Découvrez le monde extraordinaire des Champignons


Des champignons qui sont tous magnifiques
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Découvrez le monde extraordinaire des Champignons

 

Par la photographie, Steve Axford montre de nouveaux aspects de la nature qui ont été longtemps délaissés. Ces photos sont prises dans leur meilleur angle spécialement après une longue journée de pluie. Ces végétaux ont la particularité d’être extrêmement fragiles mais à la fois magnifiques vu de près.


Par la photographie, Steve Axford montre de nouveaux aspects de la nature qui ont été longtemps délaissés. Ces photos sont prises dans leur meilleur angle spécialement après une longue journée de pluie. Ces végétaux ont la particularité d’être extrêmement fragiles mais à la fois magnifiques vu de près.

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Par des bons reflets solaires, les couleurs des champignons ainsi que leurs formes sont mis en valeur.

Ils en existent de toutes les couleurs : rose, verdâtre, rouge ou encore bleu. Par ses œuvres très professionnels, Steve Axford a fait ressortir plusieurs nouveautés de champignons aux aspects extraordinaires.

Par son art, Steve Axford révèle la beauté même de ces petites plantes qui sont parfois synonymes de réticences et de dégoûts.

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http://histoiresdunet.com/

Trucs Maison ► 11 trucs pour bien nettoyer les jouets des enfants


De temps à autre, il est judicieux de laver les jouets des enfants pour éviter la propagation des bactéries.
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11 trucs pour bien nettoyer les jouets des enfants

 

Les bébés bavent abondamment sur leurs jouets. Les enfants s’essuient le nez sur leurs animaux en peluche. Les Legos accumulent la poussière. Et les cheveux de poupées se transforment vite en un amas de nœuds et de frisottis. Bref, les jouets peuvent être assez répugnants et ont besoin d’un bon nettoyage de temps à autre. Si vous voulez que les jouets de vos enfants retrouvent leur allure d’antan, nous avons déniché quelques trucs et astuces qui vous aideront certainement dans votre mission.

Laver les jouets régulièrement est une bonne idée. Vous réduirez ainsi les chances que votre enfant (ou ceux des autres) entre en contact avec une bactérie qui pourrait entraîner une infection à l’oreille, une angine streptococcique ou une infection plus sérieuse.

Les jouets pour le bain

Si les jouets pour le bain ne sont pas séchés correctement, de la moisissure peut se former à l’intérieur. Bouchez simplement les trous avec de la colle chaude pour empêcher l’eau de s’infiltrer.
Source :
We Love Being Moms

Les taches de crayon et de marqueur

Votre bambin a décidé d’ajouter de la couleur à ses jouets avec un crayon ou un marqueur? Vous pouvez éliminer ces taches en appliquant de la crème pour l’acné Clearasil Stayclear.
Source :
Tip Junkie

Les Legos

Nettoyez les Legos à la machine à laver en utilisant un sac filet.
Source :
Gettin’ By

Les jouets récréatifs d’extérieur

Les jouets d’extérieur ne sont pas une mince affaire. Si vous voulez les rendre de nouveau impeccables, lavez-les à l’aide d’un nettoyeur haute pression ou d’un gant pour laver la voiture.
Source :
Carrie This Home

Ma petite pouliche

La crinière et la queue des pouliches peuvent vite se transformer en un amas de nœuds et de frisottis. Mais à l’aide d’un peu d’eau bouillante et de quelques pailles, elles n’auront jamais eu aussi fière allure!
Source :
EpBot

Les jouets en plastique et en caoutchouc

Nettoyez et désinfectez les jouets en plastique et en caoutchouc (ceux qui n’ont pas de batteries) au lave-vaisselle avec un peu de vinaigre.
Source :
Eat Craft Parent

Les animaux en peluche

Les animaux en peluche reçoivent beaucoup d’amour… et de salive et de nourriture. Vous pouvez nettoyer les tâches à la main ou passer les peluches à la machine à laver.
Source :
Mama’s Laundry Talk

Le carré de sable

Si vous voulez éloigner les insectes du carré de sable de votre enfant, étendez un peu de cannelle.
Source :
Roaming Rosie

Les cheveux de poupées

Pour démêler les cheveux de Barbie ou toute autre poupée, vous n’avez besoin que d’un adoucisseur, du vinaigre et un après-shampoing pour animaux!
Source :
Lil Blue Boo

Les jouets en bois

Peu importe la condition du bois, vous n’avez besoin que d’un linge humide et d’une solution à base d’eau et de vinaigre.
Source :
Woodworking Resource

Les jouets pour bébés

Un mélange de vinaigre, d’eau et de savon sans danger pour les bébés et le tour est joué!
Source :
The Three Little Birdies

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Divorcé, il partage ses objets d’une drôle de façon


Je sais bien que les divorces sont souvent difficiles à vivre et que certains prennent du temps à se régler. Si vraiment cet homme a séparé les biens de cette manière, c’est un vrai gaspillage d’argent et de temps. Et même si c’était pour autre chose comme de l’art, c’est insensé.
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Divorcé, il partage ses objets d’une drôle de façon

 

C’est ce qui s’appelle faire moitié-moitié. Après son divorce, un Allemand a décidé de partager ses affaires, le plus équitablement possible, avec son ex-femme Laura. Dans cette vidéo postée sur YouTube, celui qui se fait appeler « der.juli » est en train de découper en deux ses biens. La peluche, le canapé, l’écran plat, le téléphone intelligent et même la voiture y passent.

Mais pourquoi un tel partage? Pour remercier (avec sarcasme) son ex-épouse bien sûr:

« Merci pour ces 12 années magnifiques!!!!! Tu as vraiment mérité la moitié. Salutations à mon successeur », peut-on lire au début de la vidéo.

Selon le site australien qui a relayé la vidéo, news.com.au, Laura aurait déjà reçu ses semi-objets.

En attendant de savoir s’il s’agit d’un chagrin d’amour, d’un canular ou d’un projet d’art, les « pièces détachées » sont en ligne. L’homme a remis ses parts en vente sur Ebay pour la modique somme (de départ) de 1€. Des enchères qui ont du succès: la moitié de son Opel Corsa à déjà atteint 101€.

Publiée le 16 juin, la vidéo « Pour Laura » a déjà été visionnée près de 1,5 millions de fois et n’a pas manqué de faire réagir les internautes:

« Qui sur cette Terre est assez barje pour partager un iPhone? », hallucine Pablo,

« Totalement inutile, gâchis et tout ce qui va avec », juge Pam.

D’autres internautes préfèrent s’amuser de ce qu’ils ont vu et espère juste que le couple n’avait pas d’enfant.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La «propriétaire» du soleil porte plainte contre eBay


Ouf ! Je trouve cela présomptueux de se considérer propriétaire d’un astre céleste alors que nous ne pouvons assurer d’une parcelle de terre soit éternellement à une personne ou un groupe. Qu’on vende en plus des lots d’un soleil, d’une planète ou d’une lune est à mon avis une escroquerie. C’est comme vendre du vent.
Nuage

 

La «propriétaire» du soleil porte plainte contre eBay

María Ángeles Durán brandit sa déclaration de propriété du soleil. Crédit: NASA

Une Espagnole, après s’être fait déclarer propriétaire du soleil, a eu l’idée d’en mettre en vente des parcelles sur eBay. Bloquée par le site de e-commerce, elle vient de porter plainte.

Devenir propriétaire d’une parcelle du soleil pour 1 euro (environs 1.40 $ cad). C’est ce que proposait Maria Angeles Duran, sur eBay. La mère de famille, se revendiquant propriétaire du soleil, revendait ainsi généreusement des mètres carrés de son bien, avec en prime un certificat de propriété délivré par ses soins. Son petit manège lui aurait permis en deux ans de vendre 600 parcelles pour une valeur de 1200 euros (1,671 $ cad). Depuis le site de e-commerce a bloqué le compte pour «tricherie», invoquant le fait que le bien vendu ne peut être ni touché ni transporté. Or le blocage de son compte empêche Maria Duran de toucher l’argent de ses «ventes». Une situation qui l’agace au point qu’elle vient de porter plainte contre eBay Europe. Maria Duran réclame la somme de 10.000 euros (13 924 $ cad) au titre du bénéfice des ventes qu’elle n’a jamais reçu et du préjudice occasionné. Le tribunal madrilène a jugé la plainte recevable et jugera l’affaire en juillet.

Une faille dans le droit européen?

Car Maria Duran dispose bel et bien d’un document enregistrant à son nom le soleil. A sa demande, un cabinet de notaire espagnol lui a délivré une déclaration stipulant qu’elle est «la propriétaire du soleil, une étoile de type spectral G2, située au centre du système solaire, à une distance moyenne de 149.600.000 kilomètres de la Terre».

L’Espagnole affirme avoir tiré profit d’une faille dans le Traité et principes des Nations unies relatifs à l’espace extra-atmosphérique, afin de se voir remettre ce document. Entré en vigueur en 1967, l’article 2 du traité des Nations unies précise bien qu’aucune entité étatique ne peut s’approprier un corps céleste. En revanche il n’est pas précisé que c’est le cas pour une personne physique, c’est-à-dire un particulier.

Pour le Conseil supérieur du notariat français, le «certificat» dont dispose Maria Duran n’est qu’une vulgaire farce:

«Nous avons contacté nos homologues espagnols. Le document que possède Madame Duran n’est en aucun cas un titre de propriété», précise l’institution. «Cette dame s’est présentée devant un notaire, lui a fait  une déclaration selon laquelle elle serait propriétaire du soleil et il a pris acte de cette déclaration en l’écrivant sur un papier. Juridiquement ce document n’a donc aucune valeur.»

Les étoiles, un business très lucratif

Le commerce des astres et planètes fleurit depuis quelques années. On ne compte plus le nombre de sites Internet qui délivrent de prétendument certificat de possession d’un corps céleste.

Dans les années 1990, Dennis Hope, un Américain, s’est ainsi approprié la Lune, Mars, Vénus, Mercure et Io. Après en avoir revendiqué les droits de propriété au Nations unies, il s’est mis à en vendre des parcelles sur son site internet. Le succès a été immédiat. Dans une interview au magazine Vice, il déclare:

«Nous avons vendu 300 millions d’hectares sur la Lune, 160 millions sur Mars et 62 millions sur Vénus, Io et Mercure combinés.»

Des ventes qui lui ont permis de se constituer une fortune de plus de 10 millions de dollars.

Comme il aime à le préciser, «si ces parcelles ne trouvaient pas preneur, mon entreprise n’existerait pas».

http://www.lefigaro.fr/

Une mère canadienne outrée qu’une photo de sa fille trisomique serve à promouvoir un test de dépistage prénatal en Espagne


Je suis tout à fait d’accord avec la maman de l’enfant sur la photo, et elle peut être fière de sa petite fille. J’irais jusqu’à dire que même si cela avait été n’importe quel enfant ayant le syndrome de down ne devrait pas se retrouver sur une annonce de dépistage. Comme dit, la maman .. c’est comme dire que ces personnes (sa fille) n’aurait pas le droit à la vie
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Une mère canadienne outrée qu’une photo de sa fille trisomique serve à promouvoir un test de dépistage prénatal en Espagne

 

Une mère de Metro Vancouver est outrée qu’une photo de sa fille atteinte de trisomie ait été utilisée sans sa permission par l’entreprise biomédicale Genoma pour annoncer son test prénatal de dépistage d’anomalies chromosomiques.

Dans son blogue, Christine Hoos écrit qu’elle se trouvait au chevet de sa fille dans le centre d’oncologie pédiatrique de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique quand elle a reçu un message d’une amie qui avait reconnu sa fille sur une publicité géante.

La photo se trouvait sur une immense bannière accrochée à l’extérieur d’un édifice de Madrid par l’entreprise suisse Genoma pour promouvoir son test de dépistage Tranquility. Ce test identifie les désordres chromosomiques du foetus, dont le syndrome de Downs.

Un parent espagnol a pris la publicité en photo et l’a affiché en ligne. L’image a fait le tour du monde dans les médias sociaux avant que Christine Hoos apprenne son existence alors qu’elle accompagnait sa fille de dix ans en traitement pour la leucémie.

« Mon coeur s’est brisé quand j’ai vu de mes yeux sa jolie frimousse sur cette bannière horrible », a-t-elle écrit.

« Alors que ma fille se bat courageusement pour sa vie, cette compagnie remet en question si cette vie vaut la peine d’être vécue. Comment osent-ils? » — Christine Hoos, soheresus.com

« Ils ont insulté et abusé de mon enfant innocente dans leur poursuite du profit, écrit-elle. Ils ont manqué à leur devoir de décence humaine. Et le monde a vu. »

L’entreprise Genoma a retiré la bannière et l’image de sa fille de son site Web après avoir été contactée par Christine Hoos. Genoma lui a présenté ses excuses et lui a expliqué qu’elle croyait que l’image obtenue d’une banque d’images en ligne était légitime.

Christine Hoos allègue que la banque de photos allemande a pris l’image de son enfant qu’elle a affiché sur son blogue en mars.

« Sa photo a été volée. Une superbe image de son visage, une de mes images préférées, proposée dans une banque d’image en ligne et distribuée gratuitement », s’insurge-t-elle.

La mère s’est d’abord sentie coupable d’avoir affiché des images de sa fille en ligne, mais réalise maintenant qu’elle n’a rien fait de mal.

« Au début, j’ai songé à supprimer toutes nos photos en ligne ainsi que tous nos comptes de médias sociaux et me cacher chez moi pendant les 10 prochaines années, mais maintenant j’ai décidé d’affronter la tempête », affirme Christine Hoos.

« Nous ne reculerons pas. Nous ne nous cacherons pas. Ma fille est magnifique et sa vie vaut d’être célébrée. » — Christine Hoos, soheresus.com

Mme Hoos et son mari consultent un avocat afin de déterminer s’il y a lieu d’intenter une poursuite en justice.

Elle ajoute que sa fille en est au huitième mois d’un traitement de chimiothérapie de 19 mois et que ces événements ont été « particulièrement difficiles ».

« Chaque revers laisse sa marque, mais elle ne se laisse pas décourager longtemps. Elle est forte. Forte et fougueuse et elle possède des milliers de qualités bien à elle. Elle est le bonheur de notre vie. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

«Jurassic World»: est-il vraiment impossible de faire renaître les dinosaures?


Quand la science prétend pourvoir faire mieux que la nature, il faut appeler le 911 !!Quelle arrogance ! On voit ce que cela fait quand l’homme change le cours des choses. D’autres par contre sont plus réaliste et avouent que même s’ils ont beaucoup d’informations, il faut maintenant la comprendre. Les génomes d’animaux d’aujourd’hui sont déchiffrés, mais reste a savoir comment cela fonctionne, alors que dire des animaux de la préhistoire
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«Jurassic World»: est-il vraiment impossible de faire renaître les dinosaures?

 

«Jurassic World» © Universal

«Jurassic World» © Universal

Rachel E. Gross

En tous cas, la technologie nécessaire existe déjà.

Au début du film Jurassic World, les personnages nous apprennent que le clonage des dinos est passé de mode –déjà. Brontosaures? Bien barbants. Tricératops? Trop rasoirs. Les «procédés scientifiques» à l’origine des merveilles du premier film (extraire de l’ADN retrouvé dans des moustiques préhistoriques, combler les trous avec des gènes de grenouilles, puis battre le tout pour créer un dinosaure en chair et en os) sont déjà dépassés.

«Il faut bien le reconnaître», déclare Claire Dearing, la directrice de Jurassic World (jouée par Bryce Dallas Howard): «de nos jours, les dinosaures n’impressionnent plus personne».

Que faire, donc, pour remettre des étoiles dans les yeux des masses désabusées? Réponse: élaborer une créature plus grande, plus impressionnante, plus majestueuse; un dinosaure capable de transcender les lois de la nature. Armés de leurs tubes à essai et de leur folie des grandeurs, les scientifiques s’attellent à leur création originale. Ils bardent le génome du tyrannosaure d’ADN de seiche et de grenouille reinette pour créer leur Mathusalem sur mesure: l’Indominus rex. Après tout, pourquoi imiter Mère Nature lorsque vous pouvez la surpasser?

A ce stade, votre radar à inepties scientifiques est sans doute en alerte. Mais la question demeure: est-il vraiment impossible de créer un mastodonte préhistorique en utilisant un patchwork d’ADN de différents animaux?

L’avènement du pouletosaure

La création d’un dinosaure est une entreprise bien moins fantaisiste qu’elle pouvait le paraître à l’époque du premier film. Depuis 1993, les mondes de la génétique préhistorique et de la biologie du développement ont fait des pas de géants. Certains scientifiques parlent même d’inverser l’évolution de poulets afin de les transformer en dinosaures– on pense notamment à Jack Horner, le paléontologue ayant inspiré le personnage d’Alan Grant dans Jurassic Park, qui a officié comme consultant ès dinosaures auprès des créateurs de Jurassic World. En théorie, il est possible «d’inverser l’évolution» des poulets afin d’avoir accès à des gènes préhistoriques à la base de plusieurs caractéristiques des dinosaures: leurs dents, leurs écailles, leurs serres… Résultat: le pouletosaure!

Mais dans ce scénario, on se contente de travailler avec les moyens du bord: un génome de poulet comportant quelques vestiges de leur évolution. Le fait de mélanger des éléments issus d’espèces complètement différentes nécessiterait un peu plus d’imagination. 

Mammouth laineix; au Royal BC Museum de Victoria (Canada). Via Wikipedia, License CC.

Il suffit d’interroger les scientifiques qui cherchent aujourd’hui à recréer le mammouth laineux– et ce via l’épissage de gènes du mammouth présents dans le génome de l’éléphant moderne.

Ou encore ceux qui tentent de faire revivre la tourte voyageuse (espèce aujourd’hui disparue) en greffant son ADN sur celui d’un pigeon.

La bonne nouvelle?

«Ce n’est pas impossible», explique Robert DeSalle, généticien au Sackler Institute for Comparative Genomics et co-auteur deThe Science of Jurassic Park And The Lost World Or, How To Build A Dinosaur: «la technologie nécessaire existe déjà».

Le savoir-faire permettant de combiner des génomes différents n’est pas qu’une affaire de science-fiction. Voilà plusieurs années que nous créons des mutants hybrides: nous les appelons «OGM». 

Chaque jour, des millions de personnes avalent des fraises comportant des gènes antigel de poisson (flet) ou des oranges porteuses de gènes protecteurs hérités du cochon. Et la faune n’est pas épargnée: voilà plusieurs décennies que les chercheurs colorient des embryons de poissons zèbres et de geckos léopards avec des protéines vert fluorescent provenant de méduses et de coraux pour mieux suivre leur développement. Mais alors, où sont les rhinosaures? Où est le Clairodactyle, cet hybride doté d’une faculté rare: pouvoir voler sur de longues distances en talons hauts?

Dinos > fraises

Le seul petit problème, c’est que les dinos sont un peu plus complexes que les fraises. Pour créer un légume ou un fruit OGM, il suffit d’isoler le gène de la caractéristique recherchée. Pour créer un parc à la Jurassic World, il faudrait reproduire des caractéristiques impliquant plusieurs centaines de gènes.

Prenez le camouflage, qui est l’un des atouts (attention spoilers!) de l’Indominus rex (à la grande surprise de ses dresseurs). La capacité à se fondre dans l’environnement requiert plusieurs mutations de gènes associés au système nerveux, à la peau, aux hormones et à la sensibilité thermique.

«Il s’agit sans doute de toute une gamme de gènes», affirme Beth Shapiro, professeur d’écologie et de biologie de l’évolution à l’université de Californie à Santa Cruz et auteure de How to Clone a Mammoth: The Science of De-Extinction.

Autrement dit, ce n’est pas une simple affaire de copier-coller génétique.

«Lorsque les génomes évoluent, ils ne le font pas en circuit fermé», explique Shapiro. «Ils évoluent dans le contexte du génome dans son ensemble».

Une grande partie des gènes manipulés sont pleiotropiques– ce qui signifie que leurs informations codées correspondent à plusieurs caractéristiques somatiques différentes. 

Je ne peux pas couper le gène des ailes, l’insérer dans un éléphant et m’attendre à créer un éléphant ailé

Beth Shapiro

Et ce n’est pas comme si chacun d’entre eux étaient situés au même endroit: ils se trouvent aux quatre coins du génome. On comprend ainsi un peu mieux la difficulté d’une telle entreprise. Shapiro explique que cela revient peu ou prou au fait d’essayer de remplacer les pattes avants d’un éléphant par des ailes.

«Je ne peux pas couper le gène des ailes, l’insérer dans un éléphant et m’attendre à créer un éléphant ailé», résume-t-elle non sans un soupçon d’exaspération. «Le gène des ailes, ça n’existe pas».

Une autre raison –plus importante encore– permet d’expliquer l’échec de telles tentatives. Nous avons certes séquencé des centaines de génomes animaux, mais nous ne savons pas encore comment chacun d’eux fonctionnent dans sa globalité. En un sens, nous disposons du vocabulaire permettant décrire le langage de la biologie, mais nous n’avons pas encore maîtrisé la grammaire.

DeSalle: «Nous avons accès aux séquences du génome du poulet depuis une décennie, mais lorsqu’il s’agit de les comprendre, on est pas encore sorti du poulailler». 

Jurassic World est donc dans le vrai: dans la réalité, le fait d’injecter une caractéristique complexe dans un génome étranger reviendrait à implanter une espèce étrangère dans l’écosystème fragile d’une île. (Il s’agit d’ailleurs là d’un parfait résumé de l’intrigue de Jurassic Park). Quelles que soient les précautions prises, personne ne peut prédire la chaîne d’interactions complexes qui en découlerait. Seule conséquence prévisible: la destruction d’un système dans son ensemble –et une bonne inspiration pour un film à grand spectacle.

«On parle ici de mêler et d’associer des génomes séparés par des centaines de millions d’années d’évolution», explique David Blockstein, chargé de recherches au sein du National Council for Science and the Environment et directeur du Passenger Pigeon Project (projet sur la tourte voyageuse). «Difficile d’imaginer que cela puisse fonctionner».

Mais Jurassic Park n’a jamais eu pour but de faire toute la lumière sur l’aspect scientifique de la résurrection d’espèces disparues. Son but premier était d’imaginer l’impossible. Regarder Jurassic World, c’est éprouver à nouveau le frisson que nous avons ressenti en voyant le monstre de Frankenstein s’animer, ou en voyant le protagoniste d’H.G. Wells mettre en marche sa machine à voyager dans le temps. L’espace d’un instant, l’homme dépasse sa propre condition, son esprit toise de haut l’ensemble de la création, aussi indomptable que… eh bien, que l’Indominus rex.

Et puis l’instant d’après, il se fait bouffer

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http://www.slate.fr/

Regarder des vidéos de chats (même au travail) est bon pour le moral et la productivité


Ne soyez plus mal à l’aise si on vous voit regarder une vidéo que les vedettes sont des chats. Ce petit moment de paresse donne en fait un regain pour la productivité au travail
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Regarder des vidéos de chats (même au travail) est bon pour le moral et la productivité

 

Étiez-vous en train de rire devant une vidéo de chats sur YouTube au lieu de travailler? Avant de remettre la main à la pâte, il faut savoir que vous avez bien fait de procrastiner devant de drôles de matous. En effet, selon une étude publiée dans la revue Computers in Human Behavior, regarder des vidéos de chat permettrait de chasser les émotions négatives et de connaître un regain d’énergie.

Grâce à un sondage auquel ont répondu 7 000 personnes, la chercheuse Jessica Gall Myrick, professeure assistante à la Media School at Indiana University, a pu tirer de très sérieux enseignements de ce phénomène web universel qui consiste à rire ou fondre devant un chat mignon.

Effets thérapeutiques

Myrick a posé aux internautes des questions sur leur consommation de telles vidéos et sur leurs émotions avant et après les avoir visionnées.

« L’humeur de la plupart d’entre eux s’était améliorée », a-t-elle expliqué au site Indiana Public Media. « Plus particulièrement, ils expliquaient se sentir plus optimistes après avoir regardé une vidéo de chat, plus inspirés, et ils tendaient à se sentir moins stressés, moins en colère – nous avons pu constater une réduction des émotions négatives. »

La chercheuse estime même que ces effets sont thérapeutiques. Les bienfaits des ronronnements des chats ou du temps passé avec des chatons avaient, eux, déjà été établis.

Vous pouvez donc sans complexe regarder des vidéos de chats au travail. Enfin presque. Car en regardant ces vidéos, on devient quand même plus fainéants. La chercheuse ne nie pas qu’il s’agit d’une forme de procrastination.

Mais, ajoute-t-elle, « même s’ils regardent des vidéos de chat sur YouTube pour procrastiner ou pendant qu’ils devraient travailler, les bénéfices émotionnels de celles-ci leur permettraient en fait de prendre en charges des tâches difficiles par la suite ».

Un pan de la culture à prendre en considération

Selon le Washington Post, les personnes interrogées dans l’étude regardent des vidéos de chats deux à trois fois par semaine. Selon PewReasearch, 45% des personnes mettant en ligne des vidéos ont au moins publié une fois une vidéo de leur animal de compagnie.

Autant dire que ce sujet concerne énormément de monde. Un pan de la culture populaire qui selon la chercheuse n’a pas suffisamment été pris en considération:

« certaines personnes peuvent penser que regarder des vidéos de chat en ligne n’est pas un sujet assez sérieux pour une recherche académique mais le fait est que c’est l’un des usages les plus populaires sur Internet aujourd’hui (…) Si nous voulons mieux comprendre les effets qu’Internet peut avoir sur nous en tant qu’individus et sur la société, alors les chercheurs ne peuvent pas continuer à ignorer les chats de l’Internet ».

Vous avez maintenant, enfin, une bonne excuse de ne pas travailler (tout de suite).

http://quebec.huffingtonpost.ca/