Notre voix intérieure


Savoir s’écouter avant d’écouter les autres. Nous avons notre propre voix intérieure qui est souvent une bonne conseillère, mais que trop souvent, nous faisons la sourde oreille
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Notre voix intérieure

 

« Ne laissez pas le bruit des opinions des autres étouffer votre propre voix intérieure. Et plus important encore, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. »

Steve Jobs

Samsung installe un écran à l’arrière d’un camion pour voir devant


Quand on fait de la route, et qu’on ne peut pas doubler partout, suivre un gros camion est parfois stressant, car il est difficile de voir loin en avant. Cette idée de mettre une caméra derrière l’auto pour voir ce qui se passe devant me parait génial
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Samsung installe un écran à l’arrière d’un camion pour voir devant

 

Le Saviez-Vous ►Pourquoi le temps va s’allonger d’une seconde fin juin 2015


Le 30 juin, nous allons pouvoir dormir plus longtemps, enfin une seconde de plus et ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cependant à la longue, il est difficile de gérer cette seconde, sans compter les inconvénients que cela pourrait causer comme il est déjà arrivé : la synchronisation du web, des compagnies aériennes qui ont plantées. D’autres par contre comme Google s’y est préparé. Si on tient le statu quo, dans 2000 ans, il y aurait environ une heure d’écart entre UTC et le temps lié à la rotation de la Terre.
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Pourquoi le temps va s’allonger d’une seconde fin juin 2015

 

heure universelle seconde

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, une seconde intercalaire sera ajoutée au temps universel.

TERRE – Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, le temps va très légèrement s’allonger. La minute comprise entre 1 h 59 et 2 heures va en effet durer 61 secondes. Pourquoi ?

Le temps risque de vous sembler un tout petit peu plus long le 30 juin 2015. Et ce ne sera pas sans raison : lors de la bascule entre le mois de juin et de juillet, une minute durera 61 secondes en lieu et place des habituelles 60 secondes. Pourquoi un tel changement ? Parce que notre univers a beau être une machine bien huilée, la rotation de la Terre par rapport aux astres n’a pas la précision de nos calculs scientifiques et des horloges atomiques.

Résultat : il faut faire un correctif.

Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, tous les pays du monde vont devoir faire une modification de ce qu’on appelle le « temps universel coordonné » UTC. Ainsi, la minute comprise entre 23 h 59 et 00 h 00 durera une seconde de plus que la normale. Pour la France, cette seconde « intercalaire » allongée aura lieu entre 1 h 59 et 2 heures du matin le 1er juillet.

26 secondes ajoutées depuis 1976

Si les particuliers ne devraient s’apercevoir de rien, « les grands systèmes de navigation par satellites, les systèmes de synchronisation des grands réseaux d’ordinateurs devront prendre en compte cette modification sous peine d’encourir des bugs », indique à l’AFP Daniel Gambis, directeur du Service de la Rotation de la Terre, chargé de décider – au niveau international – de l’ajout de ces secondes intercalaires.

Car ce n’est pas une première mondiale, loin de là. Depuis 1976, pas moins de 26 secondes intercalaires ont été ajoutées (en 2008 et en 2012 notamment).

Objectif : faire coller le Temps Universel (TU) – basé sur les rotations de la Terre – et le Temps Atomique International (TAI), qui existe depuis 1971 et la mise en place d’un parc d’horloges atomiques. Précision, quand tu nous tiens…

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Conséquence du réchauffement climatique, les ours polaires commencent à manger du dauphin


Les changements climatiques peuvent amener toutes sortes de changements. Des animaux qui  généralement quittent un territoire peuvent rester plus longtemps et devenir des proies pour des ours qui généralement ne se côtoient pas
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Conséquence du réchauffement climatique, les ours polaires commencent à manger du dauphin

 

ENVIRONNEMENT – Des ours polaires ont été vus pour la première fois en train de se repaître de dauphins dans l’Arctique, conséquence probable du changement climatique qui rapproche des espèces qui n’avaient jusqu’alors que peu d’interactions connues, selon des scientifiques.

Lors de recherches dans l’archipel norvégien du Svalbard (Spitzberg) dont il vient de publier les résultats dans la revue Polar Research, Jon Aars, expert en ours blancs de l’Institut polaire norvégien, a observé et photographié en avril 2014 un ours se nourrissant de dauphins à nez blanc:

consequence du rechauffement climatique ours blanc dauphin

Ces cétacés ne figurent normalement pas au menu des ursidés qui se nourrissent principalement de phoques.

« Il est probable que de nouvelles espèces apparaissent dans l’alimentation de l’ours polaire à cause des changements climatiques, parce que de nouvelles espèces poussent vers le nord », a déclaré Aars à l’AFP.

Si cette espèce de dauphins fréquente ces eaux septentrionales l’été lorsque la banquise a fondu, il est rare qu’elle y soit observée en hiver ou au printemps, saisons où la mer est généralement recouverte de glace.

ours polaire

Mais, selon les chercheurs norvégiens, la quasi absence de glaces hivernales dans la région ces dernières années a pu y attirer les dauphins, lesquels ont sans doute été piégés par une apparition soudaine de banquise en avril.

Selon Aars, l’ours a vraisemblablement capturé les deux dauphins alors que ceux-ci étaient remontés pour respirer dans un petit trou de la banquise:

« Même s’ils ont vu l’ours, les dauphins n’avaient pas nécessairement d’autre choix », a-t-il dit.

dauphin

L’ours, un vieux mâle visiblement famélique, a dévoré l’un des deux cétacés et, autre fait rarement observé, a enseveli l’autre sous la neige.

« Nous pensons qu’il a essayé de recouvrir le dauphin de neige dans l’espoir qu’il y ait moins de chances que d’autres ours, renards ou oiseaux le trouvent, pour peut-être pouvoir le manger un ou deux jours plus tard, une fois le premier digéré », a avancé Aars.

consequence rechauffement climatique

Après ces premières observations, cinq autres cas de dauphins échoués ou capturés puis dévorés par des ours ont été rapportés, a-t-il ajouté.

« Je ne pense pas que cela soit révélateur d’un grand bouleversement » dans l’alimentation du carnivore, a estimé le scientifique. « C’est juste que l’ours polaire côtoie des espèces qu’il n’avait jusqu’à présent pas l’habitude de côtoyer ».

Trônant tout en haut de la chaîne alimentaire, l’ours blanc est un prédateur opportuniste qui peut aussi se nourrir de petites baleines comme la baleine blanche ou le narval si l’occasion se présente.

rechauffement climatique

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Greffer une tête humaine en 2016 : fiction ou réalité ?


Pourra-t-on un jour greffer un corps à une tête ? J’en doute, mais on ne sait jamais. Quoiqu’il en soit, présentement, même avec des millions de dollars, cela m’apparaît irréalisable à moins de jouer au savant fou et de créer un Frankenstein et encore cela ne serait pas facile à
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Greffer une tête humaine en 2016 : fiction ou réalité ?

 

SCIENCE – Un neurochirurgien, le Dr Sergio Canavero, a présenté son projet de greffe d’une tête à un corps humain à la communauté scientifique. Un projet prévu pour 2016… mais sur lequel ses homologues sont très sceptiques.

 

Le Dr Sergio Canavero a un projet fou. Il veut greffer une tête sur un corps. Ou plutôt un corps sur une tête. En effet, le greffon ne serait pas la tête mais un corps sain entier, prélevé sur un donneur en état de mort cérébrale et raccordé à la tête d’un receveur, dont le corps serait condamné par une maladie dégénérative incurable. Vous suivez ? En clair : offrir un corps tout neuf à un patient qui ne conserverait que sa tête.

Science-fiction dites-vous ? Cela devient tout de même très concret. En avril 2015, un candidat à la greffe s’est même manifesté. Valery Spiridonov, un russe de 30 ans atteint depuis l’enfance de la maladie de Werdnig-Hoffman, une maladie génétique incurable qui atrophie ses muscles.

Le secret du Dr Canavero : une lame extrêmement fine

C’est avec ce patient que, vendredi 12 juin 2015, le Dr Sergio Canavero a présenté son projet pendant deux heures à un parterre de confrères en ouverture de la conférence de la très sérieuse American Academy of Neurological and Orthopaedic Surgeons. Le médecin et le candidat à la greffe se rencontraient pour la première fois. Objectif : récolter des fonds. Offrir un nouveau corps à Valéry, ça coûte des sous.

Le neurochirurgien a longuement décrit comment il comptait ressouder la moelle épinière sectionnée, point crucial de l’opération. Il a dévoilé son secret : une lame extrêmement fine qui lui permettra de trancher les fibres nerveuses sans les abîmer. Il compte aussi utiliser un courant électrique pour accélérer leur rattachement.

« Dans toute la présentation (du Dr Canavero) sur la moelle épinière, je pense qu’il y a certaines conclusions qui montrent un espoir… mais quand il s’agit de greffer une tête, il me semble qu’on essaie de brûler beaucoup d’étapes », a estimé le Dr Marc Stevens, un chirurgien orthopédiste présent à la conférence.

De plus, le nerf pneumogastrique sera difficile à ré-attacher. Il contrôle entre autres la digestion, l’élocution et le rythme cardiaque, explique-t-il.

Jerry Silver, professeur de neurologie à l’Université Case Western, affirme quant à lui que la technique pour ressouder la moelle épinière décrite par le Dr Canavero n’a jamais été vraiment testée.

« Nous ne sommes même pas près de le faire », selon lui.

En mars 2013, déjà, le docteur Ibrahim Obeid, président de l’Institut de la colonne vertébrale et membre de la Clinique du dos, expliquait à metronews que ce projet est « complètement irréaliste ».

« Si quelqu’un savait faire ce qu’il prétend pouvoir faire nous l’aurions déjà démontré dans des expériences animales et ces recherches auraient été publiées dans des revues scientifiques sérieuses », ajoute Art Caplan, bioéthicien du Centre médical Langone à New York, selon qui ce chercheur donne de faux espoirs.

Et même si une telle greffe était possible, il faudrait utiliser tellement de médicaments pour empêcher un rejet de l’organe que le patient ne pourrait pas survivre bien longtemps. Ces traitements sont toxiques à hautes doses, explique le Dr Kaplan.

« J’aurais tendance à penser que tout cela est absurde, totalement non-scientifique, infaisable et ridicule », écrit-il encore soupçonnant un coup médiatique pour lever des fonds.

Le Dr Canavero a à peine survolé les autres problèmes majeurs comme le rétablissement rapide de la circulation sanguine dans le cerveau et les branchements du système nerveux parasympathique, une composante clé des fonctions automatiques de l’organisme.

« J’ai besoin de 100 millions de dollars »

A la fin de sa présentation, Sergio Canavero a pressé ses confrères américains de l’aider dans ce projet, reconnaissant ne pas vraiment savoir comment exécuter toute la greffe.

 « J’ai fait ma contribution avec la moelle épinière, la principale chose, et maintenant je vous demande votre aide ». Il a suggéré que « des milliardaires comme Bill Gates pourraient donner de l’argent pour ce projet ambitieux ».

 Le neurologue italien a dit précédemment qu’il avait besoin de 100 millions de dollars.

La première greffe de la tête semble avoir été faite en 1970 aux Etats-Unis par le Dr Robert White qui a attaché la tête d’un singe sur le corps d’un autre primate mais sans restaurer la fonction de la moelle épinière. L’animal est mort peu après. D’autres expériences ont été faites avec des chiens et des rats.

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Soya, bon ou mauvais?


Les végétariens et ceux qui veulent diminuer considérablement la consommation de viande se tournent vers divers produits tels que le soya qui se vend sur plusieurs formes comme par exemple, la boisson de soya, le tofu … Ce qui est important de savoir, c’est qu’une grande partie du soya est génétiquement modifiée et il serait peut-être mieux de chercher ceux qui sont certifiés sans OMG ou biologique
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Soya, bon ou mauvais?

 

Aux États-Unis, le marché des aliments à base... (Photo Digital/Thinkstock)

Aux États-Unis, le marché des aliments à base de soya a bondi de 2,28 à 4,5 milliards US par an, entre 1999 – année où une allégation santé liée au soya a été permise – et 2013, selon la Soyfoods Association of North America.

PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

MARIE ALLARD
La Presse

«Les protéines de soya aident à réduire le cholestérol.» Preuves scientifiques à l’appui, Santé Canada vient d’autoriser les fabricants à inscrire cette allégation santé sur les étiquettes d’aliments contenant au moins 6 g de protéines de soya par portion. Des textes alarmistes, qui circulent abondamment dans les réseaux sociaux, mettent pourtant en garde contre cette légumineuse. Qui croire?

Manger des aliments riches en protéines de soya – tofu, fèves, miso, tempeh, boissons de soya, etc. – a un effet positif sur la santé, selon Santé Canada. En mars, la Direction des aliments de ce ministère fédéral «a conclu à l’existence de preuves scientifiques appuyant une allégation au sujet des protéines de soya et de l’abaissement du cholestérol sanguin».

Depuis, les fabricants sont autorisés à vanter les mérites anti-cholestérol de cette légumineuse dans leurs publicités et étiquettes. En indiquant, par exemple, que «150g de tofu fournit 70% de la quantité quotidienne de protéines de soya aidant à abaisser le cholestérol».

L’«apport quotidien minimal efficace» a été fixé à 25 g de protéines de soya par jour, ce qui équivaut à grignoter 3/4 tasse d’edamames, les fèves de soya vertes servies à l’apéro dans les restaurants japonais. Cette allégation est jugée «pertinente et généralement applicable à la population», puisque 39% des Canadiens de 6 à 79 ans présentent des taux malsains de cholestérol total, selon Santé Canada.

«On n’est pas vraiment capables de savoir si c’est la consommation de soya en tant que telle qui est bénéfique pour la santé du coeur, ou si c’est le fait qu’on mange moins de viande qui l’est, nuance Bernard Lavallée, diététiste et auteur du blogue Le Nutrionniste urbain. Il reste que les gens qui intègrent le soya à leur alimentation ont une meilleure santé cardiovasculaire.»

Aux États-Unis, le marché des aliments à base de soya a bondi de 2,28 à 4,5 milliards US par an, entre 1999 – année où une allégation santé liée au soya a été permise – et 2013, selon la Soyfoods Association of North America. Un boom des produits à base de soya est à prévoir ici aussi.

Excellente source de protéines

D’autant que le soya – l’un des premiers aliments que l’être humain a fait pousser, rapporte Extenso, le Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal – a de nombreux autres atouts.

«C’est une excellente source de protéines complètes, qui contiennent tous les acides aminés essentiels dans les bonnes proportions. Bref, ce sont des protéines d’aussi bonne qualité que celles de la viande.»  Bernard Lavallée diététiste

Plus riche en gras que les autres légumineuses, le soya contient toutefois «de bons gras, des polyinsaturés et des monoinsaturés, dont des oméga-3», poursuit le nutritionniste.

C’est aussi une source de fer, de zinc et même de calcium, dans le cas de boisson fortifiée et de tofu coagulé avec des sels de calcium – à vérifier sur le tableau de valeur nutritive.

Très légère diminution du risque de cancer du sein

Manger du soya, est-ce que ça minimise les bouffées de chaleur et autres désagréments liés à la ménopause?

«On n’est pas capables de le prouver», répond M. Lavallée.

Est-ce que ça prévient le cancer du sein? Possiblement, mais surtout chez les femmes asiatiques, qui en consomment de bonnes quantités depuis l’enfance.

Explication: le soya contient des phytoestrogènes, qui entraîneraient la destruction de cellules cancéreuses, contrairement aux oestrogènes naturellement sécrétés par les ovaires, qui contribueraient à leur prolifération.

«Une analyse récente des résultats de 18 études indique que la consommation de produits à base de soya engendre une très légère diminution du risque de cancer du sein, mais ces résultats doivent être interprétés avec prudence», précise la Société canadienne du cancer dans son site internet.

Même les survivantes du cancer du sein peuvent consommer jusqu’à trois portions d’aliments à base de soya par jour, tranche la Société canadienne du cancer.

Il leur suffit d’éviter les sources concentrées comme les poudres et suppléments de soya, «car ces produits peuvent affecter le corps d’une manière similaire aux oestrogènes».

Du soya dans la gomme à mâcher

Reste à choisir sous quelle forme manger son soya.

«Le mieux est de choisir des aliments peu transformés, conseille M. Lavallée. Les substituts de viande, comme ceux de Yves Veggie Cuisine, sont souvent des aliments transformés. Ce n’est pas parce que c’est végétarien que c’est bon pour la santé.»

Quant à ceux qui évitent le soya, ils doivent être très attentifs, puisque ses dérivés se cachent partout.

Étonnamment, «la principale source de soya dans l’alimentation nord-américaine n’est pas le tofu, ce sont les aliments transformés», indique le nutritionniste.

Émulsifiant et texturant, le soya est utilisé sous forme d’huile, de lécithine, de farine, de protéine concentrées ou isolées. On peut le retrouver notamment dans la chapelure, les céréales, les craquelins, les aliments panés, les substituts de repas, les épices, certains hamburgers à base de viande hachée, des chilis, de la limonade, même dans la sauce Worcestershire et la gomme à mâcher.

Quels sont les aliments de soya traditionnels?

Lait de soya: boisson fabriquée à partir de soya moulu, filtrée.

Edamame: soya vert frais bouilli, vendu surgelé.

Miso: condiment fabriqué à partir de soya, d’une céréale, de sel et d’une culture de moisissures, utilisé pour donner du goût aux soupes et sauces.

Natto: haricots de soya fermentés et gluants, servis en accompagnement du riz.

Sauce soya: condiment liquide brun fabriqué à partir de fèves de soya fermentées.

Tempeh: fèves de soya entières fermentées, sous forme de pain solide.

Tofu: boisson de soya caillée et pressée.

Source: Le soya, la culture «bonne à tout faire» de l’agriculture, gagne du terrain dans tout le Canada, Statistique Canada.

Aliments à base de soya

 

Aliment Portion protéines Isoflavones
 

Fèves de soya vertes (edamames)

175 ml (3/4 tasse) 25g 138mg
Tofu 175 ml (3/4 tasse) 17 g 52 mg
Noix de soya rôties 60 ml 11 g 60 mg
Boisson de soya 250 ml (1 tasse) 7 g 20 à 30 mg
 

Source : Les diététistes du Canada

Génétiquement modifié

«Chaque fois qu’on parle de soya comme bon aliment, je dois vous dire que les cheveux me dressent sur la tête, a écrit à La Presse Bernard Desparois, un lecteur de Sherbrooke. Plus de 90% du soya produit est génétiquement modifié (GM), un poison. Du soya Roundup dans mon assiette, non merci.»

En réalité, 82% des cultures de soya dans le monde étaient GM en 2014, selon le site d’information sur les OGM du gouvernement du Québec (www.ogm.gouv.qc.ca). C’est plus que le coton (68% des cultures mondiales), le canola (25%) et le maïs (30%).

C’est dans les cultures de soya et de coton génétiquement modifiés qu’on retrouve le plus d’empilements de gènes, qui permettent d’avoir plusieurs nouvelles caractéristiques à la fois.

Est-ce dangereux?

«Du point de vue de la nutrition, il n’y a aucune preuve que les OGM soient néfastes, répond le nutritionniste Bernard Lavallée, auteur de Sauver la planète une bouchée à la fois, paru aux éditions La Presse. Mais on peut se poser des questions sur leurs effets sur l’environnement.»

Le soya génétiquement modifié est généralement utilisé avec de l’herbicide à base de glyphosate – comme le Roundup de Monsanto – , qui ne se dégrade pas aussi vite qu’espéré. Du glyphosate a été détecté dans 65% des échantillons de la rivière Yamaska analysés par Environnement Canada, de 2003 à 2008.

Si vous préférez ne pas consommer de soya génétiquement modifié, cherchez les aliments certifiés sans OGM ou biologiques.

«C’est la seule façon d’éviter les OGM», dit M. Lavallée.

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Cette école a fait décrocher de vieux tableaux noirs, et ce qu’on a trouvé derrière était tout simplement STUPÉFIANT !


C’est une belle trouvaille lors des rénovations d’une école aux États-Unis.C’est une belle trouvaille lors des rénovations d’une école aux États-Unis.
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Cette école a fait décrocher de vieux tableaux noirs, et ce qu’on a trouvé derrière était tout simplement STUPÉFIANT !

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Durant l’automne 1917 de nouveaux tableaux noirs ont été installés dans une salle de classe d’Oklahoma City aux Etats-Unis.

Rien de bien mémorable en soi, mais cet acte apparemment anodin a en réalité permis d’immortaliser à jamais dans le temps un moment bien précis, qui est resté caché et isolé pendant plus de cent ans. (source: littlethings)

Lorsque des ouvriers ont commencé à rénover quatre des salles de classe du lycée Emerson, ils se doutaient que ces travaux allaient améliorer l’éducation des élèves – mais ils ignoraient l’impact qu’ils auraient sur l’histoire locale.

Comme ils devaient changer les tableaux noirs et les tableaux effaçables de toutes ces classes, les ouvriers ont d’abord dû démonter les tableaux déjà en place. Mais lorsqu’ils ont commencé à les décrocher, ils ont fait une découverte stupéfiante…

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Car sous les anciens tableaux noirs se trouvait une autre couche de tableaux noirs, qui n’avaient pas été remarqués depuis près d’un siècle. Restés totalement intacts, les dessins et inscriptions vieux de cent ans semblaient avoir été faits à peine quelques jours plus tôt.

 Ici, on peut voir un calendrier qui passe de novembre à décembre. Une dinde symbolise les fêtes de Thanksgiving.

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Une table de multiplication nous donne une idée du curriculum et des méthodes d’enseignement en 1917, des techniques d’instruction peut-être perdues à jamais.

En voyant la table de multiplication, le Proviseur Sherry Kishore a déclaré :

“je n’ai jamais vu cette technique d’apprentissage de ma vie.”

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Dans chacune des quatres pièces, les sujets et leçons en cours se ressemblaient, ce qui indique, comme l’explique un tweet du département de l’éducation publique de l’Oklahoma, que “le curriculum était homogène, en 1917.”

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Et bien que les sujets figurant sur les tableaux noirs puissent paraître étrangers aux jeunes générations d’aujourd’hui, ils parlent très clairement aux générations plus anciennes.

Kishore explique ainsi qu’en voyant ces tableaux noirs,

sa mère de 85 ans “s’est tenue là, immobile, et elle a commencé à pleurer. Elle m’a expliqué que c’était exactement ce à quoi ressemblait sa salle de classe lorsqu’elle allait encore à l’école.”

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Mais ces tableaux noirs sont techniquement plus vieux (de 13 années) que la mère du Proviseur. Sur ces tableaux, deux dates ont été retrouvées : 30 novembre et 4 décembre 1917.

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Certaines des inscriptions sont le fait d’élèves, et d’autres d’enseignants ; il est cependant difficile de déterminer lesquels correspondent aux enfants, et lesquels aux adultes.

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Quoi qu’il en soit, ces traces écrites sont le souvenir frappant d’une époque bien révolue. Lorsque l’on lit ces inscriptions – comme par exemple celle qui liste “Mes règles d’hygiène” – le passé reprend vie d’une manière très personnelle.

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Cinthia Comer, professeur d’anglais, explique :

“c’était particulièrement troublant, car les couleurs étaient lumineuses et vives, comme si tout cela avait été dessiné aujourd’hui. Le fait que cela ait été écrit il y a une centaine d’années, c’est un peu comme de regarder le passé au travers d’un miroir.”

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Construit en 1895, le lycée Emerson a connu de nombreuses rénovations au fil des ans, mais jamais quelque chose d’aussi frappant n’avait été découvert.

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De par le passé, décrocher de vieux tableaux noirs n’avait mis à jour que de vieux câbles électriques, et des tuyaux, donc cette découverte récente a vraiment pris tout le monde par surprise. Oklahoma City travaille désormais main dans la main avec le district scolaire afin de préserver à jamais ces souvenirs mémorables.

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Avec un peu de chance, l’esprit de ces enseignants et de leurs enfants continuera à inspirer les nombreuses générations à venir. Qui aurait pu deviner que des inscriptions basiques sur un tableau noir allaient devenir une relique aussi inestimable ?

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Un aperçu stupéfiant de notre passé collectif !

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Des os de dinosaures renfermeraient des restes de globules rouges


Les scientifiques croient bien avoir trouver des globules rouges et du collagènes sur des fossiles des dinosaures. Vous imaginez après des millions d’années quelques informations ils pourraient trouver sur le lien avec les animaux d’hier a aujourd’hui ?
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Des os de dinosaures renfermeraient des restes de globules rouges

 

Un Tyrannosaurus rex peint par John Gurche. Du haut de cette reconstitution, des décennies de recherches paléontologiques nous contemplent... © The Field Museum

Un Tyrannosaurus rex peint par John Gurche. Du haut de cette reconstitution, des décennies de recherches paléontologiques nous contemplent… © The Field Museum

L’annonce peut laisser perplexe juste au moment où sort sur les écrans le film Jurassic World mais nous ne sommes pas un premier avril… Une équipe de chercheurs britanniques pense ainsi avoir découvert dans des restes fossilisés de dinosaures des traces de globules rouges et de fibres de collagène. De quoi ouvrir de larges perspectives et mieux comprendre la physiologie et l’arbre généalogique de ces animaux mythiques.

Jusqu’à présent, l’espoir de trouver de l’ADN fossile appartenant à un dinosaure restait du domaine de la science-fiction, notamment avec le film Jurassic Park. Toutefois, en 2005, la paléontologue Mary Schweitzer et ses collègues ont affirmé avoir retrouvé des restes fossilisés de tissus mous dans un os vieux de près de 68 millions d’années.

En 2007, John Asara et Mary Schweitzer ont enfoncé un peu plus le clou en affirmant cette fois qu’ils étaient parvenus à isoler des traces de collagène dans un fémur de Tyrannosaurus rex. Ils auraient même réussi à séquencer les fragments de cette protéine. Or, celle-ci peut jouer le rôle d’un traceur phylogénétique et donc permettre de trouver des liens de parentés entre les dinosaures et même avec les oiseaux.

La découverte de collagène était une surprise pour les chercheurs car on pensait jusque-là que toute trace de molécules complexes de ce genre disparaissait obligatoirement après 1 million d’années environ tout au plus dans un fossile. Malheureusement, les autres équipes ne sont pas parvenues à répliquer des résultats similaires et le doute persiste. Il pouvait en effet s’agir d’une contamination récente.

Mais voila qu’une équipe de chercheurs de l’Imperial College London menée par la paléontologue Susannah Maidment et le physicien du solide Sergio Bertazzo vient d’apporter de l’eau aux affirmations des équipes jadis menées par Mary Schweitzer, comme on peut le constater dans un article de Nature Communications, disponible en libre accès.

Sergio Bertazzo est un spécialiste de la biominéralisation et un expert dans l’usage du microscope électronique pour l’étude des tissus vivants calcifiés. Lui et ses collègues ont utilisé une Sonde ionique focalisée, plus connue sous le nom du sigle anglais FIB (Focused ion beam), pour découper des échantillons d’os de dinosaures vivant il y a 75 millions d’années. La qualité des surfaces obtenues permettait de réaliser des observations de très bonne qualité avec un microscope électronique.

Les chercheurs n’en ont alors pas cru leurs yeux : les images fournies par l’instrument rappelaient fortement la forme de globules rouges mais aussi celle de fibres de collagène.

« C’était complètement inattendu. Ma première réaction a été de dire que ces résultats n’étaient pas réels », se souvient Susannah Maidment.

Pourtant, après avoir analysé les échantillons à l’aide d’un spectromètre de masse, ce qui semblait être des fibres de collagène contenait bel et bien des molécules constitutives du collagène. Là encore, comme l’a fait remarquer Mary Schweitzer elle-même, on ne peut pas encore exclure la possibilité d’une contamination.

Le musée d’histoire naturelle de Londres est l'un des trois grands musées installés le long d'Exhibition Road, dans le quartier de Kensington, à Londres. Ses collections contenaient des fragments d'os de dinosaures âgés de 75 millions d'années. Certains ont été examinés selon une méthode nouvelle, à l'aide d'un microscope électronique. L'une des images obtenues que l'on voit ici fait apparaître d'étranges structures faisant penser à des globules rouges. D'autres structures font quant à elles penser à des fibres de collagène. Cette interprétation est d'autant plus tentante que des comparaisons avec les cellules sanguines et les fibres de collagène d'émeus, des oiseaux modernes et donc cousins des dinosaures, sont étonnantes. © Imperial College London
Le musée d’histoire naturelle de Londres est l’un des trois grands musées installés le long d’Exhibition Road, dans le quartier de Kensington, à Londres. Ses collections contenaient des fragments d’os de dinosaures âgés de 75 millions d’années. Certains ont été examinés selon une méthode nouvelle, à l’aide d’un microscope électronique. L’une des images obtenues que l’on voit ici fait apparaître d’étranges structures faisant penser à des globules rouges. D’autres structures font quant à elles penser à des fibres de collagène. Cette interprétation est d’autant plus tentante que des comparaisons avec les cellules sanguines et les fibres de collagène d’émeus, des oiseaux modernes et donc cousins des dinosaures, sont étonnantes. © Imperial College London

Un outil pour dresser l’arbre phylogénétique des dinosaures ?

 

« Nous avons encore besoin d’effectuer des recherches supplémentaires pour confirmer la nature de ce que nous observons dans ces fragments d’os de dinosaures, estime Sergio Bertazzo. Mais ces structures anciennes en forme de tissus que nous avons analysées ont des similitudes avec les globules rouges et les fibres de collagène. Si nous pouvons confirmer nos observations, alors cela pourrait fournir des renseignements inédits sur la façon dont ces créatures ont vécu et ont évolué ».

Susannah Maidment va quant à elle un cran plus loin lorsqu’elle affirme :

« Notre étude nous aide à nous convaincre que la préservation de fossiles de tissus mous pourrait être bien plus répandue chez les dinosaures que ce nous pensions. Des restes fossilisés de tissus mous avaient été trouvés précédemment dans de rares fossiles excellemment conservés. Cependant, ce qui est particulièrement passionnant dans notre travail, c’est que nous avons découvert des structures similaires à celles de globules rouges et de fibres de collagène dans des fossiles dont la qualité de conservation est mauvaise. Cela laisse penser que cette conservation de traces de tissus mous pourrait être très répandue dans ces fossiles. Les résultats préliminaires obtenus suggèrent qu’ils pourraient être utiles pour comprendre comment les dinosaures ont évolué pour devenir des créatures à sang chaud [NDLR comme les oiseaux] et comment sont reliées les différentesespèces de dinosaures ».

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