L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées


Je comprends le gros problème qu’à l’Australie avec une estimation de 6 millions de chats sauvages qui sont une espèce animale invasive. À chaque fois qu’une espèce s’introduit volontairement ou non dans ce pays, c’est un désastre monumental. Il devrait avoir une autre solution moins radicale avec la stérilisation des chats beaucoup moins cruel.
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L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées

 

par  Nicolas Prouillac

Les terribles saucisses empoi­son­nées

L’Aus­tra­lie a un plan machia­vé­lique pour se débar­ras­ser des chats sauvages qui font une héca­tombe dans les rangs de sa faune native.

À héca­tombe, héca­tombe et demi : le gouver­ne­ment austra­lien prévoit de larguer des saucisses empoi­son­nées au-dessus des zones où sévissent les matous, pour en éradiquer au moins deux millions, rappor­tait CBS Newsle 26 avril.

Il faut d’abord savoir que plus de 80 % de la faune austra­lienne ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde. Et on ne parle pas seule­ment des kangou­rous et des koalas, car de très nombreuses espèces de rongeurs s’y épanouissent depuis des millé­naires. Hélas, depuis deux siècles et l’ar­ri­vée des colons britan­niques, ces petits animaux tombent comme des mouches sous les crocs de leurs chats, dont on estime aujourd’­hui qu’ils sont entre deux et six millions à vivre dans la nature sauvage.

Ceci étant dit, la réponse au problème du gouver­ne­ment austra­lien n’a pas peur de la radi­ca­lité. Il s’est ainsi juré d’éra­diquer deux millions de chats sauvages du pays d’ici 2020, à grand renfort de largages de saucisses empoi­son­nées. Les chats sont censés mourir un quart d’heure après inges­tion de la saucisse. Les saucisses mortelles sont faites de viande de kangou­rou, de graisse de volaille, d’herbes, d’épices et d’un poison appelé 1080, létal pour les animaux.

« Il faut qu’elles soient bonnes », a expliqué Shane Morse au New York Times. « Ce sera leur dernier repas. »

Natu­rel­le­ment, les défen­seurs des animaux austra­liens sont scan­da­li­sés par le projet, qu’ils quali­fient d’ « horri­ble­ment cruel ». Mais les largages auront bien lieu.

Source : CBS News

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Ces deux momies incas ont été enterrées vêtues de robes empoisonnées


Deux momies au Chili qui date d’environs 500 à 600 ans. Deux jeunes filles incas, qui auraient été sacrifiées. Les archéologues avaient remarqué une poudre, qui fut plus tard identifier comme un poison mortel. Elle provient d’une espèce de piment qui contient du mercure, ce qui est plutôt rare d’utiliser du poison pour un sacrifice.
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Ces deux momies incas ont été enterrées vêtues de robes empoisonnées

 

Crédits : Museo Regional de Iquique

par  Mehdi Karam

 

En 1976, sur la montagne Cerro Esmeralda au Chili, les sépultures de deux jeunes filles âgées de 9 et 18 ans ont été retrouvées. Celles-ci avaient, il y a supposément entre 500 et 600 ans, fait l’objet d’un capacocha, rite sacrificiel inca qui impliquait des enfants.

Au sein de leur sarcophage se trouvaient de précieux biens funéraires, tandis que les deux jeunes filles portaient une robe d’un rouge profond. Toutefois, un élément a intrigué les scientifiques pendant près de 40 ans : un saupoudrage, d’apparence toxique, recouvrant l’intégralité des corps. Le 25 mai dans la revue Archaometry, les chercheurs de l’université de Tarapacá affirment avoir trouvé la nature de cette poudre : il s’agirait de cinabre, pigment rouge sang composé de sulfure de mercure, redoutable poison qui n’a rien à envier à l’arsenic.

C’est la première fois qu’une sépulture retrouvée dans la région contient un tel minéral. Si nous sommes au fait de la signification exacte du capacocha, pratiqué pour commémorer les événements importants de la vie de l’empereur inca, mettre fin à la sécheresse ou encore implorer les dieux, rien ne justifie la présence de cinabre.

Surtout que, comme l’écrivent les chercheurs, l’hématite est une espèce minérale plus courante au Chili, tandis que « le cinabre est une offrande funéraire spéciale et d’origine étrangère ».

Selon les chercheurs, la présence du minéral varie en fonction d’une question : les Incas étaient-ils au fait de sa toxicité ?

Si oui, il se pourrait qu’il ait été saupoudré comme « dissuasion ou punition pour des pilleurs de tombe ». 

Car le cinabre, c’est du sérieux. À peine inhalée, sa poussière provoque l’empoisonnement au mercure. Quoi qu’il en soit, en attendant de déterminer l’histoire exacte derrière l’utilisation du cinabre, cela permet d’alerter les archéologues opérant dans la région : toujours prendre ses précautions avant d’ouvrir un sarcophage inca.

Source : Archaometry

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Grièvement blessé, ce chien a subi une teinture violette pour une raison totalement absurde


Il y a des gens ont des idées vraiment stupides. Peindre une teinture pour humain et teindre les poils d’un chien est  un geste vraiment insensés. Le chien aurait pu mourir si le vétérinaire ne s’est pas attardé a soignés ses brûlures. Il restera marqué, mais au moins, il a changé de famille.
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Grièvement blessé, ce chien a subi une teinture violette pour une raison totalement absurde

 

chien violet

Elle aurait pu y laisser sa vie…

Il y a quelques jours de cela, la SPA du Comté de Pinellas (en Floride) a partagé une photo qui fait froid dans le dos. Celle d’une petite chienne de quelques kilos avec les poils colorés en violet. D’autres photos partagées le même jour montrent combien la chienne a été brulée par cette coloration qui lui a fait risquer sa vie.

Une histoire de nom

Tout a commencé lorsque les propriétaires de la petite Violet ont eu une idée très spéciale : teindre les poils de Violet en violet afin que son nom colle avec sa couleur. Mais pour cela, les maîtres de Violet ont utilisé de la teinture pour humains. Et évidemment cela est très dangereux pour nos animaux et il ne faut le faire en aucune circonstance.

« Les produits chimiques dans les colorants capillaires sont TOXIQUES et causent un large éventail de blessures externes à votre animal de compagnie : brûlures, cécité et parce que le premier instinct d’un animal est de lécher, empoisonnement ou des brûlures internes… »

Après avoir été brûlée, Violet était totalement apathique, ses yeux étaient enflés et elle se battait pour rester en vie. Pour sauver la vie de Violet, les vétérinaires ont rasé tous les poils qui avaient reçu de la coloration et c’est là qu’ils ont compris que l’état de la chienne était pire qu’ils le pensaient. Sous sa fourrure, la peau se décollait.

Une nouvelle vie pour Violet

Durant trois mois, la petite Violet a reçu de nombreux soins afin d’être remise sur pattes. Aujourd’hui, elle va déjà nettement mieux, même s’il reste encore des traces de ses brûlures. Son poil restera à vie marqué par cet événement traumatisant, mais Violet a d’ores et déjà trouvé une nouvelle famille formidable dans laquelle elle sera très heureuse durant le reste de sa vie.

Par Elise Petter

Crédits photo :Facebook

 

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Elle pensait vanter les vertus de l’aloé véra mais s’empoisonne en direct


Il est vrai que l’aloès est une plante exceptionnelle, mais il faut quand même savoir quelle partie de la plante il faut prendre. C’est bête comme incident, heureusement cette femme a pu être soignée à temps
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Elle pensait vanter les vertus de l’aloé véra mais s’empoisonne en direct

Capture d’écran.

Cette jeune blogueuse chinoise pensait mâcher de l’aloé (ou aloès) véra et vanter ses bienfaits devant son audience mais il s’agissait en réalité d’un végétal toxique…

Zhang a beau feindre de savourer son imposante tranche d’aloé véra, elle s’aperçoit rapidement que l’expérience vire au cauchemar. En effet, après quelques bouchées, la puissante et désagréable amertume de la plante lui envahit la bouche et l’anesthésie littéralement: elle perd sa voix et sent sa gorge s’enflammer dangereusement, relate le Daily Mirror.

La blogueuse a dû mettre fin prématurément à sa présentation pour se rendre à l’hôpital le plus proche. Elle s’en sort heureusement sans séquelles, avec quelques « éruptions cutanées et des cloques », précise L’Express. Les médecins ont pu remédier à ses douleurs et extraire la substance toxique de son estomac… 

La vidéo à découvrir sur le site du Daily Mirror.

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Mal cuire du riz pourrait vous empoisonner… à l’arsenic


L’arsenic est présent dans la terre, mais avec les pesticides, il est plus en surface et le riz absorbe beaucoup d’arsenic. Un chercheur suggère une recette pour diminuer les risques surtout si on en consomme beaucoup
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Mal cuire du riz pourrait vous empoisonner… à l’arsenic

 

Mal cuire du riz pourrait vous empoisonner… à l'arsenic

Une exposition chronique à l’arsenic peut causer des problèmes de santé.Photo Fotolia

Il y a plusieurs façons de cuisiner son riz. Dans une petite ou une grande casserole d’eau, à la poêle… Mais la cuisson du riz n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Sans le savoir, vous êtes peut être en train de vous empoisonner à l’arsenic.

Il faut savoir que l’arsenic est naturellement présent dans la croûte terrestre. Mais l’utilisation de pesticides par l’homme a augmenté son niveau dans les sols. Et Le riz est une céréale qui a la particularité d’absorber de l’arsenic plus facilement que d’autres plantes.

Si l’arsenic ne pose pas de problème lorsqu’il est ingéré à faibles doses, le danger qu’il agisse comme poison est réel lorsqu’il est ingéré à des doses élevées.

Une exposition chronique à cette substance peut causer de nombreux problèmes de santé: problèmes de développement, maladies cardiaques, diabète, cancers… Cela peut même endommager le système nerveux. C’est pourquoi il est conseillé de ne pas cuire son riz n’importe comment.

TESTS ET CONSEILS DE CUISSON

 

Le professeur Andy Meharg, un expert de la contamination du riz, a testé les niveaux chimiques d’arsenic après avoir cuit du riz de trois façons différentes.

Il a d’abord cuit le riz par absorption, c’est-à-dire avec une faible quantité d’eau (1 portion de riz pour 2 portions d’eau). Une technique souvent utilisée pour obtenir un riz collant. Résultat, la proportion d’arsenic dans le riz était élevée.

Puis il a cuit le riz en augmentant la quantité d’eau (1 portion de riz pour 5 portions d’eau). À la fin de la cuisson, le surplus d’eau a été vidé. Le niveau d’arsenic a presque été divisé par deux.

Enfin il a cuit le riz après l’avoir fait trempé toute une nuit. Le niveau de toxines avait alors diminué de 80 %.

Le professeur Meharg a suggéré que cuire du riz dans un percolateur à café empêcherait l’arsenic de se lier au riz.

Mais peut être que vous ne possédez pas de percolateur à café et que vous n’avez pas non plus envie de laisser tremper votre riz toute une nuit. Dans ce cas, pensez au moins à bien rincer votre riz avant la cuisson et mettez suffisamment d’eau dans votre casserole (5 portions d’eau pour 1 de riz). Enfin, égouttez bien votre riz afin que la part d’arsenic restante soit inoffensive. 

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Le Saviez-Vous ► Les plans loufoques de la CIA pour éliminer Castro


Aux nouvelles télévisées chez moi, à l’annonce de la mort de Fidel Castro, on avait signalé qu’il avait échappé à pas moins de 600 attentats. Est-ce vrai ? En tout cas, la CIA a pour son actif plusieurs complots qui n’ont jamais vraiment été mis en action
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Les plans loufoques de la CIA pour éliminer Castro

Tueurs à gages, cigares et stylos empoisonnés, coquillages explosifs, combinaison de plongée contaminée : la CIA a déployé des trésors d’imagination dans ses plans pour assassiner Fidel Castro, grand ennemi des Etats-Unis durant la guerre froide, révèlent divers documents des services secrets.

Un document déclassifié de la CIA, une enquête d’un inspecteur général de l’agence de renseignement et un rapport datant de 1975 du comité chargé de contrôler le fonctionnement et les actions des différents services de renseignements américains (Commission Church) révèlent les complots fomentés par les espions, dont certains n’ont jamais dépassé la phase de test en laboratoire…

Fidel Castro, lui, a toujours insinué avoir réchappé de plus de 600 complots visant à l’assassiner.

Epiler le barbu

Les premiers plans n’envisageaient même pas de tuer Castro et s’apparentent plutôt à des blagues d’étudiants.

La Commission Church écrit qu’entre mars et août 1960

« la CIA élaborait des plans pour contrer le charisme du tribun en sabotant ses discours ».

L’idée de pulvériser du LSD dans les studios télé avait été avancée puis abandonnée, la drogue étant considérée comme peu « fiable ».

Les services techniques de la CIA avaient ensuite mis au point un traitement chimique sur une boîte de cigares censé procurer une certaine confusion, espérant que Castro s’allume un havane avant de prononcer son discours et se ridiculise ainsi publiquement.

La commission a également découvert un plan censé « détruire l’image de l’homme barbu » grâce à un puissant produit dépilatoire qui lui aurait fait perdre sa barbe. L’idée était d’en asperger les chaussures du « Comandante » dans un hôtel lors d’un voyage à l’étranger, mais le déplacement de Castro a été annulé.

Cigare mortel

Le rapport de la Commission Church a découvert « des preuves concrètes d’au moins huit complots visant à assassiner Castro entre 1960 et 1965 ».

 Une boîte des cigares favoris de Castro avait ainsi été traitée avec « une toxine botulique pouvant tuer si un cigare était porté à la bouche ».

Les cigares ont été remis à une personne non-identifiée en février 1961, mais rien ne dit s’il y a eu une tentative de les remettre à Castro.

Tueurs à gage

En 1960, la CIA a recruté des membres de la mafia, leur promettant 150.000 dollars en cas de succès.

L’agence du renseignement souhaitait un assassinat par arme à feu mais les mafieux suggéraient alors une méthode plus discrète: inoculer du poison dans une boisson ou de la nourriture.

Une pilule contenant une toxine botulique avait alors été confiée à un officiel cubain, Juan Orta, qui devait être payé en retour par la mafia des casinos. Mais après plusieurs mois d’attente, Orta a abandonné la mission, selon un mémo de la CIA.

Le complot de la pilule empoisonnée a été ravivé après le fiasco de la Baie des Cochons en 1961 mais a été abandonné deux ans plus tard.

Coquillage explosif

En 1963, naît l’idée d’un « coquillage piégé » déposé à l’endroit où Castro pratiquait la plongée, mais les services techniques de la CIA ont considéré le projet « irréaliste ».

– Equipement de plongée contaminé –

La CIA comptait sur James Donovan, un juriste américain qui négociait avec Castro la libération des prisonniers de la Baie des Cochons, pour lui remettre une tenue de plongée « contaminée ».

Une tenue imprégnée d’un champignon causant une maladie chronique de la peau, le pied de Madura, et un système respiratoire infecté avec la tuberculose a été mis au point mais n’a jamais quitté les laboratoires de la CIA.

Stylo empoisonné

La CIA a remis à un haut responsable cubain qui souhaitait éliminer Castro, un stylo avec une seringue hypodermique empoisonnée « tellement fine que la victime ne ressentirait même pas la piqure », selon la Commission Church.

Mais ce haut responsable s’est plaint que la CIA ne lui donne pas « quelque-chose de plus sophistiqué » et ne l’aurait pas emporté avec lui.

Le silencieux

Plus tard la CIA devait fournir à ce haut responsable un pistolet et un silencieux, mais en juin 1965 les contacts avec ce dernier ont été rompus « pour des raisons de sécurité ».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les oiseaux toxiques sont bien la preuve que la nature veut votre mort


Certains oiseaux par leur alimentation deviennent toxiques qui peut faire du tort aux être humain possédant une mutation génétique alors que d’autres personnes ne ressentent aucun impact
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Les oiseaux toxiques sont bien la preuve que la nature veut votre mort

 

Un vilaine caille des blés du zoo de Varsovie. / Guérin Nicolas via WikimediaCC License by

Un vilaine caille des blés du zoo de Varsovie. / Guérin Nicolas via WikimediaCC License by

Megan Cartwright

Traduit par Peggy Sastre

Depuis des millénaires, ils nous empoisonnent.

Voici une énigme médico-légale: en Turquie, dix personnes mangent des cailles rôties un soir d’automne. Quelques heures plus tard, quatre convives se mettent à vomir. Ils se sentent de plus en plus faibles, leurs muscles se font de plus en plus douloureux. Aux urgences, on leur diagnostique une rhabdomyolyse – un syndrome pouvant être mortel et observé, durant la Seconde Guerre Mondiale, chez les survivants du blitz londonien écrasés sous les décombres.

Sauf que nous sommes en 2007 et qu’au lieu de subir les bombardements de la Luftwaffe, ces quatre hommes ont été victimes d’un volatile empoisonné.

La caille des blés tue quelques-uns de ses prédateurs humains – mais pas tous – depuis des millénaires. Mais cela fait seulement trois décennies que des chercheurs sont partis à la chasse d’oiseaux toxiques vivant en Amérique, en Australie ou en Nouvelle Guinée. Ces oiseaux secrètent des toxines rares et, selon des biologistes, demandent à être mieux étudiés à des fins médicales. Sauf que si ces oiseaux peuvent nous en apprendre beaucoup sur notre génétique, préviennent des scientifiques,

ils «disparaissent avec chaque hectare de forêt tropicale abattu, emmenant avec eux les joyaux de la toxinologie».

Dans la Bible, on parlait déjà des intoxications à la caille

Les quatre Turcs que les cailles auront rendu malades ne considèrent sans doute pas ces bestioles comme un joyau toxinologique, à l’instar des Israélites agonisant dans l’Ancien Testament après en avoir mangé. Dans le Livre des Nombres, on peut en effet lire:

«Comme la chair était encore entre leurs dents sans être mâchée, la colère de l’Éternel s’enflamma contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie.»

Selon des historiens des sciences, le passage décrit une épidémie de coturnisme – une intoxication à la caille. Comme l’écrasement sous des décombres, cette intoxication provoque une rhabdomyolyse, soit la destruction rapide des muscles et une obstruction des vaisseaux sanguins par les cellules musculaires endommagées. Des débris cellulaires qui peuvent ensuite provoquer une insuffisance rénale, voire un choc septique mortel.

Si la Bible estime que l’empoisonnement des Israélites est un châtiment divin, des médecins antiques à l’instar de Galien allaient observer que ces intoxications à la caille survenaient le plus souvent en automne. En effet, comme le remarqua le précurseur de la médecine moderne, les oiseaux ne devenaient toxiques que lorsqu’ils mangeaient des graines de ciguë au cours de leur migration vers le sud de la Méditerranée – un périple pouvant les mener en Turquie.

Les observations de Galien furent remises au goût du jour en 1992, lorsque des biologistes américains essayèrent de comprendre pourquoi le pitohui bicolore était si puant et amer que les habitants de Nouvelle Guinée le surnommaient «l’oiseau poubelle». Lorsque les scientifiques examinèrent des spécimens de l’animal, ils trouvèrent que ses plumes et sa peau renfermaient des batrachotoxines, de dangereuses neurotoxines que l’on trouve aussi chez certaines grenouilles vénéneuses d’Amérique du Sud.

Mais la concentration en batrachotoxines n’était pas identique chez tous les oiseaux, ce qui laissait entendre que l’oiseau poubelle ne secrétait pas tout seul ses ordures, mais les récupérait autre part. En 2004, des biologistes retrouvent la trace de ces batrachotoxines dans des coléoptères dont raffolent les oiseaux. Ces insectes, de la famille des Melyridae, sont connus chez les habitants de Nouvelle-Guinée pour causer des brûlures lorsqu’ils se posent sur la peau. En mangeant les insectes, le pitohui saturait sa chair de batrachotoxines – et, au cours du temps, l’espèce avait développé une résistance contre ces toxines, résistance dont ses prédateurs sont dépourvus.  

Privilégiez le poulet, la salade verte et un grand verre d’eau

Comme d’autres animaux, le pitohui a découvert qu’en étant vénéneux, il éloignait les prédateurs et les parasites, et que l’alimentation pouvait être une source abondante de poison. Des sources qui varient: l’oie armée de Gambie mange des coléoptères riches en cantharidine, tandis que la gélinotte huppée d’Amérique du Nord et la colombine lumachelle d’Australie récupèrent leurs toxines dans des plantes. Quant à la caille des blés, elle trouve sa neurotoxine, la conicine, dans des graines de ciguë – toxine contre laquelle elle a développé une résistance, contrairement aux humains.

Ce qui nous ramène à notre première énigme: sur les dix mangeurs de caille, seuls quatre ont été atteints de rhabdomyolyse. Pourquoi la maladie n’a-t-elle pas touché tout le monde?

Parce que, pour certains poisons, des gens ont plus de risque de tomber malade s’ils sont porteurs de mutations génétiques spécifiques. A peu près 400 millions de personnes dans le monde sont porteuses d’une mutation qui fait que, lorsqu’elles mangent des fèves (sans forcément de foie ni d’excellent chianti), leurs globules rouges éclatent. D’autres mutations codant pour des enzymes hépatiques responsables de la métabolisation de l’éthanol font que des Asiatiques ont la peau qui rougit lorsqu’ils boivent de l’alcool, ou que d’autres ont immédiatement la nausée dès le premier verre. D’où l’hypothèse d’une susceptibilité génétique à la conicine pouvant expliquer que certaines personnes, et pas d’autres, tombent malades en mangeant de la caille, à l’image des quatre pauvres Turcs de notre histoire.

En attendant que la génétique de l’intoxication à la caille soit parfaitement décryptée, peut-être vaut-il mieux en rester au bon vieux poulet, préférer la salade verte plutôt que les fèves, et arroser le tout d’un grand verre d’eau.

http://www.slate.fr/

Elle meurt après s’être égratigné la main en jardinant


Heureusement, ce genre de cas est très rare, mais peut arriver
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Elle meurt après s’être égratigné la main en jardinant

 

Elle meurt après s'être égratigné la main en jardinant

La femme s’était égratigné la main en jardinant.Photo Fotolia

Lucinda Smith, une mère britannique de deux enfants, est décédée cinq jours après s’être égratigné la main en jardinant, a rapporté le Daily Mail.

La femme de 43 a commencé à ressentir une douleur dans l’épaule quelques jours plus tard et a donc consulté un médecin généraliste, qui lui simplement prescrit des antidouleurs et lui a proposé de relaxer et de consulter un physiothérapeute.

Après trois jours, elle souffrait encore davantage et vomissait, ce qui l’a forcée à retourner à l’hôpital, où des tests sanguins ont révélé qu’elle souffrait d’une septicémie: un empoisonnement du sang pouvant entraîner la mort.

La femme a rapidement pris des antibiotiques et elle a été envoyée aux soins intensifs, où elle est décédée au printemps dernier.

Lucinda Smith avait deux enfants de six et neuf ans.

«Si Lucy avait initialement reçu une prise de sang, je suis convaincue que le résultat aurait été positif pour elle. Megan et George [ses enfants] auraient toujours leur mère», a avoué la soeur de la défunte au Daily Mail.

La septicémie entraîne une défaillance du système immunitaire, qui tente de combattre l’infection. Sans traitement rapide, elle peut mener plusieurs organes à cesser de fonctionner et éventuellement causer la mort.

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Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade


Avec la belle saison, les plantes sont de plus en plus présentes. Certaines parmi eux sont toxiques voir mortelles. Que ce soit au toucher ou par ingestions, il faut se méfier de ses plantes. Cependant, malgré leur dangerosité, quelqu’une sont utiles en médecine
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Ouvrez l’œil, cinq plantes peuvent vous rendre très malade

 

Brûlures, tremblements, convulsions, empoisonnement… Certaines plantes qui poussent au Québec représentent un véritable danger pour notre santé et peuvent même causer la mort. En voici cinq qui se retrouvent sur la liste des plus dangereuses pour l’humain.

1-Cicutaire maculée (Cicuta maculata)

Cette plante indigène est considérée comme la plante la plus toxique en Amérique du Nord. Elle pousse dans les sols humides et les marais de la plupart des régions du Canada. Endémique de l’estuaire du Saint-Laurent, on la retrouve de Grondines à Beaupré sur la rive nord et de Lotbinière à Saint-Jean-Port-Joli sur la rive sud. Elle fait partie de la famille des ombellifères. Les feuilles, les jeunes pousses et les racines contiennent de la cicutoxine, un alcool très toxique. La consommation d’une petite partie de la racine est suffisante pour tuer un adulte.

L’apparition des symptômes est souvent si soudaine et si violente que les traitements n’ont pas toujours l’effet escompté. Dans tous les cas d’empoisonnement, les symptômes se ressemblent: salivation, spasmes musculaires, convulsions violentes, coma et mort par asphyxie. La mort peut survenir entre moins de 15 minutes et deux ou trois heures après l’administration d’une dose suffisante. L’ingestion de 2,5 g de racine suffit pour tuer un adulte. Les animaux de ferme s’empoisonnent en mangeant le feuillage.

2-If du Canada (Taxus canadensis)

L’If du Canada est un arbuste indigène que l’on trouve au Québec, en Ontario, dans les Maritimes, à Terre-Neuve ainsi que dans quelques régions au nord des États-Unis. Sa toxicité est due au paclitaxel présent dans l’écorce, les branches, les aiguilles et les graines, mais pas dans l’arille (fruit). Le poison agit très vite. Son effet se fait sentir au niveau du système nerveux : une période de tremblement se change en paralysie, hypotension, dépression cardiaque et arrêt respiratoire. Il faut provoquer le vomissement immédiatement après l’ingestion, car une fois que le poison a traversé l’estomac, il agit très rapidement, la mort survient aussitôt.

L’ingestion d’aiguilles en infusion suffit à causer la mort. La viande et le lait des animaux intoxiqués constituent également un risque d’empoisonnement. Un arbuste pourtant qui sauve des vies : le paclitaxel est une molécule utilisée en chimiothérapie contre les cancers du sein et des ovaires. Cette molécule fait partie de la grande famille des taxanes, des substances anticancéreuses naturelles.

3-La Pomme épineuse ou datura stramoine (Datura stramonium)

D’origine incertaine, du Mexique pour certains auteurs, elle s’est naturalisée un peu partout dans le monde. Elle pousse à l’état sauvage sur les terrains en friche, dans les champs cultivés et les terres incultes. C’est une plante nitrophile, qui préfère les sols frais, limoneux et argilo-siliceux. Elle est considérée comme une mauvaise herbe qui peut être localement très envahissante. Elle concurrence les cultures estivales notamment le maïs et le soja ainsi que les cultures maraichères. Elle fait partie de la famille des solanacées. Elle forme un buisson de 30 cm à 2 mètres de hauteur, à odeur fétide. Elle contient des alcaloïdes toxiques puissants, dérivés du tropane.

Le nom anglais de la plante, « Jimsonweed », vient d’un cas d’intoxication survenu à Jamestown, en Virginie: des soldats avaient souffert de délire et d’hallucinations après avoir mangé cette plante en salade. Toutes les parties de la plante sont toxiques, son ingestion entraine des hallucinations, de la tachycardie, une faiblesse musculaire, des amnésies et la mort. Attirées par les feuilles du Datura, les larves du doryphore meurent empoisonnées en y goûtant ce qui fait de cette plante une excellente compagne des pommes de terre ou des aubergines. La plante est aussi utilisée à titre médicinal dans le monde en tant que sédatif, mais aussi pour traiter l’asthme ou la toux.

4-La Ciguë maculée (Conium maculatum)

Cette espèce est présente dans de très nombreuses régions du monde et est acclimatée en Amérique du Nord. Elle pousse sur des sols secs à humides, dans des endroits frais, les haies et les friches, au bord des chemins et des cours d’eau. La ciguë maculée, proche parente du persil, est une plante extrêmement toxique de la famille des ombellifères.

Pour la petite histoire, cette espèce fournissait, en majeure partie du moins, le breuvage que les Athéniens faisaient prendre aux condamnés à mort. La mort de Socrate constitue l’empoisonnement le plus célèbre de la Grèce antique. Toutes les parties de la ciguë maculée contiennent des alcaloïdes toxiques, dont la conine. Ce sont toutefois les semences qui en contiennent la concentration la plus élevée.

De 12 minutes à 1 heure après l’ingestion, l’empoisonnement débute par des vertiges, des éblouissements, des maux de tête, de la nervosité, des tremblements, puis apparaissent l’incoordination des membres inférieurs et la dépression. Le cœur ralentit, coma et la mort par arrêt respiratoire.

5-La berce du Caucase (Heracleum caucasicum)

Au contact de la peau, la berce du Caucase engendre une brûlure virulente au premier et deuxième degré. Contrairement à l’herbe à puce, dont la réaction découle d’une réaction allergique, ce qui signifie qu’il faut un contact répété pour développer des dermatites, la sève de la berce du Caucase contient des composés toxiques. Lorsque cette substance entre en contact avec la peau et la lumière, il y a brûlure (photodermatite).

Après guérison des plaies, des taches peuvent persister pendant plusieurs mois, voire quelques années et demeurer photosensibles. Cette espèce a été répertoriée pour la première fois au Québec en 1990. C’est une plante exotique que l’on retrouve le long des berges et des routes, dans les fossés, mais également dans les prés et les terrains vagues. Cette mauvaise herbe devient très vite envahissante, car elle produit une très grande quantité de graines qui se dispersent.

C’est en la touchant que cette plante de la famille des ombellifères devient dangereuse. Sa sève, que l’on retrouve sur toutes les parties de la plante, contient des toxines, des furocoumarines.

La brûlure de la berge du Caucase peut être très intense.

En collaboration avec Joey Olivier, rédacteur à MétéoMédia.

http://www.meteomedia.com/

Cueillette de champignons: appel à la prudence


N’est pas mycologue qui veut, et un amateur de cueillette de champignons pourrait risquer gros
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Cueillette de champignons: appel à la prudence

 

Le genre Amanita regroupe plus de 600 espèces,... (PHOTO PC)

Le genre Amanita regroupe plus de 600 espèces, qui sont la cause de la majorité des décès par empoisonnement aux champignons.

PHOTO PC

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

Alors qu’une femme de Toronto qui a ingéré un champignon hautement toxique a dû subir une greffe de foie pour ne pas mourir empoisonnée, les médecins avertissent les cueilleurs de champignons de bien s’informer avant de manger leurs trouvailles.

Dans une étude de cas publiée lundi dans la revue de l’Association médicale canadienne, des médecins rapportent qu’une femme de 52 ans d’origine asiatique s’est rendue aux urgences d’un hôpital de Toronto, l’été dernier, avec de fortes douleurs abdominales, des nausées et des vomissements.

La dame avait mangé une variété de champignons sauvages qu’elle avait cueillis dans un parc des environs avec son mari, qui avait de l’expérience en cueillette dans son pays d’origine.

La patiente avait apporté un champignon avec elle, car elle soupçonnait qu’il avait pu être la cause de ses malaises.

Des analyses ont révélé qu’il s’agissait d’une variété toxique connue sous le nom d’Amanita bisporigera.

Le genre Amanita regroupe plus de 600 espèces, qui sont la cause de la majorité des décès par empoisonnement aux champignons.

«Distinguer les champignons comestibles de ceux qui sont nocifs est un défi même pour les mycologues», a écrit Dr Adina S. Weinerman, la coauteure de l’article, en faisant référence aux spécialistes des champignons.

La spécialiste en médecine interne au Sunnybrook Health Sciences Centre de Toronto a aidé à traiter la patiente dont le cas est présenté dans le magazine.

Les gens empoisonnés par des champignons toxiques traversent plusieurs phases. Entre six et 24 heures après l’ingestion, les patients développent des douleurs intestinales, des nausées, des vomissements et une diarrhée.

Ces symptômes sont typiquement suivis d’une phase de «faux rétablissement», au cours de laquelle l’état des patients semble s’améliorer. Cette phase peut mener à un congé prématuré de l’hôpital, selon les auteurs de l’article.

Au cours de la phase finale, qui survient environ 48 heures après l’ingestion des végétaux nocifs, le foie des patients commence à défaillir; cette insuffisance hépatique peut causer la mort.

Il n’existe pas d’antidote pour l’empoisonnement aux champignons. Du charbon peut être utilisé pour absorber la toxine, mais le traitement doit être administré rapidement après l’ingestion.

«Les patients doivent être informés que les champignons empoisonnés et comestibles peuvent être d’apparence très semblable et que des champignons sauvages dont l’identification est incertaine ne devraient pas être consommés», écrivent les auteurs de l’article dans la revue de l’Association médicale canadienne.

«Cette information est particulièrement importante pour les immigrants, qui pourraient confondre des champignons toxiques locaux avec des variétés comestibles de leur pays natal.»

L’amatrice de champignons de Toronto a finalement subi d’urgence une transplantation de foie provenant d’un donneur décédé. Elle a obtenu son congé de l’hôpital 10 jours après son opération.

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