L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées


Je comprends le gros problème qu’à l’Australie avec une estimation de 6 millions de chats sauvages qui sont une espèce animale invasive. À chaque fois qu’une espèce s’introduit volontairement ou non dans ce pays, c’est un désastre monumental. Il devrait avoir une autre solution moins radicale avec la stérilisation des chats beaucoup moins cruel.
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L’Aus­tra­lie va tuer deux millions de chats avec des saucisses de kangou­rou empoi­son­nées

 

par  Nicolas Prouillac

Les terribles saucisses empoi­son­nées

L’Aus­tra­lie a un plan machia­vé­lique pour se débar­ras­ser des chats sauvages qui font une héca­tombe dans les rangs de sa faune native.

À héca­tombe, héca­tombe et demi : le gouver­ne­ment austra­lien prévoit de larguer des saucisses empoi­son­nées au-dessus des zones où sévissent les matous, pour en éradiquer au moins deux millions, rappor­tait CBS Newsle 26 avril.

Il faut d’abord savoir que plus de 80 % de la faune austra­lienne ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde. Et on ne parle pas seule­ment des kangou­rous et des koalas, car de très nombreuses espèces de rongeurs s’y épanouissent depuis des millé­naires. Hélas, depuis deux siècles et l’ar­ri­vée des colons britan­niques, ces petits animaux tombent comme des mouches sous les crocs de leurs chats, dont on estime aujourd’­hui qu’ils sont entre deux et six millions à vivre dans la nature sauvage.

Ceci étant dit, la réponse au problème du gouver­ne­ment austra­lien n’a pas peur de la radi­ca­lité. Il s’est ainsi juré d’éra­diquer deux millions de chats sauvages du pays d’ici 2020, à grand renfort de largages de saucisses empoi­son­nées. Les chats sont censés mourir un quart d’heure après inges­tion de la saucisse. Les saucisses mortelles sont faites de viande de kangou­rou, de graisse de volaille, d’herbes, d’épices et d’un poison appelé 1080, létal pour les animaux.

« Il faut qu’elles soient bonnes », a expliqué Shane Morse au New York Times. « Ce sera leur dernier repas. »

Natu­rel­le­ment, les défen­seurs des animaux austra­liens sont scan­da­li­sés par le projet, qu’ils quali­fient d’ « horri­ble­ment cruel ». Mais les largages auront bien lieu.

Source : CBS News

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Eux étaient plutôt poison que viande, et vous?


Une histoire intéressante sur ce que l’on peut avaler comme additifs alimentaires aux États-Unis. Bien, avant les challenges d’avaler, n’importe quoi sur les réseaux sociaux au risque d’être intoxiqué parfois mortellement, la nourriture industrielle a fait son entrée avec succès,ce qui a inquiété en 1883 un chimiste sur les dangers de tout ce que l’on peut ajouter dans les aliments pour les conserver, surtout qu’à cette époque, il n’y avait aucune loi pour protéger le consommateur. Grâce à une expérience avec des volontaires qui étaient nourris 3 fois par jour, il a pu démontrer la nocivité des additifs. Grâce a lui, les choses ont un peu changer. Car avouons-le .. Même si certains produits toxiques ne sont plus dans les aliments, la bouffe industrielle est toujours nocive.
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Eux étaient plutôt poison que viande, et vous?

 

Illustration Jeanne Detallante

Illustration Jeanne Detallante

Simon Clair et Stylist

Au début du XXe siècle, pour sauver l’estomac de la population américaine, une douzaine de kamikazes ont décidé de sacrifier le leur en goûtant tous les poisons que leur servait l’industrie alimentaire.

Cet article est publié en partenariat avec l’hebdomadaire Stylist, distribué gratuitement à Paris et dans une dizaine de grandes villes de France. Pour accéder à l’intégralité du numéro en ligne, c’est par ici.

Depuis quelques années, l’Amérique a très faim. Sur les réseaux sociaux, les ados des États-Unis ont mystérieusement décidé de manger tout ce qui leur passe sous la main. Devant l’œil de leurs caméras, elles et ils se lancent par exemple dans le «cinnamon challenge», le «nutmeg challenge» ou le «chubby bunny game» qui consistent à se gaver le plus possible de cannelle en poudre, de noix de muscade ou de marshmallow. Quitte parfois à finir à l’hôpital.

Toxicologue d’urgence pour le National Capital Poison Center, Kelly Johnson-Arbor reçoit tous les jours des appels téléphoniques alarmés de la part de ces intrépides de l’estomac. Elle avoue être parfois un peu dépassée par ces étranges pratiques:

«L’année dernière, la mode était au “tide pod challenge”, c’est-à-dire le fait d’avaler des dosettes de lessive ressemblant à des bonbons. Chez les jeunes, cela peut donner lieu à de la toux, des suffocations, des vomissements et des comas. Aux États-Unis, au moins deux adolescents sont morts après en avoir ingérées».

Selon les médias américains, tout a commencé lorsque le site parodique The Onion a publié en 2015 un article intitulé «Que Dieu me vienne en aide car je vais manger l’une de ces capsules de lessive multicolores». L’aspect appétissant des dosettes a ensuite fait l’objet de nombreuses blagues sur le web, au point de donner envie à certain·es de les gober comme des sucreries.

«Ils ne réalisent pas les risques qu’ils encourent. Mais c’est surtout l’envie d’être viral sur les réseaux sociaux qui les pousse vers ce type de comportement», soupire Kelly Johnson-Arbor.

Pourtant, bien avant la naissance d’internet, certains gloutons jouaient déjà les kamikazes gastronomiques en ingérant des produits pas franchement recommandables. Mais eux faisaient ça pour le bien public, sacrifiant leurs estomacs au service des nôtres, en goûtant un à un tous les composés chimiques utilisés dans l’industrie alimentaire américaine. Devenus de véritables célébrités, ces cobayes un peu claqués se faisaient appeler la «Poison Squad» [la Brigade antipoison en français] et ne rechignaient pas à finir leur bol de soupe. Même quand celui-ci était rempli d’acide.

Cuisine moléculaire

À la fin du XIXe siècle, la nourriture industrielle est un vrai danger public. Le lait et la viande sont conservés grâce au formaldéhyde, un composé organique servant à embaumer les cadavres. Les légumes en conserve sont régulièrement bourrés de sulfate de cuivre, un produit ayant longtemps joué le rôle de désherbant. Enfin, pour en stopper la fermentation, le vin et la bière reçoivent des doses d’acide salicylique, utilisé aussi en pharmacie pour soigner les verrues.

«Selon certaines estimations, rien qu’à New York, des milliers d’enfants sont morts à cause de lait ayant été chimiquement modifié. À l’époque, presque 100% des denrées alimentaires contenaient des conservateurs», relate Deborah Blum, journaliste scientifique et autrice de The Poison Squad.

Nous sommes alors en pleine période de l’industrialisation des États-Unis et contrairement à certains pays d’Europe, aucune loi n’encadre les entreprises commercialisant de la nourriture. Il est donc tout à fait légal de modifier chimiquement un produit pour changer son goût, sa couleur ou sa date de péremption, quitte à abuser de substances chimiques dont les effets sur le corps humain sont encore inconnus.

«Monsieur, j’ai un estomac qui peut tout supporter. Il va vous étonner»

Un volontaire à l’expérience

Une situation qui ne plaît pas du tout à Harvey W. Wiley, chimiste en chef depuis 1883 au département de l’Agriculture du gouvernement américain. Il tente d’abord de prévenir les autorités qui ne semblent pas vraiment préoccupées par la situation.

«Wiley voyait bien que les Américains étaient en danger, mais il ne pouvait pas changer les choses en étant juste un gentil chimiste qui publie des rapports que personne ne lit, explique Deborah Blum. Il a donc décidé d’utiliser une méthode plus radicale.»

En 1901, il réussit à convaincre le Congrès américain de financer une expérience qu’il nomme «Les procès de la table hygiénique». Le principe est de réunir autour d’une table une équipe de cobayes. La moitié d’entre eux dégustera matin, midi et soir des plats parfaitement sains, sans le moindre additif chimique, cuisinés pour eux par un chef. Sans le savoir, l’autre moitié mangera la même chose, augmentée d’une dose plus ou moins forte d’un produit chimique à tester. Par mesure de sécurité, les rôles s’inverseront tous les quinze jours, sous l’œil attentif du savant fou Wiley.

Durs à cuire

Pour trouver des volontaires à cette étude hors norme, Wiley poste une annonce expliquant son expérience et promettant trois copieux repas par jour. Dans la perspective d’économiser un peu d’argent sur leurs dépenses alimentaires, une douzaine de candidats ne tarde pas à se manifester, parfois même avec un peu de fanfaronnade

. «Monsieur, j’ai un estomac qui peut tout supporter. Il va vous étonner», écrit l’un des volontaires dans sa lettre de réponse à l’annonce.

Harvey Wiley fait aussi construire un restaurant dans les sous-sols du département de l’Agriculture. Au-dessus de la salle à manger, les cobayes y font poser une plaque sur laquelle on peut lire:

«Seuls les braves osent manger la nourriture». Selon Deborah Blum, «la vérité est que même s’ils avaient été prévenus, les volontaires ne se rendaient pas bien compte de ce qui les attendait. Ils se voyaient comme des explorateurs en croisade».

De quoi séduire les journalistes du Washington Post qui décident rapidement de rebaptiser la folle équipe du nom de Poison Squad. Même s’il ne touche pas aux préparations toxiques de son cuisinier, Harvey Wiley a droit, quant à lui, au charmant surnom de Old Borax. Aux quatre coins des États-Unis, on commence alors à s’enflammer pour ces héros prêts à s’empoisonner pour sauver le reste du pays.

La Poison Squad | The U.S. Food and Drug Administration via Flickr

D’autant plus que, pour attirer l’attention, Harvey Wiley s’amuse à envoyer de faux menus à la presse: huîtres sauce formol, hors-d’œuvre à l’acide benzoïque, liqueur de tête de mort et coupe-faim à la Roland B. Molineux, du nom d’un meurtrier de l’époque ayant empoisonné deux victimes. La stratégie d’Old Borax fonctionne à merveille et l’opinion publique se passionne pour l’expérience en cours. L’écrivain S.W. Gillilan leur écrit par exemple un poème resté célèbre:

Nous brisons notre jeûne à l’acide prussique
Nous déjeunons au ragoût de morphine
Nous dînons avec des consommés de têtes d’allumettes
Nous buvons de l’acide phénique
Nous sommes immunisés contre la mort et nous en sommes fiers
Hourra pour la Poison Squad!

En parallèle, le comédien Lew Dockstater, dont les spectacles de ménestrel connaissent un succès national, popularise un hymne à la gloire des cobayes de Wiley. Le refrain est repris dans tout le pays:

«Ils s’en remettront peut-être, mais ils ne seront plus jamais les mêmes». Blurp.

Accord écœuré

Malgré cette gloire soudaine, les membres de la Poison Squad déchantent vite en découvrant les effets des produits qu’ils ingèrent. Après avoir testé le borax (acide borique) suivi de l’acide salicylique à des doses de plus en plus élevées, la moitié des volontaires empoisonnés doivent mettre un terme à l’expérience avant la fin. Ils n’ont plus d’appétit, dépriment et sont en proie à de violentes nausées suivies de vomissements. Parfois, ils n’arrivent même plus à se lever le matin. Même constat après les séances de dégustation à hautes doses d’autres produits fréquemment utilisés par l’industrie alimentaire comme le dioxyde de soufre ou le benzoate de sodium.

«Le résultat de cette expérience montre qu’une grande partie de ces additifs sont mortels et qu’ils causent de graves inflammations du tube digestif», conclut le Times après avoir eu accès au rapport de plus 500 pages publié par Harvey Wiley.

Mais si ce test grandeur nature est un succès, un point assombrit tout de même le tableau. Deborah Blum revient sur les limites de ce travail:

«Après l’expérience, les membres de la Poison Squad ont tous mis un peu de temps à s’en remettre. Le problème est qu’il n’y a pas eu de suivi de leur état de santé sur le long terme. L’un d’entre eux est mort quelques années plus tard des suites d’une tuberculose. Dans les médias, sa famille a soupçonné Wiley d’avoir affaibli ses défenses immunitaires avec son expérience».

Difficile de savoir si ces accusations sont avérées ou si elles ont été lancées par les nombreux lobbies de l’industrie alimentaires très remontés contre Wiley. Une chose est sûre: les casse-cou de la Poison Squad ne se sont pas intoxiqués pour rien. En 1906, grâce à ces nouvelles trouvailles, la signature du Pure Food and Drug Act marque la mise en place d’un cadre pour la sécurité sanitaire des aliments produits aux États-Unis.

Aussi appelée Wiley Act, cette loi fédérale a quelque chose de novateur. Pour la première fois dans l’histoire du pays, le gouvernement s’engage à protéger les consommateurs. En matière de régulation, tout le reste suivra. Malgré son licenciement quelques années plus tard par le département de l’Agriculture qui n’apprécie guère son refus du moindre compromis avec l’industrie alimentaire, Harvey Wiley a donc gagné la bataille. Au moins jusqu’à l’invention des dosettes de lessive.

http://www.slate.fr/

Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu


Le poisson globe qu’on appelle le fugu est un mets rechercher au Japon. Pour l’apprêter, il faut un grand savoir faire pour ne pas empoisonner personne. Il existerait 53 espèces de fugu, mais seulement 22 espèces sont autorisées à être consommées. À cause des changement climatiques, des espèces se migrent et se mêlent entre eux. Cela augmente la difficulté pour bien choisir le poisson sans danger.
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Le changement climatique crée des poissons mortels cousins du fugu

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Le fameux poisson japonais fugu, dont la consommation peut être mortelle, a un nouveau cousin hybride qui semble proliférer en raison du réchauffement climatique. Un phénomène qui inquiète les pêcheurs et les autorités japonaises.

Le fugu est un poisson-globe dont certains organes contiennent de la tétrodotoxine, un poison violent contre lequel il n’existe aucun antidote. Ce poison paralyse le système nerveux et peut mener à un arrêt respiratoire pouvant entraîner la mort. Le fugu est pourtant un mets très populaireau Japon. Sa chair sucrée est servie dans les plus grands restaurants et les prix dépassent les 700 euros le kilogramme en pleine saison.

Des règles ultra strictes de préparation

Pour prévenir les intoxications, le gouvernement japonais a mis en place une législation très stricte : il est ainsi interdit de vendre un poisson entier dont les parties dangereuses n’ont pas été retirées. Un exercice très difficile : l’examen à la préparation du fugu nécessite cinq ans de formation et le taux de réussite ne dépasse pas les 50 %. De plus, toutes les espèces de fugu ne sont pas éligibles à la consommation, seules 22 sur 53 sont autorisées, car la neurotoxine est localisée dans des organes bien précis pour chacune. Chez certains poissons, elle se trouve dans le foie, chez d’autres dans la peau ou la chair.

 

Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

Les fugus hybrides se multiplient au nord-est du Japon. © tokyofoodcast.com, Flickr

    La migration des espèces crée des poissons mutants

    Le travail des chefs préparateurs risque fort de se compliquer dans les années à venir. Car les pêcheurs japonais rapportent depuis quelques mois dans leurs filets un nombre croissant de fugus hybrides, croisement entre le Takifugu stictonotus et le Takifugu snyderi, rapporte l’agence Reuters. Le premier vit habituellement dans la mer du Japon alors que le second évolue dans les eaux du Pacifique. Mais avec le réchauffement de l’océan, les fugus stictonotus ont commencé à migrer vers le nord pour trouver des eaux plus froides. Il s’est alors mélangé au fugu snyderi, créant une nouvelle espèce impossible à discerner de ses homologues. Et cet hybride semble se développer de plus en plus : fin juin 2018, il représentait plus de 20 % de tous les fugus pêchés en une journée le long de la côte Pacifique de la préfecture de Miyagi, à 460 kilomètres au nord-est de la capitale Tokyo, selon Hiroshi Takahashi, professeur à la National fisheries university.

    Un risque élevé de confusion

    Les fugus mutants étant très difficiles à différencier, il est impossible de savoir dans quel organe va être localisé la neurotoxine. Lorsqu’elle est confinée dans le foie ou les ovaires, il est relativement facile de les retirer. Mais si elle est répartie dans la peau ou la chair, il est très dangereux de manger le poisson. Pour prévenir tout risque d’intoxication, le gouvernement a donc décidé d’interdire la vente des hybrides non identifiés, au grand dam des pêcheurs qui doivent jeter une quantité croissante de leurs prises à la poubelle. Le ministère de la Santé affirme mener des études complémentaires pour fixer de nouveaux standards de préparation. De quoi compliquer encore l’examen de « chef fugu ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le fugu est un poisson japonais dont certains organes contiennent un violent poison.

  • Seules 22 espèces sont autorisées à la consommation.

  • Avec le réchauffement des eaux, certaines se sont mélangées, aboutissant à des hybrides impossibles à différencier.

https://www.futura-sciences.com/p

Le Saviez-Vous ► L’avocat, un poison mortel pour certains animaux


L’avocat est très populaire du moins le fruit, pas la profession. Il est quand même important de savoir qu’il peut être nocif voir mortel pour certains animaux
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L’avocat, un poison mortel pour certains animaux

 

 

L’avocat, ce délicieux légume à la chair sucrée, considéré comme un fruit dans certains pays, serait particulièrement nocif pour certains animaux.

Extrêmement nocif pour l’oiseau, il semblerait l’être également chez le chien et le chat, pas non plus à l’abri d’une grave indigestion. Moins sévère chez ces deux animaux de compagnie, l’ingestion d’une petite quantité de chair, de feuilles ou d’écorce serait fatale chez les oiseaux, passibles d’une mort subite seulement quelques minutes après absorption, suite à une insuffisance respiratoire.

Veuillez donc à éloigner le pot de guacamole de la cage de votre chère perruche lors de vos soirées fajitas…

(Source)

https://lesavaistu.fr/

Ce minuscule poisson est armé de 1800 dents


Une nouvelle espèce de poisson issu d’Australie a été observée dans un bocal d’un musée. À l’aide de la technologie et l’imprimante 3D, ils ont pu reconstituer à plus grande échelle la mâchoire qui contiendrait environ de 1 800 à 2300 dents pour un poisson d’à peine 40 mm. Maintenant reste à en trouver un vivant .. à la condition bien sûre de faire attention à ses doigts
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Ce minuscule poisson est armé de 1800 dents

 

Gobie à bec de canard.

Le gobie à bec de canard arbore pas moins de 1800 dents.

©KEVIN CONWAY ET ADAM SUMMERS

Par Victor Miget

Des chercheurs ont décrit une nouvelle espèce de poisson de quelques centimètres équipée d’une mâchoire de 1800 dents. 

Crocodiles, Requins, Piranhas … Aucun doute, le monde aquatique renferme les mâchoires parmi les plus terrifiantes et efficaces de la planète. Une nouvelle espèce de poisson pas plus grosse qu’un doigt (40 mm) pourrait bien leur faire concurrence côté dentition. Une concurrence déloyale même, puisque le gobie à bec de canard (Nettorhamphos radula) les coiffe tous au poteau avec pas moins de 1800 dents. Même si son nom lui a été donné en raison de l’étrange ressemblance de son museau avec celui d’un canard, une caractéristique tout de suite moins impressionnante.

La trouvaille revient à des scientifiques de l’Université de Washington, du Texas A & M University et du Musée d’Etat d’Australie occidentale. Ces derniers ont observé le minuscule squelette du vertébré originaire d’Australiem éridionale après l’avoir extrait d’un bocal de la collection du musée, où il prenait la poussière depuis 1977. Un spécimen similaire a ensuite été découvert dans un autre contenant. Ces poissons appartiennent à la famille des Gobiesocidae, qui regroupe pas moins de 166 espèces réparties dans 47 Genres. Leurs représentants possèdent généralement un disque adhésif ventral qui leur permet de s’agripper à une surface et de contenir jusqu’à 150 fois leur poids grâce à une force d’aspiration exceptionnelle. Mais le gobie à bec de canard se différencie des autres par une mâchoire supérieure plus large et plus longue et par de très nombreuses et minuscules dents coniques disposées en rangées multiples et régulières sur les mâchoires inférieures et supérieures.

 

Scan du squelette du gobie à bec de canard. © Kevin Conway et Adam Summers

Une dissection numérique

Avec seulement deux spécimens en leur possession, recourir à la dissection pour documenter leur découverte s’avérait difficilement envisageable pour les scientifiques. Qu’à cela ne tienne, ces derniers ont utilisé un scanner pour en saisir les moindres détails. Ensuite, à l’aide d’une imprimante 3D, ils ont reconstitué la mâchoire du poisson à une échelle plus importante pour en analyser les structures.

Résultat : de 1800 à 2300 dents ornent sa mâchoire. Soit 10 fois plus que tout autre membre de la famille Gobiesociadae. De plus, les dents tournent vers l’arrière. Une particularité qui peut faire supposer une aptitude à retenir des proies par exemple. Une étape s’avère cependant indispensable pour vérifier cette dernière hypothèse: observer un spécimen bien vivant dans son milieu naturel.

Scan de la mâchoire du Gobie à bec de canard. © Kevin Conway et Adam Summers

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains


Dans le passé, il y a eu beaucoup d’expériences faites sur des cobayes à leur insu. Certaines de ces expériences étaient d’une barbarie vraiment effrayantes. Beaucoup des cobayes sont resté avec des séquelles physiques et psychologiques. D’autres sont mort suites aux expériences ou encore se sont suicidé. On a essayé de cacher les faits ou défendre les auteurs de ces recherches.
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Ces laboratoires secrets qui mènent leurs expériences sur des humains

 

Des laboratoires top-secrets mènent depuis des années leurs expériences sur des cobayes humains. Une pratique aussi confidentielle qu’effrayante. Découvrez une séléction des expériences les plus choquants.

Quand la CIA efface la mémoire 

CIA

© REUTERS / LARRY DOWNING

Quand la CIA utilise du LSD pour des expériences sur la conscience

La CIA américaine a mené plusieurs projets pour effacer l’identité: Bluebird (ou Artichoke, 1951-1953) et МК ULTRA (MKSEARCH, année 1950-1960). Les principaux cobayes étaient des patients inertes des cliniques neurologiques, dont la plupart ignoraient tout des expériences menées sur eux. Bluebird avait pour but de créer un sérum de vérité infaillible. En utilisant des substances psychotropes et les électrochocs, les chercheurs provoquaient chez les sujets une amnésie artificielle, leur inculquaient de faux souvenirs et « multipliaient » leur identité.

Le projet MK ULTRA était incomparablement plus coûteux et global. Il étudiait toute la diversité des moyens d’impacter la raison (y compris des enfants): de la biologie à la radiologie. Par exemple, dans le cadre d’un des 149 sous-projets, plus de 1 500 soldats américains recevaient avec leur nourriture des produits psychotropes pour évaluer leur opérationnalité « sous l’emprise des substances ». L’information obtenue dans le cadre de MK ULTRA est utilisée aujourd’hui dans le travail des renseignements, même si en 1972 le projet a été fermé après un scandale et qu’une partie de sa documentation a disparu.

Pour une poignée de shekels 

Le Groenland du sud

© AP PHOTO / NORDFOTO

Un glacier révèle le secret de la base nucléaire secrète US au Groenland

L’armée israélienne a également mené des expériences sur ses soldats: on a appris en 2007 qu’entre 1998 et 2006, dans le cadre des projets secrets Omer-1 et Omer-2, des médecins militaires israéliens cherchaient un vaccin « contre une arme bactériologique similaire à l’anthrax ». Les 716 soldats participant aux expériences n’ont pas été informés des risques, des éventuelles conséquences et il leur était interdit d’évoquer les détails des recherches avec leurs proches.

En 2007, un groupe d’anciens sujets souffrant des conséquences de cette expérience – tumeurs, ulcères, bronchite, épilepsie – s’est adressé au ministère de la Défense pour se plaindre de leur mauvais état de santé. Ils ont été soutenus par le syndicat des médecins et l’organisation Médecins pour les droits de l’homme qui sont allés jusqu’à la Cour suprême pour exiger une enquête. Mais ils ont obtenu l’effet inverse: le tribunal n’a pas seulement décliné la requête mais il a interdit de publier une partie des informations sur l’expérience.

L’armée hésitait entre réagir en disant que rien ne s’était produit et mettre en avant que les soldats avaient accepté eux-mêmes. Il a été déclaré à la presse que les participants aux projets Omer étaient uniquement des volontaires qui savaient dans quoi ils s’engageaient et pouvaient quitter la partie à tout moment. Il a été suggéré aux victimes de s’adresser aux établissements médicaux où leur guérison promettait d’être longue, car les victimes ne disposaient pas de la moindre information sur les effets subis.

Le principal concepteur de l’expérience, le docteur Avigdor Sheferman (ancien directeur de l’Institut israélien de biologie), est parti ensuite au Canada pour mener des recherches identiques dans une compagnie médicale. Les résultats des projets Omer ont été remis à l’armée américaine pour plusieurs centaines de milliers de shekels.

Une véritable ségrégation médicale

Les États-Unis sont leaders de ce genre d’expériences. C’est dans ce pays qu’entre 1932 et 1972 se déroulait une expérience qu’on pourrait considérer à la fois comme un symbole de ségrégation raciale et de barbarie médicale. A Tuskegee, Alabama, le groupe médical sous la direction du docteur Clark Taliaferro avait pour objectif d’étudier tous les stades de la syphilis.

L’étude consistait à suivre un groupe de Noirs déjà contaminés. Pourquoi? Car à cette époque ils étaient encore considérés comme moins instruits et plus influençables. La plupart ignoraient leur maladie – c’était une condition de l’expérience. Toutes les manipulations étaient présentées comme des « soins du mauvais sang ». 76 des 399 participants sont restés en vie à l’issue de l’expérience. 128 personnes sont décédées de la syphilis et de ses complications. 40 hommes ont infecté leur femme et 19 enfants sont nés avec la syphilis.

En 1946 l’expérience a été élargie: une partie des médecins a été envoyée au Guatemala où pendant deux ans ils infectaient sciemment des soldats, des prostituées, des prisonniers, des mendiants ou des malades mentaux – jusqu’à 5 000 personnes au total.

C’est seulement en 1972 après la tribune d’un médecin dans le Washington Star qu’une commission spéciale s’est penchée sur les recherches à Tuskegee pour reconnaître leur illégitimité. Le gouvernement américain a alloué 9 millions de dollars pour aider les survivants, et 25 ans plus tard leurs proches ont entendu les excuses du président Bill Clinton. La trace latino-américaine n’a été découverte qu’en 2010 grâce à la publication des notes du docteur Cutler – l’un de ceux qui travaillaient pour ce programme au Guatemala. 750 victimes guatémaltèques ont porté plainte contre l’université Jones Hopkins, et Barack Obama a présenté ses excuses au peuple du Guatemala en la personne du président Alvaro Colom.

Des épidémies artificielles introduites dans le métro

Les chercheurs américains ne ménageaient pas vraiment leur grande nation. Des chimistes testaient sur les recrues l’effet toxique de l’ypérite (pour améliorer les masques à gaz), ou encore pulvérisaient des composants toxiques sur plusieurs villes canadiennes et américaines. Dans les années 1950, des épidémies artificielles ont été provoquées en Floride et en Géorgie. A la fin des années 1960, on a testé dans le métro de New York et de Chicago la vulnérabilité des passagers aux attaques biochimiques cachées en envoyant sous terre la bactérie Bacillus subtilis. En 1963-1969, le Pentagone a lancé sans avertissement sur les navires de sa marine plusieurs types d’armes chimiques et bactériologiques.

Les analystes de la radiation soignaient à différentes époques les adénoïdes avec des barres de radium et le cancer de l’estomac (les diagnostics étaient faux) avec des injections de plutonium, nourrissaient des futures mères avec des sels de fer radioactif sous la forme d’une boisson de vitamines, faisaient exploser des bombes atomiques dans le Nevada et sur les îles Marshall, testaient l’iode radioactif sur les femmes enceintes et en nourrissaient les nouveau-nés.

Des orphelins-cobayes

Les enfants ont toujours été les sujets les plus convoités par les chercheurs.

« L’étude de l’effet des jugements de valeur sur la fluidité verbale des enfants » réalisée en 1939 à l’université de l’Iowa, connue comme « Monster study », est une expérience horrible même si elle n’a pas provoqué de nombreuses morts ni d’invalidités et impliquait seulement une influence verbale.

Le psychologue Wendell Johnson et son aspirante Mary Tudor ont sélectionné dans un orphelinat 22 enfants de différents âges, et dans les cinq mois qui ont suivi Tudor rendait régulièrement visite à chacun d’entre eux pour une conversation de 45 minutes. Certains appréciaient ces échanges car Mary les félicitait pour leur capacité de lecture et leur élocution. Mais d’autres enfants, après quelques visites, ont commencé à éprouver des problèmes d’élocution, de comportement et de réussite à l’école parce que Tudor se moquait d’eux et leur reprochait de faire des fautes verbales.

Il faut dire que Johnson était guidé par un intérêt tout à fait scientifique: les véritables causes du bégaiement n’ont toujours pas été établies. Il supposait qu’il était possible de provoquer un bégaiement même en l’absence de prédispositions physiologiques.

Les successeurs de Johnson et de Tudor jugent que les travaux de ces derniers sont les plus exhaustifs sur le bégaiement, y compris les premières informations qu’ils ont pu recueillir sur le rôle des sentiments et des pensées du bégayant. Par contre, les enfants traumatisés ont vécu avec leurs complexes toute leur vie.

A l’issue de l’expérience, Mary Tudor est revenue plusieurs fois à l’orphelinat pour se repentir, espérant redonner aux enfants leur estime de soi. L’université, pour sa part, a tenu secrètes ces recherches jusqu’en 2001, date à laquelle la presse en a pris connaissance: l’établissement a alors présenté des excuses officielles aux victimes. En 2003, six d’entre elles ont saisi le parquet de l’État pour exiger de les indemniser pour préjudice moral. Quatre ans plus tard, ils ont obtenu 925 000 dollars pour tous les plaignants.

Une expérimentation pour éradiquer l’homosexualité dans un pays

Les victimes des expériences homophobes d’Aubrey Levin pourront difficilement compter sur une indemnité ou même une enquête officielle. Entre 1970 et 1989, l’armée sud-africaine faisait l’objet d’un « nettoyage » des recrues homosexuels. Les données officielles parlent de milliers de victimes mais nul ne connaît le chiffre réel. L’information sur ce programme a été révélée en 1995 dans le journal sud-africain Daily Mail and Guardian. Dans une interview le responsable du projet, ex-psychiatre en chef d’un hôpital militaire Aubrey Levin, affirmait:

« Nous ne considérions pas les gens comme des cobayes. Nous avions seulement des patients qui voulaient guérir et venaient de leur plein gré ». Il disait également pratiquer une « thérapie d’aversion sur les soldats homosexuels, sans pour autant recourir au choc électrique ».

Alors que s’est-il passé en Afrique du Sud à cette époque?

Près de 900 opérations de « réorientation sexuelle » ont eu lieu dans des hôpitaux sud-africains dans les années 1970-1980 dans le cadre de programmes pour éradiquer l’homosexualité. Certains patients étaient « soignés » à l’aide de drogues et d’hormones, d’autres ont subi des méthodes radicales – un traitement d’aversion. Dans le cadre de ce dernier on reproduisait une forme « inadmissible » de conduite (par exemple, l’excitation de l’homosexuel avec des images pornographiques) tout en provoquant des sentiments désagréables (par exemple, un électrochoc), avant de montrer une image positive (photo d’une femme nue) sans électrochoc.

La pratique traditionnelle admet le traitement d’aversion uniquement en dernier recours, et même dans ce cas le sentiment désagréable doit être équivalent à la piqûre d’une aiguille, et non faire voler en l’air les chaussures de l’individu, comme ce fut le cas dans les expériences de Levin. La mesure extrême du projet Aversion était la castration ou un changement forcé de sexe, et beaucoup de ceux qui l’ont subi ont choisi le suicide plutôt que de vivre dans un corps étranger. Finalement, la partie « scientifique » du projet fut un fiasco mais les seuls ennuis que ses instigateurs ont connu étaient avec leur propre conscience.

La conscience par intraveineuse

Certains ignorent que les exploits des chercheurs soviétiques dans l’élaboration de poisons ont même dépassé le niveau atteint par les expériences des nazis. Le « Cabinet spécial » (Laboratoire 1, Laboratoire X, Cellule), laboratoire toxicologique créé en 1921 par la direction du NKVD dirigé par le professeur Grigori Maïranovski, procédait à la recherche de poisons impossibles à identifier. Les expériences étaient menées sur des détenus condamnés à la peine capitale: 10 personnes pour chaque produit (sans compter les expériences sur les animaux).

L’agonie de ceux qui ne mourraient pas immédiatement était suivie pendant 10-14 jours avant de les achever. Le poison recherché a été finalement trouvé: le carbylamine-choline-chloride ou K-2, qui tuait en 15 minutes et sans traces (les médecins légistes indépendants diagnostiquait un décès pour insuffisance cardiaque). Grigori Maïranovski travaillait également sur le « problème de sincérité » pendant les interrogatoires avec des produits médicaux et élaborait des poisons en poussière qui tuaient quand on les respirait…

Au total, le Laboratoire 1 a fait entre 150 et 300 victimes (des criminels mais également des prisonniers de guerre), parmi lesquelles on peut également compter les médecins de la Cellule: des années plus tard Maïranovski, finalement condamné, écrivait que deux de ses collègues avaient mis fin à leur vie, que deux autres avaient perdu la capacité de travailler et que trois étaient devenus alcooliques.

Les testicules de jeunesse éternelle

La création d’un poison idéal sera probablement toujours d’actualité, tout comme la recherche de la pierre philosophale et de la fontaine de jeunesse. Par exemple, le professeur Preobrajenski du Cœur de chien écrit par Mikhaïl Boulgakov, pratiquait une méthode de rajeunissement assez répandue pour les années 1920: son homologue vivant aurait pu être le docteur américain Leo Stanley – à l’exception de leur mentalité. Ce médecin en chef d’une prison de San Quentin (Californie) était un adepte de l’eugénisme et testait différentes méthodes de purification de la race humaine: la chirurgie plastique (car la laideur extérieure provoque la laideur intérieure et inversement), les manipulations des glandes génitales et, pour finir, la stérilisation.

Il a commencé à mener des expériences sur le rajeunissement en 1918 en transplantant aux détenus âgés les testicules de jeunes criminels exécutés. La « matière première » a rapidement commencé à manquer et le docteur s’est alors orienté vers les animaux en utilisant des testicules de boucs, de sangliers et de cerfs. D’après ses rapports, les sujets éprouvaient un « gain de forces et se sentaient mieux » – on ignore s’il s’agissait d’un effet placebo ou d’un véritable rajeunissement mais le docteur promettait la seconde variante.

Un autre but de l’étude était de confirmer l’hypothèse selon laquelle le comportement criminel dépendait des problèmes hormonaux. Pour régler les deux problèmes, il fallait donc stériliser le sujet — 600 détenus ont subi ce traitement jusqu’en 1940. Certains d’entre eux ne voulaient pas avoir d’enfants, d’autres voulaient rajeunir: le docteur Stanley présentait la stérilisation comme un moyen permettant de rajeunir et de guérir, il avait promis à certains un régime de détention plus souple. Cependant, son véritable objectif était de pacifier les gènes « criminels » et l’instinct sexuel qui poussait selon lui le criminel à récidiver. Il a poursuivi ses recherches jusqu’en 1951, et compte tenu de sa contribution à la réforme des établissements médicaux cette activité ne paraît pas absolument insensée.

L’hôpital du docteur Cotton

Contrairement aux recherches d’Henry Cotton, l’élève d’Alzheimer en personne à 30 ans déjà (à partir de 1907) dirigeait un hôpital psychiatrique à Trenton (New Jersey). Le poste de médecin en chef lui accordait de vastes opportunités pour tester en pratique son hypothèse sur l’origine des troubles psychiques. Il estimait que les gens devenaient fous par infection et que le foyer de cette dernière se trouvait avant tout dans les dents malades — très proches du cerveau. Par conséquent, la première procédure subie par les patients de Cotton était l’arrachage de dents.

Si cela ne fonctionnait pas, on continuait de chercher l’infection au hasard (ou par ablation): dans les amygdales, la vésicule biliaire, l’intestin, l’estomac, les testicules, les ovaires… Même la famille de Cotton n’a pas échappé à cette « chirurgie bactériologique » (nom donné par l’auteur de la méthode): il a arraché les dents de son épouse, de ses deux fils et même les siennes. Ce dernier acte avait été précédé par une dépression nerveuse suite à l’ouverture d’une enquête dans sa clinique par une commission du sénat local.

Malgré les données reflétant une efficacité élevée de sa méthode (85% de guérison) diffusées activement par le docteur dans ses discours et ses articles, ainsi que la forte popularité de l’hôpital de Trenton (même les hommes aisés et les célébrités y envoyaient leurs proches pour une grande somme d’argent), en 1924 le conseil de tutelle a senti que quelque chose ne tournait pas rond et a consulté l’université Jones Hopkins. La docteure Phyllis Greenacre envoyée à l’hôpital pour vérifier les statistiques a découvert que seulement 8% des patients de Cotton guérissaient, 41,9% ne ressentaient aucune amélioration et 43,4% mourraient. Sachant que les 8% n’avaient pas subi de soins et que les 43,4% décédés avaient fait les frais de la pratique de Cotton.

L’enquête de la commission créée par le sénat local avait précisément pour but de découvrir les causes de cet état de fait mais elle a à peine eu le temps d’entamer son travail: des collègues de renommée et même des hommes politiques ont pris la défense de Cotton, qui a tranquillement repris son travail pour prendre sa retraite cinq ans plus tard. Personne n’a voulu poursuivre ses recherches.

Les bonnes nouvelles

Virus Zika

© REUTERS / IVAN ALVARADO

Des expériences scientifiques auraient provoqué la recrudescence de Zika

Au courant de l’été 2014, les utilisateurs anglophones de Facebook ont été surpris d’apprendre que 689 003 d’entre eux avaient joué le rôle de cobayes contre leur gré dans une expérience conjointe des chercheurs américains et du réseau social. Les résultats parus dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences stipulaient:

« Les états émotionnels peuvent être transmis à d’autres individus à travers une infection émotionnelle, après quoi, sans en être conscients, ils peuvent éprouver les mêmes émotions ».

Cela signifie que la bonne et la mauvaise humeur sont contagieuses de la même manière que l’absence d’un contact direct n’empêche pas cette infection. L’expérience était simple: un groupe de sujets recevait dans son fil d’actualité des positifs, l’autre des messages négatifs. Les utilisateurs ont immédiatement réagi: les « heureux » ont commencé à publier des commentaires optimistes et le groupe attaqué par des posts négatifs a commencé à écrire des choses négatives.

Les militants ont critiqué les méthodes des chercheurs et ont même supposé que pour certains, le contenu négatif avait pu être « la dernière goutte » — mais avec autant de probabilité le contenu positif a aussi pu redonner espoir à quelqu’un. Dans l’ensemble, les deux manipulations peuvent être perçues comme un petit pas vers la sophistication des méthodes pour influencer le public. Par conséquent, il faut remettre en question et analyser tout ce qui tombe dans le champ de votre attention, sans oublier la probabilité qu’à chaque instant vous faites peut-être partie d’une expérience.

https://fr.sputniknews.com

Ces deux momies incas ont été enterrées vêtues de robes empoisonnées


Deux momies au Chili qui date d’environs 500 à 600 ans. Deux jeunes filles incas, qui auraient été sacrifiées. Les archéologues avaient remarqué une poudre, qui fut plus tard identifier comme un poison mortel. Elle provient d’une espèce de piment qui contient du mercure, ce qui est plutôt rare d’utiliser du poison pour un sacrifice.
Nuage

 

Ces deux momies incas ont été enterrées vêtues de robes empoisonnées

 

Crédits : Museo Regional de Iquique

par  Mehdi Karam

 

En 1976, sur la montagne Cerro Esmeralda au Chili, les sépultures de deux jeunes filles âgées de 9 et 18 ans ont été retrouvées. Celles-ci avaient, il y a supposément entre 500 et 600 ans, fait l’objet d’un capacocha, rite sacrificiel inca qui impliquait des enfants.

Au sein de leur sarcophage se trouvaient de précieux biens funéraires, tandis que les deux jeunes filles portaient une robe d’un rouge profond. Toutefois, un élément a intrigué les scientifiques pendant près de 40 ans : un saupoudrage, d’apparence toxique, recouvrant l’intégralité des corps. Le 25 mai dans la revue Archaometry, les chercheurs de l’université de Tarapacá affirment avoir trouvé la nature de cette poudre : il s’agirait de cinabre, pigment rouge sang composé de sulfure de mercure, redoutable poison qui n’a rien à envier à l’arsenic.

C’est la première fois qu’une sépulture retrouvée dans la région contient un tel minéral. Si nous sommes au fait de la signification exacte du capacocha, pratiqué pour commémorer les événements importants de la vie de l’empereur inca, mettre fin à la sécheresse ou encore implorer les dieux, rien ne justifie la présence de cinabre.

Surtout que, comme l’écrivent les chercheurs, l’hématite est une espèce minérale plus courante au Chili, tandis que « le cinabre est une offrande funéraire spéciale et d’origine étrangère ».

Selon les chercheurs, la présence du minéral varie en fonction d’une question : les Incas étaient-ils au fait de sa toxicité ?

Si oui, il se pourrait qu’il ait été saupoudré comme « dissuasion ou punition pour des pilleurs de tombe ». 

Car le cinabre, c’est du sérieux. À peine inhalée, sa poussière provoque l’empoisonnement au mercure. Quoi qu’il en soit, en attendant de déterminer l’histoire exacte derrière l’utilisation du cinabre, cela permet d’alerter les archéologues opérant dans la région : toujours prendre ses précautions avant d’ouvrir un sarcophage inca.

Source : Archaometry

http://www.ulyces.co/

Elle s’offre en sacrifice à son mari: on la retrouve enterrée vivante à côté de lui


Il y a 3 000 ans, une femme qui aurait probablement pris un poison pour être enterré auprès de son bien-aimé pour l’éternité. Selon les légistes, il aurait été impossible de mettre la femme coucher sur le flanc de l’homme tout en l’enlaçant.
Nuage

 

Elle s’offre en sacrifice à son mari: on la retrouve enterrée vivante à côté de lui

 

Source: Daily Mail

Les archéologues ont fait une découverte émouvante dans un petit village en Ukraine. Dans une tombe datant d’il y a environ 3.000 ans, les scientifiques ont retrouvé une femme et un homme enlacés. Les scientifiques déduisent de leurs positions respectives que la femme s’est fait enterrer vivante avec l’être aimé pour rester auprès de lui pour l’éternité.

La façon dont le couple qui a dû vivre à l’âge du bronze était allongé est très significative. Le corps de la femme repose sur celui de l’homme et ses bras et ses jambes l’enlacent tendrement. Un signe qui témoigne de l’amour qui unissait les deux êtres préhistoriques.

Poison?

On aurait pu imaginer que des congénères aient eux-mêmes disposé de la sorte le corps de la femme sur le flanc de son époux mais les légistes excluent cette hypothèse. Selon eux, il est impossible de manipuler le corps d’un mort de manière à lui donner une position aussi tendre.

« Il apparaît que la femme a d’elle-même décidé de mourir en se faisant enterrer vivante tout contre son mari », explique le professeur Mykola Bandrivsky.

Vu l’absence de signe de panique, la veuve éplorée a probablement bu du poison avant de rentrer dans la tombe et de se blottir contre son mari décédé. Le couple incarne l’amour éternel, s’émeuvent les chercheurs.

« Elle ne voulait sans doute pas devoir partager la vie d’un autre homme et recommencer sa vie. Donc elle a choisi de le rejoindre dans la mort et de rester son épouse pour toujours ». 

Amour éternel, croyance d’une époque

Si une telle découverte est toujours une émotion pour les archéologues, cette pratique n’est pas inédite pour l’époque en Europe.

« Les couples de la culture de Wysocko (du nom d’une localité où ont été découvertes 200 tombes et monuments datant de l’âge du fer) croyaient en l’âme et l’amour éternels, donc aussi après la mort », explique le professeur.

Ce don de soi pour l’éternité n’était pas à sens unique. Les hommes mouraient aussi par amour pour leur épouse. Dans d’autres tombes attribuées à cette culture spécifique (vers 800 avant JC), les archéologues ont en effet découvert un homme qui tenait les mains d’une femme et un autre dont les lèvres et le front touchaient la tête d’une femme. Dans une autre tombe, les amoureux étaient enlacés.

Leur amour était destiné à traverser des millénaires et aura réussi à faire battre le coeur de la génération qui les aura découverts, 3.000 ans plus tard.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Top 10 des EXPÉRIENCES scientifiques les plus FLIPPANTES !


Au nom de la science, des gens ont fait n’importe quoi aux êtres humains, mais aussi aux animaux. Des tortures prétextant faire une découverte majeure, qui ont fini par des suicides ou des gens sont devenus des criminels. Peut-on croire que ce genre de pseudo-science est une époque révolue ? Probablement que non !!! Seulement, les expériences sont plus discrètes fait par des savants fous
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Top 10 des expériences  scientifiques les plus flippantes !

 

Les plantes "les plus dangereuses d’Europe" dans le jardin qui tue


Une visite de courtes durées en Angleterre dans un jardin assez spécial, et peut-être unique au monde. Pour admirer des plantes qui ont la particularité d’être tous toxiques pouvant même entrainer la mort
Nuage

 

Les plantes « les plus dangereuses d’Europe » dans le jardin qui tue

La berce du Caucase

La berce du Caucase, une plante toxique, est l’une des plantes de « Poison garden ».

© CHRISTIAN PUYGRENIER / PUY / PUYGRENIER

Incapables de bouger, les plantes ont concocté des substances toxiques pour neutraliser leurs prédateurs. Promeneurs, prenez garde ! Une jolie fleur peut cacher un terrible poison.

C’est au nord-est de l’Angleterre, à Alnwick, qu’elles se sont donné rendez-vous. Le cadre de ce symposium satanico-botanique ? Le parc de la duchesse de Northumberland. Au sein de ce domaine, un espace clos par une grille en fer forgé, peinte en noir et ornée de têtes de mort. « Ces plantes peuvent tuer », prévient l’écriteau.

Bienvenue à Poison Garden, royaume des plantes « les plus dangereuses d’Europe ».

L’occasion de croiser une centaine d’espèces redoutables. La belladone, digne représentante de la famille des Solanacées (qui comprend aussi la pomme de terre ou la tomate), dont dix à quinze baies (délicieuses, paraît-il) suffisent à terrasser un adulte.

Il y a là la gigantesque berce du Caucase, dont les molécules phototoxiques peuvent brûler la peau au 3e degré

La légendaire mandragore, chère aux officines occultes de la Renaissance. La grande ciguë, et son air de carotte sauvage ou de fenouil, qui emporta le philosophe Socrate. L’aconit napel et son cocktail détonant d’alcaloïdes… Sans oublier la gigantesque berce du Caucase, dont les molécules phototoxiques peuvent brûler la peau au troisième degré.

 Le jardin, à visée pédagogique, présente aussi les plantes aux propriétés psychoactives telles que le tabac, le pavot (opium) ou le cannabis, souvent enfermées dans des cages. La mise en scène, non dénuée d’humour anglais, se veut dramatique ; et les visites, exclusivement guidées et en groupe, sont limitées à une vingtaine de minutes. Un temps suffisant pour inspirer les Agatha Christie… en herbe.

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