10 chiens les plus expressifs au monde


La photographe Elke Vogelsang a du bien s’amuser en réunissant des photos de chien avec une expression qui les laissent songeurs
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10 chiens  les plus expressifs au monde

 

La photographe allemande Elke Vogelsang a décidé d’entreprendre une séance photos… avec des chiens. Et dans sa série de clichés intitulée Dogs Questioning the Photographer’s Sanity (Des chiens qui questionnent l’intelligence de la photographe), celle-ci semble avoir réussi à les capter au moment où ils semblaient la juger…

Elke Vogelsang est l’heureuse propriétaire de trois boules de poils et leur voue un amour inconditionnel. Sa passion ? C’est de photographier des gens… et des animaux ! Mais, quid de sa technique ? Lorsqu’il s’agit de faire réagir des chiens, elle utilise différents mots, sons, accessoires afin d’attirer leur attention. Ensuite, elle shoot. Et c’est après avoir regardé ses images, qu’elle a d’ailleurs repéré quelque chose :

«J’ai réalisé que certains clichés montrent les chiens surpris ou dérangés, a-t-elle dit au Huffington Post. J’ai donc décidé de faire une tournée de mes photos pour en faire une série.»

Cette dernière a donc fait poser les chiens devant la caméra afin de faire ressortir leurs réactions, toutes plus folles les unes que les autres :

1. « T’es sûre de ce que tu fais ? »

© Elke Vogelsang

2. « Je ne suis pas convaincu du résultat »

 

© Elke Vogelsang

3. « Tu me fais peur »

© Elke Vogelsang

4. « Pourquoi ils m’ont amené ici ? »

 

© Elke Vogelsang

5. « Euh… vraiment ? »

© Elke Vogelsang

6. « Mon plus beau regard de tombeur »

© Elke Vogelsang

7. « C’est à moi que tu parles ? »

© Elke Vogelsang

8. « Regarde mon plus beau sourire »

 

© Elke Vogelsang

9. « C’est mon meilleur profil, non ? »

© Elke Vogelsang

10. « Mais qu’est-ce qu’elle me veut ! »

© Elke Vogelsang

http://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► En Bretagne, certaines pierres résonnent


 

Frapper des pierres ensemble, on sait le bruit que cela fait. Mais en Bretagne, il y a des pierres qui raisonnent comme un bruit de métal
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En Bretagne, certaines pierres résonnent

 

« Les pierres sonnantes du petit bois. » En face du château du Guildo, sur la rive gauche de l’Arguenon sont « Les Pierres Sonnantes ». Ces roches d’amphibole frappées par un galet de même nature rendent un son argentin. L’amphibolite (silicate double de calcium et de magnésium) est une des pierres les plus dures de la nature. Sa densité est telle qu’elle peut rayer le verre. Les blocs comme suspendus sur d’autres blocs qu’ils touchent à peine, rendent un son cristallin. La légende dit que Gargantua de passage au Guildo se trouva subitement fort gêné. Pour soulager son estomac trop chargé, il vomit ces pierres sonnantes qu’il avait avalées par mégarde.

(Source : Texte visible sur place.)

http://trouver-en-bretagne.com/

L’Orchestre Métropolitain et La Maison du Violon font don d’un violon à Mark


Dans un acte absolument méprisable, on a pu voir que malgré tout, dans le malheur, il y a des gens qui ont du coeur
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L’Orchestre Métropolitain et La Maison du Violon font don d’un violon à Mark

 

Par Hadi Hassin

    À peine quelques heures après une mobilisation importante sur les réseaux sociaux pour retrouver un instrument pour Mark Landry, violoniste atypique d’Hochelaga-Maisonneuve, l’Orchestre Métropolitain et La Maison du violon ont annoncé sur Facebook qu’ils allaient faire don d’un nouveau violon à la vedette du métro de Montréal.

    Mardi matin, Facebook s’est carrément enflammé après que l’on ait appris que l’itinérant au talent incroyable se serait fait voler son instrument au cours de la nuit.

    «Mark, le violoniste de la station Joliette, s’est fait voler son violon cette nuit, a publié une internaute. Je publie cette photo à sa demande, dans l’espoir qu’un bon samaritain ait un violon à donner…»

    Le cliché qui accompagne le texte montre l’homme avec un écriteau sur lequel on peut lire «Violon voler svp aider Mark god bless you». Sous la publication de la jeune femme, colère et incompréhension.

    «Je m’adresse maintenant à toi, qui a pris le violon de Mark, écrit une certaine Sarah Labarre. Je ne sais pas si tu verras ce message. […] Je te trouve vraiment plate d’avoir fait ça. C’est plate, parce que tu as pris quelque chose de précieux à quelqu’un qui n’avait déjà pas grand-chose à son nom. Tu lui as pris son pain quotidien.»

    «C’est franchement dégueulasse», ponctue une autre internaute.

    L’appel est entendu

    L’Orchestre Métropolitain et La Maison du violon ont finalement partagé la bonne nouvelle sur Facebook, se disant «heureux d’offrir un nouveau violon à Mark, qui pourra ainsi continuer à embellir le quotidien des usagers du métro».

    Un geste qui a été vite souligné sur les réseaux sociaux.

    «Bravo pour votre geste, j’en ai les larmes aux yeux, a commenté Isabelle Clément. On aimerait une photo de lui avec son nouveau violon.»

    Le nouveau violon lui sera porté en début d’après-midi à la station Joliette, a-t-on indiqué sur Facebook, en invitant les gens à lui faire savoir la bonne nouvelle.

    Plus tôt cette année, Mark Landry a fait l’objet d’un documentaire musical – Un homme et son violon – réalisé par le cinéaste et compositeur Guy St-Pierre. En mars 2010, c’était dans une chronique de Patrick Lagacé qu’on le découvrait, où il était question d’une histoire qui rappelle celle d’aujourd’hui.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/


Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram


Comment peut-on se rendre si bas ! Utiliser des enfants comme bombe humaine. Ces enfants qui subissent une pression immense sont de malheureuse victime de Boko Haram. Puis ceux qui ont pu être extirpés des mains de ce fou, sont rejetés de leur propre peuple
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Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram

 

Les enfants, nouveaux kamikazes de Boko Haram

De quatre enfants utilisés dans des attaques kamikazes en 2014, on est passé à 44 l’année suivante.Photo Archives / AFP

Célia Lebur

 

LIBREVILLE, Gabon – De plus en plus d’enfants sont impliqués dans des attaques-suicides dans la région du lac Tchad, où le groupe islamiste nigérian Boko Haram, affaibli militairement, tente d’instaurer la terreur par tous les moyens, a rapporté mardi l’Unicef. 

De quatre enfants utilisés dans des attaques kamikazes en 2014, on est passé à 44 l’année suivante, selon le fonds des Nations unies pour l’enfance, au Nigeria, Cameroun, Tchad et Niger, où sévit le groupe qui rallié l’organisation de l’État islamique (EI).

Plus de 75 % étaient des filles, note l’Unicef dans un rapport «Beyond Chibok» («Au-delà de Chibok»), publié près de deux ans jour pour jour après l’enlèvement par Boko Haram de 276 écolières dans le nord-est du Nigeria, un rapt qui avait créé une vague d’indignation à travers le monde.

Ce rapport pointe la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’enlèvements, d’abus sexuels et de mariages forcés, devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram, utilisés comme bombes humaines ou pour transporter des explosifs.

«Soyons clairs: ces enfants sont les victimes, et non pas les auteurs», affirme Manuel Fontaine, directeur régional de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et centrale. 

«Tromper les enfants et les forcer à commettre des actes mortels a été l’un des aspects les plus horribles de la violence au Nigeria et dans les pays voisins», ajoute-t-il.

Le groupe islamiste a subi d’importants revers ces derniers mois face aux offensives des armées de la région qui l’ont chassé de la quasi-totalité des localités dont il s’était emparé au Nigeria.

Depuis lors, il multiplie les attentats-suicides, qui demandent peu de moyens, pour terroriser la population.

Ces attaques, longtemps concentrées au Nigeria, se sont progressivement étendues aux pays voisins et notamment au Cameroun, qui a enregistré depuis deux ans le plus grand nombre d’attentats-suicides impliquant des enfants (21), suivi par le Nigeria (17) et le Tchad (2).

«VISAGE DE LA PURETÉ»

Souvent très jeunes – parfois à peine 8 ans – les profils des enfants «kamikazes» sont divers. 

Il y a ceux qui, comme les filles de Chibok, ont été enlevés. Durant les attaques de villages, dans le chaos et la fuite, il y a aussi ces innombrables enfants séparés de leurs parents qui se retrouvent livrés à eux-mêmes, en brousse ou dans des camps de déplacés. 

«Ce sont des proies faciles pour les recrutements, tant ils sont vulnérables», explique à l’AFP Laurent Duvillier, chargé de communication régionale pour l’Unicef, rappelant qu’environ 1,3 million d’enfants ont été déplacés par le conflit, alors qu’ils étaient 800 000 il y a encore un an.

Mosquées, marchés bondés, restaurants… Boko Haram «utilise une technique très vicieuse pour aller frapper au coeur de la communauté et faire le plus mal possible. Qui va se méfier d’un enfant? C’est le visage de la pureté», souligne Laurent Duvillier.

Qu’ils appuient eux-mêmes sur le détonateur ou qu’on les fasse exploser à distance, ces enfants «ne peuvent prendre de décision consciente: ils sont embrigadés ou agissent sous la pression». 

CLIMAT DE SUSPICION

Ce phénomène «crée une atmosphère de peur et de suspicion qui a des conséquences dévastatrices» pour les enfants, notamment ceux qui ont été libérés après avoir vécu en captivité au sein de groupes armés, désormais considérés comme une menace potentielle pour leurs communautés, selon l’Unicef.

Les enfants nés de mariages forcés, ou à la suite de violences sexuelles «se heurtent aussi à la stigmatisation et la discrimination» dans leurs villages et dans les camps de déplacés.

Khadidja, 17 ans, a passé près d’un an en captivité, mariée de force à un combattant de Boko Haram, dont elle a eu un garçon. Lorsqu’elle est arrivée dans un camp de déplacés après avoir enfin réussi à s’échapper, elle s’est heurtée à l’hostilité des autres femmes qui refusaient de partager l’eau de la pompe.

«Certaines femmes me battaient, elles me chassaient. Elles me disaient « Tu es une femme de Boko Haram, ne vient pas près de nous! »», raconte-t-elle.

Camerounaise, elle avait été enlevée alors qu’elle rendait visite à sa mère à Banki, au Nigeria.

«Cette méfiance à l’égard des enfants peut avoir des conséquences destructrices, estime Manuel Fontaine. Comment une communauté peut se reconstruire si elle rejette ses propres sœurs, filles et mères?». 

Boko Haram, dont l’insurrection a déjà fait environ 20 000 morts, a pour sa part affirmé le 1er avril dans une vidéo qu’il ne déposerait pas les armes.

http://fr.canoe.ca/

30 ans après leur séparation, une mère et son fils se retrouvent et veulent se marier


Je ne suis pas juge, mais cela me semble quand même inconcevable, si la mère n’avait pas été sa mère biologique, mais adoptive, même si c’est bizarre, la situation ne serait pas la même. Et avoir un enfant ?? Génétiquement, je pense que ce serait une très mauvaise chose pour l’enfant qui risque de naitre avec des lacunes. Je peux comprendre leur attirance jusqu’à un certain point, surtout après une si longue séparation, mais en temps que mère, je trouve ce comportement est très malsain
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30 ans après leur séparation, une mère et son fils se retrouvent et veulent se marier

 

La relation mère/fils et devenue une véritable relation de couple.

La relation mère/fils et devenue une véritable relation de couple.

Photo :AFP

ROYAUME-UNI – L’affaire, dérangeante, fait la une des tabloïds britanniques. Kim West avait donné son fils à sa naissance pour qu’il soit adopté. Trente ans plus tard, ils sont littéralement tombés amoureux l’un de l’autre.

 

Elle l’avait laissé aux services sociaux pour qu’il soit adopté. Trente ans plus tard, Kim West, 51 ans, et son fils Ben Ford, 32 ans, ont renoué les liens à la faveur d’un échange de courriers. Avant de pousser beaucoup plus loin leur relation, puisqu’ils vivent désormais en couple et veulent avoir un enfant ensemble.

« Comme si nous nous étions toujours connus »

Cette affaire troublante fait aujourd’hui la Une de tous les tabloïds britanniques. Tout commence il y a un peu plus de deux ans quand Ben, qui avait grandi aux Etats-Unis, a décidé d’entrer en contact avec sa mère biologique, qui résidait elle de l’autre côté de l’Atlantique. Ensemble, ils échangent des courriers, des e-mails puis des appels téléphoniques avant, quelques mois plus tard, que le fils ne décide de franchir le pas.

« Fin janvier 2014, quelqu’un toque à ma porte, et Ben était là », se souvient sa mère dans les colonnes de The New Day.

Leur rencontre se passe bien :

« C’est comme si nous nous étions toujours connus », raconte le fils aujourd’hui.

La relation fusionnelle devient même bientôt érotique, chacun nourrissant un désir profond de l’autre. Troublée par ces pensées, Kim, tente de les expliquer et découvre, au hasard de ses recherches sur Internet, l’existence d’un syndrome appelé « Attraction sexuelle génétique » (ASG), observé parfois entre personnes génétiquement proches séparées à la naissance. Une chambre d’hôtel et une bouteille de champagne plus tard, les deux échangent leur premier baiser.

Ils veulent se marier et avoir un enfant

Aujourd’hui, plus rien ne semble pouvoir les séparer, et le couple affirme qu’il ne s’agit pas d’un inceste mais bien d’une ASG .

« Je sais que beaucoup de gens pensent que nous sommes dégoûtants, que nous devrions contrôler nos pulsions. Mais quand vous êtes confronté à un amour brûlant au point que vous êtes prêt à tout abandonner, il faut vous battre pour lui. Cela n’arrive qu’une fois dans une vie, et Ben et moi n’avons pas l’intention d’y renoncer », se justifie Kim.

Au contraire, tous deux semblent vouloir franchir encore une étape dans leur romance, puisqu’ils assurent vouloir se marier. Avant, pourquoi pas, de concevoir un enfant ensemble.

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En Italie, les chiens ont leur place dans les chariots


Les seuls chiens qui sont autorisés dans n’importe quels magasins sont les chiens aidant au Québec. Généralement, ceux qui vont faire l’épicerie n’amènent pas leur chien, autre pays, autres moeurs.
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En Italie, les chiens ont leur place dans les chariots

 

PHOTOS - En Italie, les chiens ont leur place dans les chariots

Facebook/VareseNews

COMPAGNIE – Un supermarché italien s’est ajouté à la liste des magasins autorisant l’accès aux chiens de compagnie. Mais pour encadrer les fidèles compagnons, le gérant a imaginé une technique ingénieuse.

De la lessive, du lait, des œufs, du beurre et… un chien. Dans un supermarché de Luino dans le Nord italien, les chariots de courses des clients ne servent pas qu’à transporter les courses. Pour laisser les fidèles compagnons suivre leur maître pendant qu’ils font leurs emplettes, ce magasin a décidé de leur consacrer un espace en première classe.

L’idée est venue de Gianfranco Galantini, le gérant de ce supermarché de la chaîne Unes. Fatigué de voir les chiens attachés à l’entrée du bâtiment et réclamant leurs maîtres affairés, il a introduit une poignée de chariots destinés à transporter ces touffus camarades. Grâce à deux plaques de métal, le chien est tenu à l’écart des aliments choisis par son maître, et protégé sous ses pattes des barreaux tranchants, rapporte le journal local Varese News.

« Aucune difficulté »

« Les animaux se comportent très bien et sont très dociles », constate le gérant, lui-même propriétaire de plusieurs chiens. « Pour l’heure, il n’y qu’un chien qui a aboyé la première fois qu’il est entré dans le chariot. Il n’était pas habitué, il s’agissait de quelque chose de nouveau. Mais aujourd’hui, il n’y a plus aucune difficulté », poursuit-il.

La chaîne serait même en discussion pour étendre cette pratique dans ses autres magasins.

L’idée n’est pas tout à fait neuve en Italie, qui à l’inverse de la France où les animaux sont interdits, laisse aux autorités locales le droit de réglementer l’accès des animaux aux magasins alimentaires. En décembre dernier, la marque de grande distribution Conad et ses 334 magasins à travers la Botte avait déjà ouvert ses portes aux compagnons à quatre pattes de taille petite ou moyenne, selon l’association La Conscienza degli Animali.

Le supermarché de Luino est cependant l’un des rares à avoir aménagé un espace pour les chiens dans le chariot. Un espace qui est nettoyé par le personnel après chaque utilisation. Les clients peuvent ainsi compter sur un précieux coup de patte en faisant leurs emplettes, ou du moins bénéficier d’un peu de compagnie.

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Pourquoi certaines personnes sont-elles flippantes ? La science répond


Quels sont les critères pour qu’une personne soit étrange à nos yeux ? Il y a-t-il des professionnels ou des domaine de travail qui font éprouver un peu plus la peur que les autres ?
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Pourquoi certaines personnes sont-elles flippantes ? La science répond

 

Jack Nicholson dans le rôle d’un père de famille fou dans le film Shining (1980).Photo Hawk Films Peregrine

PSYCHO – Certains comportements, voire même certaines personnes vous donnent froid dans le dos. Des chercheurs américains se sont penchés sur le pourquoi de ce sentiment et révèlent les attitudes et les métiers qui inspirent de l’effroi. La question demeure : vous reconnaîtrez-vous ?

 

C’est plus fort que vous, certaines personnes vous font vraiment peur. Quand il s’agit du Joker dans Batman ou de Jack Nicholson dans Shining, il n’y a rien d’étonnant. Mais parfois, il suffit d’un quidam dans la rue ou d’un type louche au bureau pour vous faire tressaillir sans raison – ou presque.

Une équipe de chercheur du Knox College dans l’Illinois a creusé la question : pourquoi certaines personnes nous donnent la chair de poule ? Ils ont mené une enquête sur 1341 personnes de 54 nations différentes, publiée sur le site Science Direct en mars dernier sous le titre On the nature of creepiness.

Anthony Perkins dans le rôle de Norman Bates dans Psychose (1960).

Anthony Perkins dans le rôle de Norman Bates dans Psychose (1960).

Photo : Shamley Productions

Comment devenir flippant

Leur premier constat : pour plus de 95% des interrogés, les hommes sont plus flippants que les femmes (même selon les hommes eux-mêmes). Côté comportement, les chercheurs ont demandé aux participants d’évaluer le caractère terrifiant de 44 propositions, dont 15 ont été largement retenues comme facteurs d’effroi. Si vous souhaitez devenir la personne la plus inquiétante de votre entourage, voici donc les ingrédients :

⇒ Se tenir trop près de votre interlocuteur
⇒ Avoir des cheveux gras
⇒ Avoir un sourire étrange
⇒ Avoir des yeux globuleux
⇒ Avoir des doigts longs
⇒ Avoir des cheveux hirsutes
⇒ Avoir la peau vraiment pâle
⇒ Avoir des poches sous vos yeux
⇒ Être bizarrement habillé
⇒ Passer régulièrement votre langue sur vos lèvres
⇒ Porter des vêtements sales
⇒ Rire à des moments inattendus
⇒ Quitter la conversation en devenant grossier
⇒ Revenir sans cesse à un seul sujet de conversation

Les métiers qui vous font vraiment peur

Si vous échappez à ces attitudes peu engageantes (et que vous avez vraiment envie de devenir effrayant), tout n’est pas perdu ! Vous pouvez toujours changer de métier. Les chercheurs ont demandé aux volontaires de de noter sur une échelle de 1 à 5 le potentiel effrayant de certains métiers. Voici le résultat :

Clown (3.71) Taxidermiste (3.09), Gérant de sex  Shop (3.32), Directeur des pompes funèbres (3.22), Chauffeur de taxi (2.88), Chômeur (2.83), Membre du clergé (2.57), Consierge (2.51), Éboueur (2.25), Vigile (2.18), Écrivain (2.14), Acteur (2.13), Employé dans le bâtiment (2.09), Serveur (2.08), Conseiller financier (1.78), Docteur/Physicien (1.77), Professeur d’université (1.67), Fermier (1.65), Maitre/Maitresse d’école (1.57), Météorologue (1.53)

Source : Knox Collge

Enfin, les chercheurs ont interrogé les participants sur les passe-temps qu’ils trouvaient particulièrement effrayants. Les collectionneurs de poupées, d’insectes, de reptiles ou encore de parties de corps (comme les ongles par exemple) sont les plus craints. Suivent ensuite les « voyeurs » : ceux qui suivent, observent ou prennent des photos, notamment impliquant des enfants. Enfin la fascination pour la pornographie, les « activités sexuels exotiques » ou encore la taxidermie ont hérissé le poil des répondants.

Harry Anderson interprète un clown dans le film "Ça" (1990). 

Harry Anderson interprète un clown dans le film « Ça » (1990).

Photo : Warner Bros. Television

La crainte de l’imprévu

« Être effrayé est une réponse émotionnelle et adaptative à l’incertitude, en présence d’une menace qui nous empêche de rester vigilants pendant ces instants d’incertitude », explique Frank McAndrew qui a mené l’étude.

En clair : nous rangeons dans la catégorie « effrayant » tout ce qui nous menace ou plus largement nous expose à l’imprévu, loin des conventions sociales.

Glenn Close joue Cruella d'Enfer dans le film "Les 101 Dalmatiens" (1996).

Glenn Close joue Cruella d’Enfer dans le film « Les 101 Dalmatiens » (1996).

Photo : Walt Disney Pictures

Malgré les considérations de l’étude, Frank Farley, professeur de psychologie à l’université Temple de Pennsylvanie affirme pour la chaîne Today que l’étude mérite d’être élargie.

« Pour aller plus loin, il faudrait explorer le sentiment d’effroi à travers des critères ethniques, culturels, de diversité, de classes sociales, d’alphabétisation, de personnalité et d’autres différences de jugement », explique-t-il.

Pour l’heure, un homme pâle aux cheveux gras qui vous parle trop près de sa collection d’ongles de pied en passant sa langue sur ses lèvres est un portrait-robot plutôt convaincant.

http://www.metronews.fr/