Le bonheur


Le bonheur nous rend visite pour des petits et grands moments, il faut le prendre quand il passe et il passe plus souvent que l’on croit
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Le bonheur

 

Il faut identifier le bonheur lorsqu’il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de ses baisser pour le prendre dans ses bras … et le garder.

Marc Levy

Le Saviez-Vous ► Galilée face à l’inquisition


Les scientifiques d’autrefois, avaient peine et misère de faire valoir leurs théories, même si d’autres scientifiques avaient fait la même constatation.
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Galilée face à l’inquisition

 


(Source)

Le 26 février 1616, il y a 400 ans, le scientifique Galilée recevait son jugement après un premier procès de l’Inquisition en lien avec ses théories sur l’héliocentrisme. Verdict? Il devait abandonner ses idées et surtout s’abstenir de les enseigner!

Retour sur un épisode important de l’histoire des sciences et de l’astronomie…

Des théories de l’Antiquité:


(Source)

L’idée que le soleil était au centre de notre univers, soit la théorie de l’héliocentrisme défendue par Galilée au 17ème siècle, était déjà préconisée pendant l’Antiquité. En effet, les scientifiques d’Alexandrie d’Égypte en étaient convaincus au 3ème siècle avant notre ère! À cette époque, Alexandrie était la capitale intellectuelle et scientifique de la Méditerranée et les souverains d’Égypte, les Ptolémées (dynastie à laquelle a appartenu Cléopâtre), avaient créé un lieu propice au rassemblement des intellectuels de l’époque: Le Musée d’Alexandrie.


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C’est à ce complexe scientifique qu’était par ailleurs associée la mythique bibliothèque d’Alexandrie, qui était constamment alimentée par les nouvelles recherches du musée. C’est ainsi que de grands chercheurs comme Démétrios de Phalère, Callimaque, Apollonios, Euclide, Ptolémée le géographe et Ératosthène purent expérimenter diverses théories, comme chercher à mesurer la circonférence de la Terre et démontrer que cette dernière tournait autour du soleil…


Imagination de la bibliothèque d’Alexandrie
(Source)

Malheureusement, l’incendie de cette bibliothèque en 47 av. J.-C. et la destruction des manuscrits sauvés par le premier empereur chrétien Théodose en 391, nous firent perdre une partie de ce savoir antique.

Qui était Galilée?


(Source)

Galilée était issu de la petite noblesse florentine et très jeune il s’était intéressé aux sciences, de même qu’aux mathématiques. Il fit plusieurs expériences scientifiques dans sa vingtaine, notamment sur la gravité des solides et il fabriqua surtout des outils pour l’aider dans ses recherches comme un thermomètre et des lunettes astronomiques afin de mieux pouvoir observer les étoiles.


Téléscope original de Galilée
(Source)

Il parvint de ce fait à observer la lune, les taches solaires et en janvier 1610, il observa même les anneaux de Saturne. Ces études l’amenèrent à réfléchir sur le système solaire et il réalisa que les théories, prônées entre autres par l’Église, ne fonctionnaient pas. Ce n’était pas la Terre qui était au centre du système solaire, mais bien le soleil. Il pencha donc en faveur de l’hypothèse d’un savant polonais du nom de Copernic, qui parlait plutôt d’héliocentrisme…

Le procès de 1616:


(Source)

Il commença à enseigner sa théorie à l’Université de Pise, ce qui provoqua des conflits avec les partisans du géocentrisme. Il fit face à une opposition farouche qui lui demanda notamment de prouver sa théorie en la faisant concorder avec la Bible. 


Pape Paul V
(Source)

Voilà comment le 19 février 1616, des membres de l’Inquisition s’intéressèrent aux travaux de Galilée. Il s’agissait de l’époque d’émergence du protestantisme, qui menaçait l’Église catholique, et cette dernière essayait par tous les moyens de combattre ce qu’elle appelait l’hérésie. Les membres de l’Inquisition avaient pour mission de trouver les hérétiques et de mettre à l’index les publications considérées comme menaçantes… 


Galilée face à l’inquisition, 1857
(Source)

Au terme d’un premier procès le 26 février 1616, le Pape Paul V fit parvenir le jugement de l’Inquisition à Galilée. Ses écrits sur le sujet allaient être censurés et comme ceux de Copernic, mis à l’index. De plus, il ne devait pas enseigner l’héliocentrisme, à moins de présenter cette idée uniquement comme une hypothèse.

Mais Galilée était un scientifique et publia « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde » en 1632, ce qui lui valut un second procès pour hérésie, le forçant à réfuter officiellement l’idée de l’héliocentrisme. Il fut alors condamné à une assignation à résidence jusqu’à sa mort, dix ans plus tard.

Evelyne Ferron, Spécialiste en histoire ancienne

http://www.historiatv.com/

Cette journaliste de 9 ans se fait critiquer pour avoir couvert un meurtre. Elle les remet à leur place


Une jeune fille qui ne se laisse pas démonter par la critique parce qu’elle est un enfant de 9 ans et pire parce qu’elle est une fille. Comme si les filles ne peuvent pas faire de journalisme. De plus, elle est quand même encadrée par ses parents et semble bien avec son travail qu’elle prend au sérieux
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Cette journaliste de 9 ans se fait critiquer pour avoir couvert un meurtre. Elle les remet à leur place

 

The Huffington Post  |  Par Hillary Hanson

Les gens disent qu’il n’y a pas de futur dans le journalisme, mais Hilde Kate Lysiak leur prouve qu’ils ont tout faux.

La fillette de neuf ans a sorti les détails sur un meurtre survenu dans son quartier samedi, plusieurs heures avant les chaînes d’informations locales, rapporte leWashington Post. Hilde dirige le Orange Street News (OSN), qui se concentre sur ce qui se passe dans sa communauté de Selinsgrove en Pennsylvanie. Le OSN – qui a une édition imprimée ainsi qu’un site web – couvre divers sujets allant du vandalisme, à la qualité de l’eau dans le quartier en passant par les problèmes de drogues dans les écoles, mais cet assassinat était la plus grosse exclusivité sortie jusqu’à maintenant par la petite fille.

« C’est la première fois qu’elle sort une histoire de cet ampleur », a dit son père, journaliste au New York Daily News, Matthew Lysiak à nos collègues du Huffington Post américain.

Il admet toutefois que ce n’est pas la première fois que sa fille sort une histoire avant les médias locaux.

Hilde n’a pas été en mesure de commenter au moment d’écrire ces lignes, mais son père a expliqué qu’une source avec qui elle avait fait affaire avant lui avait transmis l’information sur le meurtre, et Hilde s’est immédiatement rendue sur la scène pour parler aux voisins.

Bien qu’il se peut qu’elle ait eu la piqûre du journalisme en regardant son père, ce dernier affirme que sa femme Bridget Reddan Lysiak et lui interviennent très peu dans les reportages de leur fille.

« Elle m’a dit qu’une fois que les gens passent par-dessus le choc initial qu’une fille de neuf ans leur pose des questions, les gens la traitent bien, confie-t-il. Ils la traitent comme une journaliste adulte.»

hilde kate lysiak

Ses parents formatent ses articles et les publient sur le site Web d’OSN, mais ils font très peu de corrections. Ils filtrent aussi les courriels que Hilde reçoit pour s’assurer qu’il n’y ait pas du contenu inapproprié. Mais c’est à peu près tout, affirme Lysiak.

Hilde est indéniablement une pro, mais récemment, certains adultes ont critiqué ses reportages.

« Tout le monde aimait Hilde quand elle a commencé ses reportages en novembre 2014 » quand elle se concentrait sur des histoires mignonnes, dit-il. Mais depuis qu’elle couvre des sujets plus sérieux, les gens ont commencé à la dénigrer à cause de son âge et le fait qu’elle soit une fille.

« Quand les gens me disent que je ne peux pas parce que je suis une fillette, ça me fâche, a confié Hilde à Yahoo. Ça me fâche de penser que parce que j’ai neuf ans, je ne peux pas faire du bon boulot. »

Sur la page Facebook d’OSN, son histoire sur le meurtre a provoqué beaucoup d’éloges, mais aussi des commentaires comme

 « Peut-être que vous êtes trop jeune pour comprendre la différence entre la décence/respect et le sensationnalisme » et «Une fille de neuf ans devrait jouer avec des poupées, pas essayer de faire du journalisme ».

La sœur de 12 ans de Hilde, Izzy – qui fait des chroniques pour le média local Daily Item – a eu l’idée de faire une vidéo de Hilde qui répond à ses détracteurs.

« À cause de mon travail, j’ai été en mesure d’informer la population qu’il y avait un terrible homicide des heures avant que la compétition ne se rende sur le terrain », dit Hilde dans la vidéo (en haut de l’article), qu’Izzy a tourné et monté. « Certains de ces journaux alimentés par des adultes rapportaient la nouvelle incorrectement. Ou pas de nouvelles du tout. »

Elle a aussi des conseils à donner à ceux qui ont un problème avec elle.

« Je sais que quelques-uns d’entre vous veulent seulement que je m’assoie et demeure en silence parce que j’ai neuf ans. Mais si vous voulez que j’arrête de couvrir les nouvelles, alors lâchez votre ordinateur et couvrez les nouvelles »

Dans les dents.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été adapté de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Angel, le dauphin volé pour être enfermé dans un musée


C’est sidérant ! Autant de dauphins vendus pour sa chair, mais en plus, ils capturent des dauphins pour les aquariums. Un bébé est volé à sa maman et vendu a prix d’or pour un musée qui n’a pas d’espace adéquat pour l’animal et l’eau dans le quel cette petite femelle évolue est nocif pour elle. C’est monstrueux de voir comment des gens se soucient peut des animaux, et on peut penser qu’ils ne doivent pas être très sociaux pour leurs propres semblables
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Angel, le dauphin volé pour être enfermé dans un musée

 

Angel, le dauphin volé pour être enfermé dans un musée

Angel et une des militantes.Capture d’écran Gentside Découverte

Depuis de nombreuses années, la baie de Taiji, située à l’ouest du Japon, fait l’objet de grandes controverses. En cause: la pratique barbare de la pêche au dauphin par rabattage, tuant chaque année des centaines de cétacés.

Théâtre d’un véritable massacre, la région a fait l’objet d’un documentaire sorti et primé en 2010 intitulé The Cove, la baie de la honte. (pour voir la vidéo cliqué ici) Quiconque a eu l’occasion de le visionner est certainement resté choqué face à  la cruauté extrême de cette tradition exécutée tous les ans par par les pêcheurs japonais.

Chaque jour, entre septembre et mars, ces derniers se rendent dans la baie pour attirer des groupes entiers de dauphins et les piéger. La grande majorité est immédiatement tuée. Dans ce pays, un dauphin mort est vendu pour sa chaire aux alentours de 900 dollars.

Toutefois, les plus convoités sont les dauphins de delphinariums. Les parcs aquatiques recherchent en effet des spécimens aux critères bien définis, s’approchant esthétiquement de la célèbre mascotte cinématographique Flipper.

UN BÉBÉ ARRACHÉ À SA MÈRE

Ce genre de cétacé peut être acheté par des parcs d’attraction ou des aquariums à hauteur de 165 000 dollars. C’est ainsi qu’en janvier 2014, un bébé dauphin albinos extrêmement rare a été arraché à sa mère par les pêcheurs et vendu au Taiji Whale Museum.

La sinistre structure, tristement célèbre pour ses mauvais traitements, a placé le mammifère marin dans un de ses minuscules réservoirs remplis d’eau chlorée. Plus de deux ans plus tard, le dauphin, une petite femelle, y est toujours.

Exhibée fièrement par l’aquarium, cette dernière a reçu le soutien de nombreuses organisations et citoyens du monde entier. Ces derniers l’ont surnommée Angel et se battent désormais pour que celle-ci bénéficie de meilleures conditions.

Leur objectif est celui de la voir un jour intégrer un enclos marin. Une campagne aussi juste qu’épineuse, à en croire l’Australia for Dolphins (AFD). Les membres de cette organisation se sont même vu refuser l’accès au musée.

Plusieurs associations ont ainsi porté plainte contre cette discrimination et ont récemment gagné la cause. Les militants peuvent désormais venir visiter régulièrement le dauphin pour s’assurer de son état de santé. Un petit pas en avant.

UNE TRISTE HISTOIRE

Depuis son arrivé à l’aquarium, Angel a été placée dans une petite piscine extérieur. Le bassin était tellement petit que le dauphin pouvait à peine y nager. Après quoi, la femelle à été placée dans un autre réservoir, plus grand mais partagé avec cinq autres pensionnaires.

Le dauphin est régulièrement victime d’attaques conduites par quelques mâles dominants. Comme si cela ne suffisait pas, elle doit également évoluer dans de l’eau chlorée, une substance très irritante pour sa peau et ses yeux extrêmement sensible.

«Elle a souvent les yeux fermés, peut-être parce que les produits chimiques dans l’eau sont trop mauvais», témoigne Sarah Lucas, directrice de l’AFD.

Elle et son organisation luttent désormais pour que le dauphin soit placé dans un enclos au coeur de l’océan.

«Je suis optimiste», confie-t-elle. Elle poursuit: »C’est dans l’intérêt du musée, s’ils veulent assurer à Angel une plus grande espérance de vie.»

Malgré cette lueur d’espoir, Angel appartient toujours à la structure et son avenir dépend totalement des responsables qui ne semblent pas forcément disposés à déplacer le dauphin dans un espace difficilement accessible aux visiteurs.

http://fr.canoe.ca/

Bâillonnement des victimes d’agression sexuelle : l’Université de Brandon revient sur sa décision


Sois disant pour aider une victime d’agression sexuelle, une université du Manitoba faisait signer un code de conduite pour ne pas divulguer les détails de son agression sauf à un conseiller sous peine d’expulsion de l’université. C’est épouvantable ! Comment une victime peut se remettre d’une telle agression si l’endroit où elle étudie bafouent ses droits à la protection et à la justice ? Et si elle parle à un conseiller de l’école, comment se fait-il que cette personne ne dénonce pas une telle pratique ? La direction est revenu sur cette décision, mais ils ne semblent pas très convainquant
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Bâillonnement des victimes d’agression sexuelle : l’Université de Brandon revient sur sa décision

 

Les explications de Frédéric Arnould

L’Université de Brandon, au Manitoba, ne demandera plus aux victimes d’agression sexuelle de signer un code de conduite leur interdisant de révéler des informations au sujet de leur agression, sauf à un conseiller.

Le code de conduite, dont l’authenticité a été confirmée par l’Université, stipule que si l’étudiant ne respecte pas les conditions établies, il peut être suspendu ou expulsé.

Après avoir défendu l’utilisation du code, l’Université a annoncé lors d’une conférence de presse mardi après-midi qu’elle ne demanderait plus aux survivants d’agressions sexuelles de s’y conformer.

« Nous reconnaissons que [cette pratique] n’est pas très utile pour le survivant, a affirmé le président et vice-recteur de l’Université, Gervan Fearon. Il était inapproprié pour nous de l’utiliser. »

Situation dénoncée par des victimes d’agression

La décision survient après que le groupe de soutien étudiant We Believe Survivors, formé il y a à peine 10 jours, a découvert l’existence du code. C’est une personne qui en a parlé sur un forum créé par le groupe pour permettre aux étudiants de partager leur histoire de violence sexuelle de façon anonyme.

On sait que la culture du silence et du blâme des victimes sont si importantes dans notre communauté. C’était très inquiétant de savoir que notre université souhaite plus protéger sa réputation que de parler de choses aussi sérieuses que les agressions sexuelles. Stefon Irvine, représentant, We Believe Survivors

La coordonnatrice du programme d'étude des genres et des femmes de l'Université de Brandon, Corinne Mason, juge que le code de conduite bâillonne les victimes d'agression sexuelle.

La coordonnatrice du programme d’étude des genres et des femmes de l’Université de Brandon, Corinne Mason, juge que le code de conduite bâillonne les victimes d’agression sexuelle.   PHOTO : CBC/RILEY LAYCHUK

La coordonnatrice du programme d’étude des genres et des femmes de l’Université de Brandon, Corinne Mason, n’est pas surprise de l’existence d’un tel document en raison de la culture du silence sur les campus canadiens. Elle souligne qu’en raison de ce code de conduite les agresseurs et les victimes sont traités de la même façon et ajoute que les personnes qui rapportent une agression sexuelle sont aussi sujettes à discipline.

Avec ce document, une personne ne pourrait même pas appeler une ligne téléphonique d’urgence pour les victimes d’agression sexuelle sans risquer d’être expulsée ou suspendue. Il est clair qu’il a été écrit sans connaître les agressions sexuelles et sans penser aux besoins des victimes. Corinne Mason, coordonnatrice du programme d’étude des genres et des femmes, Université de Brandon

Un code pour protéger les victimes, dit l’Université

L’Université de Brandon a reconnu l’existence du code dont elle défend le rôle. Selon le vice-président adjoint des services aux étudiants, Tom Brophy, le but est de protéger les étudiants et non de les victimiser à nouveau. En plus de deux ans depuis la création du code, il dit qu’il n’a été signé que trois fois.

Nous voulons que nos étudiants se sentent en sécurité lorsqu’ils viennent pour témoigner d’une agression sexuelle. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire mieux et nous travaillons là-dessus en ce moment. Tom Brophy, vice-président adjoint des services aux étudiants de l’Université de Brandon

L’Université travaille en ce moment à l’élaboration d’une politique sur les agressions sexuelles.

De l’aide insuffisante, selon une victime

Une victime qui a signé le contrat a rencontré CBC et a raconté l’histoire de son agression survenue en septembre 2015 dans une résidence universitaire lorsqu’elle avait 17 ans. Elle dit qu’elle était suspicieuse du code de conduite parce qu’elle ne se sentait pas dans un état mental approprié pour signer un tel document. Elle a rencontré des employés de l’Université et a signé le code de conduite peu après l’agression.

La victime de 17 ans désire toutefois raconter son histoire à présent et dit ne pas avoir reçu l’aide nécessaire de l’école. Elle affirme d’ailleurs qu’on lui a dit que son cas était mineur comparativement à d’autres cas.

J’aurais aimé ne pas être laissée seule dans les jours qui ont suivi l’agression et qu’on ne me dise pas que j’étais une mauvaise fille. Une victime d’agression sexuelle

La jeune femme dit avoir trouvé de l’aide, et que celle-ci est venue d’une clinique hors campus et non de l’Université. Elle dit avoir dénoncé l’incident à la police, mais les accusations ont dû être abandonnées en raison du manque de preuve. La police de Brandon n’a pas pu être jointe lundi après-midi.

http://ici.radio-canada.ca/

La baisse d’activité solaire a protégé les navires espagnols


Une baisse de l’activité solaire peut avoir des effets sur la navigation. C’est ce qui semble ressortir d’une recherche sur le commerce florissant des navires espagnols aux Antilles
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La baisse d’activité solaire a protégé les navires espagnols

Entre 1645 et 1715, où le rayonnement solaire a été moindre, le nombre de naufrages dans les Antilles a diminué.

Le rayonnement solaire minimum au 17è siècle a eu un effet surprenant aux Antilles : la quasi-disparition des cyclones tropicaux, épargnant ainsi les navires espagnols.

PALÉOCLIMATOLOGIE. Si le commerce maritime espagnol est resté florissant dans les Caraïbes au 17è siècle, c’est notamment grâce à… la baisse d’intensité de l’activité solaire entre 1645 et 1715.

Ce phénomène, appelé « minimum de Maunder », a en effet entraîné la quasi-disparition des cyclones tropicaux dans la région, épargnant les navires, ont démontré des chercheurs américains.

L’étude de 657 naufrages de vaisseaux espagnols dans les Caraïbes entre 1495 et 1825 a révélé que leur fréquence a été divisée au moins par quatre lors du minimum de Maunder. La diminution des tempêtes se voit dans l’aspect régulier des cernes de pins multiséculaires d’une île située au large de la Floride. Cet aspect témoigne de l’absence de perturbation de la croissance des arbres due aux inondations d’eau salée provoquées par les cyclones. La réduction du rayonnement solaire a pu entraîner un léger refroidissement des eaux et une modification de la circulation atmosphérique suffisants pour affecter le développement de cyclones.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Pensionnats autochtones: les archives pourraient être détruites dans 15 ans


J’avoue ne pas comprendre qu’on puisse décider de détruire des archives qui ont fait l’histoire du Canada, de grands moments de l’histoire très sombres qu’on pue souffrir les Amérindiens, Inuits et métis quand les enfants séparés de leur famille ont été forcés d’aller dans des pensionnats dirigés par l’Église subissant divers abus.
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Pensionnats autochtones: les archives pourraient être détruites dans 15 ans

 

PC  |  Par Presse canadienne

Les survivants du système canadien de pensionnats autochtones pourront conserver les archives relatant leurs histoires, mais autrement, les documents devront être détruits dans 15 ans, a tranché le plus haut tribunal ontarien dans une décision partagée.

Les documents en question sont liés aux demandes d’indemnisation déposées par quelque 30 000 victimes des pensionnats autochtones – des comptes rendus déchirants de leurs agressions sexuelles, physiques et psychologiques.

Les demandeurs n’ont jamais renoncé au contrôle de leurs histoires, a affirmé la Cour d’appel de l’Ontario. Ils sont libres de partager leurs propres expériences malgré les inquiétudes de certains concernant la confidentialité et la vie privée, a-t-elle ajouté.

Cette décision est tombée à la suite de différents appels et appels incidents d’un jugement de la Cour supérieure, en 2014. Les appels avaient été formulés en lien avec un jugement concernant le processus d’évaluation indépendant – ou PEI – et confidentiel qui faisait partie du règlement à l’amiable de l’action collective contre le gouvernement.

Le gouvernement fédéral et la Commission de vérité et réconciliation luttaient contre la destruction des documents, soulignant qu’ils devaient être conservés – de façon sécuritaire – pour leur valeur historique. Les intervenants catholiques voulaient plutôt éliminer les archives.

La cour a indiqué que son jugement déterminait « une fois pour toutes » les droits de chacun.

Le juge George Strathy a statué que le juge de la cour inférieure, Paul Perell, avait eu raison d’ordonner la destruction des documents dans 15 ans _ sauf si les survivants en décident autrement.

De plus, les victimes qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat ne devraient pas craindre que leurs histoires soient utilisées contre leur gré dans les archives du gouvernement, selon la cour.

Le juge dissident Robert Shape a écrit pour sa part que les documents étaient effectivement des archives gouvernementales qui ne devraient pas être détruites, mais bien envoyées à Bibliothèque et Archives Canada et soumises aux mesures en vigueur dans cet organisme fédéral.

Le juge Sharpe a expliqué que le processus de la Commission de vérité et réconciliation constituait un « moment important dans l’histoire canadienne ». « Si les documents du PEI sont détruits, nous effaçons une importante partie de nos efforts pour traiter de ce sombre chapitre dans notre histoire », a-t-il précisé.

Dans le dernier siècle, quelque 150 000 enfants autochtones, Inuits et métis ont été forcés de fréquenter les pensionnats autochtones dirigés par l’Église. Plusieurs d’entre eux ont subi de terribles abus.

Du matériel de la Commission de vérité et réconciliation, qui a aussi entendu les témoignages de milliers de survivants, a été entreposé au Centre national de recherche de l’Université du Manitoba.

http://quebec.huffingtonpost.ca/