Handicapé, ce chaton s’est trouvé lui-même son fauteuil roulant


Cassidy habite au Canada, elle abandonné probablement à cause de son handicap, mais elle a pu trouver un foyer. Pour se faciliter la vie, elle devrait avoir un petit charriot attaché vers en arrière pour remplacer ses pattes. Sauf qu’elle a décidé elle-même qu’elle sera son moyen de locomotion dans la maison
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 Handicapé, ce chaton s’est trouvé lui-même son fauteuil roulant

 

Le Saviez-Vous ►Pourquoi ne pouvons-nous pas sentir l’odeur de chez nous ?


Votre maison sent quelle odeur ? À moins de partir quelques heures, en rentrant, vous sentirez l’odeur que dégage votre demeure, du moins pour quelques instants
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Pourquoi ne pouvons-nous pas sentir l’odeur de chez nous ?

 

Notre odorat est programmé pour rester en alerte et nous signaler les odeurs dangereuses.

Chaque habitation a une odeur distincte. Même les maisons des personnes âgées ne sentent pas toutes les biscuits rassis et le renfermé Mais lorsqu’on vit entre ces murs, impossible de savoir à quoi cette odeur ressemble. Votre appartement sent-il le citron, le poisson pourri, la lessive ou la cannelle ? Mystère. Pour le savoir, il ne vous reste qu’à poser la question à la personne la plus honnête de votre entourage, en croisant les doigts pour qu’elle vous dise la vérité.

En cause, expliquent les spécialistes, notre adaptation olfactive. L’espace de quelques secondes, nous nous adaptons aux nouvelles odeurs qui nous entourent. C’est pour cette raison que nous n’arrivons pas à sentir notre propre haleine, l’odeur de notre peau ou même notre parfum au bout de quelques minutes.

Un filtre anti-dangers

Ce mécanisme permet à notre cerveau de rester en alerte pour nous signaler toute nouvelle odeur dangereuse et de sursauter lorsque nous sentons une odeur de brûlé. Tout changement de l’odeur de notre entourage passe par la muqueuse de notre nez. Les molécules des odeurs s’y déposent et les récepteurs indiquent au cerveau s’il doit s’inquiéter ou pas.

Si vous êtes vraiment curieux et voulez connaître à tout prix l’odeur de votre intérieur, passez simplement quelques heures à l’extérieur. En rentrant, concentrez-vous sur la première odeur que vous percevez. C’est la même que vos invités sentent en arrivant. Une autre technique, conseillée par le site Mental Floss, consiste à courir ou sautiller pendant quelques minutes chez soi. L’accélération du flux sanguin peut brièvement améliorer l’odorat.

http://www.santemagazine.fr/

Le geste touchant d’une fillette de trois ans envers son éboueur préféré


Cela me fait penser à ma petite fille quand le mardi, les éboueurs viennent dans la cour pour ramasser la benne à ordures. Elle les saluts de la main et me dit, il faut dit bonjour aux hommes qui travaillent même ceux qui ramassent les poubelles. Bref, cette histoire donne une leçon que petit rien peut changer la journée d’une personne
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Le geste touchant d’une fillette de trois ans envers son éboueur préféré

 

La petite Brooklyn a voulu faire de son anniversaire une journée vraiment spéciale.

La petite Brooklyn a voulu faire de son anniversaire une journée vraiment spéciale..

Photo : Capture écran Inside edition

Elle a voulu partager ce jour exceptionnel avec lui. Il y a environ deux semaines, la petite Brooklyn Andracke fêtait ses trois ans. Ce jour-là, c’est un jeudi. Le jour où son éboueur préféré, Delvar Dopson, vient ramasser les ordures de sa maison située à Bloomington, dans l’État américain de l’Illinois. Comme chaque semaine, ce dernier klaxonne devant sa pelouse pour dire bonjour à cette fillette qui l’attend toute excitée. Mais Brooklyn a envie de lui témoigner elle aussi son amitié. Elle décide alors de lui donner une part de son gâteau d’anniversaire, afin que Delvar Dopson puisse partager ce jour unique avec elle.

Traci Andracke, sa mère, confie dans un message envoyé à la ville :

« Delvar Dopson était sans voix face à ma fille. Je lui ai expliqué qu’il faisait de nos jeudis une journée spéciale avec ses gestes de sympathie et ses coups de klaxons. Il est ensuite reparti très heureux et nous sommes allées à la garderie. »

Mais après sa rencontre avec son héros du jeudi, l’adorable petite fille est très silencieuse dans la voiture. Quand Traci lui demande d’expliquer son silence, Brooklyn répond :

« Maman, je suis si heureuse. »

« Cette histoire a touché le quartier jusqu’aux larmes »

La ville a ensuite raconté cette histoire sur sa page Facebook, avec un long commentaire de l’éboueur. Le jeudi suivant, Delvar Dopson de retour pour sa tournée hebdomadaire, vient cette fois ramasser les poubelles mais aussi offrir un cadeau à Brooklyn : des jouets de son dessin animé préféré, la Reine des Neiges. Ravie par ce geste auquel elle ne s’attendait pas, la petite fille s’est empressée de lui réaliser une pancarte de remerciements, que l’éboueur a depuis affiché dans son camion.

Traci a confié au site The Pantagraph « avoir été époustouflée par les attentions que sa fille et Delvar ont eues l’un pour l’autre ».

Et d’ajouter : « Cette histoire a touché le quartier jusqu’aux larmes. Tout le monde a pu découvrir notre histoire si réconfortante entre un éboueur et une petite fille de 3 ans », a conclu Traci.

L’histoire de Brooklyn est depuis devenue virale sur les réseaux sociaux américains.

http://www.metronews.fr/

Le syndrome de Noé, ou la maladie mentale des «collectionneurs d’animaux»


Cette maladie mentale me fait penser aux amasseurs compulsifs. Ici ce sont des animaux que ces gens amassent et se retrouvent à un moment donné débordés par l’ampleur de la tâche
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Le syndrome de Noé, ou la maladie mentale des «collectionneurs d’animaux»

Après avoir sorti les animaux de la misère, ces individus atteints de troubles mentaux compulsifs les accumulent au point de ne plus pouvoir les assumer. Découverts dans la souffrance, la faim et non traités, de nombreux animaux doivent être euthanasiés à chaque intervention.

C’est un cas récurrent qu’a découvert la société vosgienne de protection des animaux (SVPA) la semaine dernière. Les bénévoles ont retrouvé 113 chats dans l’appartement d’un couple, expulsés de leur domicile pour des loyers impayés. Les animaux, qui vivaient dans des conditions très précaires, ont pour la moitié dû être euthanasiés après avoir été capturés. Ces cas, les associations de protection animale en dénombrent de nombreux chaque année et seraient dû à ce que l’on appelle «le syndrome de Noé». Tiré du terme anglais «animal hoarding», il sert à désigner un besoin compulsif d’obtenir et de contrôler des animaux, associé à un déni de leur souffrance, sans avoir les moyens de les maintenir dans des conditions décentes. Répertorié comme maladie mentale, il touche à 76% les femmes, dont 46% d’entre elles seraient âgées de plus de 60 ans, vivraient seules et connaîtraient des difficultés économiques, selon le siteWamiz.

La SPA de Besançon (Bourgogne-Franche-Comté) a été maintes fois confrontée à des cas de «animal hoarding». Le dernier remonte à l’été 2013. La directrice du centre, Françoise Dodane, a rencontré plusieurs individus victimes du syndrome de Noé. Une caractéristique est similaire pour la totalité des cas rencontrés:

«Les gens sont dans le déni, raconte-t-elle. Ils ne se rendent pas compte de la situation et affirment que leurs animaux vivent dans de bonnes conditions.»

En février, la SPA a été appelée afin de secourir 27 chats enfermés dans deux caisses débordantes d’urine et d’excréments. La personne en charge louait l’appartement mais ne résidait pas à l’intérieur. Dix-huit chats ont été euthanasiés à cause de maladies incurables.

«Les chiens sont peu concernés car les cas sont détectés plus vite», explique Françoise Dodane.

Le paradoxe d’une bonne intention qui tourne au drame

Le journal l’Est Républicain a rencontré la propriétaire des 27 félins après leur découverte dans un état déplorable. Elle affirme alors être très choquée par la saisie des chats.

«Je les soignais, avait-elle affirmé au journal. Je payais une femme de ménage pour qu’elle passe nettoyer l’appartement 1h30 tous les matins. Je venais le soir pour les nourrir.»

Ce sont bien souvent les familles qui préviennent le centre, ou les voisins qui se rendent compte que quelque chose ne va pas.

«Ça part d’une bonne intention, poursuit Françoise Dodane. Ils expriment le souhait de vouloir sauver des animaux de la misère et finissent par les accumuler. De plus, leur image de «famille d’accueil» pousse les gens à parfois venir leur déposer des animaux en détresse.»

Il est difficile pour les associations de protection animale de prévenir les cas de «animal hoarding».

«La loi interdit les vétérinaires de pénétrer chez les gens, explique la directrice. Il est donc impossible d’estimer précisément le nombre d’animaux possédés. La SPA a néanmoins plus de facilités et demande à rentrer afin de faire un point sur la situation.»

Les foyers sont ensuite surveillés tous les quatre mois en moyenne car, «quand ils sont sous surveillance, ils gardent les choses en mains». Lorsque le cas détecté est imposant avec de nombreux animaux à sauver, l’association de Besançon fait appel à la fondation Brigitte Bardot et à 30 millions d’amis qui ont plus de moyens, car parfois, «l’ampleur du problème dépasse nos moyens».

http://www.lefigaro.fr/

L’effrayant robot d’exploration sous-marine en forme de serpent


C’est le genre de robot qui peut être utile, cependant le voir se faufiler comme un serpent dans l’eau, cela donne une drôle d’impression surtout qu’en plus, il sera utilisé pour les pétroliers, les mêmes qui font bien des dégâts à la faune marine
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L’effrayant robot d’exploration sous-marine en forme de serpent

 

 

Repéré par Léo Roynette

Cette machine, qui servira à l’inspection des sites pétroliers sous-marins, fait froid dans le dos.

Si les robots sont encore loin de prendre le pouvoir sur les humains, leur ressemblance de plus en plus frappante avec l’homme a créé un sentiment de méfiance envers ces humanoïdes faits d’acier et de plastique. Alors imaginez si la machine prend forme de certains de nos pires cauchemars.

En partenariat avec l’université de science et de technologie de Norvège (NTNU), l’entreprise publique norvégienne Kongsberg a dévoilé le 18 avril son nouveau prototype de robot serpentiforme, dont l’utilisation sous-marine sera de surveiller les installations de forage pétrolier de son partenaire Statoil et potentiellement de mener des activités de maintenance. On n’espère pas le croiser durant une session de plongée…

Pour Elisabeth Birkeland Kvalheim, directrice de la technologie de Statoil, l’intérêt de ce robot est tout d’abord financier:

«C’est un bon exemple de la façon dont la technologie et l’innovation contribuent à la réduction des coûts. Au lieu de recourir à de grands bateaux pour des tâches mineures, nous introduisons un robot flexible qui servira de gardien du fond marin.»

L’ironie de l’histoire

Des tâches mineures, mais pas moins délicates. Grâce à sa forme de serpent, il sera capable de se faufiler dans des recoins difficiles d’accès. Ce robot-serpent, auquel on peut rajouter des propulseurs, s’occupera de l’inspection visuelle des installations, de leur nettoyage et même du réajustement des valves. 

Ce n’est pas la première fois que la technologie s’inspire de la nature, comme en énumèreles exemples L’Obs. Simplement, on notera l’ironie d’utiliser un robot en forme d’animal quand on sait les conséquences néfastes que peuvent avoir les forages pétroliers pour l’écosystème sous-marin.

http://www.slate.fr/

Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade


Avec la belle saison, les plantes sont de plus en plus présentes. Certaines parmi eux sont toxiques voir mortelles. Que ce soit au toucher ou par ingestions, il faut se méfier de ses plantes. Cependant, malgré leur dangerosité, quelqu’une sont utiles en médecine
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Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade

 

Brûlures, tremblements, convulsions, empoisonnement… Certaines plantes qui poussent au Québec représentent un véritable danger pour notre santé et peuvent même causer la mort. En voici cinq qui se retrouvent sur la liste des plus dangereuses pour l’humain.

1-Cicutaire maculée (Cicuta maculata)

Cette plante indigène est considérée comme la plante la plus toxique en Amérique du Nord. Elle pousse dans les sols humides et les marais de la plupart des régions du Canada. Endémique de l’estuaire du Saint-Laurent, on la retrouve de Grondines à Beaupré sur la rive nord et de Lotbinière à Saint-Jean-Port-Joli sur la rive sud. Elle fait partie de la famille des ombellifères. Les feuilles, les jeunes pousses et les racines contiennent de la cicutoxine, un alcool très toxique. La consommation d’une petite partie de la racine est suffisante pour tuer un adulte.

L’apparition des symptômes est souvent si soudaine et si violente que les traitements n’ont pas toujours l’effet escompté. Dans tous les cas d’empoisonnement, les symptômes se ressemblent: salivation, spasmes musculaires, convulsions violentes, coma et mort par asphyxie. La mort peut survenir entre moins de 15 minutes et deux ou trois heures après l’administration d’une dose suffisante. L’ingestion de 2,5 g de racine suffit pour tuer un adulte. Les animaux de ferme s’empoisonnent en mangeant le feuillage.

2-If du Canada (Taxus canadensis)

L’If du Canada est un arbuste indigène que l’on trouve au Québec, en Ontario, dans les Maritimes, à Terre-Neuve ainsi que dans quelques régions au nord des États-Unis. Sa toxicité est due au paclitaxel présent dans l’écorce, les branches, les aiguilles et les graines, mais pas dans l’arille (fruit). Le poison agit très vite. Son effet se fait sentir au niveau du système nerveux : une période de tremblement se change en paralysie, hypotension, dépression cardiaque et arrêt respiratoire. Il faut provoquer le vomissement immédiatement après l’ingestion, car une fois que le poison a traversé l’estomac, il agit très rapidement, la mort survient aussitôt.

L’ingestion d’aiguilles en infusion suffit à causer la mort. La viande et le lait des animaux intoxiqués constituent également un risque d’empoisonnement. Un arbuste pourtant qui sauve des vies : le paclitaxel est une molécule utilisée en chimiothérapie contre les cancers du sein et des ovaires. Cette molécule fait partie de la grande famille des taxanes, des substances anticancéreuses naturelles.

3-La Pomme épineuse ou datura stramoine (Datura stramonium)

D’origine incertaine, du Mexique pour certains auteurs, elle s’est naturalisée un peu partout dans le monde. Elle pousse à l’état sauvage sur les terrains en friche, dans les champs cultivés et les terres incultes. C’est une plante nitrophile, qui préfère les sols frais, limoneux et argilo-siliceux. Elle est considérée comme une mauvaise herbe qui peut être localement très envahissante. Elle concurrence les cultures estivales notamment le maïs et le soja ainsi que les cultures maraichères. Elle fait partie de la famille des solanacées. Elle forme un buisson de 30 cm à 2 mètres de hauteur, à odeur fétide. Elle contient des alcaloïdes toxiques puissants, dérivés du tropane.

Le nom anglais de la plante, « Jimsonweed », vient d’un cas d’intoxication survenu à Jamestown, en Virginie: des soldats avaient souffert de délire et d’hallucinations après avoir mangé cette plante en salade. Toutes les parties de la plante sont toxiques, son ingestion entraine des hallucinations, de la tachycardie, une faiblesse musculaire, des amnésies et la mort. Attirées par les feuilles du Datura, les larves du doryphore meurent empoisonnées en y goûtant ce qui fait de cette plante une excellente compagne des pommes de terre ou des aubergines. La plante est aussi utilisée à titre médicinal dans le monde en tant que sédatif, mais aussi pour traiter l’asthme ou la toux.

4-La Ciguë maculée (Conium maculatum)

Cette espèce est présente dans de très nombreuses régions du monde et est acclimatée en Amérique du Nord. Elle pousse sur des sols secs à humides, dans des endroits frais, les haies et les friches, au bord des chemins et des cours d’eau. La ciguë maculée, proche parente du persil, est une plante extrêmement toxique de la famille des ombellifères.

Pour la petite histoire, cette espèce fournissait, en majeure partie du moins, le breuvage que les Athéniens faisaient prendre aux condamnés à mort. La mort de Socrate constitue l’empoisonnement le plus célèbre de la Grèce antique. Toutes les parties de la ciguë maculée contiennent des alcaloïdes toxiques, dont la conine. Ce sont toutefois les semences qui en contiennent la concentration la plus élevée.

De 12 minutes à 1 heure après l’ingestion, l’empoisonnement débute par des vertiges, des éblouissements, des maux de tête, de la nervosité, des tremblements, puis apparaissent l’incoordination des membres inférieurs et la dépression. Le cœur ralentit, coma et la mort par arrêt respiratoire.

5-La berce du Caucase (Heracleum caucasicum)

Au contact de la peau, la berce du Caucase engendre une brûlure virulente au premier et deuxième degré. Contrairement à l’herbe à puce, dont la réaction découle d’une réaction allergique, ce qui signifie qu’il faut un contact répété pour développer des dermatites, la sève de la berce du Caucase contient des composés toxiques. Lorsque cette substance entre en contact avec la peau et la lumière, il y a brûlure (photodermatite).

Après guérison des plaies, des taches peuvent persister pendant plusieurs mois, voire quelques années et demeurer photosensibles. Cette espèce a été répertoriée pour la première fois au Québec en 1990. C’est une plante exotique que l’on retrouve le long des berges et des routes, dans les fossés, mais également dans les prés et les terrains vagues. Cette mauvaise herbe devient très vite envahissante, car elle produit une très grande quantité de graines qui se dispersent.

C’est en la touchant que cette plante de la famille des ombellifères devient dangereuse. Sa sève, que l’on retrouve sur toutes les parties de la plante, contient des toxines, des furocoumarines.

La brûlure de la berge du Caucase peut être très intense.

En collaboration avec Joey Olivier, rédacteur à MétéoMédia.

http://www.meteomedia.com/

Les Chinois sont superstitieux, leurs noms d’entreprises le prouvent


Un pays comme la Chine, les chiffres ont une grande importance, car leur superstition est très forte, probablement plus forte que le chiffre 13 en Occident. C’est malheureux quand même, que cette croyance mène leur vie autant personnelle que professionnelle
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Les Chinois sont superstitieux, leurs noms d’entreprises le prouvent

 

Un investisseur assis devant un écran montrant le cours de la bourse à Fuyang. STR / AFP

Un investisseur assis devant un écran montrant le cours de la bourse à Fuyang. STR / AFP

Repéré par Vincent Manilève

Une étude s’est penchée sur la façon dont la numérologie influe les noms de sociétés financières dans le pays.

La culture chinoise accorde une importance toute particulière aux chiffres et à leur signification. Il y en a qui, comme pour le 13 en Occident, portent malheur (le 5 notamment), d’autres qui sont positifs (le 2 ou le 9) ou dont la signification a évolué selon les époques ou les régions de Chine.

Et si la vie quotidienne des Chinois se planifie en fonction des chiffres (on n’organisera pas de mariages les 3 de chaque mois, par exemple), le monde de l’entreprise n’est évidemment pas en reste, au point que même le nombre de traits nécessaire pour dessiner les sinogrammes formant le nom d’une société est analysé sous le prisme de la chance!

Plusieurs études réalisées dans les années 1990 et 2000 avaient déjà montré que chez un entrepreneur chinois, il existe quatre critères essentiels pour trouver un bon nom: il doit se limiter à deux syllabes (ou caractères), la seconde doit avoir un ton aigu, l’un des caractères doit être un nom commun et le tout doit évidemment (et ce n’est pas réductible à la Chine…) avoir une connotation positive. Pour l’entrepreneur chinois, il s’agit d’un moyen d’optimiser sa chance potentielle dans le monde des affaires.

Une équipe de chercheurs taïwanais a voulu tester cette hypothèse de la superstition à propos d’un autre critère, celui, donc, du nombre de traits apparaissant dans les caractères chinois formant le nom d’une entreprise. Leur étude, publiée dans le North American Journal of Economics and Finance, analyse les noms de 128 entreprises du secteur financier pour voir s’ils correspondent à des nombres dits «porte-bonheur».

«Note: “O” représente la chance, “H” dénote un état neutre et “X” implique de la malchance.»

Sur le schéma ci-dessus, le nombre de traits total nécessaire pour écrire le nom d’une entreprise en caractère chinois a des significations variables. Par exemple, 1, 11, 37 ou 57 traits sont jugés positifs. À l’inverse, 10, 64 ou 77 traits sont synonymes de malheur. Au total, un peu plus de 43% des nombres listés sont jugés «chanceux».

Or, en analysant les noms des entreprises de leur échantillon, les chercheurs se sont rendus compte que 87 d’entre elles, soit 68%, arboraient un nom dont le nombre de traits avait une connotation jugée positive. Les entrepreneurs chinois ont donc consciemment tendance à choisir un nom correspondant à un chiffre porte-bonheur.

En conclusion, les auteurs recommandent donc «que les chefs d’entreprise engagent des numérologues et des consultants en feng shui pour obtenir les conseils d’experts» au moment de créer leur société, afin de choisir un nom en accord avec les croyances culturelles partagées par la population.

Et ces conseils s’appliquent aussi aux managers travaillant dans des multinationales, qui «peuvent utiliser la stratégie du nombre de traits chanceux pour s’adapter à la psychologie des clients dans la zone économique chinoise».

Que l’on soit entrepreneur chinois ou étranger, provoquer la chance grâce à un nom finement trouvé peut-être un vrai coup de pouce pour conquérir un marché en pleine expansion.

http://www.slate.fr/