Truc Express ► Ramener vos bananes trop mures entre les morts


Je ne sais pas si j’essayais ce truc un jour, mais il est quand même spectaculaire, avouons-le
Nuage

 

Ramener vos bananes trop mures entre les morts

 

Tous ceux qui aiment les bananes le savent…

Lorsqu’on en achète, deux jours plus tard elles sont déjà brunes !

Les bananes sont saines et vraiment délicieux, mais c’est facile de les oublier sur le comptoir et se rendre compte qu’elles sont déjà trop mûres.

La prochaine fois que cela va vous arriver, vous allez savoir quoi faire.

Alors ne jetez plus vos bananes brunes ! Au lieu de cela, regardez la vidéo ci-dessous afin de savoir comment lui donner une seconde vie.

http://www.trucsetbricolages.com/

«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre


Quand on entend cirrhose du foie, on pense à l’abus d’alcool, mais ce n’est plus vrai aujourd’hui, car le foie se rebelle contre nos mauvaises habitudes alimentaires et ajoute maintenant à ses maux, la cirrhose sans alcool, qui est causé par le sucre.
Nuage

 

«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre

 

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Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC

par Jean-Yves Nau

Les pouvoir publics sont en alerte. «Nash», une cirrhose qui n’est pas due aux boissons alcooliques mais à la consommation de sucres, se répand rapidement à travers le monde, dans le sillage du diabète et de l’obésité. Une seule solution : modifier nos comportements.

Outre-Atlantique, on l’a baptisée «Nash»:  Non alcoholic steato hepatitis. Traduire: stéato-hépatite non-alcoolique ou, mieux cirrhose en devenir qui n’est pas due à des boissons alcooliques. On pourrait aussi, de manière plus prosaïque, parler de foie trop «gras». Certains, en France, préfèrent «stéato-hépatite métabolique». C’est le cas du Pr Vlad Ratziu, spécialiste d’hépatologie au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). On parle encore  de NAFLD (Non-alcoholic fatty liver disease).

Beaucoup de mots pour une seule entité ; une pathologie dont la progression commence à inquiéter les spécialistes et les responsables de santé publique. Un premier symposium franco-américain lui est consacré qui se tiendra à l’Institut Pasteur de Paris les 25 et 26 juin. Il y a quelques jours une publication lui était consacrée dans le Journal of Hepatology. Dirigés par Nicola M. McKeown (Tufts University, Boston), les auteurs y démontrent l’existence d’un lien, inquiétant, entre cette affection et la consommation régulière de boissons sucrées (sodas).

Reflet de nombre de nos comportements alimentaires, le foie est un organe qui ne trompe guère. On le sait depuis longtemps avec l’alcool. C’est donc aussi vrai avec le sucre. En pratique la stéatose hépatique non alcoolique est une maladie dont le diagnostic repose sur :

· des anomalies du bilan hépatique visibles à partir d’un simple examen de sang (augmentation du taux de transaminases ou de Gamma GT;

· des anomalies du tissu hépatique visibles à partir d’une biopsie;  

· l’apparition de ces éléments chez une personne qui n’a pas d’autres maladies du foie  (d’origine virale, auto-immune, génétique ou toxique) et surtout qui ne souffre pas d’une dépendance à l’alcool.

Chez un malade sur trois, l’évolution se fait vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie Les spécialistes du centre Paul-Brousse

Accumulation de graisses

Chez les personnes atteintes l’analyse de la biopsie hépatique met en évidence la présence de graisses (stéatose) dans le foie accompagnée de lésions cellulaires inflammatoires (hépatite).

«Chez un malade sur trois, l’évolution se fait, à différents degrés, vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie», résument les spécialistes du centre hépato-bilaire Paul-Brousse (Villejuif).

Les facteurs de risque d’apparition et de développement de la stéato-hépatite non-alcoolique sont désormais bien connus : surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2), hyperglycémie à jeun (supérieure à 6,1mmol/l), hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7mmol/l) ; «adiposité centrale» (tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes) ; un taux sanguin bas d’HDL-cholestérol bas (inférieur à 0,5 g/l pour les femmes et inférieur à 0,4 g/l pour les hommes).

Il ne semble pas y avoir, ici, une cause unique. L’une d’entre elles est une pathologie du métabolisme appelée «résistance à l’insuline». Elle se traduit, le plus souvent chez les personnes en surpoids, par le fait que leur organisme synthétise une grande quantité d’insuline circulante (hyper-insulinémie) pour réduire la concentration de sucre dans le sang. Ce déséquilibre peut rester silencieux pendant des années jusqu’à ce que les capacités sécrétrices du pancréas en insuline s’épuisent. Les taux sanguin d’insuline diminuent, ceux de glycémie augmente. C’est l’apparition progressive d’un diabète de type II tandis que l’hyper-insulinémie bouleverse  le métabolisme des cellules du foie en y provoquant une accumulation de graisses (stéatose).

Diabète et obésité

Sans être original, le traitement est difficile à mettre en œuvre, comme celui de toutes les maladies chroniques longtemps silencieuses. Avant le stade de la cirrhose, il consiste à contrôler au mieux chacun des facteurs de risque. En pratique, cela consiste à limiter autant que faire se peut le surpoids (via les régimes et les exercices physiques) et à combattre l’insulino-résistance (via des par médicaments qui améliorent la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Arrivé au stade de la cirrhose, la prise en charge se complique comme c’est le cas dans les cirrhoses d’origine alcoolique. Dans les cas les plus graves, on peut arriver jusqu’à la greffe de foie.

On mesure encore mal, en France, le poids montant de cette maladie chronique. Daté de 2012, un rapport de la «World Gastroenterology Organisation» dresse un inquiétant état des lieux.

«La Nash est une maladie hépatique chronique de plus en plus répandue avec une distribution mondiale et qui est étroitement liée au diabète et à l’obésité, qui ont toutes deux atteint les proportions d’une épidémie. On estime qu’il y a au moins 1,46 milliard d’adultes souffrant d’obésité dans le monde. Et environ 6 millions de personnes aux États-Unis ont montré une progression vers une Nash tandis que 600.000 souffrent d’une cirrhose liée à une Nash.

Il existe des différences culturelles et géographiques importantes dans la prévalence de l’obésité […]  Aux États-Unis, l’obésité est particulièrement épidémique dans les groupes socio-économiques peu favorisés qui se nourrissent en grande partie d’aliments riches en graisses et en calories (restauration rapide…). Le contraire se rencontre dans beaucoup de pays pauvres où la prévalence de l’obésité est plus marquée dans les populations aisées et mieux éduquées. Entre 30% et 50% des adultes américains auraient aujourd’hui un foie trop gras.»

Les fontaines de soda bientôt interdites

En France, et au vu du nombre de personnes obèses ou en surpoids, certains estiment déjà qu’un adulte sur cinq a un foie atteint de stéatose. Une épidémie directement liée à une alimentation trop riche en graisses et en fructose, hautement toxique pour les cellules hépatiques. Les habitudes médicales font que cette entité, longtemps sans symptômes, n’est pas encore perçue comme une priorité. La surveillance se fait de manière segmentée: artériosclérose, diabète, système cardio-vasculaire. Et le foie, qui peut résister longtemps aux souffrances que l’alimentation lui impose, demeure le grand oublié – du moins quand l’alcool n’est pas dans le paysage.

S’intéresser à la Nash, c’est de fait, mettre la lumière sur une autre addiction également redoutable et nettement plus sournoise: la dépendance au sucre. Il y a quelques semaines, en première lecture du projet de loi de modernisation du système de santé les députés ont adopté un amendement prohibant les «fontaines de soda» dans les espaces publics:

«La mise à disposition en libre service, payant ou non, de fontaines proposant des boissons avec ajout de sucres ou d’édulcorants de synthèse est interdite en tous lieux ouverts au public ou recevant du public.»

La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel. Ce texte doit encore être voté par le Sénat. On peut y voir le premier signe, bien timide, d’une prise de conscience, par les politiques, d’une nouvelle menace sanitaire.

 

http://www.slate.fr/

L’homme moderne serait sorti d’Egypte


D’ou venons-nous ? Il est reconnu que l’Afrique est le berceau de l’humanité, mais quand a-t-elle eu lieu la grande migration et d’ou sont-ils partis pour conquérir le vaste monde ?
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L’homme moderne serait sorti d’Egypte

 

« C’est via l’Egypte et le Sinaï que H. sapiens est sorti d’Afrique, entre -100 000 ans et -50 000 ans, tranche aujourd’hui le généticien Luca Pagani. © Betty Lafon, Sciences et Avenir« C’est via l’Egypte et le Sinaï que H. sapiens est sorti d’Afrique, entre -100 000 ans et -50 000 ans, tranche aujourd’hui le généticien Luca Pagani. © Betty Lafon, Sciences et Avenir

Par Rachel Mulot

Nos ancêtres Homo sapiens ont quitté le continent africain via l’Egypte puis le Sinaï il y a 100 000 ans, selon une étude américaine.

PRÉHISTOIRE. Nos ancêtres, on ne cesse de le répéter, sont sortis d’Afrique… C’est en effet en Éthiopie que l’on trouve la trace du plus vieux membre de l’espèce Homo, daté d’il y a 2,8 millions d’années. Et c’est vers ce continent que pointent également les études de génétique qui travaillent à retracer les grandes épopées migratoires de l’humanité.

L’Égypte aurait été comme le dernier “arrêt” de nos ancêtres  avant qu’ils ne se déploient  partout dans le monde

Mais par où exactement ces hommes préhistoriques sont-ils passés ? Et plus précisément, quelle route a emprunté  notre ancêtre direct, l‘Homo Sapiens qui s’est lancé, avec un succès que l’on pourrait qualifier de meurtrier, dans la conquête de toute la planète ?

« C’est via l’Egypte et le Sinaï  que  H. sapiens est sorti d’Afrique, entre -100 000 ans et -50 000 ans, tranche aujourd’hui le généticien Luca Pagani, de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) dans l’American Journal of Human Genetics.

Son équipe a analysé des génomes de 100 Égyptiens et 125 Éthiopiens d’aujourd’hui…

« Résultat :  il y a une plus grande proximité génétique des génomes égyptiens avec ceux des Européens et des Asiatiques, souligne le chercheur.  Cela conforte l’idée que l’Égypte aurait été comme le dernier “arrêt” de nos ancêtres  avant qu’ils ne se déploient  partout dans le monde »

Il semble donc que « le passage nord »  (voir notre carte) ait été la voie majeure empruntée par les ancêtres pour se déployer hors de leur berceau africain.

L’autre hypothèse, soutenue jusqu’à présent par des archéologues, était que les migrants préhistoriques avaient suivi la « route sud », partant d’Éthiopie, empruntant les eaux peu profondes du détroit de Bab el Manded puis la péninsule Arabique pour gagner l’Asie notamment.

© Betty Lafon, pour Sciences et Avenir

http://www.sciencesetavenir.fr/

Cette montre Casio fonctionne toujours, même après avoir passé 20 ans sous terre


Il existe des choses qui sont belles, bonnes et pas chères, et il semble que la montre Casio vient de se faire une belle publicité avec un trésor caché  d’un petit garçon, il y a 20 ans
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Cette montre Casio fonctionne toujours, même après avoir passé 20 ans sous terre

 

Vingt ans. C’est le nombre d’années qu’aura passé cette montre Casio sous terre avant d’être retrouvée. Le plus étonnant dans cette histoire, c’est qu’elle fonctionne toujours.

Le 14 juin dernier, Toby Wagstaff a fait une étrange et insolite découverte dans le jardin de ses parents. Cet Anglais aujourd’hui âgé de 27 ans, a récupéré la montre de son enfance, oubliée et enfouie sous terre pendant deux décennies. Une trouvaille qu’il a décidé de partager avec les internautes, et rapidement reprise par le compte officiel de Casio.

Dans un commentaire sur Facebook, Toby Wagstaff déclare :

« C’est la montre que j’ai perdue quand j’avais 6 ou 7 ans… c’était il y a 20 ans. Je l’ai trouvée après qu’un bout du jardin de mes parents a été réaménagé. Elle a environ 7 minutes de retard et la lumière ne semble plus très bien s’allumer, mais elle fonctionne parfaitement. Où est-ce que vous forgez ces choses-là?… Dans le Mordor

Si le modèle Casio F-91W a plus que jamais fait ses preuves de résistance, il n’en a pas moins été au cœur de nombreuses interrogations. En 2011, cette montre basique et peu chère, avait été désignée comme «le signe d’Al-Qaida».

En effet, un rapport publié à l’époque déclarait que «la montre Casio était connue pour être donnée à des étudiants en cours de préparation de bombe en Afghanistan. Les élèves y apprenaient à réaliser des dispositifs de chronométrage à l’aide de la montre».

http://quebec.huffingtonpost.ca/

D’étonnantes impressions 3D en couleur


Un groupe de scientifique allemand viennent de faire un grand bon avec l’imprimante 3D en ajoutant des couleurs qui peuvent être difficiles de distinguer entre le vrai et le faux.
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D’étonnantes impressions 3D en couleur

 

Sur cette image, trois pommes sont de vrais fruits, la quatrième a été imprimée en 3D mais il est très difficile de la reconnaître… © Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research

Sur cette image, trois pommes sont de vrais fruits, la quatrième a été imprimée en 3D mais il est très difficile de la reconnaître… © Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research

Une petite révolution se prépare dans l’impression 3D. En s’appuyant sur de nouveaux algorithmes, une équipe du Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research(Allemagne) a mis au point une technique qui reproduit fidèlement les couleurs. Les résultats sont impressionnants et prometteurs

Si l’impression 3D sait reproduire la plupart des formes avec une grande précision, la restitution de la couleur reste l’un des obstacles techniques majeurs pour lequel aucune solution convaincante n’a encore été trouvée. Mais les choses vont peut-être bientôt changer… Des ingénieurs du Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research ont trouvé le moyen de reproduire les couleurs avec un niveau de détail et une fidélité inédits jusqu’à présent. Leur procédé s’appuie sur une technique d’impression 3D récente ainsi que sur des algorithmes capables de calculer la couleur en se basant sur la diffusion de la lumière à travers plusieurs couches de matière. Il est alors possible de contrôler la couleur au niveau de chaque voxel (volumetric pixel, pixel en trois dimensions), exactement comme cela se fait avec l’impression 2D qui travaille pixel par pixel.

Pour mieux comprendre cette innovation, il faut commencer par parler des techniques d’impression 3D les plus répandues. Il y a d’abord le Fuse Deposition Modeling (FDM) ou modelage par dépôt de matière en fusion : un filament plastique (ABS ou PLA) passe à travers une buse chauffée pour être déposé couche par couche pour recréer l’objet en 3D. Deuxième technique, la stéréolithographie (SLA) : une résine liquide est solidifiée à l’aide d’une lampe UV. Citons enfin le Selective LaserSintering (SLS) ou frittage sélectif par laser qui est identique à la SLA sauf que le matériau de base est une poudre qui va être agglomérée par le laser. Ce procédé est utilisé notamment pour la fabrication des pièces métalliques.

Depuis peu, une nouvelle technique a fait son apparition : le modelage à jets multiples (MJM). Elle s’inspire de l’impression à jet d’encre avec une tête d’impression pourvue d’un grand nombre de buses (une centaine environ) qui déposent des gouttelettes de résine ou de cire qui sont solidifiées par une lumière ultraviolette. L’intérêt de cette solution est qu’elle offre une résolution très fine qui reconstitue l’objet, voxel par voxel, chaque gouttelette mesurant seulement quelques microns.

Voici d’autres exemples d’impressions 3D couleur réalisées avec la technique du Fraunhofer Institute. Le rendu des textures atteint un niveau de détail sans précédent et les chercheurs pensent qu’ils peuvent encore l’améliorer à mesure que les imprimantes 3D et les matériaux vont progresser. © Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research
Voici d’autres exemples d’impressions 3D couleur réalisées avec la technique du Fraunhofer Institute. Le rendu des textures atteint un niveau de détail sans précédent et les chercheurs pensent qu’ils peuvent encore l’améliorer à mesure que les imprimantes 3D et les matériaux vont progresser. © Fraunhofer Institute for Computer Graphics Research

Une technique qui s’appuie sur le modelage à jets multiples

Dans leur article scientifique publié via arXiv, l’équipe du Fraunhofer Institute explique comment elle s’est appuyée sur la technique MJM pour travailler sur la restitution des couleurs. Il a d’abord fallu résoudre le principal inconvénient de ce type d’impression. En effet, pour pouvoir réagir auxultraviolets, les gouttelettes de résine ou de cire doivent être translucides. Ceci a donc un impact important sur leur apparence et le rendu de la couleur. Pour y remédier, le système de contrôle repose sur des algorithmes qui combinent des procédés issus de l’impression 2D et de l’imagerie couleur.

Le premier procédé est un équivalent en 3D de l’impression en demi-ton (en anglais half-toning) qui consiste à rendre les nuances d’une couleur en jouant sur la taille et l’espacement des points d’encre. Le second procédé est une méthode pour calculer la couleur d’une surface en tenant compte de la manière dont la lumière se diffuse sur plusieurs couches de voxels. Au final, l’impression parvient à restituer une large gamme de couleurs qui donnent des résultats bluffant, comme en témoignent les exemples d’impression. Des pommes imprimées en 3D avec cette technique sont placées à côté de vrais fruits et l’on ne distingue aucune différence ! Et ce n’est qu’un début…

En conclusion de son exposé, l’équipe du Fraunhofer Institute explique en effet que les résultats iront en s’améliorant à mesure que la matière première et la résolution des imprimantes 3D progresseront. Les chercheurs misent notamment sur l’arrivée de matériaux plus opaques qui pourront être associés à des résines ou cires translucides afin de reproduire des nuances de couleur encore plus fines. Il sera envisageable de reproduire avec fidélité des matières biologiques semi-translucides, comme par exemple la peau humaine.

http://www.futura-sciences.com/

Voici Tiktaalik! Le poisson fossile de 375 millions d’années qui a des pattes


Un ancêtre des poissons, on parle de lui qui aurait pu respirer le sur la terre ferme Ce poisson vient du Nord du Canada, au Nunavut
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Voici Tiktaalik! Le poisson fossile de 375 millions d’années qui a des pattes

 

 

Le Tiktaalik roseae a pris possession de sa nouvelle maison, à Gatineau. Le fossile d’un étrange poisson à pattes, qui a l’âge vénérable de 375 millions d’années, s’installe au Campus du patrimoine naturel du Musée canadien de la nature.

Découvert en 2004, dans le sud de l’île d’Ellesmere, par les chercheurs américains Edward Daeschler, Neil Shubin et Farish Jenkinsdans, le Tiktaalik roseae est une vedette de la paléontologie. Pourquoi? Parce qu’il a des nageoires et des pattes.

C’est grâce à ce fossile que la science en a le plus appris sur le moment où les premiers poissons se sont aventurés sur la terre ferme.

« Le Tiktaalik est la preuve fossilisée de cette transition si importante de l’histoire où les poissons ont commencé à marcher sur la terre. […] C’est un spécimen très important pour la science en général. » — Kieran Shepherd, conservateur, paléontologie, Musée canadien de la nature

C’est donc dire que le Tiktaalik (un mot inuktitut signifiant lotte, « une sorte de poisson ») est l’un des plus anciens et plus importants maillons de l’évolution des vertébrés.

Jusqu’à tout récemment, le fossile était en observation intensive aux États-Unis, dans les laboratoires de l’Université Drexel, à Philadelphie, et de l’Université de Chicago. Il a été rapatrié au pays après une décennie d’études méticuleuses menées par les scientifiques qui l’ont découvert.

« Nous avons passé 17 ans de notre vie avec le Tiktaalik, à l’extirper de la glace où il se trouvait depuis des millions d’années… et puis à l’analyser. On a un pincement au coeur, aujourd’hui, de le laisser aller. » — Neil Shubin, professeur d’anatomie, Université de Chicago

Portrait d’un animal particulier

poisson

Le Tiktaalik a une tête plate et un cou comme celui des tétrapodes, mais il possède des nageoires, des écailles et des ouïes, comme les poissons. Imaginez un croisement entre un poisson et un animal à quatre pattes. Ses yeux sont situés sur le dessus de son crâne, tel un crocodile.

Les épaules du Tiktaalik n’étant pas connectées à sa tête, il a une bien meilleure mobilité qu’un poisson. Ses côtes lui servent de support pour son corps et l’aident à vivre et à respirer sur la terre ferme.

Très populaire, le Tiktaalik a son propre pseudonyme sur Twitter (@Tiktaalikroseae) et un compte Facebook.

Statistiques

poisson fossile

Âge : 375 millions années

Découverte : à l’île d’Ellesmere, au Nunavut

Nombre de spécimens découverts jusqu’à ce jour : plus de 10

Dimensions : le plus petit mesure 0,91 m (3 pi) et le plus long mesure 2,74 m (9 pi)

Source : Université de Chicago

http://quebec.huffingtonpost.ca/