Le Saviez-Vous ► Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde


Un jour ou l’autre, la terre, l’univers n’existerait plus. En attendant, notre bonne vieille terre n’est pas exempté de la fin du monde. Plusieurs scénarios sont possibles. D’ailleurs depuis des siècles, on croit que la fin du monde est proche. Beaucoup ont prophétisé des dates d’expiration de notre monde. Avec les siècles, d’autres possibilités se sont ajoutées, car il n’est pas certain que la fin viendra d’abord de l’espace, mais le facteur humain pourrait en être une des causes.
Nuage

 

Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Dans plusieurs milliards d’années, la Terre finira inexorablement absorbée par le Soleil transformé en géante rouge. D’ici là, l’humanité aura certainement disparu depuis bien longtemps. Reste à savoir comment…

Elle devait se produire en 1999. Puis, en 2008 ou en 2012. Peut-être bien, finalement, pour 2060 ? Depuis plusieurs siècles, prophètes et autres gourous prédisent régulièrement la fin du monde. Déluge biblique, invasion d’extraterrestres ou Armageddon, chacun y va de sa théorie fumeuse. Un peu plus élaborés, les films hollywoodiens se montrent aussi très imaginatifs pour détruire l’Humanité, d’Interstellar à La Planète des singes en passant par Le Jour d’après. Il existe pourtant de réelles probabilités de voir l’espèce humaine disparaître précocement. Voici les hypothèses scientifiques les plus sérieuses.

Une superéruption volcanique provoque un hiver permanent

Tous les 100.000 ans environ, se produit une superéruption capable d’annihiler pendant plusieurs années le rayonnement solaire. Des centaines de kilomètres cubes de cendres et de roches sont projetés dans l’atmosphère, plongeant la planète dans un hiver permanent, empêchant toute plante de croître, provoquant des famines et des épidémies. Une trentaine de supervolcans dans le monde seraient susceptibles de provoquer une telle catastrophe. En 2017, des chercheurs de l’Arizona State University ont ainsi averti d’un possible réveil du Yellowstone, aux États-Unis. Toutefois, il est peu probable que le phénomène soit suffisamment massif pour causer l’extinction entière de l’humanité.

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une météorite géante

Une météorite géante d’une dizaine de kilomètres de diamètre croise l’orbite terrestre tous les 100 millions d’années environ. Dégageant une énergie équivalente à cinq milliards de fois la bombe d’Hiroshima, une telle collision embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne des tsunamisde plusieurs centaines de mètres de hauteur. C’est l’explication la plus communément avancée pour expliquer la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années.

Encore plus dangereux : la désintégration d’une comète géante entraînant une succession de méga-impacts. Rassurez-vous : des experts de la Nasa et de l’ESA planchent d’arrache-pied pour trouver un moyen de dévier les astéroïdes menaçant la planète.

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Un déclin démographique inexorable ?

Au rythme actuel, il n’y aura plus aucun Japonais en l’an 3000, alertait en 2006 le National Institute of Population and Security Research, dépendant du ministère japonais de la Santé. En cause, un taux de fécondité d’à peine 1,41 enfant par femme. Ce n’est pas le seul pays menacé par l’extinction démographique : la Corée du Sud, dont le taux de fécondité ne dépasse pas 1,26, pourrait aussi disparaître d’ici l’an 2500. En Europe, la Roumanie, la Pologne ou l’Italie sont sur la même pente malgré les politiques natalistes lancées dans ces pays. En 2003, les Nations Unies ont réalisé une estimation de la population mondiale en l’an 2300 : selon la projection d’un taux de fécondité stabilisée, en fourchette basse, elle serait de 2,3 milliards ; en fourchette haute, de 36,4 milliards.

Dans une hypothèse où le taux de fécondité serait gelé au taux constant actuel pour les 3 prochains siècles, ce chiffre serait de… 134.000 milliards ! Mais comment pouvoir se projeter aussi loin, entre implosion et explosion démographique ? Car, c’est aussi faire peu de cas, outre les facteurs culturels, du déclin démographique provenant d’une chute de la fertilité humaine. Une étude de 2017 montrait ainsi que le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde avait chuté de moitié en 40 ans.

Le Japon pourrait disparaître d'ici l'an 3000. © Chris B, Unsplash

Le Japon pourrait disparaître d’ici l’an 3000. © Chris B, Unsplash

Le réchauffement climatique rend la terre invivable

D’ici 2100, la plupart des pays du golfe persique pourraient devenir inhabitables sous l’effet du réchauffement climatique. Selon le MIT, la plaine du nord de la Chine, qui compte la plus grande concentration d’humains de la planète, pourrait, à son tour, devenir coutumière des vagues de chaleurs caniculaires d’ici 2070.

« Avec une température supérieure à 35 °C et un taux d’humidité de 100 % empêchant toute évaporation, les gens meurent en seulement six heures », avancent les chercheurs.

La chaleur atteinte au Pakistan, en Inde ou au Bangladesh pourrait là encore « excéder la capacité de l’organisme humain à survivre sans protection ».

Pourra-t-on loger tous ces futurs migrants en Sibérie ou au Canada ?

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Une guerre nucléaire généralisée

On compte en 2018 plus de 14.000 armes nucléaires dans le monde, d’après l’organisation Ploughshares Fund. En 2014, une étude de l’Union géophysique américaine a démontré qu’un simple conflit nucléaire régional entre l’Inde et le Pakistan projetterait dans l’atmosphère cinq millions de tonnes de carbone, provoquant une chute généralisée des températures sur la planète et une importante dégradation de la couche d’ozone pouvant conduire à une véritable « famine nucléaire ».

Autant dire qu’une guerre généralisée aurait largement de quoi éradiquer l’humanité. Les conséquences pourraient encore être pires si l’on utilisait des bombes « salées » (ou bombe sale) en cobalt-59, un isotope radioactif capable de rendre la zone frappée inhabitable pendant au moins un siècle. De quoi approuver les partisans d’un désarmement global.

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Une famine mondiale déclenchée par le déclin de la biodiversité

Le déclin dramatique de la biodiversité pourrait à terme constituer une menace pour notre alimentation. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en garde : aujourd’hui, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et 5 espèces animales. À peine trois céréales (riz, maïs, blé) produisent à elles seules 60 % des calories et protéines consommées par l’Homme.

Une maladie touchant ces variétés pourrait donc entraîner une famine de grande ampleur. Au XVIIIe siècle, le mildiou avait ainsi décimé les champs de pomme de terres en Irlande, provoquant la mort d’un million de personnes. Dans le domaine de la pêche, de nombreux stocks sont largement surexploités. Il pourrait ne rester plus aucun poisson en Asie-Pacifique d’ici 2048, d’après l’IPBES.

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l'humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l’humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Une épidémie incontrôlable

Grand classique des films hollywoodiens, le virus destructeur éradiquant l’humanité en quelques semaines est aussi un des thèmes préférés des conspirationnistes. En mars 2018, l’Organisation mondiale de la Santé a alerté sur une mystérieuse « maladie X », capable de provoquer une pandémie mondiale « jamais vue ».

Cette future maladie pourrait provenir d’un accident de manipulation génétique, d’un acte terroriste ou de la fuite d’un laboratoire, mais elle devrait plus probablement arriver chez l’Homme par une transmission animale, comme le virus Ebola ou la grippe H1N1. Il est toutefois peu vraisemblable qu’un virus parvienne à éradiquer l’ensemble de l’humanité : il n’a, en effet, jamais intérêt à tuer tous les hôtes infectés car, dans ce cas, il ne peut plus se reproduire et continuer son expansion.

Le virus Ebola ou d'autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Le virus Ebola ou d’autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Un bombardement cosmique

La collision entre deux étoiles à neutrons ou l’explosion d’un trou noir produirait de redoutables sursauts gamma. Ces flux massifs de rayons gamma ionisent les molécules de l’atmosphère, détruisant la couche d’ozone. Sans cet écran protecteur, la dose de rayons UVB atteindrait un niveau mortel pour les phytoplanctons, à la base de la chaîne alimentaire et responsable de la moitié de l’activité photosynthétique de la planète.

Un tel sursaut gamma est sans doute à l’origine de la grande extinction de l’Ordovicien, il y a 450.000 millions d’années, où environ 60 % des espèces d’invertébrés marins ont subitement disparu. Encore faut-il qu’un sursaut gamma croise l’orbite de la Terre dans un périmètre suffisamment proche, ce qui reste hautement improbable.

Les sursauts gamma détruisent la couche d'ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

Les sursauts gamma détruisent la couche d’ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

https://www.futura-sciences.com/

Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?


Il est normal d’avoir peur de l’accouchement, surtout le premier bébé, c’est l’inconnu. Il y a des femmes que le seul fait de penser d’avoir un bébé dans le ventre, c’est la panique. Ou encore, des femmes qui ont eu un traumatisme lors de l’accouchement. Une sage-femme conférencière croit que les réseaux-sociaux seraient une des cause de la tokophobie …
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Les réseaux sociaux alimentent-ils une peur d’être enceinte?

 

La naissance d'Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

La naissance d’Adonis, Luigi Garzi | Wellcome collection via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement

 

Repéré sur BBC News, The Guardian

La tokophobie est la peur pathologique de la grossesse et de l’accouchement, une crainte extrême et persistante qui s’accompagne du fait d’éviter tout ce qui touche au sujet. Le terme est apparu dans la littérature médicale en 2000 avec l’ouvrage de deux psychiatres qui cherchaient à établir des catégories de tokophobie.

Catriona Jones, conférencière sage-femme à l’université de Hull au Royaume-Uni, est persuadée que certaines femmes redoutent de plus en plus la grossesse en raison des témoignages sur les réseaux sociaux de jeunes mamans qui relatent leurs difficultés et souffrances liées à la natalité

Groupes de discussion

«Il suffit de googliser “accouchement” pour rencontrer un tsunami d’histoires d’horreur», a-t-elle expliqué lors du festival britannique de science.

Catriona Jones pointe du doigt le plus populaire réseau de forums de parents aux Royaume-Uni, Mumsnet, et donne l’exemple de témoignages relatant un accouchement «terrible» ou qui s’est transformé «en bain de sang». Pour la sage-femme, de telles lectures peuvent augmenter l’angoisse des femmes, même si elle indique que ce n’est pas l’unique cause de la tokophobie.

La fondatrice de Mumsnet, Justine Roberts, a tempéré ces propos en indiquant que «les utilisatrices des forums sont, dans l’ensemble, impatientes à l’idée que d’autres femmes puissent découvrir la vérité sur le spectre des expériences de naissance, du meilleur au plus terrifiant».

Les réseaux sociaux se superposent aux agences publiques de santé, qui relaient une information relativement positive au sujet de la grossesse. Pour Justine Roberts, ils permettraient aux femmes enceintes de se sentir beaucoup moins seules face à certaines situations. Elle raconte que le message le plus courant des utilisatrices est «Pourquoi personne ne m’a dit la vérité sur le fait que ça pouvait être si horrible?». Pour elle, c’est surtout une oreille solidaire que les femmes viennent chercher sur Mumsnet.

La professeure Louise Kenny, de l’université de Liverpool, travaille sur le sujet des témoignages en ligne depuis quelques années. Elle estime que la science manque cruellement de recherches:

«Les histoires partagées dans un environnement sûr peuvent être apaisantes et informatives, mais certaines femmes ont également une prédisposition à développer une phobie due aux histoires prises hors contexte et aux images. Ce n’est pas une cause majeure de tokophobie mais elle est reconnue».

14% des femmes seraient atteintes de tokophobie

Une étude sur la tokophobie réalisée en mars 2017 rassemblant une trentaine d’études préexistantes a conclu qu’en moyenne, 14% des femmes pouvaient en souffrir. En revanche, pour les scientifiques, il est impossible de déterminer si cette phobie est en augmentation ces dernières années. Puisque la tokophobie entre peu à peu dans le vocabulaire courant et que l’information sur ce sujet se développe, davantage de femmes pourraient se rendre compte qu’elles en sont victimes. Pour la professeure Kenny, si l’on prend en compte les femmes qui ne souffrent pas de phobie clinique, le taux pourrait atteindre 30%.

Interrogée par la BBC, Samantha, 26 ans, confie son sentiment: «Je suis terrifiée par l’idée d’avoir un étranger dans mon ventre. […] Voir des femmes enceintes me fait flipper, et même juste parler de grossesse et de naissance me fait trembler, transpirer, et déclenche des crises de panique chez moi.»

On parle de tokophobie primaire chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfant –elle pourrait être déclenchée notamment par des abus sexuels, des violences gynécologiques ou des récits traumatisants– et de tokophobie secondaire chez les femmes qui ont déjà donné naissance –souvent le résultat d’un traumatisme vécu pendant l’accouchement précédent.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Ces 10 pays qui pourraient se transformer en “bombe démographique”


L’espérance de vie augmente, nous vivons plus vieux, mais la natalité par contre diminue. Que l’on veuille ou pas, le manque d’enfants et l’augmentation des personnes âgés déséquilibres un pays, et peut même mettre un peuple en voie de disparition.
Nuage

 

Ces 10 pays qui pourraient se transformer en “bombe démographique”

 

par Brice Louvet

De nombreux pays voient leurs taux de natalité et leur espérance de vie diminuer. Les populations vieillissantes entraînent une augmentation des dépenses en soins de santé et en pensions, mais le nombre de personnes travaillant et payant des impôts diminue régulièrement. En conséquence, ces pays se transforment peu à peu en “bombes à retardement démographiques”. Quels sont, concrètement, les pays les plus concernés ?

Les États-Unis

Aux États-Unis, le taux de fécondité a récemment atteint un niveau record de 1,76. Notons que, selon les démographes, un taux de fécondité de 2,2 enfants par femme est recommandé pour qu’un pays puisse trouver une certaine stabilité. L’espérance de vie moyenne des Américains, par ailleurs, se situe à un niveau relativement élevé de 78,7 ans. Résultat, le nombre de retraités ne cesse d’augmenter par rapport au nombre de travailleurs.

De nombreux experts affirment que la récession économique de 2008 et les frais de scolarité élevés dans les collèges contribuent à cette tendance de “faire moins d’enfants”. Selon Child Care Aware of America, notons également que le coût moyen des services de garde à temps plein dépasse 10 000 dollars par an dans plusieurs États.

L’Espagne

En Espagne, le taux de mortalité surpasse régulièrement le taux de natalité; certaines villes sont d’ores et déjà presque abandonnées. Les femmes espagnoles ont également tendance à accoucher plus tard que la plupart des autres femmes européennes, et ont moins d’enfants (environ 1,5 par femme). En outre, les Espagnols vivent en moyenne plus longtemps que quiconque dans l’Union européenne.

L’Italie

Si le nombre d’immigrants en Italie a augmenté l’an dernier et le nombre d’Italiens quittant le pays a diminué, aucune de ces tendances ne semble “régler” les problèmes démographiques du pays. De nombreux Italiens aimeraient avoir deux enfants ou plus, rapporte The Local, mais ils soulignent également les difficultés à trouver un emploi; facteur clé entraînant la décision de ne pas faire d’enfants.

La Bulgarie

La population bulgare diminue plus rapidement que toute autre nation au monde. Elle pourrait bientôt devenir aussi faible qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, rapporte Bloomberg. Les démographes estiment cette population à environ 5,4 millions de personnes en 2050, contre 7 millions l’année dernière.

En outre, le pays connaît une augmentation de l’émigration : ces citoyens cherchant des possibilités d’emploi ailleurs. Le taux de fécondité en Bulgarie n’est par ailleurs que de 1,46 enfant par femme.

La Lettonie

La population lettone diminue elle aussi régulièrement et de nombreux citoyens quittent le pays pour chercher du travail dans d’autres régions de l’Union européenne. Depuis que la Lettonie a rejoint l’Union européenne en 2004, près de 20% de la population du pays s’en est allée. Selon Quartz, la population du pays, estimée à près de 2 millions de personnes l’an dernier, devrait tomber à 1,52 million d’ici à 2050.

En plus de la Lettonie et de la Bulgarie, les populations d’Ukraine, de Croatie, de Roumanie, de Moldavie, de Lituanie, de Pologne, de Serbie et de Hongrie devraient toutes chuter de 15% d’ici 2050.

La Corée du Sud

Certains Sud-Coréens citent le manque de stabilité financière comme l’une des principales raisons pour lesquelles ils ne font pas d’enfants. Le taux de fécondité se situe actuellement à 1,26 enfant par femme – trop faible pour maintenir une population stable.

Par ailleurs, en 2017, l’âge moyen d’une Coréenne ayant un premier enfant dépassait 31 ans (la moyenne la plus ancienne du monde).

Japon

Le gouvernement japonais offre des incitations en espèces pour encourager les femmes à avoir des enfants. Notons que le nombre de naissances le plus bas jamais enregistré fut ressenti l’an dernier. Depuis le taux de fécondité du pays a légèrement augmenté, atteignant récemment 1,44 enfant par femme. Trop peu.

Contrairement à d’autres pays dont les taux de fécondité sont également faibles, le Japon n’a de son côté pas connu d’afflux important d’immigrants. Résultat : Un faible nombre de travailleurs dans le pays réduit le montant des impôts qui vont aux retraites et aux services de santé pour les résidents plus âgés, dont le nombre augmente.

Le Royaume-Uni

L’immigration peut aider à renverser une tendance démographique, mais la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a entraîné une baisse des migrations. Le taux de natalité au Royaume-Uni est récemment tombé à son plus bas niveau en douze ans, rapporte le Times.

Parallèlement, le nombre de résidents britanniques âgés de 65 ans et plus augmente en raison de l’amélioration des soins de santé et du niveau de vie.

Singapour

Singapour a le taux de fécondité le plus faible du monde : 0,83. En 2017, pour la première fois dans l’histoire moderne de Singapour, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus était égal à la proportion de personnes de moins de 15 ans.

La Chine

Il y a deux ans, la Chine a commencé à permettre aux familles d’avoir deux enfants au lieu d’un, mais le changement de politique n’a pas suffi à inverser la tendance à la baisse de la fécondité. Si les choses restent ainsi, en 2030, environ 25% de la population chinoise devrait être âgée de 60 ans ou plus, contre 13% en 2010.

Source

https://sciencepost.fr/

Arrêtons de stigmatiser les bébés qui pleurent (et leurs parents)


Que ce soit au Japon ou ailleurs, les pleurs de bébés sont souvent mal perçu par l’entourage surtout en public. Regards désapprobateurs, jugements et autres … Au Japon, le gouvernement veut rétablir le droit au bébé de pleurer, qui est leur seul mode de communication.
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Arrêtons de stigmatiser les bébés qui pleurent (et leurs parents)

Deux bébés en pleine compétition de pleurs à Tokyo  | Kazuhiro Nogi / AFP

Deux bébés en pleine compétition de pleurs à Tokyo | Kazuhiro Nogi / AFP

Repéré par Aurélie Rodrigues

Ils faut les laisser gazouiller et babiller en paix.

Repéré sur Quartz

Au Japon, les pleurs de bébé sont considérés comme un gage de bonne santé. Pourtant, ce pays fait partie des moins tolérants envers les gazouillis et autres babillages de nouveau-né. En cause: un taux de natalité en baisse continue depuis 37 ans. La population japonaise serait tout simplement moins habituée à la présence de bébés.

Un groupe de treize hommes politiques se sont ligués pour éliminer toute stigmatisation à l’égard des bébés qui pleurent. Ce 4 juin, ces élus ont publiquement annoncé leur soutien au projet «We Love Babies»qui fait campagne depuis 2016 pour permettre aux bébés de pleurer librement dans l’espace public. À l’aide de stickers portant la mention «Il n’y a pas de mal à pleurer» collés sur leurs vêtements, ils veulent faire changer les mentalités.

Quartz explique que cet engagement accompagne une nouvelle direction politique du Premier ministre Shinzo Abe où la famille retrouverait une place centrale dans la société japonaise.

Des bébés mal aimés

Cette intolérance envers les chérubins et leurs «areuh» peut aller très loin: des projets de construction de crèches ont été stoppés par des riverains qui craignaient une trop grande «pollution sonore» occasionnée par les plus petits. Plus alarmant encore: un homme de 43 ans a menacé un homme et sa fille de six ans avec une hachette. D’après la police, le quarantenaire ne supportait plus le «tapage» causé par la garderie voisinne et les enfants.

En octobre 2017, la compagnie aérienne All Nippon Airways, avait même mené une étude pour essayer de trouver une solution qui empêcherait les bébés de pleurer pendant le décollage et l’atterrissage. Toutefois, on vous rassure, comme le souligne Quartz, dans la plupart des cas les pleurs de bébés ne s’accompagnent que d’un simple regard désapprobateur.

Un bébé ne doit pas pleurer?

«La société japonaise a encore tendance à mettre mal à l’aise les parents de bébés qui pleurent», explique Eikei Suzuki, gouverneur de la préfecture de Mie.

Selon Quartz, il est courant pour les parents japonais d’éviter d’amener leurs enfants dans les espaces publics bondés par peur d’être réprimandés. Cette stigmatisation empêche même certaines femmes de prendre les transports en commun aux heures de pointe. Pire, un communiqué de All Nippon Airways conseille tout bonnement aux parents «d’éviter les voyages en avion» en raison du bruit que pourrait engendrer leurs progénitures.

Pourtant, ces pleurs sont un moyen de communication pour les bébés: ils peuvent signifier la faim, la douleur, l’ennui, la peur, l’inconfort. Au lieu de vouloir à tout prix les stopper, pourquoi ne pas essayer de les comprendre? L’université de Californie a d’ailleurs lancé une application mobile, ChatterBaby, pour traduire les pleurs des bébés.

http://www.slate.fr/

Il «manque» 63 millions de femmes en Inde


Attendre une fille en Inde, c’est beaucoup plus risquée qu’elle soit victime d’un avortement sélectif. Les filles qui naissent sont un poids pour les parents qui auront à payer une dot pour le mariage (ils devraient interdire la dot) en plus, elle sont moins bien nourri et soigné que les garçons. Le résultat est qu’il y a trop de garçons pour le nombre de filles
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Il «manque» 63 millions de femmes en Inde

 

En Inde, la naissance d'un garçon donne souvent... (ARCHIVES REUTERS)

En Inde, la naissance d’un garçon donne souvent lieu à des célébrations et procure une grande fierté à la famille. La naissance d’une fille, au contraire, peut plonger les parents dans l’embarras.

ARCHIVES REUTERS

 

Associated Press
New Delhi

À cause d’une préférence très ancrée dans la culture pour les enfants de sexe masculin, il «manque» statistiquement 63 millions de femmes en Inde, et plus de 21 millions de filles n’étaient pas vraiment désirées par leurs parents, admettent les autorités.

Ce déséquilibre démographique est surtout attribuable aux avortements sélectifs en fonction du genre, mais aussi au meilleur traitement réservé aux garçons, notamment en matière de nutrition et de soins de santé, selon l’analyse économique annuelle du gouvernement, publiée lundi.

De plus, les parents qui ont eu un garçon sont plus susceptibles de s’arrêter là, alors qu’ils seront portés à désirer un deuxième enfant s’ils ont eu d’abord une fille.

En Inde, la naissance d’un garçon donne souvent lieu à des célébrations et procure une grande fierté à la famille. La naissance d’une fille, au contraire, peut plonger les parents dans l’embarras, voire la peine, face à la dot qu’il faudra réunir pour son mariage. Il est acquis que les petites Indiennes sont moins instruites que les garçons, qu’elles mangent aussi moins bien et qu’elles sont moins bien soignées.

En analysant les taux de natalité et le genre du dernier enfant né, le rapport gouvernemental estime que 21 millions de petites Indiennes n’étaient pas vraiment désirées – les parents tentaient en fait d’avoir un garçon.

Selon le conseiller économique principal Arvind Subramanian, l’Inde doit maintenant «s’attaquer à cette préférence socioculturelle pour les garçons», un phénomène «probablement millénaire».

http://www.lapresse.ca/