Notre route


Nous avons tous une route à suivre, nous rencontrons des gens qui viendront nous guider, marcher un temps avec nous, mais ils ne pourront jamais vivre notre vie à notre place
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Notre route

 

« C’est votre route, et seulement la vôtre. D’autres peuvent s’y joindre et marcher avec vous, mais personne ne peut marcher pour vous. »

Rumi

Les animaux de Nick Brandt dans leur environnement perdu


Je trouve que l’idée de montrer les photos des animaux qui ont pu vivre dans un environnement puis chasser par l’homme est saisissant
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Les animaux de Nick Brandt dans leur environnement perdu

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Le photographe Nick Brandt est connu pour ses magnifiques photos en noir et blanc prises au plus près d’animaux africains majestueux.

Avec cette série « Inherit The Dust » il est retourné sur les lieux que ces animaux occupaient autrefois et y a installé des bâches géantes recouvertes de ses photographies de la faune sauvage comme si elle était encore présente.

Grâce à ces installations il met en évidence l’espace que les animaux perdent petit à petit au profit des activités humaines, parfois très polluantes.

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Le Saviez-Vous ► Le destin de la Terre quand le Soleil se mettra à mourir


Comment arrivera la destruction de la Terre, si l’homme ne l’a pas fait avant ? Il y a plusieurs scénarios, mais pour le soleil, quand viendra sa fin, la Terre et tout le système solaire disparaitra
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Le destin de la Terre quand le Soleil se mettra à mourir

 

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Capture d’écran Gentside

C’est un fait indéniable: les étoiles ne sont pas éternelles. Le Soleil n’est en ce sens pas différent des autres. Voué à mourir, il entamera d’ici quelques milliards d’années une série de transformations spectaculaires qui le mènera petit à petit à la destruction de tout son système, Terre comprise.

Les astrophysiciens s’accordent pour dater l’âge de l’astre à environ 4,6 milliards d’années. La bonne nouvelle, c’est qu’à échelle humaine, il reste encore beaucoup de temps avant qu’un tel évènement se produise. Du temps qui pourrait par exemple servir à envisager d’éventuelles solutions et trouver d’autres systèmes habitables.

En effet, les premiers changements liés au déclin du Soleil commenceront à se faire ressentir d’ici 1,2 milliard d’années. C’est du moins ce que suggère un rapport publié en 2008 par deux astrophysiciens, Klaus-Peter Schroder et Robert Connon Smith, évoqué par le site LiveScience.

UN COEUR D’HÉLIUM

Selon le scénario proposé, la période sera marquée par un manque d’hydrogène contenu dans le noyau de l’astre et pour cause, celui-ci aura été en grande majorité consommé. Le Soleil tire en effet son énergie de réaction de fusion nucléaire qui transforme cet élément en hélium.

Aussi, il arrivera à un point où tout l’hydrogène de son coeur aura été converti en hélium. La contraction de ce noyau sous l’effet de la gravité augmentera alors grandement la pression à l’intérieur de l’étoile. En réponse, le volume du Soleil commencera à augmenter tout comme les émissions de rayonnement.

Cela devrait se traduire par une élévation de la température terrestre jusqu’à 75 degrés Celsius ainsi qu’un déplacement de la zone habitable autour de l’étoile. Et au fil du temps, les conditions n’iront pas en s’arrangeant. D’ici 3,5 milliards d’années, le Soleil apparaîtra sur Terre 40 % plus lumineux de ce qu’il ne l’est actuellement.

À ce stade, la Terre ne sera plus vivable. Sa situation sera davantage semblable à celle de Vénus telle qu’on la connait aujourd’hui. En revanche, Mars se trouvera pour un temps dans la zone habitable, soit à une distance du Soleil permettant l’existence de vie à l’état liquide.

MERCURE ET VÉNUS EN PREMIÈRE LIGNE 

Après que le Soleil a fêté ses 11 ou 12 milliards d’années, les scientifiques pensent que sa masse continuera à augmenter. Avec un volume multiplié par 166, il sera désormais devenu une géante rouge. De part son expansion, l’astre avalera de façon inévitable les planètes de son système.

Mercure et Vénus seront en première ligne, suivie plus tard par la Terre, lorsque le volume solaire aura atteint une taille 256 fois plus grande de celle actuelle. Autant dire que les derniers instants sur Terre seront apocalyptiques. Les températures de la planète s’élèveront à plusieurs milliers de degrés, entrainant le bouillonnement des mers et la fusion des roches montagneuses.

De même, Mars ne sera plus habitable. Neptune pourrait devenir un lieu plus favorable pour accueillir la vie. Toutefois, elle pourrait aussi rapidement devenir trop chaude pour abriter de la vie. Ne restera alors plus qu’à se tourner vers Pluton, voire vers les planètes hors du système solaire. 

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Une robe vieille de 400 ans retrouvée dans une épave


Je n’ai aucune difficulté à m’imaginer l’excitation des plongeurs face à cette découverte. Des trésors, des vêtements qui depuis 400 ans dormaient au fond de l’eau et qui pourtant, sont dans un état incroyablement bien conservé
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Une robe vieille de 400 ans retrouvée dans une épave

 

Une robe vieille de 400 ans retrouvée dans une épave

La robe en soie retrouvée dans l’épave.Capture d’écran Gentside Découverte

Véritables capsules temporelles, les épaves recèlent d’une source inépuisable de trésors archéologiques. Encore récemment, l’une d’entre elles située au large des côtes des Pays-Bas a donné lieu à une incroyable découverte: une robe en soie du 17e siècle parfaitement conservée et des centaines d’autres objets.

Les vestiges ont été mis au jour non loin de l’île de Texel, au nord du pays, par cinq membres d’un club de plongée local. Dans cette région, le navire des profondeurs de la mer des Wadden est plutôt bien connu. Surnommé «l’épave de buis», ce trois mâts en décomposition est considéré comme un excellent endroit pour les passionnés d’exploration marine.

Depuis 2009, les cinq plongeurs amateurs s’y rendent régulièrement mais ce n’est qu’en août 2014 qu’ils ont finalement réalisé la vraie valeur cachée derrière les restes décadents de cet ancien paquebot marchand qui a sombré il y a 400 ans.

UNE INCROYABLE DÉCOUVERTE

«Le sable qui recouvrait le bateau avait été balayé par la mer», se souvient l’un d’entre eux, Gerrit Jan Betsema. Il poursuit: «Dans la cale, nous avons découvert des fragments de caisses en bois renfermant des morceaux de tissu».

Retrouvés à  cinq mètres de profondeur, les objets ont par la suite été remontés à la surface.

Plus récemment, ces derniers ont fait l’objet d’une exposition temporaire intitulée Garde Robe. L’événement qui se déroulera jusqu’au 16 mai au sein même de l’île de Texel, est l’occasion de venir admirer les nombreux vestiges avec une attention toute particulière pour la pièce maîtresse de la collection.

Il s’agit de la robe en damas, une soie de couleur monochrome sur laquelle se dessine des formes fleuries formées par un tissage. Cette dernière se compose d’un corsage à manches rehaussé d’un faux-col et d’un large jupon plissé.

La finesse et somptuosité de l’habit laissent à penser que celui-ci a été porté par une femme de la noblesse et peut-être même de la royauté britannique. Pour les archéologues, la découverte est «l’une des plus importantes faites en mer à ce jour».

DES EFFETS PERSONNELS EXTRÊMEMENT BIEN CONSERVÉS

Il faut dire que la robe, les étoffes et les nombreux autres objets ont tous été retrouvés dans un état de conservation incroyable. Les archéologues font état notamment de chaussettes de soie, d’un peigne en corne dans son étui de velours rouge brodé de fil d’argent, d’une boule à  parfum et d’un tas de livres dont les couvertures en cuir sont estampillées des armoiries d’une famille royale.

Ces effets personnels ont résisté à l’épreuve du temps et de l’eau car ils ont été, lors du naufrage, immédiatement enseveli sous le sable.

«Cela aurait créé une atmosphère vide de toute oxygène, ce qui est parfait pour la conservation», explique à l’AFP Rob van Eerden, archéologue de la province d’Hollande du Nord.

Après l’exposition, les trésors de l’épave devraient faire l’objet d’études pluridisciplinaires de manière à en savoir davantage sur leur origine et leur histoire. Ils rejoindront ensuite de nouveau le musée de l’île, cette fois-ci de manière permanente. 

http://fr.canoe.ca/

Des chercheurs ont fabriqué par erreur des batteries qui durent 400 fois plus longtemps


Ce serait vraiment bien si les batteries de téléphones pouvaient durer beaucoup plus longtemps, Reste à savoir si nous allons en profiter a un prix raisonnable
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Des chercheurs ont fabriqué par erreur des batteries qui durent 400 fois plus longtemps

 

Impression écran de la vidéo de présentation du Quick Charge 3.0.

Impression écran de la vidéo de présentation du Quick Charge 3.0.

Repéré par Aude Lorriaux

Elles peuvent subir 200.000 cycles de charge sans être altérées.

Vous vous en êtes sans doute aperçu, au fil des recharges, la batterie de votre téléphone tient de moins en moins longtemps. Une décrépitude douloureuse qui appartiendra peut-être bientôt au passé. Des chercheurs de l’université de Californie à Irvine ont réussi à produire des batteries qui durent 400 fois plus longtemps… par hasard!

Leur idée de départ était de fabriquer des charges solides, raconte le site Popular Science. Vous ne le savez peut-être pas, mais, actuellement, les batteries sont pleines de liquide (du lithium), ce qui les rend extrêmement combustibles et sensibles aux variations de températures. Pour les rendre solides, ils ont utilisé des nanofils d’or, recouverts d’oxyde de manganèse et protégés de gel electrolyte.

Lorsqu’ils ont testé les batteries, les chercheurs se sont aperçus qu’ils pouvaient les charger et décharger près de 200.000 fois sans qu’elles ne perdent leurs propriétés. Ils ne comprennent pas encore précisément ce qui leur permet d’être aussi résistantes, mais il semblerait que cela soit dû au gel electrolyte. Une nouvelle pleine de promesses pour les consommateurs. Reste maintenant à pouvoir les produire en masse et à bas prix.

http://www.slate.fr/

ADN : une dent permet de créer un portrait-robot 45 ans après un meurtre


Une technologie qui pourrait enfin raccourcir le temps de recherche des criminels pour faire face à leur crime. Sur ce cas, je ne peux comprendre qu’une personne puisse vivre avec un meurtre sordide d’un enfant. Malgré, les années, espérons que ce portrait-robot puisse aboutir au meurtrier de cette petite fille
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ADN : une dent permet de créer un portrait-robot 45 ans après un meurtre

 

POLICE DE WINDSOR

La police de Windsor a dévoilé le portrait-robot d’un suspect concernant le meurtre non résolu de Ljubica Topic, une jeune fille de 6 ans, tuée brutalement il y a 45 ans. Les caractéristiques et l’apparence physique probable du suspect sont faites à partir de l’ADN d’une dent retrouvée sur les lieux du crime en 1971 et conservée depuis.

La police de Windsor a fait appel à l’entreprise américaine Parabon NanoLabs, spécialisée dans une nouvelle technologie de phénotypage, appelée snapshot, qui permet la création de portraits-robots à partir d’ADN. Un portrait robot semblable à l’identité du suspect selon le constable Scott Chapman de la police de Windsor:

«Ce n’est pas une réplique exacte, car cette technologie ne peut pas prendre en compte les facteurs liés au mode de vie, qui peuvent influencer l’apparence d’une personne x
Scott Chapman, police de Windsor

Scott Chapman précise que le portrait-robot ressemble à celui qui avait été dessiné il y a 45 ans à partir d’éléments fournis par un témoin. Le suspect aurait aujourd’hui environ 70 ans.

ljubica topic

À l’époque, selon la police, la jeune fille de 6 ans s’était fait leurrer par un homme, qui l’avait convaincu de quitter sa demeure et de le suivre peu après 21 heures, alors que le suspect se trouvait devant un restaurant l’autre côté de la rue. Quatre heures plus tard, la police découvrait le corps de Ljubica Topic, ainsi qu’une dent d’adulte qui serait celle du suspect.

Une technologie de plus en plus utilisée

La semaine dernière, la police d’Hallandale, en Floride, s’est servie aussi servie de ce type de technologie pour générer le portrait-robot d’une femme soupçonnée du meurtre d’un couple ontarien en 2013, grâce à l’ADN trouvé sur les lieux du crime. Les corps, ligotés, des retraités Rochelle Wise et David Pichosky avaient été trouvés dans la maison d’Hallandale Beach, près de Miami, où ils passaient l’hiver.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les insectes ont-ils conscience d’exister ?


Pourquoi pas ? Même s’ils sont minuscules, les insectes pourraient savoir qu’ils existent.
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Les insectes ont-ils conscience d’exister ?

 

L'abeille, comme d'autres insectes aux capacités cognitives suffisantes, a conscience d'exister dans l'espace qui l'entoure. © Jens Meyer/AP/SIPA

L’abeille, comme d’autres insectes aux capacités cognitives suffisantes, a conscience d’exister dans l’espace qui l’entoure. © Jens Meyer/AP/SIPA

Par Félix Gouty

A des niveaux différents, les animaux vertébrés – de l’homme au poisson – sont conscients d’exister. D’après une étude australienne, ils ne sont pas les seuls. Les insectes aussi le seraient.

CONSCIENCE. « Je pense, donc je suis« , disait Descartes. Peut-être, « je suis conscient, donc je suis«  serait une adéquate correction à cette fameuse citation. En effet, non seulement l’homme et les animaux (jadis appelés « supérieurs ») mais aussi les insectes seraient, d’une façon ou d’une autre, conscients d’exister dans le monde qui les entoure. C’est en tout cas ce que nous porte à croire une nouvelle étude de l’Université de Sydney, publiée en mars 2016 dansProceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). D’après les chercheurs australiens, les ganglions cérébraux – qui servent de centres de l’information chez les insectes, de l’abeille à la fourmi – possèdent une structure analogique au mésencéphale (l’une des trois grandes régions du tronc cérébral). Partie dite « reptilienne » du cerveau animal, le mésencéphale nous permet de nous positionner dans l’espace, aussi bien sur place qu’en mouvement. C’est grâce à lui que l’homme, les singes, les oiseaux ou même les poissons, font preuve d’une « expérience subjective« .

La liberté de mouvement comme base de la conscience

Niveau de conscience le plus basique, cette « conscience phénoménale » est celle qui nous donne la possibilité de connaître et comprendre notre positionnement par rapport à notre environnement. Elle nous permet de pallier les problèmes sensoriels d’équilibration, afin de pouvoir nous mouvoir sans encombre. C’est, en outre, ce qui nous rend capable d’une représentation, certes complètement égocentrique, du monde. Autrement dit, c’est avoir conscience d’exister dans un espace donné. Ce type de conscience n’apparaît néanmoins que chez les animaux capables de se mouvoir librement (les premiers datent du Cambrien, donc origine possible de la conscience animale ?) – ce qui ne serait pas le cas, par exemple, de certains vers parasites, dont l’existence est réduite à passer d’un hôte à un autre. En terme d’évolution, ce seuil d’intelligence qu’est la conscience pourrait-elle ainsi être perdue, en l’absence d’une certaine liberté ?

http://www.sciencesetavenir.fr/

Sarcopénie : prévenir la perte du muscle au grand âge


La perte musculaire est une conséquence du vieillissement et pour le moment, le seul moyen est la prévention par l’exercice et une bonne alimentation. Et il n’est jamais trop tard pour bien faire
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Sarcopénie : prévenir la perte du muscle au grand âge

 

La sarcopénie, une diminution de la masse et de la force musculaire est une maladie due au vieillissement qui constitue un important facteur de chute chez les personnes âgées. ©SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

La sarcopénie, une diminution de la masse et de la force musculaire est une maladie due au vieillissement qui constitue un important facteur de chute chez les personnes âgées. ©SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Sylvie Riou-Milliot

Maladie méconnue, la sarcopénie se caractérise par une diminution anormale de la masse et de la force musculaire. Un important facteur de chute chez les personnes âgées, et les traitements se font attendre.

MUSCLE. Si tout le monde (ou presque) a déjà entendu parler de l’ostéoporose, cette perte osseuse due à l’âge, la sarcopénie est en revanche méconnue. Or cette diminution anormale de la masse et de la force musculaire est également due au vieillissement. Et sa prévention était au cœur d’un symposium organisé par le Centre d’études et de recherches d’informations nutritionnelles (Cerin) dans le cadre du dernier congrès mondial de l’ostéoporose qui s’est tenu récemment en Espagne.

Un « dialogue » entre l’os et le muscle

Pour comprendre, il faut rappeler que le muscle est un tissu vivant qui – comme l’os – se renouvelle et s’autodétruit en permanence. Il est constitué de 20% de protéines et « 50% des protéines de l’organisme se situent au niveau des muscles », rappelle le Pr René Rizzoli, président du comité scientifique de l’European Society for Clinical and Economic Aspects of Osteoporosis and Osteoarthritis (Esceo). Or, les chercheurs commencent à décrypter son fonctionnement, en particulier ses interactions avec les os. 

« On sait aujourd’hui qu’un ‘dialogue’ existe entre l’os et le muscle qui ont d’ailleurs la même origine cellulaire, détaille ainsi Véronique Coxam, directrice de recherche à l’Inra et responsable de l’équipe alimentation squelette et métabolismes au sein de l’unité de nutrition humaine. Nous commençons ainsi à identifier de nouvelles substances émises par les cellules osseuses et musculaires. »

Activité physique et apports protéiques

Exemple avec les ostéokines, les myokines et autres chimiokines, autant de molécules du « dialogue » entre os et muscle et qui régulent les mécanismes de construction et de destruction des deux tissus. Nombreux sont déjà les laboratoires qui développent des anti-sarcopéniques (comme l’anti-myostatine Gdf8) pour luter contre la perte musculaire. Mais pour l’instant, les travaux sont en cours et ne permettent pas encore d’envisager une mise sur le marché à court terme. Seule alternative pour l’heure : les moyens de prévention que sont l’activité physique et l’apport protéique. Il n’est ainsi jamais trop tard pour commencer une activité sportive et un entrainement régulier. Soit 2 à 3 séances par semaine d’exercices réalisés en résistance avec un élastique, des haltères ou des séances de marche rapide qui améliorent significativement les performances. Ce qui se traduit par une augmentation de la vitesse de marche, une plus grande facilité à se lever d’une chaise ou encore une meilleure préhension musculaire, qui peut être évaluée par le biais d’un dynamomètre. Autant de tests réalisés par des gériatres, des médecins généralistes ou des kinés et utilisés dans le cadre du dépistage et du suivi de la sarcopénie.

Quant aux apports protéiques pour les seniors, ils sont estimés par le Esceo à environ 1g – voire 1,2g – par kilo et par jour (contre 0.8g/kg/j pour un jeune adulte). En sachant que 20g de protéines sont présentes dans : 100g de viande ou de poisson ; 2 œufs ; 500 ml de lait ; 4 yaourts ; 250 g de semoule cuite associée à 100 g de pois chiches.

La sarcopénie, facteur de chute

Avec l’âge, dans environ 20 à 30 % des cas, la destruction naturelle du muscle n’est plus suffisamment compensée par son renouvellement. Résultat, la force musculaire diminue, ce qui se traduit par une faiblesse généralisée, facteur de chute et donc de fracture. 2 millions de chutes sont ainsi recensées chaque année en France pour un coût sociétal de 3 milliards d’euros.

« On estime que la sarcopénie multiplie le risque d’ostéoporose par 12, celui de chute par 2 et de fracture par 2,7 », résume le Pr Jean Yves Reginster de l’université de Liège, modérateur du symposium et président de l’Esceo.

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