Le Saviez-Vous ► Pourquoi offre-t-on des oranges aux prisonniers ?


Que ce soit dans les films, ou à la blague vous avez sans doute déjà entendu parler  »apporter des oranges en prison ».  Bien certaines hypothèses ont été énoncés, il semblerait que l’explication la plus sûre soit un poète qui en écrit en 1892 dans l’attente de la sentence d’une jeune étudiante accusée de nudité.
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Pourquoi offre-t-on des oranges aux prisonniers ?

    Peut être avez-vous déjà entendu l’adage préconisant d’apporter des oranges aux prisonniers. Fruits juteux et appréciés, les oranges sont pleines de vitamines C et bonne pour la santé. Est-ce simplement pour ces propriétés diététiques qu’elles sont apportées aux prisonniers ?


    Par une rapide recherche sur internet et un peu de culture générale, plusieurs explications peuvent être trouvées à l’expression « apporter des oranges aux prisonniers ». En voici quelques unes:

  • En prison, – avant les portiques de détection de métaux – il n’était pas rare que des complices fassent entrer des limes et autres moyens d’évasion. Placés dans un pain, dans un saucisson, ces instruments ne pouvaient être détectés que par un contrôle qui prenait du temps et demandait de détériorer la nourriture en la coupant ou l’ouvrant. Les oranges auraient alors été une nourriture privilégiée des gens honnêtes puisque par leur nature-même (la présence d’une épaisse peau), il n’était pas possible de cacher un objet dedans sans que cela ne se voit par un simple examen visuel.

  • Les prisons et cachots d’antan étaient beaucoup moins ‘confortables’ que les prisons d’aujourd’hui et les prisonniers -à l’instar des marins- souffraient du scorbut: une sévère carence en vitamine C. Chez les marins cette maladie venait du manque de fruit: une denrée rapidement périssable qui ne survivait pas aux longs voyages d’alors. Chez les prisonniers, cette carence pourrait être expliquée par un manque d’une nourriture riche et vitaminé. Quoi qu’il en soit, offrir des oranges, c’est prévenir ces carences et prendre soin du détenu.

Toutes ces explications sont logiques et acceptables, mais rien ne garantit leur véracité. Ce qui est certain en revanche, c’est que l’expression s’est popularisée grâce à un poème!

Tout commence en 1892 durant un défilé des Quat’zarts, les élèves de l’école des Beaux-Arts à Paris. Parmi ces étudiants Marie-Florentine Roger – dite Sarah Brown – et quelques camarades sont accusées de nudité sur la voie publique.  Leur dénonciateur ? Nul autre que le sénateur de l’époque Charles Bérenger, dit ‘Père-la-pudeur’. Bien qu’il ait inventé la peine avec sursis (peine probatoire et dissuasive de récidive pour les délinquants non dangereux), ce sénateur ‘modéré’ était aussi un farouche moraliste, détracteur de l’émancipation de la femme et de son droit au plaisir.

Du fait de sa position, un procès fut ouvert où dûrent témoigner de nombreux artistes, le commissaire de polices, des étudiants. Sarah Brown serait en effet apparue dans le cortège de Cléopâtre, vêtue d’une simple résille noire.

C’est en attendant le verdict du jugement de Sarah Brown (cents francs d’amende avec sursis) que le poète Raoul Ponchon écrit ces vers qui donneront naissance à l’expression:

O! Sarah Brown! Si l’on t’emprisonne, pauvre ange,

Le dimanche, j’irai t’apporter des oranges.

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L’Endeavour, navire du capitaine Cook, enfin retrouvé plus de 240 ans après sa disparition ?


En 1993, les archéologues ont commencé explorer les profondeurs du port de Newport aux États-Unis. Dans ce cimetière d’épaves, ils croient avoir trouvé le navire l’Endeavour, utilisé au XVIIIe siècle, dirigé par le capitaine Cook. Plus tard, il fut rebaptisé le lord Sandwich, il a même servi de prison et fut saborder le 1778. Pour le moment, ils ne sont encore à 100 % certain que ce soit ce navire, il reste encore d’autres études à faire.
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L’Endeavour, navire du capitaine Cook, enfin retrouvé plus de 240 ans après sa disparition ?

Par Emeline Férard –

Tableau de Samuel Atkins représentant le HMS Endeavour du capitaine Cook au large des côtes de la Nouvelle-Hollande.© National Library of Australia

Une équipe d’archéologues sous-marins pense avoir retrouvé le HMS Endeavour, le navire utilisé au XVIIIe siècle par le célèbre explorateur britannique James Cook. L’épave sabordée en 1778 repose dans les profondeurs du port de Newport aux Etats-Unis.

Trois siècles après avoir connu son heure de gloire, l’Endeavour va-t-il ressortir de l’oubli ? C’est ce que suggère l’annonce réalisée par des archéologues sous-marins du Rhode Island Marine Archaeology Project (RIMAP). Depuis plus d’une décennie, ces spécialistes tentent de retrouver l’épave du navire utilisé par le célèbre explorateur James Cook et leurs recherches semblent enfin avoir porté leurs fruits.

Dans les profondeurs du port de Newport dans l’Etat de Rhode Island (Etats-Unis), ils ont identifié les restes d’un navire qui semblent correspondre à ceux du HMS Endeavour . Un bâtiment dans lequel ils ont mis au jour de nombreux artéfacts, notamment des fragments de bois, de cuir, de textile ainsi que du verre et de la céramique, qui remonteraient au XVIIIe siècle.

De navire marchant à voilier d’exploration

Le HMS Endeavour était un voilier britannique de 32 mètres de long et de 368 tonnes. Lancé en 1764 sous le nom de Earl of Pembroke, il sert durant plusieurs années de navire marchand avant d’être racheté par l’amirauté. En 1768, il passe sous le commandement du capitaine James Cook, alors lieutenant de la Royal Navy et s’embarque pour un voyage de plusieurs années à travers le monde.

A bord de l’Endeavour, le célèbre explorateur et son équipage se rendent à Tahiti avant d’explorer le Pacifique Sud et la Nouvelle-Zélande pour cartographier ses côtes. En 1770, ils deviennent les premiers Européens à débarquer en Australie, à Botany Bay, une baie située dans l’actuelle ville de Sydney. L’expédition prend fin plus d’un an plus tard, en juillet 1771 lorsque le navire revient en Angleterre.

Une réplique de l’Endeavour, le voilier du capitaine Cook, entre dans le port de Sydney en Australie en 2012. – Wolter Peeters/The Sydney Morning Herald/Fairfax Media via Getty Images

Si ce voyage ne constituait que le premier du capitaine Cook, le voilier ne renouvelle pas l’aventure. Dès 1775, l’Amirauté revend le navire. Un an plus tard, il est rebaptisé Lord Sandwich et est utilisé pour transporter des troupes britanniques durant la guerre d’indépendance des États-Unis. Installé dans le port de Newport, il sert également de prison mais le navire ne verra pas la fin du conflit.

Comme douze autres navires, le Lord Sandwich ex-Endeavour est délibérément sabordé en 1778 par les Britanniques pour empêcher une invasion des Français, durant la bataille de Rhode Island dans la baie de Narragansett.

Cimetière d’épaves

C’est en 1993 que les archéologues du RIMAP ont démarré les recherches dans les profondeurs du port de Newport. Elles leur ont permis d’identifier plus d’une dizaine de navires sur lesquels ils ne disposaient que de peu d’informations. Ainsi, ce n’est seulement que cinq ans plus tard qu’ils ont découvert que Lord Sandwich avait auparavant participé à l’expédition du capitaine Cook.

Le grand nombre d’épaves présentes dans le port a constitué une difficulté pour la poursuite des recherches et leur identification. Mais les spécialistes pensent aujourd’hui enfin avoir réussi à mettre la main sur l’Endeavour. Les observations ont montré que la structure de l’épave et ses dimensions correspondaient à celles d’un navire du XVIIIe siècle et qu’elle semblait reposer au bon endroit.

Image en trois dimensions du bois exposé de l’épave. – James Hunter et al/RIMAP 2019

Autant d’éléments qui suggèrent que l’équipe pourrait avoir vu juste. Mais la théorie reste difficile à confirmer à l’heure actuelle et les archéologues préfèrent rester prudents.

« Bien que rien n’affirme qu’il s’agit du Lord Sandwich ex-Endeavour, rien ne dit non plus que ce n’est pas le cas », résume dans un communiqué le RIMAP.

« Nous ne pensons pas trouver quelque chose qui dit « le capitaine Cook a dormi ici » – c’est peu probable », a reconnu pour LiveScience, Kathy Abbass, responsable des recherches. « Mais si nous trouvons que quelque chose de plus petit correspond à la façon dont [l’Endeavour] a été utilisé – comme navire de transport ou prison à Newport, alors nous saurons que nous l’avons trouvé ».

Aucun des artéfacts remontés jusqu’ici n’a permis d’établir l’identité du navire. Des échantillons issus de la coque de l’épave ont été envoyés dans un laboratoire pour analyses. Elles devraient livrer des informations sur le bois utilisé pour construire le navire et peut-être apporter une preuve supplémentaire, les rapports suggérant que le voilier du capitaine Cook était composé de bois d’orme.

Comment les navires ont-ils coulé ?

Bien que les doutes persistent quant à l’identité réelle de l’épave, elle a permis aux archéologues de répondre à quelques questions cruciales. Parmi elles : comment les Britanniques s’y sont-ils pris pour saborder les navires ? Une théorie supposait que des trous avaient été percés dans leurs coques pour les faire couler. Les observations semblent abonder dans ce sens.

Un plongeur retire la vase recouvrant une portion de l’épave afin d’exposer les structures préservées malgré plus de 240 ans passés dans les profondeurs. – John Cassese/RIMAP 2019

Sur l’épave, les plongeurs ont remarqué la présence d’un orifice à proximité de la quille qui pourrait avoir été percé délibérément pour que le navire prenne l’eau et échappe à l’ennemi.

« C’est ce genre de petit détail qui améliore la compréhension de la façon dont ces bateaux étaient gérés, et c’est aussi une contribution importante de l’archéologie sous-marine aux recherches sur l’histoire maritime », relève le RIMAP.

Les archéologues prévoient de tenter de nouvelles plongées jusqu’à l’épave au cours de l’hiver, quand les eaux du port de Newport offrent une meilleure visibilité. Ils espèrent ensuite reprendre les excavations l’été prochain pour définitivement lever le mystère.

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Le manque de pardon


J’ai connait une personne qui a tellement de rage au coeur, qu’elle refuse de pardonner à ceux qui lui aurait fait du tort depuis son enfance. Cette personne rage même contre des choses futiles et jugement facilement les autres. Comment peut-on se sentir libre dans ce genre de vie ? Le pardon n’est pas facile, mais cela permet de libérer notre colère et a l’avantage de pouvoir aller plus loin.
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Le manque de pardon



Le manque de pardon est une prison qui intoxique ton coeur. On ne pardonne pas pour faire plaisir aux autres, on pardonne pour être libre


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Au Kaza­khs­tan, un ours brun est en prison à vie pour avoir blessé deux humains


Un ours abandonné bébé par un propriétaire de cirque a blessé 2 personnes et est emprisonnée dans une prison avec des criminels dangereux. Elle était en cage  elle blessé ces personnes.! Comment peut-on juger un ours coupable ? Pourquoi, le propriétaire n’est pas accusé pour négligence ? Seule consolation, si on peut appeler cela consolation, c’est que l’ours s’est adapté ainsi que les habitants de cette colonie à vivre en harmonie, malgré l’emprisonnement.
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Au Kaza­khs­tan, un ours brun est en prison à vie pour avoir blessé deux humains

 

par  Laura Boudoux

 

Recon­nue coupable d’avoir attaqué deux humains en 2004, l’ourse Katya a été condam­née à la prison à perpé­tuité, au Kaza­khs­tan.

Cette femelle ours brun est ainsi empri­son­née dans une colo­nie pénale au « régime strict », à Kosta­nay, depuis 15 ans, rapporte Unilad. Ce centre péni­ten­cier accueille 730 hommes jugés comme étant de « dange­reux crimi­nels » – la peine maxi­male pour les meur­triers y est de 25 ans.

La vie derrière les barreaux aurait rendu Katya « amicale », et l’ani­mal ne repré­sen­te­rait plus aucune menace pour les prison­niers, qui lui rendent visite régu­liè­re­ment.

« Elle n’est pas du tout agres­sive. Elle s’est réveillée il y a envi­ron un mois de son hiber­na­tion annuelle. Main­te­nant, elle se sent bien, elle court, elle saute », a fait savoir le respon­sable de la prison de haute sécu­rité, Aslan Medy­bayev, inter­rogé par la presse locale en mars 2019.

Aban­don­née par un proprié­taire de cirque alors qu’elle n’était encore qu’un ourson, Katya avait 7 ans lorsqu’elle a attaqué deux personnes, à deux occa­sions diffé­rentes. Elle était alors en cage, dans un camping connu sous le nom de Belaya Yurta. Un petit garçon de 11 ans s’était une première fois appro­ché d’elle pour la nour­rir, quand Katya lui a agrippé la jambe. Le deuxième inci­dent a eu lieu lorsqu’une jeune femme ivre de 28 ans avait passé son bras dans la cage, pour tenter de serrer la patte de l’ours.

Aucun zoo n’étant construit à proxi­mité du camping, Katya a été emme­née parmi les prison­niers de Kosta­nay, où elle devrait demeu­rer jusqu’à la fin de ses jours.

« Nous ne prévoyons pas de trans­fé­rer Katya. Elle est deve­nue le symbole de notre colo­nie, nous nous sommes habi­tués à elle et nous ne la donne­rons à personne », décla­rait ainsi Azamat Gabpa­sov, respon­sable adjoint du centre péni­ten­cier, en 2016.

Sources : Unilad

https://www.ulyces.co/

Un tunnel caché découvert sous la prison d’Alcatraz


La prison d’Alcatraz n’a pas toujours été un lieu de détention avant c’était un fort militaire. Les archéologues ont trouvé un tunnel qui était à l’époque de ce fort. Cette prison est maintenant un lieu touristique, mais il s’est rendu célèbre avec l’invasion de trois détenus, dont un ne sait s’ils ont pu traverser sans se noyer jusqu’à la terre ferme.
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Un tunnel caché découvert sous la prison d’Alcatraz

 

La prison d’Alcatraz © belga.

Jeanne Poma.
source: KVDS

Un tunnel datant du XIXème siècle vient d’être découvert sous la tristement célèbre prison d’Alcatraz, qui a abrité des criminels comme Al Capone. C’est grâce à des balayages au laser et à des radars que le couloir a pu être trouvé.

L’archéologue Timothy de Smet et ses collègues de l’Université Binghamton à New York sont à l’origine de cette découverte. Le tunnel part d’Est en Ouest, sous la cour de la prison. Composé de briques, il est équipé de conduits de ventilation.

Un miracle

« Cette découverte est surprenante », a déclaré l’archéologue. « Le tunnel a été parfaitement conservé alors qu’il ne se trouvait qu’à quelques mètres de la surface. Le sol en béton de la cour de la prison est vraiment mince ».

Ce tunnel daterait de 1860, quand le bâtiment servait encore de fort militaire. Ce n’est qu’au début du XXème siècle qu’il est devenu une prison. Les scientifiques ont utilisé une technique qui permettait de préserver le site, sans savoir pour autant à quoi s’attendre.

Un lieu protégé

Timothy de Smet souhaite poursuivre ses recherches au large de San Francisco. La prison est un site protégé depuis 1972 et constitue une attraction touristique majeure.

Tentatives d’évasion

La prison est connue pour ses détenus célèbres, mais aussi pour les nombreuses tentatives d’évasion. Officiellement, cependant, personne n’aurait jamais réussi à s’en sortir vivant.

Jusqu’à ce jour, on ignore comment ont survécu les trois prisonniers qui ont tenté de s’échapper dans la nuit du 11 au 12 juin 1962. Frank Morris et les frères John et Clarence Anglin, emprisonnés pour une série de vols à main armée, se sont échappés par une bouche d’aération sous le lavabo de leur cellule. Ils ont disparu la nuit, avec un radeau improvisé. L’enquête qui a suivi n’a jamais permis de les retrouver. Officiellement, ils se seraient noyés dans les eaux glacées de la baie de San Francisco.

https://www.7sur7.be/

Quand les algorithmes influencent les peines de prison


Je veux bien croire que tout est mathématique, il n’est pas judicieux à mon avis, de laisser les algorithmes faire des prédictions sur un détenu dans un tribunal, et cela, même, si le dernier mot revient au juge.
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Quand les algorithmes influencent les peines de prison

 

Un marteau de bois et le plateau d'une balance.

L’utilisation des algorithmes pour prédire les crimes et les risques de récidive est vivement critiquée par les organismes de défense des libertés civiles. Photo: iStock

Des algorithmes s’invitent de plus en plus dans les procès aux États-Unis, où ils aident à déterminer le risque de récidive d’un accusé… et à décider s’il devrait être emprisonné ou relâché. Des prédictions trop souvent faussées par des données historiques non pertinentes, rapporte le magazine MIT Technology Review.

Devant composer avec l’impératif de réduire le nombre de prisonniers sans augmenter le taux de criminalité, le système judiciaire américain se tourne de plus en plus vers des outils technologiques pour tenter d’améliorer son efficacité.

Après les algorithmes prédicteurs de crimes pour les policiers, voilà maintenant que l’intelligence artificielle prétend pouvoir accorder un pointage aux accusés en cour. Ce pointage, obtenu en colligeant des données sur le profil de la personne et des données historiques, permettrait de connaître le risque que poserait l’accusé s’il était remis en liberté.

Il revient ensuite au juge de tenir compte ou non de ce pointage dans ses décisions : choix des services de redressement, emprisonnement ou non pendant le procès, sévérité de la peine, etc.

Les personnes en faveur de l’utilisation de l’intelligence artificielle par les tribunaux estiment que les algorithmes pourraient réduire, voire éliminer la partialité des juges en basant les décisions uniquement sur des données.

Des algorithmes biaisés, dénoncent des opposants

Mais c’est justement la question de la partialité qui dérange les opposants à cette technologie. Ceux-ci croient plutôt que ces algorithmes sont intrinsèquement biaisés, puisqu’ils se basent sur des données historiques pour effectuer certaines prédictions.

Les outils de ce genre tentent de trouver des corrélations dans de grandes quantités de données. Comme les communautés à faible revenu et les minorités ont historiquement été davantage ciblées par les forces de l’ordre, les outils d’intelligence artificielle ont plus de chances de conclure qu’une personne issue de ces communautés pose un risque pour la société, explique le MIT Technology Review.

Or, la corrélation entre deux catégories de données ne signifie pas qu’il y a un lien de cause à effet. En basant leurs conclusions sur des données biaisées, les algorithmes auraient donc tendance à amplifier ces biais, alimentant un cercle vicieux qui pénaliserait les communautés judiciarisées.

Malgré l’appel, en juillet(Nouvelle fenêtre), de l’American Civil Liberties Union et de la National Association for the Advancement of Colored People, des organismes américains de défense des libertés civiles, à tourner le dos à cette technologie, de plus en plus d’États commencent à s’en servir, espérant réduire le taux d’occupation de leurs prisons

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Avec les informations de MIT Technology Review

https://ici.radio-canada.ca/

Stressés par la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison


Ce n’est pas vraiment une prison, mais un hôtel qui offre une nuit en isolation sans téléphone, ni horloge, pour s’évader de la vie de tous les jours.
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Stressés par la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison

 

© reuters.

Par: Deborah Laurent

En Corée du Sud, certains habitants ont trouvé un moyen de faire baisser la pression. Stressés par leur travail et les exigences de la vie quotidienne, ils paient pour être mis en prison et être isolés du monde extérieur et injoignables.

Depuis 2013, l’établissement Prison Inside Me propose à ses visiteurs de les isoler pendant 24 heures. Pour 90 dollars la nuit, les gens sont enfermés dans une cellule de 5 mètres carrés sans téléphone et sans horloge. Ils portent un uniforme bleu, ils ont droit à un tapis de yoga, un service à thé, un stylo et un cahier. Ils dorment par terre. Il y a des toilettes individuelles dans cette cellule, quand même plus confortable que celle d’une prison traditionnelle.

Nog Ji-Hyang, qui a fondé l’établissement, dit avoir été inspirée par son mari qui travaillait jusqu’à 100 heures par semaine.

« Il m’a dit qu’il aimerait bien parfois aller en prison une semaine pour se reposer et se sentir mieux. »

L’idée de Prison Indide Me était née. Après un séjour dans son hôtel très particulier, les gens lui disent souvent:

« Ce n’est pas une prison. La vraie prison, c’est là où nous retournons. »

https://www.7sur7.be/

Une "prison" de bélugas et d’orques : un business illégal entre la Chine et la Russie


La hausse d’aquariums en Chine cause des ennuis aux animaux marins. Des gens peu scrupuleux en Russie attrapent des otaries et des orques pour les mettre en « prison » et le terme prison est vraiment bien choisi. Car ils sont dans des endroits restreint malgré l’eau tout autour. Ils seront vendus aux Chinois …
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Une « prison » de bélugas et d’orques : un business illégal entre la Chine et la Russie

 

Prison de bélugas et d'orques

Prison de bélugas et d’orques filmée au large de la Russie.

© FACEBOOK / MASHA NETREBENKO

Par Anne-Sophie Tassart

Une « prison de bélugas et d’orques » a été filmée dans l’Extrême-Orient russe. Un véritable flou entoure les entreprises qui possèdent ces enclos abritant bien souvent des animaux destinés à la Chine.

Au large de la Russie, plus particulièrement de la ville de Nakhodka, 11 orques et 90 bélugas capturés dans la nature ont été filmés par une journaliste russe nommée Masha Netrebenko. Les cétacés sont retenus dans des enclos bien trop petits et en toute illégalité, a indiqué le 6 novembre 2018 la Whale and Dolphin Conservation Society, une ONG britannique.

Plusieurs entreprises semblent se cacher derrière ce juteux business

La plupart de ces animaux capturés au large de la Russie seraient ensuite vendus à des aquariums chinois. Selon une enquête menée par le journal indépendant russeNovaya Gazeta, entre 2013 et 2016, pas moins de 13 épaulards ont été exportés vers la Chine par la Russie pour un montant de 700 millions de roubles russes (environ 9 millions d’euros). En réalité, les établissements chinois ne se cachent même pas à l’image du Linyi Polar Ocean World qui précise sur son site que sa « Baie des orques » abritent « 4 épaulards russes« . Le nombre d’aquarium en Chine est en hausse selon le média. D’ailleurs, en 2017, une firme d’investissements immobiliers chinoise avait annoncé devenir le premier actionnaire des parcs SeaWorld. Elle avait alors fait part de sa volonté de développer ces structures en Asie. Ce pays devient alors un client particulièrement intéressant pour des gens peu scrupuleux qui semblent essentiellement cachés derrière quatre entreprises, toujours selon Novaya Gazeta : LLC Oceanarium DV, LLC Afalina, LLC Bely Kit et LLC Sochi Dolphinarium. Mais qui tire les ficelles ? On nous indique un nom : Arkadi Rotenberg, un oligarque russe proche de Vladimir Poutine.

« Ce sombre business implique les personnes les plus riches de Moscou proches des politiciens les plus importants du gouvernement russe », explique à Sciences et Avenir une source qui souhaite garder l’anonymat.

 

https://www.sciencesetavenir.fr