Lâcher prise


Nous avons cette fâcheuse habitude de s’accrocher a des situations qu’on ne peut pas vraiment faire grand chose, à ruminer ce qui nous fait du mal intérieurement. C’est là, que nous devons apprendre à laisser les choses qu’on ne peut pas changer pour le moment ou pour longtemps.
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Lâcher prise

 

S’accrocher demande peu de forces, lâcher prise en demande beaucoup plus.

– J. C. Watts

À Milan, un sculpteur "ouvre" la façade d’un bâtiment historique


J’aime bien ce genre d’art !

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À Milan, un sculpteur « ouvre » la façade d’un bâtiment historique


À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT


Sculpture ou illusion d’optique à la semaine du design?

Le sculpteur britannique Alex Chinneck, réputé pour avoir inversé des pylônes électriques et noué des horloges entre elles, a littéralement ouvert la façade d’un bâtiment de Milan, dans le cadre des festivités de la semaine du design.

“Grâce à l’utilisation répétée de la fermeture à glissière, nous avons ouvert la structure d’un bâtiment milanais historique pour réimaginer de manière ludique ce qui se cache derrière sa façade, ses sols et ses murs”, explique Alex Chinneck, des propos rapportés par le site Designboom.

Les murs et le sol deviennent des métaphores d’un processus de transformation, évoquant -à travers une série de portails- des voies apparemment infinies vers un futur imaginaire.

“Une lumière éthérée traverse chaque ouverture, remplissant de couleur l’espace et donnant à l”œuvre une impression de positivité et de potentiel”, développe Alex Chinneck à propos de son projet Spazio Quattrocento, à découvrir en photos ci-dessous.

À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT

À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT

À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT

À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT

À Milan, un sculpteur

MARC WILMOT

https://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► 30 millions d’agents : Les animaux sont-ils le futur de l’es­pion­nage ?


Vous vous souvenez en avril dernier du béluga qui semblait domestiqué avait approché des pêcheurs en Norvège ? On a cru que c’était un espion pour le compte des Russes. Est-ce vrai ? Personne ne peut l’affirmer. Quoiqu’il en soit, il existe bel et bien des organisations qui utilisent des animaux pour l’espionnage. Il y a à les animaux marins, les oiseaux et des animaux terrestres. Pour ma part, on devrait laisser les animaux s’occuper de leurs propres tâches au lieu de les mêler aux idioties humaines.
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30 millions d’agents : Les animaux sont-ils le futur de l’es­pion­nage ?


Espions redoutablement discrets, les animaux accèdent à des endroits hors de portée des humains. Et leur intelligence est de mieux en mieux comprise.


par Mathilda Caron

Le mystère du beluga

Dans le nord de la Norvège, aux confins de l’océan Arctique, les vagues viennent mourir contre le récif aussi vite qu’elles naissent. En explo­­sant sur les coques de quelques bateaux, l’eau glacée inonde leurs ponts. Ce 25 avril 2019, près de l’île d’Ingøya, un petit groupe de pêcheurs attend patiem­­ment que des pois­­sons se prennent dans ses filets lorsqu’il aperçoit un animal au loin. Sous le ciel gris, les trois frères Joar, Havard et Erlend Hesten sont inter­­­loqués devant son corps laiteux, qui contraste avec les flots verdâtres. Ils découvrent avec surprise qu’il s’agit d’un béluga. L’ani­­mal s’ap­­proche sans crainte, comme s’il avait besoin d’aide, puis suit le navire jusqu’à Hammer­­fest, sur le conti­nent.

Un détail les intrigue : le cétacé porte un harnais, sur lequel ils parviennent à lire une inscrip­­tion :

« Équi­­pe­­ment de Saint-Péters­­bourg». Les trois hommes prennent des photos, des vidéos et envoient le tout à la direc­­tion de la pêche norvé­­gienne. Le béluga est rapi­­de­­ment soupçonné d’ap­­par­­te­­nir à l’ar­­mée russe et d’être… un espion. « Il a incon­­tes­­ta­­ble­­ment été entraîné », déclare Martin Biuw, cher­­cheur à l’Ins­­ti­­tut de recherche marine norvé­­gien de Bergen.

Or la marine russe « est connue pour entraî­­ner les belu­­gas à conduire des opéra­­tions mili­­taires », ajoute le biolo­­giste de la direc­­tion des pêches norvé­­gienne Jorgen Ree Wiig. « Ils gardent les bases navales, aident les plon­­geurs ou retrouvent de l’équi­­pe­­ment perdu. »

Même si « personne ne peut affir­­mer qu’il s’agit d’un animal mili­­taire », dixit Martin Biuw, et que certains croient recon­­naître en lui un théra­­peute pour enfants, les soupçons demeurent.

Car le voisin russe a l’ha­­bi­­tude de former des animaux à des fins d’es­­pion­­nage. En annexant la Crimée il y a cinq ans, à la faveur d’un mouve­­ment de rébel­­lion en Ukraine, Moscou a récu­­péré la flotte de mammi­­fères marins sur-entraî­­nés qui se trou­­vait dans la base mili­­taire de Sébas­­to­­pol.

Crédits : Jorgen Ree Wiig

Cette armada animale formée sous l’Union sovié­­tique a vite été reprise en main.

« Les ingé­­nieurs de l’Ocea­­na­­rium créent de nouveaux instru­­ments en vue d’uti­­li­­ser plus effi­­ca­­ce­­ment les grands dauphins et les otaries. Nos spécia­­listes œuvrent pour conce­­voir des appa­­reils envoyant un signal de détec­­tion d’une cible sous-marine par le dauphin sur l’écran d’un ordi­­na­­teur », explique un employé du centre de forma­­tion de dauphins à l’agence de presse russe RIA Novosti.

Mais à en croire Kiev, la forma­­tion à échoué. « Les animaux ont refusé de coopé­­rer avec les dres­­seurs russes et de manger. Ils en sont morts », a rapporté le repré­­sen­­tant ukrai­­nien pour la Crimée, Boris Babin.

En 2016, le minis­­tère de la Défense russe a aussi acheté plusieurs dauphins au delphi­­nium de Moscou, sans préci­­ser ce qu’il enten­­dait en faire. Les Améri­­cains doivent avoir une petite idée sur la ques­­tion. Aux États-Unis, la DARPA (l’agence de recherche mili­­taire du Penta­­gone) songe à utili­­ser des pois­­sons et autres animaux marins afin de détec­­ter les sous-marins enne­­mis dans les eaux inter­­­na­­tio­­nales. En 2018, elle annonçait le lance­­ment du Persistent Aqua­­tic Living Sensors (PALS), un projet qui consiste à placer des capteurs sur des animaux marins afin qu’ils réagissent au passage de submer­­sibles dans leur envi­­ron­­ne­­ment. Russes et Améri­­cains s’épie­­raient ainsi en eaux profondes, comme du temps de la guerre froide.

Zoo d’es­­pions

Dans les années 1960, le Krem­­lin et la Maison-Blanche ont investi beau­­coup de temps et d’argent afin de déter­­mi­­ner comment les animaux pour­­raient deve­­nir des espions. Les experts du Zoo IQ de Hot Springs, dans l’Ar­­kan­­sas, avaient notam­­ment passé un contrat avec le gouver­­ne­­ment pour former des animaux spécia­­li­­sés dans le travail de défense et de rensei­­gne­­ment.

« Il n’y a jamais eu un animal que nous ne pouvions pas entraî­­ner », confie le direc­­teur prin­­ci­­pal du programme, Bob Bailey.

Bailey doit cette idée à Burrhus Frede­­ric Skin­­ner, un psycho­­logue influencé par les travaux du célèbre méde­­cin et physio­­lo­­giste russe Ivan Pavlov. Formé à l’uni­­ver­­sité de Saint-Péters­­bourg, Pavlov est célèbre pour avoir montré l’exis­­tence d’un « réflexe condi­­tionné » chez le chien.

Au milieu du XXe siècle, Skin­­ner popu­­la­­rise pour sa part le « condi­­tion­­ne­­ment opérant ». Cette forme de dres­­sage par la répé­­ti­­tion repose sur deux éléments : le renfor­­ce­­ment posi­­tif, par l’ajout d’un stimu­­lus agis­­sant sur l’or­­ga­­nisme, et le renfor­­ce­­ment néga­­tif, par le retrait d’un stimu­­lus. Le psycho­­logue entre­­prend d’in­­fluen­­cer le compor­­te­­ment d’un animal au cours d’une expé­­rience. Il enferme un rat affamé dans une boite où se trouve un levier. Si le rat actionne ce levier, un morceau de nour­­ri­­ture tombe auto­­ma­­tique­­ment. Ce levier devient ainsi la seule chose impor­­tante pour le rongeur. En répé­­tant une action, il prend l’ha­­bi­­tude de la faire.

Crédits : IQ Zoo

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Skin­­ner reçoit un finan­­ce­­ment de la Défense pour un programme de recherche impliquant des pigeons. Le projet n’abou­­tit fina­­le­­ment pas mais il donne une idée à deux de ses étudiants. L’un d’eux, Keller Breland, ouvre le Zoo IQ avec sa femme, en 1955 à Hot Springs. Les visi­­teurs payent pour les voir pratiquer ce condi­­tion­­ne­­ment opérant sur des ratons-laveurs. Dix ans plus tard, Bob Bailey rejoint le Zoo IQ, au moment où des agences gouver­­ne­­men­­tales commencent à s’y inté­­res­­ser.

« Ils sont venus vers nous pour résoudre des problèmes épineux », explique Bailey.

C’est ainsi que naît le Navy’s Marine Mammal Program.

Jusqu’aux années 1960, la plupart des animaux utili­­sés lors de conflits étaient terrestres ou aériens. Pendant la Première Guerre mondiale, les moutons servaient à démi­­ner les terrains, les chevaux à trans­­por­­ter les soldats, les chiens à livrer des messages et les pigeons prenaient des photos. Mais quand l’océan se peuple de sous-marins russes et sovié­­tiques, chacun trouve un moyen de voir sous l’eau sans être vu.

Cher­­cheuse en écolo­­gie marine à l’uni­­ver­­sité norvé­­gienne de Trømso, Marie-Anne Blan­­chet a passé 15 ans à entraî­­ner des mammi­­fères marins.

« Ils ont des capa­­ci­­tés de nage et de plon­­gée qui sont évidem­­ment extrêmes, et ils sont beau­­coup moins soupçon­­nables que des plon­­geurs humains », explique-t-elle.

La plupart du temps, ils sont envoyés pour faire du repé­­rage, mais ils peuvent aussi réali­­ser des missions plus méti­­cu­­leuses.

« Je sais que des dauphins ont déjà été utili­­sés pour placer des mines sous les bateaux enne­­mis », raconte Martin Biuw.

Cet exemple rappelle les chiens anti-chars envoyés par les Sovié­­tiques se faire sauter sous les blin­­dés alle­­mands, pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Le proces­­sus d’en­­traî­­ne­­ment reste le même pour tous les animaux, c’est du condi­­tion­­ne­­ment opérant », pour­­suit Marie-Anne Blan­­chet.

Cela dit, certaines espèces s’avèrent plus effi­­caces que d’autres. Les dauphins souf­­fleurs et les phoques se sont montrés très perfor­­mants lors de plusieurs études, tandis que les bélu­­gas sont trop sensibles au froid et ne font pas preuve du même profes­­sion­­na­­lisme. On ne les a pas moins enrô­­lés pour effec­­tuer certaines tâches.

« Bien que les diffé­­rentes armées aient toujours été très à l’aise avec le fait d’uti­­li­­ser des animaux, les missions pour lesquelles ils sont entraî­­nés sont plus secrètes », pour­­suit Marie-Anne Blan­­chet. « En prin­­cipe, ce sont des missions de recon­­nais­­sance. »

Mais jusqu’où peuvent-ils aller ?

Matou acous­­tique

Pour les services de rensei­­gne­­ment, un animal a l’avan­­tage de ne pas être soupçon­­nable. La CIA a ainsi cher­­ché à s’ap­­puyer sur l’ap­­pa­­rence inof­­fen­­sive (quoique) des chats. Dans les années 1960, elle lance l’opé­­ra­­tion « Acous­­tic Kitty ». Le but est de créer un chat-espion en lui implan­­tant des micros et des trans­­met­­teurs radio afin qu’il écoute des conver­­sa­­tions à des endroits stra­­té­­giques. Pour sa première mission, le félin est lâché dans un parc près de l’am­­bas­­sade d’URSS, mais il est immé­­dia­­te­­ment renversé par un taxi. Des montagnes d’ef­­forts sont terras­­sés en une seconde. L’échec est patent. Après plusieurs tenta­­tives, les experts concluent qu’en­­traî­­ner des « chats espions » ne paye pas.

Jack H. Hethe­­ring­­ton croit davan­­tage en eux. Ce physi­­cien de l’uni­­ver­­sité du Michi­­gan juge son chat si doué qu’il signe un article scien­­ti­­fique de sa patte. Le nom F. D. C. Willard qui appa­­raît sous l’ar­­ticle e 1980 « L’hé­­lium 3 solide : un anti­­fer­­ro­­ma­­gné­­tique nucléaire » est ainsi celui de l’ani­­mal. Une étude parue dans la revue Beha­­viou­­ral Processes en 2016 montre d’ailleurs que les félins ont une mémoire épiso­­dique et qu’ils comprennent certaines lois de la physique.

Acous­­tic Kitty

Ces recherches ne permettent pour l’heure pas à la CIA, au FSB ou à la DGSI de les enrô­­ler. Fina­­le­­ment, les agences s’en remettent à de bonnes vieilles méthodes. En 2016, le Liban capture un vautour qui porte une bague d’iden­­ti­­fi­­ca­­tion israé­­lienne ainsi qu’un émet­­teur. Les auto­­ri­­tés liba­­naises sont persua­­dées qu’il s’agit d’une tactique d’es­­pion­­nage de la part d’Is­­raël, et ce ne serait pas la première fois. Quelques mois plus tôt, des membres du Hamas ont capturé un dauphin équipé de camé­­ras, au large de la bande de Gaza. Ils le suspectent immé­­dia­­te­­ment d’ap­­par­­te­­nir à l’État hébreux. À la même période, l’Inde accu­­sait le Pakis­­tan de lui envoyer des pigeons espions.

En théo­­rie, les candi­­dats au poste d’es­­pion sont nombreux : les pieuvres démontrent des capa­­ci­­tés d’in­­tru­­sion hors du commun et les primates étonnent par leurs apti­­tudes quasi-humaines. Leurs compor­­te­­ment sont d’au­­tant plus promet­­teurs que nous avons encore beau­­coup à en apprendre sur eux.

« Je ne pense pas qu’ils pour­­ront un jour commu­­niquer quoi que ce soit par eux-mêmes », nuance Martin Biuw. « Mais ils peuvent aider les services de rensei­­gne­­ment par le biais d’équi­­pe­­ments plus évolués, comme une caméra ou un micro plus sophis­­tiqués, augmen­­tés d’IA, par exemple. »

Couver­­ture : Animal AI Olym­­pics

https://www.ulyces.co/

Faire régulièrement des mots croisés ou du sudoku améliorerait les fonctions cognitives


Les mots croisés et le sodoku sont d’excellents moyens pour faire travailler notre cerveau pour qu’il soit fonctionnel plus longtemps. Cela n’empêchera peut-être pas la démence, mais au moins comme le corps, le cerveau a besoin de travailler pour garder la forme.
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Faire régulièrement des mots croisés ou du sudoku améliorerait les fonctions cognitives

Faire régulièrement des mots croisés ou du sudoku améliorerait les fonctions cognitives

Le 21 mai 2019.

Selon une vaste étude anglaise, pratiquer des mots croisés ou du sudoku régulièrement après 50 ans aurait des effets bénéfiques sur la fonction cognitive du cerveau qui fonctionnerait mieux et plus longtemps. 

Les mots croisés et le sudoku aident le cerveau à fonctionner mieux et plus longtemps

Des chercheurs de l’université d’Exeter et le King’s College de Londres se sont penchés sur l’influence des mots croisés et des « casse-têtes numériques » comme le sudoku, ainsi que sur la fonction cognitive des personnes âgées, à travers une vaste étude menée auprès de 19.078 volontaires. Les résultats de cette enquête ont été publiés dans la revue International Journal of Geriatric Psychiatry le 11 février dernier et sur le site de l’université d’Exeter le 16 mai 2019. 

Des tests ont ainsi été menés sur des personnes âgées de 50 à 93 ans pour évaluer leur fonction cognitive, « notamment le raisonnement, l’attention focalisée et soutenue, le traitement de l’information, la fonction exécutive, la mémoire de travail et la mémoire épisodique », peut-on lire dans la revue.

Et le résultat est sans appel :

« L’utilisation régulière d’énigmes de mots et de chiffres aide notre cerveau à mieux fonctionner plus longtemps ».

Les mots croisés et le sudoku ne préviendraient toutefois pas forcément la démence

Selon le Docteur Anne Corbett, de la faculté de médecine de l’université d’Exeter, qui a dirigé la recherche, « plus les participants s’engageaient régulièrement dans les mots croisés et le sudoku, plus leurs performances sont précises dans diverses tâches d’évaluation de la mémoire, d’attention et de raisonnement ».

Des performances également plus rapides. Dans certaines régions, l’amélioration a été spectaculaire concernant la résolution des problèmes.

Les fonctions cérébrales des personnes faisant régulièrement des jeux de lettres et de chiffres équivaudraient à dix ans de moins que leur âge réel concernant les tests de raisonnement grammatical, et à huit ans de moins pour la mémoire à court terme. Mais attention, les chercheurs précisent toutefois qu’il est pour le moment impossible de dire si la pratique de ces jeux a une influence sur le risque de démence plus tard dans la vie. 

Aurélie Giraud

https://www.passeportsante.net/

La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Ces temps-ci, nous n’avons pas encore vraiment besoin de climatiseur. Les journées très chaudes ne sont pas en grands nombres. Ou il y a le climatiseur dans des bureaux, les femmes porte souvent une veste, car elles ont souvent trop froid malgré la canicule dehors. Il semble que la règle de la climatisation ait été faite en 1967 pour le métabolisme des hommes, habillé en costume pour une meilleure performance, alors que la femme est donc désavantagée.
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La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Nous subissons les critères de température d'un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Atlantic

Vous n’aviez sans doute pas envisagé l’air conditionné de cette manière.

Il fait trop chaud au bureau et non, mettre des glaçons devant un ventilateur n’est pas une solution miracle. Il faut s’y résoudre, la climatisation est notre seul recours. Après avoir argumenté des heures avec l’hypocondriaque à qui l’air conditionné donne mal à la gorge, et nous être débattu·es avec notre propre conscience écologique, un combat plus périlleux encore nous attend: la température de la climatisation.

Quelle que soit l’issue du débat, un problème fondamental demeure. La climatisation est réglée pour des hommes et la performance des femmes pâtirait de cette injustice thermique.

Derrière la température, une obscure équation

La climatisation n’est pas qu’un débat d’opinion. Il y a une science derrière. Pire encore, il y a des maths. Votre sensibilité à la température ambiante s’appelle le confort thermique. Elle est déterminée notamment par le métabolisme, nébuleuse complexe de réactions entre les cellules de votre organisme, qui détermine entre autres si manger un pot de Nutella à 16 heures vous fait ou non grossir. S’il est propre à chaque individu, le métabolisme se distingue entre hommes et femmes. En particulier, le métabolisme féminin est plus lent.

Or dans la complexe équation de Fanger qui détermine le confort thermique optimal, une variable n’est pas neutre: on considère que l’individu étudié a le métabolisme d’un homme de 40 ans et qu’il porte un costume.

Boris Kingma et Wouter van Marken Lichtenbelt, les deux chercheurs qui ont fait cette découverte, concluent à l’existence de «biais discriminant entre les genres dans le confort thermique».

Autrement dit, nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 (année du modèle de Fanger).

C‘est à juste titre qu’en 2018, l’écrivaine américaine Kerry Howley tweete: «49% de la population américaine contrôle 100% des climatiseurs».

Plus de doute, votre climatisation est sexiste.

L’impact sur la performance des femmes au bureau

L’étude publiée le 22 mai le montre: augmenter de 1% la température permet d’augmenter entre 1 et 2% la performance d’une femme quand celle des hommes diminue très légèrement. Les femmes sont donc plus performantes quand il fait moins froid au bureau. Pour arriver à ce chiffre, les scientifiques Tom Chang et Agne Kajackaite ont testé comment 543 étudiant·es réagissaient à des problèmes mathématiques, logiques, de vocabulaire complexes comme écrire un mot avec les lettres ADEHINRSTU (rassurez-vous, le test a été mené en Allemagne). Si les résultats ont été surprenants, les chercheurs eux-mêmes reconnaissent qu’il faut manipuler les conclusions avec précaution: les élèves avaient des origines géographiques similaires et l’expérience n’a duré qu’une heure.

«Nos résultats suggèrent que dans un environnement de travail mixte, les températures devraient être réglées plus haut que les standards actuels», concluent-ils.

En attendant d’autres recherches, nous pouvons d’ores et déjà ajouter un nouvel argument au cahier de doléance des détracteurs de la climatisation. Et nous contenter de (re)tenter le coup des glaçons devant le ventilateur.

http://www.slate.fr

Un vol dans l’Air Force One avec Trump: “C’est comme être en prison”


Un vrai enfant gâté ! De plus, cette crainte de complot doit sûrement mettre sur les nerfs ceux qui l’accompagnent pour qu’un voyage avec lui est comme être ne prison
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Un vol dans l’Air Force One avec Trump: “C’est comme être en prison”


Le président Donald Trump, avant d’embarquer dans l’Air Force One, dans le cadre de la campagne “Trump 2020"

Le président Donald Trump, avant d’embarquer dans l’Air Force One, dans le cadre de la campagne “Trump 2020″ © REUTERS

Lors de son dernier voyage en Asie, le président américain a utilisé l’avion Air Force One pendant plus de 80 heures. Cinq anciens membres de son staff se sont confiés à CNN.

Jeanne Poma

Donald Trump n’a jamais été très friand des voyages. Il s’est souvent plaint du rythme et des conditions d’hébergement, lors de ses déplacements. Mais ses collaborateurs redoutent plus particulièrement les moments où ils doivent embarquer à bord de l’Air Force One, le jet privé des présidents américains.

Entre Fox News et colères noires

Durant ces vols, qui peuvent durer jusqu’à 20h, l’espace pour dormir est limité et les télévisions diffusent en continu Fox News. Si les nouvelles sont mauvaises, le staff peut s’attendre à ce que le président entre dans une de ses colères noires, alimentées par ses craintes de complots.

Des voyages réduits au strict nécessaire

Le président Donald Trump embarquant à bord de l’Air Force One, pour un voyage vers Washington, le 30 mai.

Le président Donald Trump embarquant à bord de l’Air Force One, pour un voyage vers Washington, le 30 mai.© AP

Après l’élection du président Donald Trump, son équipe lui a proposé de nombreux voyages. Une démarche qui a rapidement été freinée, tant l’organisation de ces déplacements devenait de plus en plus chaotique avec le temps. Donald Trump, lui-même, a demandé à ce que les réunions soient réduites à quelques jours, dans un nombre limité de pays, afin de réduire les désagréments du décalage horaire. Contrairement à ses prédécesseurs, le président américain arrive souvent à destination la nuit, pour passer quelques heures à l’hôtel avant de commencer les réunions.

Réagir aux attaques dans la presse

Donal Trump et Melania Trump en visite au Japon

Donal Trump et Melania Trump en visite au Japon © Photo News

Durant les vols, Donald Trump reste généralement dans sa cabine à l’avant. Il mange et passe des heures à regarder la télévision ou lire la presse. Il s’entretient avec son personnel et passe des appels à ses proches. Il convoque les membres de son personnel en pleine nuit, afin de réagir à une annonce qu’il aurait vu dans les médias. Persuadé qu’il fait l’objet d’un mauvais traitement de la presse, il se focalise sur les titres négatifs envers lui et sa politique, témoignent ses anciens collaborateurs.

“Donald Trump ne dort jamais”

Le président ne dort que quatre à cinq heures par nuit et encore moins lorsqu’il voyage. Durant les vols, il réveille parfois son personnel pour leur parler de sport ou pour bavarder. L’Air Force One n’est pas équipé de lits, à part pour le président. Le personnel doit donc se contenter d’incliner les sièges pour se reposer. Les employés habitués emportent parfois des tapis de yoga.

Garder un contact permanent avec les États-Unis

Donald Trump est décrit par son entourage comme quelqu’un d’impatient, qui préfère récupérer à l’hôtel plutôt que de visiter les pays où il séjourne et découvrir une culture étrangère. De cette manière, il veille à s’éloigner le moins possible de la politique américaine et à rester en alerte, en cas d’évènement important dans son pays.

Professionnel de l’hôtellerie

Donald Trump possède une série d’hôtels. Il est donc intransigeant avec la qualité des hôtels dans lesquels il séjourne. Lors d’un voyage où il a remarqué que la chaîne Fox News n’était pas diffusée, la Maison Blanche a mis en place un service de diffusion en continu spécialement pour lui. 

Donald Trump

Donald Trump © REUTERS

https://www.7sur7.be/

Les chats reconnaissent-ils leur maître ?


Je serais bien curieuse de voir la réaction de ma Fripouille si elle voyait sa première maitresse. Je me souviens qu’elle n’avait pas vraiment aimé l’idée au début de rester avec moi, mais maintenant, elle ne veut pas aller ailleurs.
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Les chats reconnaissent-ils leur maître ?

un chat fait un câlin à son maître

Les chats reconnaissent-ils leur maître ? Cette question, qui pourrait paraître puérile, ne l’est pas tant que ça à bien y regarder ! Si le chat reconnaît son maître, comment fait-il et comment le savoir ?

Le chat réagit principalement aux odeurs. C’est la base même de son mode de communication. Ce que nous appelons odeurs sont d’ailleurs des phéromones, des substances émises pour s’orienter et agir en fonction de son environnement.

Les chats reconnaissent-ils leur maître grâce aux phéromones ?

Comme pour une empreinte digitale, chaque individu a une odeur, son empreinte olfactive. 

Ainsi, chaque chat a sa propre empreinte, et chaque groupe crée une empreinte propre à ce clan, qui permettra à tous les individus de se reconnaître en se sentant (ce qui explique qu’au retour d’une visite vétérinaire, le groupe grogne sur le chat concerné).

Les bases étant posées, revenons à Félix. Les chats reconnaissent-ils vraiment leur maître ? Eh bien oui ! Et ce même des années plus tard. Il suffit au chat de sentir l’odeur enregistrée dans sa mémoire pour faire le lien. Un peu comme une madeleine de Proust, le souvenir revient avec l’odeur.

Évidemment, au quotidien, votre chat sait qui vous êtes. Odeur, voix, aspect physique, tous ces éléments permettent au chat de reconnaître son maître. D’ailleurs, ceux qui s’absentent de chez eux et parlent à distance avec Minet le savent bien.

Le chat aime vivre avec son maître

Un chat abandonné, ou dont le maître a disparu, le cherche longtemps. Bien entendu, les perturbations dans la routine du chat sont une des causes de ce passage à vide. Toutefois, le manque d’une personne aimée et bien connue engendre une certaine forme de tristesse qui va parfois jusqu’à la dépression. Il est donc évident que le chat reconnait son maître, peut-être pas dans un rapport maître animal, mais au moins dans une relation amicale.

Nous avons tous lu un de ces récits où un chat parcourt des centaines de kilomètres pour retrouver les siens. Il serait pourtant plus simple de se faire adopter par un nouveau maître !

A l’inverse, il arrive aussi qu’un chat n’estime plus son maître et va trouver refuge dans un autre foyer. On peut le récupérer 10 fois, 10 fois il repartira à la première occasion.

Ainsi, on comprend que le chat choisit de vivre avec son ou ses maîtres, et qu’on ne lui impose pas cette relation comme la notion de « maitre » peut l’impliquer.

En conclusion, les chats reconnaissent leurs maîtres et ne les oublient pas, même des années plus tard !

https://wamiz.com/

Plus de 4 h en planche abdominale : l’exploit surhumain d’une Montréalaise


Elle faisait des compétitions de patinage de vitesse à 15 ans, mais elle a délaissé, car elle trouvait cela demandait trop aux muscles. C’est à 48 ans qu’elle a décidé de faire de la planche abdominale après que son fils l’encourageât dans cette voie. En 4 ans, elle réussit le record Guinness, c’est de la discipline et beaucoup de volonté.
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Plus de 4 h en planche abdominale : l’exploit surhumain d’une Montréalaise


Dana Glovacka au coeur de sa meilleure performance mondiale réalisée le 18 mai, à Naperville, en Illinois

Dana Glovacka au coeur de sa meilleure performance mondiale réalisée le 18 mai, à Naperville, en Illinois Photo: Courtoisie Dana Glowacka-Facebook

  • Jean-François Chabot

    La Montréalaise Dana Glowacka est discrètement entrée dans le Livre des records Guinness le 18 mai dernier en maintenant la position de la planche abdominale pendant 4 h 20 min. L’exploit relève d’une immense discipline personnelle.

    Issue d’une famille d’immigrants polonais, Dana Glowacka est la fille d’un ancien entraîneur de ski de fond. De l’âge de 10 ans à 15 ans, elle a pris part à des compétitions de patinage de vitesse sur longue piste de niveau national.

    Et dire qu’elle a raccroché ses lames parce qu’elle trouvait son sport musculairement trop exigeant…

    Cette mère au foyer de 48 ans ne pratique la planche abdominale que depuis quatre ans. Jusqu’alors, elle s’adonnait au yoga et se rendait régulièrement au gymnase pour entretenir son tonus.

    Tout a commencé quand son fils Ralph, aujourd’hui âgé de 15 ans, est tombé par hasard sur une vidéo sur le web montrant un homme en train de réaliser un record du monde de la planche.

    Il m’a dit : « Regarde maman, ça a l’air facile. Toi aussi tu pourrais avoir ton nom dans le livre des records. » J’ai tout de suite voulu essayer. J’ai tenu quatre minutes, au milieu de mon salon, en écoutant ma chanson préférée [tirée de la bande originale de la télésérie Supergirl, NDLR].

    Dana Glowacka

    Peu de temps après, elle a entamé ses propres recherches dans le but d’entrer en contact avec l’homme de la vidéo.

    Il s’agissait en fait de George E. Hood, un ex-marine américain à la retraite qui a également été agent spécial à la Drug Enforcement Agency (DEA).

    Après une mission où il a formé des policiers en Afghanistan, l’homme de 61 ans a établi de nombreux records mondiaux.

    Il détient la marque masculine de la planche abdominale en 10 h 10 min 10 s, réalisée en juin 2018. Au même moment, il a signé le record de la plus longue période de planche sur 24 heures (18 h 10 min).

    Progrès rapides

    Une fois le contact établi, Dana Glowacka lui a fait parvenir une vidéo dans laquelle elle participait à un défi de planche en compagnie de quelques parents et amis. On pouvait alors la voir tenir la pose durant 25 min.

    Voyant que cette adepte du yoga était sérieuse dans sa démarche, Hood est venu de Chicago à Montréal pour la rencontrer.

    Avec les conseils de son nouvel ami, celle qui ne se décrit pas comme une personne compétitive a vu ses performances s’améliorer rapidement. Ainsi, six mois plus tard, elle planchait, sans broncher, durant 1 h 20 min.

    Dans la planche, il faut mettre notre mental ailleurs. Le corps va augmenter son endurance. L’esprit va s’adapter au message reçu. On va faire quatre minutes pendant une semaine. Puis, on va prolonger de quelques secondes, puis de quelques minutes par semaine. Mais ça se passe essentiellement dans la tête. Le corps et le mental doivent fonctionner ensemble. Dana Glowacka

    C’est ainsi qu’elle a tranquillement choisi de repousser ses limites pour atteindre un état de bien-être en tenant son corps immobile pendant des heures. Le tout en ne s’appuyant que sur ses avant-bras et sur ses orteils.

    À l’avant-scène mondiale

    Ne cherchez pas de club de planche abdominale. Aux dires de Dana Glowacka, il n’en existe pas au Canada. C’est essentiellement une activité qui se pratique en solitaire.

    Nul besoin d’être membre d’un gymnase ou de se procurer de l’équipement à prix fort. Elle explique que c’est justement parce qu’elle n’apprécie pas la notion d’embrigadement, où l’on devient un numéro, qu’elle aime tellement faire la planche.

    À partir de son salon, elle s’est jointe à la Hood Team, qui parcourt le territoire américain pour donner des démonstrations et faire de nouveaux adeptes.

    Sa nouvelle passion l’a conduite à la Coupe du monde de planche abdominale présentée en 2016, à Pékin, en Chine.

    Pour sa première compétition officielle, elle a obtenu les grands honneurs avec un temps de 2 h 5 min.

    Avant d’en arriver au record du monde établi il y a deux semaines, à Naperville, en Illinois [l’ancienne marque était de 3 h 31 min, NDLR], elle s’est soumise à un régime strict. Durant un peu plus d’une heure, deux ou même trois fois par jour, elle a conditionné son corps et son esprit.

    Certains pensent que j’ai gaspillé toutes ces heures. Mais rien que pour aller et revenir du gymnase, il me faudrait déjà plus d’une heure par jour. J’utilisais donc ce temps pour m’entraîner, tout en écoutant de la musique, en chattant avec mes amis sur les médias sociaux ou en regardant la télévision le soir, au lieu de rester assise et de manger des chips sur le divan. Dana Glowacka

    Une pause

    Si elle adore la planche abdominale et le bien-être que cela lui procure, Dana Glowacka veut s’accorder un peu de repos et offrir à ses coudes le temps de guérir. Car les blessures existent bel et bien dans cette discipline en apparence immobile et sans risque.

    Cette athlète au corps sculpté, qui fait sans doute bien des envieux, a expliqué qu’à force de servir de point d’appui, la peau de ses coudes finit par s’irriter et se fendre.

    Cela a été une surprise pour moi de constater que mes coudes souffraient plus que mon corps. Ça finit par se déchirer quand on fait beaucoup de planche. Il y a de petites frictions. Je mets toutes sortes de crèmes et de médicaments pour hydrater et pour que ça puisse guérir le plus vite possible. Dana Glowacka

    Au cours des prochains mois, elle marquera une pause et retournera se consacrer au yoga. La chasse aux records sera mise en veilleuse.

    Malgré les risques inhérents, Dana Glowacka a dit qu’elle continuera à s’offrir deux séances quotidiennes d’une heure et quart chacune, pour de ne pas perdre ses acquis.

    La vie pour elle n’est pas une compétition. Elle est heureuse et contente de ce qu’elle a réalisé. Mais à ses yeux, le plus important est que son fils soit fier d’elle.

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