Une goutte de sang révèle toutes les infections virales


Une nouvelle technique d’analyse de sang qui peut déceler des infections virales qui serait efficaces a 95 a 100 % . Et ce qui n’est pas a lever le nez, c’est le prix qui serait abordable.
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Une goutte de sang révèle toutes les infections virales

 

Une goutte de sang révèle toutes les infections virales

Ce test peut être effectué pour seulement 25 $ par échantillon de sang.Photo Fotolia

WASHINGTON – Une nouvelle technologie bon marché permet en analysant une seule goutte de sang de déterminer toutes les infections virales passées et présentes d’une personne.

Cette technique, appelée VirScan, mise au point par l’Institut médical américain Howard Hughes, est une alternative efficace aux tests actuels de dépistage capables de détecter des virus spécifiques seulement un à la fois. Elle fait l’objet d’une présentation jeudi 4 juin dans la revue américaine Science.

Cette approche pourrait révéler des facteurs inattendus affectant la santé d’une personne et représente un potentiel d’analyse et de comparaison des infections virales dans de grands groupes de populations.

Ce test peut être effectué pour seulement 25 $ par échantillon de sang.

«Nous avons mis au point une méthodologie de dépistage qui remonte dans le temps en scrutant le sang des personnes pour détecter quels types de virus les ont infectés», explique Stephen Elledge, un chercheur du HHMI qui a dirigé le développement du VirScan.

Ces chercheurs ont déjà utilisé le VirScan pour analyser le sang de 569 personnes aux États-Unis, en Afrique du Sud, en Thaïlande et au Pérou.

Ce test recherche dans le sang des anticorps contre les 206 espèces de virus connus pour avoir infecté les humains.

Le système immunitaire accroît la production de nouveaux anticorps pour se défendre contre des virus rencontrés pour la première fois et continue à le faire pendant des années voire des décennies après la fin de l’infection de l’organisme par ces agents viraux.

Pour développer ce nouveau test, ses créateurs ont synthétisé plus de 93 000 morceaux d’ADN codant différents segments des protéines virales. Ils ont inséré ces fragments d’ADN dans des virus qui n’infectent que des bactéries. Ces virus sont appelés bactériophages.

En tant que groupe, ces derniers contiennent tous les fragments de protéines trouvés dans plus de mille souches connues de virus humains.

Les anticorps dans le sang trouvent leurs cibles en reconnaissant les caractéristiques uniques connues appelées épitopes qui se trouvent dans des protéinés sur la surface du virus.

Pour vérifier leur méthode, les chercheurs l’ont testée pour analyser des échantillons de sang de malades dont l’infection par le VIH, le virus responsable du sida, ou par celui de l’hépatite C, était connue.

«Cela a vraiment bien marché… avec une sensibilité à chaque signature virale dans le sang de 95 à 100% et sans aucun faux-positif», explique Stephen Elledge. «Cela a conforté notre confiance que nous pouvons détecter d’autres virus….», ajoute-t-il.

Ces chercheurs ont ainsi analysé avec le VirScan les anticorps de 569 personnes dans cette étude qui a examiné environ 100 millions d’anticorps potentiels.

Ils ont découvert qu’en moyenne, chaque individu a des anticorps révélant la présence passée ou présente de dix souches virales différentes.

Selon ces scientifiques, cette approche peut aussi être utilisée pour trouver des anticorps qui s’attaquent aux propres tissus de l’organisme dans le cas de certaines maladies auto-immunes liées au cancer.

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Le froid, le rhume et nos mains…


Les matinée frôle le point de congélation, les journées sont plus fraiches nous allons vers des temps plus froids. Qui dit temps froids, dit infections comme le rhume, grippe, toux …Certains croient encore qu’on peut attraper la grippe avec des courant d’air .. alors que c’est bel et bien la transmission de virus qui nous rendent malade
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Le froid, le rhume et nos mains…

 

On entend souvent l'expression attraper froid. Avec l'arrivée prochaine de la... (Photo Alain Roberge, La Presse)

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

DRE CHANTAL GUIMONT, COLLABORATION SPÉCIALE
La Presse

On entend souvent l’expression attraper froid. Avec l’arrivée prochaine de la saison froide clarifions cette grande question: comment attrape-t-on une infection virale?

La réponse est simple: par contact direct avec des virus, principalement par les sécrétions du nez, des yeux et de la bouche. Si vous êtes dans une pièce fermée et que quelqu’un éternue, vous serez en contact avec des virus. Aussi, si vous touchez une surface où se trouve un virus, vous y êtes exposé. Si de surcroît vous frottez votre visage avec la main exposée au virus, bienvenue l’infection!

Courons-nous plus de risque d’être malade si nous allons dehors par temps froid sans chapeau?

Eh bien non. Il est vrai que les virus se multiplient plus facilement dans un environnement froid que dans un environnement chaud. Par contre, ils ne nous attaquent pas parce que nous avons froid. Porter un chapeau ou un foulard l’hiver fera en sorte qu’on sera plus confortable, et cela minimisera les risques d’hypothermie ou d’engelure. Mais cela ne protège aucunement contre les virus du rhume et de la grippe.

Comment, dans ce cas, nous protéger contre ces infections?

Par un simple lavage de mains, fréquent et efficace, et par de bonnes habitudes de vie. Les mains sont un vecteur de transmission important des virus. Afin d’éviter de transmettre ou de contracter un virus, il suffit de les laver, et le tour est joué.

Également, la toux et l’éternuement au niveau du coude et l’utilisation d’un masque, dans des situations très précises, peuvent aider à limiter la transmission des virus. Si on doit prendre soin d’un enfant, d’une personne âgée ou d’un conjoint malade, il est utile de porter soi-même un masque ou de demander à la personne malade d’en porter un lorsque la proximité le requiert. Comme soignant, il est important de se protéger!

Et la place de notre système immunitaire dans tout ça?

Malgré un système immunitaire tout à fait compétent, un adulte peut contracter trois ou quatre rhumes par année; un jeune enfant, jusqu’à 10 ou 12.

C’est par l’exposition que les défenses (notre immunité) se développent. Un enfant en garderie sera exposé à des dizaines de nouveaux virus par semaine. À mesure que son corps apprend à reconnaître ces virus, le nombre d’infections diminue.

Notre corps a une mémoire immunitaire phénoménale. Lors d’une exposition subséquente à un même virus, nos globules blancs se débarrassent du virus sans symptôme. Par contre, lors d’une première exposition à un virus, les réactions inflammatoires se mettent en branle pour nous défendre. Les symptômes du rhume en témoignent: sécrétions nasales, toux, éternuement, fièvre. Cela reflète notre défense immunitaire. Pendant ce temps, certains de nos globules blancs apprennent à reconnaître le nouveau virus, en vue d’une prochaine attaque.

Peut-on garder notre système immunitaire alerte?

Bien sûr! Une saine alimentation, riche en vitamines et en minéraux, stimule les défenses immunitaires. Un sommeil suffisant et réparateur aide également à maintenir notre capacité immunitaire à son maximum. L’activité physique, apporte un certain bien-être et en améliore la circulation sanguine, ce qui favorise une réponse immunitaire précoce en cas d’exposition à un virus.

Alors, à vos chapeaux uniquement si vous aimez ça, et prévenons les infections virales si communes à l’automne et à l’hiver par ces simples mesures préventives: il s’agit d’une recette gagnante à bien des égards…

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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dre Johanne Blais

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

http://blogues.radio-canada.ca

Rhume et grippe : le bon médicament


Les virus des temps froids ont déjà fait entre nous des victimes, il n’y a pas si longtemps nous avions presque tous le rhume, toux, mal de gorge. Notre première réaction est bien sur, se trouver un quelconque médicament pour trouver un semblant de confort. Alors ont fait le tour des produits vendus a la pharmacie. Mais c’est médicaments peuvent avoir des contre-indications donc, il est nécessaire dans plusieurs cas d’en parler avec un professionnelle .. et dans le fond, il n’y a que le temps qui est la solution et peut-être aussi, une eau saline pour le nez, et un bon bouillon de poulet ..
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Rhume et grippe : le bon médicament

Rhume et grippe : le bon médicament© Shutterstock

Diane Lamarre | Pharmacienne, présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Mi-novembre et déjà, un de vos enfants ou un collègue de travail a un rhume. Le rhume et la grippe sont tous deux des infections virales, mais leurs manifestations présentent des différences.

Les symptômes du rhume apparaissent en général après une incubation de 1 à 3 jours, alors si vous cherchez le coupable qui vous a contaminé, il faut regarder qui vous avez côtoyé à ce moment-là. On compte plus de 200 sortes de virus différents qui peuvent causer un rhume, certains attaquent plus le nez, d’autres les bronches.

Le rhume cause rarement une fièvre élevée. Il se manifeste généralement par un mal de gorge au départ, suivi d’un écoulement nasal et d’une congestion nasale. Une toux de légère à modérée est souvent présente par la suite. Le tout se résorbe en général en moins de sept jours.

La grippe a un début soudain, en quelques heures. Elle est associée à des symptômes plus graves. En plus d’attaquer les voies respiratoires, elle cause plus fréquemment des maux de tête, une fièvre souvent élevée qui peut durer trois à quatre jours, des frissons, des douleurs musculaires, des courbatures et une sensation de malaise général. Souvent les gens ont l’impression d’être«passés sous un rouleau compresseur».La toux est fréquente. La grippe dure en général 7 à 10 jours. Sa principale complication est la pneumonie.

Décongestionnants

Ce sont la pseudoéphédrine et la phényléphrine que vous pourrez retracer sur l’étiquette des médicaments. Elles agissent en causant une vasoconstriction, c’est-à-dire un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ce qui diminue l’enflure à l’intérieur du nez, permettant à l’air de mieux passer. Cependant, cet effet ne touche pas seulement le nez, mais bien tout le corps. Si les vaisseaux rétrécissent, la pression monte, car la même quantité de sang passe dans des tuyaux plus petits. Il y a donc des risques de haute pression. Ces médicaments accélèrent aussi le rythme du coeur et peuvent causer des arythmies. Certains joueurs de hockey qui les utilisaient pour leur effet stimulant l’ont appris à leurs dépens. D’autres personnes présentant certains problèmes de glande thyroïde ou de glaucome sont aussi à risque d’effets indésirables avec les décongestionnants. Les décongestionnants en solution nasale agissent rapidement, mais ils causent une congestion rebond s’ils sont utilisés plus de trois à cinq jours consécutifs.

Les antihistaminiques

La chlorphéniramine et la phéniramine, par exemple, sont présentes dans les associations de médicaments. On les ajoute dans les formules « pour la nuit »,pour essayer de « neutraliser » l’effet stimulant des décongestionnants qui peuvent empêcher de dormir. On ne peut prédire que l’effet des deux médicaments sur le sommeil s’annulera vraiment. Ils n’ont aucun effet sur les symptômes du rhume comme tel. Ils peuvent causer la bouche sèche, de la somnolence le lendemain matin et des problèmes aux hommes qui présentent une hypertrophie bénigne de la prostate.

Antitussifs

Le principal médicament utilisé est le dextrométorphan. Plusieurs des médicaments qui en contiennent portent un nom commercial avec le suffixe «DM»,D pour «Dextro» et M pour «métorphan». On l’utilise contre les quintes detoux sèche. On a identifié des interactions entre le DM et certains antidépresseurs ou certains médicaments contre la maladie de Parkinson, par exemple. Vérifiez toujours avec votre pharmacien.

Expectorants

Le principal expectorant utilisé est la guafénésine. En principe, un expectorant devrait aider à éliminer les sécrétions, mais l’effet démontré est modeste lors des études.

Pastilles

Les pastilles commercialisées sont soit lubrifiantes pour la gorge, soit anesthésiques pour engourdir la douleur au niveau de la gorge. Si vous utilisez des pastilles anesthésiques, elles engourdissent votre gorge. Il faut éviter de boire et de manger au moins 30 minutes après pour éviter de vous brûler ou de vous étouffer.

Les «tout-en-un»

Ils ont l’air bien pratiques, mais ils contiennent plusieurs médicaments dont on n’a pas nécessairement besoin. Pourquoi prendre un antitussif quand on a seulement le nez qui coule et pourquoi prendre un décongestionnant quand on a seulement mal à la gorge ? On s’expose alors aux effets indésirables des médicaments sans en retirer les bénéfices possibles.

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