Le Saviez-Vous ► Traité de Versailles : ces plats qui ont mis fin à la Grande Guerre…


Avant on disait qu’on attrapait un mari par le ventre,(heureusement cette expression est quasi disparue), alors qu’en juin 1919, c’est peut-être par le ventre que les présidents de divers pays qui ont signé le Traité de Versailles qui a mit fin à la Première Guerre mondiale. La gastronomie française a su faire plaisir au palais des signataires. Entre autres, le camembert servi en dessert a été symbolique, car il a aidé à garder le moral des soldats et en 2018 ce fut 1 million de camemberts par mois pour les poilus (Poilu est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre mondiale qui étaient dans les tranchées.) Bref, ce n’est probablement pas la gastronomie qui a été le point décisif, mais il a peut-être contribué un peu.

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Traité de Versailles : ces plats qui ont mis fin à la Grande Guerre…


Traité de Versailles : ces plats qui ont mis fin
à la Grande Guerre…Signature du traité de VErsailles© Wikimedia Commons

Par David Peyrat –

Le 28 juin 1919, après des mois de pourparlers, le traité de paix était signé à Versailles entre l’Allemagne et les Alliés, à l’issue de la Première Guerre mondiale. La gastronomie française a favorisé les négociations.

C’était il y a cent ans. Le 28 juin 1919, à 15h50, le Traité de Versailles était signé. La Première Guerre mondiale était officiellement terminée. Depuis le 18 janvier 1919, une conférence de la paix était chargée de travailler sur ce Traité, mais les négociations entre Alliés étaient longues et difficiles. L’Allemagne vaincue, elle, était tenue à l’écart des débats. En ce 28 juin 1919, Georges Clémenceau, président du Conseil français, Thomas Woodrow Wilson, président des Etats-Unis, David Lloyd George, Premier Ministre britannique, et Vittorio Emanuele, président du Conseil italien, s’étaient réunis dans le Salon du célèbre hôtel Trianon Palace, à Versailles, pour dicter les conditions finales du Traité. En élaborant ce texte, qui mit fin aux combats -et ulcéra l’Allemagne-, les vainqueurs alliés n’avaient pas boudé le plaisir des papilles. Que de déjeuners et dîners pour se pencher sur le sort d’une Europe exsangue ! Frédéric Larquemin, l’actuel chef du palace versaillais, s’est penché sur les archives des menus des grands dîners officiels de l’année 1919 pour en savoir plus sur ces plats servis pendant les discussions. A l’issue de ces recherches, il a élaboré un « Menu de la Paix » *composé de ces plats français qui ont favorisé la signature du Traité.

On apprend ainsi que des œufs brouillés aux pointes d’asperges avaient été à plusieurs reprises servis en entrée pour plaire au président américain Woodrow Wilson qui les trouvaient « absolutely delicious and exquisite » (absolument délicieux et exquis).

On s’attardait aussi sur la volaille de Bresse Soubise, plat favori du « père de la victoire » Georges Clémenceau (sa fidèle cuisinière,Marcelle Boulin, aimait lui confectionner cette recette).

En dessert, le camembert, appelé « le compagnon des tranchées », était incontournable car symbole de la lutte contre l’Allemagne. Pour quelle raison ? Durant la Grande Guerre, il avait beaucoup contribué à maintenir le moral des troupes. En 1914, lors de la déclaration de guerre, le camembert n’était connu qu’en Normandie et à Paris. Pour alimenter les Poilus sur le front, le gouvernement envoya du gruyère qui commença, en 1916, à être en rupture de stock. Il fallut rapidement trouver une solution… Les producteurs de camembert signèrent un accord avec le ministère de la Guerre, en décembre 1917, pour envoyer 400 caisses de ce fromage par jour. En 1918, on livra 1million de camemberts pour les Poilus chaque mois ! Ces bons petits plats rentrèrent ainsi dans l’histoire du Traité de Versailles qui deviendra, quelques années plus tard, le terreau de la propagande nazie qui fustigeait ce texte « humiliant pour l’Allemagne ».

* Servi jusqu’au 31 octobre 2019 au restaurant étoilé Gordon Ramsay, situé au sein du Trianon Palace de Versailles. Le restaurant sert ce menu exceptionnel uniquement sur réservation au 01.30.84.51.20.

https://www.geo.fr/

La “compétition” sinistre du saut de balcon


Ils ont quoi dans le crâne ? C’est quand les gens vont réfléchir avant d’agir ? Le défi balconing est de sauter le plus haut possible d’un balcon pour atterrir dans une piscine. Comment peut-on penser qu’on ne risque pas de se blesser, voir mourir pour une stupidité aussi idiote ?
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La “compétition” sinistre du saut de balcon

Le "balconing" consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine.

Le « balconing » consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine. © DR

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

La “compétition” sinistre du saut de balcon

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

Dans ce bilan sarcastiquement sinistre, le Royaume-Uni règne en maître avec trois morts. La Belgique se classe pour le moment à la quatrième place avec un blessé. Chaque année, depuis 2010, entre 6 et 12 personnes perdent la vie en relevant ce défi insensé. 

https://www.7sur7.be/

Les singes capucins utilisaient déjà des outils en pierre il y a 3.000 ans


Les capucins sont des singes intelligents depuis fort longtemps. Depuis 3 000, ils savent se servir des pierres comme outils. Cependant ce qui a changer avec le temps est la taille des pierres, qui laissent a penser qu’ils ont aussi évolué dans leur alimentation en prenant des noix dont l’écale est plus dure à casser.
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Les singes capucins utilisaient déjà des outils en pierre il y a 3.000 ans


Nathalie Mayer
Journaliste


Le Parc national de la Serra da Capivara (Brésil) abrite de nombreux groupes de singes capucins. Tous utilisent des outils. Depuis quelque 3.000 ans, révèlent de récentes fouilles. Et les chercheurs ont même découvert des preuves d’évolution dans l’usage de ces outils au fil du temps.

Des galets arrondis. Ce sont les outils en pierre que des chercheurs ont mis au jour sur un site du Parc national de la Serra da Capivara (Brésil). Des outils que des singes capucins utilisaient déjà il y a 3.000 ans pour fendre des graines et des noix. Mais ce qui a surtout retenu l’attention des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni), c’est que la taille de ces outils semble avoir évolué au fil du temps. De quoi suggérer que les capucins de la région ont su adapter leurs outils à des aliments de dureté variable.

Les pierres les plus anciennes apparaissent relativement légères et de petites tailles. Elles sont endommagées sur presque toutes les surfaces, mais ne présentent aucun résidu de noix. Et quelque chose semble avoir changé il y a environ 300 ans. Les pierres-outils deviennent alors beaucoup plus volumineuses. Elles semblent avoir été destinées à ouvrir des aliments assez durs.

Exemples d’outils en pierre utilisés par les singes capucins du Brésil depuis 3.000 ans. © University College London

Exemples d’outils en pierre utilisés par les singes capucins du Brésil depuis 3.000 ans. © University College London

Des outils qui évoluent au fil du temps

Ce n’est finalement qu’il y a une centaine d’années que les capucins auraient commencé à s’intéresser aux noix de cajou et à fabriquer des outils adaptés à leur ouverture. Cependant les chercheurs ne disposent d’aucune preuve montrant qu’une même population de singes est à l’origine de tous ces outils différents. Peut-être différentes populations ont-elles élu domicile dans la région au fil du temps.

Comprendre la façon dont les capucins ont utilisé les outils à travers les âges pourrait aider à révéler les origines de cette pratique, y compris chez d’autres primates… comme l’Homme. Les plus anciens outils de pierre fabriqués par des singes, des chimpanzés, ont été retrouvés en Côte d’Ivoire et datés de 4.000 ans. Les plus anciens outils de pierre connus remontent à 3,3 millions d’années. Ils sont attribués à Australopithecus afarensis ou à Kenyanthropus platyops.

https://www.futura-sciences.com/

Une Terre-Neuvienne met en garde les voyageurs contre la « maladie des cavernes »


Généralement, quand on part en voyage, c’est bien pour en profiter et amener des souvenirs plein la tête, et non une maladie qui n’est pas connue au pays. Une Canadienne a été exposé a des déchets d’oiseaux dont des chauves-souris et est revenu au pays avec plusieurs symptômes. Heureusement pour elle, les médecins ont pu diagnostiquer la maladie des cavernes et des traitements existent
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Une Terre-Neuvienne met en garde les voyageurs contre la « maladie des cavernes »


Terri Murphy.

Terri Murphy a contracté la « maladie des cavernes » durant un voyage à Cuba.

PHOTO : RADIO-CANADA

  • Radio-Canada

    Lorsque Terri Murphy a gagné un voyage pour Cuba le mois dernier, elle s’attendait à revenir chez elle en pleine forme après un séjour dans le Sud.

    La mère de 34 ans, qui vit à Terre-Neuve-et-Labrador, a plutôt été victime de symptômes très sévères et étranges.

    Même les médecins n’ont pas été en mesure de savoir ce qui n’allait pas avec son état, dans un premier temps.

    Je n’étais juste pas capable de reprendre mon souffle. Ça m’épuisait au point où je n’avais plus de respiration, a affirmé Terri Murphy, avec une voix toujours rocailleuse.

    Son médecin lui a prescrit des antibiotiques, mais Mme Murphy n’avait finalement pas une simple infection. D’autres tests ont révélé que la Canadienne avait un tissu pulmonaire endommagé.

    Quelques symptômes ressemblaient à un cancer. Ils n’avaient jamais vu certaines de mes infections auparavant. Terri Murphy

    Ils n’étaient pas certains. Mais quand quelqu’un entend cancer, il n’entend rien d’autre, ajoute-t-elle.

    Mme Murphy mentionne que d’autres voyageurs sont allés en excursion dans la même caverne de Varadero et qu’ils ont contracté la même maladie qu’elle.

    Les médecins ont finalement trouvé que la mère de famille n’avait pas un cancer, mais souffrait d’histoplasmose, mieux connue sous le nom de « maladie des cavernes ».

    Il s’agit d’une infection contractée par l’inhalation de spores qui contiennent beaucoup de déchets d’oiseaux et de chauves-souris. Le tout peut causer des douleurs à la poitrine, des essoufflements, de la fièvre, de la toux et des maux de tête.

    L’histoplasmose n’est pas contagieuse et des traitements existent pour en guérir.

    Terri Murphy, qui récupère encore de sa maladie, souhaite que son histoire puisse sensibiliser les voyageurs à la « maladie des cavernes ».

    D’après les informations de CBC.

    https://ici.radio-canada.ca/

    Prix de l’insuline: des Américains se tournent vers le Canada


    Le Canada, comme bien des pays industrialisés, les prix des médicaments sont soumis a un conseil pour empêcher des prix excessif, alors qu’aux États-Unis c’est selon ce que les gens sont prêt à payer pour avoir le médicaments, ce qui n’a aucun sens, car il me semble que cela pénalise les moins nantis. C’est ce qui arrive pour l’insuline qui se vend aux USA qui est vendu à un prix exorbitant à comparer au Canada.
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    Prix de l’insuline: des Américains se tournent vers le Canada

    Bien que le tourisme lié à l'insuline soit... (PHOTO JOHN LOCHER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

    Bien que le tourisme lié à l’insuline soit un phénomène relativement rare, il suscite déjà certaines inquiétudes.

    PHOTO JOHN LOCHER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

    COLIN PERKEL
    La Presse Canadienne
    Toronto

    La flambée du coût de l’insuline aux États-Unis a poussé un groupe de diabétiques américains à se rendre au Canada, vendredi, pour se procurer le médicament en vente libre à une fraction du prix.

    Quelque 25 personnes ont quitté Minneapolis, dans l’État du Minnesota, pour London, en Ontario, où elles comptent tenir une conférence de presse samedi.

    L’une des organisatrices de l’expédition, Quinn Nystrom, en est à son deuxième voyage de ce type, depuis l’explosion des prix de l’insuline.

    La jeune femme de 33 ans a reçu un diagnostic de diabète de type 1 il y a 20 ans, lorsque le prix de l’insuline s’élevait à près de 16 $ US par fiole. Aujourd’hui, un fiole lui coûte environ 340 $ US, soit dix fois plus qu’en sol canadien.

    Le quart des diabétiques américains en arrivent à rationner leurs doses – une pratique qui peut leur coûter la vie, rapporte-t-elle.

    Les touristes peuvent rapporter chez eux un approvisionnement personnel d’au plus trois mois, précise Mme Nystrom, mais certains peuvent seulement se permettre une ou deux fioles. Une fiole de l’hormone peut durer de quelques jours à quelques semaines, selon le patient.

    Bien que le tourisme lié à l’insuline soit un phénomène relativement rare, il suscite déjà certaines inquiétudes.

    « Dès qu’une population nombreuse comme celle des États-Unis vient au Canada pour avoir accès à des médicaments destinés au marché canadien, il y a un risque de dérèglement », soulève Barry Power, directeur principal de l’Association des pharmaciens du Canada.

    Santé Canada et l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux doivent se pencher sur la situation, estime M. Power.

    La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, devrait selon lui s’entretenir avec son homologue américain pour s’assurer que l’approvisionnement au Canada soit protégé. Les fabricants pourraient également en faire davantage pour limiter les exportations, relève-t-il.

    Étant donné que l’insuline n’est pas sous ordonnance au Canada, il n’y a aucun mécanisme de suivi permettant de déterminer la quantité de fioles qui traversent la frontière.

    « Je ne veux pas être une mauvaise voisine, explique Mme Nystrom. Je ne viendrais jamais au Canada s’il y avait une pénurie de médicaments et je ne pense pas que venir au Canada soit une solution à long terme. C’est comme mettre un diachylon sur une plaie par balle. »

    Le groupe #insulin4all compte se rendre à la maison Banting, à Londres, où Sir Frederick Banting a eu l’idée qui a conduit à la découverte de l’insuline, il y a 99 ans. Ironiquement, le scientifique a vendu les droits rattachés à son brevet pour un seul dollar parce qu’il croyait que sa découverte ne devrait pas servir à générer des profits.

    Le Canada, à l’instar d’autres pays industrialisés, réglemente les prix des médicaments par le biais d’un conseil d’examen quasi-judiciaire, dont le mandat est d’empêcher tout prix excessif. Les États-Unis s’en remettent plutôt aux forces du marché, c’est-à-dire selon ce que les gens sont prêts à payer.

    https://www.lapresse.ca/

    La famille d’Alan Kurdi s’oppose à un film sur sa mort


    Bien que le film veut souligner la crise des réfugiés, il me semble déplacé de faire un film sur le triste sort d’Alan Kurdi, cet enfant mort sur la plage sans l’accord de la famille qui avait d’ailleurs déjà refusé des offres pour faire un film.
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    La famille d’Alan Kurdi s’oppose à un film sur sa mort

    Le corps d'Alan Kurdi a été repêché sur... (PHOTO NILUFER DEMIR, ARCHIVES DOGAN NEWS AGENCY VIA AFP)

    Le corps d’Alan Kurdi a été repêché sur une plage de Turquie, le 2 septembre 2015.

    PHOTO NILUFER DEMIR, ARCHIVES DOGAN NEWS AGENCY VIA AFP

    Agence France-Presse
    Montréal

    Des membres de la famille d’Alan Kurdi, dont la photo du corps sans vie de ce petit garçon syrien est devenue le symbole tragique de la crise migratoire en Europe en 2015, ont jugé « inacceptable » qu’un film soit tourné sans leur accord.

    « J’ai le coeur brisé […] C’est inacceptable », a déclaré à la chaîne publique CBC la tante du jeune garçon, Tima Kurdi qui vit à Port Coquitlam, près de Vancouver.

    Le corps de l’enfant avait été retrouvé sur une plage de Turquie. Plusieurs membres de sa famille avaient aussi perdu la vie en tentant de se rendre sur une île grecque.

    La photographie de l’enfant gisant sur le ventre avait provoqué une très vive émotion en Europe et poussé l’Union européenne à ouvrir pour un temps ses frontières aux réfugiés syriens.

    Dans ses déclarations rendues publiques par la chaîne, Mme Kurdi ajoute que personne n’avait demandé à la famille son autorisation et qu’elle avait elle-même appris l’existence du film par le père du jeune garçon, Abdullah Kurdi, qui vit en Irak.

    « Il m’a appelée. Il était en pleurs. Il m’a dit qu’il ne pouvait imaginer que son fils mort revive » dans un film, a déclaré Mme Kurdi.

    Le film intitulé Aylan Baby : Sea of Death, et dans lequel doit jouer l’acteur américain Steven Seagal, est en cours de tournage en Turquie, précise CBC. Son réalisateur turc Omer Sarikaya a publié des photos de l’affiche du film sur les réseaux sociaux.

    L’affiche du film The boy on the beach

    IMAGE TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @OMERSARIKAYA1969

    Selon Mme Kurdi, qui a publié un livre sur son neveu The boy on the beach, la famille a refusé de nombreuses offres pour en tirer un film.

    Le réalisateur a affirmé de son côté à CBC que le sujet de son film, bien que ressemblant à l’histoire de la famille Kurdi, portait surtout sur la crise des réfugiés dans son ensemble.

    « Ce sera Aylan Baby, pas Aylan Kurdi », a-t-il dit en ajoutant qu’il ne pouvait changer le titre du film maintenant.

    https://www.lapresse.ca