Le Saviez-Vous ► 30 millions d’agents : Les animaux sont-ils le futur de l’es­pion­nage ?


Vous vous souvenez en avril dernier du béluga qui semblait domestiqué avait approché des pêcheurs en Norvège ? On a cru que c’était un espion pour le compte des Russes. Est-ce vrai ? Personne ne peut l’affirmer. Quoiqu’il en soit, il existe bel et bien des organisations qui utilisent des animaux pour l’espionnage. Il y a à les animaux marins, les oiseaux et des animaux terrestres. Pour ma part, on devrait laisser les animaux s’occuper de leurs propres tâches au lieu de les mêler aux idioties humaines.
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30 millions d’agents : Les animaux sont-ils le futur de l’es­pion­nage ?


Espions redoutablement discrets, les animaux accèdent à des endroits hors de portée des humains. Et leur intelligence est de mieux en mieux comprise.


par Mathilda Caron

Le mystère du beluga

Dans le nord de la Norvège, aux confins de l’océan Arctique, les vagues viennent mourir contre le récif aussi vite qu’elles naissent. En explo­­sant sur les coques de quelques bateaux, l’eau glacée inonde leurs ponts. Ce 25 avril 2019, près de l’île d’Ingøya, un petit groupe de pêcheurs attend patiem­­ment que des pois­­sons se prennent dans ses filets lorsqu’il aperçoit un animal au loin. Sous le ciel gris, les trois frères Joar, Havard et Erlend Hesten sont inter­­­loqués devant son corps laiteux, qui contraste avec les flots verdâtres. Ils découvrent avec surprise qu’il s’agit d’un béluga. L’ani­­mal s’ap­­proche sans crainte, comme s’il avait besoin d’aide, puis suit le navire jusqu’à Hammer­­fest, sur le conti­nent.

Un détail les intrigue : le cétacé porte un harnais, sur lequel ils parviennent à lire une inscrip­­tion :

« Équi­­pe­­ment de Saint-Péters­­bourg». Les trois hommes prennent des photos, des vidéos et envoient le tout à la direc­­tion de la pêche norvé­­gienne. Le béluga est rapi­­de­­ment soupçonné d’ap­­par­­te­­nir à l’ar­­mée russe et d’être… un espion. « Il a incon­­tes­­ta­­ble­­ment été entraîné », déclare Martin Biuw, cher­­cheur à l’Ins­­ti­­tut de recherche marine norvé­­gien de Bergen.

Or la marine russe « est connue pour entraî­­ner les belu­­gas à conduire des opéra­­tions mili­­taires », ajoute le biolo­­giste de la direc­­tion des pêches norvé­­gienne Jorgen Ree Wiig. « Ils gardent les bases navales, aident les plon­­geurs ou retrouvent de l’équi­­pe­­ment perdu. »

Même si « personne ne peut affir­­mer qu’il s’agit d’un animal mili­­taire », dixit Martin Biuw, et que certains croient recon­­naître en lui un théra­­peute pour enfants, les soupçons demeurent.

Car le voisin russe a l’ha­­bi­­tude de former des animaux à des fins d’es­­pion­­nage. En annexant la Crimée il y a cinq ans, à la faveur d’un mouve­­ment de rébel­­lion en Ukraine, Moscou a récu­­péré la flotte de mammi­­fères marins sur-entraî­­nés qui se trou­­vait dans la base mili­­taire de Sébas­­to­­pol.

Crédits : Jorgen Ree Wiig

Cette armada animale formée sous l’Union sovié­­tique a vite été reprise en main.

« Les ingé­­nieurs de l’Ocea­­na­­rium créent de nouveaux instru­­ments en vue d’uti­­li­­ser plus effi­­ca­­ce­­ment les grands dauphins et les otaries. Nos spécia­­listes œuvrent pour conce­­voir des appa­­reils envoyant un signal de détec­­tion d’une cible sous-marine par le dauphin sur l’écran d’un ordi­­na­­teur », explique un employé du centre de forma­­tion de dauphins à l’agence de presse russe RIA Novosti.

Mais à en croire Kiev, la forma­­tion à échoué. « Les animaux ont refusé de coopé­­rer avec les dres­­seurs russes et de manger. Ils en sont morts », a rapporté le repré­­sen­­tant ukrai­­nien pour la Crimée, Boris Babin.

En 2016, le minis­­tère de la Défense russe a aussi acheté plusieurs dauphins au delphi­­nium de Moscou, sans préci­­ser ce qu’il enten­­dait en faire. Les Améri­­cains doivent avoir une petite idée sur la ques­­tion. Aux États-Unis, la DARPA (l’agence de recherche mili­­taire du Penta­­gone) songe à utili­­ser des pois­­sons et autres animaux marins afin de détec­­ter les sous-marins enne­­mis dans les eaux inter­­­na­­tio­­nales. En 2018, elle annonçait le lance­­ment du Persistent Aqua­­tic Living Sensors (PALS), un projet qui consiste à placer des capteurs sur des animaux marins afin qu’ils réagissent au passage de submer­­sibles dans leur envi­­ron­­ne­­ment. Russes et Améri­­cains s’épie­­raient ainsi en eaux profondes, comme du temps de la guerre froide.

Zoo d’es­­pions

Dans les années 1960, le Krem­­lin et la Maison-Blanche ont investi beau­­coup de temps et d’argent afin de déter­­mi­­ner comment les animaux pour­­raient deve­­nir des espions. Les experts du Zoo IQ de Hot Springs, dans l’Ar­­kan­­sas, avaient notam­­ment passé un contrat avec le gouver­­ne­­ment pour former des animaux spécia­­li­­sés dans le travail de défense et de rensei­­gne­­ment.

« Il n’y a jamais eu un animal que nous ne pouvions pas entraî­­ner », confie le direc­­teur prin­­ci­­pal du programme, Bob Bailey.

Bailey doit cette idée à Burrhus Frede­­ric Skin­­ner, un psycho­­logue influencé par les travaux du célèbre méde­­cin et physio­­lo­­giste russe Ivan Pavlov. Formé à l’uni­­ver­­sité de Saint-Péters­­bourg, Pavlov est célèbre pour avoir montré l’exis­­tence d’un « réflexe condi­­tionné » chez le chien.

Au milieu du XXe siècle, Skin­­ner popu­­la­­rise pour sa part le « condi­­tion­­ne­­ment opérant ». Cette forme de dres­­sage par la répé­­ti­­tion repose sur deux éléments : le renfor­­ce­­ment posi­­tif, par l’ajout d’un stimu­­lus agis­­sant sur l’or­­ga­­nisme, et le renfor­­ce­­ment néga­­tif, par le retrait d’un stimu­­lus. Le psycho­­logue entre­­prend d’in­­fluen­­cer le compor­­te­­ment d’un animal au cours d’une expé­­rience. Il enferme un rat affamé dans une boite où se trouve un levier. Si le rat actionne ce levier, un morceau de nour­­ri­­ture tombe auto­­ma­­tique­­ment. Ce levier devient ainsi la seule chose impor­­tante pour le rongeur. En répé­­tant une action, il prend l’ha­­bi­­tude de la faire.

Crédits : IQ Zoo

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Skin­­ner reçoit un finan­­ce­­ment de la Défense pour un programme de recherche impliquant des pigeons. Le projet n’abou­­tit fina­­le­­ment pas mais il donne une idée à deux de ses étudiants. L’un d’eux, Keller Breland, ouvre le Zoo IQ avec sa femme, en 1955 à Hot Springs. Les visi­­teurs payent pour les voir pratiquer ce condi­­tion­­ne­­ment opérant sur des ratons-laveurs. Dix ans plus tard, Bob Bailey rejoint le Zoo IQ, au moment où des agences gouver­­ne­­men­­tales commencent à s’y inté­­res­­ser.

« Ils sont venus vers nous pour résoudre des problèmes épineux », explique Bailey.

C’est ainsi que naît le Navy’s Marine Mammal Program.

Jusqu’aux années 1960, la plupart des animaux utili­­sés lors de conflits étaient terrestres ou aériens. Pendant la Première Guerre mondiale, les moutons servaient à démi­­ner les terrains, les chevaux à trans­­por­­ter les soldats, les chiens à livrer des messages et les pigeons prenaient des photos. Mais quand l’océan se peuple de sous-marins russes et sovié­­tiques, chacun trouve un moyen de voir sous l’eau sans être vu.

Cher­­cheuse en écolo­­gie marine à l’uni­­ver­­sité norvé­­gienne de Trømso, Marie-Anne Blan­­chet a passé 15 ans à entraî­­ner des mammi­­fères marins.

« Ils ont des capa­­ci­­tés de nage et de plon­­gée qui sont évidem­­ment extrêmes, et ils sont beau­­coup moins soupçon­­nables que des plon­­geurs humains », explique-t-elle.

La plupart du temps, ils sont envoyés pour faire du repé­­rage, mais ils peuvent aussi réali­­ser des missions plus méti­­cu­­leuses.

« Je sais que des dauphins ont déjà été utili­­sés pour placer des mines sous les bateaux enne­­mis », raconte Martin Biuw.

Cet exemple rappelle les chiens anti-chars envoyés par les Sovié­­tiques se faire sauter sous les blin­­dés alle­­mands, pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Le proces­­sus d’en­­traî­­ne­­ment reste le même pour tous les animaux, c’est du condi­­tion­­ne­­ment opérant », pour­­suit Marie-Anne Blan­­chet.

Cela dit, certaines espèces s’avèrent plus effi­­caces que d’autres. Les dauphins souf­­fleurs et les phoques se sont montrés très perfor­­mants lors de plusieurs études, tandis que les bélu­­gas sont trop sensibles au froid et ne font pas preuve du même profes­­sion­­na­­lisme. On ne les a pas moins enrô­­lés pour effec­­tuer certaines tâches.

« Bien que les diffé­­rentes armées aient toujours été très à l’aise avec le fait d’uti­­li­­ser des animaux, les missions pour lesquelles ils sont entraî­­nés sont plus secrètes », pour­­suit Marie-Anne Blan­­chet. « En prin­­cipe, ce sont des missions de recon­­nais­­sance. »

Mais jusqu’où peuvent-ils aller ?

Matou acous­­tique

Pour les services de rensei­­gne­­ment, un animal a l’avan­­tage de ne pas être soupçon­­nable. La CIA a ainsi cher­­ché à s’ap­­puyer sur l’ap­­pa­­rence inof­­fen­­sive (quoique) des chats. Dans les années 1960, elle lance l’opé­­ra­­tion « Acous­­tic Kitty ». Le but est de créer un chat-espion en lui implan­­tant des micros et des trans­­met­­teurs radio afin qu’il écoute des conver­­sa­­tions à des endroits stra­­té­­giques. Pour sa première mission, le félin est lâché dans un parc près de l’am­­bas­­sade d’URSS, mais il est immé­­dia­­te­­ment renversé par un taxi. Des montagnes d’ef­­forts sont terras­­sés en une seconde. L’échec est patent. Après plusieurs tenta­­tives, les experts concluent qu’en­­traî­­ner des « chats espions » ne paye pas.

Jack H. Hethe­­ring­­ton croit davan­­tage en eux. Ce physi­­cien de l’uni­­ver­­sité du Michi­­gan juge son chat si doué qu’il signe un article scien­­ti­­fique de sa patte. Le nom F. D. C. Willard qui appa­­raît sous l’ar­­ticle e 1980 « L’hé­­lium 3 solide : un anti­­fer­­ro­­ma­­gné­­tique nucléaire » est ainsi celui de l’ani­­mal. Une étude parue dans la revue Beha­­viou­­ral Processes en 2016 montre d’ailleurs que les félins ont une mémoire épiso­­dique et qu’ils comprennent certaines lois de la physique.

Acous­­tic Kitty

Ces recherches ne permettent pour l’heure pas à la CIA, au FSB ou à la DGSI de les enrô­­ler. Fina­­le­­ment, les agences s’en remettent à de bonnes vieilles méthodes. En 2016, le Liban capture un vautour qui porte une bague d’iden­­ti­­fi­­ca­­tion israé­­lienne ainsi qu’un émet­­teur. Les auto­­ri­­tés liba­­naises sont persua­­dées qu’il s’agit d’une tactique d’es­­pion­­nage de la part d’Is­­raël, et ce ne serait pas la première fois. Quelques mois plus tôt, des membres du Hamas ont capturé un dauphin équipé de camé­­ras, au large de la bande de Gaza. Ils le suspectent immé­­dia­­te­­ment d’ap­­par­­te­­nir à l’État hébreux. À la même période, l’Inde accu­­sait le Pakis­­tan de lui envoyer des pigeons espions.

En théo­­rie, les candi­­dats au poste d’es­­pion sont nombreux : les pieuvres démontrent des capa­­ci­­tés d’in­­tru­­sion hors du commun et les primates étonnent par leurs apti­­tudes quasi-humaines. Leurs compor­­te­­ment sont d’au­­tant plus promet­­teurs que nous avons encore beau­­coup à en apprendre sur eux.

« Je ne pense pas qu’ils pour­­ront un jour commu­­niquer quoi que ce soit par eux-mêmes », nuance Martin Biuw. « Mais ils peuvent aider les services de rensei­­gne­­ment par le biais d’équi­­pe­­ments plus évolués, comme une caméra ou un micro plus sophis­­tiqués, augmen­­tés d’IA, par exemple. »

Couver­­ture : Animal AI Olym­­pics

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Près de 200 ratons laveurs « zombies » retrouvés morts ou errants dans les parcs de New York


Les ratons-laveurs peuvent devenir des zombies, par des comportements très étranges. En fait c’est ce que souffrent les ratons-laveurs des parcs de New-York. Cela serait la maladie de Carré qui ne serait pas transmissible à l’homme, mais a d’autres animaux comme le chien … Oui.
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Près de 200 ratons laveurs « zombies » retrouvés morts ou errants dans les parcs de New York

 

Crédits : Gary Bendig

par  Malaurie Chokoualé 

Le dernier spécimen infesté a été découvert le 7 septembre dernier, complétant la véritable hécatombe qui sévit depuis la fin du mois de juin dans les parcs new-yorkais. Pas moins de 176 ratons laveurs sont morts à New York. Certains ont été retrouvés sans vie, d’autres erraient sans but dans un état proche de celui d’un zombie.

Les autorités de la ville ont toutefois rapidement éclairci ces décès mystérieux et pensent que ces petits mammifères sont atteints de la maladie de Carré.

Parfois également appelée maladie du jeune chiot, la maladie de Carré est due à un virus proche de la rougeole humaine. Elle peut affecter les chiens (non vaccinés), les renards, les furets ou encore les ratons laveurs, mais elle n’est pas connue pour être nocive pour l’être humain. Quand ils sont atteints par le virus, les animaux se mettent à agir étrangement ; ils semblent avancer de façon complètement désorientée, maîtrisant difficilement leurs mouvements, comme s’ils flottaient sur des nuages.

La ville de New York explique que les ratons laveurs retrouvés atteints de la maladie ont été « euthanasiés sans cruauté » pour éviter une propagation de la maladie. Elle reconnaît toutefois que le nombre de décès pourrait augmenter car « l’épidémie n’a pas encore été jugée terminée », a déclaré un porte-parole du département des parcs de la ville de New York au New York Post. Les propriétaires de chiens ont reçu pour consigne de tenir fermement leurs chiens en laisse durant les prochaines semaines.

Sources : The Independent/New York Post

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Raton laveur imprudent saute du neuvième étage


Plusieurs témoins ont filmé la scène, Un raton-laveur a voulu jouer à l’homme araignée en grimpant sur un immeuble au New Jersey aux États-Unis. Le 9e étage, c’est haut, même pour ce petit animal, il arrive ce qu’il devait arriver : le raton tombe, et en ressort indemne.
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Raton laveur imprudent saute du neuvième étage

 

Les ratons laveurs urbains auraient un plus haut taux de sucre dans le sang


Ah ! Je suis septique !!. On le sait que les ratons laveurs fouillent dans les poubelles pour se nourrir. Ils semblent apprécier les restes alimentaires, humains. Une spécialiste en comportement animal à l’Université York ne croit pas que cela soit dommageable pour eux. Mais ces animaux deviennent obèses, je doute que ce soit des ratons laveurs en santé. Le mauvais gras, le sel n’est pas une alimentation souhaitable pour eux, enfin selon moi.
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Les ratons laveurs urbains auraient un plus haut taux de sucre dans le sang

 

Un animal, qui a des oreilles pointues, des moustaches et des pattes qui peuvent ressembler à des mains d'humain, semble nous regarder droit dans les yeux. Il a la moitié du corps sorti à l'extérieur d'une cabane en bois et il est photographié de face.

Les ratons laveurs qui mangent les restes de nourriture destinée aux humains ont un taux élevé de sucre dans le sang, avance une étude. Photo : Reuters/Ilya Naymushin

Il existe déjà plusieurs raisons de vouloir éloigner les ratons laveurs des déchets humains. Mais si vous en cherchiez une autre, en voici une nouvelle : les ratons qui consomment nos restes de table sont plus susceptibles d’être hyperglycémiques.

RADIO-CANADA AVEC CBC

Selon une étude menée par un groupe de chercheurs en Ontario, les ratons laveurs qui ont facilement accès à nos déchets alimentaires sont visiblement plus gros et ont une concentration de glucose plus élevée dans le sang que les ratons qui ne s’alimentent pas à partir de nos ordures.

Les chercheurs ont comparé les prélèvements sanguins de trois groupes de ratons laveurs : ceux vivant près du zoo de Toronto (qui ont aisément accès à nos détritus), ceux provenant d’une zone protégée (qui ont accès de façon modérée à nos déchets) et ceux vivant dans une zone agricole (qui ont peu accès aux restes de table).

Ils ont observé la présence d’hémoglobine glyquée dans le sang des animaux pour déterminer la concentration de sucre qui s’y trouve. Ils ont découvert que le taux d’hémoglobine glyquée des ratons laveurs urbains était plus du double de celui des ratons laveurs ruraux.

Ce constat ne surprend pas Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York. Elle mesure depuis deux ans les ratons laveurs morts à Toronto et est déjà tombée sur un raton qui mesure un mètre et qui pèse 15 kilogrammes.

Ils mangent des produits très gras et très salés, comme nous le faisons. Ce n’est pas surprenant que les ratons laveurs ressemblent aux humains vivant dans les villes. Suzanne MacDonald, spécialiste en comportement animal à l’Université York

Malgré cela, Mme MacDonald estime qu’il est peu probable que ces mammifères développent des maladies chroniques liées à la forte concentration de sucre dans leur sang.

La majorité d’entre eux mourront d’un accident de la route d’abord, selon elle. « Ils n’ont pas de prédateurs dans la ville, alors leurs seuls ennemis sont les voitures, précise-t-elle. Je ne crois pas qu’ils vont avoir des problèmes gériatriques. »

Pourquoi s’intéresser aux ratons laveurs urbains?

L’auteur principal de l’étude, Albrecht Schulte-Hostedde, a eu l’idée de mener cette étude lorsque la population a réalisé que de nombreux ratons laveurs obèses vivaient désormais dans les villes.

« Vous n’avez qu’à taper « raton laveur obèse » dans Goggle, et il apparaîtra plein de nouvelles sur des ratons laveurs qui sont restés coincés dans des grillages ou dans des poubelles », ajoute le professeur en écologie évolutive à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario.

D’un point de vue évolutif, l’environnement urbain est un nouvel habitat pour ces mammifères. M. Schulte-Hostedde voulait donc découvrir les effets de la vie urbaine sur cette espèce.

« J’avais cette idée que les animaux qui vivent dans les villes pouvaient avoir les mêmes problèmes de santé que les humains, comme l’obésité, le diabète, les problèmes métaboliques, explique-t-il. C’est la première fois que l’on examine les effets de la consommation de résidus alimentaires par les animaux sur leur physiologie. »

Les chercheurs tenteront ensuite de déterminer si la nourriture des humains a des répercussions sur l’évolution de ces mammifères. Les calories qu’ils ingèrent pourraient, par exemple, augmenter leurs chances de reproduction.

« Si la graisse corporelle des ratons laveurs affecte positivement leur reproduction, cela pourrait encourager les villes à mieux gérer leurs déchets », affirme Albrecht Schulte-Hostedde.

Selon les informations de Brandie Weikle

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Ce raton laveur a escaladé un immeuble de 25 étages


Ce raton-laveur a décidé de remplacer les arbres par des bulding de la ville dans Minnesota. Il a réussi à se rendre au toit et n’a pas voulu par être secouru, il a voulu escalader l’immeuble voisin.
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Ce raton laveur a escaladé un immeuble de 25 étages

 

par  Mehdi Karam

Crédits : BenJohnson88 via Twitter

Petit être intrépide. À Saint Paul, dans le Minnesota, le bâtiment UBS est le plus haut de la ville.

Pourtant, c’est celui-ci que ce raton laveur a entrepris d’escalader, avec succès, rapporte MPR News. Cette affaire étant vite devenue virale, un suivi en temps réel de l’épopée de l’animal s’est organisé sur Twitter, sous le hashtag #mprraccoon.

Crédits : MPR News

Malgré la présence des pompiers, envoyer un humain à la rescousse de la petite bête était trop risqué. Ils l’ont donc attendu patiemment sur le toit du building. Seulement, lorsqu’il est arrivé, le raton laveur s’est directement enfui, avant d’entreprendre d’escalader le gratte-ciel voisin. Badass jusqu’au bout. Pourquoi ? On ne sait pas.

Crédits : MPR News

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Une femme qui nourrit un raton-laveur aveugle a toute une surprise un bon matin


 

Une femme a pris l’habitude de nourrir un raton-laveur aveugle. Cette bête a peur du vent, des oiseaux et des herbes hautes Quasi tous les jours, le raton-laveur fait face a ses peurs pour trouver à manger près de la propriétaire de la maison. Une lèvre était abîmée et peinait a manger. Alors cette dame lui fit des aliments mous. Un bon matin, le raton-laveur est venu avec deux garde du corps, des chats noirs qui sont venu et reparti avec lui
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Une femme qui nourrit un raton-laveur aveugle a toute une surprise un bon matin

 

Les mystérieux ratons laveurs "zombies" de l’Ohio


Les ratons-laveurs sont des animaux nocturnes, mais en Ohio aux États-Unis, les ratons-laveurs sont étranges, les habitant disent qu’ils sont zombies par leur comportement. Il semble qu’ils soient atteints de la maladie du Carré, une maladie contagieuse pour les canidés et autres animaux.
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Les mystérieux ratons laveurs « zombies » de l’Ohio

 

  • Les mystérieux ratons laveurs

    Les mystérieux ratons laveurs « zombies » de l’Ohio © AFP / JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN

    Les ratons laveurs sont normalement des créatures nocturnes et craintives, se déplaçant à quatre pattes. Sauf dans l’Etat américain de l’Ohio, où certains se comportent de façon étrange et menaçante, debout en plein jour, selon la police locale.

    Ces deux dernières semaines, les agents de la ville de Youngstown ont répondu à une quinzaine d’appels d’habitants signalant des ratons laveurs ressemblant à des « zombies », ainsi que l’a rapporté la chaîne locale WKBN.

    Ces témoignages s’accordent à décrire des mammifères adoptant une posture agressive, semblant avoir perdu leur peur des êtres humains. Ni le bruit ni les mouvements ne les font s’écarter.

    Ancien banquier s’adonnant à la photographie naturaliste, Robert Coggeshall a ainsi constaté juste devant sa maison le « comportement extrêmement bizarre » d’un raton laveur, qui a interrompu un moment de jeu qu’il partageait avec ses chiens.

    « Il s’est dressé sur ses pattes de derrière, je n’avais vu auparavant un raton laveur agir ainsi, il montrait ses crocs, puis il est tombé en arrière dans un état quasi-comateux », a-t-il relaté à WKBN.

    Une photo qu’il a prise de l’animal, debout, salivant et les babines retroussées sur ses longues canines, est devenue virale sur internet. Le retraité a été contacté des quatre coins des Etats-Unis.

    Après avoir mis ses chiens à l’abri à l’intérieur, M. Coggeshall a tenté de chasser le raton laveur, en vain.

    « Il marchait là et n’arrêtait pas faire la même chose: se mettre sur ses pattes de derrière et montrer ses crocs ».

    L’animal a finalement été euthanasié, ainsi que d’autres dans les environs.

    Les autorités chargées de la protection de l’environnement de l’Ohio ont écarté a priori l’hypothèse d’une épizootie locale de rage, en pensant plutôt à la maladie de Carré. Cette pathologie virale contagieuse affecte habituellement les canidés mais peut se propager à d’autres bêtes carnivores.

    Washington (AFP) –  

    Note

    La maladie du Carré : Elle affecte habituellement les canidés (loup, chien, renard), certains mustelidés (vison, furet), et peut toucher de nombreux autres carnivores terrestres et marins (phoque)

    http://www.lepoint.fr

     

  • Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York


    Quelque chose de positif des États-Unis, du moins a New-York, dans Central Park. Ils ont réussit à faire cohabiter des animaux sauvages et humain. Bien sûr, ce n’est pas tout le monde qui sont content surtout quand, des visiteurs, comme des ratons-laveurs viennent fouiller les poubelles, ou des cerfs vont se régaler dans des jardins, mais il est possible d’avoir des habitats en pleine ville pour les animaux
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    Phoques, baleines, coyotes : la faune sauvage insoupçonnée de New-York

    Raton laveur, New-York

    Un raton laveur au creux d’un arbre à New York, le 16 mars 2018.

    © DON EMMERT / AFP

    Par Sciences et Avenir avec AFP

    Ces dernières années, la faune sauvage a augmenté à New-York. Dans une ville qui compte presque 10 millions d’habitants, la cohabitation est parfois compliquée.

    Coyotes et phoques dans le Bronx, renards roux dans le Queens, hiboux à Brooklyn, ratons laveurs, faucons et écureuils à Manhattan : une faune abondante et souvent insoupçonnée vit à New York (États-Unis) à l’ombre des gratte-ciel. D’ailleurs, ces 30 dernières années, la population d’animaux sauvages dans la grosse pomme n’a cessé d’augmenter, à la faveur de nouveaux espaces verts – dans une ville où l’on en compte au total plus de 11.000 hectares -, où la chasse est interdite et les prédateurs naturels absents.

    Des coyotes dans le Bronx, des baleines dans le Queens

    Selon Jason Munshi-South, professeur de biologie de l’université de Fordham et expert de la vie animale new-yorkaise, on trouve à New York aujourd’hui des milliers de ratons laveurs – dont une centaine à Central Park – quelques milliers de cerfs et une cinquantaine de coyotes, pour la plupart dans le Bronx. Sans parler des animaux marins : les phoques sont réapparus sur les rochers de Pelham Bay, dans le nord-est du Bronx, et on aperçoit même parfois des baleines dans les eaux de Queens ! La ville travaille aussi à la protection du pluvier siffleur (Charadrius melodus) sur la plage de Rockaway, toute proche de l’aéroport JFK, où cet oiseau vient nicher au printemps. Il est toujours considéré comme une espèce en voie de disparition par les autorités américaines, même si l’Union pour la conservation de la nature (UICN) est plus optimiste depuis que sa population augmente de nouveau. Elle l’a placé dans la catégorie « quasi-menacé« .

    Une cohabitation parfois difficile avec les New-yorkais

    Mais la cohabitation entre 8,5 millions d’êtres humains et des millions d’animaux sauvages issus de plus de 600 espèces n’est pas toujours simple dans la première métropole américaine : les New-yorkais, lassés du béton et des embouteillages, se réjouissent volontiers de cette faune… jusqu’à ce qu’ils voient un coyote dévorer un chat ou un lapin domestique, un cerf se nourrir de plants de tomates biologiques ou un raton laveur fouiller dans les ordures.

    « Il faut donner aux gens les moyens de mieux cohabiter avec la faune sauvage. Si on ne sait pas qu’il y a 2.000 cerfs à Staten Island et qu’on conduit trop vite, on peut en renverser un« , dit à l’AFP Richard Simon, directeur de la faune pour la mairie de New York.

    La ville a créé une unité dédiée à la faune fin 2016 et a déjà stérilisé environ 95% de la population de cerfs mâles de Staten Island, soit quelque 1.100 animaux, selon les estimations de M. Simon.

    « Quand il y a des problèmes, en général c’est la faute des gens, pas celle des animaux« , dit Jason Munshi-South, le professeur de biologie. « Le mieux est de les laisser tranquilles« .

    « La ville est assez grande pour tout le monde », estime Richard Simon. Parfois, des gens appellent pour demander que les animaux soient reconduits (ailleurs) dans la nature, dit-il.

    « Mais il n’y a nulle part où les emmener. Ils vivent ici maintenant ».

     Alors, la cohabitation avec la faune sauvage fait régulièrement l’objet de campagnes dans le métro et sur les abribus : l’une montrait récemment des photos d’animaux – cerfs, coyotes, pluviers – barrées du slogan

    « Les habitants de la ville prennent diverses formes ».

    Une autre rappelait simplement de ne pas nourrir ces animaux.

    « Il n’y aucune raison de donner un hot-dog ou un bretzel aux écureuils », premiers responsables de morsures à New York, dit M. Simon.

     Lorsqu’on les nourrit, les animaux perdent leur peur instinctive de l’être humain ; ils peuvent aussi se mettre à mordre ; et les ratons laveurs de Central Park s’en prennent parfois aux promeneurs pour essayer d’ouvrir leur sac, souligne M. Munshi-South.

    Malgré ces problèmes de cohabitation, autorités et experts font valoir les bénéfices d’habiter une ville où des animaux sauvages vivent en liberté.

    « Certains sont surpris et disent qu’ils pensaient qu’il n’y avait que des rats à New York », dit Jason Munshi-South. « Mais parfois, quand on travaille dans les parcs l’été, qu’il fait chaud et qu’il y a des moustiques », on se croirait presque dans un pays exotique, dit-il.

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    Ce raton laveur était coincé sous un gros tronc


    Après une grosse tempête, deux hommes ont vu quelque chose sous un arbre couché sur le sol. C’était un raton laveur qui était coincé sous l’arbre qui probablement est tombé dessus lors de la tempête.Ils ont réussit à le libérer malgré la peur de l’animal
    Nuage

     

    Ce raton laveur était coincé sous un gros tronc

     

    Comment agir en présence de bébés animaux sauvages


    On aimerait bien interagir avec les animaux sauvages, voir même en adopter surtout s’ils semblent abandonnés ou perdus. Pourtant, nous faisons plus de mal que de bien à ces animaux. Certains pourraient devenir agressifs envers ceux qui les avaient adopter et d’autres ne pourraient jamais revenir dans leur environnement, sans oublier que nous nuisons à la reproduction des animaux qui peuvent être en voie de disparition
    Nuage

     

    Comment agir en présence de bébés animaux sauvages

     

    Enfants qui regardent les canards à l'Écomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue.

    Enfants qui regardent les canards à l’Écomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue.   Photo : Ecomuseum, Victoria de Martigny

    Au printemps, la nature s’éveille, et les femelles de plusieurs espèces mettent bas. Apparaissent alors, dans notre environnement, de jolis bébés animaux. On a parfois le goût de les recueillir et de les nourrir, voire de les adopter. Mais est-ce le bon comportement à prendre?

    Un texte d’Ève Christian

    Ces jours-ci, en me promenant autour du lac artificiel, à Boucherville, je vois des enfants nourrir les petits du couple de bernaches installé là. J’ai déjà croisé, par un petit matin, un faon qui s’abreuvait au bord d’une piscine, ou, en soirée, une maman raton laveur suivie de ses petits aux yeux maquillés de noir. On en voit de toutes les espèces, ces temps-ci.

    En ville, on peut croiser des levrauts, des renardeaux et des oisillons tombés des nids. Ils sont si adorables, ces bébés animaux sauvages!

    Parfois, on les pense seuls; on a beau regarder aux alentours, la mère semble absente. Les croyant donc abandonnés et dans le besoin, et rempli de bonnes intentions, on les apporte à la maison pour en prendre soin… presque comme des animaux domestiques. Ce n’est toutefois pas le comportement qu’on devrait adopter : retiré de son milieu naturel et nourri par une main humaine, l’animal ne pourra en effet pas retourner vivre dans son environnement à cause de l’imprégnation.

    Une famille de bernaches au bord du lac, à Boucherville

    Une famille de bernaches au bord du lac, à Boucherville   Photo : Eve Christian

    Imprégnation animale

    Quand un animal est très jeune, il s’associe à une espèce, idéalement la sienne. Mais s’il est élevé par une autre, il finira par s’y identifier. C’est ça, l’imprégnation.

    Et quand l’espèce qui lui donne des soins, l’héberge et le nourrit est l’Homo sapiens, c’est irréversible et très problématique.

    La pire chose qu’on puisse faire pour un animal sauvage, c’est de le nourrir : ça le mènera plus souvent qu’autrement à sa mort. David Rodrigue, directeur général du zoo extérieur Ecomuseum, à Sainte-Anne-de-Bellevue

    David Rodrigue me racontait l’histoire d’un coyote qui avait été nourri pendant un certain temps par une personne. Ces soins ont créé une habitude pour cet animal sauvage. Mais un jour, ce qui devait arriver arriva : la personne a décidé que c’en était fini, et le coyote a réagi en animal sauvage et a mordu son pourvoyeur. Doit-on accuser le coyote de son agissement?

    Bonnes intentions contre gestes adéquats

    Ce qui part d’une bonne intention peut donc dégénérer en problème. Qu’arrive-t-il à un animal sauvage quand les personnes qui l’ont recueilli décident qu’elles ne peuvent plus le garder?

    1. S’il est replacé dans son milieu naturel, il aura de la difficulté à subvenir à ses besoins de façon autonome, car il a toujours dépendu des bons soins humains.
    2. S’il est recueilli par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, il pourra être placé dans une institution qui lui fournira une qualité de vie, comme l’Ecomuseum ou d’autres zoos.
    3. Ou alors, il sera euthanasié par un service d’extermination.

    Malgré tout son bon vouloir, en recueillant des animaux sauvages, on n’aide ni l’espèce ni l’individu concerné.

    Biche de Virginie

    Vous avez entendu parler de May, la jeune biche qui a été adoptée par un couple? Elle aurait été recueillie au bord du chemin, sans mère présente dans les environs. Ces gens l’ont amenée et lui ont prodigué des soins comme ils l’auraient fait avec un animal domestique.

    Un jour, ils se sont fait prendre par le ministère, car il est illégal de garder un animal sauvage. Mais en raison d’une grande réaction de sympathie de la part de la population, au lieu de reprendre la biche, le ministère a accordé un permis au couple. Selon David Rodrigue, ce n’est pas un bon exemple à donner et c’était l’occasion de passer un message à la population.

    Heureusement pour ce couple, May était une femelle.

    Si ce cerf de Virginie avait été un mâle, il aurait vécu son rut automnal de façon naturelle et il aurait réagi en animal sauvage devant le mâle de la maison [l’homme]. Il l’aurait probablement attaqué, car malgré l’imprégnation, il reste toujours une portion de comportement naturel. Imaginez le danger. David Rodrigue, directeur général du zoo extérieur Ecomuseum, à Sainte-Anne-de-Bellevue

     

    Tortues et ratons laveurs

    Vous avez déjà croisé des tortues qui traversent la route? Elles se voient dans certaines régions, comme dans les Cantons-de-l’Est.

    Tortue serpentine, Ecomuseum

    Tortue serpentine, Ecomuseum   Photo : Ecomuseum, Claude Lafond

    Au printemps, des femelles pleines d’œufs se déplacent pour atteindre un plan d’eau afin d’y pondre. En traversant la rue, certaines se font écraser avec leurs œufs, alors que d’autres se font ramasser par des bons samaritains qui pensent qu’il vaut mieux les déplacer dans un endroit sécuritaire – lequel n’est souvent pas leur milieu naturel, ce qui les empêche de poursuivre leurs habitudes de vie.

    Plusieurs espèces de ces animaux, qui ont pourtant côtoyé les dinosaures il y a 250 millions d’années, sont en train de disparaître – et ce, en une centaine d’années seulement. Leur taux de reproduction est bas : elles parviennent à maturité sexuelle autour de 10 à 14 ans selon les espèces et elles ne pondent qu’une dizaine d’œufs chaque fois. Et c’est sans compter leurs prédateurs naturels, comme les ratons laveurs, qu’on voit de plus en plus en ville.

    Ces animaux sont parfois « adoptés » par des gens qui nourrissent les bébés. Les premières semaines, c’est amusant. Mais ensuite, l’histoire dégénère.

    Quand l’automne arrive, une dizaine de ratons se permettent de monter sur la galerie, pensant en avoir le droit, puisque les humains qui les nourrissent y sont! Ils sont bien habiles, ces animaux, et ils ont une grande capacité d’adaptation. Leurs pouces ressemblent aux nôtres, ce qui les rend très agiles. Ils ont appris à ouvrir les barrures des poubelles; d’ailleurs, les femelles enseignent la façon de faire à leurs jeunes.

    Ils utilisent plusieurs crevasses, ou encore des endroits urbains ou périurbains pour se cacher. D’ailleurs, pour hiverner, ils creusent sous la galerie, défont les toits des maisons, ou s’installent alors dans le cabanon – pas par méchanceté, mais parce qu’ils veulent s’y cacher, comme ils le feraient en milieu naturel dans le tronc d’un arbre.

    Un raton laveur dans la cavité d'un arbre

    Un raton laveur dans la cavité d’un arbre   Photo : Ecomuseum, Claude Lafond

    Et là, les gens paniquent et font intervenir des services pour les relocaliser. Voyez-vous le non-sens?

    Tant que ces animaux ne font pas de dommages, le conseil de David Rodrigue est de les laisser évoluer et de ne pas interagir ou les nourrir, car cette attitude contribuerait à réduire les taux de reproduction, qui sont actuellement très élevés.

    Selon les régions, au lieu d’en trouver un ou deux au kilomètre carré, il y en a de 16 à 18. Et ils menacent la survie des tortues, car ils vident les nids au complet. Voyez le lien, qui peut sembler non évident au départ : quand on nourrit les ratons laveurs, on nuit aux tortues.

    D’ailleurs, cette pratique de la non-adoption vaut pour les oiseaux qui tombent des nids, les faons qu’on croise dans les parcs, les bernaches qu’on voit en ville ou les renards qu’on aperçoit dans les boisés. On peut les observer, mais de loin.

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