Tempête


Des événements font que nous ne pouvons rien faire pour changer les choses, au lieu de se morfondre, de ruminer après tout, mieux vaut laisser le temps faire son oeuvre et voir après comment agir pour le mieux et pour le reste, le destin s’en chargera
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Tempête

 

Voyez-vous, dit-il, l’avantage des tempêtes, c’est qu’elles vous libèrent de tout souci. Contre les éléments déchaînés, il n’y a rien à faire. Alors on ne fait rien. On s’en remet au destin.

Michel Tournier

En mai 2016, des millions de cigales américaines vont se réveiller d’un long sommeil


Quelle vie éphémère, dormir pendant 16 ans, se réveiller, et vivre pendant quelques semaines. Certains finirons comme repas, alors d’autres vont se reproduire pour mourir d’épuisement
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En mai 2016, des millions de cigales américaines vont se réveiller d’un long sommeil

 

 

17 ANS. C’est le temps qu’ont passé, sous terre, des millions de larves de cigales périodiques du Nord-Est des États-Unis. En plein milieu du mois de mai 2016, si la température atteint bien les 18°C estimés, elles se réveilleront et sortiront toutes de terre pour finir leur développement, en plein air. Une nouvelle génération de Magicicada septendecim (ou « Cigale dix-sept ans ») qui vont devoir libérer leurs ailes, se reproduire puis donner naissance à de nouvelles larves, en une seule période estivale. En effet, une fois capables de voler, ces insectes ne peuvent vivre au-delà de 6 à 8 semaines. Néanmoins, durant cette période, elles engendrent un véritable « boom » (outre le « buzz » bruyant qu’elles émettent) de leur écosystème, profitant au reste de la chaîne alimentaire carnivore dont elles sont la base. De la même façon, quand les cigales restantes meurent d’épuisement, elles enrichissent la litière du sol de la forêt – ce même sol qui permettra le développement de leurs larves. En outre, autres particularités, elles sont plus reconnaissables que les cigales européennes, portant des yeux rouges, un thorax noir et des ailes orangées.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Les poissons boivent-ils de l’eau ?


C’est une question qu’on ne se pose pas nécessairement, mais qui mérite quand même une réponse pour augmenter notre savoir. Puis, c’est le genre de question qu’un enfant pourrait poser, un plus pour nous, si nous savons la réponse
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Les poissons boivent-ils de l’eau ?

 

Comme les humains, les poissons boivent régulièrement de l’eau. [CC / Librtybeth /Pixabay]

Par Direct Matin

Ils nagent toute la journée dedans, et pourtant tout comme les humains, les poissons ont besoin de boire de l’eau régulièrement.

Ils doivent en effet s’hydrater comme n’importe quel autre animal terrestre. Leur bouche leur sert donc à la fois à respirer (ils captent l’oxygène et évacuent le reste d’eau via les branchies) et à boire.

Mais tous les poissons ne boivent pas de la même manière selon qu’ils vivent en eau douce ou en milieu salé. Ceux vivant dans les mers et les océans doivent boire en permanence pour éviter la déshydratation, en raison de la salinité, ce qui n’est pas le cas des animaux aquatiques d’eau douce.

Il existe néanmoins des cas particuliers, comme les poissons migrateurs (saumon, anguille…), qui peuvent s’adapter sans problème aux deux milieux. Quant aux dauphins, ils n’ont pas besoin de boire, même si ce sont des mammifères : leur métabolisme leur permet de s’hydrater grâce à l’eau contenue dans les poissons qu’ils mangent.

http://www.directmatin.fr/

Dates de péremption: meilleur avant, poison après?


On le sait que dans l’alimentation, que les dates de péremption est généralement un indice, mais que l’aliment peut être encore potable. Cependant, quand un produit est ouvert, la date peut changer. D’autres aliments non congelés ne devraient pas être consommés après la date comme la viande, le poissons et volailles
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Dates de péremption: meilleur avant, poison après?

 

Allez-vous vous empoisonner si vous mangez un produit une fois passée la date d’échéance? L’équipe de l’émission L’épicerie en a discuté avec des experts.

Un texte de Denis Gagné

Bien des gens ne consomment pas un produit lorsque la date de péremption est atteinte. Pourtant, un pot de yogourt, par exemple, ne va pas s’abîmer soudainement dans la nuit du 20 avril au 21 avril, même s’il est écrit « meilleur avant le 21 avril ».

«Si le pot n’a pas été ouvert, je vous dirais que ce n’est pas magique! Ce n’est pas parce qu’on est rendu au lendemain de la date que, tout d’un coup, le yogourt est devenu dangereux pour la santé.» – Christina Blais, professeure en nutrition à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

La date du « meilleur avant » est obligatoire pour les aliments qui ont une durée de conservation de moins de 90 jours. Cette date assure aux consommateurs que l’aliment est sain, que le produit a une valeur nutritive optimale et que la texture et la saveur sont au mieux.

Consommer rapidement les produits ouverts

Même s’il y a une date inscrite sur un aliment, celle-ci n’est plus valable quand le produit est ouvert.

Christina Blais précise qu’une fois que le paquet est ouvert, il est exposé à la contamination environnante.

« Alors, c’est pour ça que dans le cas des charcuteries, c’est trois à quatre jours de conservation après l’ouverture, et que la mayonnaise doit être conservée au frigo. »

Combien de temps peut-on garder le jambon, les œufs ou encore les restes dans le frigidaire? Cliquez ici pour voir les recommandations du Partenariat canadien sur la salubrité des aliments. Ce site présente des tableaux avec les dates recommandées de conservation une fois que le produit est ouvert.

Les aliments qui durent plus longtemps

Les produits ayant une date de péremption de plus de 90 jours peuvent perdre en texture et en goût une fois passée l’échéance.

C’est le cas des produits secs, comme les préparations à gâteaux ou les pâtes alimentaires, des produits acides, comme les marinades, des produits gras, comme les vinaigrettes et les huiles, qui peuvent devenir rances, ou encore les jus, qui bruniront et développeront un mauvais goût.

«Si ça fait longtemps que vous avez des conserves dans votre garde-manger et que la boîte est parfaitement intacte, on peut le consommer. Ces produits sont stériles.»
– Christina Blais

red meat

Attention aux viandes, volailles et poissons!

Pour les viandes, les volailles et les poissons, la mention « meilleur avant » doit être interprétée comme : « ne pas consommer après ».

«Le danger, c’est la croissance de bactéries pathogènes.»
– Marie-Josée Bolduc, spécialiste de la politique des aliments à Santé Canada

« Les bactéries pathogènes sont dangereuses pour la santé. Comme nous, elles ont des besoins spécifiques. Ça leur prend de l’eau, des protéines, et c’est exactement ce qu’on a dans ces produits-là. Les bactéries n’ont pas d’odeur, pas de saveur et pas de couleur », souligne Marie-Josée Bolduc, de Santé Canada.

Si les bactéries pathogènes ne sont pas détruites à la cuisson, le risque d’intoxication alimentaire est très grand.

Les étiquettes des viandes, volailles et poissons emballés à l’épicerie ne mentionnent souvent qu’une date d’emballage. Et rien n’est indiqué dans la case « meilleur avant ».

« Ce n’est pas nécessairement obligatoire qu’elle soit sur le produit », explique Marie-Josée Bolduc.

La date de conservation devra par contre être à proximité du produit, sur une affichette. À titre d’exemple, le bœuf haché devrait être consommé au plus tard le lendemain de l’achat.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pour trouver des extraterrestres, il faudra comprendre les dauphins


Que ce soit les dauphins ou autre animal, pourrait permettre de comprendre les signaux, que nous prenons que pour du bruit… Peut-être que cela aiderait à détecter d’autres civilisations quelque part dans l’espace,Enfin, qui sait !!!
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Pour trouver des extraterrestres, il faudra comprendre les dauphins

Dolphin-Research-Center_Florida-Key's Reinhard Link via Flickr CC License by

Dolphin-Research-Center_Florida-Key’s Reinhard Link via Flickr CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Comment prétendre communiquer avec une race supérieurement intelligente si on ne peut même pas parler avec les animaux les plus évolués qui nous entourent?

Connaissez-vous le très sérieux Ordre du Dauphin? Cette société plus ou moins secrète a été lancée en 1961 autour d’un neuroscientifique du nom de John Lilly, connu jusque-là pour avoir lancé l’idée que les dauphins avaient leur propre langage, capable de rivaliser avec le nôtre. Le but de cette société était d’explorer une hypothèse en apparence très farfelue: si l’on veut être en mesure de déchiffrer un langage extraterrestre, il faut d’abord être en mesure de comprendre la langue complexe des dauphins.

Depuis, le travail de Lilly et de son Ordre a perdu de son éclat et suscité un intérêt aléatoire au sein de la communauté de scientifiques en charge de trouver une intelligence extraterrestre. En 2013, le Wall Street Journal expliquait même que les preuves d’existence d’un langage chez les dauphins étaient inexistantes, même si ces derniers possèdent des signatures de reconnaissances qui leur sont propres, comme des noms.

Mais, aujourd’hui, comme le raconte le site Nautilus, cette démarche particulière «est de nouveau à la mode, grâce à de nouvelles applications de la théorie de l’information et des avancées technologiques, comme le Cetacean Hearing Telemetry (CHAT), un ordinateur submersible qui établit une communication basique avec les dauphins».

Syntaxe

Sans aller jusqu’à parler de langage pour désigner la façon de communiquer des dauphins, beaucoup de scientifiques estiment désormais que leurs «bruits» manquent de caractéristiques linguistiques, certains chercheurs comme Laurance Doyle persistent dans la voie tracée par Lilly.

«Certains estiment que les signaux des dauphins peuvent même être utilisés pour transmettre des choses comme l’humeur, le sexe, ou l’âge du dauphin», écrit Nautilus.

Doyle a repris les travaux d’un linguiste d’Harvard des années 1930, George Zipf, et a découvert que, comme pour le langage humain, les dauphins ont probablement une syntaxe.

«Pourquoi une telle syntaxe existerait? Pour une raison, cette syntaxe permet de compenser les erreurs dans la transmission, qui a définitivement une valeur en matière de survie, explique Laurance Doyle. Un exemple humain pourrait être le déchiffrage de lettres manquantes dans un manuscrit mal copié en utilisant les règles de l’orthographe.»

Ces travaux pourraient ainsi aider les astronomes à détecter des sons cosmiques dont la structure laisse apparaître les bases d’une forme linguistique, comme on a pu le faire chez les dauphins et d’autres espèces animales. Étudier notre propre planète est donc indispensable pour ne pas manquer, un jour peut-être, le premier «Coucou» venant d’une autre planète.

http://www.slate.fr/

Les dinosaures se battaient pour leur survie bien avant la chute de l’astéroïde


La disparition des dinosaures peut-elle nous renseigner sur les animaux en voie d’extinction de notre époque ? Bien que l’astéroïde qui est tombé à l’époque des dinosaures, une hypothèse plausible voudrait que beaucoup d’entre-eux auraient commencé à décliner
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Les dinosaures se battaient pour leur survie bien avant la chute de l’astéroïde

 

Les dinosaures se battaient pour leur survie plusieurs dizaines de millions... (PHOTO PC)

PHOTO PC

Agence France-Presse
Miami

Les dinosaures se battaient pour leur survie plusieurs dizaines de millions d’années avant leur extinction attribuée aux conséquences sur l’environnement de la chute d’un astéroïde sur la Terre, selon une étude publiée lundi.

Les scientifiques sont engagés depuis de longues années dans un débat sur la santé des dinosaures à la fin de leur présence sur la planète, certains affirmant qu’ils étaient en pleine forme et d’autres soutenant qu’ils connaissaient un fort déclin.

Pour cette étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, les scientifiques ont épluché les dossiers de fossiles du monde entier.

Selon leurs analyses, différentes espèces de dinosaures disparaissaient à un rythme plus rapide que celui de l’apparition de nouvelles espèces au moins 40 millions d’années avant la collision dévastatrice dans l’actuel Mexique.

«Nous ne nous attendions pas à ce résultat», a indiqué Manabu Sakamoto, paléontologue à l’université britannique de Reading.

«L’impact de l’astéroïde est toujours le principal suspect pour l’extinction des dinosaures, mais il est clair qu’ils n’étaient déjà plus dans la fleur de l’âge au sens de l’évolution», a-t-il poursuivi.

Par exemple, les dinosaures végétariens à long cou sauropodes, plus gros animal terrestre ayant jamais existé, déclinaient le plus rapidement, a relevé l’étude. Les théropodes, groupe auquel appartient le célèbre carnivore Tyrannosaurus rex s’amenuisaient aussi mais moins vite.

La séparation des continents et la forte activité volcanique font partie des facteurs expliquant ces tendances, a avancé l’étude.

«Cela suggère que pendant des dizaines de millions d’années avant leur ultime trépas, les dinosaures avaient commencé à perdre de leur superbe en tant qu’espèces dominantes sur Terre», a estimé M. Sakamoto.

Lorsque l’astéroïde géant a frappé la Terre il y a 66 millions d’années, un énorme nuage de poussières a bloqué les rayons du Soleil, entraîné une baisse des températures et la mort des plantes. Sans végétation, source alimentaire et d’abri, les dinosaures ont dépéri.

Cette étude offre également une perspective sur l’avenir car de nombreuses espèces luttent actuellement pour leur survie à cause du changement climatique.

«Notre étude indique avec force que si des animaux connaissent un rythme rapide d’extinction (…), ils risquent une annihilation en cas de catastrophe majeure», a prévenu M. Sakamoto.

«Cela a des implications importantes pour notre biodiversité actuelle et future, étant donné le rythme d’extinction sans précédent de certaines espèces à cause du changement climatique causé par l’homme», a-t-il ajouté.

http://www.lapresse.ca/

Une mystérieuse sphère fait surface dans la forêt


Une sphère d’environ 3 mètres de diamètre découverte en Bosnie. Une preuve d’une civilisation qui aurait eu une technologie avancée ? Pourtant, les géologues croient plus à un phénomène naturel
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Une mystérieuse sphère fait surface dans la forêt

 

Gabrielle Côté
Rédactrice – MétéoMédia

Un énigmatique rocher parfaitement rond qui a fait surface dans la forêt bosnienne a piqué la curiosité d’un archéologue.

L’archéologue Sam Osmanagich, amicalement surnommé « l’Indiana Jones de la Bosnie » par ses compatriotes, s’intéresse aux formations rocheuses depuis les 15 dernières années. Cette nouvelle découverte en bordure du village de Podubravlje, près de Zavidovici, au centre est de la Bosnie, a particulièrement suscité son intérêt.

Cette découverte pourrait « constituer une preuve que le sud de l’Europe, les Balkans et la Bosnie en particulier, a hébergé des civilisations avancées dans un passé lointain, quoiqu’il ne subsiste aucune trace écrite d’eux. » a notamment affirmé le chercheur, cité par la revue Phys.Org, « Par ailleurs, ces sociétés maîtrisaient une technologie avancée et différente de la nôtre. »

Bien que la sphère soit toujours partiellement ensevelie, son diamètre est estimé à environ 3 mètres. Sa consistance n’a pas encore été analysée, mais la couleur de la surface alternant entre le brun et le rouge indique une forte concentration en fer.

C’est justement cette forte concentration en fer qui pourrait infirmer l’hypothèse d’une construction humaine. Selon des géologues qui se sont penchés sur la découverte, il s’agirait plutôt de concrétion. Ce phénomène survient lorsque des particules minérales s’agglomèrent pour former une masse solide dans un sol plus poreux. Au cours de millions d’années, la masse minérale grossit et peut former différentes formes, dont des sphères.

Il existe plusieurs exemples de concrétions sphériques selon le magazine Forbes. Parmi les formations les plus spectaculaires, on retrouve les rochers Moeraki en Nouvelle-Zélande. Formés il y a environ 60 millions d’années, ils ressemblent à d’immenses boules de canon.

Le mystère persiste toujours sur la sphère bosnienne, mais la piste de la formation naturelle semble être la plus prometteuse.

http://www.meteomedia.com/

Tiques 101


    Avec la belle saison, aller en forêt est une activité agréable et enrichissante, mais une toute petite bête guette, prête à sauter pour déguster un repas sanguinaire.La tique est minuscule et peut s’agripper sur nous incognito. Il est important de les localiser si nous sommes le repas pour éviter une infection de la maladie de Lyme
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    Tiques 101

    Brite Pauchet

    L’été approche. Bientôt, les promeneurs s’égaieront dans les bois. La nature fourmillera de vie et de bibittes plus ou moins sympathiques.

    Que vous viviez au Québec, en France ou en Belgique, vous pourriez croiser sur votre chemin un petit acarien qui n’a l’air de rien, mais qui cache en son sein des pouvoirs peu anodins. Bienvenue dans le monde merveilleux des tiques.

    La tique, c’est quoi ?

    Pour vous donner une idée d’à quoi cela ressemble, pensez à quelque chose de tout petit, comme une graine de pavot ou de sésame. Pensez aussi à quelque chose de lisse et plat, du papier ciré, par exemple. Pensez aussi à l’incroyable Hulk. Quand la tique aspire le sang, son abdomen grossit et gonfle et se distend.


    Résultat : à jeun, la tique, toute menue, fait moins de 5 mm. Repue, elle ressemble à un grain de beauté surélevé, de 1,5 cm.

    La tique se nourrit de sang. L’espèce qu’on trouve au Québec est Ixodes scapularis, la tique du chevreuil. Les larves et les nymphes préfèrent les petits mammifères, comme les souris ; les adultes, les cerfs de Virginie, détaille la Dre Catherine Bouchard, coordonnatrice de l’Observatoire multipartite québécois sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques et spécialiste des tiques.

    
Mais elles ne sont pas difficiles. Du sang humain fait autant l’affaire.

    Où les trouve-t-on ?

    Les tiques vivent dans les bois, mais pas n’importe lesquels : les forêts de feuillus. Elles ont besoin de l’humidité que leur procure la litière de feuilles pour survivre. 


    Donc… forêt de conifères, pas de tiques ; sentier bien aménagé, pas de tiques non plus.

    Pour trouver son repas, la tique grimpe sur les herbes, les buissons et les fougères. Puis elle se positionne à l’extrémité d’une feuille et tend ses toutes petites pattes dans le vide. La tique a des organes sensoriels très puissants sur ses pattes avant et sur ses pièces buccales. Elle perçoit la chaleur, la vibration, le CO2 : autant d’indices qui lui signalent que son repas approche.
Lorsqu’un animal à sang chaud la frôle, elle s’accroche à ses poils, puis s’enfonce dans son pelage à la recherche d’un petit bout de peau.

    Faut-il s’inquiéter ?

    Les tiques transmettent la maladie de Lyme. Mais, comme je l’ai expliqué dans un précédent billet, il est tout à fait possible de se prémunir des infections. En effet, il y a un délai de 24 heures entre le moment où la tique vous pique et le moment où elle peut vous transmettre une maladie. Ça laisse largement le temps de se débarrasser de l’intruse.

    La Dre Bouchard a récolté des milliers de tiques lors de ses recherches. Elle a été piquée de nombreuses fois… sans jamais craindre pour sa santé.

    La première chose à comprendre, signale-t-elle, c’est qu’on ne sent pas la piqure de la tique. Rien, nada, niente.

    La tique possède un arsenal de substances qui endorment notre méfiance et la laissent prendre son repas en toute tranquillité : antihistaminiques, anticomplément, vasodilatateurs, anticoagulants, fibrinolytiques, etc.

    Comment éviter de se faire piquer par une tique ?

    Au Québec, on retrouve les tiques dans les forêts de feuillus de Montérégie, d’Estrie, du Centre-du-Québec et de l’Outaouais.

    Les personnes qui ont le plus de chances de rencontrer des tiques sont celles qui passent du temps en forêt : les travailleurs forestiers, les militaires, les chasseurs, les amoureux du hors-piste.

    Pour éviter les tiques, moustiques, mouches noires et mouches à chevreuil, la meilleure solution reste la protection physique, c’est-à-dire les vêtements… longs. On recommande aussi de porter les chaussettes au-dessus du pantalon pour restreindre l’accès aux mollets. 


    Mais comme cela n’est ni esthétique ni confortable durant l’été, on peut aussi recourir aux pesticides. Le DEET éloigne les tiques même s’il ne les tue pas. La perméthrine est un acaricide extrêmement efficace, mais à n’utiliser que sur les vêtements.

    Prévenir les piqures de tiques

    Maintenant que vous savez ce que sont les tiques, comment et où elles vivent, vous savez ce qu’il vous reste à faire :

    • Si vous vous promenez dans une zone à risque, inspectez votre corps lorsque vous rentrez à la maison. Le vôtre et celui de vos enfants.

    Selon la Dre Bouchard, « les enfants de 5 à 10 ans sont plus à risque que les adultes : ils jouent dehors et sont à la bonne hauteur. »

    • Pour vous inspecter, le mieux est de vous voir au complet, donc tout nu dans la salle de bain, idéalement avec une autre paire d’yeux pour le dos, la tête et les épaules.

    • Si vous voyez une tique, l’eau est votre meilleure amie (bain ou douche, même combat). Elle va laver les tiques qui ne sont pas encore attachées.

    • Tique sur vous = tique dans vos vêtements. En passant vos habits 10 minutes à la sécheuse, vous tuez les tiques. Aussi simple que ça.

        Malgré toutes ces précautions, une tique est accrochée à votre peau ? Surtout, pas de panique. Il faut 24 heures pour que la tique transmette quoi que ce soit comme maladie.

        Avec des pinces fines, attrapez délicatement la tête de la tique, parallèlement à la peau, et le plus près de la peau possible. Puis, tirez délicatement, avec un petit coup sec, vers le haut en gardant un angle de 90 ° par rapport à la peau. Vous pouvez également vous procurer des pinces à tiques. Dans tous les cas, désinfectez la plaie.

        À ne pas faire : toute autre méthode pour arracher la tique. La tique est une petite bête fragile, il est facile de la briser. Dans ce cas, la tête reste à l’intérieur de la peau et… le risque de transmission de maladies est plus grand.

        Sources :

        • Dre Catherine Bouchard, agente de recherche au Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et en santé publique de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et coordonnatrice de l’Observatoire multipartite québécois sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques.

        • Agence de la santé publique du Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/phn-asp/2013/lyme-0730-fra.php

        • Tick Encounter (en anglais et avec plein d’images) www.tickencounter.org

          Ce billet a d’abord été publié sur le site BriteSciences.

          http://www.sciencepresse.qc.ca/