Des analyses de particules de rayons cosmiques révèlent les détails d’une mystérieuse voûte souterraine en Russie


Grâce au rayons cosmiques, il s’est développé une technologie qu’on appelle la tomographie muonique. Cela a permis de faire des découvertes archéologiques qui n’aurait pu jamais être mis à jour. En Russie, cette technologie a permi de découvrir une structure qu’on croit être une église de l’an 300 après JC.

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Des analyses de particules de rayons cosmiques révèlent les détails d’une mystérieuse voûte souterraine en Russie

 

PAR ASR

Sous la forteresse de Naryn-Kala de Derbent, en Russie, se cache une mystérieuse voûte souterraine – une structure enterrée dont le but original est inconnu depuis des décennies. Maintenant, grâce à l’utilisation intelligente de la technologie de numérisation, nous pourrions enfin savoir ce qu’est le bâtiment.

Les chercheurs ont utilisé une technologie de physique nucléaire connue sous le nom de tomographie muonique. Cela fonctionne en suivant les muons des particules subatomiques chargées, générés lorsque les rayons cosmiques interagissent avec l’atmosphère terrestre.

Lorsqu’elles traversent l’espace, les plaques à émulsion nucléaire sont utilisées comme détecteurs pour “capturer” les particules et développer une image de l’endroit où les muons sont passés et où ils ont été absorbés ou déviés. (Cette même méthode a déjà été utilisée sur des pyramides en Égypte).

En utilisant cette méthode pour scanner méticuleusement la structure souterraine, l’équipe est parvenue à la conclusion qu’il s’agissait autrefois d’une vaste église.

En fait, il pourrait s’agir de la plus ancienne église de Russie, datant d’environ l’an 300 de notre ère.

Jusqu’à présent, les archéologues étaient divisés sur la question de savoir s’il s’agissait du site d’une église, d’un réservoir quelconque ou d’un réservoir d’eau, ou peut-être d’un temple du feu zoroastrien. Maintenant, grâce aux nouvelles mesures, il semble que la première hypothèse ait pris la tête en termes de probabilité.

“Le bâtiment inhabituel, dans lequel nous avons placé nos détecteurs, a la forme d’une croix, orientée strictement sur les côtés du monde”, explique la physicienne Natalia Polukhina, de l’Université nationale de science et de technologie (MISIS) en Russie.

“Un côté mesure deux mètres de plus que les autres.”

Les scientifiques ne peuvent pas fouiller ce qui se trouve sous la forteresse de Naryn-Kala car elle est classée au patrimoine culturel de l’UNESCO (seul un petit fragment de son dôme est en surface). Au lieu de cela, ils ont abaissé des détecteurs dans les profondeurs de la structure et ont passé quatre mois à scanner les dimensions internes.

Le bâtiment semble mesurer environ 11 mètres de haut, 15 mètres du nord au sud et 13,4 mètres d’est en ouest. La coupole est située au centre du dessin en forme de croix.

Bien que le site ait été appelé réservoir d’eau – et qu’il ait probablement été utilisé à cette fin aux XVIIe et XVIIIe siècles – les différences entre ce réservoir et un autre réservoir voisin suggèrent que le bâtiment n’était pas utilisé à l’origine pour stocker l’eau.

“Il me semble très étrange d’interpréter ce bâtiment comme un réservoir d’eau”, a dit Mme Polukhina. “Dans la même forteresse de Naryn-Kala, il y a une structure souterraine équivalente de 10 mètres de profondeur, et c’est vraiment un réservoir. C’est juste un bâtiment rectangulaire.”

“Comme le disent les archéologues qui ont commencé les fouilles, pendant la construction, le bâtiment était entièrement à la surface et il se dresse sur le point culminant du Naryn-Kala. À quoi bon mettre le réservoir à la surface, et même sur la plus haute montagne ?”

structure-design

À quoi ressemble la structure. (NUST MISISIS)

On pense que le bâtiment a été enterré par l’Empire persan sassanide après qu’il eut pris le contrôle de Derbent vers l’an 700 de notre ère – la région fait partie d’une route commerciale cruciale entre l’Europe et le Moyen-Orient et a toujours été importante sur le plan stratégique.

L’analyse a également révélé une accumulation inhabituelle de muons dans l’aile ouest, indiquant peut-être des caractéristiques architecturales particulières qui ont été préservées et qui pourraient éventuellement être analysées en détail en utilisant une approche non invasive similaire.

Maintenant, les chercheurs veulent continuer leur travail avec d’autres scanners pour produire une image grandeur nature de ce qui est enterré sous terre dans la forteresse de Naryn-Kala.

D’ici peu, nous pourrons peut-être dire avec certitude pour quoi cette ancienne structure a été construite à l’origine.

“C’est étrange”, a dit Natalia Polukhina. “Actuellement, il y a plus de questions que de réponses.”

La recherche a été publiée dans Applied Sciences.

 

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Le Saviez-Vous ► L’Église médiévale a inventé l’instrument de torture qui vous réveille tous les matins


Pour arriver à l’heure après un sommeil ou une sieste, mieux vaut mettre le réveil-matin. Et j’avais oublier de mettre mon réveil pour demain matin. Beurk ! Pauvre de nous, c’est cet objet qu’il soit sur le téléphone, une montre, un réveil-matin, un radio-réveil qui contrôle la fin de notre sommeil. Ce sont les moines du Moyen-Âge qui ont cru bon de trouver une solution pour que les frères désignés qui doivent veiller pour réveiller les autres. Car être un veilleur n’empêche pas pour autant de s’assoupir.
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L’Église médiévale a inventé l’instrument de torture qui vous réveille tous les matins

 

Horloge à eau et tambour hydraulique probable actionnant des clochettes (vers 1250) | Bible moralisée via Wikimedia Commons

Horloge à eau et tambour hydraulique probable actionnant des clochettes (vers 1250) | Bible moralisée via Wikimedia Commons

Florian Besson et Nonfiction

Chaque matin, c’est la même rengaine: votre réveil sonne. Mais qui doit-on remercier pour cette habitude?

Qui n’a jamais haï son réveil? Injurié silencieusement (ou pas) cette petite sonnerie qui vous intime de vous lever? Cherché à désobéir, à grappiller encore quelques minutes de sommeil, avant de céder? Tous les matins (ou presque), nous obéissons à une machine. Et si je vous disais que c’est la faute des moines médiévaux?

Le souci religieux de la ponctualité

Dès le haut Moyen Âge apparaît l’idée que les prières sont plus efficaces si elles sont simultanées. Dans les monastères, on va alors imposer un emploi du temps strict, articulé autour «d’heures» qui sont autant de moments de prières: soit, dans l’ordre, les vigiles (2h du matin), les matines (4h), les laudes (5h), prime (6h), tierce (9h), sexte (midi), none (15h), vêpres (19h). Parmi ces offices, les offices nocturnes, surtout les vigiles, sont les plus difficiles: ils imposent une servitude temporelle stricte en coupant en deux la nuit de sommeil.

Dès lors, comment réveiller les moines? Une solution serait de maintenir un veilleur qui compte le temps avec une clepsydre et va ensuite réveiller ses frères. C’est d’ailleurs le sens premier du mot «vigile»: celui qui reste éveillé, celui qui veille, qui voit. C’est la solution préconisée encore au VIe siècle par une règle monastique appelée la Règle du Maître: deux moines doivent rester réveillés, et on les appellera «les coqs vigilants». Mais, évidemment, ce n’est pas très fiable: facile de s’endormir quand on joue la sentinelle… Or pour un moine, rater une messe est gravissime.

Cette faute est bien sûr immortalisée dans une célèbre comptine qu’on retrouve dans toutes les langues européennes:

«Frère Jacques, dormez-vous, dormez-vous? Sonnez les matines…» (et voilà, maintenant vous l’avez dans la tête pour la journée. De rien.).

Les moines médiévaux avaient très peur d’être des frères Jacques malgré eux. Au XIe siècle, un moine, Raoul Glaber, rapporte ainsi qu’il a été visité un matin par le diable, qui le tente en lui conseillant de rester au lit:

«Pourquoi sautes-tu si vite du lit dès que tu as entendu le signal? Tu pourrais t’abandonner encore un peu à la douceur du repos, au moins jusqu’au troisième signal…».

C’est comme nous le matin, quand on active la fonction snooze pour voler quelques minutes! Raoul ne se laisse pas prendre au piège: il comprend que le diable veut lui faire rater la messe, ce qui pourrait compromettre son salut. Pensez-y, la prochaine fois que vous grognerez péniblement «Encore cinq minutes…».

Organiser le temps

Ce souci monastique de la ponctualité s’inscrit plus globalement dans une volonté de l’Église d’organiser le temps, à toutes les échelles. C’est ainsi qu’elle met en place un calendrier complexe, articulé autour de dizaines de fêtes et de célébrations. Plusieurs de ces fêtes sont dites «mobiles»: elles ne tombent pas à une date fixe mais dépendent du calendrier lunaire et/ou solaire. C’est le cas de la fête de Pâques, qui se décale chaque année (comme le début du Ramadan en terre d’islam). Pour calculer cette date, les meilleurs scientifiques du temps élaborent de savantes tables de calcul, les computs.

Ce souci du temps est omniprésent et c’est même l’un des domaines scientifiques proprement médiévaux. Autant le Moyen Âge occidental est, par rapport à l’Antiquité romaine ou au monde musulman, en retard au niveau de la médecine, de l’optique, de l’ingénierie, autant il est en avance dans ce domaine-là: mesurer le temps.

Les machines disent l’heure

L’Église va dès lors apprendre à fabriquer des instruments mécaniques de réveil. Dès le VIIe siècle, on fabrique des clepsydres, de plus en plus perfectionnées. Le XIIIe siècle sera le temps des horloges mécaniques, qui se multiplient dans les grandes villes, mais aussi dans les abbayes. Elles permettent non seulement de savoir l’heure qu’il est, ce qui est crucial pour imposer un temps en commun, mais surtout les horloges servent à prévoir l’heure qu’il sera. Elles ne sont pas seulement des outils d’information, mais de maîtrise du temps.

On trouve cette dimension en toutes lettres dans la règle de l’abbaye de Villers, en 1268: s’adressant au sacristain, chargé de sonner les cloches de l’abbaye, la règle note

«Tu règleras soigneusement l’horloge, et alors seulement tu pourras dormir tranquillement».

La règle cistercienne, rédigée un siècle et demi plus tôt, consacre déjà de longs paragraphes aux soins à apporter aux horloges des abbayes.

Ces horloges sont en réalité des minuteries. On s’en sert encore pour les œufs à la coque: celles du Moyen Âge fonctionnent de la même façon, sauf que ça tictaque pendant des heures avant de sonner pour réveiller un moine. C’est le rôle de Frère Jacques: il doit se réveiller pour aller «sonner les matines» afin que les cloches réveillent tous les autres moines. En latin, on dit horologia excitatoria. Les contemporains ont eu conscience qu’il s’agissait de nouvelles machines, et ont forgé des nouveaux mots: les Hollandais disent klokke, les Anglais clock. Or, ce clock renvoie à la cloche: les premières machines à dire le temps furent des cloches automatisées. De même, en anglais montre se dit watch, c’est-à-dire littéralement garde, veille. Savoir l’heure, c’est donc avant tout pouvoir se réveiller.

Bref, l’Église médiévale invente du même geste le réveil-matin et l’autodiscipline temporelle. Comme des moines bien disciplinés, nous réglons, chaque soir, notre réveil avant d’aller dormir. Nous obéissons à la sonnerie, et nous nous levons en même temps que des dizaines de milliers de personnes. La diffusion des horloges a favorisé l’émergence de la notion d’horaire, de retard, d’emploi du temps. Ces notions contribuent à la naissance d’une société disciplinaire, comme l’analyse Michel Foucault: une société dans laquelle le pouvoir découpe le temps pour mieux contrôler les corps et les vies. Décidément, Frère Jacques aurait mieux fait de se rendormir: on ferait tous et toutes de belles grasses mat’, personne n’arriverait jamais en retard, on ne serait pas angoissés par l’idée de perdre son temps.

Quand on vous dit que c’est la faute des moines…

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Plus de 200 noms de prêtres accusés de pédophilie publiés aux É.-U.


lI commence à être temps que l’Église fasse le ménage et arrête de cacher les prêtres pédophiles. Maintenant, il serait peut-être bien de se poser la question, si le célibat chez les prêtres a sa raison d’être. Je ne crois pas que cela éliminera complètement la pédophilie, mais sûrement qu’elle diminuera.
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Plus de 200 noms de prêtres accusés de pédophilie publiés aux É.-U.

L'ordre des jésuites américains, qui gère de nombreux établissements scolaires,... (Photo JEFF PACHOUD, archives Agence France-Presse)

PHOTO JEFF PACHOUD, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
Washington

L’ordre des jésuites américains, qui gère de nombreux établissements scolaires, a publié les noms de plus de 200 prêtres ayant été visés par des « accusations crédibles » d’actes pédophiles depuis les années 50.

La Compagnie de Jésus – l’ordre des jésuites dont est issu le pape François – emboîte le pas à de nombreux diocèses catholiques qui ont ouvert leurs archives depuis la publication cet été d’un rapport accablant sur les abus dans l’Église en Pennsylvanie.

Il y a 10 jours, les provinces du centre/sud et de l’ouest du pays avaient déjà rendu publics plus de 150 noms. 

Certains prêtres, qui ont exercé dans plusieurs endroits, figurent sur les listes de deux provinces.

Une grande partie d’entre eux sont décédés, certains ont été condamnés, tous ont quitté les ordres.

Entre le Canada et les États-Unis, l’ordre des jésuites dirige 81 collèges et écoles secondaires et 30 établissements d’enseignement supérieur

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Galilée : on a découvert la lettre originelle raturée pour rassurer l’Inquisition


La lettre originelle à laquelle Galilée affirmait que c’est la Terre qui tournait au tour du soleil a été retrouvée avec les corrections pour éviter la condamnation de l’Église pour hérésie. Heureusement qu’aujourd’hui, l’Église n’a plus de pouvoir sur les avancées scientifiques
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Galilée : on a découvert la lettre originelle raturée pour rassurer l’Inquisition

 

La lettre originale, envoyée en 1613 par Galilée, comporte les ratures et modifications apportées deux ans plus tard par l’astronome en vue d’apaiser l’Inquisition. © The Royal Society

La lettre originale, envoyée en 1613 par Galilée, comporte les ratures et modifications apportées deux ans plus tard par l’astronome en vue d’apaiser l’Inquisition. © The Royal Society

La version non édulcorée de la missive de Galilée, envoyée à l’Église et exposant sa théorie de la Terre tournant autour du Soleil, vient d’être retrouvée. La preuve que le scientifique a cherché à amadouer l’Inquisition.

En 1633, Galilée était condamné pour hérésie par l’Église pour avoir exposé que la Terre tournait autour du Soleil, n’échappant au bûcher que de justesse en abjurant ses propos. L’astronome italien a tout fait pour sauver sa peau, allant jusqu’à nier être l’auteur de la missive incendiaire ayant valu sa condamnation. On savait qu’il existait deux versions de cette lettre : l’une, en possession des archives du Vatican, est la copie de celle envoyée le 16 février 1615 à l’Inquisition par un frère dominicain nommé Niccolò Lorini. Mais il s’agit d’une version retouchée de la lettre originale, qui a déclenché l’ire de l’Église et que contestait avoir écrit Galilée. Ce dernier prétendait que cette première version, plus critique envers l’Église, avait été écrite par ses ennemis dans l’intention de lui nuire.

Comme il existe de nombreuses copies de toutes ces lettres, on n’avait jusqu’ici jamais eu le fin mot de l’histoire. Mais aujourd’hui, la lettre originale vient d’être redécouverte à la Royal Society à Londres, révèle le journal Nature. En possession de l’académie scientifique depuis 250 ans, elle avait été mal classée dans les archives. C’est à l’occasion d’un tout autre sujet qu’un post-doctorant italien a mis la main dessus, cet été, en parcourant le catalogue en ligne. Dans cette lettre, envoyée le 21 décembre 1613 par Galilée à son ami Benedetto Castelli, un mathématicien de l’université de Pise, il défend la théorie de Copernic, présentée 70 ans plus tôt, selon laquelle la Terre n’est pas immobile au centre de l’Univers mais tourne autour du Soleil. Il explique que les références de la Bible à des faits astronomiques ne doivent pas être « prises à la lettre » et que les ecclésiastiques n’ont « pas la compétence pour juger ces choses ».

Galilée a adouci le ton de sa lettre

Plusieurs éléments attestent de l’authenticité de la lettre de sept pages. L’écriture est similaire à celle de la deuxième lettre conservée au Vatican. Signée « G.G », pour Galileo Galilei, elle porte des corrections de la main du scientifique italien suggérant des modifications plus acceptables pour l’Église. Par exemple, dans sa première version, il se réfère à un passage de la Bible comme étant « faux au sens littéral des mots ». Dans la deuxième version, le mot « faux » est remplacé par « semble différent de la vérité ». Plusieurs autres passages ont aussi été effacés et raturés. Ces retouches ont été faites après coup par Galilée, après que Benedetto Castelli lui a renvoyé la lettre. Galilée envoie alors à Rome la deuxième lettre avec ces altérations, prétendant que la première version qui circule est un faux.

Malgré cette tentative de rattrapage, l’Inquisition ne lâche pas Galilée et l’avertit en 1616 qu’il va devoir abandonner son appui au modèle de Copernic 70 ans plus tôt. L’astronome italien persévère pourtant et publie en 1632

« Dialogue sur les deux grands systèmes du monde », un argumentaire sur les différentes preuves en faveur ou non des deux modèles. En réplique, l’Inquisition le convoque à Rome pour subir un procès. En 1633, il est condamné pour hérésie et son livre est interdit. Contraint de s’abjurer, Galilée est condamné à une peine de prison commuée par le Pape en assignation à résidence, qui durera jusqu’à son décès, neuf ans plus tard.

« Le problème de Galilée, c’est qu’il exposait sa théorie sans preuve réelle », explique Yaël Nazé, astrophysicienne à l’université de Liège. « Même s’il avait raison, il était impossible au XVIe siècle de prouver que la Terre tournait bien autour du Soleil. Le système héliocentrique était en fait plus logique. Il rendait l’ensemble des calculs astronomiques plus simples. »

Et comme il était incapable de prouver sa théorie, il n’hésitait pas à tordre les faits ou à en inventer pour convaincre ses interlocuteurs, indique la scientifique.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La version originale de la lettre écrite par Galilée et réfutant l’héliocentrisme de l’Église a été découverte.
  • Elle montre comment Galilée a tenté d’édulcorer ses propos pour échapper à l’Inquisition.
  • L’astronome, bien que convaincu de sa théorie, n’hésitait pas à mentir pour convaincre ses interlocuteurs.

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Pédophilie: des prêtres américains ont été traités en Ontario


Comment d’agressions sexuelles auraient pu être évité, si les dirigeants de l’Église catholique auraient pris leur responsabilité. Il n’est pas question ici d’accuser la religion, mais bien des personnes qui la dirige. Ils ont protéger des prêtres prédateurs au lieu de chercher une manière enrayer ou du moins diminuer ces agressions. E Même des religieuses ont été abusées par des prêtres. Si les prêtres pouvaient se marier, serait une solution ou du moins cela aiderait a baisser le nombre de victimes. Car ce problème n’est pas juste en Amérique, il est partout ou les prêtes professent la religion.
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Pédophilie: des prêtres américains ont été traités en Ontario

 

Plus de 1000 enfants ont été agressés ou... (ARCHIVES AFP)

Plus de 1000 enfants ont été agressés ou violés par plus de 300 «prêtres prédateurs» dans six diocèses catholiques de Pennsylvanie, a dévoilé un récent rapport.

ARCHIVES AFP

 

NICOLE THOMPSON
La Presse Canadienne
Toronto

Plusieurs prêtres accusés aux États-Unis d’avoir agressé des enfants pendant des dizaines d’années ont été examinés ou soignés dans un établissement situé au nord de Toronto, spécialisé dans les services aux membres du clergé, révèle un document récemment publié.

Le rapport d’un grand jury de la Pennsylvanie, qui indique que plus de 1000 enfants ont été agressés ou violés par plus de 300 «prêtres prédateurs» dans six diocèses catholiques de cet État depuis les années 1940, signale également quelques agressions qui auraient été commises lors de voyages au Canada.

Le document dévoilé la semaine dernière affirme qu’une succession d’évêques et d’autres dirigeants diocésains ont déplacé des prêtres d’une paroisse à l’autre plutôt que de les signaler à la police dans le but de protéger l’Église de la mauvaise publicité et d’une éventuelle responsabilité financière.

Au moins sept prêtres nommés dans le rapport ont été envoyés à un moment ou l’autre dans ce qui s’appelait auparavant le Centre de traitement de Southdown, ou Institut Southdown, situé à Aurora, en Ontario, selon le document.

L’établissement, maintenant appelé Southdown, a depuis déménagé à Holland Landing, en Ontario. Selon son site web, il fournit un traitement de santé mentale de 14 semaines à des membres du clergé et à d’autres personnes impliquées dans l’Église. Il offre également un programme de soins continus pour ceux qui ont reçu un traitement en milieu hospitalier, ainsi que des services psychologiques ambulatoires et des évaluations cliniques complètes.

Une porte-parole de Southdown a refusé de répondre aux questions sur ce rapport.

Le père Hoehl

Le père John S. Hoehl, qui a travaillé dans plusieurs écoles catholiques de 1964 à 1988 – lorsqu’il a été démis de ses fonctions sacerdotales – figurait parmi les membres du clergé hospitalisés à Southdown.

Il a été traité à l’établissement pendant environ six mois à partir de mai 1986, indique le rapport.

«Lors de son traitement à Southdown, le directeur a informé le diocèse que John S. Hoehl avait reconnu avoir été impliqué sexuellement avec plusieurs élèves lorsqu’il était directeur à Quigley (en Pennsylvanie)», ajoute le document. «Au terme de son traitement, Southdown a fourni au diocèse une évaluation selon laquelle John S. Hoehl était, en fait, un pédophile.»

Peu de temps après, le père Hoehl a été nommé consultant en éducation, indique le rapport.

Le père Connor

Un autre prêtre qui a été traité à Southdown est le père John P. Connor, arrêté en 1984 pour avoir agressé sexuellement un adolescent de 14 ans alors qu’il travaillait comme professeur de théologie et entraîneur de golf dans une école privée, selon le document.

L’affaire n’a jamais fait l’objet d’un procès. Le diocèse est intervenu et a conclu un accord dans lequel le prêtre a admis avoir commis des agressions, et qui prévoyait «effacer le dossier de son arrestation pourvu qu’il ne soit pas arrêté de nouveau dans un délai d’un an».

«Les documents de Southdown indiquaient qu’à cause du problème de John P. Connor avec l’alcool, il avait une »préférence sexuelle pour les jeunes adolescents«», affirme le rapport. «Ils ont spécifiquement prévenu de ne pas donner à John P. Connor des fonctions de responsabilité envers des adolescents, comme une situation d’enseignement.»

Moins d’un an plus tard, il a reçu un «ministère sans restriction» dans une nouvelle église, selon le rapport.

Le père Barletta

Michael G. Barletta, qui a admis avoir agressé plus de 25 enfants et jeunes hommes de 1975 à 1994, s’est également rendu à Southdown, où il a été soigné pendant certains mois de 1994 et de 1995, bien que le diocèse l’ait déclaré en congé sabbatique.

«Après 1994, il y a des rapports et des documents qui ont prouvé que Michael G. Barletta était autorisé à continuer à servir les fidèles dans le diocèse d’Érié», indique le rapport.

Le rapport du grand jury a également soutenu que deux adolescents non identifiés auraient été agressés sexuellement par Michael G. Barletta dans une chambre d’hôtel durant une période où ils étaient en retraite avec le prêtre à Toronto. Le document indique qu’il avait nié toute inconduite sexuelle avec les deux jeunes, mais a admis avoir passé des vacances avec eux au Canada.

Le père Wolk

Un autre prêtre – le père Robert Wolk -, qui a finalement plaidé coupable à quatre chefs d’accusation de «relations sexuelles déviantes involontaires» et de corruption de mineurs, a également fait l’objet d’une enquête pour des incidents qui se seraient produits au Canada.

Selon le plus récent rapport annuel publié sur le site web de Southdown, un peu plus de la moitié des 50 personnes traitées en 2016-2017 ont reçu un diagnostic de troubles de l’humeur et 6 pour cent ont reçu un diagnostic de trouble sexuel. Le site indique que les troubles de l’humeur incluent la schizophrénie, la dépression et l’anxiété, mais ne donne pas de définition des troubles sexuels.

Le rapport annuel de Southdown précise que la plupart des patients ont reçu plus d’un diagnostic.

Un porte-parole de l’archidiocèse de Toronto a déclaré qu’il envoyait périodiquement des prêtres dans l’établissement «pour gérer divers problèmes, par exemple la dépression, l’alcool ou d’autres situations similaires, ainsi que pour des évaluations psychologiques si nécessaire».

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Les sanglants crucifiements du Vendredi Saint aux Philippines


Dans toute religion, il y a des pratiques extrémistes. Même si l’Église n’approuve pas ce genre de tradition aux Philippines pour le vendredi saint. Des gens croient que de s’auto flageller permet de guérir des gens ou encore que leurs péchés seront absolue grâce à se faire crucifier
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Les sanglants crucifiements du Vendredi Saint aux Philippines

 

Des clous de huit centimètres traversent les mains... (NOEL CELIS, AFP)

Des clous de huit centimètres traversent les mains et les pieds des pénitents. Ces derniers ne passent toutefois que quelques minutes ainsi crucifiés, leur poids étant supporté par une petite marche fixée à la croix, avant d’être redescendus et de recevoir des soins.

NOEL CELIS, AFP

JOSHUA MELVIN
Agence France-Presse
SAN FERNANDO 

Certains fidèles se font crucifier, des pénitents se fouettent le dos jusqu’au sang : les Philippins ont célébré le Vendredi Saint avec les traditionnelles manifestations sanglantes qui illustrent la ferveur religieuse de l’archipel en grande partie catholique.

Chaque année, des villages célèbrent deux jours avant Pâques le souvenir de l’un des moments les plus emblématiques de la Passion, au grand dam de l’Eglise, qui ne valide pas ces pratiques.

Vendredi, huit personnes ont été clouées sur des croix dans des villages au nord de Manille. Ces scènes attirent des milliers de fidèles et de touristes dans une atmosphère quasi carnavalesque qui est aussi du pain béni pour les affaires.

Des clous de huit centimètres traversent les mains et les pieds des pénitents. Ces derniers ne passent toutefois que quelques minutes ainsi crucifiés, leur poids étant supporté par une petite marche fixée à la croix, avant d’être redescendus et de recevoir des soins.

Parmi eux, Mary Jane Sazon, 39 ans, seule femme du lot, pour qui c’est le septième crucifiement.

« C’est important pour moi de réaliser ma promesse, depuis que j’ai commencé à faire cela le Seigneur répond à mes prières », dit-elle.

Un autre temps fort est la procession de pénitents torses nus, qui se flagellent le dos jusqu’au sang, devant des spectateurs qui font des égoportraits

« C’est ce qu’on fait lorsqu’un membre de la famille tombe malade », dit Norman Lapuot, 25 ans, tandis qu’il se flagelle avec un fouet à l’extrémité duquel ont été attachés des bâtons de bambou.

Ce fidèle explique que c’est la quatrième fois qu’il participe à la cérémonie. Il est persuadé que c’est ce qui a permis à son grand-père de se remettre d’un accident vasculaire cérébral.

Si la majeure partie des 80 millions de catholiques philippins passent la journée à l’église ou en famille, les dévots qui endurent ces crucifiements le font pour se faire pardonner leurs péchés ou témoigner de leur reconnaissance pour des interventions divines.

L’Église philippine, elle, désapprouve ces pratiques en avançant que Jésus Christ a déjà vécu ces moments pour les hommes et qu’il n’y a aucune raison de les répéter.

« L’Église n’encourage jamais l’autoflagellation et encore moins le crucifiement », déclare à l’AFP le père Roy Bellen, porte-parole de l’archidiocèse de Manille.

« Les sacrifices demandés aux catholiques pendant le carême et la semaine sainte doivent déboucher sur des actions qui viennent en aide aux pauvres et aux nécessiteux ».

Les vendeurs de nourriture et de souvenirs, les chauffeurs de taxi, profitent chaque année de l’affluence.

Près de 80 % des Philippins sont catholiques, héritage du règne colonial espagnol qui s’est achevé à la fin du XIXe siècle.

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Exorciste indépendant, un métier d’avenir en France


J’ai l’impression que la France se retourne au Moyen-âge avec l’exorcisme, sauf qu’au lieu de prêtres, se sont diverses personnes qui se donnent le pouvoir traiter le mal Ou encore une sorte de chasse aux sorcières. .Je ne nie pas qu’il peut se passer des choses étranges, mais l’exorcisme …. !!!  On peut s’imaginer combien de charlatans vont profiter de cette manne avec la peur des gens. Au moins parmi eux, sont un peu plus lucide en recommandant de voir un médecin ou un psychologue
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Exorciste indépendant, un métier d’avenir en France

 

Extrait de «L'Exorciste» | DR. via Allo Ciné

Extrait de «L’Exorciste» | DR. via Allo Ciné

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur The Economist

La demande d’exorcisme est en pleine expansion en France, l’occasion pour des indépendants de se lancer dans ce business de plus en plus délaissé par l’Église.

Quand on prononce le terme d’«exorcisme», on pense souvent aux séries et aux films dans lesquels des prêtres lancent des incantations en latin afin d’extraire le mal d’une personne possédée.

En France, outre la centaine d’exorcistes mandatés par l’Église catholique, des indépendants, soigneurs, médiums, kabbalistes ou encore shamans proposent désormais leurs services, pour plusieurs centaines d’euros par séance. Certains gagnent jusqu’à 12.000 euros par mois. L’Église, elle, ne prend pas d’argent pour les mêmes services.

Selon l’Association internationale des exorcistes, l’afflux de demandes à traiter est trop important pour les prêtres agréés. La BBC relate que près de 2.500 personnes font appel à des séances d’exorcisme chaque année en Île-de-France.

Autre raison à l’engouement pour l’exorcisme indépendant: la vocation se tarit au sein de l’Église catholique, les plus jeunes prêtres se disant «effrayés» par les séances.

Des attaques terroristes à la magie noire

Dans une interview réalisée par The Economist, Philippe Moscato, médium-guérisseur à Paris, explique que les attaques terroristes de 2015 ont provoqué un déluge de demandes de séances d’exorcisme.

L’exorcisme est également fréquent dans les mafias locales de Paris, de Lyon et de la Côte d’Azur pratiquant la magie noire, tout comme chez les immigrants –en particulier africains. Ces derniers se tournent plus volontiers vers des exorcistes indépendants que vers des prêtres agréés.

«L’Église a négligé l’exorcisme depuis bien trop longtemps, malgré une forte demande du public», conclut Alessandra Nucci, écrivaine et journaliste italienne.

Comme pour toute pratique alternative, la porte est ouverte aux charlatans: les arnaques financières ou morales ne manquent pas. Il arrive régulièrement que des enfants «possédés» soient blessés au cours d’une séance.

La plupart des exorcistes indépendants conseillent malgré tout aux clients de consulter un médecin ou un psychologue avant de participer à une séance d’exorcisme. 

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En Californie, des églises offrent du cannabis à leurs fidèles


Sûrement, que les paroissiens vont avoir de saintes visions, ou des visions démoniaques. Enfin, c’est une bonne manière de pervertir une religion et ses adeptes. Ce que je me demande, si une personne tombe en état psychotique qui en sera responsable ? Faire la marijuana un sacrement, c’est d’y aller un peu fort. Bref, la police soupçonne que ces églises seraient plus des dispensaires clandestines
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En Californie, des églises offrent du cannabis à leurs fidèles

 

L'«International Church of Cannabis» de Denver, dans le Colorado. Via: elevationists.org

L’«International Church of Cannabis» de Denver, dans le Colorado. Via: elevationists.org

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Tonic

Une dizaine d’établissements religieux associent désormais la consommation de marijuana à la pratique religieuse.

«Merci, Seigneur, pour le cannabis.» Dans une église de San José, en Californie, les joints remplacent l’hostie. Et durant la prière, le pasteur invite les fidèles à en «respirer et inhaler profondément» la fumée pour mieux entrer en communication avec le Saint-Esprit…

Malgré son apparence classique, la Coachella Valley Church se définit comme une église rastafariste –un courant culturel et spirituel développé en Jamaïque qui mêle, entre autres, des éléments du christianisme et du mysticisme. Avec une petite particularité: ses membres sont invités à consommer de la marijuana lors des rituels. 

Au total, à travers les États-Unis, une dizaine d’églises –dont certaines n’ont rien à voir avec le mouvement rastafari– érigent elles aussi l’herbe au rang de «sacrement». Leur nombre serait même en constante augmentation, d’après Tonic. Au point d’être soupçonnées par les autorités locales de devenir des «dispensaires à weed déguisés», alors que le cannabis récréatif est légal depuis le 1er janvier 2018 en Californie.

«Je ne dis pas que ce ne sont pas de vraies églises», affirme Rick Doyle, procureur général de la ville de San José, «mais étant donné l’ampleur de leur distribution de marijuana, elles deviennent des dispensaires clandestins».

Il entend d’ailleurs mettre un terme à cette pratique et a pour cela entrepris des procédures pénales à l’encontre de la Coachella Valley Churc, qui sera fixée sur son sort le 22 janvier prochain.

Les paroissiens de la Coachella Valley Church estiment quant à eux que la législation américaine sur la liberté religieuse leur confère le droit d’offrir de la marijuana à leurs visiteurs sans autorisation préalable d’un médecin. Pour rappel, les Californiens peuvent de consommer du cannabis à usage médical en toute légalité depuis 1996.

Les églises qui valident l’usage de la marijuana se sont récemment multipliées en Californie. Les villes d’Oakland, Roseville, Modesto, San Diego, ou encore Los Angeles sont concernées. Mais le phénomène prend également de l’ampleur à l’échelle nationale. En avril 2017 ouvrait l’«International Church of Cannabis» à Denver, dans le Colorado, où la drogue douce est légale depuis 2012.

Comme elle, souligne Tonic, certains établissements religieux «testent les limites des règles étatiques et locales concernant la consommation de marijuana en public».

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi le chat noir a-t-il presque toujours quelques poils blancs sous le cou ?


On sait que le chat noir avait mauvaise réputation au Moyen-Âge lors de la chasse aux sorcières. Il était souvent accusé par l’Église a brûlé sur bûcher. Les chats noirs ont presque disparu à cause de superstition. Les seuls qui pouvaient échapper à la mort, étaient ceux qui avaient quelques poils blancs, c’était un signe de l’ange ou le doigt de Dieu. On peut comprendre que la génétique a fait son chemin. Malheureusement, les chats sont redoutés, car les préjugés sont encore forts pour nombres de gens aujourd’hui
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Pourquoi le chat noir a-t-il presque toujours quelques poils blancs sous le cou ?

 

L’Histoire donne la clé de ce mystère, confirmée par la génétique.

Au Moyen Âge, en Europe et particulièrement en France très chrétienne, les chats noirs ont mauvaise réputation : sorciers compagnons des sorcières qu’ils accompagnent la nuit au Sabbat, ou diables incarnés en personne, ils sont condamnés par l’Église et les propriétaires, excommuniés. L’Inquisition (créée en 1233 par le pape Grégoire IX) se montre impitoyable et le peuple qui peine à survivre n’a pas notre sensibilité contemporaine.

Les procès d’animaux sont dans les mœurs du temps, mais le cas du chat est particulier. Il n’est pas jugé pour tel ou tel méfait, supposé ou réel. Symbolisant le Diable, il est fatalement criminel…Et haro sur le chat ! Tous les chats noirs sont visés. C’est quasiment un délit de sale gueule. Brûlée dans les bûchers, crucifiée aux portes des maisons, noyée par sacs entiers, la race a quasiment disparu.

Par miracle, quelques poils blancs sous le cou pouvaient sauver la bête : « marque de l’ange » ou « doigt de Dieu ». Une superstition valait même protection : arracher un poil blanc portait bonheur !

Voilà pourquoi la plupart de nos chats noirs ne sont pas tout noirs : descendants en même temps que rescapés de ce génocide, ils portent un discret médaillon blanc,souvenir d’une vieille et tragique histoire. 

La revanche du chat noir

Le chat noir prend sa revanche au XIXe siècle : son air diabolique fascine les auteurs, artistes peintres et graphistes. Cette singularité naturelle qui fit son malheur devient un atout aux yeux des romantiques. Hanté par le Chat noir, l’américain Edgar Poe en fait le héros de sa plus célèbre nouvelle, traduite en 1843 par Baudelaire – on n’imagine pas notre sombre poète épris d’un Angora blanc ou d’un Persan gris. Cependant que le Chat noir (dessiné par Steinlen) s’affiche à Montmartre, le soir…

Dans les années 1960, le marché du chat crée une nouvelle race qui annonce la couleur – noire de noir. Le Bombay, né aux USA d’un croisement réussi entre deux races, demeure peu connu en France et pas aussi populaire que les autres, Abyssin, Angora, Chartreux, Persan, Siamois…

Et dans les refuges, le chat noir (naturellement de gouttière) sera le dernier adopté, le premier euthanasié – comme si un solide préjugé courait encore.

https://wamiz.com

L’erreur de l’US Air Force qui aurait peut-être pu empêcher le pire au Texas


La tuerie dans une église au Texas aux États-Unis était déjà connue pour violences conjugales par l’armée Américaine. Cependant, l’armée n’avait pas informé le FBI. Pourtant, Devin Patrick Kelley avait été condamné pour plusieurs chefs d’accusation et l’interdiction de posséder une arme. S’il aurait été inscrit au registre du Centre national d’information criminelle, avec la facilité d’avoir des armes aux États-Unis, ce massacre aurait-il pu vraiment être évité
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L’erreur de l’US Air Force qui aurait peut-être pu empêcher le pire au Texas

 

Source: Belga

L’US Air Force n’avait pas informé le FBI de la condamnation pour violences conjugales de Devin Patrick Kelley, ce qui aurait dû empêcher l’homme qui a tué 26 personnes dans une église du Texas dimanche d’acquérir une arme, a reconnu lundi le Pentagone.

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© afp.

« Les informations préliminaires montrent que le délit de violence conjugale de Kelley n’a pas été inscrit au registre du Centre national d’information criminelle (NCIC) », a indiqué Ann Stefanek, une porte-parole de l’armée de l’air américaine, précisant qu’une enquête a été ouverte pour voir si d’autres condamnations avaient pu passer au travers du système d’inscription au registre des criminels.

Une directive du Pentagone ordonne pourtant au personnel du ministère de communiquer au FBI toute condamnation par une cour martiale pour son inclusion dans les registres du NCIC.

L’ex-caporal de l’armée de l’air avait été jugé dans une cour martiale en 2012 pour violences contre son épouse et l’enfant de cette dernière.

Il a été condamné à 12 mois de détention à la prison militaire de Miramar, en Californie, et libéré en 2014. Il avait été chassé des rangs de l’armée pour mauvaise conduite et rétrogradé au rang de simple soldat.

Selon la loi fédérale, il n’avait donc pas le droit d’acheter ou de posséder une arme à feu après cette condamnation, a précisé la porte-parole.

L’US Air Force a également publié un document de janvier 2013 détaillant les motifs de condamnation de Devin Patrick Kelley: il a été jugé coupable d’avoir frappé sa femme à plusieurs reprises entre juin 2011 et avril 2012, lui donnant des gifles, des coups de pied et tentant de l’étrangler.

Il a aussi été jugé coupable d’avoir violemment frappé son beau-fils entre avril et juin 2012, d’une force telle qu’elle aurait pu « causer sa mort ou le blesser gravement ». Il avait plaidé coupable de ces deux accusations.

En revanche, il avait plaidé non coupable d’avoir pointé des armes à feu chargées en direction de sa femme et de l’enfant à deux reprises, en janvier et avril 2012.

Devin Patrick Kelley s’est suicidé après avoir tenté de fuir les lieux du massacre. Il était entièrement habillé de noir et portait un gilet pare-balles quand il a ouvert le feu vers 11H20 (17H20 GMT), avec un fusil semi-automatique sur la First Baptist Church de Sutherland Springs, un hameau rural du Texas de 400 habitants.

Bilan: 26 morts, dont un bébé de 18 mois, et 21 blessés, dont un garçonnet de 5 ans touché à quatre reprises.

http://www.7sur7.be