Imperfection


Si nous attendons d’être parfaits pour agir, aller vers les autres, faire quelque chose de bien, alors autant dire que nous bougerons jamais. Acceptons nos imperfections, les autres aussi sont imparfaits
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Imperfection

 

 

Il ne faut pas être parfait pour faire quelque chose de bien dans le monde, apporter aux autres et être intéressant. Tout être est imparfait par nature et bien des êtres en valent tellement la peine. L’imperfection fait bien souvent tout le charme d’une chose ou d’une personne. Cela la rend d’une certaine manière unique.

Louis Berger

Le Saviez-Vous ► L’arc-en-ciel lunaire


Quand le soleil apparaît après la pluie, nous avons de bonnes chance de voir un arc-en-ciel, mais saviez-vous que c’est aussi possible de voir ce phénomène lors de la pleine lune ? Enfin, si les bonnes conditions y sont réunies ce qui fait l’arc-en-ciel lunaire, un évènement très rare
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L’arc-en-ciel lunaire

 

arc-en-ciel lunaire

par Vanessa Hauguel

Lieu où le phénomène a été observé : aux Chutes Victoria, Zambie

Quand: en juin 2008

Description:

Un arc-en-ciel surplombe les chutes Victoria pendant la nuit. Il s’agit d’un arc-en-ciel lunaire, un phénomène étonnant et rare, qui ne peut survenir que la nuit, dans des conditions bien spécifiques.

L’explication scientifique:

L’arc-en-ciel est un phénomène optique présentant les couleurs du spectre et résultant de l’interaction entre la lumière et la matière. Dans le cas d’un arc-en-ciel ordinaire, il se produit avec la réfraction, la réflexion et la dispersion des radiations colorées composant la lumière blanche du soleil, par les gouttelettes d’eau présentes dans l’atmosphère. Dans le cas d’un arc-en-ciel lunaire, c’est la Lune qui devient la source lumineuse.

Il faut toutefois que la Lune soit pleine ou très lumineuse et assez basse dans le ciel pour que le phénomène surgisse. De plus, l’arc-en-ciel nocturne est visible que lorsqu’il est observé à partir du bon angle. Pour le voir, il faut se trouver face à la pluie ou à une chute, tout en ayant la Lune en arrière de soi, près de l’horizon. L’arc-en-ciel s’estompe ensuite à mesure que la Lune s’élève dans le ciel.

Ces différentes contraintes font en sorte que le phénomène est beaucoup plus rarement observé que les arcs-en-ciel réguliers.

Saviez-vous que :

Surnommé « moonbow » en anglais, le phénomène peut apparaître blanc à l’œil humain. Pour en révéler les couleurs, il est suggéré de prendre l’arc-en-ciel en photo à une vitesse d’obturation lente (avec un temps de pose plus long).

http://www.canald.com/

La consommation de cerveaux a rendu une tribu résistante à des maladies dégénératives


C’est la première fois que j’entends parler que le cannibalise (manger le cerveau) pourrait avoir quelque chose de positif. Bon pas à court terme, mais pour les générations futures. Quoiqu’il en soit, cela ne rentra pas dans mon alimentation
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La consommation de cerveaux a rendu une tribu résistante à des maladies dégénératives

 

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Plus de cerveaux s’il vous plaît | abbamouse via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Manger la cervelle des morts augmente le risque de développer une maladie dégénérative du cerveau. Mais quelques générations plus tard une mutation génétique permet de changer la donne.

Avant que la pratique ne soit bannie dans les années 1950, des générations de femmes et d’enfants de la tribu des Fore en Papouasie-Nouvelle-Guinée mangeaient la cervelle des morts avant leur enterrement (les hommes mangeaient le reste). Cette tradition avait fait fortement augmenter le nombre d’individus atteints d’une terrible maladie dégénérative du cerveau appelée kuru.

Selon le Washington Post, une nouvelle étude de cette population montre que, parmi les descendants de ces consommateurs de cerveaux humains, beaucoup ont développé une mutation génétique jamais rencontrée jusqu’ici qui les protège de plusieurs maladies à prion (dont la maladie de Creutzfeldt-Jakob et certaines formes de démence).

Mutation génétique

 

Dans la revue Nature, le neurologue John Collinge et ses collègues, qui ont recréé ces mutations génétiques chez des souris, expliquent que les rongeurs qui ont été modifiés pour ne produire que la variation de la protéine trouvée chez les Fore de Papouasie sont devenus résistants à toutes les maladies à prion testées.

Interviewé par Reuters, Collinge a expliqué qu’il s’agissait d’un «exemple saisissant d’évolution darwinienne chez les humains, où l’épidémie de maladie à prion a sélectionné un changement génétique pour protéger contre cette dégénérescence fatale».

Michael Alpers, un des co-auteurs de l’étude, avait trouvé il y a plusieurs années d’autres personnes porteuse de mutations similaires, quoique moins protectrices, notamment en Europe et au Japon, ce qui indique un passé cannibal et des épidémies de kuru à un moment de l’évolution humaine.

Selon les auteurs de l’étude, cette trouvaille pourrait permettre de mieux comprendre d’autres maladies dégénératives, dont Alzheimer et Parkinson, dont certains fonctionnements moléculaires ressemblent à ceux des maladies à prion.

http://www.slate.fr/

Pérou: découverte de statuettes vieilles de 3800 ans


Des statuettes de boue très bien conservées malgré plusieurs millénaires, issus d’une civilisation très ancienne au Pérou
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Pérou: découverte de statuettes vieilles de 3800 ans

 

La civilisation de Caral a émergé il y... (Photo: AFP)

La civilisation de Caral a émergé il y a environ 5000 ans et était une société précolombienne complexe qui comprenait 30 centres majeurs de population sur la côte nord du Pérou.

PHOTO: AFP

Des chercheurs ont découvert des statuettes précolombiennes vieilles de 3800 ans sur le site archéologique de Vichama appartenant à l’antique civilisation de Caral, au nord du Pérou, a indiqué mardi le ministère péruvien de la Culture.

Les trois statuettes de boue ont été trouvées à l’intérieur d’un panier de roseaux noué avec des fils de coton, dans les ruines d’un bâtiment du site archéologique.

Situé sur le littoral péruvien, à proximité du village de Vegueta, à 130 km au nord de Lima, ce site appartient à l’ensemble culturel de la civilisation Caral, décrété Patrimoine culturel du Pérou en 2008.

Selon le ministère, les statuettes anthropomorphes étaient probablement utilisées dans des rituels religieux.

Des chercheurs ont découvert des statuettes précolombiennes... (Photo: AFP) - image 2.0

PHOTO: AFP

Les statuettes de boue représentent un homme et une femme nus peint en blanc, rouge et noir, représentant la noblesse de l’époque. Une deuxième femme à 28 doigts est recouverte de peinture blanche avec des points rouges symbolisant une prêtresse.

L’équipe de recherche, dirigée par l’archéologue Ruth Shady, a également déterré deux têtes de femmes en boue enveloppées de tissus recouverts de plumes jaunes, bleues et orange.

La civilisation de Caral a émergé il y a environ 5000 ans et était une société précolombienne complexe qui comprenait 30 centres majeurs de population sur la côte nord du Pérou.

C’est la plus ancienne civilisation connue d’Amérique qui a laissé derrière elle une architecture impressionnante comprenant pyramides et amphithéâtres.

http://www.lapresse.ca/

Mission Rosetta : l’atterrisseur Philae a été retrouvé !


Il semble que Philae ne soit pas disparue. Bon, il faut encore quelques vérifications, mais selon les indices, il serait toujours sur la comète Tchouri qui se dirige vers le soleil. On croit qu’il serait impossible qu’une communication s’établisse entre la Terre et Tchouri dû au manque d’ensoleillement pour recharger les batteries. En tout cas, la mission du robot Tchouri a quand même donné de bons résultats et des renseignements inestimables
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Mission Rosetta : l’atterrisseur Philae a été retrouvé !

 

Un montage réalisé pour montrer la position, plutôt inconfortable, de Philae, posé sur la comète. Une des trois jambes ne touche pas le sol. © Esa/DLR

Un montage réalisé pour montrer la position, plutôt inconfortable, de Philae, posé sur la comète. Une des trois jambes ne touche pas le sol. © Esa/DLR

Caché dans le relief tourmenté de la comète 67P/Churyumov-GerasimenkoTchouri, l’atterrisseur Philae, au terme de sa course folle du 12 novembre 2014, semblait avoir échappé aux caméras de Rosetta. L’analyse des données de l’instrument Consert a permis de cerner la zone où il devrait se trouver et un examen attentif des images prises par la caméra Osiris en décembre dernier a finalement montré quelque chose qui ressemble fort au petit robot.

Il y a un peu plus d’un mois, le 8 mai, débutait une nouvelle période de dix jours pour tenter d’établir le contact avec Philae, le petit atterrisseur de la mission Rosetta. Les équipes de l’Esa et celle de mécanique spatiale du SONC (Cnes) se sont relayées pour tenter de capter un signal de l’engin qui s’est posé le 12 novembre 2014 quelque part sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Depuis le 15 novembre, il reste silencieux et sourd à toutes les tentatives d’entrer en contact avec lui et les caméras de la sonde Rosetta ne sont toujours pas parvenues à le voir.

Mais, très bonne nouvelle, Philae a été retrouvé. Non pas lors de cette nouvelle campagne d’écoute mais en comparant des images acquises le 22 octobre 2014 avec d’autres prises les 12 et 13 décembre 2014. Une découverte remarquable, qu’explique le Cnes sur son site Internet, que l’on doit à Guillaume Faury, d’Akka Technologies, une entreprises qui travaille sous contrat pour le Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM) et l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP).

Entre l'image de gauche, prise par la caméra Osiris, à bord de Rosetta, le 22 octobre et celles de droite, saisies avec le même instrument les 12 et 13 décembre 2014, une tache blanche apparaît. Sa forme en trèfle correspond à celle de l'atterrisseur Philae, avec deux de ses pattes. © Esa/Rosetta/MPS for Osiris Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

Entre l’image de gauche, prise par la caméra Osiris, à bord de Rosetta, le 22 octobre et celles de droite, saisies avec le même instrument les 12 et 13 décembre 2014, une tache blanche apparaît. Sa forme en trèfle correspond à celle de l’atterrisseur Philae, avec deux de ses pattes. © Esa/Rosetta/MPS for Osiris Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

Philae retrouvé mais dans une position bien inconfortable

La première piste est venue de l’instrument Consert, qui a fonctionné dès l’atterrissage de Philae. Grâce à un échange radar avec Rosetta, il a réalisé à travers la comète une sorte de scanner pour mieux comprendre la structure interne. L’analyse fine des signaux reçus a permis de situer Philae dans une ellipse de 16 x 160 m. La comparaison des images entre octobre et décembre a ainsi pu être réduite à une petite zone.

Toutefois, s’il ne fait guère de doute que les pixels blanchâtres repérés sont bien ceux de Philae, le conditionnel reste de mise tant que la sonde Rosetta ne l’a pas vu. En supposant qu’il s’agit bien de Philae, seules de nouvelles images à haute résolution de la zone avec un bon éclairage permettraient de trancher, mais les survols rapprochés du noyau sont à présent proscrits à cause de l’accroissement de l’activité de la comète à l’approche du Soleil. Il faudra donc attendre l’automne et la baisse de cette activité pour revenir à proximité et avoir la certitude qu’il s’agit bien de Philae et non pas d’un morceau de glace sale réfléchissant la lumière solaire. D’ici là, on espère que les modifications locales de la surface n’auront pas de facto mis un terme aux recherches en enfouissant Philae ou en le catapultant dans l’espace !

Les rebonds (non prévus) qu'a effectués Philae lors de son atterrissage sur la comète Tchouri. © Esa/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Les rebonds (non prévus) qu’a effectués Philae lors de son atterrissage sur la comète Tchouri. © Esa/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA

Philae se réveillera-t-il ? La question reste posée…

Cette découverte est évidemment une bonne nouvelle. Certes, cela ne va ramener Philae à la vie. Les conditions d’ensoleillement restent nettement insuffisantes pour qu’il recharge ses batteries et enclenche un cercle vertueux lui permettant de fonctionner normalement. Mais pour l’équipe scientifique le fait de connaître sa position avec exactitude est primordial pour exploiter pleinement les données récoltées par ses instruments, notamment celles de Consert.

Le repérage de Philae permettra aussi de déterminer la période à partir de laquelle l’évolution des conditions d’ensoleillement à l’approche du Soleil favorisera le réveil de l’atterrisseur et sa reprise de contact avec l’orbiteur. Mais cela, c’est une autre histoire…

http://www.futura-sciences.com/

Comment la beauté influence votre jugement


Vous savez quand on dit ce n’est pas la beauté qui compte, mais ce qui est à l’intérieur de nous, c’est de la foutaise ! Ce que je veux dire, c’est que c’est vrai que ce qui compte ce n’est pas la beauté, mais nos actions, mais la réalité, si nous sommes honnêtes, est tout autre dans la vie de tous les jours et cela est dommage ! Ils ont fait l’étude sur la réaction des femmes, mais on sait que les hommes aussi sont plus clément envers la beauté
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Comment la beauté influence votre jugement

 

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La Belle et la Bête en Lego | Sam Howzit via Flickr CC License by

Repéré par Daphnée Leportois

Face à quelqu’un de beau, vous serez plus indulgent et accepterez plus facilement que cette personne se joue des conventions sociales.

Il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle. La beauté aussi. Une étude publiée dans la revue Gender Issues et décryptée sur le site Science Daily révèle que les femmes acceptent davantage les écarts d’un individu ressemblant à Ryan Gosling ou Robert Downey Jr. que d’un homme aux traits grossiers faisant penser à Quasimodo. Comme le chercheur et co-auteur de l’étude Jeremy Gibson le résume,

«les hommes peu attirants sont tolérés jusqu’à un certain point; leur manque d’attrait est accepté jusqu’à ce qu’ils se comportent mal».

Alors que les beaux gosses, eux, peuvent se permettre d’être moins respectueux des conventions.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont montré à 170 étudiantes la photo de deux hommes, l’un ayant les traits plus gracieux que l’autre, et leur ont demandé qu’elle serait leur attitude face à deux scénarios hypothétiques:

  • Un étudiant qu’elle ne connaît pas lui demandant s’il peut lui emprunter un stylo dans une salle de cours;
  • Un jeune homme lui demandant sur le campus s’il peut la prendre en photo pour un projet et lui glissant sans finesse par la même occasion qu’elle devrait se mettre au mannequinat.

Quelle que soit la beauté de l’individu, la plupart des jeunes femmes affirmaient qu’elles auraient répondu oui pour le stylo mais non à cette drague plus que lourde,harcèlement de rue s’il en est. Aucune différence de traitement à ce stade.

Biais de perception

Mais là où le physique du jeune homme intervient et joue sur leur perception, c’est lorsque les chercheurs leur ont demandé de dire à quel point l’homme était sympathique, impoli ou bizarre. Si les réponses étaient les mêmes dans le premier scénario pour les deux hommes, elles n’avaient plus rien à voir dans le second:

«La perception de la personnalité de l’homme le plus charmant était considérablement moins négative que celle de l’homme au visage moins séduisant.»

Un constat qui peut sembler banal voire futile. Sauf que cet effet de halo est à l’origine de multiples discriminations. Il est ainsi reconnu depuis longtemps que les personnes pouvant miser sur leur physique ont plus de chances de décrocher un emploi. Et les chercheurs mettent en garde contre une autre conséquence de ce biais cognitif:

«Un homme qui attend d’être jugé a déjà violé de nombreuses règles sociales d’une façon ou d’une autre. Si, en plus, il n’est pas séduisant, l’effet de halo peut influencer négativement les jurés qui le voient et, par conséquent, jouer sur le fait qu’ils le pensent coupables du crime en question.»

http://www.slate.fr/

Une goutte de sang révèle toutes les infections virales


Une nouvelle technique d’analyse de sang qui peut déceler des infections virales qui serait efficaces a 95 a 100 % . Et ce qui n’est pas a lever le nez, c’est le prix qui serait abordable.
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Une goutte de sang révèle toutes les infections virales

 

Une goutte de sang révèle toutes les infections virales

Ce test peut être effectué pour seulement 25 $ par échantillon de sang.Photo Fotolia

WASHINGTON – Une nouvelle technologie bon marché permet en analysant une seule goutte de sang de déterminer toutes les infections virales passées et présentes d’une personne.

Cette technique, appelée VirScan, mise au point par l’Institut médical américain Howard Hughes, est une alternative efficace aux tests actuels de dépistage capables de détecter des virus spécifiques seulement un à la fois. Elle fait l’objet d’une présentation jeudi 4 juin dans la revue américaine Science.

Cette approche pourrait révéler des facteurs inattendus affectant la santé d’une personne et représente un potentiel d’analyse et de comparaison des infections virales dans de grands groupes de populations.

Ce test peut être effectué pour seulement 25 $ par échantillon de sang.

«Nous avons mis au point une méthodologie de dépistage qui remonte dans le temps en scrutant le sang des personnes pour détecter quels types de virus les ont infectés», explique Stephen Elledge, un chercheur du HHMI qui a dirigé le développement du VirScan.

Ces chercheurs ont déjà utilisé le VirScan pour analyser le sang de 569 personnes aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Thaïlande et au Pérou.

Ce test recherche dans le sang des anticorps contre les 206 espèces de virus connus pour avoir infecté les humains.

Le système immunitaire accroît la production de nouveaux anticorps pour se défendre contre des virus rencontrés pour la première fois et continue à le faire pendant des années voire des décennies après la fin de l’infection de l’organisme par ces agents viraux.

Pour développer ce nouveau test, ses créateurs ont synthétisé plus de 93 000 morceaux d’ADN codant différents segments des protéines virales. Ils ont inséré ces fragments d’ADN dans des virus qui n’infectent que des bactéries. Ces virus sont appelés bactériophages.

En tant que groupe, ces derniers contiennent tous les fragments de protéines trouvés dans plus de mille souches connues de virus humains.

Les anticorps dans le sang trouvent leurs cibles en reconnaissant les caractéristiques uniques connues appelées épitopes qui se trouvent dans des protéinés sur la surface du virus.

Pour vérifier leur méthode, les chercheurs l’ont testée pour analyser des échantillons de sang de malades dont l’infection par le VIH, le virus responsable du sida, ou par celui de l’hépatite C, était connue.

«Cela a vraiment bien marché… avec une sensibilité à chaque signature virale dans le sang de 95 à 100% et sans aucun faux-positif», explique Stephen Elledge. «Cela a conforté notre confiance que nous pouvons détecter d’autres virus….», ajoute-t-il.

Ces chercheurs ont ainsi analysé avec le VirScan les anticorps de 569 personnes dans cette étude qui a examiné environ 100 millions d’anticorps potentiels.

Ils ont découvert qu’en moyenne, chaque individu a des anticorps révélant la présence passée ou présente de dix souches virales différentes.

Selon ces scientifiques, cette approche peut aussi être utilisée pour trouver des anticorps qui s’attaquent aux propres tissus de l’organisme dans le cas de certaines maladies auto-immunes liées au cancer.

http://fr.canoe.ca/