Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Un navire marchande a fait naufrage, il y a 360 ans en Islande suite à une violente tempête entrainant toute sa cargaison de poisson. Avec la technologie d’aujourd’hui, les scientifiques et ceux que cela intéresse peuvent voir le bateau en réalité virtuel comme sur la vidéo (on fait bouger l’image pour explorer.) J’imagine que voir cette création en 3D en grandeur nature, doit être assez impressionnant.
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Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelleLa reconstitution virtuelle permet d’observer ce à quoi pouvait ressembler le Melckmeyt après son naufrage.© John McCarthy

Par Emeline Férard

Des archéologues australiens et islandais se sont associés pour recréer en réalité virtuelle une épave engloutie depuis 360 ans dans les profondeurs de l’Islande. D’origine néerlandaise, le navire marchand nommé Melckmeyt aurait coulé après avoir été pris dans une violente tempête.

Après le HMS Terror noyé dans l’Arctique depuis plus de 170 ans, c’est au tour d’une autre épave de ressortir de l’oubli. Celle d’un navire marchand néerlandais nommé Melckmeyt. Celui-ci a coulé au large de l’Islande en octobre 1659 et revêt une importance particulière pour le pays. Engloutie depuis 360 ans, l’épave constitue en effet la plus ancienne identifiée dans les eaux islandaises.

Des plongeurs ont découvert le Melckmeyt en 1992 à proximité de la petite île de Flatey, au large de la côte ouest. Dès l’année suivante, il a fait l’objet d’une exploration approfondie. Mais c’est un coup de projecteur inédit que des archéologues offrent aujourd’hui au navire. Une équipe australienne et islandaise est parvenue à en créer une reconstruction en réalité virtuelle.

Très réaliste, cette reconstruction d’une durée de trois minutes offre la possibilité non seulement d’explorer l’épave reposant dans les profondeurs, mais aussi d’avoir un aperçu de ce à quoi le navire ressemblait lorsqu’il a coulé. La plongée virtuelle a été créée en vue d’une exposition au musée maritime de Reykjavik mais est maintenant disponible sur Youtube.

Maximiser le sentiment d’immersion

Pour arriver à ce résultat, les archéologues sont retournés explorer le navire néerlandais en 2016 en utilisant une technologie de pointe. Ils ont pu constater que les eaux glaciales islandaises avaient permis de garder la majeure partie de la coque inférieure de 33 mètres de long dans un état exceptionnel. Minutieusement, ils ont ainsi réalisé des scanners à haute résolution de l’épave afin d’en créer un modèle numérique.

Puis, ils ont travaillé à partir de ces données pour développer une expérience en réalité virtuelle permettant d’explorer le bateau.

Notre « approche maximise le sentiment d’immersion dans l’environnement sous-marin et reproduit aussi fidèlement que possible l’expérience de plongée pour un non-plongeur », a expliqué l’équipe lors d’une présentation en juillet dernier.

La reconstruction est tellement détaillée qu’en théorie, « elle pourrait permettre à quelqu’un de repérer sur l’épave quelque chose qui nous aurait échappé durant nos plongées !« , s’est réjoui Kevin Martin, doctorant de l’Université d’Islande à l’origine du projet.

Pour renforcer le réalisme, l’équipe a pris la liberté de faire figurer sur la poupe une véritable peinture, le tableau de Johannes Vermeer intitulé La Laitière et peint un an avant le naufrage du Melckmeyt (qui signifie laitière en néerlandais).

Reconstitution du Melckmeyt avec sur sa poupe le faux pavillon danois et le tableau La Laitière de Vermeer. – John McCarthy

« Nous avons pu combiner une épave réelle avec un modèle et une peinture réels de l’époque. Donc tout ce que vous voyez dans la vidéo remonte vraiment au XVIIe siècle », a souligné pour TheJournal.ie John McCarthy, doctorant de l’Université Flinders en Australie qui a conçu la reconstruction virtuelle.

Témoin d’une période « fascinante » de l’histoire

D’après les spécialistes, le Melckmeyt était une flûte, un type de navire marchand très répandu en Europe au XVIIe siècle mais peu d’épaves de ce type sont aujourd’hui connues. Son importance réside également dans le fait qu’il témoigne d’une période particulière de l’histoire islandaise. Une époque durant laquelle l’île était contrôlée par le Danemark qui exerçait un monopole sur les échanges commerciaux.

Alors que les actes de piraterie et les conflits maritimes étaient fréquents, des marchands néerlandais auraient envoyé une flotte de navires sous faux pavillon danois afin de commercer avec la population islandaise. Le Melckmeyt aurait fait partie de cette flotte mais aurait été victime le 16 octobre 1659 d’une violente tempête, terminant ses jours dans les profondeurs avec sa cargaison de poissons.

Selon d’anciens documents, un membre de l’équipage aurait péri durant le naufrage. Les quatorze autres auraient survécu en se réfugiant au niveau de la partie haute de l’épave durant deux jours avant de parvenir à gagner la côte et d’être aidés par la population de l’île Flatey.

« L’importance de cette épave est considérable pour l’Islande », a confirmé dans un communiqué, Kevin Martin.

Elle « met en lumière une période fascinante de l’histoire islandaise », a-t-il ajouté, précisant que l’épave vient tout juste de fêter ses 360 ans. Un anniversaire qui a offert aux spécialistes l’opportunité parfaite pour faire ressortir le Melckmeyt de l’oubli.

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En Islande, les chevaux sont défon­cés à force de manger du canna­bis sauvage


Quelqu’un a décidé de faire pousser du cannabis en Islande. Le problème, c’est que cette herbe est accessible aux chevaux. Et bien sûr, des troubles sont apparus comme une mauvaise coordination des mouvements, des tremblements, etc. … Ce qui n’est pas idéal pour eux.
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En Islande, les chevaux sont défon­cés à force de manger du canna­bis sauvage


par  Nicolas Prouillac et Arthur Scheuer

Depuis des années, les vété­ri­naires islan­dais avaient peur que les magni­fiques chevaux du pays ne soient atteints d’une mala­die neuro­lo­gique incon­nue. I

ls présen­taient d’étranges symp­tômes, comme une coor­di­na­tion muscu­laire désas­treuse, des trem­ble­ments ainsi qu’un appé­tit accru. Mais le 23 juillet, le jour­nal local Reykja­vik Grape­vine a annoncé que le mystère était enfin résolu : les chevaux islan­dais mangent simple­ment trop de canna­bis.

Tout a commencé en 2011, dans le sud du pays, quand un groupe de chevaux a été retrouvé dans un état de second. Le vété­ri­naire qui les a alors exami­nés a conclu à une afflic­tion nerveuse incon­nue mais passa­gère, ne compre­nant pas comment ils pouvaient présen­ter des symp­tômes si inquié­tants, tout en ayant autant la dalle.

D’autres cas ont été signa­lés au fil des ans, et l’une des vété­ri­naires les plus répu­tées de l’île, Mia Hell­sten, a conclu que les chevaux étaient atteints d’un trouble neuro­lo­gique inédit.

« Jusqu’au jour où quelqu’un a trouvé qu’ils se compor­taient comme son chien le jour où il a mangé sa weed par acci­dent », raconte-t-elle. « Nous avons fait des tests sur les chevaux, et ils étaient posi­tifs au canna­bis. »

Personne ne sait à ce jour qui fait pous­ser ces plants sur l’île, mais cette personne sait désor­mais que ce sont des chevaux qui lui bouffent ses plants.

Source : The Reykja­vik Grape­vine

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Le Saviez-Vous ► Les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années


C’est surtout en de 2017 à 2019 qui ont marqué le monde en une décennie. Des violentes éruptions ont perturbé le trafic aérien, ont fait des victimes et des dommages matériels considérables.
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Les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années

Après l'éruption du Stromboli, l'île se réveille sous les cendresPhoto publiée sur le compte Twitter de @mariocalabresi montrant l’éruption du Stromboli, le 3 juillet 2019 en Italie© Twitter account of @mariocalabresi/AFP/Mario CALABRESI

Par Juliette de Guyenro –

Le mercredi 4 juillet 2019, le volcan de l’île de Stromboli est entré en éruption. Un randonneur a été tué et des dizaines d’habitants et touristes ont été évacués par la mer. Retour sur les éruptions volcaniques qui ont marqué le monde ces dix dernières années.

L’île de Stromboli, dans l’archipel italien des Eoliennes, a été secouée mercredi 4 juillet par l’entrée en éruption de son volcan. Un randonneur sicilien de 35 ans a été tué et un navire a été envoyé pour évacuer 70 habitants et touristes.

Le volcan de Stromboli est l’un des plus actifs d’Europe. Mercredi, deux explosions ont eu lieu dans la journée, précédées de coulées de lave depuis les différentes bouches actives du volcan. Un panache de fumée de 2 kilomètres de haut a également été observé. Les images impressionnantes de l’éruption ont fait le tour des médias. Depuis 2010, quatre autres volcans ont fait parler d’eux dans le monde entier.

Eyjafjallajökull, le volcan qui a paralysé le trafic aérien mondial

Le 20 mars 2010, le volcan Eyjafjallaljökull, situé dans le sud de l’Islande, entre en éruption. Celle-ci se produit via une fissure de 800 mètres de long situé sur son flanc et par laquelle des jets de lave sont propulsés à 200 mètres de hauteur. Après être redevenu inactif le 13 et 14 avril, une seconde phase plus violente et explosive plonge le trafic aérien dans le chaos. Durant cette deuxième période, le volcan émet un important volume de gaz et de cendres qui se transforme alors en un gigantesque nuage. Atteignant jusqu’à 9000 mètres d’altitude, il perturbe le trafic aérien à l’échelle mondiale pendant un mois. Il s’agit alors de la fermeture aérienne la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale.

Son éruption officiellement est considérée comme terminée à la fin de l’année 2010 mais le volcan situé sous le glacier Eyjafjallajökull devient alors l’un des volcans actifs les plus connus au monde.

Agung, le mont sacré de Bali

En novembre 2017, alors que le Mont Agung gronde depuis quelques jours à Bali, l’alerte maximale est décrétée et 135 000 personnes sont évacuées préventivement. Et pour cause, la dernière éruption du volcan en 1963 avait provoqué la mort de 1600 personnes. Le 25 novembre, son activité s’intensifie et perturbe le trafic aérien pendant 3 jours. Deux jours plus tard, le volcan libère un impressionnant panache de fumée grise et entre en éruption.

Selon l’Institut Physique du Globe de Paris, une incandescence visible au sommet du volcan la nuit permet de suggérer la « présence probable de magma à très faible profondeur ».

Plus tard, les pluies qui surviennent engendrent les première coulées de boues.

Depuis, le niveau d’alerte est maintenu au niveau 4 et le volcan toujours actif est constamment surveillé. En mai 2019, une nouvelle éruption a eu lieu.

Hawaii ravagé par le volcan Kilauea

Le 4 mai 2018, des coulées de lave impressionnante ravagent Big Island, la plus grande île de l’archipel d’Hawaii. Plus de 700 bâtiments sont détruits. Quelques jours plus tard, une explosion propulse des cendres jusqu’à 9000 mètres dans le ciel. Près de 2000 personnes sont évacuées. Il s’agit alors de la plus grosse éruption du volcan en 200 ans.

L’île doit ensuite faire face à des nuages de fumées toxiques dus à la rencontre de l’eau et de la lave, les coulées ayant rejoint la mer. Une pluie de fils de verre est également observée par la suite. Un événement qui s’explique par la production d’une lave basaltique très fluide par le volcan. Sous le vent, celle-ci, très légère, s’étire en longs filaments ressemblant à des cheveux. Ce phénomène est communément appelé « cheveux de Pélé » sur l’île. Pélé est la déesse du feu dans la mythologie hawaïenne. Chassée de Tahiti, elle aurait fait du Kilauea sa demeure.

Anak Krakatoa, l’enfant terrible d’Indonésie

Le 22 décembre 2018, le volcan Anak Krakatoa entre en éruption et provoque un tsunami dans la soirée. Le bilan s’élève à 430 morts et plus de 20 000 personnes sont déplacées. Quelques jours plus tard, des explosions de cendres et des jets de pierres émergent du volcan. Ce n’est qu’après 6 jours d’activité ininterrompue que celle-ci décroit.

Anak Krakatoa – signifiant « enfant du Krakatoa » – a été formé par l’éruption du volcan Krakatoa qui a provoqué en 1883 la mort de plus de 30 000 personnes. Né sous l’eau, le cratère d’Anak Krakatoa a émergé en 1928. Depuis, le volcan grossit à chaque éruption, tous les deux ou trois ans. Sa dernière éruption a eu lieu en juin 2019

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Elle posait sur un iceberg en Islande, une touriste est emportée par les flots


C’est peut-être drôle, mais sur le coup, cela à du être assez éprouvant pour la grand-maman. Elle a quand même été chanceuse qu’un homme en voyage aussi en Islande avait une formation de sauvetage pour ramener la dame sur les côtes.
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Elle posait sur un iceberg en Islande, une touriste est emportée par les flots

 

par  Malaurie Chokoualé

Profes­seure d’an­glais de 24 ans en Corée du Sud, Cathe­rine Streng dit s’être litté­ra­le­ment étran­glée de rire en rece­vant les messages de son père.

Photos à l’ap­pui, celui-ci lui a conté la mésa­ven­ture de sa propre mère, tous deux en voyage en Islande. Pendant qu’elle était assise sur un iceberg pour prendre la pose, la grand-mère de Cathe­rine s’est éloi­gnée dans la grande lagune glaciaire de Jökulsárlón. Elle a été empor­tée par les vagues si rapi­de­ment sur son trône de glace qu’elle a dû être secou­rue in extre­mis. Le 28 février, BuzzFeed News parta­geait sa compas­sion et (surtout) son hila­rité pour la pauvre dame.

Cathe­rine raconte à BuzzFeed News que sa grand-mère a tout d’abord été surprise par ce bloc de glace en forme de trône. Elle n’a pas pu résis­ter à l’idée de se faire prendre en photo, assise fière­ment dessus. Alors qu’elle fixait l’objec­tif, le bloc de glace s’est soudain déta­ché à cause d’une puis­sante vague, l’em­por­tant avec lui pour une prome­nade impromp­tue sur les eaux glaciales.

Crédits : Cathe­rine Streng

Par chance, Randy Lacount, un homme origi­naire de Floride ayant suivi une forma­tion de sauve­teur, a assisté à toute la scène et s’est porté à son secours.

« Il s’est donc plongé dans les eaux tumul­tueuses et l’a tirée de l’ice­berg alors qu’il déri­vait vers la mer, la soute­nant jusqu’à ce qu’ils atteignent la côte », a déclaré le père de Cathe­rine Streng, que la situa­tion a beau­coup amusé.

Source : BuzzFeed News

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Au temps des Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier


Pour les Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier. Lors de la mort d’un guerrier, le cheval mâle était sacrifié pour être enterré avec son maitre. Les femelles, étaient tout simplement manger. Ils n’ont trouvé aucune sépulture de femmes ou d’enfants et ne semble pas savoir ce qu’il faisait de leur corps.
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Au temps des Vikings, les chevaux mâles avaient un statut particulier

 

Sleipnir d'Odin cheval Islande Viking

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Sleipnir, le cheval d’Odin dans la mythologie scandinave. Crédits : Wikipédia

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Selon de récentes analyses menées dans des tombes islandaises, les hommes vikings étaient il y a environ 1 000 ans enterrés avec leurs chevaux mâles sacrifiés. Un statut différent semblait être accordé aux femmes et enfants vikings, ainsi qu’aux chevaux femelles. 

Sur les terres islandaises, une équipe de chercheurs de l’Université d’Oslo (Norvège) annonce avoir examiné 355 sépultures datant de la fin du neuvième siècle, jusqu’au début du onzième siècle. Dans le lot, 148 contenaient des restes de chevaux – 175 au total – abattus pour être enterrés avec leur maître probablement mort au combat. Compte tenu du nombre important de montures enterrées, les chercheurs ont tenu à en apprendre davantage sur ces anciens équidés.

« Il est raisonnable de croire qu’un Viking enterré avec son cheval devait exercer un certain pouvoir et une certaine influence. Nous avons donc souhaité en savoir plus sur ces chevaux », explique Albína Hulda Pálsdottir, principale auteure de l’étude.

Les mâles enterrés, les femelles mangées

Après analyses ADN, il en ressort que quasiment tous les chevaux enterrés étaient des mâles. Et tous ont été abattus dans la force de l’âge pour l’occasion, dans le but de reposer avec des hommes, eux aussi dans la force de l’âge

« Il est naturel d’imaginer que le massacre d’animaux mâles virils et, dans une certaine mesure, agressifs, devait faire partie d’un rituel funéraire destiné à conférer un statut et un pouvoir », note Rúnar Leifsson, co-auteur de l’étude publiée dans le Journal of Archaeological Science.

Aucune femme ni enfant n’ont été découverts dans les tombes, suggérant des rituels funéraires différents (étaient-ils incinérés ? coulés en mer ?).

Côté chevaux, l’analyse des restes de trois chevaux gisant à l’extérieur des tombes suggère qu’il s’agissait de femelles abattues pour être mangées. Les chevaux mâles, comme ailleurs en Scandinavie chez les Vikings, semblaient donc avoir un statut particulier comparé aux femelles.

« Dans l’ancienne mythologie nordique, les chevaux jouent un rôle important,explique Mathias Nordvig, de l’Université du Colorado à Boulder (États-Unis). Le plus remarquable est Sleipnir, le cheval d’Odin, qui a huit pattes. (…) Il existe également des liens étroits entre les chevaux et le dieu de la fertilité masculine Freyr. (…) Il existe de nombreux autres exemples de chevaux masculins associés aux dieux dans la mythologie nordique traditionnelle, poursuit le chercheur, et ils semblent tous suggérer la même idée, à savoir que les chevaux ont un statut élevé, sont liés aux guerriers et constituent le moyen de transport préféré des combattants se rendant au royaume de la mort ».

Source

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Le Saviez-Vous ► Voici les pays avec les lois les plus strictes concernant les prénoms de bébé


Au Canada, il est vrai que nous avons une assez grande liberté pour choisir les prénoms des nouveaux-nés. Dans d’autres pays, c’est plus compliqué. Il y a des prénoms interdits avec raison, mais autre sont approuvés et pourtant, c’est se demander pourquoi. Dans certains pays, il faut choisir dans une liste de prénoms, sinon il faut que ce soit accepté par un comité ou tribunal. La plupart des pays, interdisent les noms qui pourraient porter préjudice et intimidations aux enfants, ce qui est, je crois une bonne chose
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Voici les pays avec les lois les plus strictes concernant les prénoms de bébé

 

Certaines réglementations pourraient vraiment vous surprendre.

 

  • Isabelle Khoo

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Au Canada, nous avons la possibilité de choisir les noms de nos enfants avec une certaine liberté. Nous pouvons par exemple les appeler Maple (Érable), Asparagus (Asperge) ou même Kale. Tous les pays ne sont cependant pas aussi magnanimes. Certains ont établi des réglementations très strictes pour encadrer le choix des prénoms des nouveaux-nés et vont même jusqu’à donner aux parents une liste exhaustive de noms parmi lesquels choisir.

Voici notre compilation des pays avec les règles les plus strictes concernant les noms de bébé.

Islande

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En Islande, les parents doivent choisir le nom de leur bébé parmi une liste de 1853 noms de filles et de 1712 noms de garçons. S’ils veulent faire autrement, ils doivent demander  une permission auprès d’un comité spécial. Les prénoms doivent respecter certaines restrictions grammaticales et doivent contenir des lettres de l’alphabet islandais. Ils doivent également être spécifiques à un seul sexe et ne peuvent pas être une source d’embarras pour l’enfant.

Prénoms refusés: Harriet (ne peut pas être adapté en Islandais) et Duncan (la lettre «c» n’est pas dans l’alphabet islandais)

Prénoms acceptés: Bambi, Elvis

Nouvelle-Zélande

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En Nouvelle-Zélande, les prénoms de tous les nouveaux-nés doivent être approuvés par le gouvernement.

D’après CNN, «ils ne doivent pas causer de préjudice à quiconque, ne doivent pas être d’une longueur déraisonnable et ne peuvent pas ressembler à un titre ou à un rang officiel.»

Prénoms refusés: Lucifer, King, Anal, 4Real (Pour De Vrai), Messiah (Messie)

Prénoms acceptés: Benson, Number 16 Bus Shelter (Abribus Numéro 16), Violence

Suède

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Les lois suédoises requièrent que tous les noms de bébés soient approuvés par le gouvernement et que «les prénoms soient refusés s’ils sont offensants, embarrassants ou si pour des raisons évidentes, ne sont pas convenables».

Prénoms refusés: Superman, Brfxxccxxmnpcccclllmmnprxvclmnckssqlbb11116 (semble-t-il que ça se prononce «Albin»)

Prénoms acceptés: Lego, Google (comme deuxième prénom)

Japon

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Les prénoms peuvent être refusés s’ils sont jugés comme étant inappropriés par les autorités. Les bébés ne peuvent également n’avoir qu’un seul prénom.

Prénom refusé: Akuma (qui signifie «Diable»)

Danemark

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Le Danemark a des lois très strictes concernant les prénoms d’enfants. Les parents doivent choisir un prénom parmi une liste de 7000 prénoms de garçons et de filles. Si les couples veulent choisir un nom qui n’est pas sur la liste, ils doivent obtenir une permission spéciale de la part de leur église et le nom doit ensuite être approuvé par des membres du gouvernement. Les prénoms doivent établir clairement le sexe de l’enfant et ne doivent pas sortir de l’ordinaire. Les prénoms ne doivent pas être des noms de famille et ne peuvent pas être des réinterprétations originales de prénoms communs.

Prénoms refusés: Anus, Pluto, Monkey (Singe)

Prénoms acceptés: Benji, Jiminico, Fee

Allemagne

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En Allemagne, les prénoms doivent établir clairement le sexe de l’enfant et ne peuvent être embarrassants pour celui-ci. Les noms de famille et les noms d’objets ou de produits ne peuvent pas être utilisés en tant que prénoms. Si les parents choisissent un nom et qu’il est refusé par le gouvernement, ils peuvent en appeler de la décision. Par contre, s’ils perdent l’appel, ils devront choisir un nouveau prénom. 

Prénoms refusés: Osama Bin Laden, Matti (le sexe de l’enfant n’était pas clairement établi), Schroeder, Kohl

Prénoms acceptés: Legolas, Nemo

France

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Les parents doivent choisir un prénom qui n’interférera pas avec le bien-être de l’enfant. Des fonctionnaires sont avertis de tous les noms susceptibles d’être refusés. Si les prénoms sont jugés inacceptables, les parents peuvent être amenés devant les tribunaux et forcés de changer le nom de leur enfant. 

Prénoms refusés: Nutella, Fraise

Prénoms acceptés: Fraisine 

Chine

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En Chine, les parents doivent choisir des prénoms qui peuvent être lus par des ordinateurs. Cela rend plus facile l’identification via les cartes d’identification nationale. Les chiffres et les caractères qui ne sont pas chinois ne sont pas acceptés.

Prénom refusé: «@» (@  est prononcé «ai-ta» en chinois, ce qui ressemble à la phrase «je l’aime». Les parents aimaient la signification de ce symbole.)

Portugal

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Les parents portugais doivent choisir un prénom parmi une liste de noms préalablement acceptés.

Prénoms refusés: Mona Lisa, Aaron

Prénoms acceptés: Abdénago, Noel

Mexique

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Le Mexique refuse les noms qui sont considérés comme étant «péjoratifs, discriminatoires ou qui n’ont pas une signification claire».

Le but est de prévenir toute intimidation envers les enfants dans le futur. 

Prénoms refusés: Lady Di, Circoncision, Rolling Stone

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 9 pays qui ont fermé la porte à McDo


Alors qu’il y a des Mc Donald’s un peu partout en Amérique du Nord, une seule capitale aux États-Unis, ce restaurant rapide n’est pas le bienvenu. Il y a aussi des pays que le McDonald est comme dit l’auteur McInterdit, soit à cause d’une loi, ou de conflit car certains pays ne veulent que les américains installent leurs tentacules, cependant si cela peut-être économiquement rentable pour McDo alors, il a fort a parier qu’il essaiera de revenir à la charge
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9 pays qui ont fermé la porte à McDo

McInterdit

TY LIM / SHUTTERSTOCK

Contre toute attente, McDonald’s, le géant de la restauration rapide, n’est pas le bienvenu partout.

McInterdit

Aux États-Unis, on trouve toujours un McDonald’s dans un rayon d’environ 150 km, quand ce n’est pas à quelques coins de rue. Il y en a plus de 1400 au Canada. D’où la surprise d’apprendre qu’il existe des pays qui n’en ont pas un seul. Dans le cas de ces nations, il semble que la situation économique ou politique soit parvenue à tenir la célèbre arche dorée à distance.

Bermudes

Jusqu’en 1995, il n’y avait qu’un seul McDonald’s dans cet archipel de l’océan Atlantique. Et aujourd’hui, c’est le vide. Une loi des années 70 y interdisait toute chaîne de restauration rapide étrangère. McDonald’s avait réussi à la contourner en 1985 en s’installant dans une base aéronavale américaine. Cependant, en 1995, la base ainsi que son McDo ont été fermés. Selon mic.com, la franchise de McDonald’s a tenté de faire un retour en 1999, mais la loi a primé.

Iran

Au cours des dernières années, les relations entre le Moyen-Orient et les États-Unis ont été très tendues, et les franchises occidentales comme McDonald’s en ont fait les frais. Il ne s’est ouvert aucun nouveau McDo en Iran depuis 1979. Toutefois, dans la perspective d’une nouvelle relance diplomatique entre les deux pays, on a parlé d’un possible retour de Ronald McDonald dans les lieux. Mais la création d’un substitut iranien nommé Mash Donald’s ne facilite pas la démarche.

Macédoine

Ce petit pays européen situé dans les Balkans possédait exactement sept restaurants McDonald’s, dont la plupart dans la capitale, Skopje. Pourtant, en 2013, le responsable macédonien de McDonald’s a perdu sa licence, ce qui a entraîné la fermeture définitive de tous les restaurants dans ce pays. On a parlé d’une dispute entre les franchisés et la direction de McDonald’s/Europe.

Yémen

Au départ, McDonald’s ne trouvait pas la situation économique du Yémen assez stable pour s’y installer à long terme. De plus, des groupes extrémistes avaient menacé McDonald’s d’une éventuelle riposte partisane en cas d’implantation de sa part. On comprend le problème…

Monténégro

En 2003, McDonald’s a ouvert un petit restaurant dans cette petite république dans le but d’évaluer un possible marché. En dépit du grand succès de ses aliments emblématiques auprès de la population, le gouvernement s’est ligué avec les commerçants locaux pour bloquer son implantation. Et depuis, la franchise a gardé sa McDistance…

Corée du Nord

Sans étonnement, cet état totalitaire s’oppose à toute forme de commerce américain incluant McDonald’s. Cependant, d’après le journal The Telegraph, des officiels du gouvernement nord-coréen auraient importé en douce des aliments de McDonald’s depuis la Corée du Sud pour leur propre consommation.

Zimbabwe

En 2000, McDonald’s était en plein processus d’implantation dans ce pays africain lorsque ce dernier s’est retrouvé en pleine débâcle économique (le Zimbabwe, pas McDo…) Le personnel de McDonald’s a rapidement quitté les lieux, et le Zimbabwe est resté sans McDo. La rumeur veut qu’il s’essaie à nouveau, même si McDonald’s International Franchising affirme n’avoir aucun projet en ce sens. Saviez-vous qu’il existe une capitale américaine où il n’y a pas de McDonald’s. (Oui, il n’y en a qu’une !) : Montpelier, Vermont.

Bolivie

McDonald’s n’a pas eu besoin de se faire interdire dans ce pays sud-américain pour fermer son dernier restaurant en 2002, à la suite d’un long conflit avec le gouvernement bolivien. Selon The Daily Meal, l’échec de McDonald’s vient du refus du peuple bolivien de dépendre d’une multinationale pour ses hamburgers. Et le président bolivien actuel a déclaré que cette chaîne « n’était motivée que par ses gains et ses profits et pas du tout par la santé de la population ». Et au-delà de vos sentiments pour les grandes chaînes, ne commandez jamais cette boisson pour l’amour de votre santé !

Islande

Tout comme le Zimbabwe, l’Islande a subi une crise économique majeure qui a repoussé McDonald’s de ce pays insulaire. Mais à l’encontre du Zimbabwe, l’Islande avait déjà un McDonald’s dans sa capitale avant le krach financier de 2009. Il semble bien que le gouvernement n’ait pas encouragé les Joyeux Festins dès le départ, car l’Islande se caractérise par sa tendance pro santé. Malgré ceci, il se pourrait que l’Islande change de cap. En effet, McDonald’s aurait, selon Iceland Mag, un projet de développement en cours.

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Pendant que l’Europe grelotte, l’Arctique a trop chaud


Si vous avez des contacts avec des gens de l’Europe, comme les Français, ceux-ci parlent de grand froid ces jours-ci. Étrangement, il fait plus chaud dans mon coin de pays, c’est plus chaud qu’en France. Mais pire encore, l’Arctique elle, c’est plus chaud qu’en Europe. Les changements climatiques font un monde à l’envers
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Pendant que l’Europe grelotte, l’Arctique a trop chaud

 

«Des températures positives près du pôle Nord en... (Photo Brian Battaile archives USGS via AP)

«Des températures positives près du pôle Nord en hiver ont été relevées quatre fois entre 1980 et 2010 (…) Elles ont à présent été relevées au cours de quatre des cinq derniers hivers», explique à l’AFP Robert Graham, climatologue à l’Institut polaire norvégien.

PHOTO BRIAN BATTAILE ARCHIVES USGS VIA AP

 

MARLOWE HOOD, LAURE FILLON
Agence France-Presse
Paris

Alors que l’Europe grelotte sous une vague de froid tardive, le pôle Nord a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières, un phénomène exceptionnel qui s’inscrit sur fond de réchauffement de l’Arctique.

Le thermomètre a affiché jusqu’à -35 °C dans certaines régions du centre de la Russie dimanche, -12 °C en Pologne ou encore -10 °C dans l’est de la France. Pendant ce temps, le pôle Nord, plongé dans l’obscurité permanente de la nuit polaire, enregistrait des températures positives grâce à des vagues d’air doux.

Il s’est produit «une situation de blocage anticyclonique sur le nord de la Scandinavie (…) avec une remontée d’air doux de l’Islande vers le pôle Nord d’un côté et de l’autre côté de l’anticyclone, des descentes d’air froid de l’Oural et de la Russie occidentale vers l’Europe de l’Ouest», a expliqué mardi à l’AFP Etienne Kapikian, prévisionniste chez Météo-France. «Le pic de douceur sur le pôle Nord et la vague de froid sur l’Europe sont directement liés», poursuit-il.

Résultat, «on estime qu’il a fait à peu près zéro degré Celsius au niveau du pôle Nord», a indiqué M. Kapikian, selon les estimations obtenues par modélisation, car aucune station météorologique n’est implantée dans cette zone.

Pour avoir une mesure plus précise, il faut aller à l’extrême nord du Groenland, où «on a relevé dimanche 6,2 °C», ajoute Etienne Kapikian. «C’est une valeur exceptionnelle, à peu près 30 °C au-dessus des normales de saison, voire 35 °C pour cette mesure très précise», poursuit-il.

Réduction de la banquise

S’agit-il d’un épisode exceptionnel ? Oui, mais pas tant que ça, répondent les scientifiques.

«Des températures positives près du pôle Nord en hiver ont été relevées quatre fois entre 1980 et 2010 (…) Elles ont à présent été relevées au cours de quatre des cinq derniers hivers», explique à l’AFP Robert Graham, climatologue à l’Institut polaire norvégien.

«On a un hiver exceptionnel sur l’Arctique, l’hiver précédent l’avait déjà été et on ne prend pas trop de risque en disant que le suivant le sera. (…) La tendance de fond est très claire (…) c’est le réchauffement de l’Arctique», renchérit Etienne Kapikian.

Ce phénomène est-il pour autant attribuable au dérèglement global du climat ? «Il est difficile de dire qu’un événement est lié au réchauffement climatique. Mais cette tendance que nous voyons, un Arctique chaud, un continent froid, peut être liée au changement climatique», répond Marlene Kretschmer, climatologue à l’Institut de Potsdam pour la recherche sur le changement climatique.

Ces épisodes de hausse des températures ne sont pas une bonne nouvelle pour la banquise, dont la surface n’a jamais été aussi réduite pour la saison depuis le début des mesures il y a plus de 50 ans.

Autour de l’archipel norvégien de Svalbard, à l’est du Groenland, la surface de glace mesurée lundi était de 205 727 km2, soit moins de la moitié de la superficie moyenne sur la période 1981-2010, selon des données norvégiennes.

De façon plus globale, les climatologues estiment probable de voir l’océan Arctique libre de glace d’ici à 2050 pendant l’été.

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Le Saviez-Vous ► Six volcans menaçants à surveiller en 2018


Il y a des volcans qui donnent des signes précurseurs et d’autres peuvent se réveiller soudainement. Cette année les vulcanologues 6 volcans, certains donnent des signes et d’autres dorment. A noter que le mont Mayon aux Philippines qui a commencé a montrer des signes d’éruption n’est pas dans la liste
Nuage

 

Six volcans menaçants à surveiller en 2018

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Sur Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants entrent en activité…

Quels sont les volcans les plus à surveiller en 2018 ?

Fin 2017, le mont Agung a beaucoup fait parler de lui. Situé à Bali, ce volcan a en effet montré des signes d’activité laissant craindre une éruption imminente. Il a ainsi provoqué l’évacuation des populations les plus menacées qui vivent à ses pieds. Alors, y a-t-il d’autres volcans comme lui dont il faut s’inquiéter ? La réponse est oui, bien sûr. Notre planète compte des centaines de volcans, dont un certain nombre reste encore à découvrir au fond des océans…

Ne serait-ce qu’en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 « ont déclenché des alertes pour cause d’activité sismique plus intense que la normale, de déformation du sol ou d’émissions de gaz », écrivent trois spécialistes dans un article sur les volcans à surveiller en 2018.

Ils ajoutent qu’entre 14 et 27 volcans sont entrés en éruption dans le monde chaque semaine l’année dernière. Heureusement, pour beaucoup d’entre eux, ce sont de gentilles effusions ou de petites explosions (ou des modérées). Rien à voir avec l’éruption du mont Tambora en 1815, toujours en Indonésie, considérée comme la plus puissante de l’histoire récente.

Et, même si celle-ci fit plus de 92.000 morts et eut un impact sur le climat, elle « ne fait pas le poids comparée aux superéruptions intervenues dans le passé géologique » rappellent les chercheurs.

 La plus redoutable de ces 25 derniers millions d’années fut celle du Toba, un supervolcan de Sumatra entré en éruption il y a 74.000 ans. Mais Ralf Gertisser (université de Keele), Katie Preece (université de Glasgow) et Sylvain Charbonnier (université de Floride du Sud) se veulent rassurants :

« Il y a peu de chance qu’une catastrophe similaire se reproduise de sitôt ».

 

En Islande, le glacier qui recouvre l’Öræfajökull s’est affaissé en novembre 2017. © Antti Lipponen, Sentinel–2B, CC by-sa

En Islande, le glacier qui recouvre l’Öræfajökull s’est affaissé en novembre 2017. © Antti Lipponen, Sentinel–2B, CC by-sa

Se méfier des éruptions petites à modérées

Toutefois, soulignent-ils, « ce sont les éruptions petites à modérées qui représentent le plus souvent une menace volcanique constante »

Surtout qu’en ce début de XXIe siècle, ce sont quelque 800 millions d’êtres humains qui habitent à proximité de volcans en activité, à moins de 100 kilomètres. Et, parmi eux, 29 millions vivent à moins de 10 kilomètres.

Alors, si vous redoutez les volcans, mieux vaut éviter d’aller en Indonésie, dans les Philippines, au Japon, au Mexique et en Éthiopie.

Ces régions « concentrent à elles seules 90 % du total des menaces volcaniques ».

De tous les volcans actifs qui menacent dans le monde, les chercheurs surveillent de très près le mont Shinmoe, au Japon, le Merapi, en Indonésie, l’Öræfajökull, en Islande, le Popocatepetl, au Mexique, le Villarrica, au Chili, et le Kilauea, à Hawaï (États-Unis).

1. Le mont Shinmoe, au Japon

Les monts Kirishima, au Japon, comptent plusieurs volcans. Mais le plus redouté d’entre eux est le mont Shinmoe qui, il n’y a pas si longtemps, en 2011, fut à l’origine de l’une des plus grosses éruptions sur Terre depuis cinquante ans. Entré de nouveau en éruption en octobre dernier, le niveau d’alerte en ce début 2018 demeure élevé (vous pouvez le voir en direct ici).

2. Le Merapi, en Indonésie

Le Merapi, en Indonésie, est beaucoup plus connu, sans doute pour ses éruptions plus fréquentes. Il est considéré comme l’un des plus dangereux du monde et, à ce jour, le plus meurtrier du XXIesiècle (400 morts en 2010).

Il est plutôt somnolent en ce moment, « il n’y a aucun signe précurseur pouvant indiquer qu’une nouvelle activité volcanique est à venir ».

Néanmoins, les scientifiques ne le quittent pas des yeux, se méfiant de ce géant qui dort…

3. L’Öræfajökull, en Islande

Tout le monde a entendu parler de l’Eyjafjöll, en Islande, tapi sous le glacier Eyjafjallajökull, lorsqu’il s’est réveillé en 2010. Mais à quelques centaines de kilomètres de là, vers l’est, l’Öræfajökull donne des signes d’activité depuis environ six mois. Des secousses sismiques ont été enregistrées et le glacier qui recouvre le cratère principal s’est affaissé.

Pour les volcanologues, c’est un indice de plus que la température monte à l’intérieur. Son nom islandais signifiant « glacier des terres désolées (ou abandonnées) » rappelle l’éruption catastrophique de 1362 ; celle-ci fut suivie d’inondations qui poussèrent les habitants à quitter la région.

Coulées de lave du Kilauea dans l’océan, à Hawaï. Le volcan s’épanche quasiment en continu depuis 1983. © inigocia, Fotolia

Coulées de lave du Kilauea dans l’océan, à Hawaï. Le volcan s’épanche quasiment en continu depuis 1983. © inigocia, Fotolia

4. Le Popocatepetl, au Mexique

Situé à 70 kilomètres au sud de la capitale du Mexique, Mexico, le Popocatépetl (« la montagne qui fume » en nahuatl) est un monstre culminant à 5.426 mètres en activité depuis 2005. Son éruption la plus puissante au cours des temps modernes s’est produite en 1996.

Comme on peut le voir à travers les webcams qui l’observent, le volcan connaît des éruptions par intermittence « qui s’accompagnent d’un grossissement du dôme de lave, d’explosions, de panaches de cendres s’élevant à quelques kilomètres de hauteur et de retombées de cendres plus mineures dans les environs ».

5. Le Villarrica, au Chili

Restons sur le continent américain, mais cette fois en Amérique du Sud, au Chili, où le Villarrica, l’un des trois plus grands stratovolcans de la cordillère des Andes, montre un regain d’activité. Depuis novembre 2017, des fontaines de lave éructent jusqu’à 150 mètres de hauteur, indiquent les chercheurs.

6. Le Kilauea, à Hawaï 

Au milieu de l’océan Pacifique, sur la Big Island de l’archipel d’Hawaï, le Kilauea n’a de cesse de vomir de la lave depuis trente-cinq ans et « il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête prochainement », commentent les auteurs.

Celle-ci s’écoule de son grand cratère de cinq kilomètres de long et, surtout, de la bouche éruptive de Puʻu ʻŌʻō.

Enfin, pour conclure, les trois volcanologues rappellent que des volcans peuvent aussi se réveiller soudainement, sans prévenir, comme ce fut le cas dans l’histoire récente de l’Hekla, en Islande. Dangereux, destructeurs, les volcans nous sont aussi utiles et ils ont vraisemblablement contribué à l’habitabilité de notre planète.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Au XVIIᵉ siècle, les sorciers islandais portaient des grenouillères en peau humaine


Ce n’est pas quelque chose que j’aurais aimé porter. La magie noire peut avoir de bien « drôles » de rituel. Cela donne froid dans le dos
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Au XVIIᵉ siècle, les sorciers islandais portaient des grenouillères en peau humaine

Crédits : Eric Grundhauser

L’Islande du XVIIe siècle n’était pas très réjouissante. Entre pillages de pirates, catastrophes naturelles et un système de classe écrasant, il n’était pas rare que nombre d’habitants, privés d’espoir et d’éducation, se tournent vers la magie noire, rapporte le DailyMail.

Les rituels étaient réputés pour être particulièrement sordides. Le pantalon le plus macabre de tous les temps, fait en peau humaine, était supposé porter chance et amener la santé au sorcier qui le portait. Le rituel qui le précédait fait froid dans le dos. Un sorcier scellait un pacte avec un ami, attestant qu’à la mort de celui-ci, il aurait l’autorisation de découper sa peau à partir de la taille –mais seulement après que le corps fut enterré puis exhumé.

Une fois la peau des jambes méticuleusement arrachée, le pantalon – appelé nábrók – était enfilé et devait être porté nuit et jour. Il devenait alors impossible de dissocier la peau du porteur de celle du cadavre. Mais ce n’est pas fini.

Une pièce volée à une misérable veuve était placée au niveau scrotum, ainsi qu’un symbole magique dessiné sur un bout de papier. Tant que la pièce originale ne bougeait pas, le scrotum était censé miraculeusement produire des pièces jusqu’à la fin des temps. Ce pantalon « magique », unique en son genre, est exposé au musée de la Sorcellerie islandaise à Hólmavík. On ne sait pas s’il distribue toujours des pièces.

Source : DailyMail

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