Parole d’enfant ► Un cheveux au menu ?


Mlle est assez logique dans ses réponses ! Pascal n’a pas beaucoup de cheveux qui poussent, il n’est donc pas un bon argument
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Un cheveux au menu?

 

Maman raconte :

Jézabelle met les cheveux dans le bol de Sydney

Pascal : – Ana aimerais-tu que je mette mes cheveux dans ton assiette ?
Ana: – euh t’as même pas de cheveux

Ana-Jézabelle, 4 ans/ 3 avril 2016

Peintre d’intérieur malgré lui, ce chien a fait un «travail» remarquable !


À retenir, ne jamais laisser de l’encre à la porter d’un chien quand il est laissé seul à la maison
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Peintre d’intérieur malgré lui, ce chien a fait un «travail» remarquable !

 

husky bêtise peinture pattes

 

Décorateur d’intérieur dans l’âme, c’est en trois heures temps que ce chien a réussi l’exploit de refaire – à son goût – le «home sweet home» de ses humains…

«On laisse pas Bébé dans un coin !» Si les maîtres de cet adorable Husky s’était un peu plus inspiré de Dirty Dancing, nul doute qu’ils y auraient d’ailleurs réfléchi à deux fois. Et pour cause, partis sans lui quelques heures – trois précisément comme ils l’ont avoué sur le réseau social Imgur – ils ont fait les frais du talent artistique (indéniable) de leur fidèle toutou.

Ne trouvant visiblement pas la décoration de ses humains à son goût (oui, ça arrive parfois) et s’ennuyant (très probablement), celui-ci a en effet profité de leur absence pour faire une grosse «jolie» bêtise.

husky bêtise peinture pattes

C’est à coup d’encre de Chine noire, «100% bio et non-toxique autant pour les humains que pour les chiens», que l’animal a refait TOUT l’intérieur de sa maison.

husky bêtise peinture pattes

husky bêtise peinture pattes

husky bêtise peinture pattes

husky bêtise peinture pattes

Une terrible œuvre d’art que le talentueux toutou n’a d’ailleurs pas manqué de signer de sa patte… directement sur le lit de ses maîtres.

husky bêtise peinture pattes

Une petite surprise qui n’aurait peut-être pas eu lieu si les propriétaires de ce peintre d’un soir n’avaient pas laissé seul leur Husky, chien réputé pour avoir besoin d’exercice !

Par Deborah Koslowski

Crédits photo : Imgur – mydicknmybutt

http://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: la schizophrénie


Être schizophrène n’a pas toujours été reconnu dans l’histoire de l’homme. Le pire moment pour être un schizophrène n’était pas dans l’Antiquité, mais plutôt au Moyen-Âge ! Juste à penser à la chasse aux sorcières, ces personnes étaient plus souvent qu’autrement accusé de faire un pacte avec le démon. Heureusement, au fil des siècles, cette maladie mentale est mieux comprise et des traitements ont été conçus pour aider ces personnes à mener une vie « normale »
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Il était une fois la maladie: la schizophrénie

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

La schizophrénie à travers les âges

Dans un premier temps, effectuons ce survol rapide de la perception de la maladie mentale dans la médecine occidentale :

L’Antiquité

Vème siècle av. J.-C.

Pythagore : Il est le premier à affirmer que le cerveau est le siège de l’intelligence et des maladies mentales.

Platon : Il enseigne que le principe vital est l’âme. Il illustre le conflit existant entre la raison, l’ordonné, le rationnel, et les appétits inférieurs désordonnés.

IVème siècle av. J.-C.

Aristote : Il décrit la notion de conscience qui est composée selon lui de trois piliers : sensation, conation (effort qui permet la naissance de la volonté) et l’affectivité.

Ier siècle av. J.-C.

Cicéron : Selon lui, l’homme est le seul responsable de son comportement, qu’il soit normal ou non.

1er siècle

Soranus : Il affirme pouvoir guérir les malades mentaux en parlant avec eux de sujets qui les intéressent ou dont ils ont peur.

Le Moyen Âge

IVème siècle

Saint-Augustin : Il est le premier à parler du pouvoir de l’introspection. Il écrit que l’homme doit se livrer à un examen rigoureux de lui-même, mais aussi bénéficier de l’aide spirituelle de Dieu.

XIIIème siècle

Saint Thomas d’Aquin : Comme Aristote, il croit que le cerveau est le siège des maladies mentales mais croit que le diable peut arrêter complètement la raison en troublant l’imagination et l’appétit sensible, comme cela se voit chez les possédés.

XIIIème siècle

La chasse aux sorcières. Transes, expériences oniriques, hallucinations, hystéries et psychoses délirantes sont le lot de ces «êtres faibles», fort probablement plus des malades mentaux que des possédés du démon. Mais comme il était admis que seul Dieu ou le diable avaient la possibilité de connaître l’avenir, gare à ces «sorcières et sorciers» qui se permettaient de prédire l’avenir. Le leur s’arrêtait souvent bien brusquement sur le bûcher.

La Renaissance

XVème siècle

L’expérience humaine redevient à la mode. L’étude des classiques, bannie au Moyen Âge, permet de commencer à dissocier maladie mentale et démons.

XVème siècle

Paracelse : Cet illustre alchimiste et penseur prend position contre les chasseurs et les brûleurs de sorcières.

L’ère moderne

XVIème siècle

Félix Platter : Ce médecin débute une classification des maladies mentales. Selon ce docteur, la plupart de celles-ci sont dues à des lésions du cerveau, sauf les fantasmes sexuels, qui seraient dus à l’œuvre de Satan. On ne peut pas se libérer de tous les démons si rapidement…

Jean Weir : À l’exemple de Paracelse, il condamne les bûchers et les chasseurs de sorcières. Il y consacre un livre, De praestigiis daemonarium (De l’imposture du démon) qui lui vaudra le sobriquet de «weirus heraticus». Dans son livre, il affirme que les sorcières devraient être soignées par des médecins plutôt que brûlées par des ecclésiastiques.

XVIIème siècle

Le roi Louis XIV : Il ouvre l’Hôpital général de Paris en 1656. Y sont amenés tous les pauvres de Paris (environ 5 000 personnes, les autres 35 000 ayant fui hors des murs pour ne pas y être conduits) et les malades mentaux dans le but de les éduquer et les remettre au travail. L’hôpital devenait un outil du roi pour contrôler les mendiants, les malades mentaux et les handicapés.

XIXème siècle

Philippe Pinel : Ce psychiatre définit la maladie mentale comme une atteinte physiologique provoquée par des émotions. Il décide de l’abolition de l’usage des chaînes pour retenir les malades mentaux et exige des traitements plus humains envers ces malades. Il publie en 1801 le Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale, dans lequel il classe toutes les maladies mentales en quatre genres : la mélancolie, la manie, la démence et l’idiotisme.

Bénédict Augustin Morel : Il a été l’un des premiers psychiatres à parler de démence précoce et à établir un classement des maladies mentales basé sur les causes et non sur les symptômes. Il publie un premier traité en 1852 : Traité des maladies mentales en deux volumes.

Emil Kraepelin : Il est considéré comme l’un des pères de la psychiatrie. Il publie en 1883 le Compendium der Psychiatrie et effectue une classification originale des troubles psychiatriques selon deux types qu’il nomme la maniaco-dépression et la démence précoce (dichotomie de Kraepelin).

XXème siècle

Sigmund Freud : La folie est un comportement dicté par les forces refoulées de l’inconscient, selon Freud. C’est la naissance de la psychanalyse.

Eugen Bleuler : Il conteste le terme «démence précoce» de Kraepelin, et lui préfère un nouveau mot : schizophrénie, qui illustre mieux cette scission ou fragmentation de l’esprit. Il attribue la schizophrénie à une défaillance des mécanismes associatifs du cerveau. Carl Jung a fait partie de ses assistants et il eut l’occasion de souvent rencontrer Sigmund Freud et d’avoir de nombreux échanges avec celui-ci.

Schizophrénie : le cerveau, cet inconnu

Le terme schizophrénie n’est apparu dans la littérature médicale qu’au début du vingtième siècle. Mais la maladie est probablement aussi vieille que toutes les autres maladies mentales. Un survol rapide des grandes dates dans l’évolution de la connaissance sur les troubles mentaux nous révèle trois grandes étapes : l’hypothèse physiologique, l’hypothèse religieuse, et le retour à la conception physiologique. Nous en avons illustré précédemment les principaux jalons ainsi que les tenants des diverses théories. Le lecteur comprendra qu’il ne s’agit ici que d’un survol rapide, presqu’un clin d’œil, sur l’histoire de la maladie mentale.

Les médecins, penseurs et philosophes de l’Antiquité, tant grecque que romaine, semblaient reconnaître l’origine physiologique de la maladie mentale. En effet, tant Pythagore que Socrate, Platon et Cicéron, reconnaissent le cerveau comme étant le siège de l’intelligence humaine. Cicéron ajoutera même qu’il est inutile de blâmer les dieux pour les problèmes de santé mentale des humains :

«L’homme est le seul responsable de son comportement, qu’il soit normal ou morbide», écrivit-il.

Le Moyen Âge allait marquer une nouvelle ère. Aux questions soulevées par les guerres, les grandes épidémies, la pauvreté et toutes les misères qui pouvaient se présenter, une nouvelle réponse s’était imposée : la religion. Seule compte la foi. C’est ainsi que le psaume 53 reprend du gallon. «Le fou est celui qui dit en son cœur que Dieu n’existe pas». Les maladies mentales sont considérées surtout comme une punition faisant suite à un ou à des péchés graves ou à des désordres moraux commis par le patient même, un membre de sa proche famille, ou ses ancêtres. Et pour les traitements, l’exorciste est bien plus souvent appelé que le médecin…

Soulignons l’œuvre de saint Thomas d’Aquin, qui prône que la plus grande des sciences est la théologie, à laquelle toutes les autres sont subordonnées, y compris la médecine. L’apogée de cette époque se terminera par une gigantesque chasse aux sorcières.

L’arrivée de la Renaissance et des intellectuels qui lisent les textes antiques accorde de plus en plus de crédit aux théories promouvant l’origine physiologique, et non plus démoniaque, des troubles mentaux.

Du XVIème au XIXème, la maladie mentale fut de mieux en mieux comprise, mais les traitements demeuraient fort limités.

Le vingtième siècle

Bien sûr, l’arrivée des médicaments de première, de deuxième et de troisième génération ont pu améliorer grandement la vie des personnes souffrant de schizophrénie. Des recherches sont aussi fort prometteuses.

Ainsi, le docteur Alexander Niculescu et son équipe de l’Indiana University School of Medicine viennent de publier dans un article de la revue Molecular Psychiatry une cartographie génétique de la schizophrénie. Il s’agit peut-être ici d’un premier pas vers des médicaments plus performants et des thérapies mieux individualisées et fort prometteuses. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2011, vingt-quatre millions de personnes dans le monde seraient atteintes de cette maladie.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Fabriquer des vaccins contre la grippe avec des mauvaises herbes


On commence à découvrir de plus en plus les plantes qu’on appelle mauvaises herbes. Comme l’asclépiade aide à la survie du papillon monarque, les feuilles de pissenlit, et même les boutons de cette fleur qui se mangent bien en salade, d’autres mauvaises herbes qui font d’excellentes tisanes. Voilà, qu’on veut les utiliser pour le vaccin d’influenza. Une méthode plus rapide, efficace et moins couteux.
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Fabriquer des vaccins contre la grippe avec des mauvaises herbes

 

MAUVAISES HERBES

Radio-Canada/Découverte

Un texte de Dominique Forget

La société québécoise Medicago fabrique des vaccins et des médicaments à partir de plantes. Cette nouvelle biotechnologie pourrait rendre les vaccins contre la grippe plus efficaces.

Dans le quartier D’Estimauville, à Québec, on s’affaire à construire une serre de 9000 mètres carrés qui, dès 2019, abritera des milliers de plants d’une mauvaise herbe venue d’Australie, une cousine du tabac qu’on appelle Nicotiana benthamiana. À partir de ces plants, la biopharmaceutique compte produire de 40 à 50 millions de doses de vaccins contre l’influenza chaque année.

Medicago, qui exploite déjà une serre plus modeste à Québec et une autre en Caroline du Nord, est actuellement en phase II des essais cliniques de son vaccin cultivé dans les plantes. Elle souhaite obtenir le feu vert des autorités de la santé pour le commercialiser, avant l’ouverture de sa nouvelle usine.

Plus besoin d’oeufs

Les vaccins contre la grippe sont traditionnellement fabriqués dans les œufs de poule. Le procédé est fastidieux. Il faut d’abord isoler le virus qui circule dans la population, le mélanger avec un second virus afin de former un hybride, puis injecter cet hybride dans des œufs de poule fécondés.

Dans le blanc d’œuf, les virus se multiplient par millions. Il faut les extraire, puis les inactiver, avant de les injecter à la population. Au total, il faut compter de cinq à six mois de travail.

Tout ce dont l’équipe de Medicago a besoin, c’est la composition de l’hémagglutinine, une protéine qu’on retrouve à la surface du virus de l’influenza et dont la forme varie d’une souche virale à l’autre. Grâce à cette information, l’équipe synthétise dans ses laboratoires un gène capable de fabriquer l’hémagglutinine en question.

Ce gène est inséré dans les feuilles de Nicotiana benthamiana. La mauvaise herbe se met aussitôt à fabriquer d’innombrables copies d’hémagglutinines, qui se regroupent dans les feuilles de la plante pour former des capsules qui ressemblent à s’y méprendre au virus de la grippe. Ces particules sont isolées, puis purifiées. C’est grâce à elles qu’on fabrique le vaccin.

Nicotiana benthamiana

Un OGM?

Le gène de l’hémagglutinine ne s’intègre pas de façon permanente dans le génome de Nicotiana benthamiana et il n’est pas transmis dans ses graines. Il ne s’agit donc pas d’un organisme génétiquement modifié au sens strict.

10 millions de vaccins en 19 jours

En 2011, Medicago a répondu à une demande du gouvernement américain pour tester la capacité de la moléculture à répondre rapidement à la demande de vaccins contre une grippe pandémique. La commande : produire à toute vitesse 10 millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1. Medicago a relevé le défi, en seulement 19 jours.

Cette rapidité pourrait non seulement réduire les coûts de production des vaccins, mais aussi rendre ces derniers plus efficaces. En effet, chaque année, l’Organisation mondiale de la santé doit identifier dès le mois de février les souches de la grippe qui risquent de circuler dans l’hémisphère nord à l’hiver suivant. Elle donne ainsi aux fabricants tout le temps nécessaire pour produire un vaccin dans les œufs.

Or, certaines années, les souches qui infectent la population ne sont pas celles qu’on avait prévues. Le vaccin s’avère alors inefficace, comme ce fut le cas en 2014. En produisant un vaccin plus rapidement, on pourrait retarder le choix des souches, et augmenter les chances de taper dans le mille.

La biotechnologie de Medicago ne servira pas qu’à produire des vaccins contre l’influenza. Les feuilles de Nicotiana benthamiana peuvent produire toute une variété de molécules thérapeutiques. Medicago est déjà engagée dans la production d’anticorps contre deux souches du virus Ebola, à la demande des gouvernements américain et canadien.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un canular pousse les employés d’un Burger King à briser les vitres du restaurant


C’est vraiment plate comme blague ! Il y a des gens qui n’ont pas grand chose dans leur cervelle pour s’amuser à faire de tels canulars
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Un canular pousse les employés d’un Burger King à briser les vitres du restaurant

 

Les employés du Burger King de Coon Rapids ont été poussés à briser les vitres de leur restaurant samedi par appel téléphonique malveillant. (Photo d'illustration)

Les employés du Burger King de Coon Rapids ont été poussés à briser les vitres de leur restaurant samedi par appel téléphonique malveillant. (Photo d’illustration)

L’imagination de certains auteurs de canulars est sans limite. Les employés d’un Burger King de Coon Rapids, dans le Minnesota, ont fait les frais samedi d’une supercherie particulièrement retorse. Voici son canevas : un homme se présentant comme un sapeur-pompier appelle un responsable du fast-food, et lui explique qu’une fuite de gaz menace de faire exploser le bâtiment. Pour éviter la catastrophe, ajoute-t-il, il faut briser de toute urgence toutes les vitres du restaurant.

« J’étais un peu effrayé »

Paniqué, le manager ordonne à son staff de se relever les manches pour faire baisser la pression au plus vite.

« Il pensait vraiment que le bâtiment allait exploser », relate le sergent Rick Boone, interrogé par le Star Tribune.

Un à un, les employés du Burger King font le tour du restaurant, en fracassant consciencieusement toute les vitrines du rez-de-chaussée.

« J’étais un peu effrayé. Mes collègues cassaient les vitrines, alors j’ai suivi », se remémore l’un d’entre eux au micro de CBS. Une scène à peine croyable, filmée par des passants et dont les images ont été postées sur YouTube.

 

Un canular qui se répète aux Etats-Unis

L’un des employés a été légèrement blessé par des éclats de verre. Le sergent Rick Boone a précisé que le montant du préjudice subi par l’enseigne de restauration rapide n’avait pas encore été établi.

En cas de fuite de gaz, a-t-il rappelé, « nous ne [demandons] jamais à des habitants ou des commerçants d’agir eux-mêmes ».

L’identité de l’auteur du canular n’a pas encore été découverte.

Ce n’est pas la première fois que la chaîne de restauration est victime de ce type de canular aux Etats-Unis, explique le Guardian. La veille, c’est dans l’Oklahoma qu’un Burger King a reçu un même appel malveillant. En février, le gérant d’un restaurant de Californie est allé jusqu’à percuter les vitres de son établissement avec sa voiture.

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Punaises de lit : l’enfer à domicile


J’ai cru une fois d’être infesté de punaise de lit, mais j’avais beau regarder, je ne voyais rien, pourtant j’avais des éruptions sur certains endroits du corps, en fait, c’était une allergie de la salive d’un de mes chats, quand il était sur moi. Malgré tout, c’est quelque chose qui peut arriver à n’importe qui et c’est la galère pour s’en débarrasser
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Punaises de lit : l’enfer à domicile

 

Par Sylvie Riou-Milliot

Si vous n’avez jamais eu affaire aux punaises de lit, réjouissez-vous… mais surtout continuez la lecture de cet article ! Car, si un jour ces petits vampires nocturnes venaient à élire domicile dans votre sommier, vous saurez éviter que la situation ne tourne vite au cauchemar. Partout à l’aise, dans les hôtels de luxe comme dans les logementsmodestes, les punaises de lit n’usurpent pas, en effet, leur redoutable réputation. Résistantes à la plupart des insecticides, elles provoquent de multiples piqûres qui peuvent être très gênantes chez certaines personnes. Même si ces piqûres ne transmettent heureusement aucun parasite, virus ou bactérie, elles entraînent cependant des conséquences psychologiques souvent très lourdes chez les personnes atteintes tant la vie quotidienne se trouve soudain altérée.

Dotées d’une sexualité frénétique qui les perdra peut-être un jour, les punaises de lit – à ne pas confondre avec les puces de parquet, autre fléau – avaient quasiment disparu de notre environnement depuis les années 1950 en raison d’utilisation massive de DDT, un insecticide aujourd’hui interdit. Mais depuis plusieurs années, au gré de l’intensification des voyages, les voici de retour. Et c’est même l’invasion, aucune métropole n’y échappant. En Amérique du Nord, un site (www.bedbugregistry.com) recense ainsi les avis d’infestations et cartographie certaines métropoles (New York, Chicago, Montréal…). Rien de tel en France où le sujet demeure tabou, surtout dans le secteur de l’hôtellerie. Pis ! aucun chiffre officiel n’est disponible. Ainsi, à Paris, le Service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash) ne communique pas. Mais ses interventions hebdomadaires seraient passées de 1 en 2012 à plus de 50 aujourd’hui !

(…)

Comment est-on infesté ?

Les punaises de lit, plutôt paresseuses, ne volent ni ne sautent sur leurs victimes. Elles sont adeptes du déplacement passif et se glissent dans les valises, meubles, voire livres d’occasion. Elles peuvent aussi passer d’un appartement à l’autre par les fissures des murs, des planchers ou les conduits de ventilation. Contrairement à une idée reçue, leur présence n’est pas due à une mauvaise hygiène des lieux, les palaces pouvant être infestés de la même manière que les taudis.

Comment savoir qu’on est infesté ?

Ne supportant pas la lumière, les punaises se cachent le jour, ce qui rend leur découverte malaisée. Elles peuvent cependant se repérer à l’œil nu, ainsi que leurs déjections qui forment de petites taches noires sur le matelas, le sommier, les murs. Ou par les taches de sang sur les draps. Ce n’est qu’après plusieurs mois de présence que leurs piqûres nocturnes, disposées en ligne sur les bras, les jambes et le torse, se font quotidiennes et gênantes. Attention cependant : tous les dormeurs ne sont pas piqués, ni ne réagissent de la même manière. Certains sont très allergiques à la salive que la punaise injecte, d’autres pas du tout. De la simple rougeur aux boursouflures et à l’urticaire, tout est donc possible.

Où se cachent-elles ?

Ne sortant que la nuit pour se nourrir, elles se dissimulent à proximité des sources d’hémoglobine : lits et canapés. La journée, elles se terrent dans les ourlets des matelas, les lattes des sommiers, les pieds du lit, les plinthes des murs, les rideaux, les meubles, derrière le papier peint, les prises de courant… Difficiles à trouver, elles sont aussi résistantes car elles peuvent survivre plus d’un.an entre deux repas sanguins !

Existe-t-il un risque pour la santé ?

Sur le plan réglementaire, l’infestation par les punaises est considérée comme une nuisance et non comme un problème de santé publique. Certes, à ce jour, ces insectes ne semblent pas être des vecteurs de maladie, les atteintes étant avant tout dermatologiques et dues aux allergies ainsi qu’aux lésions de grattage. Mais l’usage excessif d’insecticide peut aussi être source d’intoxication. 111 cas ont été recensés aux États-Unis entre 2003 et 2010, aucun chiffre n’étant disponible pour la France. Ces piqûres nocturnes – et les nombreuses mesures contraignantes nécessaires pour s’en débarrasser – sont surtout sources de troubles psychologiques variés très envahissants, allant de la simple nervosité à une anxiété massive avec des perturbations du sommeil, le tout pouvant conduire au « burn-out ».

Que faire en cas d’infestation avérée ?

Réagir vite, car plus la détection est précoce, plus la lutte sera efficace… même si celle-ci n’est jamais simple. Il n’existe en effet aucune méthode universelle pour s’en débarrasser, et aucune des pratiques proposées n’est encadrée. Plusieurs étapes à suivre avec un seul mot d’ordre : rigueur et organisation quasi militaire, seule garantie d’efficacité. Un point d’ailleurs préoccupant pour les personnes âgées, isolées ou handicapées qui ne peuvent parvenir à s’en débarrasser sans aide. Avant de recourir à un quelconque insecticide, il faut en effet ranger, pour limiter au maximum les cachettes, puis privilégier l’aspirateur, en pensant à bien jeter les sacs après utilisation car aspirer ne tue pas les punaises.

La lutte thermique est également indispensable : avec la machine à laver (à 60 °C) et le congélateur dans lequel il faut faire transiter tout le linge et les objets pendant 72 heures à -20 °C pour 100 % de mortalité après les avoir stockés dans des sacs-poubelles. Ce qui nécessite parfois la location d’un gros congélateur. Celle d’un appareil de nettoyage vapeur permet de traiter les murs et les moquettes. Autant de mesures très contraignantes qu’il faut répéter quotidiennement pour certaines d’entre elles.

Faut-il utiliser des insecticides ?

Jamais en première intention ! D’autant que le recours aux pesticides (pyréthrinoïdes) n’est pas toujours efficace, les résistances étant fréquentes et en augmentation. Mieux vaut faire appel à des professionnels qui facturent leurs interventions plusieurs centaines d’euros… à condition de s’y retrouver dans la jungle des prestations proposées. Selon ce que nous avons pu constater lors de notre enquête, certains pratiquent la fumigation sans déplacer les meubles, d’autres repassent à 8 jours d’intervalle quand un délai minimal de 15 jours est nécessaire entre deux traitements pour éliminer les œufs… Une chose est sûre : les traitements durent des mois. Une étude parue dans la revue Nature en février donne cependant un peu d’espoir : le décryptage du génome de la punaise ouvrira peut-être la voie au développement de nouveaux moyens de lutte.

Faut-il suivre les conseils donnés sur Internet ?

On y trouve, comme souvent, le meilleur et le pire. Exemple avec la terre de diatomée, produit naturel très en vogue, constituée d’algues microscopiques fossilisées, recommandée sur certains sites pour son action mécanique : ses particules agissent comme des rasoirs sur les insectes.

Mais, prudence, car « sa volatilité la rend facilement inhalable et des conséquences pulmonaires sont à craindre », note le Dr Izri.

5 CONSEILS

1. Examiner avec soin les meubles, livres et autres objets d’occasion avant de les introduire à son domicile. Ne pas jeter d’objets infestés sans les avoir emballés au préalable.

2. En voyage, bien inspecter sa literie. Ne jamais déposer sa valise sur un lit ou un canapé.

3. Ne pas se précipiter sur les insecticides, souvent peu efficaces. Préférer l’intervention d’un professionnel

4. Respecter au minimum 15 jours d’intervalle entre deux traitements chimiques.

5. Oser en parler autour de soi pour ne pas s’isoler et faire face à l’anxiété due à la situation.

http://www.sciencesetavenir.fr/

En Italie, un mystérieux squelette gît au fond d’une grotte


J’imagine que trouver un crâne dans cet état tout d’un coup, les premières impressions devaient être assez irrationnelles avant d’en conclure que c’était un homme du Néandertal
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En Italie, un mystérieux squelette gît au fond d’une grotte

 

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Des ossements d’un très ancien néandertalien gisaient dans une grotte proche de la ville italienne d’Altamura. © Soprintendenza Archeologia Della Puglia

En 1993, les membres d’un club de spéléologie ont fait une découverte étonnante dans l’une des nombreuses grottes à proximité d’Altamura, en Italie : un squelette partiellement recouvert de protubérances de calcite.

À l’époque, les spécialistes avaient conclu qu’il s’agissait d’un homme de Neandertal adulte, sans doute tombé dans la grotte et mort de faim. Des éclaboussures répétées d’eau chargée en minéraux auraient créé les amas de calcite, surnommés « pop-corn rupestre ». Une nouvelle étude a déterminé que cette couche de calcite avait commencé à se former il y a environ 130 000 ans, si bien que la victime a dû vivre – et mourir – plus tôt.

De l’ADN extrait de son épaule a confirmé l’identification originale :

 « C’est le plus vieux néandertalien dont on ait fait l’analyse génétique », précise David Caramelli de l’université de Florence.

À l’avenir, des recherches d’ADN plus poussées pourraient révéler comment ce cousin disparu des premiers hommes est apparenté aux autres de sa lignée et où il se situe sur l’arbre plus vaste de l’évolution.

Par A. R. Williams

http://www.nationalgeographic.fr/

Écrémé ou entier, le meilleur lait n’est peut-être pas celui auquel vous pensez


Est-ce que le lait écrémé est mieux que le lait entier pour ne pas prendre de poids ou même pour le diabète ? Il semble que le lait entier serait le meilleur choix, quoique la modération et une alimentation équilibré est toujours les meilleurs choix
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Écrémé ou entier, le meilleur lait n’est peut-être pas celui auquel vous pensez

 

Le lait entier ne serait pas si mauvais pour votre santé. 

Le lait entier ne serait pas si mauvais pour votre santé.

NUTRITION – Deux études américaines révèlent que boire du lait entier pourrait prévenir les risques de diabète et d’obésité.

 

Pendant des années, on nous l’a ressassé. Entre les différents types de lait de vache, c’est le demi-écrémé qu’il faut choisir. Moins riche en matières grasses, il est moins calorique et plus facile à digérer. En plus, il n’est pas plus avare en calcium.

Mais est-il vraiment plus bénéfique pour la santé que les autres ? Les premiers résultats de deux études américaines semblent démontrer que ce n’est pas forcément le cas. D’après les scientifiques américains, le lait entier aiderait à prévenir les risques de diabète et d’obésité. Et ça serait justement grâce aux matières grasses qu’il contient. Décryptage.

► Méthodologie : des analyses de sang

Pour arriver à ce constat, les chercheurs de l’Université de Tufts (Etats-Unis) ont dans un premier temps analysé les prises de sang de 3.333 adultes. A travers un questionnaire, les participants détaillaient ce qu’ils consommaient et notamment quel type de lait. Les chercheurs ont prêté une attention particulière aux biomarqueurs, des indicateurs des procédés biologiques, pour étudier l’incidence de la consommation de lait sur le diabète.

Une seconde étude menée par les chercheurs d’Harvard et de l’Institut Karolinska est venue compléter ces résultats. Sur les 18.438 participantes (qui avaient déjà participé à la première étude), 8.238 sont devenues obèses. Les résultats ont été publiés dans la revue Circulation et dans le Journal of Nutrition.

► Ce que l’étude a démontré : moins 46% de risque de diabète

Ces résultats sont intéressants à l’heure où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur la hausse du diabète à travers le monde. Près de 422 millions de personnes sont touchées par la maladie en 2014.

De manière générale, les produits à base de lait entier sont associés à un moindre risque de diabète et d’obésité. Moins 46 % de risque de développer un diabète de type 2, selon les chercheurs. Mieux, celles qui consomment des produits à base de lait entier sont moins susceptibles de prendre du poids (-8% de risque). Le problème est que les scientifiques ne peuvent pas en expliquer la raison. Ils suggèrent cependant que les bonnes graisses du lait favorisent la satiété.

► Ce qu’il faut en conclure : ne pas tirer de conclusion trop vite

Ces premiers constats doivent être complétés par des études complémentaires avant d’être considérés comme un conseil nutritionnel.

« Nos résultats suggèrent que les directives nationales (américaines) qui se concentrent essentiellement sur les produits laitiers faibles en matières grasses doivent être réexaminés », explique le Dr Dariush Mozaffarian, l’auteur principal de l’étude.

En matière de nutrition, les maîtres mots restent la diversité et la modération. Pour tirer profit des qualités nutritionnelles des aliments, pensez à varier votre alimentation. Egalement, préférez la cuisine maison à l’achat de plats déjà préparés. Enfin, écoutez votre estomac. Rien ne sert de se forcer à finir son assiette si l’on a plus faim. Pour ceux qui ne tolèrent pas le lait de vache, le lait de chèvre peut aussi être un très bon compromis.

http://www.metronews.fr/