Les ossements trouvés à Forillon sont ceux des naufragés du Carricks


Le navire Carricks en provenance d’Irlande pour se diriger vers le port de Québec en 1847. Malheureusement, il a fait naufrage prés de Cap-des-Rosiers en Gaspésie. Plusieurs des 180 passagers ont péri dans ce naufrage. Les chercheurs ont confirmé que les ossements ont trouvé en 2011 et 2016 provenaient tous de ce même navire.
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Les ossements trouvés à Forillon sont ceux des naufragés du Carricks


Un homme balaie de la terre à l'aide d'un petit balai près de la cloche du monument.

La cloche et le Monument-aux-Irlandais ont dû être déplacés lors des fouilles archéologiques menées en 2016. Photo: Courtoisie Parcs Canada

Radio-Canada

Un mystère de plus de 170 ans vient d’être élucidé en Gaspésie. Parcs Canada a confirmé vendredi que les ossements trouvés en 2011 et 2016 au Parc national Forillon sont bien ceux des naufragés du navire Carricks, qui s’était échoué au large de Cap-des-Rosiers en 1847.

Les analyses réalisées par le laboratoire de bioarchéologie de l’Université de Montréal ont permis de confirmer cette hypothèse.

Le navire Carricks était parti d’Irlande pour se rendre au port de Québec. Selon les récits historiques, la majorité des 180 passagers a péri dans le naufrage pour être ensuite inhumée dans une fosse commune sur la plage.

C’est pourquoi en 2011, lorsque les ossements de trois corps d’enfants âgés de 7 à 12 ans ont été retrouvés sur la plage de Cap-des-Rosiers après le passage d’une violente tempête qui avait endommagé les berges, l’hypothèse avait été émise que les ossements pourraient être ceux des naufragés.

L'ancien site du Monument aux Irlandais.L’ancien site du Monument aux Irlandais Photo : Radio-Canada

En 2016, Parcs Canada a donc mené des fouilles archéologiques sur le site qui ont permis de retrouver les ossements de 18 autres individus, principalement des femmes et des enfants.

L’âge des ossements correspondait. Maintenant, avec les techniques modernes, on est capable d’identifier le type d’alimentation des gens à cette époque , explique le gestionnaire de la conservation des ressources au parc national Forillon, Mathieu Côté.

Les analyses des ossements démontrent que l’alimentation de ces individus correspond à celle d’une population rurale typique de l’Irlande de la première moitié du 19e siècle.

L’alimentation était basée sur les pommes de terre. Les gens arrivaient de l’Irlande, c’était la grande famine et ils se nourrissaient de pommes de terre. Mathieu Côté, gestionnaire de la conservation des ressources au parc national Forillon

Les analyses démontrent par ailleurs que les naufragés souffraient de pathologies, fort probablement causées par la malnutrition, elle-même engendrée par la famine qui sévissait alors en Irlande , peut-on lire dans le communiqué émis par Parcs Canada.

Maintenant que leur identité est confirmée, les ossements seront à nouveau inhumés sur la plage de Cap-des-Rosiers, près du Monument aux Irlandais. La cérémonie aura lieu au cours de l’été 2019, à une date encore indéterminée.

https://ici.radio-canada.ca/

Déterminez votre “empreinte plastique” avec ce nouvel outil en ligne


Un site nous propose de mesurer notre empreinte plastique, bien que ce ne soit pas un outil précis, cela nous donne une idée de l’impact de plastique que nous utilisons. Il propose certains items que nous sommes susceptible d’utiliser et on peut choisir par semaine, mois, 3 mois etc ..
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Déterminez votre “empreinte plastique” avec ce nouvel outil en ligne

Crédits : Pixabay/tom_crew

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un nouvel outil récemment mis en ligne par des chercheurs permet de calculer notre “empreinte plastique”. De quoi prendre des mesures concrètes, au niveau individuel.

On ne vous apprend rien : le plastique est devenu en l’espace de quelques décennies un véritable fléau pour la planète. Voici tout de même quelques chiffres. Tous les ans, on estime que pas moins de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues dans le monde. Environ 5 000 milliards de sacs en plastique seraient également consommés chaque année dans le monde. Une véritable pollution qui investit désormais tous les recoins du monde, polluant même les espèces les plus reculées de la planète. Et même si des mesures sont mises en place pour tenter de réduire notre consommation, ces dernières sont loin d’être suffisantes.

Prise de conscience individuelle

Un moyen supplémentaire de prendre conscience du problème serait peut-être d’évaluer, chacun et chacune, notre propre “empreinte plastique”. Pour cela, des chercheurs ont récemment développé un outil en ligne. Omni Calculator (en anglais) est capable de déterminer votre “consommation” de plastique chaque jour, à la semaine ou même à l’année. On vous propose des produits de base, comme des bouteilles, des emballages, des pots de yaourt, ou encore des articles de salles de bain tels que les cotons-tiges ou les brosses à dents.

« Il prend en compte le poids moyen des articles de base contenant du plastique ainsi que nos habitudes de la vie quotidienne », explique Hanna Pamula, à l’origine du projet.

 L’outil est simple, car il ne peut prendre en compte le véritable poids de chaque article. Mais il permet néanmoins de se faire une idée assez précise de notre consommation de plastique. À partir de là, des mesures individuelles peuvent être entreprises.

« Vérifiez la prochaine fois que vous irez au supermarché : jetez un coup d’œil à votre panier et vérifiez combien d’objets sont emballés dans du plastique. La moitié ? Les deux tiers ? Ou presque tous les articles ? Les avez-vous tous comptés lorsque vous avez utilisé la calculatrice la première fois ?, demande la chercheuse. Je pense qu’il est essentiel d’améliorer la gestion des déchets et de réduire notre demande pour lutter contre la pollution. Le meilleur moyen de réduire votre propre empreinte est de refuser et d’éviter les articles en plastique chaque fois qu’ils ne sont pas absolument essentiels ».

Notez que cet outil n’est pas le seul disponible en ligne capable de déterminer votre impact environnemental. Entre autres, la fondation GoodPlanet propose des simulateurs qui permettent de calculer son empreinte carbone pour différents aspects du quotidien (transports, gestion des déchets, etc.). De qui vous faire idée.

Source

https://sciencepost.fr/