Allô, c’est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouilles


Ben voilà, on peut appeler les grenouilles via téléphone grâce au 3G et 4G pour mieux les recenser grâce a des dispositifs installer et qui fonctionne à l’énergie solaire
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Allô, c’est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouilles


Allô, c'est pour coâââ ? Quand les chercheurs téléphonent aux grenouillesDes chercheurs ont créé un « FrogPhone » permettant de surveiller les amphibiens en temps réel, selon une étude© AFP/Archives/JOEL SAGET

Paris (AFP)

Comment recenser les grenouilles à distance? Tout simplement en leur téléphonant, répondent des chercheurs qui ont créé un « FrogPhone » permettant de surveiller les amphibiens en temps réel, selon une étude publiée dans Methods in Ecology and Evolution.

« Ce nouveau dispositif permet d' »appeler » un site où vivent des grenouilles, à tout moment et de n’importe où », explique à l’AFP Adrian Garrido Sanchis de l’University of New South Wales en Australie, coauteur de l’étude.

Ces observations acoustiques à distance permettent notamment aux chercheurs de déterminer la densité des différentes espèces en un lieu donné et de mesurer leur niveau de conservation.

Fonctionnant à l’énergie solaire et utilisant les réseaux 3G et 4G, l’appareil permet d’effectuer des relevés acoustiques à distance (par téléphone) et, en même temps, de collecter des données environnementales telles que la température de l’eau et de l’air (transmises par SMS).

Le FrogPhone décroche au bout de trois secondes, ce qui lui laisse le temps d’activer ses capteurs de température et de mesurer les niveaux de ses batteries, précise un communiqué de la British Ecological Society (BES), qui promeut l’étude.

« Le dispositif nous permet de surveiller plus fréquemment et plus facilement la population locale de grenouilles, largement reconnues comme des indicateurs de la santé environnementale », rappelle Anke Maria Hoefer de l’organisation ACT and Region Frogwatch, coauteur de l’étude.

Pour les observations nocturnes (le moment où les grenouilles sont les plus actives), les chercheurs peuvent programmer à l’avance leurs appels vers le FrogPhone. Ils seront alors enregistrés et analysés plus tard.

Les grenouilles, dont certaines espèces sont menacées d’extinction, subissent de plein fouet le changement climatique, conjugué à la destruction de leur habitat et au déclin des insectes.

Ces petits batraciens vivant sur des sites souvent isolés et difficiles d’accès, « le FrogPhone permettra de réduire considérablement les coûts et les risques liés » aux observations, juge Anke Maria Hoefer. Tout en réduisant « les potentiels impacts négatifs d’une présence humaine sur les sites d’enquête ».

Selon les chercheurs, le FrogPhone a été testé « avec succès » d’août 2017 à mars 2018 même s’il reste dépendant du réseau mobile et de l’ensoleillement.

« Bien qu’initialement testée sur des grenouilles, la même méthode pourrait, à terme, être étendue à d’autres vocalisations animales (aux insectes et aux mammifères, par exemple), ce qui élargirait son applicabilité à un large éventail d’études consacrées à la conservation de la biodiversité« , estime Adrian Garrido Sanchis.

https://www.geo.fr/

C’est grenouille géante est si balèze qu’elle construit elle-même ses étangs


La plus grosse grenouille connue au monde est très débrouillarde. Elle peut peser plus de 3 kilos et est capable de pousser des pierres jusqu’à 2 kilos au besoin, quand la grenouille Goliath a besoin d’un étang pour pondre ses oeufs
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C’est grenouille géante est si balèze qu’elle construit elle-même ses étangs


par  Laura Boudoux

La grenouille Goliath, la plus grosse espèce de grenouille connue, creuse ses propres étangs pour assu­rer à sa descen­dance un endroit sûr où gran­dir.

Une étude publiée le 8 août 2019 dans le Jour­nal of Natu­ral History prouve pour la première fois les talents de construc­teur de ces énormes amphi­biens, qui peuvent peser jusqu’à 3,30 kilos.

Mark-Oliver Rödel et Marvin Schä­fer, du Musée d’his­toire natu­relle de Berlin, estiment ainsi que la taille excep­tion­nelle de la grenouille favo­rise sa capa­cité à bâtir les étangs dans lesquels elle installe ses œufs. C’est grâce à des camé­ras cachées que les cher­cheurs ont observé ces spéci­mens en pleine construc­tion, déplaçant parfois des pierres de 2 kilos. C’est d’ailleurs ce compor­te­ment unique qui aurait fait évoluer leur carac­té­ris­tiques physiques au cours du temps.

« Nous pensons que le travail diffi­cile qu’elles consacrent à l’ex­ca­va­tion et au dépla­ce­ment des pierres pour­rait expliquer pourquoi le gigan­tisme est apparu dans l’évo­lu­tion de cette espèce », explique Marvin Schä­fer. « Les grenouilles Goliath sont non seule­ment immenses, mais elles semblent aussi être des parents atten­tifs. Les petits étangs qu’elles fabriquent au bord des rivières offrent à leurs œufs et leurs têtards un refuge sûr, les proté­geant des eaux torren­tielles et des nombreux préda­teurs. »

Le cher­cheur espère désor­mais en apprendre davan­tage sur cet amphi­bien encore mysté­rieux, car si nous savons si peu de choses sur les grenouilles Goliath, qui sait combien d’autres il reste à décou­vrir de merveilles dans la nature ?

Source : Jour­nal of Natu­ral History

https://www.ulyces.co/

Une grenouille Pinocchio découverte en Nouvelle-Guinée


Une nouvelle grenouille vient de rejoindre la famille des amphibiens. Le Litoria pinocchio a un nez qui ressemble a Pinocchio, chez le mâle.
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Une grenouille Pinocchio découverte en Nouvelle-Guinée

Litoria vivissimia est une grenouille arboricole des forêts de Papouasie qui se distingue par une petite protubérance pointue entre ses narines. © Stephen Richards

Litoria vivissimia est une grenouille arboricole des forêts de Papouasie qui se distingue par une petite protubérance pointue entre ses narines. © Stephen Richards

Floriane Boyer
Rédactric

Pinocchio existe. Il vit en Nouvelle-Guinée et c’est un petit amphibien.

En effet, une nouvelle espèce de grenouille arboricole de 3 cm de long, découverte dans les forêts des monts Foja, dans la province de Papouasie (partie occidentale de l’île de Nouvelle-Guinée administrée par l’Indonésie), a été baptisée Litoria pinocchio, car les mâles possèdent une petite pointe de 2,5 mm entre leurs narines, rappelant le nez à rallonge du pantin dans les contes. La protubérance faite de chair peut se redresser ou pendouiller en avant. Les chercheurs soupçonnent qu’elle joue un rôle dans la sélection ou la reconnaissance entre espèces. Paul Oliver, conservateur au Queensland Museum et chercheur à l’université Griffith, en Australie, et ses collègues ont fait la rencontre de cette drôle de créature dès 2008 et la décrive à présent dans Zootaxa.

Une autre grenouille du même genre, Litoria vivissimia, arborant également une petite pointe sur le bout du nez, a été observée dans la cordillère Centrale de l’île de Nouvelle-Guinée, également dans sa partie indonésienne. Elle fait aussi l’objet d’une publication dans Zootaxa.

Le « petit nez pointu » porté par les mâles de cette nouvelle espèce de grenouille arboricole vivant en Papouasie, a inspiré son nom de Litoria pinocchio. © Tim Laman, Paul Oliver et al., Zootaxa, 2019

Le « petit nez pointu » porté par les mâles de cette nouvelle espèce de grenouille arboricole vivant en Papouasie, a inspiré son nom de Litoria pinocchio. © Tim Laman, Paul Oliver et al., Zootaxa, 2019


https://www.futura-sciences.com/

Quels sont les animaux où l’on se dit "mais de quelle planète viens-tu" ?


Parmi les animaux et les insectes certains sont vraiment étranges, comme s’ils venaient d’un autre monde.

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Quels sont les animaux où l’on se dit « mais de quelle planète viens-tu » ?

Guillaume Bonnet  Étudiant (2019-présent)

Traducteur ·Traduit le 20 mars · Vote positif par Jean-Philippe Brunet, Doctorat Sciences, Université Pierre et Marie Curie (1983)

Clanton Sim

Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Clanton Sim à Quora en anglais : What are some animals that made us ask “What on earth are you?”

Papillon caniche du Venezuela.

C’est une nouvelle espèce de papillon nocturne découverte en 2009 par le Dr Arthur Anker dans la région de Gran Sabana au Venezuela.

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Gerboise à longues oreilles

Les autorités considèrent qu’il s’agit du seul membre survivant de son genre, Euchoreutes, et de sa sous-famille, Euchoreutinae. Ils sont définitivement à l’abri de mes pièges à souris.

Rhinopithèques.

Ces singes du vieux monde ont un vaste répertoire vocal et chantent souvent ensemble à la manière d’une chorale. Ces singes sont rares et on en sait peu sur eux.

Salpidés.

Ils se déplacent par contractions, pompant l’eau via leur corps gélatineux et filtrant ainsi le phytoplancton dont ils se nourrissent.

Porc laineux.

Ce cochon à fourrure a la réputation d’être aussi bon compagnon

Nasikabatrachus sahyadrensis.

Ces grenouilles ne sortent que quelques semaines durant la saison de la mousson.

Ogcocephalus darwini.

Bien que selon des dires, ils donnent de bon baisers , ce sont de terribles nageurs. Ils passent leur temps à marcher sur le fond de l’océan.

Requin-lutin.

Son espèce date de 250 millions d’années.

Fourmi Panda.

Cette « fourmi » est en fait une guêpe femelle sans ailes. Ils procurent des piqûres extrêmement douloureuses et sont surnommés «tueuses de vache» au Chili où ils se trouvent.

Atretochoana eiselti.

Ce n’est pas un serpent. C’est le plus grand des tétrapodes sans poumons.

Moro-sphinx.

C’est un papillon de nuit qui bourdonne comme un colibri. Ces belles créatures méritent une belle collection d’image.


Bathynomes.

Sa grande taille résulte du gigantisme des grands fonds.

Bec-en-sabot du Nil.

Également appelé tête de baleine, cet oiseau ressemblant à une cigogne.

Diable cornu.

Ce lézard a une fausse tête qu’il utilise pour tromper les prédateurs.

Scarabée girafe.

Cet insecte, originaire d’un seul type de plante, ressemble à une… girafe.

Membracidae.

Ces insectes ont des têtes très étranges. Les chercheurs ont découvert ces insectes ont développé ce couvre-chef en réactivant et en réaffectant leurs machines pour la fabrication des ailes. Les types de casque varient selon les espèces. Celui-ci a l’air d’une fourmi agressive.

Ou d’une feuille.

Sources: Fashion Forward: How Some Insects Grew Strange Helmets

Bizarre and Beautiful: Five Amazing Creatures Found Only in Madagascar

21 More Weird Animals You Didn’t Know Exist

Weird Frogs

https://www.glitzyworld.com/10-u…

14 Weird-Looking Creatures You’ve Never Seen Before – One Minute List

https://fr.quora.com/

Le Saviez-Vous ► Top 10 des animaux les plus dangereux de la forêt amazonienne


En forêt amazonienne cache toutes sortes d’animaux, certains sont très dangereux, ils peuvent être gros, mais aussi très petits. Bref, ce n’est pas des animaux qu’on aimerait se retrouver nez à nez avec eux. Cependant, il est malheureux que certaines espèces sont en voie de disparition.
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Top 10 des animaux les plus dangereux de la forêt amazonienne

 

Les animaux les plus dangereux de la forêt amazonienne

Crédits : iStock

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Avec sa superficie de 2,12 millions de kilomètres carrés, la forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale du monde. Elle abrite une flore et une faune exceptionnelle, avec des milliers d’espèces animales différentes, sans compter les millions d’insectes. Mais parmi tous ces animaux (dont la plupart sont en voie de disparition) se trouvent des créatures pour le moins dangereuses que vous n’aimeriez certainement pas rencontrer au détour d’un chemin…

1. L’anaconda géant

Aussi appelée anaconda vert, l’anaconda géant est le plus grand serpent du monde. Et pour cause, il peut mesurer jusqu’à 9 mètres de long et peser plus de 250 kg. Il vit exclusivement en Amérique du Sud, notamment dans les marais, les ruisseaux et les rivières de la forêt amazonienne. Non venimeux, ce serpent tue sa proie par constriction (en l’étouffant) puis l’avale entièrement. Ainsi, il se nourrit principalement de cerfs, de caïmans, de tortues et même de jaguars.

serpent anaconda

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Crédits : Jeff Kubina/Flickr

2. La grenouille venimeuse

Cette grenouille aux couleurs vives est considérée comme l’un des animaux les plus dangereux au monde. La raison ? Une seule dose de son venin secrété par sa peau pourrait tuer 10 humains adultes en quelques minutes !

grenouille poison

Crédits : GrrlScientist/Flickr

3. Le caïman noir

Avec une taille qui peut aller jusqu’à 6 mètres de long, le caïman noir a de quoi impressionner. Il est même considéré comme l’un des crocodiles les plus grands du monde. Avec sa mâchoire puissante, il attrape sa proie et la noie puis l’avale en entier.

caiman noir

Crédits : Bernard DUPONT/Flickr

4. Le jaguar

Le jaguar est le félin à la morsure la plus puissante du monde. En effet, cette dernière est bien plus efficace pour tuer les proies que celle du tigre ou même du lion. Et même s’il ressemble au léopard, le jaguar est plus grand et plus lourd.

jaguar

Crédits : iStock

5. L’anguille électrique

L’anguille électrique n’est pas vraiment une anguille mais plutôt un poisson qui ressemble à une anguille. Que ce soit pour chasser ou pour se défendre, cet animal a une technique imparable : libérer de l’électricité pour paralyser sa proie. Ensuite, il ne lui suffit plus qu’à attendre qu’elle se noie pour la dévorer

anguille électrique

Crédits : Doug Letterman/Flickr

6. Le piranha

Réputé pour son agressivité, le piranha n’est en fait pas aussi dangereux qu’il n’y paraît pour l’être humain. En effet, même s’il est capable de tuer de petits animaux sans aucun problème, les humains sont des proies bien trop grosses pour lui. Cependant, il est tout de même capable de leur infliger des blessures profondes grâce à ses dents tranchantes et à sa mâchoire particulièrement puissante.

piranha

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Crédits : Lilla Frerichs/Public Domain Pictures

7. Le requin-taureau

Le requin-taureau, qui dépasse rarement les 3 mètres de long, est l’un des requins les plus agressifs qui soient. Il vit dans les eaux boueuses et peu profondes de la rivière Amazone et n’hésite pas à s’attaquer aux humains. Et chose rare : il est capable de passer de l’eau salée à l’eau douce et inversement !

requin taureau

Crédits : Jeff Kubina/Wikipédia

8. La fourmi balle de fusil

La fourmi balle de fusil fait partie des insectes à la piqûre la plus douloureuse au monde. En effet, sa piqûre serait aussi douloureuse qu’un coup de fusil. De plus, l’effet de son venin peut agir pendant plus de 24 heures. Ainsi, cette fourmi de grande taille est tout à fait capable de tuer de petits animaux, comme un écureuil par exemple.

fourmi balle

Crédits : emills1/Flickr

9. L’araignée-banane

L’araignée-banane doit son nom à son habitude de se cacher dans les régimes de bananes. Mais elle se retrouve également dans les habitations, donnant lieu à de nombreux cas de morsures chaque année. En effet, dotée d’un puissant venin, cette araignée peut provoquer une paralysie et, plus rarement, la mort

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araignée banane

Crédits : Bernard DUPONT/Wikimedia Commons

10. Le mille-pattes géant à pattes jaunes

Considéré comme la plus grande scolopendre au monde, ce mille-pattes carnivore peut mesurer jusqu’à 40 centimètres de long. Animal très agressif et venimeux, sa morsure n’est cependant pas mortelle pour l’être humain, hormis chez les petits enfants, même si elle est très douloureuse. Il se nourrit de petits animaux, notamment d’araignées, de lézards, de rongeurs, de petits serpents et même de petits oiseaux.

mille pattes

Crédits : Tod Baker/Flickr

Source

https://animalaxy.fr/

Un champignon tue les grenouilles à grande échelle (et c’est à cause de nous)


Les grenouilles ont survécu depuis 370 millions avec tout ce que la Terre a eu comme catastrophe et un champignon a causé le déclin à plus de 500 amphibiens dont 90 espèces sont disparues, et cela, en quelques décennies à travers le monde. Ce champignon vient de l’Asie et s’est propager par les activités humaines comme le commerce international.
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Un champignon tue les grenouilles à grande échelle (et c’est à cause de nous)

 

En quelques décennies, le champignon a entraîné l'extinction de quatre-vingt-dix espèces de batraciens. | David Clode via Unsplash

En quelques décennies, le champignon a entraîné l’extinction de quatre-vingt-dix espèces de batraciens. | David Clode via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur The Atlantic

Aux quatre coins du globe, une épidémie sans précédent décime les amphibiens et menace la biodiversité.

 

Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du Batrachochytrium dendrobatidis. Il est pourtant un tueur redoutable. Ce champignon né en Asie est responsable de la mort de milliards de grenouilles, crapauds, salamandres et autres amphibiens.

Le Batrachochytrium dendrobatidis, champignon Bd de son petit nom, tue ses victimes en grignotant leur peau jusqu’à les priver de toute barrière protectrice, entraînant l’arrêt des fonctions vitales ou des attaques cardiaques mortelles.

D’après une récente étude sur le sujet, le champignon a causé le déclin de 501 espèces d’amphibiens, soit environ 6,5% de la population mondiale. Quatre-vingt-dix espèces sont définitivement éteintes et 124 ont perdu plus de 90% de leurs individus, rendant leur survie peu probable.

 

Des chiffres affolants qui «bouleversent notre compréhension de la manière dont une maladie peut impacter la vie sauvage», fait remarquer Ben Scheele, chercheur australien et directeur de l’étude, qui précise que jamais une pathologie n’avait tué autant d’espèces animales.

La pandémie est d’autant plus terrifiante que, comme le rappelle le journaliste Ed Yong dans The Atlantic, les amphibiens ont survécu à plus d’un cataclysme durant leurs 370 millions d’années de présence sur Terre.

«Imaginez si une nouvelle maladie décimait 6,5% des mammifères en quelques décennies –ce qui équivaut à peu près à tout ce qui a des palmes et des sabots: ce serait la panique totale», écrit-il.

Fléau impossible à enrayer

Dans les années 1970 et 1980, des scientifiques alertaient déjà sur les disparitions mystérieuses d’espèces qui jusqu’ici proliféraient sans encombre. Mais ce n’est qu’en 1998 que le champignon et ses terribles conséquences furent identifiées. En quelques décennies, il avait déjà éradiqué soixante espèces de grenouilles et autres batraciens.

Cette redoutable force de frappe est en partie due à une diffusion facilitée par les activités humaines. Né en Asie au début du XXe siècle, le Batrachochytrium dendrobatidisaurait dû demeurer dans les régions reculées des jungles orientales. C’était sans compter sur le commerce international, alors en plein essor, qui a facilité la propagation de ce fléau sur les cinq continents.

Aujourd’hui, si quelques espèces ont l’air de s’adapter pour lutter contre le champignon, les scientifiques ne semblent pas en mesure de stopper l’épidémie, malgré les différents programmes lancés partout dans le monde pour éradiquer le Batrachochytrium dendrobatidis.

«Il n’y a aucune méthode efficace pour gérer cette crise, ce qui en dit long sur la nature de cette maladie terrifiante, déplore Karen Lips, chercheuse à l’université du Maryland, aux États-Unis. Après des décennies de collaborations entre scientifiques, nous n’avons toujours pas trouvé de solution.»

http://www.slate.fr/

Une nouvelle espèce de rainette découverte dans les Andes équatoriennes


Une nouvelle rainette en Amérique du Sud à été identifiée, elle est particulière par sa couleur et une sorte de griffe à la base du pouce. Malheureusement, à cause de la déforestation, elle est en danger.
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Une nouvelle espèce de rainette découverte dans les Andes équatoriennes

 

rainette grenouille

Un spécimen de l’espèce Hyloscirtus hillisi, récemment découverte. Crédits : Gustavo Pazmiño, BIOWEB Équateur

Une équipe de biologistes annonce la découverte d’une toute nouvelle espèce de rainette sur les pentes d’une montagne isolée à l’est des Andes. Une région riche en biodiversité, mais encore largement méconnue.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue ZooKeys.

La peau brune et mouchetée de petits points orange : cette nouvelle espèce de rainette attire l’œil. Découverte il y a quelques jours dans la Cordillera del Cóndor, une zone difficile d’accès à l’est des Andes, l’amphibien se distingue par une structure inhabituelle en forme de griffe dépassant de la base de son pouce. La fonction de cette “griffe” reste encore inconnue, mais il pourrait s’agir d’un moyen de se défendre contre les prédateurs, ou contre d’éventuels concurrents dans une course à la reproduction.

Six spécimens analysés

« Pour atteindre le plateau, nous avons marché deux jours sur un terrain escarpé. Puis, entre sueur et épuisement, nous sommes arrivés au plateau où nous avons trouvé une petite forêt. Il y avait des petites rivières et les grenouilles étaient assises tout le long sur des branches », explique Alex Achig, l’un des biologistes à l’origine de la découverte.

Après analyses génétiques de plusieurs spécimens (une femelle, trois mâles et deux juvéniles), les chercheurs de l’Université catholique d’Équateur ont alors conclu qu’il s’agissait finalement d’une espèce de rainette encore jamais décrite. Ils l’ont baptisé Hyloscirtus hillisi, en hommage au biologiste David Hillis pour sa contribution dans les années 80 à la connaissance des amphibiens et des reptiles dans la région.

 

Déjà menacées

Mais à peine découverte, il est à noter que l’espèce – étroitement apparentée à H. tapichalaca – est d’ores et déjà considérée comme en danger d’extinction. Non loin de là, dans la province de Zamora Chinchipe, se trouve en effet une importante exploitation minière chinoise qui menace la biodiversité locale(déforestation et donc perte de l’habitat naturel). Des expéditions supplémentaires dans la Cordillera del Cóndor pourraient néanmoins permettre de mieux appréhender ses occupants, dans le but de les protéger.

On note par ailleurs qu’il s’agit ici de la 601e espèce de grenouille identifiée en Équateur, sur la côte ouest de l’Amérique du Sud. En septembre de l’année dernière, l’espèce tsáchila (ou Scinax tsáchila) avait fait de cette nation l’un des quatre seuls pays au monde à comptabiliser 600 espèces d’amphibiens. Sur ces 601 espèces, 256 sont également endémiques, c’est-à-dire que vous ne les retrouverez que sur ce territoire.

Source

https://sciencepost.fr

Romeo, dernière grenouille de son espèce, désespère de trouver sa Juliette


Dommage qu’il n’y a pas de site de rencontre pour grenouille célibataire et en danger d’extinction. Cette grenouille, qui vit dans un musée en Bolivie, aurait besoin d’une partenaire pour assurée une descendance, sinon, cette espèce disparaîtra à jamais du moins dans ce pays.
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Romeo, dernière grenouille de son espèce, désespère de trouver sa Juliette

 

La grenouille Romeo.

La grenouille Romeo Photo : Matias Careaga / Global Wildlife Conservation

Romeo, un petit amphibien bolivien célibataire et sans enfant qui avait lancé un vibrant appel pour trouver une partenaire, faute de quoi son espèce risque de s’éteindre, n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied, a annoncé une scientifique.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Il devient urgent de trouver d’autres individus de son espèce et d’éviter l’extinction », a déclaré mercredi à l’AFP Teresa Camacho Badani, du Muséum d’histoire naturelle de Cochabamba, en Bolivie.

Cette grenouille aquatique de Sehuencas, qui vit depuis une dizaine d’années au Muséum et a une espérance de vie d’une quinzaine d’années, est la dernière connue de son espèce.

En février, pour la Saint-Valentin, ses gardiens avaient décidé de passer à la vitesse supérieure pour tenter de lui trouver sa moitié : un partenariat avec le site de rencontres Match.com a été mis en place.

L’établissement et le Global Wildlife Conservation se sont associés au premier site de rencontres mondial en vue d’une collecte de fonds.

Quelque 25 000 $ ont été récoltés, soit bien au-delà de l’objectif initial de 15 000 $, selon Mme Camacho.

La collecte doit permettre de lancer l’exploration de cours d’eau boliviens pour tenter de trouver une femelle de son espèce, y compris encore au stade de têtard.

En cas d’échec, Romeo connaîtra le même sort que le célèbre « George le solitaire », dernière tortue Chelonoidis abigdoni, morte aux Galapagos en 2012, sans descendant.

https://ici.radio-canada.ca

Espèces en péril: jugement historique de la Cour fédérale


Enfin un juge du Québec, utilise la justice pour la protection de l’environnement pour protéger une petite grenouille en péril contre un projet immobilière. Il considère que porter atteinte à la biodiversité c’est un mal social.
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Espèces en péril: jugement historique de la Cour fédérale

 

Une rainette faux-grillon, photographiée à La Prairie.... (Robert Skinner, archives La Presse)

Une rainette faux-grillon, photographiée à La Prairie.

ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

 

ÉRIC-PIERRE CHAMPAGNE
La Presse

Dans un jugement qui risque de faire grand bruit, la Cour fédérale vient de confirmer qu’un décret d’urgence pour protéger une espèce en péril sur des terres privées n’était pas anticonstitutionnel et ne constituait pas une expropriation déguisée.

La décision sera néanmoins contestée par le demandeur, le Groupe Maison Candiac.

Le juge René Leblanc conclut notamment que de porter atteinte à la biodiversité et aux espèces en péril constitue un «mal social» et que le droit de propriété n’est pas absolu.

La décision de 93 pages rendue le 22 juin dernier par le juge Leblanc constitue le dernier acte d’une longue saga judicaire qui dure depuis plusieurs années au sujet d’une minuscule grenouille, la rainette faux-grillon. La saga risque d’ailleurs de se poursuivre jusqu’à la Cour suprême du Canada.

Rappelons qu’en juillet 2016, le gouvernement fédéral avait ordonné un décret d’urgence pour protéger cette espère en péril, dont l’habitat était menacé à La Prairie par un important projet immobilier.

La décision avait provoqué un tollé dans le monde municipal et auprès des promoteurs et développeurs immobilier.

Quelques semaines après son entrée en vigueur, le décret d’urgence a été contesté en Cour fédérale par un promoteur qui possède des terrains situés dans les limites du décret.

Dans sa requête, le Groupe Maison Candidac, propriété de M. Maryo Lamothe, alléguait que le décret d’urgence constituait «une forme d’expropriation sans indemnisation».

Les avocats de M. Lamothe soutenaient aussi que la décision était anticonstitutionnelle et outrepassait les pouvoirs du Parlement fédéral.

Le juge Leblanc a écarté tous les arguments avancés par Groupe Maison Candiac et a conclu que «le Décret d’urgence ne saurait être invalidé par l’un ou l’autre des motifs invoqués par Groupe Candiac, la présente demande de contrôle judiciaire sera rejetée».

Maryo Lamothe, propriétaire de Groupe Maison Candiac, a confirmé à La Presse qu’il allait porter la décision en appel.

«C’est sûr aussi qu’on s’en va en Cour suprême si on perd en Cour d’appel.»

Selon Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la Société pour la nature et les parcs, section Québec (SNAP Québec), ce jugement marque une nouvelle ère en matière de protection des espèces en péril. «Le juge Leblanc indique dans son jugement que la protection de la biodiversité a une valeur sociétale fondamentale et que l’application du droit de l’environnement doit évoluer en ce sens.»

http://www.lapresse.ca

Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre


Dans le coin du Myammar, ils en trouvent des espèces prises dans l’ambre. Cette fois-ci, ce sont des grenouilles, elles vivaient il y a près de 100 millions d’années avec des dinosaures.
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Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre

 

Crédits : Lida Xing / Florida Museum

par Brice Louvet

Il y a 99 millions d’années, deux minuscules grenouilles ont passé une bien mauvaise journée – prises au piège dans la sève d’arbres. Au fil des ans, cette sève s’est durcie, coinçant nos deux grenouilles pendant près de 100 millions d’années.

Après les oiseaux, les fourmis ou les tiques, ou encore la queue d’un petit dinosaure hérissé de plumes, place aux grenouilles. Il y a 99 millions d’années dans ce qui est aujourd’hui le Myanmar, la sève des arbres faisait de nombreuses victimes. Certaines sont parfois retrouvées quasi intactes, à l’instar de ces grenouilles, preuve que ces créatures évoluaient déjà dans les forêts tropicales humides à l’époque des dinosaures. Les précédentes grenouilles conservées dans l’ambre remontaient à 40 millions d’années dans les Caraïbes et a 25 millions d’années au Mexique.

«Il est presque impossible d’obtenir une grenouille fossile de cette période, note l’herpétologue David Blackburn, du Florida Museum of Natural History. Mais ce qui est le plus excitant à propos de cet animal, c’est son contexte : ces grenouilles faisaient partie d’un écosystème tropical qui, à certains égards, n’était peut-être pas si différent de ce que nous trouvons aujourd’hui – mais sans les dinosaures».

L’espèce nouvellement découverte (mais éteinte) a par ailleurs été nommée Electrorana limoae. Le morceau d’ambre principal contient la tête de la grenouille, les membres antérieurs, un bout de sa colonne vertébrale et une partie de l’un de ses membres postérieurs – ainsi qu’un scarabée non identifié. Les trois autres fossiles sont moins fournis, ne contenant que deux pattes, et l’empreinte d’une grenouille qui s’est probablement décomposée à l’intérieur de la résine.

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Crédits : Lida Xing / Florida Museum

Les fossiles se trouvent actuellement à l’Institut de Paléontologie Dexu à Chaozhou, en Chine, où les analyses se poursuivent pour tenter de rattacher ce spécimen à une éventuelle espèce moderne apparentée. Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Nature Scientific Reports.

Source

http://sciencepost.fr/