Le Saviez-Vous ► Oui, le jus de citron peut causer des brûlures au soleil


Il arrive parfois que certains messages qui deviennent viraux sur les réseaux sociaux soient vrais. C’est le ca que manier des citrons et des limes avant d’aller au soleil risquent de provoquer des brûlures qui peuvent être graves qu’on appelle des phytophotodermatites à cause d’une substance le psoralène. Il y a d’autres fruits ou légumes, ainsi que des plantes pour ne nommer la berce du Caucase qui peuvent provoquer ce genre de dermatites.
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Oui, le jus de citron peut causer des brûlures au soleil

On voit deux mains qui tiennent chacune un cocktail sur le bord d'une piscine. Le mot « VRAI » apparaît sur la photo.

Manipuler des agrumes avant d’aller au soleil peut causer des brûlures.

PHOTO : ISTOCK / RAWPIXEL / PHOTOMONTAGE

Un article viral partagé sur les réseaux sociaux affirme qu’il ne faut jamais manipuler des citrons ou des limes avant d’aller au soleil, sous peine de développer de sérieuses brûlures. Bien que surprenante, cette affirmation est vraie.

L’article, publié sur un site web de conseils en santé, est intitulé « Ne maniez jamais des citrons ou des limes avant d’aller au soleil, prévient un mixologue ». On y explique que de manipuler des agrumes en préparant des cocktails peut causer de graves brûlures aux mains et aux bras.

Des recherches dans la littérature scientifique en 2017 confirment que c’est un phénomène réel, parfois surnommé la « dermatite de la margarita » (Nouvelle fenêtre). En effet, certains fruits et légumes contiennent une substance nommée le psoralène, qui réagit aux rayons ultraviolets. Cela peut mener à des phytophotodermatites, c’est à dire des réactions cutanées causées par l’interaction de cette substance avec la lumière du soleil.

Dans le journal du Collège des médecins de famille du Canada(Nouvelle fenêtre), on explique que les médecins observent souvent ce phénomène chez des patients qui reviennent de vacances passées au soleil. On y détaille, par exemple, le cas d’une femme qui a développé une phytophotodermatite après avoir pressé un citron dans son cocktail. Elle s’est retrouvée avec des brûlures sur les doigts ainsi que sur les cuisses, puisque celles-ci sont entrées en contact avec le jus de citron.

On voit deux photos d'une cuisse de femme recouverte de brûlures rouges.

Un article du journal du Collège des médecins de famille du Canada détaille le cas d’une femme qui a développé une phytophotodermatite durant ses vacances.

PHOTO : LE MÉDECIN DE FAMILLE CANADIEN

En plus des agrumes, d’autres fruits et légumes peuvent causer des phytphotodermatites, tels que le piment, le céleri, la carotte, la figue et le persil. Certaines plantes posent aussi des risques, notamment la berce du Caucase, qui peut même causer des brûlures au troisième degré.

Des brûlures parfois graves

La gravité de la brûlure varie selon la quantité de substance présente sur la peau et selon la durée d’exposition au soleil. La peau peut devenir rouge et irritée, et aller jusqu’à former des cloques. Les lésions peuvent s’aggraver durant les deux à trois premiers jours, avant de se résorber.

Les auteurs de l’étude expliquent qu’il est primordial de se laver la peau à l’eau après avoir manipulé des aliments contenant du psoralène, puisque ce ne sont pas tous les écrans solaires qui protègent contre les UVA responsables de cette réaction. Certains ne protègent que contre les rayons UVB.

Pour traiter ce genre de brûlure, les médecins prescrivent généralement des crèmes à base de stéroïdes, des antihistaminiques ou des compresses d’eau froide.

https://ici.radio-canada.ca/

Berce du Caucase: une plante exotique géante, envahissante et toxique


À chaque été, on revient avec la berce de Caucase qui est présentement en floraison. Il ne faut surtout pas y toucher, mais contacter la Conservation de la nature,  car elle peut occasionner de grave brûlure, et même la cécité si sa sève est sur le corps puis exposé au soleil. Il faut donc faire la différence entre la berce de Caucase et la berce laineuse qui elle n’est pas du tout dangereuse.
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Berce du Caucase: une plante exotique géante, envahissante et toxique

 

La sève de la berce du Caucase est incolore... (Photo Wikimedia Commons)

 

La sève de la berce du Caucase est incolore et toxique etpeut causer des éruptions, des cloques, des brûlures et même la cécité si elle se retrouve sur le corps et que ce dernier est ensuite exposé au soleil.

PHOTO WIKIMEDIA COMMONS

 

La Presse Canadienne

Les gens d’un bout à l’autre du pays devront faire attention cet été à ne pas toucher une plante géante et envahissante pouvant causer des brûlures au troisième degré.

Selon Conservation de la nature Canada, la berce du Caucase est l’une des plantes les plus dangereuses au pays.

La plante exotique peut atteindre six mètres de hauteur et est surmontée de vastes couronnes de fleurs blanches.

Sa sève incolore et toxique peut causer des éruptions, des cloques, des brûlures et même la cécité si elle se retrouve sur le corps et que ce dernier est ensuite exposé au soleil.

L’organisme demande à la population de signaler la présence de la plante, qui est présentement en floraison.

La berce du Caucase a été vue au Québec, dans les provinces atlantiques, en Ontario et en Colombie-Britannique, notamment dans des milieux urbains comme la grande région de Toronto et Ottawa.

En 2015, cinq enfants auraient été brûlés lors de deux incidents séparés après avoir été en contact avec la berce du Caucase dans des parcs publics en Angleterre.

Dan Kraus, un biologiste pour Conservation de la nature Canada, a expliqué que la berce du Caucase était probablement arrivée au Canada en provenance de l’Asie dans les années 1940 afin d’être utilisée comme plante ornementale.

Souvent confondue avec la berce laineuse, la berce du Caucase peut pousser dans les jardins, le long des routes, dans les fossés et sur les bords des rivières ou des ruisseaux.

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Une plante vénéneuse prolifère au Québec


Depuis, plusieurs années on entend parler de la Berce du Caucase, elle serait native de Caucase, de la Georgie et une partie de la Russie. Elle a sans doute été amenée au Québec par des horticulteurs amateurs à des fins ornementales. Cette plante est dangereuse, sa sève peut occasionnée des brûlures au 3 ème degré. Mais tout n’est pas noir, il semble qu’on peut éradiquer cette plante du territoire
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Une plante vénéneuse prolifère au Québec

 

 

La berce du Caucase a été adoptée par... (Photo David Boily, Archives La Presse)

La berce du Caucase a été adoptée par les horticulteurs pour sa taille imposante et ses jolies fleurs blanches. La sève de cette plante peut toutefois causer des brûlures au deuxième ou au troisième degré.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

 

LOUIS-SAMUEL PERRON
La Presse

Des horticulteurs amateurs se l’arrachent pour ses belles fleurs blanches et sa grande taille. Or sa sève peut entraîner de graves brûlures au simple contact. Sans tambour ni trompette, la berce du Caucase, une plante exotique très vénéneuse, prolifère dans diverses régions du Québec, surtout près des cours d’eau.

Explications de Claude Lavoie, professeur de biologie à l’Université Laval et spécialiste de cette plante envahissante.

La berce du Caucase a été adoptée par... (Photo David Boily, Archives La Presse) - image 1.0

La berce du Caucase a été adoptée par les horticulteurs pour sa taille imposante et ses jolies fleurs blanches. La sève de cette plante peut toutefois causer des brûlures au deuxième ou au troisième degré.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Quelles blessures cette plante peut-elle causer ?

Sa sève contient des molécules chimiques qui, lorsqu’elles entrent en contact avec la peau après une exposition aux rayons de soleil, vont provoquer des brûlures au deuxième degré et même, dans de rares cas, au troisième degré. Ces brûlures peuvent être assez sévères, notamment chez les jeunes enfants. Ça ne se manifeste pas tout de suite. Si je touche une ortie, par exemple, je vais faire un bond, mais pas si je suis en contact avec la sève de la berce du Caucase. La réaction met de 24 à 48 heures à se manifester. Les cicatrices peuvent rester des années durant. On recommande aux gens en contact avec la sève de se laver immédiatement et de recouvrir ensuite leur peau pour ne plus être exposés au rayon UV pendant au moins une semaine.

Comment est-elle arrivée au pays ?

Elle provient du Caucase, plus précisément de la Géorgie et d’une partie de la Russie. Elle n’a pas une très grande aire de répartition, c’est une plante de montagnes. Elle est très certainement arrivée au Québec à des fins ornementales. C’est une plante spectaculaire, de cinq mètres de haut et de plusieurs mètres de large. On a de forts indices que ce sont des horticulteurs amateurs qui se sont passé des graines, parfois d’une région à l’autre.

Où se trouve cette plante au Québec ?

Il y en a dans toutes les régions du sud du Québec, de Gatineau jusqu’à La Malbaie, et de la frontière ontarienne jusqu’à Rimouski, et une poche à Saguenay. Si on avait à cibler des régions, c’est nettement la région de Québec, de Chaudière-Appalaches, de l’Estrie et quelques endroits au Bas-Saint-Laurent, où il y en a davantage qu’ailleurs. Elle est très très peu présente à Montréal.

Comment prolifère-t-elle ?

C’est une plante qui a une maturité sexuelle assez tardive. Une graine va germer, et le plant va produire des graines, mais pas avant trois à cinq ans. Les invasions sont donc longues à se bâtir, sauf que quand le plant va fleurir, il va produire de 14 000 à 16 000 graines. Vous voyez l’effet multiplicateur. Il faut un certain temps pour que les populations atteignent une masse critique, mais une fois que c’est le cas, le phénomène s’amplifie rapidement.

Est-elle en expansion au Québec ?

Depuis le milieu des années 2000, il y a une forte expansion des populations. Mais c’est peut-être dû au fait qu’on la repère plus facilement. Mais de toute évidence, il y a plus de plantes en nature qu’il y en avait dans un passé somme toute assez récent. On était rendu à 275 populations en 2015 [contre 169 en 2012]. La nouveauté, ce n’est pas la population, mais l’ampleur de certaines invasions. On a des invasions en règle le long des rivières en Estrie, peut-être une population d’un million d’individus. Le long du ruisseau Fourchette, en Beauce, j’ai vu des centaines de milliers d’individus. Mais on est rendu à presque 0 [plant] après quatre ans de lutte.

Il est donc possible d’éradiquer cette plante ?

Oui. En Estrie, on est vraiment en pleine expansion, mais dans d’autres régions : Beauce, Appalaches, Lévis, Québec, Bas-Saint-Laurent, il y a vraiment des campagnes d’éradication assez soutenues. Des municipalités comme Lévis, Québec, Sherbrooke, Saint-Augustin-de-Desmaures prennent la chose très au sérieux et ont des équipes qui repèrent et éliminent les plants. Les populations [de berce] sont potentiellement en réduction en raison de ces efforts-là. On peut faire quelque chose. De toutes les plantes envahissantes, c’est potentiellement celle dont il est le plus facile de se débarrasser.

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Les plantes "les plus dangereuses d’Europe" dans le jardin qui tue


Une visite de courtes durées en Angleterre dans un jardin assez spécial, et peut-être unique au monde. Pour admirer des plantes qui ont la particularité d’être tous toxiques pouvant même entrainer la mort
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Les plantes « les plus dangereuses d’Europe » dans le jardin qui tue

La berce du Caucase

La berce du Caucase, une plante toxique, est l’une des plantes de « Poison garden ».

© CHRISTIAN PUYGRENIER / PUY / PUYGRENIER

Incapables de bouger, les plantes ont concocté des substances toxiques pour neutraliser leurs prédateurs. Promeneurs, prenez garde ! Une jolie fleur peut cacher un terrible poison.

C’est au nord-est de l’Angleterre, à Alnwick, qu’elles se sont donné rendez-vous. Le cadre de ce symposium satanico-botanique ? Le parc de la duchesse de Northumberland. Au sein de ce domaine, un espace clos par une grille en fer forgé, peinte en noir et ornée de têtes de mort. « Ces plantes peuvent tuer », prévient l’écriteau.

Bienvenue à Poison Garden, royaume des plantes « les plus dangereuses d’Europe ».

L’occasion de croiser une centaine d’espèces redoutables. La belladone, digne représentante de la famille des Solanacées (qui comprend aussi la pomme de terre ou la tomate), dont dix à quinze baies (délicieuses, paraît-il) suffisent à terrasser un adulte.

Il y a là la gigantesque berce du Caucase, dont les molécules phototoxiques peuvent brûler la peau au 3e degré

La légendaire mandragore, chère aux officines occultes de la Renaissance. La grande ciguë, et son air de carotte sauvage ou de fenouil, qui emporta le philosophe Socrate. L’aconit napel et son cocktail détonant d’alcaloïdes… Sans oublier la gigantesque berce du Caucase, dont les molécules phototoxiques peuvent brûler la peau au troisième degré.

 Le jardin, à visée pédagogique, présente aussi les plantes aux propriétés psychoactives telles que le tabac, le pavot (opium) ou le cannabis, souvent enfermées dans des cages. La mise en scène, non dénuée d’humour anglais, se veut dramatique ; et les visites, exclusivement guidées et en groupe, sont limitées à une vingtaine de minutes. Un temps suffisant pour inspirer les Agatha Christie… en herbe.

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Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade


Avec la belle saison, les plantes sont de plus en plus présentes. Certaines parmi eux sont toxiques voir mortelles. Que ce soit au toucher ou par ingestions, il faut se méfier de ses plantes. Cependant, malgré leur dangerosité, quelqu’une sont utiles en médecine
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Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade

 

Brûlures, tremblements, convulsions, empoisonnement… Certaines plantes qui poussent au Québec représentent un véritable danger pour notre santé et peuvent même causer la mort. En voici cinq qui se retrouvent sur la liste des plus dangereuses pour l’humain.

1-Cicutaire maculée (Cicuta maculata)

Cette plante indigène est considérée comme la plante la plus toxique en Amérique du Nord. Elle pousse dans les sols humides et les marais de la plupart des régions du Canada. Endémique de l’estuaire du Saint-Laurent, on la retrouve de Grondines à Beaupré sur la rive nord et de Lotbinière à Saint-Jean-Port-Joli sur la rive sud. Elle fait partie de la famille des ombellifères. Les feuilles, les jeunes pousses et les racines contiennent de la cicutoxine, un alcool très toxique. La consommation d’une petite partie de la racine est suffisante pour tuer un adulte.

L’apparition des symptômes est souvent si soudaine et si violente que les traitements n’ont pas toujours l’effet escompté. Dans tous les cas d’empoisonnement, les symptômes se ressemblent: salivation, spasmes musculaires, convulsions violentes, coma et mort par asphyxie. La mort peut survenir entre moins de 15 minutes et deux ou trois heures après l’administration d’une dose suffisante. L’ingestion de 2,5 g de racine suffit pour tuer un adulte. Les animaux de ferme s’empoisonnent en mangeant le feuillage.

2-If du Canada (Taxus canadensis)

L’If du Canada est un arbuste indigène que l’on trouve au Québec, en Ontario, dans les Maritimes, à Terre-Neuve ainsi que dans quelques régions au nord des États-Unis. Sa toxicité est due au paclitaxel présent dans l’écorce, les branches, les aiguilles et les graines, mais pas dans l’arille (fruit). Le poison agit très vite. Son effet se fait sentir au niveau du système nerveux : une période de tremblement se change en paralysie, hypotension, dépression cardiaque et arrêt respiratoire. Il faut provoquer le vomissement immédiatement après l’ingestion, car une fois que le poison a traversé l’estomac, il agit très rapidement, la mort survient aussitôt.

L’ingestion d’aiguilles en infusion suffit à causer la mort. La viande et le lait des animaux intoxiqués constituent également un risque d’empoisonnement. Un arbuste pourtant qui sauve des vies : le paclitaxel est une molécule utilisée en chimiothérapie contre les cancers du sein et des ovaires. Cette molécule fait partie de la grande famille des taxanes, des substances anticancéreuses naturelles.

3-La Pomme épineuse ou datura stramoine (Datura stramonium)

D’origine incertaine, du Mexique pour certains auteurs, elle s’est naturalisée un peu partout dans le monde. Elle pousse à l’état sauvage sur les terrains en friche, dans les champs cultivés et les terres incultes. C’est une plante nitrophile, qui préfère les sols frais, limoneux et argilo-siliceux. Elle est considérée comme une mauvaise herbe qui peut être localement très envahissante. Elle concurrence les cultures estivales notamment le maïs et le soja ainsi que les cultures maraichères. Elle fait partie de la famille des solanacées. Elle forme un buisson de 30 cm à 2 mètres de hauteur, à odeur fétide. Elle contient des alcaloïdes toxiques puissants, dérivés du tropane.

Le nom anglais de la plante, « Jimsonweed », vient d’un cas d’intoxication survenu à Jamestown, en Virginie: des soldats avaient souffert de délire et d’hallucinations après avoir mangé cette plante en salade. Toutes les parties de la plante sont toxiques, son ingestion entraine des hallucinations, de la tachycardie, une faiblesse musculaire, des amnésies et la mort. Attirées par les feuilles du Datura, les larves du doryphore meurent empoisonnées en y goûtant ce qui fait de cette plante une excellente compagne des pommes de terre ou des aubergines. La plante est aussi utilisée à titre médicinal dans le monde en tant que sédatif, mais aussi pour traiter l’asthme ou la toux.

4-La Ciguë maculée (Conium maculatum)

Cette espèce est présente dans de très nombreuses régions du monde et est acclimatée en Amérique du Nord. Elle pousse sur des sols secs à humides, dans des endroits frais, les haies et les friches, au bord des chemins et des cours d’eau. La ciguë maculée, proche parente du persil, est une plante extrêmement toxique de la famille des ombellifères.

Pour la petite histoire, cette espèce fournissait, en majeure partie du moins, le breuvage que les Athéniens faisaient prendre aux condamnés à mort. La mort de Socrate constitue l’empoisonnement le plus célèbre de la Grèce antique. Toutes les parties de la ciguë maculée contiennent des alcaloïdes toxiques, dont la conine. Ce sont toutefois les semences qui en contiennent la concentration la plus élevée.

De 12 minutes à 1 heure après l’ingestion, l’empoisonnement débute par des vertiges, des éblouissements, des maux de tête, de la nervosité, des tremblements, puis apparaissent l’incoordination des membres inférieurs et la dépression. Le cœur ralentit, coma et la mort par arrêt respiratoire.

5-La berce du Caucase (Heracleum caucasicum)

Au contact de la peau, la berce du Caucase engendre une brûlure virulente au premier et deuxième degré. Contrairement à l’herbe à puce, dont la réaction découle d’une réaction allergique, ce qui signifie qu’il faut un contact répété pour développer des dermatites, la sève de la berce du Caucase contient des composés toxiques. Lorsque cette substance entre en contact avec la peau et la lumière, il y a brûlure (photodermatite).

Après guérison des plaies, des taches peuvent persister pendant plusieurs mois, voire quelques années et demeurer photosensibles. Cette espèce a été répertoriée pour la première fois au Québec en 1990. C’est une plante exotique que l’on retrouve le long des berges et des routes, dans les fossés, mais également dans les prés et les terrains vagues. Cette mauvaise herbe devient très vite envahissante, car elle produit une très grande quantité de graines qui se dispersent.

C’est en la touchant que cette plante de la famille des ombellifères devient dangereuse. Sa sève, que l’on retrouve sur toutes les parties de la plante, contient des toxines, des furocoumarines.

La brûlure de la berge du Caucase peut être très intense.

En collaboration avec Joey Olivier, rédacteur à MétéoMédia.

http://www.meteomedia.com/

Plante vénéneuse Québec n’agit pas contre le panais sauvage


Nous savons qu’au Québec, il faut faire attention à la Berce du Caucase, mais il semble avoir un cousin, le panais sauvage qui est tout aussi irritant pour sur la peau en causant des brûlures
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Plante vénéneuse

Québec n’agit pas contre le panais sauvage

 

Québec n'agit pas contre le panais sauvage

Crédit photo : Agence QMI

Une plante vénéneuse pose problème dans la ville de Québec. Le panais sauvage peut provoquer de graves brûlures si sa sève entre en contact avec la peau.

La Ville de Lévis a mis en garde ses citoyens face à une plante similaire, la berce du Caucase, mais du côté de Québec, rien n’est fait pour le moment pour protéger sa communauté du panais sauvage.

Brûlée sur les deux bras et les deux jambes, Nathalie Blanchet coupait les mauvaises herbes derrière chez elle. Elle a demandé à la Ville de Québec d’intervenir, mais elle dit ne pas avoir été prise au sérieux.

«On m’a appelée pour me dire qu’ils n’interviendraient pas, puisqu’eux interviennent seulement dans les cas de berce de Caucause et non de panais sauvage», raconte Mme Blanchet.


(Crédit photo: Agence QMI)

Pour elle, cette situation est tout simplement déraisonnable.

«Bien, je trouve ça un peu aberrant parce qu’on m’a confirmé à l’hôpital que le panais sauvage causait plus de dommages que la berce du Caucase», poursuit-elle.

Le panais sauvage se propage de plus en plus. À Québec, on en retrouve en bordure d’une piste cyclable et d’un parc rempli d’enfants.

«Je ne comprends pas que la Ville n’ait pas fait quelque chose par rapport à ça. C’est impensable», s’insurge une cycliste.

«Je pense que je vais avertir ma blonde de ne pas revenir ici. Ou de se tenir loin. Parce que non, la santé du petit chien aussi… Même une personne, que ce soit n’importe qui», ajoute un passant.


(Crédit photo: Agence QMI)

La plante se retrouve à plusieurs endroits comme derrière le but d’un terrain de soccer où s’amusent des jeunes, ignorant le danger.

«On passe souvent là-dedans pour aller chercher nos ballons, puis on ne savait pas encore. Donc, on va plus passer par là la prochaine fois», explique une jeune joueuse.

Cette horticultrice croit qu’on n’a pas fini de voir des histoires de brûlures.

«C’est une plante qu’on va retrouver en champs, près des prés, surtout sur le bord des autoroutes. La sève, au contact de la peau, combinée avec le soleil, crée une photosensibilisation qui va faire qu’on va avoir des brûlures», affirme l’experte.

Rappelons qu’à Lévis, des affiches ont été installées sur les terrains infestés, pour signifier la présence de la berce du Caucase. À Québec, rien n’a encore été fait pour le panais sauvage, son cousin.

http://tvanouvelles.ca

Attention à la berce du Caucase


Une plante sauvage qu’il faut se méfier, car elle peut causer des brûlure graves. Si vous êtes en contact avec elle, mieux vaut se laver la zone touchée
Elle ne doit pas être confondue avec la berce laineuse.
Elle peut atteindre 4,5 à 6 mètres (15 à 20 pieds) de hauteur.
Ses feuilles, dont l’envers est recouvert de poils, mesurent près de 1,5 mètre (5 pieds) de largeur.
La tige creuse de la plante comporte des taches mauve foncé et de gros poils blancs.
Elle peut produire des milliers de graines.
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Attention à la berce du Caucase

 

La présence de la berce du Caucase devrait... (image tirée d'internet)

La présence de la berce du Caucase devrait être signalée aux municipalités concernées.

IMAGE TIRÉE D’INTERNET

ISABEL AUTHIER
La Voix de l’Est

(Granby) On en parle chaque année, mais la berce du Caucase mérite qu’on s’y attarde. Car sous ses dehors agréables, cette plante toxique peut causer bien du tort.

Un résidant de Lac-Brome a sonné l’alerte, cette semaine, après en avoir aperçu sur le territoire de sa municipalité. Le problème, cependant, est présent dans plusieurs régions du sud du Québec.

Très envahissante, la berce du Caucase est surtout présente le long des cours d’eau, des routes, des fossés et des chemins de fer. On peut aussi l’apercevoir dans les champs et les terrains vagues.

Elle contient une sève incolore toxique qui cause sur la peau des lésions semblables à des brûlures, parfois graves. Selon le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, le simple contact avec la plante peut entraîner des dermatites jusqu’à 48 heures après y avoir été exposé.

Devant de tels risques, les autorités recommandent non seulement d’éviter de la semer, mais de l’arracher pour éviter qu’elle se propage  Une fois les plants coupés ou arrachés, il est conseillé de les déposer dans des sacs de plastique robustes et hermétiques, et de les exposer au soleil pendant au moins une semaine pour les faire sécher.

La présence de la berce du Caucase devrait être signalée aux municipalités concernées.

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