en contact étroit» avec les deux premières bêtes.

Les autorités ont précisé que les chiens infectés, et d’autres qui ont été en contact avec eux, avaient été mis en quarantaine par leurs propriétaires.

D’après les responsables de la santé, le virus H3N2 est très contagieux pour les chiens et très répandu dans certaines régions de l’Asie, en plus d’avoir causé des épidémies à quelques endroits aux États-Unis, surtout dans des refuges.

Ils ont précisé que le virus ne posait aucun risque connu pour la santé des êtres humains, mais ont souligné que la possibilité qu’il se mêle aux virus de la grippe humaine constituait un «problème potentiel».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le charbon de bois, la nouvelle méthode pour se suicider en Asie


Alors qu’une femme se suicide avec la combustion de charbon de bois, les médias chinois s’emparent de la nouvelle et présenter cette forme de suicide glamour, indolore et une manière simple d’en finir avec la vie. Le pire, les médias vont même donner le mode d’emploi. Alors, le résultat : les suicides avec la combustion de charbon de bois, on augmenter surtout chez les hommes urbains et se propage en Chine, Corée du Sud et au Japon
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Le charbon de bois, la nouvelle méthode pour se suicider en Asie

 

Charbon de bois | Skitterphoto via Pixabay CC0 License by

Charbon de bois | Skitterphoto via Pixabay CC0 License by

Clément Guillet

Quasiment inconnue il y a vingt ans, la méthode de suicide par combustion de charbon de bois est de plus en plus plébiscitée par les Asiatiques. La couverture médiatique de décès de stars locales a largement contribué à propager l’épidémie.

Le 18 décembre, le chanteur coréen Kim Jong-Hyun, star internationale de K-pop de 27 ans, est retrouvé décédé à son domicile. À côté de lui, des braises de charbon dans une poêle à frire ayant servi à son suicide.

Cette mort a suscité une vague d’émotion mondiale et la presse internationale a massivement relayé la nouvelle. Dans le monde entier, des fans ont exprimé leur peine, comme devant cet autel improvisé devant l’ambassade de Corée au Chili.

Mais si cette mort est un symptôme de la dureté du milieu et de l’exploitation des jeunes stars de la K-pop, elle est aussi révélatrice d’une véritable pandémie qui submerge une partie de l’Asie: les suicides au charbon de bois.

Selon l’OMS, la Corée du Sud avait en 2015 le 10e taux de suicide le plus fort au monde. Parmi les méthodes de suicide les plus utilisées, l’intoxication au monoxyde de carbone par combustion de charbon de bois est en pleine expansion. Totalement inconnue il y a vingt ans, cette méthode s’est répandue comme une traînée de poudre, à partir de Hong Kong.

Une anonyme déclenche l’étincelle

En 1998, la mégalopole vient à peine d’être restituée aux Chinois. Au départ de l’épidémie, une femme de 35 ans retrouvée morte dans sa chambre, fermée hermétiquement, un petit feu de charbon de bois se consumant à ses côtés.

Les médias vont alors très largement couvrir ce suicide et le présenter comme «glamour»: indolore, non violente, l’intoxication au monoxyde de carbone serait «une manière apaisée d’en finir avec la vie».

Cette méthode jusque-là exceptionnelle va alors se propager très rapidement. En deux mois, le suicide par charbon de bois devient la 3e méthode de suicide à Hong Kong; il passe de 0% des suicides en 1996 à 10,1% en 1999. En 2001, il a dépassé la pendaison et est devenu la 2e manière de se suicider, derrière la défenestration –qui représente environ 25% des morts par suicide.

Hong Kong est alors en pleine récession économique, après la crise asiatique de 1997. Les victimes de suicides par charbon de bois, plutôt des jeunes hommes urbains, sont pour beaucoup en surendettement. En plus de présenter ce type de suicide comme «une manière élégante de sortir de ses ennuis financiers», les médias en donnent le mode d’emploi avec force détails. Des photos de la scène aux schémas du processus, tous les éléments nécessaires à la reproduction du geste fatal sont fournis. C’est d’ailleurs via le site d’un journal hongkongais que la méthode s’est répandue à Taïwan.

30% du total des suicides à Taïwan

Hong Kong et Taïwan sont très proches culturellement: les deux territoires partagent la même langue et les mêmes racines. C’est donc sur l’île voisine que la vague de suicides par charbon de bois a ensuite logiquement déferlé.

À Taïwan, entre 1998 et 2002, le suicide par charbon de bois est passé de 21 cas sur 1.252 (soit 2% du total) à 444 sur 1.802 (soit 25% du total). En 2010, il représentait 30% du total des suicides.

«L’augmentation des suicides au charbon de bois n’a pas entraîné une baisse des autres méthodes de suicide», explique Yip PS, auteur d’une étudesur le sujet. Entre 1997 et 2006, le taux de suicide a bondi de 23% à Hong Kong et de 39% dans les villes de Taïwan, une hausse très largement imputable au charbon de bois. Les épidémiologistes en concluent que «la disponibilité d’une nouvelle méthode de suicide, considérée comme acceptable et sans douleur, ayant une large couverture médiatique peut entraîner une forte augmentation du taux de suicide».

Des numéros verts sur les sacs de charbon

«Il y a deux facteurs qui déterminent le choix d’une méthode de suicide: la disponibilité et la désirabilité», explique Yip PS.

Pour limiter la première, les autorités ont tout essayé. À Hong Kong, le charbon de bois est retiré des rayons des supermarchés. À Taïwan, des numéros d’aide téléphonique ont été imprimés sur les sacs de charbon de bois, surmontés du slogan «Cherish life» («Chérissez la vie»). Des spécialistes proposent même de restreindre la vente de charbon de bois dans les zones urbaines.

Pour ce qui est de la désirabilité, certains scientifiques expliquent que cette épidémie dans l’est de l’Asie est favorisée par la croyance confucéenne en l’importance de conserver l’apparence physique du défunt après la mort. Mais ce sont surtout les médias qui sont pointés du doigt.

87% des suicides influencés par les médias

À Taïwan, une étude a recueilli les témoignages de personnes ayant survécu à leur tentative de suicide par charbon de bois: dans 87% des cas, elles se sont dit influencées par les médias dans le choix de la méthode, contre 8% seulement dans le cas des personnes ayant tenté de s’empoisonner.

À Hong Kong, une étude interrogeant vingt-cinq personnes allait dans le même sens: toutes expliquaient s’être inspirées de suicides relatés dans les médias.

Pour chaque publication d’articles sur le sujet, on constate une augmentation significative du taux de suicide par charbon de bois. Ce qui entraîne alors de nouveaux articles sur un sujet «vendeur» (+30% d’articles sur les suicides au charbon de bois, contre +4% pour une autre méthode), et donc de nouveaux suicides.

La mort de la superstar coréenne de la K-pop est donc symptomatique; le charbon de bois est ainsi devenu l’une des méthodes les plus communes de suicide en Asie, s’étendant plus récemment en Chine, au Japon et en Corée du Sud.

Une star à l’origine de l’épidémie coréenne

En 2008, Ahn Jae-hwan, un acteur sud-coréen de 36 ans se suicide au charbon de bois. Les médias couvrent ce décès de façon massive et plus qu’explicite: 76,5% des journaux télévisées vont jusqu’à filmer les briquettes de charbon trouvées sur le lieu du suicide.

Une «couverture médiatique sensationnelle et irréfléchie», selon l’un des commentateurs.

Sur l’une des populations qui se suicide le plus au monde, les conséquences ne se font pas attendre. À l’exposition médiatique répond une explosion des recherches internet sur le sujet et le début de l’épidémie. On passe de 17 cas de suicide par charbon de bois en Corée du Sud en 2007 (soit 0,3% du total) à 1.251 cas (soit 7,9% du total) en 2011.

Le phénomène témoigne typiquement d’un effet Werther, c’est-à-dire de l’imitation et de l’augmentation du taux de suicide suite à la mort d’une star largement relayée par les médias. Être dans le déni est une mauvaise option car le suicide ne doit pas être un tabou, mais en parler de la mauvaise façon est tout aussi dangereux.

Depuis, d’autres mort de stars ont possiblement alimenté l’épidémie, comme Ahn So Jin, une autre star de la K-pop qui s’est donnée la mort par combustion de charbon de bois en 2015. Le décès récent et ultra médiatisé de Kim Jong-Hyun, star coréenne connue internationalement, ne va certainement pas apaiser cette tendance.

http://www.slate.fr/