Comment l’air climatisé a-t-il influencé notre mode de vie?


Personnellement, je ne voulais pas d’air climatisé, sauf que l’an dernier, je n’en pouvais plus. Cette année, je ne voulais pas l’installer, car je croyais que les grandes chaleurs seraient rares, et non, le climatiseur fonctionne à plein régime. Depuis que la climatisation existe, bien des choses ont changé. Il y a moins de morts causé par la chaleur, les bâtiments sont plus haut, plus de gens dans les villes. Cela a un impact sur l’environnement, il serait vraiment avantageux de trouver d’autres moyens plus écologique pour s’acclimater
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Comment l’air climatisé a-t-il influencé notre mode de vie?


Un climatiseur fixé au mur d'une maison.

L’invention de la climatisation a révolutionné notre société.

PHOTO : GETTY IMAGES / ITSARASAK THITHUEKTHAK

Radio-Canada

En ces journées de canicule, de nombreuses personnes prennent probablement pour acquis la climatisation, l’une de ces commodités modernes qui rend la vie au travail, la visite au centre commercial, ou le sommeil un peu plus agréable.

La climatisation a sauvé la vie de nombreuses personnes et, comme certains le suggèrent, a bouleversé le monde.

La climatisation a remodelé notre façon de vivre, a déclaré Tim Harford, économiste et chroniqueur du Financial Times, dans une entrevue accordée à The Atlantic en 2017.

Auteur du livre Fifty Inventions That Shaped the Modern Economy, Harford a consacré un de ces chapitres à l’air climatisé. Selon le chroniqueur, la climatisation a alimenté l’économie, en partie en rendant les gens plus productifs et en leur permettant de travailler mieux et plus longtemps.

Cela a également eu un impact sur la démographie en stimulant le développement de villes dans des pays où la chaleur est insupportable, comme Dubaï et Singapour, a-t-il écrit.

La climatisation a également changé la façon dont les bâtiments ont été construits, provoquant la construction de grands gratte-ciel, où la climatisation peut fournir de l’air frais aux étages supérieurs, initialement réchauffés par la chaleur, explique M. Harford.

Historique

L’invention peut être retracée jusqu’à l’ingénieur américain Willis Carrier, le soi-disant « père de la climatisation ».

En 1902, l’employeur de Carrier a été appelé pour aider une imprimeuse de Brooklyn, qui a découvert que l’humidité dans son usine maculait l’encre.

Selon l’auteur Steven Johnson, qui a écrit How We Got to Now : Six Innovations That Made the Modern World, l’ingénieur américain a trouvé un moyen de déshumidifier l’air dans l’usine. Il a aussi découvert un effet secondaire avantageux : rendre l’air plus frais.

Il continuera de perfectionner son invention afin qu’elle devienne un élément de base pour la majorité des maisons, des immeubles de bureaux et des centres commerciaux aux États-Unis.

Une grande partie du grand public a été exposée pour la première fois à la climatisation dans les « salles de cinéma en plein essor des années 1920 », précise M. Harford.

Plus important encore, l’air froid a sauvé des vies

En 2013, un groupe de chercheurs américains a publié une étude sur les décès liés à la chaleur aux États-Unis et l’impact de la climatisation sur les taux de mortalité.

Ils ont constaté que la mortalité d’une journée extrêmement chaude a chuté d’environ 80 % entre 1960 et 2004, comparativement à 1900 et 1959, et que ce taux était essentiellement attribuable à l’adoption de la climatisation résidentielle.

La situation a radicalement changé, a déclaré Alan Barreca, économiste de l’environnement et professeur agrégé à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).

Notre vulnérabilité à la chaleur extrême a chuté de 80 %, a déclaré M. Barreca. Si nous n’avions pas l’air conditionné, le taux de mortalité lié à la chaleur serait de l’ordre de dizaines de milliers [annuellement] ».

Effets néfastes pour l’écologie

Pourtant, malgré les avantages, la climatisation a un impact majeur sur l’environnement.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié l’an dernier un rapport selon lequel l’utilisation croissante des climatiseurs dans les maisons et les bureaux du monde entier sera l’un des principaux moteurs de la demande mondiale d’électricité au cours des trois prochaines décennies.

La demande mondiale d’énergie provenant des climatiseurs devrait tripler d’ici 2050, selon l’AIEAgence internationale de l’énergie.

Comme les combustibles fossiles demeurent la principale source d’électricité, l’agence affirme que cette demande aura un impact important sur le changement climatique.

La demande croissante d’électricité pour la climatisation est l’un des angles morts les plus critiques du débat actuel sur l’énergie, a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIEAgence internationale de l’énergieans un communiqué de presse concernant l’étude de 2018.

Maxime Roy, médecin à la Direction régionale de la santé publique de Montréal, est d’accord pour affirmer que la climatisation peut sauver des vies, surtout pour les personnes vulnérables à la chaleur, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.

Cependant, alors que la climatisation refroidit les maisons, l’air chaud pompé à l’extérieur peut causer des hausses de température dans les quartiers, explique le médecin, également coauteur du rapport sur les 66 décès causés par la chaleur à Montréal l’an dernier.

Mais Alan Barreca croit que les avantages nets de la climatisation l’emportent toujours sur les inconvénients.

Il me semble qu’il s’agit d’un compromis valable, que la protection de nos vies en vaut la peine, a-t-il dit. Et la question est : où pouvons-nous faire des économies ailleurs? C’est trop important pour abandonner.

Adaptation du texte de Mark Gollom de CBC News

https://ici.radio-canada.ca/

La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Ces temps-ci, nous n’avons pas encore vraiment besoin de climatiseur. Les journées très chaudes ne sont pas en grands nombres. Ou il y a le climatiseur dans des bureaux, les femmes porte souvent une veste, car elles ont souvent trop froid malgré la canicule dehors. Il semble que la règle de la climatisation ait été faite en 1967 pour le métabolisme des hommes, habillé en costume pour une meilleure performance, alors que la femme est donc désavantagée.
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La climatisation de votre bureau serait-elle sexiste?


Nous subissons les critères de température d'un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 | Tim Mossholder via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Atlantic

Vous n’aviez sans doute pas envisagé l’air conditionné de cette manière.

Il fait trop chaud au bureau et non, mettre des glaçons devant un ventilateur n’est pas une solution miracle. Il faut s’y résoudre, la climatisation est notre seul recours. Après avoir argumenté des heures avec l’hypocondriaque à qui l’air conditionné donne mal à la gorge, et nous être débattu·es avec notre propre conscience écologique, un combat plus périlleux encore nous attend: la température de la climatisation.

Quelle que soit l’issue du débat, un problème fondamental demeure. La climatisation est réglée pour des hommes et la performance des femmes pâtirait de cette injustice thermique.

Derrière la température, une obscure équation

La climatisation n’est pas qu’un débat d’opinion. Il y a une science derrière. Pire encore, il y a des maths. Votre sensibilité à la température ambiante s’appelle le confort thermique. Elle est déterminée notamment par le métabolisme, nébuleuse complexe de réactions entre les cellules de votre organisme, qui détermine entre autres si manger un pot de Nutella à 16 heures vous fait ou non grossir. S’il est propre à chaque individu, le métabolisme se distingue entre hommes et femmes. En particulier, le métabolisme féminin est plus lent.

Or dans la complexe équation de Fanger qui détermine le confort thermique optimal, une variable n’est pas neutre: on considère que l’individu étudié a le métabolisme d’un homme de 40 ans et qu’il porte un costume.

Boris Kingma et Wouter van Marken Lichtenbelt, les deux chercheurs qui ont fait cette découverte, concluent à l’existence de «biais discriminant entre les genres dans le confort thermique».

Autrement dit, nous subissons les critères de température d’un businessman américain de 1967 (année du modèle de Fanger).

C‘est à juste titre qu’en 2018, l’écrivaine américaine Kerry Howley tweete: «49% de la population américaine contrôle 100% des climatiseurs».

Plus de doute, votre climatisation est sexiste.

L’impact sur la performance des femmes au bureau

L’étude publiée le 22 mai le montre: augmenter de 1% la température permet d’augmenter entre 1 et 2% la performance d’une femme quand celle des hommes diminue très légèrement. Les femmes sont donc plus performantes quand il fait moins froid au bureau. Pour arriver à ce chiffre, les scientifiques Tom Chang et Agne Kajackaite ont testé comment 543 étudiant·es réagissaient à des problèmes mathématiques, logiques, de vocabulaire complexes comme écrire un mot avec les lettres ADEHINRSTU (rassurez-vous, le test a été mené en Allemagne). Si les résultats ont été surprenants, les chercheurs eux-mêmes reconnaissent qu’il faut manipuler les conclusions avec précaution: les élèves avaient des origines géographiques similaires et l’expérience n’a duré qu’une heure.

«Nos résultats suggèrent que dans un environnement de travail mixte, les températures devraient être réglées plus haut que les standards actuels», concluent-ils.

En attendant d’autres recherches, nous pouvons d’ores et déjà ajouter un nouvel argument au cahier de doléance des détracteurs de la climatisation. Et nous contenter de (re)tenter le coup des glaçons devant le ventilateur.

http://www.slate.fr

Le Saviez-Vous ►13 conseils pour s’adapter au froid


 

Le froid a des effets positifs et négatifs sur notre corps, notre moral ainsi que notre perception.
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13 conseils pour s’adapter au froid

Hiver froid : le froid est contagieux.

Lightspring/Shutterstock

Par Danielle Groen

En tant que citoyens d’un pays plutôt nordique, il vaut mieux comprendre de quelles façons notre corps et notre esprit réagissent aux basses températures. Voici 13 conseils pour mieux s’adapter au froid et en faire son allié.

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Le froid est contagieux

Des chercheurs britanniques et allemands ont constaté qu’après avoir regardé des vidéos de gens plongeant les mains dans l’eau glacée, la température de celles de leurs sujets avait chuté jusqu’à 0,2°C.

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Pour se sauver des virus et bactéries

En hiver, on n’attrape rien en restant dehors. Il faut d’abord avoir croisé une personne contagieuse, explique le Dr. David Proud, professeur en physiologie et en pharmacologie à l’Université de Calgary :

« Vous courez plus de risques dans des lieux exigus et bondés. »

3 / 13

Froid et médication

Les bêtabloquants contre l’hypertension artérielle augmentent la sensibilité au froid. Si vous en prenez, habillez-vous chaudement et évitez d’être trop longtemps dehors par temps glacial.

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Hiver froid : rester dehors.

Newman Studio/Shutterstock

Rester dehors

Songez à demeurer à l’extérieur sans rien faire. Des chercheurs américains ont démontré que grelotter est une forme d’exercice : en contractant les muscles et en accélérant le métabolisme, les frissons convertissent la « graisse blanche » qui conserve l’énergie en « graisse brune » qui la brûle.

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Hiver froid : bain nordique

LPOnline/Shutterstock

Bain nordique

Les bains nordiques ne sont pas pour les frileux, mais ils sont tout de même bons pour la santé. En 2004, une étude finlandaise a révélé qu’après quatre mois d’immersion régulière la baignade en eau froide abaissait les niveaux de stress et de fatigue tout en améliorant la mémoire et l’humeur.

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Le froid au travail ou à la maison – Climatisation

La climatisation des lieux de travail est sexiste. D’après un article publié en 2015 par Nature Climate Change, le réglage des thermostats d’immeuble repose sur une formule élaborée dans les années 1960 en fonction, notamment, du métabolisme d’un homme de 40 ans. Or, le métabolisme féminin est plus lent. Voilà pourquoi tant d’employées ont froid en été.

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Avoir froid augmente le risque d’erreurs

Un personnel qui gèle fait plus d’erreurs. En 2004, des chercheurs de l’Université Cornell, dans l’État de New York, ont augmenté la température d’un bureau de 20°C à 25°C. Le mois suivant, le nombre de fautes de frappe a chuté de 44 %.

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Hiver froid : dormir au frais.

kryzhov/Shutterstock

Dormir au frais

En revanche, dormir au froid serait bénéfique pour la santé. Une modeste étude menée en 2014 aux États- Unis a démontré qu’après un mois, cinq sujets qui dormaient dans une pièce chauffée à 19°C avaient presque deux fois plus de tissus adipeux brun. Des chercheurs de l’Institut national de la santé croient qu’à la longue cette habitude rend moins vulnérable aux maladies métaboliques comme le diabète.

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Hiver froid : ambiance glaciale

fizkes/Shutterstock

Ambiance glaciale

Des chercheurs de l’Université de Toronto ont prouvé que l’expression « battre froid à quelqu’un » n’est pas seulement une métaphore. Lors d’une expérience, les sujets qui repensaient aux circonstances d’un accueil glacial ont donné une évaluation de la température de la pièce plus basse que ceux qui en évoquaient un chaleureux.

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Les réactions du corps et de l’esprit au froid

Autres conseils pour mieux connaître le froid : en 2014, des chercheurs allemands ont découvert que la température a une influence sur l’opinion qu’on se fait d’un criminel. Quand on l’augmente, les sujets ont tendance à considérer l’accusé comme une tête brûlée qui a agi impulsivement ; quand on la baisse, ils sont plutôt enclins à croire que le crime a été prémédité et commis de sang-froid.

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Les extrémités du corps

La croyance populaire voulant que la moitié de la chaleur corporelle se dissipe par la tête est fausse. Selon un article paru dans le British Medical Journal en 2008, la perte est d’au plus 10 %.

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Hiver froid : d'où vient la chair de poule ?

Kvitka Fabian / Shutterstock

D’où vient la chair de poule ?

La chair de poule est un héritage de nos ancêtres poilus. Quand un animal a froid, de petits muscles se contractent sous sa peau, créant des micro-dépressions en surface et provoquant un hérissement qui rend le poil plus isolant.

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Curieux rapport avec l’argent

Si vous voulez vous réchauffer, et faire de votre intérieur un endroit plus douillet chassez les questions d’argent de votre esprit. Au printemps 2015, des chercheurs autrichiens et suisses ont demandé à des volontaires de plonger les mains soit dans un bol rempli de billets de banque, soit dans un autre contenant des bouts de papier. Ceux qui tâtaient les coupures ont trouvé l’air plus frais que ceux qui palpaient le papier. L’argent ne brûle pas les doigts.

https://www.selection.ca/

Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète


Je ne sais pas s’il y a eu d’autres victimes de la chaleur dans mon coin du monde, mais les derniers que j’avais lu était de 70 morts dus à la chaleur au Québec. Imaginez un peu ceux qui vivent dans des bidonvilles, ou rurale n’ayant pas toujours accès à l’électricité, font cuire avec les changements climatiques. Il faut penser aussi aux médicaments qui ne tolère pas non plus des chaleurs intenses, les pécheurs n’ayant ne pouvant suivre la ligne de froid font perdre beaucoup .. etc.
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Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète

 

Des garçons indiens se baignent dans un lac.

Des petits Indiens se rafraîchissent lors d’une canicule à New Delhi en juin 2017. La température a monté à 45 degrés Celsius pendant cette période. Photo : AFP/Getty Images/MONEY SHARMA

Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont menacées par le manque de climatisation et de réfrigération, selon un rapport dévoilé lundi. Elles en ont besoin pour se maintenir au frais ainsi que pour préserver leur nourriture et leurs médicaments, car le réchauffement climatique fait monter les températures.

RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

La demande accrue en électricité pour les réfrigérateurs, les ventilateurs et les autres appareils amplifiera les changements climatiques induits par l’être humain, à moins que les producteurs d’électricité ne passent des énergies fossiles à des énergies plus propres, montre le rapport de l’organisation sans but lucratif Sustainable Energy for All (SEforALL).

Environ 1,1 milliard de personnes en Asie, en Afrique et en Amérique latine, dont 470 millions dans les zones rurales et 630 millions dans des bidonvilles, sont à risque parmi les quelque 7,6 milliards d’humains sur Terre, note le rapport d’Énergie durable pour tous.

« Le rafraîchissement devient de plus en plus important avec le changement climatique », a déclaré à l’agence Reuters Rachel Kyte, chef du groupe et représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour l’énergie durable pour tous.

Des solutions simples qui peuvent aider

Selon une enquête menée dans 52 pays, les plus menacés sont l’Inde, la Chine, le Mozambique, le Soudan, le Nigeria, le Brésil, le Pakistan, l’Indonésie et le Bangladesh.

« Nous devons fournir un refroidissement de manière très efficace », a ajouté Mme Kyte.

Les entreprises pourraient développer de grands marchés, par exemple en produisant des climatiseurs économiques à haut rendement afin de les vendre aux classes moyennes en croissance dans les pays tropicaux.

Des solutions plus simples aideraient aussi, comme peindre des toits en blanc pour refléter la lumière du soleil ou redessiner les bâtiments pour permettre à la chaleur de s’en échapper.

38 000 décès de plus par an

L’Organisation mondiale de la santé affirme que le stress thermique lié au changement climatique causera probablement 38 000 morts de plus par an dans le monde entre 2030 et 2050.

Lors d’une vague de chaleur en mai dernier, plus de 60 personnes sont mortes à Karachi, au Pakistan, lorsque la chaleur a dépassé les 40 degrés Celsius.

Dans les régions reculées des pays tropicaux, de nombreuses personnes manquent d’électricité et les cliniques sont souvent incapables de stocker les vaccins ou les médicaments qui doivent être réfrigérés, selon le rapport. Dans les taudis des villes, l’approvisionnement en électricité est souvent intermittent.

De nombreux agriculteurs ou pêcheurs, quant à eux, n’ont pas accès à une « chaîne du froid » pour préserver et transporter les produits vers les marchés. Le poisson se gâte en quelques heures s’il est conservé à 30 degrés Celsius, mais reste frais pendant des jours lorsqu’il est refroidi.

La semaine dernière, une étude de l’Université de Birmingham en Grande-Bretagne a projeté que le nombre d’appareils de refroidissement pourrait quadrupler dans le monde d’ici 2050, passant à 14 milliards d’unités, ce qui entraînera une augmentation de la consommation d’énergie.

https://ici.radio-canada.ca

Vagues de chaleur : le cerveau aussi souffre-t-il ?


La vague chaleur affecte tout le monde. Entre autres, dormir sans climatisation à la canicule, même chez de jeunes étudiants en santé, il serait difficile de faire travailler notre cerveau
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Vagues de chaleur : le cerveau aussi souffre-t-il ?

 

weedezign/shutterstock.com

L’impact des vagues de chaleur sur la santé des enfants et des personnes âgées est bien documenté. Mais qu’en est-il chez les adultes en bonne santé ? Une équipe américaine a mené un travail chez des étudiants. Objectif, déterminer si la canicule – sans climatisation – affectait leurs capacités cognitives. La réponse est positive.

La chaleur nous ramollie-t-elle le cerveau ? Une équipe de la Harvard T.H. Chan School of Public Health a tenté de le déterminer en suivant 44 étudiants pendant 12 jours consécutifs de l’été 2016. Au cours de la période, des températures de saison mais raisonnables ont régné durant les 5 premiers jours, puis 5 jours de canicule ont suivi. Pendant les deux derniers jours, un rafraichissement de l’air a été observé.

Les étudiants, tous âgés d’une petite vingtaine d’années, et en bonne santé, dormaient soit dans des logements climatisés, pour 22 d’entre eux, soit sans air conditionné, pour les 20 restant. Les chercheurs ont équipé chaque chambre de thermomètres, de détecteurs de CO et d’humidité. Ils ont par ailleurs mesuré l’activité physique et les schémas de sommeil de tous les participants grâce à des dispositifs portables.

A chaque réveil, les étudiants ont répondu à deux tests cognitifs sur leurs smartphones. Dans le premier, ils devaient identifier la couleur de mots, évaluant ainsi la vitesse de leur réaction cérébrale notamment. Le second exercice était composé de simples questions arithmétiques, afin d’évaluer leur mémoire.

Des bâtiments inadaptés

Les résultats sont sans appel, les étudiants dormant sans climatisation ont obtenu de plus mauvais résultats que les autres. Précisément, la vitesse de leurs réponses s’est révélée réduite de 13,4% dans le premier test. Et leurs scores aux tests arithmétiques ont également été nettement moins bons. Dormir dans un air trop chaud rend donc moins rapide et moins efficace.

Un autre constat, encore plus intéressant, « la différence la plus importante dans les résultats aux tests entre les deux groupes a été observée pendant les deux derniers jours », notent les auteurs. Au moment pourtant où la température avait baissé.

Une explication possible, « dans les régions du monde (comme celle de Boston où ont été menés ces travaux ndlr) où les températures froides prédominent, les bâtiments sont construits pour garder la chaleur au maximum », expliquent les scientifiques. « Par conséquent, la température baisse difficilement après une canicule. »

  • Source : Harvard T.H. Chan School of Public Health, 10 juillet 2018
  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

 

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La climatisation est-elle dangereuse pour les chats ?


Les chats ont des difficultés à supporter la chaleur, le climatiseur est un moyen en autant qu’il n’y a pas un trop grand écart entre la chaleur et le froid. Le ventilateur est une option tant que l’appareil soit bien placé par rapport au chat
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La climatisation est-elle dangereuse pour les chats ?

 

Comme nous, les chats peuvent souffrir de la chaleur. Avoir la climatisation chez soi est donc un atout. Mais est-ce pour autant une bonne idée de laisser son chat exposé à l’air conditionné ?

La chaleur peut être très difficile à vivre pour certains chats, notamment les Persans.Leur laisser un accès à des pièces climatisées peut les aider à mieux supporter les températures élevées. Il en va de même si vous comptez prendre la voiture avec votre chat (notamment pour partir en vacances) et que celle-ci est climatisée.

Un chat peut-il tomber malade à cause de la climatisation ?

Il faut cependant veiller à ce que le changement de température ne soit pas brutal :

« Si on subit un changement de température violent, on risque de prendre froid », explique le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire. « Ce qu’il se passe, c’est qu’on met notre corps en difficulté et ça laisse le champ libre à d’éventuels microbes ». Cependant, « le risque de tomber malade est très faible », estime le vétérinaire, même si un rhume peut survenir.

« La majorité des maladies, dont le coryza, sont dues à une bactérie ou un virus. Le seul moyen d’attraper ces maladies, c’est d’attraper le microbe ! », poursuit-il. Or, attraper ce microbe dans un environnement « difficile » tel qu’une pièce où la climatisation est violente, expose davantage à un risque de tomber malade. « Le risque que l’immunité du chat soit affaiblie dans ces conditions est plus grand ».

Mais le Dr Tardif se veut rassurant : « Pour contracter la maladie, il faudrait que la climatisation souffle au même moment et au même endroit que se trouve le microbe… c’est très peu probable ».

N’ayez donc pas peur de la climatisation, mais veillez à ce que votre chat ne subisse pas de changements de température trop brutaux (notamment entre l’extérieur et l’intérieur).

Et le ventilateur ?

Si votre chat est exposé à un ventileur, veillez à ce qu’il ne s’en situe pas trop près car le vent pourrait lui causer des problèmes occulaires (écoulement des yeux, conjonctivite) et surtout à ce qu’il ne se blesse pas avec les hélices. Vous pouvez également opter pour d’autres astuces afin de rafraîchir votre chat !

https://wamiz.com

Trucs Express ► 12 super astuces pour garder sa maison au frais sans climatisation


Après avoir passé un hiver plein de neige, un printemps décevant, on profite de l’été quand les belles journées s’annoncent. Bien entendu, profiter de l’été est une chose, il faut quand même se protéger des journées plus chaudes sans augmenter la facture d’électricité en se rafraichissant
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12 super astuces pour garder sa maison au frais sans climatisation

HuffPost  |  Par Samantha Toscano

 

En période estivale, on est forcément tenté de pousser la clim’ à fond ou de passer la journée devant son ventilateur. Mais il y a d’autres manières de rester au frais. En fait, il existe des tas de moyens de protéger sa maison de la chaleur sans faire exploser sa facture d’électricité. En plus, vous aurez l’impression d’être un-e as du bricolage!

1. Laisser les volets fermés

Ça peut paraître tout bête mais, d’après le magazine Family Handyman, jusqu’à 30% de l’excès de chaleur vient de nos fenêtres. Les stores, rideaux et autres permettent d’économiser jusqu’à 7% d’électricité et de faire baisser la température intérieure de presque 10°C. En d’autres termes, en fermant vos volets, vous éviterez de faire de votre maison une véritable serre, surtout si vos fenêtres donnent à l’ouest ou au sud.

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2. Savoir quand ouvrir et fermer ses portes

Aux périodes les plus chaudes de la journée, fermer des pièces empêche l’air frais de s’y répandre. Il est aussi important de tirer parti de la fraîcheur de la nuit en laissant l’air circuler naturellement dans la maison.

3. Bricoler un système au lieu de mettre la clim’

Même la clim’ ne peut reproduire la délicieuse impression de petit vent marin. Mais cette astuce toute simple, si! Remplissez un saladier de glaçons (ou placez-y quelque chose de très froid, comme un pain de glace) et posez-le de biais devant un grand ventilateur pour que l’air souffle sur la glace, produisant une température glaciale et une impression d’humidité. Croyez-nous, le résultat est miraculeux.

4. Opter pour des draps d’été

Changer son linge de lit en fonction de la saison donne un nouveau look à une chambre, mais c’est aussi une solution très efficace pour éviter d’avoir trop chaud. Si les draps en flanelle et les couvertures polaires sont merveilleusement isolants, on leur préférera le coton, qui garde la fraîcheur et laisse respirer la peau en cette période de l’année. Au passage, payez-vous un ou deux oreillers en sarrasin. Même tassées dans une taie, leurs cosses laissent naturellement passer l’air et retiennent moins la chaleur du corps.

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5. Inverser le sens de rotation de son ventilateur de plafond

Vous l’ignorez peut-être, mais un ventilateur de plafond se règle en fonction de la saison. L’été, en tournant à plus haute vitesse dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, il crée un courant d’air glacial qui donne l’impression d’avoir moins chaud.

6. Se concentrer sur la température de son corps plus que de sa maison

Si vos ancêtres ont pu survivre sans la clim’, pourquoi pas vous? Se rafraîchir de l’intérieur peut être une très bonne idée: sirotez de délicieuses boissons fraîches ou appliquez un tissu frais sur les zones où l’on peut sentir son pouls, comme le cou ou les poignets. Autres astuces: s’habiller en fonction de la météo, et refuser les câlins de son conjoint jusqu’à ce que les arbres commencent à perdre leurs feuilles…

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7. Enclencher la ventilation dans sa salle de bains…

… ou dans la cuisine, d’ailleurs. L’une comme l’autre expulsent l’air chaud qui s’élève quand on cuisine ou qu’on prend une douche brûlante.

8. Isoler son lit de la chaleur

N’y allez pas par quatre chemins et dormez la tête calée sur un oreiller rafraîchissant. Pour vos pieds, remplissez une bouillotte et mettez-la au congélateur avant de la glisser au fond de votre lit. Et, même si ça peut sembler étrange, mouiller légèrement vos draps avant de vous coucher contribuera énormément à vous rafraîchir.

9. Laisser entrer l’air nocturne

Pendant les mois d’été, la température peut baisser pendant la nuit. Si c’est le cas dans votre région, tirez parti de ces heures de fraîcheur en entrebâillant vos fenêtres avant d’aller au lit. Vous pouvez même créer un vrai système de soufflerie en installant vos ventilateurs de façon à créer un courant traversant. Mais n’oubliez pas de refermer fenêtres et volets le matin, avant que la température ne remonte trop!

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10. Oublier les ampoules à incandescence

S’il vous fallait un encouragement pour passer aux LFC (lampes fluorescentes compactes), n’hésitez plus! Les lampes à incandescence gaspillent environ 90% de leur énergie en émissions de chaleur. Les mettre au placard permettra de rafraîchir un peu votre maison, et de faire baisser votre facture.

11. Privilégier les grillades!

C’est une évidence, mais ça va mieux en le disant: l’été, l’usage d’un four ou d’une cuisinière réchauffe une maison. Si vous avez déjà l’impression qu’il fait dans les 40°C, évitez de mettre le four à 200°C! De toute manière, qui a besoin de se faire prier pour lancer le barbecue dans le jardin?

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http://quebec.huffingtonpost.ca

 


Comment profiter de la clim’ sans dangers


Quand il fait très chaud, ceux qui ont un climatiseur, peuvent rendre leur appartement plus agréable. Cependant, il y a quelques précautions qu’il ne faut pas négliger, car cela pourrait causer des problèmes de santé que ce soit en auto ou à la maison
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Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

    Une différence thermique trop importante entre les températures extérieure et intérieure peut entraîner un choc parfois dangereux. Pour limiter ce problème et d’autres encore, suivez nos conseils pour bien utiliser votre climatisation.

    La tentation d’allumer la climatisation pendant une période de canicule est grande, mais l’utilisation de cet appareil n’est pas sans dangers.

    En effet, notre organisme est très sensible aux changements brusques de températures, surtout ceux supérieurs à 10 °C. Un choc thermique peut provoquer un malaise, une perte de connaissance et, dans certains cas, un arrêt respiratoire.

    Sans compter les désagréments liés aux angines, rhinites, allergies, sécheresse oculaire et nez qui coule, ou encore aux risques de légionellose.

    Pour éviter ces problèmes et profiter de l’air frais sans tomber malade, veillez à suivre quelques règles d’entretien et d’utilisation.

    Dans la voiture, la ventilation vise les pieds

  • Pour faire baisser la température rapidement au sein du véhicule, allumez la ventilation sur le pare-brise et vers les pieds.

  • Une fois que l’air est bien rafraîchi, ne gardez la clim’ que sur les pieds. Evitez la projection d’air directement sur le visage, qui fragilise et irrite les muqueuses du système respiratoire.

  • Réglez votre clim à environ 4 °C de moins que la température extérieure et gardez bien toutes les fenêtres fermées.

  • Pour vous réhabituer à la température extérieure, éteignez la clim’ un quart d’heure avant votre arrivée à destination.

  • Pensez à faire réviser votre climatisation et votre système de ventilation au moins une fois par an : il faut éviter de garder des filtres encrassés car ils ne retiennent pas efficacement les pollens, les poussières, les moisissures…

    A la maison, on entretient sa climatisation

    Des filtres encrassés, de l’eau qui stagne, des germes qui prolifèrent… il en faut peu pour provoquer des symptômes respiratoires plus ou moins graves. La seule solution consiste à suivre à la lettre les recommandations d’entretien indiquées dans le mode d’emploi. Un manque d’entretien peut être une cause d’allergie.

  • S’il s’agit d’un appareil mobile de climatisation, pensez à dépousssiérer les grilles toutes les deux à trois semaines (à l’aspirateur)  et à les nettoyer à l’eau tiède savonneuse. Changez de filtre chaque année.

  • S’il s’agit d’un appareil fixe de climatisation, il est essentiel de faire vérifier votre installation au moins une fois par un professionnel agréé : contôle de l’étanchéité du système, de l’absence de fuite au niveau du circuit du fluide réfrigérant, nettoyage complet…

Pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur

Evitez tout excès dans l’usage de votre clim : pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur.

Cela protège votre santé, mais également l’environnement. En effet, la consommation d’électricité d’un climatiseur est très haute, cela fait une raison de plus pour ne pas trop faire descendre la température.

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Quels sont les vrais risques de la climatisation ?


    Par temps chaud, la climatisation est bien tentante, par contre, si elle n’est pas bien entretenue, si l’écart de température est grand entre l’intérieur et l’extérieur, elle peut apporter des maux vraiment indésirables
    Nuage

     

    Quels sont les vrais risques de la climatisation ?

    Quels sont les vrais risques de la climatisation ?

    La climatisation, adulée lors des grosses chaleurs, est également accusée de méfaits sur la santé : nez qui coule, allergies et autres maladies respiratoires, maux de tête, champignons ou encore légionellose.

    Qu’en est-il et peut-on continuer à apprécier la fraîcheur ventilée qui sort de nos climatiseurs ?

      La climatisation est responsable d’infections respiratoires plus ou moins graves

      La climatisation est liée à certaines pathologies, des plus bénignes comme le nez qui coule, aux plus graves comme la légionellose.

      • Les affections les plus bénignes sont généralement dues aux grandes variations de températures entre l’extérieur et l’endroit climatisé, ce qui peut entraîner des infections respiratoires.

      • Mais l’air est également plus sec, ce qui peut provoquer des irritations oculaires et particulièrement chez les personnes qui portent des lentilles.

      • Plus gênant encore est l’aggravation des allergies, car l’air recyclé tend à concentrer les allergènes.

      • La climatisation est aussi accusée de provoquer le syndrome des bâtiments malsains ou « sick building syndrome ».Il s’agit d’un ensemble de symptômes très divers (ORL, respiratoires, oculaires, cutanés, sensoriels, neuropsychiques), qui disparaissent dès que la personne quitte le bâtiment en question.

      • Mais bien plus grave est le risque de pénétration d’agents infectieux dans le système de climatisation et particulièrement la bactérie responsable de la légionellose.Celle-ci prolifère facilement à l’intérieur des conduits des tours réfrigérantes fonctionnant à l’eau.

      • La diffusion est alors particulièrement rapide et large, provoquant des infections pulmonaires, voire une insuffisance respiratoire et une pneumopathie chez les sujets les plus fragiles.

          L’entretien des installations offre une climatisation sans danger

          Mais le point de départ des effets néfastes sur la santé est le mauvais entretien des installations.

          • Une façon simple et efficace de se prémunir des infections respiratoires liées à la climatisation, des plus bénignes aux plus sévères, est de respecter une maintenance rigoureuse des installations, filtres et autres (surveillance, entretien et désinfection par un professionnel).

          • Il est également nécessaire de vérifier régulièrement l’absence d’eau stagnante dans le système.

            De cette façon, les risques de contamination sont écartés.

            Si cette recommandation vaut pour tous les établissements de santé et autres institutions, elle s’applique aussi aux particuliers.

            Toute climatisation possède un mode d’emploi sur lequel figurent les recommandations d’entretien. Il faut en prendre connaissance et les respecter.

            Climatisation : pas trop froid !

            Un autre risque de la climatisation est le choc thermique.

            Les grandes variations de températures (supérieurs à 10°C) sont susceptibles de provoquer une perte de connaissance, voire un arrêt respiratoire.

            Avant d’en arriver là, mieux vaut être raisonnable et régler judicieusement la température demandée afin qu’il n’y ait pas un écart supérieur à 8°C entre l’extérieur et la pièce climatisée.

            Pas trop fort, la climatisation !

            Dans un local et particulièrement en voiture, on peut être tenté(e) de régler la climatisation sur une température très basse afin de profiter plus rapidement de la fraîcheur diffusée ou de pouvoir garder une fenêtre ouverte. Ce genre de comportement est fortement déconseillé pour notre environnement.

            En effet, la consommation d’énergie électrique d’un climatiseur est très importante. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), des pics de consommations électriques records ont déjà été enregistrés durant l’été 2003. Si l’équipement en climatiseurs se poursuit, l’approvisionnement en électricité, fournie par des réacteurs nucléaires, pourrait devenir insuffisant.

            par Isabelle Eustache

            Sources : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe),http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/habitation/renover/chauffage-climatisation/climatisation.

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            Climatisation en voiture : Pour votre santé, évite les pièges du frais !


            Lors des grandes chaleurs, la climatisation dans l’auto permet de supporter les hautes températures extérieures. Sauf qu’il a quand même des précautions à prendre pour éviter que le climatiseur nous rendent malades
            Nuage

            Climatisation en voiture : Pour votre santé, évite les pièges du frais !

              La climatisation en voiture est une bonne chose : elle évite de s’assoupir ou de s’énerver à cause d’une température trop élevée.

              Mais pour être vraiment bonne pour la santé, il faut prendre la climatisation en voiture avec précautions…

              Climatisation en voiture : éviter les chocs thermiques

              « La clim, ça me rend malade ! » C’est une plainte fréquente… et justifiée.

              Mais ce qui nous fait tomber malade, ce n’est pas la climatisation en elle-même, mais la manière dont nous l’utilisons.

              Premiers coupables : les chocs thermiques. Notre organisme n’est pas fait pour gérer des modifications de température qui dépassent parfois les 10°C entre l’intérieur de la voiture et l’extérieur ! A fortiori quand le souffle de la climatisation est orienté vers le visage : les muqueuses de notre système respiratoire sont fragilisées et la porte est ouverte à toutes les infections.

              C’est pourquoi on recommande de régler la climatisation à environ quatre degrés de moins que la température extérieure.

              La pollution intérieure et la climatisation des voitures

              Le plus gros problème de la climatisation, c’est qu’elle risque, si elle n’est pas bien entretenue, de faire de l’air dans votre voiture un véritable bouillon de culture.

              En effet, l’air extérieur est filtré avant de pénétrer dans l’habitacle. Mais si les filtres sont encrassés, ils vont laisser entrer des pollens, bactéries, moisissures et autres poussières… Qui ne ressortiront plus, puisque la climatisation demande qu’on ferme toutes les fenêtres. Résultat, allergies et maladies sont légion.

              Malheureusement, il n’est pas évident de détecter l’encrassage des filtres par soi-même.

              Il est donc important de faire entretenir sa climatisation au minimum une fois par an.

              Et si vous habitez dans une zone très polluée, comme une grande ville, ça ne peut pas faire de mal d’y aller plus souvent. En particulier si vous prévoyez un long trajet, pour partir en vacances par exemple.

              Un réglage de la climatisation est normalement inclus dans les révisions complètes des voitures. Si vous souhaitez faire revoir la clim seule, normalement cela ne coûte que quelques dizaines d’euros.

              Attention ! La révision d’une climatisation est un acte technique rendu complexe par l’obligation de récupérer le gaz réfrigérant. Seuls les garages certifiés peuvent l’effectuer. Renseignez-vous !

              Climatisation des voitures : qu’en est-il de la pollution de l’environnement ?

              Rouler dans une voiture climatisée consomme plus d’énergie qu’ouvrir simplement les fenêtres – on estime l’augmentation à un litre aux cent kilomètres environ.

              Il faut ajouter à cela le fait que le gaz réfrigérant est un gaz à effet de serre très puissant. Et que même si toutes les précautions sont prises, des fuites au cours des réparations, du transport, etc. sont inévitables une fois de temps en temps.

              La climatisation, oui, mais avec modération !

              Quelques conseils pour tirer le meilleur de sa climatisation… sans trop faire de dommages à l’environnement :

            • Garez votre voiture à l’ombre dans la mesure du possible.

            • Avant de brancher la climatisation, roulez vitres ouvertes pendant quelques kilomètres pour aérer le véhicule et éliminer la chaleur qui s’y est accumulée.

            • Ne mettez pas la climatisation automatique : il faut toujours adapter la température à celle qu’il fait dehors.

              De plus, si la clim se met en route toute seule, vous risquez d’oublier qu’elle est en marche les jours où vous n’en avez pas besoin !

            • Enfin, cela peut paraître paradoxal, mais ne pas utiliser la climatisation du tout pendant des mois n’est pas bon non plus.

              En hiver, faites-la tourner de temps en temps.

            Mis à jour par Isabelle Eustache
            Créé initialement par Marion Garteiser, journaliste santé

            Sources : Serge Istas, Secrétaire général de Federauto – Brochure Ademe : « La climatisation automobile »

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