Que voyez-vous sur ces images : des objets ou des animaux ?


Intéressant, nous sommes influencés sur notre mode de vie, notre perception des images peut donc refléter notre environnement. Même si j’habite en ville, et ne sors pas vraiment en dehors de la ville, il semble que je sois toujours en contact avec la nature …
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Que voyez-vous sur ces images : des objets ou des animaux ?

Voyez-vous des objets ou des animaux sur ces images ? © Ahamed Miflah Hussain Ismail

Voyez-vous des objets ou des animaux sur ces images ? © Ahamed Miflah Hussain Ismail


Céline Deluzarche
Journaliste

Voyez-vous sur ces images un cheval ou une table ? Un éléphant ou un canapé ? Un crabe ou un trousseau de clés ? Si vous avez répondu la seconde proposition, c’est que vous êtes lourdement influencé par votre mode de vie.

Une étude parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B s’est penchée sur l’influence de notre environnement sur notre perception des choses. Les chercheurs ont créé des images hybrides superposant des objets fabriqués (maison, voitures, meubles…) et des êtres naturels (animaux et fleurs). Ils ont ensuite soumis ces images à plusieurs volontaires vivant en ville en faisant varier l’intensité de chaque superposition, afin de détecter le seuil de sensibilité à partir duquel on commence à voir une image plutôt que l’autre.

« Chez la plupart des participants, il y a clairement un biais positif envers les images d’objets, spécialement lorsqu’ils sont gros », rapportent les auteurs.

D’après ces derniers, ce biais provient de l’influence de notre environnement quotidien, qui fait que nous avons tendance à interpréter des images comme des objets qui nous sont familiers, comme les voitures ou les maisons que nous croisons au quotidien. Il est d’ailleurs probable que ce biais se renforce au fur et à mesure que nos sociétés vivent dans des milieux de plus en plus humanisés et de moins en moins au contact de la nature, concluent les chercheurs.

La prochaine fois que vous voyez un tuyau d’arrosage dans le jardin, méfiez-vous : c’est peut-être un serpent.

https://www.futura-sciences.com/

Le puzzle, un casse-tête… bon pour le cerveau !


Les casses-tête sont une belle activité pour exercer la mémoire, la perception et le raisonnement. En faire un peu tout les jours aurait semble-t’il des bienfaits appréciables
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Le puzzle, un casse-tête… bon pour le cerveau !


Robert-Kneschke/Shutterstock.com

Le puzzle, c’est bénéfique à tout âge ! Alors qu’il est de plus en plus évident que l’usage des écrans devrait être limité, celui des puzzles devrait au contraire être encouragé.

Une étude allemande dresse quelques bonnes raisons de s’y mettre.

La prévention des troubles cognitifs est l’un des grands défis actuels de la médecine. Trouver des outils pour maintenir son cerveau en forme est la mission de nombreux scientifiques. Des chercheurs de l’Université d’Ulm (Allemagne) se sont penchés sur les bienfaits des casse-tête en général et des puzzles en particulier. En observant 100 participants âgés de plus de 50 ans, ils ont pu établir tout l’intérêt de reformer une image à l’aide de petites pièces.

Garder son cerveau en forme

Les participants ont été divisés en différents groupes. Ceux qui ont réalisés des puzzles durant 5 semaines, à raison d’une heure par jour, 6 jours sur 7, avaient des capacités de perception et de raisonnement plus rapides.

Une meilleure mémoire

D’après Patrick Fissler, principal auteur de ce travail, « les puzzles améliorent significativement la mémoire à court et à long termes puisque sont sollicitées la mémoire de travail et la mémoire épisodique ».

Moins de stress

L’hyper-connectivité de notre société semble aller de pair avec l’émergence d’un stress.

« Une situation qui peut avoir des effets négatifs sur le vieillissement cérébral. En focalisant leur attention sur la réalisation d’un casse-tête, beaucoup de personnes font le vide et se détendent. Couplé à une vie saine, cela permet de diminuer le stress. »

Une activité familiale

Dernier point et non des moindres, accessible et simple, la pratique du puzzle peut se faire seul, mais aussi en famille. Un moment de convivialité propice aux échanges.

Source : Jigsaw Puzzling Taps Multiple Cognitive Abilities and Is a Potential Protective Factor for Cognitive Aging, Ulm University – Communiqué Ravensburger « 5 bonnes raisons pour lesquelles assembler des puzzles c’est bon pour le cerveau selon des chercheurs allemands »

Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

https://destinationsante.com/

L’appréciation des sens diffère selon les cultures


Il est plus facile de décrire les sons, le visuel et le goût que l’odorat. Cependant, leur description pourrait être différente dépendant des cultures.
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L’appréciation des sens diffère selon les cultures

 

Aucune culture n'est vraiment bonne pour décrire les odeurs | Me Shroud via Unsplash CC License by

Aucune culture n’est vraiment bonne pour décrire les odeurs | Me Shroud via Unsplash CC License by

— Repéré sur Quartz

Repéré par Barthélemy Dont

La capacité à décrire une sensation varie d’une langue à l’autre.

La perception des couleurs est en partie déterminée par la langue que nous parlons. La couleur est un spectre, dont les limites sont fixées par des mots que nous choisissons. Or selon les pays, les cultures et les langages, les limites ne sont pas les mêmes. Les Russes par exemple n’ont pas de couleur bleue semblable à la nôtre. Ce qui pour nous représente deux nuances de bleu (clair et foncé) correspond à deux couleurs distinctes pour eux.

La culture d’un pays joue donc sur l’appellation d’une couleur et par conséquent sa perception. En Europe, la couleur orange n’existait pas avant l’arrivée du fruit. La teinte que nous appelons désormais «orange» était décrite comme «jaune-rouge», voire simplement «rouge».

Une équipe de recherche de l’université de New York a décidé d’étudier le phénomène sur chacun de nos sens. Vingt-cinq scientifiques menés par Asifa Majid, une professeure de psychologie, ont testés 323 personnes locutrices de vingt langues différentes: des langues courantes (anglais, farsi, cantonais…), en danger (yuracaré) ou même la langue des signes.

Différences culturelles

Chaque participant et participante devait écouter, manger, toucher et sentir des objets puis répondre à une question comme «Quelle est cette couleur?». Suivant les réponses, les scientifiques ont classé chaque stimulation sensorielle sur une échelle de «codabilité» –une haute codabilité signifiant que la stimulation est facile à décrire.

«Imaginons que l’on montre une nuance de vert à neuf personnes, explique Majid. Si sept personnes disent “vert”, une “bleu canard” et une “couleur mousse”, la couleur a une forte codabilité».

Pour le dire autrement, elle fait consensus. Si au contraire les réponses sont disparates, alors la codabilité est faible.

L’équipe de recherche est arrivée à la conclusion que la codabilité des sens diverge grandement selon les cultures. Les locuteurs et locutrices anglaises font consensus pour définir des stimuli sonores ou visuels, tandis que les personnes parlant farsi ou tzetal décrivent facilement le goût. L’odorat se révèle difficile à décrire pour la majorité des cultures.

http://www.slate.fr/

La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?


On sait que le chat noir est le chat qui subit le plus de croyance infondée et il est le moins choisi malheureusement dans les refuges. La couleur, peut-elle vraiment avoir une incidence sur son comportement ? Cela, pourrait-il être une perception erronée que nous avons face à une couleur de chat ? Que la couleur n’a rien avoir avec le caractère d’un chat ?
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La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?

 

chats couleur

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ?  Les chats blancs seraient timides, les chats roux plus amicaux… Mais est-ce vrai ? La couleur de la robe d’un chat influence-t-elle son comportement ?

Daniel Filion, intervenant en comportement félin chez Educhateur, a son idée sur la question.

La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ? Une étude du Dr. Mikel Delgado, visant près de 200 américains, montre les résultats suivants :

  • Les chats roux et deux couleurs seraient considérés plus amicaux ;
  • Les chats tortie auraient une attitude plus têtue et antisociale qualifiée de « tortitude » ;
  • Les chats blancs seraient timides, paresseux et calmes ;
  • Les chats noirs n’auraient pas de caractéristiques particulières, ce qui contribue probablement à leur côté mystérieux.

Vous croyez que c’est exact ? Est-ce que votre chat entre dans l’une de ces descriptions ? Depuis le début, je vous ai habitués à des articles remplis d’humour, mais cette semaine, si vous me le permettez, je vais être un peu plus sérieux, car même si ce sujet peut vous paraître léger, il a de lourdes conséquences sur cette fameuse croyance que je veux démystifier une fois pour toutes.

Une simple question de perception

chat roux

La plupart des gens croient qu’il y a un lien entre la couleur d’un chat et son caractère. L’étude du Dr. Delgado et son équipe a très bien démontré que la couleur du chat était l’un des facteurs les plus importants lorsque vient le temps de choisir un chat en refuge. De ce fait, les chats roux sont adoptés beaucoup plus rapidement que les chats de n’importe quelle autre couleur. Et c’est sans parler du fait qu’il y a trois fois plus de chats noirs euthanasiés dans les refuges que les chats de n’importe quelle autre couleur en Amérique du Nord, faute de pouvoir les faire adopter, simplement à cause de cette fausse croyance voulant que le chat noir porte malheur.

    Comment les médias influencent nos croyances

    N’est-il pas intéressant de constater que le chat le plus connu et populaire au monde, Garfield de la bande dessinée de Jim Davis, soit un chat roux attachant et amical et que c’est exactement ce que la plupart des gens disent des chats roux ? Que dans plusieurs dessins animés, les chats blancs sont des aristocrates timides et paresseux et que ce sont les chats de ruelle de couleurs mélangées qui sont souvent perturbateurs et indépendants ?

    Voilà probablement l’explication derrière la perception des couleurs, mentionnée dans l’étude du Dr. Delgado, en lien avec le comportement des chats. À partir du moment où une personne est influencée à croire qu’un chat de telle couleur a un comportement particulier, elle aura tendance à confirmer sa croyance lorsqu’elle le voit, mais ne remarquera pas tout autre cas de figure allant à l’encontre de cette croyance. C’est ce que l’on appelle le phénomène de dissonance cognitive.

    Voilà pourquoi nous ne pourrons jamais répondre à cette question par sondage ou même en observant les chats, car nous sommes tous victimes de ces influences médiatiques ou mythiques.

    Le lien génétique : la couleur du chat influence-t-elle son caractère ?

    Il faut donc s’en remettre à la science pour répondre à la question. Pour qu’un comportement soit lié à une couleur, il faudrait que le gène définissant la teinte du pelage et les gènes responsables du développement du cerveau (comportement) soient très près l’un de l’autre, sur le même chromosome. Or, une combinaison similaire existe : les gènes déterminant le blanc du pelage et le bleu des yeux se situent sur le même chromosome que celui relatif à la surdité, ayant pour conséquence que la majorité des chats blancs aux yeux bleus sont sourds. Mais là s’arrêtent les liens génétiques que nous pouvons faire en ce sens. C’est donc dire qu’à ce jour, aucune étude n’a permis d’établir un lien génétique entre la couleur d’un chat et son comportement et la très grande majorité des scientifiques s’entendent pour dire que faire un lien entre la couleur d’un chat et son comportement serait une erreur aussi grande que d’établir un lien entre la couleur des cheveux d’une personne et son caractère.

    Choisir son chat en fonction de son caractère

      • chat noir

        On sait, par ailleurs, que bien qu’il y ait une base génétique, le comportement d’un chat est beaucoup plus influencé par son environnement et son éducation. Voilà pourquoi il faut regarder le caractère d’un chat avant de l’adopter pour s’assurer qu’il soit compatible avec votre famille. Ainsi, un chat actif et aventurier sera heureux chez une famille de trois enfants, deux chiens et trois perruches alors qu’un chat plus timide et peureux fera le bonheur de grand-maman. Choisir son chat selon la couleur pourrait résulter en une combinaison inverse et rendre le chat et son propriétaire très malheureux.

         

      Daniel Filion
      Intervenant en comportement félin
      www.educhateur.com

      https://wamiz.com/

      Le Saviez-Vous ► Les symptômes de la cataracte: ce que vous devez savoir


      C’est important de faire vérifier ses yeux pour prévenir certains troubles de visions.
      Nuage

       

      Les symptômes de la cataracte: ce que vous devez savoir

       

      Symptôme de la cataracte: la vision devient floue.

      ISTOCK/PICK-UPPATH

      Hana Hong, Sélection du Reader’s Digest

      Signalée par une opacification partielle ou totale du cristallin, la cataracte touche plus de 2,5 millions de Canadiens. La plupart des cas ne sont pas détectés avant un stade avancé car cette affection est indolore et la perte de vision, progressive. Voici ce qu’il faut en savoir.

      Vision voilée ou floue

      La cataracte peut provoquer une baisse générale de vision ou rendre embrouillée une zone précise du champ visuel.

      « Une vision floue en est le principal symptôme, affirme Rosa Braga-Mele, du département d’ophtalmologie de l’Université de Toronto. La plupart des patients se plaignent d’une baisse de vision, mais la cataracte peut se faire discrète – certains ne s’en rendent pas compte immédiatement. »

      Comme il est difficile de la distinguer d’autres maladies, le glaucome notamment. Consultez votre optométriste si vous éprouvez un des symptômes suivants.

      Perception moins vive des couleurs

      En raison de l’opacification de l’œil, les couleurs deviennent de plus en plus ternes. Par exemple, les blancs apparaissent plus jaunes. Mais ce changement est tellement progressif que la plupart ne le remarquent qu’après l’opération de la cataracte.

      « Les patients affirment alors souvent ne pas se souvenir avoir vu des couleurs aussi vives. Nous leur rendons la vue des couleurs de leur jeunesse », explique Michael Nordlund, de l’Institut de l’œil de Cincinnati.

      Symptôme de la cataracte: les petits caractères sont difficiles à lire.

      Shutterstock

      Difficulté à lire les petits caractères

      Le cristallin fonctionne comme -l’objectif d’un appareil photo : il concentre la lumière dans la rétine et permet de distinguer clairement les objets proches comme lointains. Il est principalement composé d’eau et de protéines qui sont agencées de sorte à laisser la lumière les traverser. Comme la cataracte cause une agglutination de ces protéines, les petits caractères peuvent devenir difficiles à discerner. La méthode de Batespeut vous aider à corriger les problèmes de vision et calmer les migraines.

      Difficulté à conduire de nuit

      La cataracte rend difficile l’équilibre des contrastes entre l’obscurité et les lumières vives de la circulation. Aussi, la plupart des personnes atteintes ont du mal à conduire de nuit. Si vos yeux sont très sensibles aux phares et aux lampadaires, ou si vous peinez à lire les panneaux, faites-vous examiner, conseille Kirsten North, optométriste à Ottawa.

      Sensibilité à la lumière et éblouissement

      Certaines sources lumineuses en sont venues à vous déranger ? Vous supportez difficilement lampes, phares de voitures et lumière du soleil ? C’est que leur éclat se diffuse comme un halo, car la cataracte disperse une grande partie de la lumière qui pénètre dans l’œil.

      Symptôme de la cataracte: la vision est double.

      Shutterstock

      Vision double

      La diplopie, plus connue sous le terme de vision double, peut être un autre symptôme silencieux de la cataracte – il ne faut pas la confondre avec celle qui est causée par un mauvais alignement des yeux. Dans son cas, le problème se produit même avec un œil fermé.

      https://www.selection.ca/

      Le Saviez-Vous ► Baleines bleues, panthères noires et tigres blancs, existent-ils vraiment?


      La baleine bleue, le panthère noire (animal emblématique qui trônait dans le sous-sol dans ma jeunesse) et le tigre blanc n’existe pas. Et ne sont pas non plus des espèces particulières. Sauf que …
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      Baleines bleues, panthères noires et tigres blancs, existent-ils vraiment?

       

      GETTY IMAGES/IMAGE SOURCE

      Saviez-vous que la baleine bleue n’existe pas ? Pour être exact, il existe bien une espèce qui porte ce nom, mais elle n’est pas… bleue ! Et que dire de la panthère noire et du tigre blanc ?

      Le Détecteur de rumeurs explore ces trois cas… insolites !

      Des baleines bleues pas si bleues

      « Elle est plutôt grise en surface, explique le chercheur et directeur de la station de recherche des Îles Mingan, Richard Sears, qui étudie les baleines bleues depuis 40 ans. Il y a très peu de pigments bleus dans la nature, chez les mammifères », précise-t-il.

      D’où vient alors le « bleu » des baleines bleues ? Une question de soleil… et d’eau !

      « La baleine bleue apparaît bleue à cause du jeu de lumière sous l’eau… Sur une journée très claire, elle peut même apparaître turquoise sous l’eau », explique le Dr Sears.

      Le professeur en géographie à l’Université du Québec à Rimouski, Simon Bélanger, ajoute que l’eau absorbe le rayonnement solaire, mais de manière inégale. Dans les premiers mètres, les longueurs d’onde responsables du rouge et de l’orange sont totalement absorbées par l’eau. Alors que « la lumière bleue peut pénétrer jusqu’à des centaines de mètres » dans les eaux claires, précise le professeur qui s’est justement spécialisé dans la pénétration du rayonnement solaire en milieu aquatique.

      C’est pour cette raison que tout objet ou animal situé à plus de 4-5 mètres de profondeur apparaîtra bleu depuis la surface.

      Ça dépend aussi de la pigmentation de l’animal, ajoutent les différents intervenants. La couleur de la peau des baleines bleues est une mosaïque de taches gris foncé et clair. Selon Richard Sears, les individus dont la couleur est plutôt claire, apparaîtront plus bleus sous l’eau que ceux dont la couleur est plutôt foncée.

      Et enfin, ça dépend de la couleur… de l’eau !

      « La perception qu’on risque d’avoir sera différente dans un milieu très riche en phytoplancton, où l’eau est verte, versus un milieu pauvre en phytoplancton, où l’eau est bleue, » explique le Prof. Bélanger.

      Les panthères noires n’existent pas

      « Une ombre tomba au milieu du cercle. C’était Bagheera, la panthère noire. Sa robe est toute entière noire comme l’encre », cette image, que l’on doit au Livre de la jungle de l’écrivain britannique Rudyard Kipling, continue d’attiser l’imaginaire collectif.

      Mais en réalité, le terme « panthère noire » fait presque toujours référence… « aux léopards, qui se trouvent en Asie et en Afrique », explique le professeur de génétique et de biologie évolutive de l’Université pontificale catholique du Rio Grande do Sul (Brésil), Eduardo Eizirik. « Parfois, ici, en Amérique du Sud, les jaguars noirs sont aussi appelés panthères noires. C’est un nom populaire. Si c’est un grand chat et qu’il est noir, il va être nommé panthère noire. »

      La couleur de la fourrure de ces grands chats sauvages est programmée génétiquement, comme la couleur de nos cheveux. Mais différentes mutations responsables du jaune orangé du pelage engendrent une production excessive de pigments foncés. Résultat : les zones du pelage jaune orangé deviennent presque noires et se confondent avec les lignes ou taches noires. Ces individus, que l’on appelle mélanistiques, autrement dit ayant un excès de pigments appelés mélanine, ont été observés chez 13 des 41 espèces connues de félins sauvages, énonce le professeur Eizirik.

      « Chaque espèce a sa propre mutation », poursuit l’expert.

      Mais le résultat est le même : ils ont tous l’air noirs ! C’est seulement avec un éclairage particulier qu’on peut distinguer les taches.

      « L’incidence du mélanisme chez les léopards semble corrélée avec les habitats caractérisés par une forêt tropicale dense, où les niveaux de lumière sont très faibles », explique le biologiste anglais Laurie Hedges, qui a consacré ses recherches aux léopards de Malaisie.

      Selon lui, cette noirceur leur permettrait de passer inaperçus lors de la chasse.

      Le tigre blanc n’est pas une espèce

      Dernier exemple : le tigre blanc, qui arbore une robe blanche rayée de noir, fascine depuis longtemps. Dès le XVIe siècle, il apparaît sur des peintures mongoles. Aujourd’hui, on le retrouve dans les livres, les films et les jeux vidéo dont Warcraftou encore dans l’univers dessiné de Marvel.

      Pourtant, le tigre blanc, comme la panthère noire, n’est pas une espèce non plus. Sa robe blanche rayée de noir résulte d’une anomalie génétique présente chez une sous-espèce appelée tigre du Bengale dont la robe est orangée rayée de noir. L’origine génétique du tigre blanc a été identifiée en 2013 par une équipe de scientifiques chinois de l’université de Pékin.

      Cette mutation génétique, appelée leucistisme, engendre une sous-production de mélanine dans les zones du pelage qui sont normalement orangées. Résultat : celles-ci deviennent blanches.

      Verdict

      La panthère noire et le tigre blanc ne sont pas des espèces, mais des variantes génétiques d’une ou plusieurs espèces. Et la baleine bleue est… grise

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      https://quebec.huffingtonpost.ca/

      Le manque de luminosité pourrait affecter les garçons coincés dans une grotte en Thaïlande


      On sait que les 12 enfants et l’entraineur sont retrouvé, et qu’à cause de la saison des pluies, il est probable qu’ils restent dans la grotte dans une grande noirceur jusqu’en septembre tout en apprenant a nager et de plongée. Cependant, d’autres problèmes vont subvenir quand ils seront à l’extérieur en étant exposés si longtemps dans la noirceur. D’ailleurs, deux cas, un géologue français (1962) qui s’est volontairement mit dans cette situation pendant 2 mois et les mineurs chiliens (2010) donnent un aperçu.
      Nuage

       

      Le manque de luminosité pourrait affecter les garçons coincés dans une grotte en Thaïlande

       

      Les enfants au moment de leur sauvetage  | Capture d'écran BBC News via Youtube CC License by

      Les enfants au moment de leur sauvetage | Capture d’écran BBC News via Youtube CC License by

      Repéré sur BBC

      Repéré par Nina Pareja

      Ces douze enfants et leur coach ont déjà passé onze jours dans cette cavité inondée.

      Neuf jours après leur disparation, douze jeunes footballers et leur coach ont été retrouvés sains et saufs par des secouristes en Thaïlande. Mais ils ne pourront pas sortir de cette grotte inondée avant un moment, le temps d’apprendre à plonger et de trouver une sortie sécurisée. Depuis lundi, ils ont été nourris, examinés par des professionnels et leur vie n’est plus en danger. Mais avec les pluies torrentielles prévues ces prochains jours, cela pourrait prendre jusqu’à quatre mois de les sortir de là.

      Au-delà du traumatisme psychologique que cette triste expérience pourrait causer, l’absence de lumière risque d’affecter les jeunes garçons, bousculant leur horloge biologique et leur perception du temps. Ils encourent des dépressions et insomnies, sans compter une mésentente qui pourrait émerger au sein du groupe.

      Les leçons de Michel Siffre

      La BBC nous apprend que ce n’est pas la première fois que des personnes se retrouvent isolées dans des grottes pendant des mois. En 1962, un géologue français, Michel Siffre avait choisi de s’enfermer dans un glacier sous terre pendant deux mois pour l’étudier et observer les effets sur son corps.

      Sans aucun accès à l’heure, à la date ou à la lumière du jour, ni aucune visite de l’extérieur, le Français a suivi les informations délivrées par son corps. Il prenait note de ses activités tout en contactant son équipe à l’extérieur à chaque réveil, repas et avant de se coucher mais elle ne l’informait jamais, en retour, de l’heure. À la fin des deux mois, Michel Siffre était persuadé qu’un seul mois s’était écoulé. Sa perception du temps était perturbée par le manque de lumière. On retrouve le même phénomène chez les garçons thaïlandais qui ont tout de suite demandé aux secouristes depuis combien de temps ils étaient coincés.

      Grâce aux notes de Siffre, on comprend que son système interne a été boulversé. Même s’il continuait de dormir un tiers de la journée, chaque jour était rallongé de trente minutes. Il vivait selon son horloge biologique naturelle et non selon l’heure dictée par le lever et coucher du soleil. Avec un système de journée de 24h30, comme le géologue, la personne se réveille à 8h le lundi, 8h30 le mardi, 9h le mercredi, etc. Après deux semaines elle pense qu’il est 20h00 quand il est 8h00.

      En effet, notre système interne de perception du temps est géré par le noyau suprachiasmatique situé entre les deux yeux et se cale sur une boucle de 24 heures même si notre rythme naturel est rarement de 24 heures exactement. Sauf que sans la lumière du jour, notre horloge biologique reprend son cours normal, 24h30, 23h45, etc.

      Il est très peu probable que les garçons thaïlandais soient tous régulés de la même façon, donc les périodes où ils se sentent fatigués ou éveillés devraient diverger de plus en plus –ce qui pourrait causer quelques problèmes dans un petit espace si certains veulent dormir quand d’autres veulent rester éveillés.

      Le vécu des mineurs chiliens

      La situation s’était déjà produite au Chili en 2010 quand trente-trois mineurs s’étaient retrouvé coincés dans une mine pendant près de soixante-dix jours. Les travaux de recherches de Samer Hattar avaient prouvé que ce manque de lumière pouvait aboutir à des dépressions, insomnies, problèmes métaboliques ou hormonaux et à des difficultés à se concentrer.

      En 2010, un système de lumière synthétique avait été apporté dans la mine, censé reproduire le rythme du soleil pour tromper le cerveau des mineurs et leur éviter un trop lourd décalage avec l’extérieur. Pour aider les enfants à ne pas se déconnecter de la réalité, les pédopsychiatres interrogés par la BBC recommandent de les informer au maximum et de favoriser une routine semblable à celle sur terre.

      http://www.slate.fr/

      La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?


      Les chats ont leur propre caractère, mais la couleur de leurs poils a-t-il une influence sur leur comportement ? Beaucoup croyances ont été véhiculées que les chats noirs ont encore leurs lots de discrimination. Peut-on le prouver scientifiquement ? Cela va plus avec son environnement et son éducation … et non sa couleur
      Nuage

       

      La couleur de mon chat influence-t-elle son comportement ?

       

      chats couleur

      La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ?  Les chats blancs seraient timides, les chats roux plus amicaux… Mais est-ce vrai ? La couleur de la robe d’un chat influence-t-elle son comportement ? Daniel Filion, intervenant en comportement félin chez Educhateur, a son idée sur la question.

      La couleur de votre chat a-t-elle un lien avec son caractère ? Une étude du Dr. Mikel Delgado, visant près de 200 américains, montre les résultats suivants :

      • Les chats roux et deux couleurs seraient considérés plus amicaux ;
      • Les chats tortie auraient une attitude plus têtue et antisociale qualifiée de « tortitude » ;
      • Les chats blancs seraient timides, paresseux et calmes ;
      • Les chats noirs n’auraient pas de caractéristiques particulières, ce qui contribue probablement à leur côté mystérieux.

      Vous croyez que c’est exact ? Est-ce que votre chat entre dans l’une de ces descriptions ? Depuis le début, je vous ai habitués à des articles remplis d’humour, mais cette semaine, si vous me le permettez, je vais être un peu plus sérieux, car même si ce sujet peut vous paraître léger, il a de lourdes conséquences sur cette fameuse croyance que je veux démystifier une fois pour toutes.

      Une simple question de perception

      chat roux

      La plupart des gens croient qu’il y a un lien entre la couleur d’un chat et son caractère. L’étude du Dr. Delgado et son équipe a très bien démontré que la couleur du chat était l’un des facteurs les plus importants lorsque vient le temps de choisir un chat en refuge. De ce fait, les chats roux sont adoptés beaucoup plus rapidement que les chats de n’importe quelle autre couleur. Et c’est sans parler du fait qu’il y a trois fois plus de chats noirs euthanasiés dans les refuges que les chats de n’importe quelle autre couleur en Amérique du Nord, faute de pouvoir les faire adopter, simplement à cause de cette fausse croyance voulant que le chat noir porte malheur.

      Comment les médias influencent nos croyances

      N’est-il pas intéressant de constater que le chat le plus connu et populaire au monde, Garfield de la bande dessinée de Jim Davis, soit un chat roux attachant et amical et que c’est exactement ce que la plupart des gens disent des chats roux ? Que dans plusieurs dessins animés, les chats blancs sont des aristocrates timides et paresseux et que ce sont les chats de ruelle de couleurs mélangées qui sont souvent perturbateurs et indépendants ?

      Voilà probablement l’explication derrière la perception des couleurs, mentionnée dans l’étude du Dr. Delgado, en lien avec le comportement des chats. À partir du moment où une personne est influencée à croire qu’un chat de telle couleur a un comportement particulier, elle aura tendance à confirmer sa croyance lorsqu’elle le voit, mais ne remarquera pas tout autre cas de figure allant à l’encontre de cette croyance. C’est ce que l’on appelle le phénomène de dissonance cognitive.

      Voilà pourquoi nous ne pourrons jamais répondre à cette question par sondage ou même en observant les chats, car nous sommes tous victimes de ces influences médiatiques ou mythiques.

      Le lien génétique : la couleur du chat influence-t-elle son caractère ?

      Il faut donc s’en remettre à la science pour répondre à la question. Pour qu’un comportement soit lié à une couleur, il faudrait que le gène définissant la teinte du pelage et les gènes responsables du développement du cerveau (comportement) soient très près l’un de l’autre, sur le même chromosome. Or, une combinaison similaire existe : les gènes déterminant le blanc du pelage et le bleu des yeux se situent sur le même chromosome que celui relatif à la surdité, ayant pour conséquence que la majorité des chats blancs aux yeux bleus sont sourds. Mais là s’arrêtent les liens génétiques que nous pouvons faire en ce sens. C’est donc dire qu’à ce jour, aucune étude n’a permis d’établir un lien génétique entre la couleur d’un chat et son comportement et la très grande majorité des scientifiques s’entendent pour dire que faire un lien entre la couleur d’un chat et son comportement serait une erreur aussi grande que d’établir un lien entre la couleur des cheveux d’une personne et son caractère.

      Choisir son chat en fonction de son caractère

      chat noir

      On sait, par ailleurs, que bien qu’il y ait une base génétique, le comportement d’un chat est beaucoup plus influencé par son environnement et son éducation. Voilà pourquoi il faut regarder le caractère d’un chat avant de l’adopter pour s’assurer qu’il soit compatible avec votre famille. Ainsi, un chat actif et aventurier sera heureux chez une famille de trois enfants, deux chiens et trois perruches alors qu’un chat plus timide et peureux fera le bonheur de grand-maman. Choisir son chat selon la couleur pourrait résulter en une combinaison inverse et rendre le chat et son propriétaire très malheureux.

       

      Daniel Filion
      Intervenant en comportement félin
      www.educhateur.com

      https://wamiz.com/

      L’endroit où nous vivons conditionne la façon dont fonctionne notre cerveau


      La façon de voir la psychologie est en train d’évoluer. Généralement, il y a des bases qu’on peut relier à un groupe de personne. Aujourd’hui, on comprend maintenant, que d’ou l’on vient, notre héritage culturel influence beaucoup notre perception, la mémorisation, le cognitif, et même certains syndromes en psychiatrie. Un Occidental n’aura pas la même réponse sur une question, comme par exemple se décrire soi-même. Il est même prouver que ce ne sont même pas les mêmes régions du cerveau qui s’active… Une avancée en psychologie qui semble intéressante
      Nuage

       

      L’endroit où nous vivons conditionne la façon dont fonctionne notre cerveau

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      Méandres de la psyché | Daniel Hjalmarsson via Unsplash License by

      Nicolas Geeraert

      Les Japonais mémorisent différemment des Américains, et les Occidentaux ne se décrivent pas de la même manière que les Africains ou les Asiatiques.

      La psychologie, en tant que discipline universitaire, a largement été développée en Amérique du Nord et en Europe. D’aucuns considèrent qu’elle nous permet de comprendre ce qui motive nos comportements et nos processus mentaux, que l’on a longtemps considérés comme universels.

      Au cours des dernières décennies, certains chercheurs ont commencé à remettre en question cette approche, faisant valoir que de nombreux phénomènes psychologiques sont façonnés par la culture dans laquelle nous vivons.

      Échantillons non représentatifs

      Bien sûr, les humains, où qu’ils vivent, sont très semblables –après tout, nous partageons la même physiologie et éprouvons les mêmes besoins, qu’il s’agisse d’alimentation, de sécurité ou de sexualité. Quelle influence la culture peut-elle bien avoir sur les aspects fondamentaux de notre psychisme, tels que la perception, la cognition et la personnalité?

      Les chercheurs en psychologie, à travers leurs expériences, étudient généralement le comportement d’un petit groupe de personnes, en partant du principe qu’il peut être généralisé à l’ensemble de la population humaine. Si l’on considère que la population est homogène, de telles inférences peuvent effectivement être faites à partir d’un échantillon aléatoire.

      Ce n’est pourtant pas le cas. La plupart du temps, les chercheurs en psychologie mènent leurs études en expérimentant sur des groupes composés d’étudiantes et étudiants de premier cycle, tout simplement parce qu’ils sont une ressource proche et disponible. Plus important encore, plus de 90% des personnes participant à des expériences en psychologie viennent de pays occidentaux, éduqués, industrialisés, riches et démocratiques. Il est évident qu’elles ne représentent un échantillon ni aléatoire ni représentatif de la population humaine.

      Styles de pensée

      Un panda, un singe et une banane: d’après vous, dans cette liste, quels éléments font la paire? Les répondants des pays occidentaux choisissent couramment le singe et le panda, parce que les deux sont des animaux. Il s’agit d’un style de pensée analytique, dans lequel les objets sont perçus indépendamment de leur contexte.

      Les participants des pays orientaux, quant à eux, retiennent souvent le singe et la banane, parce que ces objets appartiennent au même environnement et partagent une relation –les singes mangent des bananes. Il s’agit d’un style de pensée holistique, dans lequel l’objet et le contexte sont perçus comme étant interconnectés.

      Dans une étude bien connue des différences culturelles associées à différents styles de pensée, on a présenté à des Japonais et à des Américains une série de scènes animées. D’une durée d’environ vingt secondes, chaque scène montrait diverses créatures aquatiques, de la végétation et des roches, dans un décor sous-marin.

      On demandait ensuite aux deux groupes de se remémorer ce qu’ils avaient vu: les participants se souvenaient tous des objets les plus marquants, à savoir les plus gros poissons, mais les Japonais étaient plus aptes à se remémorer des éléments de l’arrière-plan que les Américains. Ils avaient noté, par exemple, la couleur de l’eau: leur style de pensée holistique se concentre à la fois sur l’arrière-plan et le contexte, et sur le premier plan.

      L’expérience démontre clairement comment les différences culturelles peuvent affecter quelque chose d’aussi fondamental que notre mémoire –toute théorie sur la mémoire devrait logiquement en tenir compte.

      Des études ultérieures ont montré que les différences culturelles qui influencent les styles de pensée sont omniprésentes dans la cognition: elles affectent la mémoire, l’attention, la perception, le raisonnement et la façon dont nous parlons et pensons.

      Description de soi et des autres

      Si on vous demandait de vous décrire, que diriez-vous? Avanceriez-vous des caractéristiques personnelles –intelligence, humour– ou mentionneriez-vous des préférences, comme

      «J’adore la pizza»? Peut-être parlierez-vous de votre position sociale, en disant «J’ai un enfant»?

      Les psychologues sociaux soutiennent depuis longtemps que les gens sont beaucoup plus susceptibles de se décrire et de décrire les autres en termes de caractéristiques personnelles stables. Leur méthode de description semble néanmoins étroitement liée à leur culture.

      Les individus du monde occidental sont plus susceptibles de se considérer comme des individus libres, autonomes et uniques, possédant un ensemble de caractéristiques fixes. Dans de nombreuses autres parties du monde, les gens se décrivent avant tout comme faisant partie intégrante de différents cercles sociaux et fortement liés les uns aux autres. Ce phénomène est plus répandu en Asie, en Afrique et en Amérique latine; il renvoie à d’autres manières d’aborder les relations sociales, la motivation et l’éducation.

      Cette différence dans la construction de l’identité a même été démontrée au niveau du cerveau. Dans une étude par imagerie cérébrale (IRMf), les chercheurs ont montré des qualificatifs à des participants chinois et américains et leur ont demandé dans quelle mesure ils se reconnaissaient dans ces traits de caractère. On les a également incité à réfléchir à la façon dont ils se représentaient leur mère, tandis que leur activité cérébrale était observée grâce au scanner.

      Dans les réponses cérébrales des participants américains, on observait dans le cortex préfrontal médian –une région du cerveau habituellement associée aux représentations de soi– une nette différence entre la représentation de soi et la représentation de leur mère. Chez les participants chinois, il y avait peu ou pas de différence entre les deux représentations –ce qui signifie que la représentation de soi recoupe en grande partie la représentation que l’on se fait du proche parent.

      Syndromes spécifiques

      La culture peut également affecter notre compréhension de la santé mentale. En raison de l’existence de différences culturelles, notre cadre de réflexion habituel –fondé sur la détection des comportements déviants ou non normatifs– est incomplet. Ce qui peut être considéré comme normal dans une culture –par exemple la modestie– peut être considéré comme s’écartant de la norme dans une autre –et qualifié, à la place, de phobie sociale.

      Un certain nombre de syndromes sont d’ailleurs spécifiques à une culture donnée. En Asie, le syndrome de Koro touche des hommes –surtout en Asie– qui croient à tort que leur pénis se rétracte et va disparaître. Au Japon, le terme de Hikikomori décrit les individus solitaires qui se retirent de la vie sociale. Dans les pays méditerranéens, le syndrome du mauvais œil consiste à croire que la jalousie ou le simple fait d’envoyer un regard noir à autrui peut causer des malheurs à la personne qui en fait les frais.

      L’Organisation mondiale de la santé et l’Association américaine de psychiatrie ont récemment reconnu l’existence de certains de ces syndromes liés à une culture particulière, en les incluant dans leurs classifications des maladies mentales.

      Distinguer le culturel de l’universel

      Il est évident que la culture joue un rôle dans la façon dont nous nous percevons nous-mêmes et dont nous sommes perçus par les autres –pour l’instant, nous avons à peine commencé à explorer ce champ de connaissances.

      Ce domaine, connu sous le nom de «psychologie interculturelle comparative» cross-cultural psychology»), est de plus en plus enseigné dans les universités du monde entier. La question est de savoir dans quelle mesure elle changera la psychologie telle que nous la connaissons aujourd’hui –certains la considèrent en effet comme une dimension supplémentaire, tandis que d’autres la voient comme un élément central de l’élaboration de la théorie en psychologie.

      En poussant plus loin nos investigations dans cette direction, nous pourrions bien constater que les différences culturelles s’étendent à de nombreux autres domaines dans lesquels le comportement humain était auparavant considéré comme universel. C’est à cette seule condition que nous serons peut-être capables, un jour, d’identifier ce qui relève de l’universel dans l’esprit humain.

      http://www.slate.fr/

      Le sucre, ce faux excitant


      Trop du sucre est mauvais pour tout le monde cela, on le sait. On a surement entendu ou nous-même prétendu que le sucre était un fort excitant pour les enfants, en somme nous sûr, ou ce n’est pas plus tôt l’évènement qui est excitant ?
      Nuage

       

      Le sucre, ce faux excitant

       

      Un enfant qui mange du sucre serait plus énervé et son comportement changerait. Voilà un mythe que démolit le professeur en psychologie Mathieu Gagnon.

      Tout est question de perception, affirme en entrevue Mathieu Gagnon à L’Heure de pointe Acadie.

      Mathieu Gagnon affirme qu’aucune étude scientifique ne confirme que le sucre procure une surdose d’énergie aux enfants qui en consomment. L’énervement serait plutôt associé au contexte dans lequel l’enfant mange du sucre. Une fête, l’Halloween, autant d’occasions où l’enfant peut jouer plus qu’à l’habitude et est exposé à plusieurs stimuli.

      Les adultes attribuent à tort, selon lui, cet état de surexcitation au sucre, et la science le prouve.

      «Lorsque quelqu’un est en hypoglycémie, que son taux de sucre est trop bas, la personne peut prendre une boisson ou autres aliments sucrés pour reprendre des forces».

       L’idée que le sucre donne une surcharge d’énergie viendrait de là.

      Une étude a observé à court terme l’impact de manger du sucre.

      «Pour les besoins de l’étude, on a donné à des enfants une boisson sucrée à l’aspartame avant de les rendre à leurs parents. La moitié des parents croient que leurs enfants ont bu une boisson sucrée. Les enfants s’amusent ensemble et on demande ensuite aux parents ce qu’ils pensent du comportement de leurs enfants. Ceux à qui on a fait croire que leurs enfants ont bu une boisson sucrée considèrent le comportement de leur enfant comme étant plus actif».

      Le sucre, rappelle le psychologue, a d’autres méfaits sur la santé, mais on ne peut lui attribuer le changement de comportement des enfants.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/