Esprit d’un homme


C’est nous qui décidons, bien sûr qu’on peut être influencé par d’autres, mais en bout de ligne, c’est nos choix qui font la différence
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Esprit d’un homme




C’est l’esprit d’un homme, et non son ennemi ou son adversaire, qui l’attire dans les mauvaises voies.


– Bouddha

Le Saviez-Vous ► Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Il serait faux à mon avis de croire que même avec le meilleur système de sécurité que nous n’avons rien à craindre avec Internet. Avec les années, les pirates nous démontre que rien n’est secret et que les données personnelles volées valent une mine d’or

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Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Un homme travaille sur un ordinateur portable.

Les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

Le Mouvement Desjardins a annoncé jeudi qu’un employé malveillant a volé les données personnelles de 2,9 millions de membres. Bien que cette affaire touche plusieurs Québécois, les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années.

Retour sur certains de ces scandales.

1. Le scandale Facebook-Cambridge Analytica

En mars 2018, le réseau social Facebook a fait face à un scandale majeur concernant la gestion des données de ses utilisateurs. On apprenait alors que la société britannique Cambridge Analytica a collecté les données de plus de 50 millions d’utilisateurs du célèbre réseau social, sans autorisation, afin de bâtir un programme informatique permettant de prédire et d’influencer le choix des électeurs américains.

À la suite de ces révélations, le dirigeant Mark Zuckerberg a dû amorcer un virage majeur vers une plateforme plus soucieuse de la vie privée et plusieurs mesures correctives ont été apportées au réseau social.

En avril 2019, Facebook affirmait s’attendre à devoir payer de trois à cinq milliards de dollars américains d’amende aux États-Unis pour avoir enfreint un accord datant de 2011 et assurant le « respect des données personnelles et la transparence quant à leur utilisation à des fins publicitaires ».

Un cadenas est déverrouillé devant le logo d'Equifax.La faille de sécurité informatique à Equifax a touché plus de 143 millions de personnes dans le monde. Photo : Reuters / Dado Ruvic

2. 143 millions de clients touchés par un acte de piratage à Equifax

En septembre 2017, l’agence de renseignements de crédit Equifax a annoncé avoir subi un piratage informatique ayant touché plus de 143 millions de clients américains, canadiens et britanniques.

Les pirates ont obtenu noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance ou numéros de permis de conduire. Ils ont également eu accès aux documents de crédit de près de 182 000 personnes. Equifax estimait que 209 000 clients américains avaient été victimes d’un piratage de leur carte de crédit.

Dès l’annonce de cette attaque majeure, le titre de la multinationale américaine, qui stockait les données de plus de 820 millions de consommateurs dans le monde, a subi une importante chute à la bourse.

Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a conclu qu’Equifax avait enfreint la loi canadienne sur la protection de la vie privée et s’était dérobée de ses obligations envers les Canadiens pendant et après la cyberattaque en 2017.

« Compte tenu de la grande quantité de renseignements personnels extrêmement sensibles détenus par Equifax et de son rôle essentiel dans le secteur financier en tant qu’agence d’évaluation du crédit, il était totalement inacceptable de constater des lacunes aussi importantes dans les pratiques de l’entreprise en matière de protection de la vie privée et de sécurité », avait déclaré le commissaire Daniel Therrien.

Un véhicule Uber dans les rues de New YorkUn véhicule Uber Photo : Getty Images / Spencer Platt

3. Les données de 57 millions de personnes dérobées chez Uber

En octobre 2016, le géant Uber a été victime d’un piratage massif au cours duquel les informations de 57 millions de personnes, chauffeurs comme clients, ont été dérobées.

Une affaire que l’entreprise de San Francisco a tenté d’étouffer, puisque c’est l’agence Bloomberg qui a révélé la cyberattaque en novembre 2017, soit un an après les faits. La compagnie avait offert 100 000 $ US aux pirates afin que ceux-ci détruisent les données et n’ébruitent pas cette intrusion.

Selon Uber, les informations dérobées n’ont jamais été utilisées. La compagnie a toutefois dû licencier le responsable de la sécurité et embaucher des spécialistes, dont un ancien responsable de l’Agence de sécurité nationale américaine, afin d’éviter que de nouvelles attaques se reproduisent.

Un homme regarde le site de rencontres Ashley Madison.L’entreprise torontoise Ruby Corp., société mère du site Ashley Madison, a conclu une entente avec les autorités américaines en décembre 2016. Photo : La Presse canadienne / Graeme Roy

4. Ashley Madison et ses millions de clients infidèles

À l’été 2015, une cyberattaque des plus délicates a mené au dévoilement de renseignements personnels de millions de clients du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison. Une tempête a alors déferlé sur cette entreprise dont le siège social se trouve à Toronto. En fait, Ruby Corp., société mère du site de rencontres, soutient avoir perdu le quart de ses revenus annuels.

Ruby Corp. a dû verser plus de 1,6 million de dollars américains à la Commission fédérale du commerce des États-Unis pour régler l’enquête dont elle faisait l’objet.

Cette entente, rappelait-on en décembre 2016, ne constituait pas un aveu de responsabilité et l’entreprise niait les allégations de la commission fédérale et de plusieurs procureurs américains.

En vertu de l’entente, Ruby s’engageait à assurer la sécurité complète des renseignements personnels qu’elle conservait et à ne plus adopter de « pratiques commerciales qui auraient pu tromper les consommateurs ».

Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie, en janvier 2015Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie Photo : AP/Marcio Jose Sanchez

5. 1,5 milliard de comptes piratés chez Yahoo

Après une fuite de données personnelles sur 500 millions de comptes à la fin de 2014, la société révélait en 2016 qu’un autre vol, deux fois plus important, avait eu lieu un an et demi plus tôt, soit en août 2013.

De nombreuses informations tirées des comptes d’utilisateurs piratés auraient été vendues illégalement et à prix d’or sur le marché noir. L’obtention des informations d’utilisateurs avait permis aux pirates d’entrer dans les comptes Yahoo! et dans tous les comptes du même utilisateur possédant un seul mot de passe.

https://ici.radio-canada.ca/

Vos publications Facebook trahissent votre état de santé


Est-ce une étude à prendre au sérieux ? Les volontaires sont surtout des femmes afro-américaines. Donc, c’est une étude de petite envergure.  Quoique même lors des interventions de certaines personnes, on peut deviner certains troubles sans qu’il soit explicitement énoncé, surtout du point de vue psychologique. Cela montre que les gens se dévoilent plus qu’ils ne pensent …
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Vos publications Facebook trahissent votre état de santé

Nos publications sur Facebook en disent beaucoup sur nous… jusqu’à dévoiler nos petites faiblesses et quelques indiscrétions sur notre santé…

C’est ce que démontrent des chercheurs qui sont parvenus à identifier plusieurs troubles médicaux comme l’anxiété, la dépendance à l’alcool ou encore le diabète, en analysant les publications de près de 1.000 volontaires sur Facebook.

Publiée dans la revue Plos One, l’étude a été réalisée à partir des données médicales et les profils Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. Les chercheurs des universités de Pennsylvanie et de Stony Brook (États-Unis) ont comparé les informations médicales des volontaires avec les posts publiés sur le réseau social.

« Le contenu publié sur les réseaux sociaux représente une part importante de la vie quotidienne des patients, autrement difficile à cerner, et offre un moyen d’étudier et d’évaluer les facteurs de risque de maladies comportementales et environnementales », considèrent les auteurs de l’étude.

Ils se sont concentrés sur le langage utilisé dans les posts et les données relatives aux patients comme l’âge, le sexe et l’origine ethnique. Ils ont ensuite tenté d’établir des diagnostics en se basant sur 21 conditions médicales différentes (diabète, dépression, grossesse etc).

L’étude a été réalisée à partir des données médicales et des statuts Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. © bombuscreative, IStock.com

L’étude a été réalisée à partir des données médicales et des statuts Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. © bombuscreative, IStock.com

Personnaliser les soins grâce à nos statuts Facebook ?

Les catégories de diagnostics médicaux pour lesquelles les statuts Facebook ont montré le plus de précisions dans les résultats par rapport aux données démographiques sont le diabète, la grossesse et les troubles mentaux comme l’anxiété, la dépression et les psychoses.

« Il s’agit de la première étude à montrer que le langage utilisé sur Facebook peut prédire les diagnostics dans le dossier de santé des personnes qui l’utilisent, ce qui révèle de nouvelles possibilités de personnaliser les soins et de comprendre comment la vie quotidienne ordinaire des patients est liée à leur santé », considèrent les auteurs des travaux dirigés par Raina Merchant, directrice du Centre pour la santé digitale de l’université de Pennsylvanie. 

Toutefois, cette recherche comporte de sérieuses limites

Les chercheurs reconnaissent toutefois que cette recherche comporte de sérieuses limites, notamment si l’on tient compte du fait que les associations prédictives du langage avec la maladie peuvent varier d’une population à l’autre et que l’échantillon de cette étude comprenait majoritairement des femmes d’origine afro-américaine. Les scientifiques soulignent donc la nécessité d’élargir les recherches à d’autres catégories de population ainsi qu’à d’autres plateformes sociales, telles que Twitter.

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Découverte d’un mollusque mangeur de roche pouvant modifier le cours des rivières


Les tarets sont connus pour manger du bois, ils causent bien des problèmes aux bateaux, aux quais et toutes structures de bois qui touche à l’eau en mer. Un nouveau venu a été étudié. Il semble dédaigner le bois, il préfère quelque chose de plus consistant. Ce type de taret se nourrit de roche.
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Découverte d’un mollusque mangeur de roche pouvant modifier le cours des rivières


mollusque roche

| Northeastern University

Thomas Boisson

Les tarets sont des mollusques bivalves de la famille des Terenidae se nourrissant du bois immergé dans l’eau de mer. Leur apparence vermiforme conduit les marins à les définir comme des « vers de mer » (vers de bateau, shipworms en anglais).

Récemment, une équipe de biologistes marins a pu étudier en détails la physiologie d’un taret particulier ; en effet, contrairement aux autres espèces de tarets, celui-ci ne se nourrit non pas de bois, mais de roche. Un mécanisme qui sur le long terme peut changer le cours d’une rivière.

Les tarets ont longtemps été une menace pour l’Homme, coulant des navires, minant les quais et allant même jusqu’à se frayer un chemin à travers des digues néerlandaises au milieu des années 1700. Des chercheurs ont découvert le premier taret qui évite le bois pour un régime alimentaire très différent : la roche. Le nouveau spécimen — une créature épaisse, blanche et ressemblant à un ver, et pouvant atteindre plus d’un mètre de long — vit en eau douce.

Les chercheurs ont découvert pour la première fois l’espèce (Lithoredo abatanica) en 2006 dans des tunnels de la taille d’un pouce, dans les berges calcaires de la rivière Abatan, aux Philippines. Mais ce n’est qu’en 2018 que les scientifiques ont pu étudier l’organisme en détail. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Lithoredo abatanica : un taret mangeur de roche

Le taret mangeur de roches est très différent de son homologue mangeur de bois. Véritables mollusques bivalves, les tarets ont deux coquilles rétrécies qui ont été modifiées en têtes de forage. Des centaines de dents acérées et invisibles recouvrent les coquilles du taret mangeur de bois, mais le taret mangeur de roches possède simplement des dizaines de dents plus épaisses, de taille millimétrique, qui raclent la roche.

taret organisme

Morphologie de Lithoredo abatanica : a) un spécimen juvénile ; b) un spécimen adulte de petite taille ; c) un spécimen adulte de grande taille ; d) et e) palais ; f) valves ; g), h) et i) denticulations des valves. Crédits : J. Reuben Shipway et al. 2019

Les tarets stockent le bois qu’ils mangent dans un sac digestif spécial, où les bactéries le dégradent. Comme les autres tarets, le nouveau venu ingère toujours ce qu’il racle pour creuser son tunnel, mais il manque à la fois du sac et de ses bactéries et n’a probablement pas besoin de beaucoup de nourriture. Au lieu de cela, il semble s’appuyer sur d’autres bactéries résidant dans ses ouïes pour produire des nutriments ou des aliments.

Le taret mangeur de roches a cependant un gros point commun avec ses homologues mangeurs de bois : son enfouissement peut causer des dommages, dans ce cas-ci en modifiant le cours d’une rivière par le rejet de sable. Mais ses terriers ont un avantage : les crevasses qu’il crée fournissent de bonnes cachettes pour les crabes, les escargots et les poissons.

Dans cette vidéo, les chercheurs mettent en évidence le nouveau spécimen dans son habitat naturel :

Sources : Proceedings of the Royal Society B

https://trustmyscience.com

Les jeunes développent d’étranges protubérances osseuses sur leurs crânes


En Australie, les chercheurs on remarquer sur des radiographies d’adultes, 41 % sur 1200 patients ont une protubérance occipitale externe. Généralement, cela signifie une caractéristique dégénérative du squelette dû au vieillissement, sauf que ces patients sont plus jeunes. Les chercheurs supposent que cela serait l’utilisation des appareils portatifs.
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Les jeunes développent d’étranges protubérances osseuses sur leurs crânes


| Shahar & Sayer/Scientific Reports

Stéphanie Schmidt

Le corps est fascinant : plus nous en apprenons sur son fonctionnement et plus nous constatons à quel point ce dernier serait capable de s’adapter aux contraintes uniques de la vie moderne. Dans le cadre d’une nouvelle étude, des chercheurs australiens ont constaté que de plus en plus de jeunes semblent présenter des bosses osseuses anormalement grandes à la base du crâne, juste au-dessus du cou.

En examinant 1200 radiographies d’Australiens adultes, les chercheurs ont découvert que 41% des 18 à 30 ans avaient développé de véritables éperons osseux, ce qui représente 8% de plus que la moyenne globale. Certaines de ces bosses osseuses mesuraient à peine 10 millimètres et étaient juste perceptibles, tandis que d’autres avaient une longueur allant jusqu’à 30 mm.

« Je suis clinicien depuis 20 ans et, depuis quelques années seulement, je découvre de plus en plus que mes patients ont cette croissance osseuse sur le crâne », a récemment déclaré l’auteur de l’étude, David Shahar, scientifique en santé à l’Université de la Sunshine Coast.

Ces excroissances poussent à un endroit très particulier et spécifique du crâne : derrière la tête, nous avons une grande plaque appelée os occipital, et au milieu, une légère bosse appelée protubérance occipitale externe, où certains des ligaments du cou et des muscles sont attachés. Puisqu’il s’agit d’un site de fixation, l’emplacement de la protubérance occipitale externe est techniquement une enthèse (soit l’endroit où les formations collagéniques entrent dans l’os). Ces zones du squelette peuvent être sujettes au développement de croissances osseuses épineuses appelées enthésophytes, généralement en réponse à un stress mécanique (par exemple, une contrainte musculaire supplémentaire).

Comme l’indiquent les données de Shahar et de son collègue Mark Sayers, chez les plus jeunes personnes, la protubérance occipitale externe a tendance à plus se développer.

Bien que les chercheurs n’aient obtenu ces résultats qu’à partir de 1200 radiographies, ils ont tout de même décidé d’émettre une hypothèse audacieuse : ces os auraient commencé à pousser davantage depuis l’avènement de la révolution technologique des appareils mobiles, et de la mauvaise posture générale que ces derniers engendrent.

crane ossement protuberance

Crédits : Shahar & Sayer/Scientific Reports

De manière générale, les caractéristiques dégénératives du squelette sont des symptômes de vieillissement, mais dans ce cas, les protubérances occipitales externes plus grandes ont clairement été liées à la jeunesse, au sexe des individus et au degré de protraction de la tête.

À noter que la protraction frontale moyenne enregistrée lors de cette étude était de 26 mm.

« Nous reconnaissons que des facteurs tels que la prédisposition génétique et l’inflammation influencent également la croissance des enthésophytes », écrivent les auteurs. « Cependant, nous émettons l’hypothèse que l’utilisation de technologies modernes et d’appareils portables, pourrait être principalement responsable de ces postures et du développement ultérieur de caractéristiques crâniennes robustes et adaptatives dans notre échantillon », ont ajouté les auteurs de l’étude.

À l’heure actuelle, il ne faut cependant pas oublier que l’établissement de liens de causalité sort du cadre de la présente étude. De plus amples recherches devront être menées dans ce domaine, et il en existe déjà de nombreuses visant à comprendre comment les appareils technologiques mobiles peuvent (notamment) modifier notre système musculosquelettique.

De plus, il est intéressant de noter que parmi les utilisateurs d’appareils portatifs, une récente étude a mis en lumière le fait que les affections liées au cou sont jusqu’à 67 fois plus courantes aujourd’hui que toute autre région de la colonne vertébrale. D’autres études ont également révélé que 68% des membres du personnel et des étudiants signalent une douleur au cou après avoir utilisé des appareils mobiles pendant 4.65 heures en moyenne par jour.

Le fait d’avoir une mauvaise posture n’a bien entendu rien de nouveau. Mais dans notre société actuelle, il est malheureusement bien plus facile et commun d’avoir une mauvaise posture pouvant provoquer de nombreuses conséquences sur la santé des individus.

Ce qu’il faut retenir de cette étude : des protubérances occipitales externes plus grandes ne sont pas nécessairement nuisibles en elles-mêmes. Cependant, elles pourraient être le symptôme d’un problème plus vaste… En effet, la manière dont notre corps compense une mauvaise posture pourrait créer un stress supplémentaire pour certaines articulations et certains muscles, augmentant ainsi les risques de blessures ou de problèmes musculosquelettiques à l’avenir.

« Bien que l’utilisation d’appareils mobiles soit totalement ancrée dans nos activités quotidiennes, il convient de rappeler que ces appareils pourraient être apparentés à des troubles symptomatiques qui n’émergent qu’à présent », ont conclu les auteurs.

Et vous, savez-vous combien de temps en moyenne vous passez sur votre téléphone portable (ou tout autre appareil technologique portatif) chaque jour ?

Sources : Scientific Reports, Science Direct

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56 nouvelles espèces d’arachnides ont été découvertes en Australie occidentale


Quand on parle d’arachnides, on pense aux araignées, mais il y a aussi d’autres petites bestioles qui font partie de cette grande famille. Il existe environ 350 espèces de schizomide dans le monde, mais avec les découvertes en Australie occidentale, quand elles seront décrites l’Australie aura un tiers de la faune connue. Ces schizomide a une ressemblance entre une araignée et un criquet et vivent presque tous sous terre et ne sont pas très grosse.
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56 nouvelles espèces d’arachnides ont été découvertes en Australie occidentale


| Marshal Hedin/flickr

Stéphanie Schmidt

Des chercheurs de l’Université de l’Australie occidentale et du Western Australian Museum ont découvert 56 nouvelles espèces d’arachnides, appelées schizomides, dans la région de Pilbara, en Australie occidentale.

À noter que les schizomides mesurent généralement moins de 5 mm, mais ont parfois une taille allant jusqu’à 10 mm. La nouvelle étude australienne a révélé que toutes les nouvelles espèces, à l’exception d’une espèce vivant en surface dans le parc national de Karijini, vivent sous terre, ce qui les rend difficiles à découvrir et à étudier.

« Bien que notre équipe de recherche n’ait pas encore officiellement désigné la nouvelle espèce, nous sommes tout de même en mesure d’utiliser des séquences d’ADN et des caractéristiques physiques pour déterminer qu’il y avait au moins 56 nouvelles espèces d’arachnides », a expliqué le chercheur principal, le Dr Kym Abrams, de la Faculté des sciences biologiques de l’UWA.

À l’heure actuelle, la faune australienne nommée et connue compte 53 espèces de schizomides. La découverte de ces chercheurs a donc doublé ce nombre !

« Il en existe environ 350 espèces dans le monde. Une fois que nous aurons décrit ces nouvelles espèces, l’Australie comptera environ un tiers de la faune schizomide connue », a ajouté Abrahams.

arachnide

Une des nouvelles espèces d’arachnides découvertes en Australie occidentale. Crédits : WA Museum

Ces arachnides possèdent de longues pattes antérieures en forme de « fouet », qu’elles utilisent presque comme une canne : en effet, comme ces créatures n’ont pas d’yeux, elles « tapent » dans leur environnement avec leurs très longues pattes ressemblant à des antennes.

Selon les chercheurs, ces arachnides ressemblent à un croisement entre une araignée et un criquet.

« Nous pensons qu’il y a très probablement beaucoup plus d’espèces qui existent, nous n’avons pu échantillonner que quelques sites », a ajouté Abrams.

Abrams a également déclaré que l’Australie occidentale était déjà mondialement reconnue comme zone importante quant à la faune souterraine, avec environ 4000 espèces différentes connues à l’heure actuelle.

« Cette découverte de plusieurs nouvelles espèces de schizomides nous montre une fois encore à quel point la faune est unique et très diversifiée », a ajouté Abrams.

De plus, il est important de savoir qu’à l’heure actuelle, il y a 10 espèces de schizomidés sur la liste de la faune menacée en Australie occidentale (ces 10 espèces sont soit listées comme vulnérables, soit en voie de disparition) car elles vivent dans des habitats vulnérables aux perturbations et à la destruction, résultant en une perte de l’habitat.

« Cela étant dit, les sociétés minières suivent divers protocoles pour gérer leurs sites de manière à préserver un habitat et mènent des enquêtes de suivi pour s’assurer que les animaux survivent encore dans leurs logements. La préservation de l’habitat est importante car les schizomides souterrains sont si bien adaptés aux environnements sombres et humides qu’ils ne peuvent pas survivre à la surface et ne peuvent donc pas se déplacer vers un nouvel habitat si celui actuel est détruit », a expliqué Abrams.

Source : University of Western Australia


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Cette famille indienne a construit sa maison autour d’un arbre de 150 ans pour ne pas l’abattre


Agrandir une maison, avec un arbre qui cause un obstacle, généralement, il est coupé. En Inde, ils ont préféré garder un figuier de 150 ans et de l’intégrer dans la construction. pour qu’il puisse grandir et fleurir à chaque année.  Ils ont le climat qui peut le permettre et cela donne un petit quelque chose d’unique.
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Cette famille indienne a construit sa maison autour d’un arbre de 150 ans pour ne pas l’abattre


Crédit : AFP

En 1994, la famille Keshar­wani a souhaité agran­dir sa maison de Jabal­pur, dans le centre de l’Inde. Mais un figuier vieux de 150 ans s’épa­nouis­sait dans le jardin. Elle a alors décidé de l’in­té­grer dans les plans de construc­tion, relate l’AFP.

Aujourd’­hui, la rési­dence des Keshar­wa­nis est l’un des sites les plus impres­sion­nants de la ville. Béton et bois s’en­tre­lacent parfai­te­ment. Le tronc d’arbre géant a poussé à travers les quatre étages, les branches ont traversé les fenêtres, les murs et le toit de la maison.

Selon Yogesh Keshar­wani, dont les parents ont construit la maison guidés par un ami ingé­nieur, le figuier fleu­rit toujours chaque année.

« Nous sommes des amou­reux de la nature et mon père a insisté pour que nous gardions l’arbre. Nous savions qu’il était facile de couper l’arbre mais diffi­cile d’en culti­ver un semblable », déclare-t-il.

Connu sous le nom de «pipal » en hindi, le figuier est ici sacré. Un texte reli­gieux appelé Geeta raconte que 350 millions de dieux et de déesses résident dans un seul pipal. Le couper est consi­déré par beau­coup comme un sacri­lège. En plus de respec­ter la tradi­tion, les Keshar­wa­nis ont montré qu’il était possible de coha­bi­ter avec la végé­ta­tion. L’arbre n’a encore jamais posé de problèmes, assurent ses proprié­taires.

Source : AFP

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